Les personnes affectées par les projets de développement à Calavi dédommagées

Jean-Claude Codjia, préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, a présidé le 9 septembre, à la cérémonie de remise de chèques aux personnes affectées par le Projet de construction des logements sociaux de Ouèdo et des voies d’accès dans la commune d’Abomey-Calavi, renseigne l’Agence Benin Presse.

Ce sont ainsi 22 personnes sinistrées qui ont reçu 65.202.271 F CFA par chèque et dont les montants individuels varient entre 3001000 F CFA et 11.025.000 F CFA comme fonds du dédommagement dans le cadre de l’expropriation des personnes affectées par le Projet de construction des logements sociaux de Ouèdo et des voies d’accès dans la commune d’Abomey-Calavi.

Le Directeur général de l’Agence nationale du domaine et du foncier (DG-ANDF), Victorin Kougblénou, représentant du Ministre de l’économie et des finances, président de la Commission interministérielle chargé de l’expropriation des domaines devant abrités les projets de constructions de logements sociaux des marchés régionaux des cités administratives d’une caserne militaire et d’une école de police républicaine, a remercié tous ceux qui ont fait un travail d’arrache-pied pour que le site soit libéré sans oublier les personnes affectées pour leur sens de sacrifice au profit de la nation.

Il a précisé qu’après cette première série de remise de chèques, les autres personnes restantes ayant déposées leurs dossiers rentreront en possession sous peu des chèques après la signature des procès-verbaux.

Pour le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Jean-Claude Codjia, a rassuré que depuis l’ère de la rupture, des dispositions sont  prises par le gouvernement du président Patrice Talon pour dédommager les personnes affectées par les différents projets.

Il a enfin demandé aux bénéficiaires des chèques de bien gérer les fonds.

Lancement du projet de protection de l’enfance et de promotion des droits de l’enfant

Le Réseau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (ReSPESD) et SOS Village d’Enfants du Bénin ont lancé jeudi à Natitingou, le projet de Protection de l’enfance et de promotion des droits de l’enfant (PEPDE) dans les départements de l’Atacora et de la Donga.

Ce projet fiancé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) vise à promouvoir les droits des enfants au Bénin et à renforcer leur protection dans les départements de l’Atacora et de la Donga. Au-delà du lancement du projet, la rencontre de Natitingou permettra également de former et de recycler les parties prenantes dudit projet, d’harmoniser les documents des activités d’accueil et de référencement des cas puis d’élaborer la charte de fonctionnement des points focaux Protection de l’Enfant.

Pour le Manager du programme de développement de SOS Village d’enfant du Bénin, les questions de violation des droits des enfants est planétaire. C’est ce qui explique, a indiqué Bignon Danon, la duplication du projet de protection de l’enfance et la promotion des droits de l’enfant dans les départements de l’Atacora et de la Donga.

« Je voudrais vous remercier d’offrir une chance à tous les enfants vivant dans les conditions difficile, j’espère que votre engagement sera à long terme », a souhaité la fille maire de la commune de Natitingou, Shafeekath Ashanti.

Les enfants des départements de l’Atacora et de la Donga, à travers leur porte-parole  Azimath Fousséni, ont saisi l’occasion pour plaider en faveur de leur protection et du respect de leurs droits.

Le chargé de mission du préfet de l’Atacora Maguidi Kora Gbéré s’est réjoui de cette heureuse initiative et a rassuré de l’engagement de l’autorité départementale pour une mise en œuvre efficace du projet. Il a par ailleurs exhorté les acteurs de la protection des droits de l’enfant à redoubler d’effort et surtout à veiller en milieu communautaire dans les zones reculées à l’égalité et à l’équité au profit des enfants surtout les filles.

Plusieurs centaines de plateaux d’œufs de table avariés détruits à Djakotomey

La direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche du département du Couffo a, dans le cadre du contrôle sanitaire de l’alimentation, détruit le mois dernier plus de trois cents (300) plateaux d’œufs avariés produits à Djakotomey, a appris jeudi l’ABP.

Les œufs de table détruits selon la directrice Madeleine Lafia Mora, sont ceux localement produits dans la commune de Djakotomey par les fermiers. Ces œufs, à cause de la mévente liée à la pandémie de Covid-19 n’ont pas été vendus.

Pour éviter qu’ils ne soient déversés sur le marché,les 307 plateaux d’œufs d’une valeur financière de 9 210 F CFA ont été détruits en présence des cadres de la direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche avec l’appui de la police républicaine.

Les producteurs de Banikoara appellent à un second mandat de Talon

Les cotonculteurs de la commune de Banikoara ont organisé ce jeudi à la salle des fêtes de l’union communale des producteurs de coton une séance d’information des membres pour appeler le président Talon à briguer un second mandat.

À en croire le président national des producteurs de coton Gani badou TAMOU,  » les bonnes réformes opérées dans le secteur cotonnier ont permis de faire des bonds significatif et d’améliorer les conditions de travail et de vie des producteurs. c’est pourquoi ces efforts du chefs de l’État doivent être soutenu et pérennisé » d’où la nécessité a-t-il conclu d’un appel à un nouveau mandat.

Le deuxième adjoint au maire de Banikoara, Alou Toko N’douro, représentant le maire a promis de rendre compte à qui de droit pour que l’appel des braves cotonculteurs de Banikoara ne tombe pas dans les oreilles de sourd.

Le PADAC s’imprègne de l’évolution de ses chantiers

En compagnie d’une représentante de l’AFD, son bailleur de fonds, le coordonnateur du projet d’appui au développement agricole des Collines (PADAC) et ses collaborateurs ont effectué mercredi et jeudi, une tournée sur des chantiers financés par le projet à Savalou et Glazoué, en vue de constater l’état d’avancement et le fonctionnement des chantiers.

Pendant les deux jours de tournée, la délégation conjointement conduite par Bertin Tamègnon et Ouorou N’gobi Agathe respectivement coordinateur du PADAC et chargée de mission agriculture – environnement de l’agence française de développement (AFD), a visité successivement le chantier de construction du marché à bétails de Doumè, l’unité privée de production de jus de pomme de cajou de Savalou, le chantier de construction de quatre boutiques à Savalou, l’aire de séchage du groupement de femmes Sonagnon de Logozohè dans la commune de Savalou, la pépinière privée de plants greffés d’anacardiers, les travaux du système d’irrigation après forage positif des femmes maraichères de Kpakpaza, les équipements de réhabilitation des vieilles plantations d’anacardiers dans la commune de Glazoué.

Des constats et observations ont été faits à chaque étape.

Sur le chantier du marché à bétails par exemple, il est prévu la construction d’une clôture de 150 m sur 105 m, un château d’eau, trois hangars de huit places, un bloc administratif, un quai d’embarquement et de débarquement, des abreuvoirs, douches et latrines, des dalots d’accès.

A ce jour il ne reste que « l’aménagement externe de la clôture, la finition du château et l’équipement en électricité » promet le chef du chantier, Trinité Assogba.

Au niveau de l’unité de production de jus de pomme de cajou, le promoteur, Crépin Arouna a promis « prendre en compte les remarques et observations des techniciens de la délégation pour vite rentabiliser l’investissement ».

Les femmes de Logozohè qui ont bénéficié d’un appui financier de la part du PADAC ont réalisé une aire de séchage avec un mini magasin de stockage de produits, un atelier de transformation de produits à base de manioc. L’ouvrage de 2.900.000 F CFA avec leur contrepartie est déjà achevé et provisoirement réceptionné.

Au quartier Makinnon à Savalou, avec l’appui du PADAC, quatre boutiques ont été réalisées et achevées. Les membres de la délégation ont pu visiter la réalisation faite sur la gare routière située dans le contournement de la ville de Savalou.

A Glazoué la délégation a visité, les travaux du système d’irrigation au profit de femmes maraîchères de Kpakpaza. Le forage réalisé sur les installations est positif. Les travaux sont provisoirement réceptionnés de même que les équipements de réhabilitation des vieilles plantations d’anacardiers de Glazoué.

Les membres de la délégation se sont aussi rendus dans la pépinière de plants greffés d’anacardiers du producteur privé Goudègnon Akakpo.

C’est une pépinière dont « la capacité de production est estimée à 50.000 plants greffés d’anacardiers » par le promoteur en personne.

Il a été accompagné par le PADAC depuis 2018 avec la réalisation d’un forage équipé, une clôture grillagée pour la sécurisation des plants avec un financement de 5. 640.000 F CFA à hauteur de 80%, lui-même ayant apporté 15% de ce financement.

Pour le responsable investissement agricole du projet, « les constats sont très encourageants. L’espoir est largement permis, les objectifs seront atteints ».

Le coordonnateur du PADAC, Bertin Tamègnon, faisant le point de la tournée, s’est « réjoui de ce qu’il a vu sur le chantier de construction du marché à bétails de Doumè où l’entreprise à charge des travaux est largement en avance sur le délai d’exécution avec des travaux de très bonnes qualités ». M. Tamègnon s’est aussi dit « émerveillé par les efforts du pépiniériste de Glazoué qui a donné raison aux cadres techniques du projet de croire en lui ».

Des alternatives locales pour une meilleure protection de l’écosystème des montagnes

Préserver l’écosystème des montagnes, c’est amené les populations qui y vivent à se défaire de certaines pratiques qui impactent négativement l’environnement, d’où l’engagement de l’Ong Bénin Culture Développement et Amitié (BCDA), structure organisatrice de la Journée internationale de la montagne (JIM) au Bénin, à proposer des alternatives locales aux populations pour leur mieux être », a indiqué, dans un entretien accordé à l’Agence Bénin Presse, le directeur exécutif de l’Ong, Michel Nahouan.

Les ambitions des Nations Unies et de la FAO en initiant la Journée Internationale de la Montagne, ont fait savoir les responsables de BCDA, est de préserver l’écosystème des montagnes et en même temps attirer l’attention sur les communautés qui y vivent et qui sont décrites comme étant les plus pauvres et les mal-nourries.

C’est pour rester dans cette philosophie des Nations Unies et de la FAO, ont-ils indiqué, que BCDA, en collaboration avec les autorités départementales et communales de l’Atacora, a lancé quelques activités, dont une enquête de terrain de 10 jours dans 07 communes sur les 09 que compte l’Atacora, pour voir dans le patrimoine global culturel et identitaire des communautés, s’il n’existe pas des pistes qui peuvent être porteuses de richesses.

A les en croire environ 307 personnes ont été interrogées lors de cette enquête et plus de 20 métiers profondément identitaires et qui caractérisent la vie des communautés recensés. « Nous avons par exemple la métallurgie primaire qui a complètement disparu, mais qui permettait à nos parents de trouver du fer pour fabriquer leurs outils, notamment les flèches les couteaux et autres », ont-t-ils illustré.

Il est évident, ont rassuré les responsables de l’Ong, qu’en organisant, en intéressant et en accompagnant les communautés dans le processus de conservation et de valorisation de ces métiers, il est possible d’en faire des niches de richesses et de ce fait des métiers alternatives pour une meilleure protection de l’environnement.

En témoignant leur gratitude à la Coopération Suisse pour avoir accepté d’accompagner cette première phase du projet, les organisateurs ont indiqué que l’objectif poursuivi, est de trouver des alternatives pour le mieux-être des communautés des montagnes cataloguées comme étant parmi les plus pauvres de la terre et qui pourtant, sont des gardiens d’un écosystème indispensable à la vie de la planète.

« Nous savons que la tâche ne sera pas aisée, nous savons aussi que tout ne peut pas être récupéré et tout ne pas être conservé, mais nous avons espoir que quelque chose peut être rattrapé et que c’est urgent de le faire maintenant et l’une des raisons d’espérer c’est déjà l’appui de la préfecture de l’Atacora », ont salué les responsables de l’Ong.

Ils ont par ailleurs annoncé les couleurs de l’édition 2020 de la Journée Internationale de la montagne, qui entend impliquée plus de communes dans la mise en œuvre des différentes activités prévues et surtout faire un focus sur les communautés qui habitent ces régions.

Les préfets du Bénin tiennent leur première conférence au titre de 2020 à Kétou

Le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Séïdou assisté de son homologue de l’intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia,a ouvert jeudi aux résidences Céline Hôtel de Kétou, la première conférence des préfets au titre de l’année 2020, en présence des têtes couronnées, des élus locaux et autres acteurs impliqués.

Au cœur de cette rencontre périodique des préfets des départements du Bénin, des questions liées essentiellement à la santé communautaire, la sécurité, la gouvernance à la base.

A l’ouverture des travaux, le ministre Alassane Séïdou a indiqué que cette conférence permettra aux participants d’apprécier le niveau de mise en œuvre des actions entrant dans le cadre de la politique nationale de décentralisation et de la déconcentration

Il s’agira, a-t-il poursuivi,pour les préfets et les acteurs impliqués, de relever les difficultés qui handicapent la mise en œuvre de certaines actions afin d’envisager des solutions idoines qui guideront les prochaines actions du ministère de la décentralisation.

Outre les points inscrits à l’ordre du jour, souligne le ministre Alassane Séïdou, cette première conférence dont les travaux vont durer deux jours va se pencher entre autres sur l’évolution du processus de relecture de la politique nationale de décentralisation et de déconcentration (PONADEC), et  du cadre juridique de la réforme de l’administration territoriale, les responsabilités du préfet de département en matière de prévention et de gestion de la radicalisation, de l’extrémisme violent et du terrorisme, l’évolution du dossier sur la création et le fonctionnement des établissements publics de coopération intercommunale au Bénin, les mesures sécuritaires relatives à la transhumance nationale et transfrontalière, les dispositions prises par le gouvernement dans la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19, le processus de digitalisation et de numérisation des actes de l’état civil.

Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo a saisi l’occasion pour rappeler dans ses mots de bienvenue, les difficultés qu’éprouvent les populations des cinq communes du département sur le plan sécuritaire, en ce qui concerne les limites territoriales et les conflits frontaliers avec la République fédérale du Nigéria. A cet effet, il a souligné que les problèmes frontaliers les plus récurrents trouvent leur source dans le déplacement des bornes de délimitation des frontières par les Nigérians, l’occupation illégale des terres appartenant au Bénin, l’immigration clandestine et surtout les incursions répétées de la douane et de l’armée nigériane sur le territoire béninois, entraînant selon lui, d’importants dégâts matériel et parfois des pertes en vies humaines.

Parlant du fonctionnement des mairies du Plateau, l’autorité préfectorale a plaidé pour le recrutement de façon exceptionnelle de cadres compétents capables d’aider efficacement les maires de la 4ème mandature de la décentralisation à assurer convenablement leur mission de développement au niveau de certains services clés.

Des écoles fermées pour cause de divinité « Oro » dans les communes du Plateau

La plupart des écoles situées dans les contrées des communes d’Adja-Ouèrè, Sakété et Ifangni dans le département du Plateau sont restées fermées les jours ouvrables qui ont coïncidé avec la fermeture par la divinité, se sont indignés des parents et élus locaux.

Malgré l’interdiction formelle du préfet du Plateau Valère Sètonnougbo, aux dignitaires du culte « Oro » d’opérer des fermetures en journée du fait de la Covid-19 qui sévit, et pour permettre aux écoliers qui ont été contraints de rester pendant des mois à la maison, de rattraper le programme scolaire, les adeptes de Oro ont opéré de fermetures contre vents et marées dans les localités d’Ikpinlè, Mowodani et périphéries de la commune d’Adja-Ouèrè. Le constat est le même dans les communes de Sakété et d’Ifangni.

Le maire de Pobè, Simon Dinan a affirmé que les fermetures diurnes de Oro n’ont pas été effectives dans sa commune. « Les sacrifices et autres rituels ont été faits la nuit à Pobè. Oro n’a pas fermé en journée chez moi, pour permettre aux enfants d’aller à l’école », a expliqué l’autorité communale.

Le chef du quartier Sori à Igolo dans la commune d’Ifangni, Dieudonné Adéchinan a déploré l’attitude des groupes de personnes qui ont bravé l’interdiction des autorités et ont fait manifester Oro. L’élu local regrette également que cette pratique culturelle séculaire ait empêché cette année les enfants d’aller à l’école. Mardi dernier durant toute la journée, poursuit M. Adéchian, les portes sont restées closes à Igolo et dans plusieurs autres localités de la commune d’Ifangni lors de la première fermeture diurne «  Êta », et les femmes restées cloîtrées dans leurs chambres, a confié l’élu local.

Il a surtout fait savoir que l’édition 2020 de cette célébration cultuelle se passe dans un contexte où des dignitaires et prêtres de Oro se sont désengagés pour faire respecter les injonctions des autorités. Mais la situation est difficilement contrôlable avec des groupes de personnes qui agissent.

« A cette édition de la manifestation de Oro, je ne dispose d’aucune information, d’aucun calendrier sur les différentes fermetures »,a condamné l’élu. Oro, patrimoine cultuel, est une divinité qu’une forêt abrite. La divinité Oro qui se célèbre pendant 17 jours lors d’une cérémonie annuelle notamment dans l’aire culturelle Yoruba-Nagot, par des initiés principalement pendant les vacances scolaires au Bénin a coïncidé cette année avec la reprise des cours dans les écoles ; le calendrier scolaire ayant subi des réaménagements du fait de la Covid-19.

Selon la légende, Oro chasser les mauvais esprits qui circulent dans l’air et qui propagent des maladies. Cette divinité purifie l’environnement par des rites, conjure le mauvais sort et apporte la paix et la prospérité.Aussi, est-il formellement interdit aux femmes de voir Oro sous peine d’être frappées de mauvais sort allant à la perte de la vie. Cette divinité est aussi hostile aux hommes non-initiés, selon la légende.

La carte biométrique disponible pour les Béninois vivant au Nigéria

La carte d’identité biométrique des ressortissants béninois vivant au Nigeria est désormais disponible, a annoncé Cyrille Gougbédji, gestionnaire mandataire de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) vendredi au cours d’un point de presse, a appris l’ABP.

C’est par le truchement d’une vaste opération de recensement des Béninois vivants au Nigéria réalisée vers la fin de l’année 2019, l’ANIP a réussi à concevoir le profil de 35 mille Béninois identifiés.

La carte d’identité biométrique est la pièce d’identité que la loi a instituée et qui dispose d’une puce avec plusieurs conteneurs.

Pour permettre à ces ressortissants de rentrer en possession de leurs cartes, le gestionnaire mandataire de l’ANIP affirme que des mécanismes de distribution seront mis en place.  » Pour ne pas créer un désordre dans les chancelleries, du fait des attroupements que pourraient générer les distributions, il a alors été retenu que les cartes soient convoyées au Nigéria puis avec les responsables communautaires, la distribution sera organisée dans chaque État, dans chaque région sans attroupements”, a expliqué Cyrille Gougbédji.

Il rassure que le processus sera relancé plus tard pour les personnes n’ayant pas pu se faire identifier lors du premier recensement au Nigéria.

Par ailleurs, le gestionnaire mandataire fait savoir que le processus de possession de la carte biométrique pour tous les Béninois est déjà en cours.

“Le citoyen béninois a le devoir d’avoir sa carte nationale d’identité et c’est à partir de cette pièce qu’on établit les autres pièces » a-t-il précisé.

Inoussa Chabi Zimé prend officiellement les rênes de la mairie de Parakou

Le maire Aboubacar Yaya a officiellement passé service ce vendredi à Inoussa Chabi Zimé, après avoir passé deux (02) mois douze jours à la tête de la municipalité de Parakou.

« Nous serons seulement forts quand nous réussirons à faire converger nos esprits positifs et nos actions vers la prospérité de notre commune », a martelé le nouveau maire de la ville de Parakou. Il a placé son mandat sous le signe de l’unité d’action, axé « une communication sociale portée vers le respect du bien public et vers un changement d’habitudes sociologiques ». Le nouveau maire affirme que la rigueur dans la gouvernance un allié principal du conseil municipal qu’il dirige.

Inoussa Chabi Zimé envisage pendant six années de gouvernance, compter sur les expériences de ses prédécesseurs en travaillant à ajouter ses pierres à leurs initiatives de développement, pour l’édification de la commune de Parakou.

« Deux mois, c’est peut-être peu pour avoir beaucoup et bien travaillé ; mais deux mois c’est assez pour apprendre et nous avons appris. Nous avons appris ce qu’une université au monde ne peut nous enseigner. Nous avons appris ce que c’est que l’Homme », a laissé entendre le maire sortant, Aboubacar Yaya.