Cotonou : L’Afrique unie face à l’atome

Cotonou, épicentre d’une ambition nucléaire africaine : la quête d’une sûreté harmonisée

Du 2 au 6 juin 2025, Cotonou s’est métamorphosée en un carrefour d’idées et d’engagements, accueillant une réunion régionale d’envergure sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Rassemblant les représentants de 25 nations africaines, cette rencontre a fait vibrer la capitale béninoise d’une ambition singulière : forger des systèmes intégrés de gestion pour les autorités de réglementation nucléaire, gardiens de la sûreté radiologique et de la sécurité nucléaire. En effet, dans un continent dans lequel l’énergie atomique émerge comme un levier de développement, cet événement marque une étape décisive vers une gouvernance harmonisée et robuste.

Maîtrise nucléaire : L’Afrique sur la voie de la convergence

Réunis dans l’enceinte vibrante de Cotonou, les délégués, issus d’États aux contextes aussi divers que le Maroc, le Zimbabwe ou le Niger, ont partagé une vision commune : renforcer les cadres réglementaires pour un usage sûr et pacifique des technologies nucléaires. Soutenue par l’AIEA, cette initiative s’inscrit dans une dynamique mondiale visant à prévenir les risques radiologiques tout en maximisant les bénéfices de l’atome, de la médecine à l’agriculture en passant par l’énergie. Ainsi, les discussions, menées avec une rigueur éclairée, ont porté sur l’élaboration de systèmes intégrés de gestion, outils cruciaux pour assurer une supervision cohérente des installations et des activités nucléaires.

Ces systèmes, véritables ossatures de la régulation, visent à unifier les pratiques d’inspection, d’autorisation et de contrôle. Par ailleurs, ils intègrent des protocoles stricts pour la radioprotection, la gestion des déchets radioactifs et la préparation aux urgences, tout en tenant compte des spécificités nationales. « L’harmonisation n’est pas une uniformisation, mais une symphonie avec laquelle chaque nation apporte sa note tout en jouant la même partition », a souligné un expert de l’AIEA, insistant sur l’importance d’une approche concertée.

Le Bénin, hôte stratégique d’un élan continental

En choisissant Cotonou comme théâtre de cette rencontre, le Bénin s’affirme comme un acteur clé dans la coopération régionale. Bien que dépourvu de programme nucléaire d’envergure, le pays utilise des sources radiologiques dans les domaines médical et industriel, nécessitant une réglementation rigoureuse. Cette réunion, accueillie avec une hospitalité empreinte de gravité, a permis au Bénin de partager ses avancées, notamment dans la formation de ses cadres et l’alignement de son cadre législatif sur les normes internationales de l’AIEA.

De plus, les échanges ont également mis en lumière le rôle du Forum des autorités de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), un réseau régional qui, sous l’impulsion de l’AIEA, promeut le partage d’expertise. Des pays comme le Maroc, avec son Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), ou l’Égypte, avec son Autorité de réglementation nucléaire et radiologique (ENRRA), ont présenté leurs modèles, s’inspirant des nations émergentes dans le domaine nucléaire.

Défis du XXIe siècle : sécurité et sûreté nucléaires en première ligne

Au cœur des débats, la sécurité nucléaire s’est imposée comme une priorité absolue. Face aux menaces d’actes malveillants ou d’accidents, les participants ont exploré des stratégies pour renforcer la protection des matières radioactives et des infrastructures. Les leçons tirées d’expériences internationales, comme les missions d’examen par les pairs de l’AIEA (IRRS), ont nourri les réflexions. En conséquence, ces audits, qui évaluent les cadres réglementaires nationaux, ont été salués comme des outils d’amélioration continue, à l’image des progrès réalisés par le Cameroun depuis 2014.

La sûreté radiologique, quant à elle, a occupé une place centrale, avec un accent mis sur la protection des travailleurs, des patients et de l’environnement. Les discussions ont porté sur l’optimisation des normes de radioprotection, inspirées des standards internationaux de l’AIEA, et sur l’adaptation des cadres législatifs pour répondre aux défis des technologies émergentes, comme les petits réacteurs modulaires.

Coopération et durabilité : l’avenir nucléaire de l’Afrique se dessine à Cotonou !

Cette rencontre n’a pas seulement été un forum technique ; elle a incarné une vision d’unité africaine face aux enjeux nucléaires. En favorisant l’échange de bonnes pratiques, elle a renforcé la résilience des autorités réglementaires face à un environnement en mutation rapide. L’AIEA, par son soutien logistique et technique, a réaffirmé son rôle de catalyseur, offrant formations, conseils et ressources pour accompagner les États membres.

En quittant Cotonou, les délégués emportent avec eux un souffle d’optimisme et un engagement renouvelé. Ce rendez-vous, loin d’être une simple parenthèse, pose les fondations d’une Afrique mieux équipée pour maîtriser l’atome, non pas comme une menace, mais comme une promesse de progrès. En définitive, dans la chaleur de juin, Cotonou a allumé une lueur : celle d’un continent qui, par la coopération et la rigueur, s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire nucléaire.

Le Caire : L’Alliance Bénino-égyptienne réinvente la coopération Sud-Sud

Sous le ciel éclatant du Caire, les 3 et 4 juin 2025, une nouvelle page s’est écrite dans la chronique des relations bénino-égyptiennes. La visite officielle d’Olushegun Adjadi Bakari, Ministre des Affaires étrangères du Bénin, dans la capitale égyptienne a marqué un jalon décisif, tissant des liens plus étroits entre ces deux nations phares du continent africain. Loin des protocoles figés, cet événement a vibré d’une ambition partagée : faire de la coopération sud-sud un levier d’émancipation et de progrès.

Diplomatie agile : des accords stratégiques pour un avenir partagé entre Cotonou et le Caire

Dans l’enceinte feutrée des salons diplomatiques cairotes, les discussions entre Olushegun Adjadi Bakari et son homologue, le Dr Badr Abdelatty, ont porté leurs fruits avec une rare fécondité. Ainsi, deux accords majeurs ont vu le jour, témoins d’une volonté de fluidifier les échanges et de raffermir les fondations d’un partenariat pérenne. Le premier, une exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, spéciaux et de service, ouvre la voie à une mobilité accrue des officiels, promettant des interactions institutionnelles plus fluides. Par ailleurs, le second, un protocole de coopération en formation diplomatique, ambitionne de forger une nouvelle génération de diplomates, aguerris et porteurs d’une vision commune.

Ces engagements, paraphés sous le regard attentif des présidents Patrice Talon et Abdel Fattah al-Sissi, incarnent une dynamique de réciprocité. En effet, ils traduisent une aspiration à transcender les simples relations protocolaires pour bâtir des ponts concrets, où les expertises s’entrelacent au service du développement mutuel.

Sécurité et santé : L’Afrique face à ses défis, des réponses unies

Au-delà des fastes diplomatiques, la visite a permis d’aborder des enjeux cruciaux pour l’Afrique contemporaine. Lors d’un entretien avec le général Abdelmegied Sakr, ministre égyptien de la Défense, Olushegun Bakari a mis l’accent sur la lutte contre le terrorisme, fléau qui ébranle la stabilité du Sahel et au-delà. Les deux nations, conscientes des menaces transfrontalières, ont esquissé des pistes de collaboration renforcée, mêlant partage d’intelligence et stratégies coordonnées pour sécuriser leurs régions respectives.

De plus, le domaine de la santé, autre pilier de cette coopération, a également occupé une place centrale. Les échanges ont porté sur des projets de formation médicale et d’accès aux soins, avec pour ambition de doter le Bénin et l’Égypte d’infrastructures et de compétences capables de répondre aux défis sanitaires du XXIᵉ siècle. En somme, cette vision, ancrée dans la solidarité, reflète une Afrique qui refuse de se résigner aux crises et choisit l’action collective.

Commerce et prospérité : un partenariat audacieux tourné vers l’avenir économique

Le commerce, véritable pouls des relations économiques, a été au cœur des discussions. Le Bénin, avec son hub industriel de Glo-Djigbé, et l’Égypte, forte de son rôle de carrefour commercial en Méditerranée, ont exploré des synergies pour dynamiser leurs échanges. Des perspectives d’investissements croisés, notamment dans l’agro-industrie et les infrastructures, ont été évoquées, avec pour horizon une prospérité partagée. De ce fait, cette ambition s’inscrit dans une logique de complémentarité : le dynamisme économique béninois, porté par une vision réformatrice, trouve un écho dans l’expertise logistique et industrielle égyptienne.

La visite du ministre béninois des Affaires étrangères au Caire en juin 2025 scelle une alliance stratégique avec l'Égypte,Une vision forte : le leadership des présidents bâtit l’Afrique de demain

Ce rendez-vous diplomatique n’aurait pas eu la même portée sans l’impulsion des présidents Talon et al-Sissi, dont l’engagement personnel donne corps à cette alliance. Leur vision, celle d’une Afrique souveraine et interconnectée, transcende les frontières et les époques. Dès lors, enracinée dans plus de quatre décennies de relations diplomatiques, cette coopération se projette désormais vers des horizons ambitieux, où la solidarité sud-sud devient un levier de transformation.

Le Caire, porte de l’espoir : Une Alliance Bénino-égyptienne pour une Afrique nouvelle

En quittant Le Caire, Olushegun Bakari emporte avec lui plus qu’une série d’accords : il ramène l’espoir d’un partenariat qui, par sa profondeur et sa sincérité, pourrait redessiner les contours de la coopération africaine. Le Bénin et l’Égypte, par cette rencontre, ont posé les jalons d’une alliance qui ne se contente pas de regarder le passé, mais ose rêver l’avenir. Ainsi, dans un continent en quête de repères, ce dialogue entre Cotonou et Le Caire résonne comme une promesse : celle d’une Afrique unie, audacieuse et maîtresse de son destin.

Cotonou 2025 : L’Afrique francophone révèle son nouveau visage

Cotonou 2025 : une symphonie francophone entre ambition industrielle et mémoire vive

Sous le ciel éclatant de Cotonou, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a résonné, clôturant ses travaux le 4 juin 2025. Cet événement, qui a rassemblé les figures emblématiques des parlements francophones du continent, s’est achevé par une journée d’immersion mémorable. En effet, elle a su harmonieusement fusionner prouesses économiques et résonances culturelles, le tout sous la direction éclairée de Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin. Loin des débats conventionnels, cette clôture a vibré d’une énergie singulière, mariant l’audace de la modernité à la profondeur de l’ancrage historique.

 Cotonou 2025 : une symphonie francophone entre ambition industrielle et mémoire vive, traçant la voie d'une Afrique unie et résiliente.Révolution industrielle à Glo-Djigbé : le Bénin redessine son destin économique

La délégation, accueillie par Faki Adje, directeur général adjoint de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé Zè (GDIZ), a plongé au cœur d’un projet qui incarne l’ambition d’un Bénin maître de son destin économique. À une quarantaine de kilomètres de Cotonou, ce pôle de transformation, véritable poumon industriel, métamorphose le coton, la noix de cajou et l’ananas en produits à haute valeur ajoutée. Ainsi, les parlementaires, guidés à travers des ateliers de filature, de tissage et de confection, ont pu admirer des installations dans lesquelles la modernité côtoie l’excellence. Les carreaux, façonnés sur place, et les unités de production agro-industrielle, ont suscité l’admiration. « C’est une vision qui transcende les frontières, un modèle pour l’Afrique de demain », a confié un député togolais, émerveillé par l’audace d’un tel écosystème.

Par ailleurs, ce n’est pas seulement l’ingéniosité technique qui a captivé les visiteurs, mais également l’aspiration sous-jacente : faire du Bénin un acteur souverain, affranchi des dépendances extérieures. La GDIZ, fruit d’un partenariat public-privé audacieux, symbolise une volonté farouche de valoriser les richesses locales tout en créant des milliers d’emplois pour une jeunesse avide d’opportunités.

Ouidah : plongée émouvante au cœur de l’âme africaine et de son histoire !

Après l’effervescence industrielle, les délégués ont été conviés à un voyage dans le temps, à Ouidah, berceau de l’histoire et de la spiritualité béninoises. Dans la forêt sacrée de Kpassè, où les murmures des ancêtres semblent encore frôler les feuillages, les parlementaires ont ressenti la puissance d’un lieu chargé de symboles. Ensuite, le temple des pythons, gardien d’une mystique séculaire, a offert un moment de recueillement, tandis que la Route des Esclaves, poignant mémorial, a rappelé les blessures indélébiles de l’histoire africaine. Chaque pas sur ce chemin, menant à la Porte du Non-Retour, a résonné comme un appel à la mémoire collective, un écho des luttes et des résiliences.

« Marcher sur cette route, c’est toucher du doigt la douleur et l’espoir d’un continent », a murmuré une sénatrice ivoirienne, les yeux voilés d’émotion. De ce fait, cette immersion, orchestrée avec soin, a permis aux hôtes de Louis Gbèhounou Vlavonou de saisir l’âme d’un Bénin qui, tout en regardant vers l’avenir, chérit ses racines.

 Cotonou 2025 : une symphonie francophone entre ambition industrielle et mémoire vive, traçant la voie d'une Afrique unie et résiliente.Une francophonie unie : les défis et l’élan d’un continent solidaire

Par ailleurs, cette journée, ponctuée de découvertes, a scellé l’esprit de la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique. Les échanges, menés sous le thème « Coopération et défis communs », ont vu des figures comme Hilarion Etong, président de l’APF, ou Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale du Congo, appeler à une francophonie plus solidaire face aux bouleversements géopolitiques et climatiques. En plus, les débats ont porté sur la jeunesse, levier d’un développement durable, et sur l’accès équitable à l’énergie, défi crucial pour l’Afrique francophone.

L’engagement du Bénin, salué par tous, s’est incarné dans l’hospitalité de Louis Gbèhounou Vlavonou et dans la distinction de cinq députés béninois dans l’Ordre de la Pléiade, récompensant ainsi leur ferveur pour les idéaux francophones. « Le Bénin nous montre qu’un leadership éclairé peut redessiner l’avenir », a déclaré l’honorable Laddy Yangotikala du Congo, résumant l’impression générale.

Cotonou 2025 : une flamme s’allume pour l’Afrique de demain !

En somme, en  refermant ce chapitre à Cotonou, l’APF a posé les jalons d’une Afrique francophone plus unie, résiliente et audacieuse. Entre les prouesses industrielles de Glo-Djigbé et les échos vibrants de Ouidah, les parlementaires repartent avec une conviction forte : l’Afrique, portée par une vision claire et un leadership affirmé, a le pouvoir d’écrire sa propre épopée. Cotonou, en ce début d’été 2025, n’a pas seulement accueilli une assemblée ; elle a aussi allumé une flamme, celle d’un continent prêt à s’émanciper, fort de son passé et confiant en son avenir. Le Bénin, par cet événement, a démontré son rôle pivot dans la construction d’une francophonie dynamique et résolument tournée vers le futur.

 

Bénin : Cotonou déclare la guerre au plastique pour un avenir durable

Bénin : une croisade éloquente contre le fléau plastique à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2025

Cotonou, 4 juin 2025 – La capitale béninoise s’est érigée en bastion d’une lutte cruciale contre la pollution plastique, célébrant avec ferveur la Journée mondiale de l’environnement. Ce mercredi, sous l’égide du thème planétaire « Mettre fin à la pollution plastique mondiale », Cotonou a résonné d’un élan collectif aussi vibrant qu’impérieux. Face à un adversaire insidieux – le plastique, dont la décomposition s’étire sur des siècles –, le pays a conjugué expertise internationale et ferveur locale pour esquisser un avenir plus sain.

Le Bénin s'engage activement dans la lutte contre la pollution plastique lors de la Journée mondiale de l'environnement à Cotonou,

Une mobilisation inédite : experts et citoyens unissent leurs forces

La capitale économique a été le théâtre d’une journée foisonnante, orchestrée par une alliance prestigieuse entre le Système des Nations Unies (SNU), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Bénin et le gouvernement national. Ainsi, José Tonato, ministre du Cadre de vie et des Transports, a prêté sa voix à cette cause vitale, entouré de panélistes aguerris et de citoyens résolus. Les activités, d’une diversité saisissante, ont oscillé entre forums de haut vol, ateliers pratiques et campagnes de terrain, tous tendus vers un même dessein : déraciner le plastique du quotidien. Des solutions audacieuses ont émergé des débats : l’essor des matériaux réutilisables, l’amplification du recyclage et une législation plus rigoureuse pour bannir les usages éphémères du plastique. « Ce n’est pas une simple commodité que nous combattons, mais une menace sournoise qui empoisonne nos terres et nos vies », a lancé un intervenant, captant l’assentiment d’une foule captivée.

Le fléau du plastique : le Bénin face à un enjeu crucial de santé publique

Le Bénin ne part pas de zéro dans cette lutte. La pollution plastique, avec ses monceaux de déchets obstruant les rivières et ses micro-fragments infiltrant les écosystèmes, est un fléau bien connu. D’ailleurs, des initiatives antérieures – comme les collectes massives de 2023 – ont déjà démontré la gravité du péril et la capacité du pays à y faire face. En 2025, cette détermination s’est muée en un programme ambitieux : des jeunes ont rivalisé d’ingéniosité dans des concours d’innovation, tandis que des artisans ont transformé les rebuts plastiques en œuvres d’art, symboles d’une renaissance écologique. Par ailleurs, l’OMS, gardienne de la santé publique, a jeté une lumière crue sur les dangers des microplastiques, ces particules furtives qui s’insinuent jusque dans nos assiettes. Cette prise de conscience, alliée à une volonté politique affirmée, pourrait donner un nouvel élan à la loi de 2017, encore trop timidement appliquée, qui proscrit les plastiques non biodégradables.

Le Bénin s'engage activement dans la lutte contre la pollution plastique lors de la Journée mondiale de l'environnement à Cotonou, Au-delà des débats : l’engagement citoyen, moteur du changement !

Au-delà des enceintes officielles, la journée a irradié jusque sur les réseaux sociaux, où les Béninois ont partagé leurs engagements personnels. « Pourquoi céder à la facilité du plastique quand des alternatives existent ? », s’interrogeait un internaute, tandis qu’un autre dévoilait ses stratagèmes pour une vie allégée de ce fardeau. Effectivement, ces voix, modestes, mais puissantes, tissent la trame d’un mouvement plus vaste, porté par une communauté déterminée à agir.

Un avenir sans plastique : le Bénin, éclaireur d’une révolution mondiale

Alors que la communauté internationale s’apprête à négocier un traité historique sur le plastique à Genève en août 2025, le Bénin pose une pierre angulaire dans cette entreprise mondiale. Aujourd’hui, Cotonou n’a pas seulement célébré une journée : elle a semé les graines d’une révolution silencieuse, où chaque geste compte pour désamorcer une crise qui ne tolère plus aucun sursis. Dans cette lutte, le pays se dresse comme un éclaireur, prouvant que l’union des volontés peut triompher d’un ennemi aussi tenace que le plastique.

Diplomatie : la Russie et le Bénin célèbrent 63 ans d’une amitié discrète et durable !

Une fresque diplomatique : le 63ᵉ anniversaire de l’alliance entre la Russie et le Bénin

Ce 4 juin 2025, une page d’histoire discrète, mais éloquente se tourne : la Russie et la République du Bénin célèbrent le 63ᵉ anniversaire de leurs relations diplomatiques. Ce lien, scellé en 1962, lorsque le Dahomey, fraîchement émancipé, posait ses premiers pas dans le concert des nations, a traversé les époques. Loin des feux de la rampe médiatique, cette amitié, née dans l’effervescence de la Guerre froide, s’est muée en une trame subtile, tissée de solidarités pragmatiques et d’aspirations communes. Aujourd’hui, cet anniversaire invite à une réflexion sur un passé méconnu et un avenir aux contours prometteurs.

Une Genèse historique : quand le Dahomey et l’URSS scellaient un pacte

En 1962, le monde vibrait au rythme des rivalités est-ouest. Le Dahomey, devenu Bénin en 1975, cherchait alors à s’affranchir des vestiges coloniaux tout en esquissant une identité souveraine. La Russie, sous l’égide de l’Union soviétique, voyait dans cette jeune nation un écho à ses ambitions d’influence en terre africaine. Le 4 juin, un pacte diplomatique fut ainsi paraphé, modeste prélude à une relation qui allait bientôt s’étoffer. Si les premiers échanges restaient ténus, l’arrivée au pouvoir de Mathieu Kérékou en 1972 et son virage idéologique vers le marxisme-léninisme en 1974 donna un nouveau souffle à cette alliance. La Russie devint alors un pilier, offrant appui matériel et présence symbolique, à l’image des navires soviétiques mouillant dans les eaux de Cotonou.

La métamorphose : de l’URSS à la Fédération, l’amitié Bénino-russe renait

La chute de l’URSS en 1991 aurait pu ébranler ce fragile édifice. Pourtant, tel un phénix, l’amitié russo-béninoise renaquit sous de nouveaux auspices. La Russie, désormais fédération, et le Bénin, en quête de renouveau démocratique, peuvent préserver l’essentiel : une complicité fondée sur la résilience. Au fil des ans, les champs de coopération se sont diversifiés. Là où jadis dominaient les livraisons d’équipements militaires, s’épanouissent aujourd’hui des initiatives plus subtiles : aide humanitaire, ponts éducatifs avec des bourses pour la jeunesse béninoise, et l’esquisse de projets économiques dans des secteurs aussi vitaux que l’agriculture ou l’énergie.

Des voix unies : pérenniser un héritage de respect mutuel

Cette longévité ne passe pas inaperçue. « Nos liens avec le Bénin s’inscrivent dans une continuité de respect et de bénéfices réciproques », a déclaré récemment un haut dignitaire russe, un écho à une volonté de pérenniser cet héritage. Côté béninois, l’élan est tout aussi palpable. « Cette alliance, forgée dans les aléas du temps, est un levier pour notre avenir », a confié une figure éminente de Cotonou, soulignant l’ambition d’un partenariat réinventé. En somme, ces mots résonnent comme une promesse, celle d’une collaboration qui, loin de s’essouffler, aspire à s’enrichir.

Vers un horizon audacieux : Russie et Bénin, un modèle d’entente Nord-Sud ?

En ce 63ᵉ anniversaire, la Russie et le Bénin ne se contentent pas de contempler les cendres du passé. Dans un monde en perpétuelle mutation, cette relation, discrète, mais tenace, s’offre comme un laboratoire d’idées. Des coopérations dans les technologies vertes aux échanges culturels, les deux nations pourraient bien dessiner un modèle d’entente nord-sud, à rebours des schémas convenus. Le Bénin, ancré dans une Afrique de l’Ouest en plein essor, et la Russie, puissance aux visées globales, ont tout pour transformer cet anniversaire en un tremplin.

Le 4 juin 2025 : une célébration de la constance diplomatique

Ce 4 juin 2025 n’est pas qu’une commémoration. C’est une célébration de la constance, un hommage à une diplomatie qui, sans fracas ni ostentation, a su défier le temps. Entre la Russie et le Bénin, ces soixante-trois ans d’amitié murmurent une vérité intemporelle : les liens les plus durables sont souvent ceux qui s’écrivent en silence, avec patience et audace.

Drame à Akassato : un motocycliste périt dans un accident terrible

Tragédie à Akassato : un destin fauché sur l’asphalte béninois

Akassato, le 4 juin 2025 — Sous le ciel lourd de la saison des pluies, la commune d’Akassato, dans le département de l’Atlantique, a été le théâtre d’un drame glaçant ce mercredi. Un jeune motocycliste, chevauchant une Dayang, a vu sa vie brutalement arrachée dans un enchaînement funeste sur une artère animée de cette banlieue d’Abomey-Calavi. D’abord, un tricycle, dans une collision aussi soudaine que fatale, l’a projeté au sol. Ensuite, un minibus, tel un monstre d’acier inconscient, a scellé son sort en l’écrasant. La victime, dont l’identité reste inconnue, n’a eu aucune chance de se relever.

Chaos et fuite : l’enquête compliquée par la disparition du chauffeur

Ce drame, survenu en fin de matinée, a plongé Akassato dans une stupeur mêlée de colère. Selon des témoins, le conducteur du tricycle, responsable présumé du premier choc, s’est évanoui dans la nature, laissant derrière lui une scène de chaos et un corps inerte. Alertée promptement, la police républicaine a bouclé le périmètre, mais l’absence du fuyard complique grandement l’enquête. Des riverains, parmi lesquels des conducteurs de taxi-motos – les célèbres « zémidjans » – se sont massés autour du lieu de l’accident, leurs regards oscillant entre chagrin et indignation face à une tragédie qui, dans cette région, n’est malheureusement pas une anomalie.

Abomey-Calavi, épicentre des accidents mortels : un bilan accablant

Abomey-Calavi, carrefour économique et poumon de la banlieue de Cotonou, est devenue, ces dernières années, un épicentre des accidents mortels. En effet, en 2025, les routes de la commune ont déjà été endeuillées à maintes reprises : une femme enceinte fauchée en mai, un couple décédé en février et un motocycliste écrasé en octobre 2024. Les statistiques, bien que froides, parlent d’elles-mêmes : la vétusté des infrastructures, l’indiscipline des conducteurs et l’absence de régulation efficace des tricycles, souvent surchargés ou mal entretenus, forment un cocktail létal. À Akassato, où le marché de gros en construction promet de dynamiser l’économie locale, l’insécurité routière jette une ombre persistante sur ces ambitions.

Sécurité routière : l’urgence d’une action concertée à Akassato

Ce nouveau drame ravive l’urgence d’une action concertée. Les autorités, sous la houlette du préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, ont promis des mesures renforcées. Cependant, les appels à une meilleure signalisation, à des contrôles routiers rigoureux et à une sensibilisation accrue des conducteurs résonnent encore dans le vide. Le corps du jeune homme, transporté à la morgue, laisse derrière lui des questions sans réponse et une communauté endeuillée, confrontée à la fragilité d’une vie sur ces routes où la hâte l’emporte trop souvent sur la prudence.

Akassato : un sacrifice tragique pour réveiller les consciences 

Dans l’effervescence d’Akassato, où le pouls de la vie quotidienne bat au rythme des motos et des klaxons, cette journée restera marquée par une perte irréparable. Une vie s’est éteinte, emportant avec elle l’espoir d’un avenir. Reste à savoir si ce sacrifice, aussi tragique qu’inutile, saura enfin réveiller les consciences et faire de ces routes un lieu de passage, et non de trépas.

Bénin : la révolution verte en marche à Cotonou

Cotonou, épicentre d’une révolution agricole : la norme ISO 18716 en lumière

Ce 4 juin 2025, le Bénin Royal Hôtel, niché au cœur de Cotonou, s’est mué en un creuset d’ambitions pour l’agriculture béninoise. En effet, sous l’égide de l’Agence Nationale de Normalisation, de Métrologie et du Contrôle Qualité (ANM), en partenariat avec la Direction de la Législation Rurale et l’Alliance pour l’écosystème du marché de l’agro-industrie du Bénin (AMEA Bénin), un atelier d’envergure s’est tenu pour promouvoir l’adoption de la norme ISO 18716. Par ailleurs, ce rendez-vous, réunissant une mosaïque d’acteurs – des organisations paysannes aux experts en agro-industrie – marque une étape décisive dans la quête d’un secteur agricole béninois plus compétitif, prêt à s’imposer sur les scènes nationale, régionale et mondiale.

ISO 18716 : La Boussole pour une agriculture béninoise d’excellence

La norme ISO 18716, véritable boussole pour les organisations professionnelles agricoles, vise à structurer leurs pratiques afin de répondre aux exigences des marchés modernes. Dans un pays où l’agriculture, pilier économique représentant près de 25 % du PIB et 70 % des emplois, souffre encore d’un manque de standardisation, cette initiative se veut un catalyseur. Ainsi, l’atelier, rythmé par des exposés pointus et des échanges vibrants, a permis de démystifier les rouages de cette norme internationale, née en 2024 après des concertations mondiales. Elle offre un cadre rigoureux pour renforcer la gouvernance des coopératives agricoles, optimiser la gestion des ressources et garantir la traçabilité des produits, des champs béninois aux étals internationaux.

De la ferme à l’innovation : le gouvernement béninois réinvente l’agriculture

L’événement s’inscrit dans la continuité des efforts du gouvernement béninois, qui, depuis 2008, mise sur la modernisation agricole pour réduire la pauvreté rurale, où 38 % des ménages vivent sous le seuil de pauvreté. Avec le soutien de partenaires comme l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence Française de Développement (AFD), le Bénin s’emploie à transformer ses champs en laboratoires d’innovation. La norme ISO 18716, en structurant les organisations paysannes, pourrait ainsi doter les petits exploitants d’outils pour rivaliser avec les géants agro-industriels, tout en préservant la fertilité des sols, mise à mal par des décennies de monoculture.

L’avenir du Bénin se cultive : audace et ambition au cœur de l’agriculture

À Cotonou, ville carrefour où convergent les aspirations d’un Bénin en marche, cet atelier n’est pas qu’un exercice technique : il incarne une promesse d’émancipation. En dotant ses agriculteurs d’un cadre normatif robuste, le pays aspire à faire de ses terres un étendard de résilience et de prospérité. Alors que les discussions se prolongent sous le soleil brûlant de juin, une certitude émerge : l’avenir de l’agriculture béninoise, porté par la norme ISO 18716, s’écrit désormais avec audace et ambition.

Bénin : le « Frère Hounvi » condamné, la CRIET a encore frappé !

La CRIET, ou l’art de transformer l’encre en chaînes : Steve Amoussou condamné

Dans l’arène judiciaire de Porto-Novo, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), souvent perçue comme l’inquisiteur d’une époque troublée, a clos un nouveau chapitre le 2 juin 2025. Steve Amoussou, un énigmatique Béninois surnommé « Frère Hounvi », a été condamné à deux ans de prison ferme et à un million de FCFA d’amende. Les accusations, initialement de cyberharcèlement et d’incitation à la rébellion, ont été requalifiées en « injures à caractère politique » et « diffusion de fausses informations ». Ainsi, cette affaire souligne une fois de plus la complexité de la justice béninoise, où les mots, plus que les actes, semblent sceller les destins.

La CRIET : Verdict implacable pour une voix dissidente ?

La CRIET, dont la réputation oscille entre rigueur implacable et théâtre d’ombres, a une fois encore fait parler d’elle. Dans une salle d’audience où la tension rivalisait avec l’humidité de l’air côtier, le verdict est tombé comme un couperet, après des mois de reports et de joutes verbales. En effet, Steve Amoussou, accusé d’être la voix dissidente derrière les chroniques acerbes de « Frère Hounvi », a vu son sort scellé pour avoir, semble-t-il, osé troubler la quiétude des puissants par des propos jugés séditieux. Dès lors, on peut se demander : que reproche-t-on vraiment à cet homme ? D’avoir manié l’ironie avec trop d’audace ? D’avoir transformé les réseaux sociaux en tribune pour des vérités gênantes, ou du moins, des vérités présumées telles par une foule de 75 000 abonnés ?

Enlèvement et Requalification : le parcours rocambolesque de « Frère Hounvi »

L’affaire, digne d’une tragicomédie, a débuté dans des circonstances rocambolesques : un enlèvement à Lomé, au Togo, en août 2024, orchestré par des individus aux contours flous, suivi d’un transfert tout aussi rocambolesque vers le Bénin. Par la suite, la CRIET, avec son zèle caractéristique, s’est emparée du dossier, brandissant des accusations aussi vagues que menaçantes : harcèlement électronique, provocation à la rébellion, diffusion de fausses nouvelles… un véritable inventaire à la Prévert. Néanmoins, la cour, dans un élan de clémence ou de pragmatisme, a requalifié les charges en une formule plus digeste, mais non moins sévère. En somme, deux ans de cachot pour des mots, un million de francs pour des idées : telle est la monnaie d’échange dans ce tribunal où la liberté d’expression semble négociée à prix d’or.

Justice Contestée : Entre doutes de la défense et silence éloquent

Ce verdict, loin de clore le débat, attise les braises d’une controverse qui consume le Bénin depuis des mois. Les avocats d’Amoussou, menés par Me Aboubacar Baparapé, crient à l’injustice, dénonçant une procédure entachée d’irrégularités et une accusation incapable de prouver que leur client est bien le mystérieux « Frère Hounvi ». « Où sont les preuves ? », s’insurgent-ils, tandis que le procureur, avec une assurance qui frôle l’aplomb, note que les chroniques du cyberactiviste se sont tues depuis l’arrestation d’Amoussou. Un silence éloquent, selon lui, mais une coïncidence hasardeuse, rétorque la défense. De ce fait, entre ces deux camps, l’opinion publique oscille, partagée entre ceux qui voient en Amoussou un martyr de la libre parole et ceux qui l’accusent de semer le désordre.

La CRIET : un marteau judiciaire qui menace l’édifice démocratique ?

La CRIET, fidèle à sa légende, continue de tisser sa toile, emprisonnant dans ses filets aussi bien des opposants politiques que des voix dissidentes. Les condamnations de figures comme Reckya Madougou ou Joël Aïvo, pour des chefs d’accusation tout aussi graves, rappellent que cette cour spéciale n’a pas pour habitude de faire dans la demi-mesure. Cependant, à force de brandir le marteau judiciaire, ne risque-t-elle pas de fragiliser l’édifice démocratique qu’elle prétend protéger ? L’affaire Amoussou, avec ses zones d’ombre et ses relents de règlement de comptes, pourrait bien être le miroir d’un Bénin où la critique, même maladroite, est devenue un luxe périlleux.

Affaire Frère Hounvi  : appel ou révolte sourde ? L’avenir du Bénin en jeu

Alors que Steve Amoussou dispose de quinze jours pour faire appel, une question demeure : la CRIET, dans son empressement à faire taire les voix discordantes, ne serait-elle pas en train d’écrire elle-même le scénario d’une révolte plus sourde, plus profonde ? L’avenir le dira, mais pour l’heure, les geôles de Porto-Novo accueillent un homme dont le crime, au fond, semble être d’avoir cru que la vérité pouvait encore s’exprimer sans entraves.

L’Afrique francophone se réunit à Cotonou pour forger son avenir

Cotonou, carrefour de la Francophonie africaine : une assemblée pour façonner l’avenir

Cotonou, 3 juin 2025 Sous le ciel vibrant de Cotonou, la capitale économique du Bénin est devenue, du 2 au 4 juin 2024, un creuset d’idées et d’ambitions pour l’Afrique francophone. En effet, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) y a déployé ses travaux, réunissant une mosaïque de présidents et parlementaires d’horizons divers, portés par une même aspiration : dessiner un avenir audacieux et solidaire pour le continent. Dans l’écrin du Sofitel Marina Hôtel, les débats ont embrassé des enjeux cruciaux, oscillant entre géopolitique mouvante, dynamisme démographique et quête d’une énergie équitable.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l'APF à Cotonou a réuni des parlementaires de la francophonie pour forger un avenir africain audacieuxFrancophonie : Cotonou, carrefour des ambitions africaines

C’est dans une atmosphère empreinte de gravité et d’espoir que Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, a ouvert les travaux. Dans une allocution vibrante, il a exalté la vocation unificatrice de la Francophonie, plaidant ainsi pour une mutualisation des savoirs afin d’édifier des sociétés plus justes et pérennes. « À Cotonou, nous ne faisons pas que dialoguer ; nous tissons les fils d’un avenir dans lequel l’Afrique francophone s’affirme, souveraine et unie », a-t-il proclamé, donnant le ton d’une rencontre placée sous le signe de l’action concertée.

Au-delà des mots : l’APF appelle à l’action face aux défis africains

Hilarion Etong, président de l’APF, a quant à lui enjoint les délégués à transcender les simples discours. « Les bouleversements qui secouent notre continent – qu’ils soient géopolitiques, démographiques ou énergétiques – exigent de nous une lucidité sans faille et des engagements tangibles », a-t-il martelé. En conséquence, son appel à des recommandations concrètes a résonné comme un défi lancé aux parlements africains, invités à traduire leurs réflexions en politiques audacieuses.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l'APF à Cotonou a réuni des parlementaires francophones pour forger un avenir africain audacieuxLe Togo, acteur clé d’une Francophonie solidaire à Cotonou

La délégation togolaise, conduite par Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale, a incarné cet esprit de fraternité. Accompagné de figures éminentes telles que Myriam Dossou D’Almeida, sixième vice-présidente, et Germaine Kouméalo Anaté, présidente de la Commission des relations extérieures, le Togo a réaffirmé son attachement à une Francophonie dynamique, porteuse de solutions concrètes pour les peuples africains. « Nous sommes ici pour bâtir des ponts, non des murs », a déclaré Kodjo Adédzé, soulignant l’urgence d’une solidarité institutionnelle face aux défis du continent.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l'APF à Cotonou a réuni des parlementaires de la francophonie pour forger un avenir africain audacieuxBénin, gardien de la Francophonie : un héritage de dialogue et d’innovation

Cette assemblée, forte de la présence de délégations de plus de vingt pays, a également permis de revisiter le rôle historique du Bénin dans la Francophonie. Depuis le sommet de 1995, qui marqua un tournant pour l’organisation, Cotonou reste un phare de dialogue et d’innovation. Les parlementaires, conscients de cet héritage, ont multiplié les propositions : notamment le renforcement des cadres juridiques pour accompagner les transitions politiques, des politiques éducatives pour maximiser le potentiel de la jeunesse et des investissements massifs dans les énergies renouvelables pour garantir une couverture équitable.

L’espoir d’un sursaut : Cotonou, laboratoire d’un avenir africain audacieux

Alors que les rideaux sont sur le point de se refermer sur cette 31ᵉ Assemblée, Cotonou s’apprête à devenir bien plus qu’un simple lieu de rencontre : un laboratoire d’idées où l’Afrique francophone esquisse les contours d’un destin commun. Dans un monde en proie à l’incertitude, les parlementaires s’apprêtent à choisir l’audace, posant les jalons d’une coopération qui, ils l’espèrent, transformera les défis en opportunités. En somme, à Cotonou, l’espoir d’un sursaut collectif est sur le point de s’allumer.

Mokwa sous les eaux : un déluge meurtrier secoue le Nigeria

L’horreur inattendue à Mokwa : plus de 200 morts et des centaines de disparus

Dans la ville de Mokwa, nichée au cœur de l’État du Niger, au centre-nord du Nigeria, un déluge d’une rare violence a semé la mort et la désolation. La semaine dernière, des pluies torrentielles ont déferlé, transformant les rues en rivières tumultueuses et les foyers en amas de débris. En effet, selon le coordinateur humanitaire de l’État, le bilan, déjà accablant, dépasse désormais les 200 âmes fauchées, tandis que des centaines d’habitants restent introuvables, emportés par les flots ou ensevelis sous les ruines.

La nuit où Mokwa a chaviré : des familles entières emportées

Ce cataclysme, survenu dans la nuit du 28 mai 2024, a pris la population au dépourvu. Les eaux, gonflées par des averses implacables, ont submergé des quartiers entiers, arrachant maisons, ponts et espoirs. Mokwa, carrefour commercial vibrant où les agriculteurs du nord rencontrent les marchands du sud, s’est muée en un théâtre de chaos. De plus, les récits des survivants glacent le sang : des familles entières ont été englouties, des enfants arrachés aux bras de leurs parents, des vies réduites à néant en quelques heures. « C’était comme si le ciel s’effondrait sur nous », murmure un rescapé, les yeux hagards, debout sur les vestiges de ce qui fut son foyer.

Course contre-la-montre à dans l’Etat du Niger : les secours face à l’ampleur du désastre

Les secours, déployés dans l’urgence, luttent contre l’ampleur de la tragédie. La Croix-Rouge nigériane, épaulée par l’armée, la police et des volontaires locaux, fouille sans relâche les décombres, à la recherche de corps ou, contre toute attente, de survivants. Cependant, le temps joue contre eux. Les flots du puissant fleuve Niger, voisin de Mokwa, ont charrié des corps à des kilomètres, rendant les recherches aussi harassantes qu’incertaines. « Nous ne cesserons pas tant que des familles pleurent leurs disparus », assure un responsable des secours, la voix brisée par l’épuisement.

Inondations au Nigeria : entre incurie humaine et urgence climatique

Ce drame n’est pas un coup du sort isolé. Le Nigeria, géant démographique de l’Afrique, ploie chaque année sous le joug d’inondations dévastatrices, amplifiées par des infrastructures vétustes et un urbanisme anarchique. En effet, les systèmes de drainage, obstrués par des décennies de négligence et de déchets, cèdent sous la pression des pluies. Les habitations, souvent érigées sur des zones inondables, s’effondrent comme des châteaux de sable. Par ailleurs, derrière ces défaillances humaines, le spectre du changement climatique plane, exacerbant l’intensité des averses et la fréquence des catastrophes.

Mokwa, symbole d’une crise nationale : l’aide promise se fait attendre

Le président Bola Tinubu a promis une mobilisation immédiate des forces de sécurité et une aide d’urgence pour les sinistrés. Pourtant, sur place, les habitants déplorent une présence timorée des autorités, livrés à eux-mêmes face à l’immensité de leur chagrin. Plus de 5 000 personnes, désormais sans toit, errent dans des abris de fortune, exposées aux maladies et à l’incertitude. De plus, deux ponts stratégiques, artères vitales de la région, ont été emportés, paralysant les secours et le ravitaillement.

Le cri d’alarme de Mokwa : agir avant la prochaine catastrophe

Alors que la saison des pluies ne fait que commencer, Mokwa incarne un cri d’alarme. Combien de tragédies faudra-t-il encore pour que les autorités adoptent des mesures pérennes ? Dans l’immédiat, la ville pleure ses morts, panse ses plaies et s’accroche à l’espoir ténu de retrouver ceux que l’eau n’a pas rendus. En conclusion, au-delà du deuil, c’est un sursaut collectif qui s’impose, pour que la fureur des cieux ne soit plus synonyme de désastre.