Naissance du Cotonou Comedy Festival : Une alliance culturelle inédite

Ce lundi 7 avril, à 11 :13 PM GMT, la ville de Cotonou, capitale économique du Bénin, a été le théâtre d’un événement culturel d’une portée significative. En effet , le gouvernement béninois, représenté par Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, a scellé une convention d’objectifs avec le Groupe Montreux Comedy, une entité renommée pour son expertise dans l’organisation du Montreux Comedy Festival en Suisse. Cette alliance, couvrant la période 2025-2027, marque la naissance officielle du « Cotonou Comedy Festival », une initiative ambitieuse visant à intégrer durablement l’humour dans la politique culturelle nationale.

L’humour, nouvel axe du rayonnement culturel béninois avec Cotonou Comedy Festival  

Le Bénin, connu pour sa richesse culturelle et ses traditions vibrantes, s’engage depuis plusieurs années à diversifier son offre touristique et artistique. L’humour, souvent sous-estimé, est ici érigé en vecteur de cohésion sociale et de rayonnement international. Cette convention s’inscrit dans une stratégie plus large de promotion de la culture africaine, comme en témoigne la tenue récente du concours « Premier Montreux » à Cotonou du 3 au 4 avril 2025, une compétition dédiée aux jeunes talents comiques africains. Bien que les détails précis du festival restent à préciser, il semble probable que cette initiative s’appuie sur cette dynamique pour créer un événement annuel.

Un partenariat structurant entre le Bénin et Montreux Comedy

La convention, signée sous l’égide de Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, fixe des objectifs clairs pour la période 2025-2027. Elle vise à établir le « Cotonou Comedy Festival » comme une plateforme pour les artistes locaux et internationaux, couvrant diverses formes d’humour telles que le stand-up, le théâtre comique et l’improvisation. Cette collaboration avec le Groupe Montreux Comedy, connu pour son festival en Suisse (Montreux Comedy), apporte une expertise précieuse, notamment en termes d’organisation et de visibilité internationale. Les recherches suggèrent que cet événement pourrait inclure des ateliers, des compétitions et des galas, à l’image des activités du « Premier Montreux », bien que les modalités exactes restent à confirmer.

Jean-Michel ABIMBOLA mise sur l’humour comme levier culturel.

Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, figure centrale de cette initiative, a souligné l’importance de cette collaboration lors de la signature. Selon les informations disponibles, il a mis en avant l’idée que l’humour transcende les barrières culturelles, offrant une opportunité unique pour unir les communautés et attirer un public mondial. Le groupe Montreux Comedy, de son côté, semble apporter une expérience consolidée, comme en témoigne sa tournée en France et ses partenariats internationaux (la tournée Montreux Comedy). Cette synergie entre acteurs locaux et internationaux illustre une volonté de mutualisation des ressources pour maximiser l’impact culturel et économique.

Un impact économique et touristique à anticiper

Les retombées potentielles de ce festival sont considérables. En attirant des visiteurs du monde entier, le « Cotonou Comedy Festival » pourrait stimuler le secteur touristique, générant des emplois dans l’événementiel, la restauration et l’hôtellerie. Par exemple, des initiatives similaires, comme les « Nuits artistiques et culturelles de Cotonou » en 2023 (initiative gouvernementale), ont montré comment les événements culturels peuvent dynamiser l’économie locale. De plus, ce festival pourrait renforcer l’image du Bénin comme une destination culturelle dynamique, attirant des touristes intéressés par une expérience unique en Afrique de l’Ouest. Cependant, les impacts exacts nécessiteront une évaluation à long terme, notamment en termes de fréquentation et de retombées financières.

Cotonou Comedy Festival  : le Bénin s’affirme comme un hub culturel africain.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où le tourisme culturel gagne en importance en Afrique. Le Bénin, avec des événements comme le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) en 2025 (FInAB 2025), cherche à se positionner comme un hub culturel. La collaboration avec le Groupe Montreux Comedy pourrait également ouvrir la voie à d’autres partenariats internationaux, renforçant les liens diplomatiques et culturels. Par exemple, le concours « Premier Montreux » a déjà réuni des humoristes de neuf pays africains, illustrant une dynamique régionale.

En somme, la signature de cette convention représente une étape marquante pour le Bénin, où l’humour devient un levier de développement culturel et économique. Le « Cotonou Comedy Festival s’annonce comme un projet porteur d’espoir, invitant à une célébration collective de la diversité et de la créativité. En s’associant au groupe Montreux Comedy, le Bénin affirme sa volonté de jouer un rôle actif sur la scène culturelle internationale, tout en renforçant son attractivité touristique. Cette initiative, bien que récente, pourrait redéfinir l’identité culturelle du pays, le positionnant comme un acteur clé dans le paysage artistique africain.

Une alliance naissante entre le Bénin et la Slovénie

Ce lundi 7 avril, une nouvelle page s’est ouverte dans les annales des relations internationales, lorsque M. Olushegun Adjadi Bakari, ministre des Affaires étrangères du Bénin, a accueilli avec solennité son homologue slovène, Mme Tanja Fajon, dans les murs de Cotonou. En effet, cette entrevue, loin d’être un simple échange protocolaire, s’inscrit dans le sillage d’une visite de travail entreprise par la cheffe de la diplomatie slovène, arrivée la veille sur le sol béninois. Par ailleurs, de cette rencontre, empreinte d’une volonté manifeste de rapprochement, a émergé un acte d’importance : la signature d’un Mémorandum d’entente, scellant un engagement mutuel entre le Bénin et la Slovénie à tisser des liens politiques et diplomatiques plus étroits.

Vers une coopération bilatérale structurée entre le Bénin et la Slovénie

L’objet de ce document, paraphé sous les regards attentifs des délégations des deux nations, ne se borne pas à une déclaration d’intention vague et éphémère. Il institue, avec une clarté limpide, un mécanisme pérenne de consultations bilatérales. Par ce biais, Cotonou et Ljubljana s’accordent à tenir des assises régulières, où seront scrutées l’évolution de leurs rapports et les perspectives d’une collaboration accrue. Plus encore, les deux parties entendent croiser leurs vues sur des enjeux d’envergure régionale et mondiale, forgeant ainsi une plateforme d’échanges aussi rare que précieuse entre ces deux contrées géographiquement éloignées.

Au fil des pourparlers, qui se sont étendus à une séance élargie, Mme Tanja Fajon, dont la stature s’élève jusqu’au rang de Vice-Première Ministre de l’Union Européenne, n’a pas dissimulé sa satisfaction. Elle a salué, dans un élan mesuré, mais sincère, la dynamique positive qui anime désormais les relations bénino-slovènes. À ses yeux, ce Mémorandum n’est pas une simple formalité administrative : il incarne une promesse, celle d’un partenariat appelé à s’épanouir. Prenant appui sur sa fonction européenne, elle a élargi son propos, soulignant combien le Bénin s’affirme comme un pilier stratégique en Afrique de l’Ouest. « Bruxelles, a-t-elle affirmé, aspire à resserrer ses liens avec Cotonou, notamment dans les champs de la sécurité et du développement, pour accompagner ce pays dans sa quête d’essor. »

Signature d’un Mémorandum d’Entente entre le Bénin et la Slovénie à Cotonou, marquant un tournant dans leur coopération diplomatique Un partenariat appelé à s’épanouir

Cette visite, dont l’écho résonne au-delà des frontières béninoises, s’est achevée sur une note d’optimisme. Mme Fajon a exprimé son impatience de retrouver les représentants du Bénin lors du prochain sommet UE-Afrique, un rendez-vous qui, sans nul doute, offrira une tribune supplémentaire pour consolider cette alliance naissante. Ainsi, loin de se cantonner à un tête-à-tête éphémère, cette journée marque l’amorce d’un dialogue soutenu, dont les fruits, patiemment cultivés, pourraient redessiner les contours d’une coopération aussi inattendue qu’ambitieuse entre le Bénin et la Slovénie.

En somme, cette rencontre illustre avec éclat la capacité des nations, même séparées par des continents et des histoires distinctes, à converger vers un dessein commun. Le Mémorandum signé ce jour-là s’érige en symbole d’une volonté partagée de bâtir, pas à pas, un édifice diplomatique solide, propre à enrichir tant les relations bilatérales que le partenariat plus vaste entre l’Union Européenne et le Bénin.

Cotonou célèbre l’autisme : un atelier pour l’inclusion et l’espoir

À l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, le 2 avril dernier, Cotonou s’est muée en un carrefour d’espérance. En effet, sous l’égide du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, un atelier de mi-parcours s’est tenu, scrutant les fruits du projet pilote de prise en charge intégrée des enfants autistes dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi.  Orchestrée par le gouvernement du Président Patrice Talon, cette initiative, florissante depuis quelques mois, aspire à tisser un cocon protecteur autour des plus vulnérables, en leur offrant un tremplin vers une vie plus pleine.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementUne moisson d’avancées et de voix reconnaissantes  lors de l’atelier 

Réunissant parents, fédérations de personnes handicapées, ONG et artisans du projet, cette rencontre a permis de dresser un tableau éloquent des progrès engrangés. Par ailleurs, la Vice-présidente de l’Association des Parents d’Enfants Autistes, dans une allocution vibrante, a salué l’élan gouvernemental, entièrement financé par l’État. Les témoignages, empreints d’une émotion palpable, ont fusé : une mère, le cœur léger, a narré les métamorphoses de son fils, jadis replié sur lui-même, désormais épanoui parmi ses pairs. Un enseignant, quant à lui, a vanté une pédagogie affinée, miroir des besoins singuliers de ces enfants, dont les sourires esquissent déjà des victoires.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementL’apprentissage au cœur de l’inclusion

Un moment phare de la journée fut la conférence de Mme Dima Jeradi, orthophoniste, qui a dévoilé les arcanes des pratiques pédagogiques propices à l’intégration des enfants autistes. Son exposé, d’une clarté lumineuse, a souligné combien un accompagnement sur mesure peut déverrouiller des portes jusque-là closes. « Chaque progrès, si ténu soit-il, abat une muraille », a renchéri la Ministre Véronique Tognifodé, exaltant les consultations médicales facilitées, les soutiens scolaires personnalisés et les espaces de dialogue entre parents, éducateurs et experts.

Une politique ancrée dans la durée

Ce projet s’inscrit dans une trame plus vaste, celle d’une politique béninoise résolue à briser les chaînes de l’exclusion. La loi de 2017 sur les droits des personnes handicapées, assortie de décrets pragmatiques, en est le socle. Déjà, un réseau d’échanges se tresse doucement, liant les familles aux acteurs du terrain. Cinq axes stratégiques guident cette ambition : santé, éducation, soutien familial, mobilisation communautaire et synergie professionnelle, tous convergeant vers un même horizon – celui d’une société dans laquelle nul n’est laissé à l’écart.

Un chemin encore à tracer

En somme, sous le ciel de Cotonou, cet atelier a semé des graines d’optimisme, mais le sillon reste à parfaire. Les avancées, indéniables, esquissent un avenir où l’autisme ne sera plus un fardeau, mais une singularité accueillie. Pourtant, une interrogation flotte, discrète, mais tenace : cette flamme, si bien allumée, saura-t-elle s’étendre aux confins du Bénin, illuminant chaque enfant oublié ? Le pari est lancé, et l’histoire, patiente, attend ses bâtisseurs.

Zakpota sous les feux de l’espoir : une ministre au cœur du programme GBESSOKÉ

La petite ville de Zakpota, située dans le département du Zou, s’est revêtue d’une effervescence particulière. Mme Véronique Tognifodé, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, y a posé ses pas pour scruter l’avancée d’une entreprise audacieuse : la distribution de cartes SIM aux bénéficiaires du programme de Filets de Protection Sociale Productifs, baptisé GBESSOKÉ. En effet, lancée il y a deux semaines dans des communes pionnières, cette initiative ambitionne d’ouvrir aux ménages démunis les portes des transferts monétaires, sésame d’une autonomie retrouvée.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Des voix féminines porteuses de gratitude

Par ailleurs, au fil de sa visite, la ministre a prêté une oreille attentive aux femmes du programme, dont les visages s’illuminaient d’une reconnaissance sincère. Avec une ferveur contenue, elles ont loué cette manne qui, disent-elles, les arrachera aux griffes de la précarité pour les hisser vers une dignité conquise. « Remerciez le Président Patrice Talon pour sa clairvoyance », ont-elles imploré, voyant en cette vision un rempart contre la misère qui trop longtemps les a cerclées. Leurs mots, simples, mais vibrants, ont résonné comme un écho des espoirs qu’elles osent désormais caresser.

Une alliance scellée dans l’engagement

Sur ces terres du Zou, Mme Tognifodé a également croisé le regard des notables locaux et des gardiens des traditions, tous unis dans une même ardeur pour porter GBESSOKÉ vers son apogée. Leur présence, tel un socle inébranlable, a suscité les éloges de la ministre, qui les a exhortés à persévérer dans cette noble tâche. « Votre ferveur est la clé de voûte de notre succès », leur a-t-elle lancé, scellant ainsi une complicité essentielle à l’édifice en construction.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Une promesse réitérée, un appel à la rigueur à Zakpota

Devant une assemblée attentive, la ministre a réaffirmé l’élan indéfectible du gouvernement béninois à terrasser la pauvreté et à polir le quotidien des plus fragiles. Avant de quitter Zakpota, elle s’est attardée auprès des artisans de terrain, ces agents chargés de distribuer les cartes SIM. D’un ton ferme, mais bienveillant, elle les a enjoints à faire preuve d’une droiture exemplaire : « Chaque geste que vous posez tisse la trame de cette ambition ; que votre conscience soit votre boussole. » Un rappel que la grandeur du projet repose sur l’intégrité de ses exécutants.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Un horizon en marche

GBESSOKÉ, avec ses racines déjà ancrées dans 12 communes pilotes, étend peu à peu ses ramures, visant les 21 autres de la première vague avant d’embrasser les 77 communes du Bénin. La remise des cartes SIM, prélude aux transferts salvateurs, marque une étape décisive dans cette croisade pour la résilience. Mais au-delà des chiffres et des promesses, une interrogation plane, légère comme une brise : cette dynamique saura-t-elle s’épanouir pleinement, transformant les vies qu’elle effleure en un bouquet d’espoirs durables ? L’avenir, encore en gestation, attend ses moissonneurs.

Une arrestation qui ébranle Cotonou : Wilfried Apollinaire Avognon sous les verrous

Le crépuscule du 2 avril 2025 a vu s’abattre une ombre inattendue sur la scène politique béninoise. Wilfried Apollinaire Avognon, figure de proue du parti Nouvelle Force Nationale (NFN), s’est retrouvé enserré dans les rets d’une interpellation musclée.  En effet, À la sortie de son lieu de travail, une escouade de policiers l’a cueilli avec une promptitude saisissante, avant de le conduire à son domicile pour une fouille méticuleuse. Par ailleurs, lors de cette perquisition, les forces de l’ordre ont emporté un butin de documents, tant personnels que liés à sa formation politique, plongeant ses proches et ses partisans dans une stupeur mêlée d’indignation.

 Wilfried  : un chef d’accusation au parfum numérique

D’ailleurs, L’étau judiciaire se resserre autour de l’opposant pour une raison aussi précise qu’intrigante : le harcèlement par le truchement de systèmes de communication électroniques. Deux publications sur les réseaux sociaux, dont la teneur reste pour l’heure voilée, seraient le brandon ayant attisé cette flambée répressive. Si les détails de ces écrits demeurent dans l’ombre, ils suffisent à faire peser sur Avognon une accusation qui, dans un monde dans lequel le virtuel tisse les liens du réel, résonne avec une gravité particulière.

Une détention sous haute tension

Le lendemain, le 3 avril, la Brigade économique et financière (BEF) est devenue le théâtre d’une convergence émue. L’avocat du prévenu, Me Renaud Agbodjo, flanqué de cadres du NFN, s’est rendu au chevet de son client. Avec une fermeté contenue, le défenseur a dénoncé une arrestation qu’il juge « arbitraire », déplorant l’absence de toute convocation préalable. Dans un élan de solidarité, le parti a également brandi un communiqué cinglant, fustigeant une atteinte manifeste aux droits fondamentaux et aux libertés publiques. Leur exigence fuse, limpide et sans détours : la libération immédiate de leur leader.

Une polémique qui enfle

En outre, L’affaire Avognon, loin de se cantonner aux murs de la BEF, soulève déjà des vagues d’interrogations. Comment deux publications numériques peuvent-elles justifier une telle diligence policière ? Le spectre d’une répression ciblée plane, alimenté par les déclarations des proches du prévenu, qui y voient une tentative d’étouffer une voix dissidente. Dans les cercles de l’opposition, l’écho de cette interpellation résonne comme un avertissement, tandis que le silence des autorités alimente les spéculations.

Un destin suspendu aux vents de la justice

En somme, À l’heure où les regards convergent vers Cotonou, le sort de Wilfried Apollinaire Avognon demeure une énigme enveloppée d’incertitude. La machine judiciaire, désormais en marche, dictera-t-elle une issue rapide ou prolongera-t-elle cette saga aux accents politiques ? Entre les murs de la BEF et les espoirs de ses partisans, un fil ténu se tend, prêt à vibrer au moindre souffle. Reste à savoir si ce vent portera les accents de la liberté ou ceux d’une tempête plus vaste encore.

 

 

Cotonou, carrefour du rire africain : le festival « Mon Premier Montreux d’Afrique » en pleine effervescence

Depuis hier, jeudi, Cotonou, joyau béninois, s’érige en sanctuaire de l’hilarité avec l’accueil des demi-finales du festival « Mon Premier Montreux d’Afrique ». En effet, Ce concours, dédié à l’éclosion des virtuoses de l’humour à travers le continent, déploie ses fastes à l’Institut français, où quatre soirées, couronnées par un gala, promettent de faire vibrer les âmes. par ailleurs, Véritable creuset d’opportunités, cet événement ambitionne de propulser les étoiles naissantes du rire africain vers des cimes internationales, avec en ligne de mire le prestigieux Montreux Comedy Festival en Suisse.

Mon Premier Montreux d’Afrique  : une quête rigoureuse des talents de demain

L’édition actuelle, la cinquième du nom, s’est ouverte sur une moisson foisonnante : 360 candidatures ont afflué, témoignant d’un engouement sans cesse renouvelé. De ce vivier, vingt plumes affûtées ont émergé pour se disputer une place parmi les huit élus de la finale. « Nous traquons les artisans d’un humour novateur, ceux qui sauront porter la voix de l’Afrique », proclame Etienne Ventura, maître d’œuvre du projet. Sous l’œil avisé de Ludivine Bonjoux, directrice artistique, les sketchs se parent de couleurs inédites : « Les thématiques foisonnent, s’aventurent sur des terrains audacieux, et c’est là toute la richesse de cette sélection », observe-t-elle avec une satisfaction palpable.

Le Bénin, terre fertile de l’esprit comique

D’ailleurs, le Bénin, hôte de ces joutes verbales, se distingue par une tradition humoristique déjà auréolée de succès. Deux victoires éclatantes, portées par Venance Jappe et Kadidjath Issotina, dite « Kady », lors des troisième et quatrième éditions, font résonner un adage optimiste : « Jamais deux sans trois ». Kady, figure rayonnante de cette scène, livre une fresque vivante de l’humour béninois : « Nos spectacles allient finesse d’écriture et jeu maîtrisé, mariant dérision mordante, sarcasme subtil et touches d’autocritique savoureuses. » « De Komgui à Porto-Novo aux pionniers comme Venance, notre palette est vaste et fière. » Pourtant, elle tempère son enthousiasme d’un constat lucide : sans écoles dédiées ni scènes pérennes, l’élan risque aussi de s’essouffler.

Un tremplin, mais quel avenir ?

En somme, les planches de l’Institut français vibreront jusqu’au 6 avril, date où s’achèveront ces demi-finales. Les rires y jaillissent, les talents s’affirment, mais une question demeure en suspens. Le soutien des institutions suivra-t-il pour offrir à ces génies du verbe des estrades durables ? Le festival, avec sa promesse d’un billet pour Montreux, ouvre des portes éclatantes. Reste à savoir si le Bénin, et l’Afrique avec lui, saura cultiver ce terreau fertile pour que l’humour, ce miroir des sociétés, continue d’éblouir et de grandir. L’épilogue de cette aventure, encore incertain, appelle une mobilisation qui dépasse les éclats de rire.

 

Une lumière fiscale sur l’avenir économique béninois

Hier, jeudi, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin), en synergie avec la Direction Générale des Impôts (DGI), a convié les entrepreneurs à un rendez-vous d’éclaircissement autour des méandres de la nouvelle loi de finances pour l’année 2025. En effet, dans une salle où vibraient les attentes et les incertitudes, cette rencontre s’est érigée en un phare dissipant les brumes fiscales qui obscurcissent encore trop souvent l’horizon des chefs d’entreprises.

Les éclaircissements de la CCI Bénin et de la DGI sur la loi de finances 2025, entre obligations fiscales, exonérations innovantes

Facture normalisée : un sésame pour la conformité dans la sphère fiscale 

En réalité, « pourquoi m’encombrer d’une facture normalisée ? » Cette question, murmurée dans les rangs des opérateurs économiques, a trouvé une réponse limpide lors de cette assise. Roger Saka Sobabe, éminent représentant de la DGI, a dévoilé avec pédagogie que ce document, loin d’être une entrave bureaucratique, constitue une clé de voûte pour garantir la traçabilité des transactions et la transparence fiscale. Par ailleurs, effectives depuis le 5 janvier 2025, ces dispositions s’inscrivent dans une ambition plus vaste : celle de hisser le système fiscal béninois vers des cimes de modernité et de simplicité. Les entreprises, petites ou grandes, y sont conviées à jouer leur partition dans cette symphonie de rigueur.

TPS à 5 % : une équation dévoilée

« Pourquoi la Taxe sur les Prestations de Services (TPS) s’élève-t-elle à 5 % ? » Suite à cet interrogatoire, fréquent dans les cercles entrepreneuriaux, une explication claire a été apportée. En plus, ce taux, loin d’être un caprice législatif, reflète une volonté de concilier la mobilisation des ressources publiques avec la préservation du dynamisme économique. Joëlle Vidéhouénou, Directrice des opérations de la CCI Bénin, a martelé un message empreint de gravité : « La vigilance fiscale est une armure contre les sanctions. » « Soyez prêts à ouvrir vos livres à tout instant. » Une invitation à la discipline qui résonne comme un appel à l’éveil.

Des allègements fiscaux au service de l’innovation

La nouvelle législation déploie un éventail de mesures audacieuses. Parmi elles, une réduction des pénalités pour les entreprises promptes à régulariser leur situation avant une échéance fixée s’impose comme un geste de clémence calculé. Les exonérations de TVA et de droits de douane illuminent également le tableau : des kits de dialyse aux œuvres d’art, en passant par les motocyclettes électriques et les équipements pour les PME artisanales, ces privilèges fiscaux esquissent un avenir dans lequel l’innovation et la santé publique s’entrelacent avec l’économie. Les importateurs et exportateurs, quant à eux, bénéficient d’ajustements sur les droits de timbre, signe d’une politique attentive aux rouages du commerce international.

Une pédagogie saluée, une soif de savoir exprimer

L’audience, composée de figures comme Boris Yedomon, secrétaire général d’un groupement d’importateurs, n’a pas caché son enthousiasme. En outre, « ces échanges dissipent les ombres et tracent une voie claire », a-t-il confié, promettant de devenir un relais ardent de ces enseignements au sein de sa communauté. Par conséquent, les participants, qu’ils fussent présents dans la salle ou connectés à distance, ont unanimement plaidé pour une récurrence de telles initiatives. Leur vœu ? Que la CCI Bénin et la DGI fassent de ces dialogues un rituel, un fil d’Ariane pour naviguer dans le labyrinthe fiscal.

Vers un horizon incertain mais prometteur

En somme, sous le titre évocateur « Que retenir sur les nouvelles dispositions et avantages de la loi de finances 2025 ? », cette rencontre a planté les jalons d’une nouvelle ère. Entre obligations clarifiées et incitations dévoilées, les entrepreneurs au Bénin se situent à un point de décision crucial. Sauront-ils saisir ces opportunités pour ériger un édifice économique robuste, ou les défis de l’adaptation viendront-ils ternir cet élan ?

 

Le Bénin ouvre le bal du deuxième trimestre avec une levée de fonds maîtrisée sur le marché régional

Cotonou, 3 avril 2025 – En ce jour inaugural du mois d’avril, le Trésor public du Bénin a donné le coup d’envoi de ses ambitions financières pour le deuxième trimestre en orchestrant une levée de fonds sur le marché régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). En effet, cette première opération d’adjudication de l’année 2025, minutieusement préparée, a permis de recueillir 20,09 milliards de FCFA, dépassant de justesse l’objectif initial fixé à 20 milliards de FCFA. Une entrée en matière qui, loin de se contenter d’un simple succès arithmétique, révèle une stratégie empreinte de prudence et d’exigence face à une demande foisonnante des investisseurs.

 Levée de fonds régionale : une opération en deux actes savamment orchestrée

Conformément au calendrier prévisionnel dévoilé le 25 mars 2025 par le ministère des Finances, cette levée s’est articulée autour de deux instruments distincts : les Bons Assimilables du Trésor (BAT) d’une maturité de 364 jours et les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) déclinées en trois échéances – trois, cinq et sept ans. L’objectif : mobiliser des ressources pour soutenir les besoins budgétaires de l’État tout en sondant l’appétit des acteurs financiers régionaux.

L’engouement des investisseurs a dépassé toutes les attentes. Les soumissions ont atteint un montant global de 80,29 milliards FCFA, soit un volume quadruplé par rapport à celui escompté. Pourtant, dans un élan de rigueur, le Trésor béninois n’a retenu que 20,09 milliards FCFA, renvoyant 60,19 milliards FCFA aux soumissionnaires écartés. Cette sélectivité illustre une volonté de privilégier la qualité des engagements sur la quantité, une posture qui pourrait bien façonner les prochaines opérations.

Les BAT à un an : une demande éclatante, une retenue mesurée

 

Les Bons Assimilables du Trésor à 364 jours ont capté une attention particulière. Sur une mise initiale de 15 milliards FCFA, les investisseurs ont proposé 53,98 milliards FCFA, témoignant d’un vif intérêt pour cet instrument à court terme. Cependant, le Trésor n’a consenti à retenir que 3 milliards FCFA, fixant un rendement moyen pondéré à 6,61 %. Ce choix, à première vue paradoxal face à une telle ferveur, traduit une gestion prudente, peut-être dictée par une anticipation des besoins de trésorerie à court terme ou une méfiance envers des taux jugés insuffisamment avantageux.

Les OAT : une palette de maturités aux fortunes contrastées

Du côté des Obligations Assimilables du Trésor, les résultats dessinent un tableau nuancé. L’échéance à trois ans a brillé par son attractivité, mobilisant 11,40 milliards FCFA sur un total de soumissions s’élevant à 20,61 milliards FCFA, avec un rendement moyen pondéré de 6,55 %. Une performance solide qui reflète la confiance des investisseurs dans la stabilité à moyen terme de l’économie béninoise.

À l’inverse, l’OAT à cinq ans a suscité une tiédeur inattendue. Seuls 442 millions FCFA ont été proposés, intégralement retenus à un taux de 7,05 %. Cette frilosité pourrait trahir une hésitation face aux incertitudes économiques sur cette durée intermédiaire. Enfin, l’échéance à sept ans a retrouvé un élan plus affirmé, avec 5,25 milliards FCFA de soumissions intégralement acceptées, assorties d’un rendement de 7,28 %, signe d’un regain d’optimisme pour les perspectives à plus long terme.

 fonds régionale : une confiance régionale affirmée

Cette opération a réuni un éventail d’investisseurs issus de l’espace UEMOA, avec des participations notables du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et du Togo. Cette diversité géographique souligne l’aura dont jouissent les titres béninois sur le marché régional, perçus comme un placement sûr dans un contexte où la stabilité financière reste un bien précieux. L’absence de certains membres de l’Union, comme la Guinée-Bissau ou le Mali, pourrait toutefois inviter à une réflexion sur les dynamiques d’intégration économique au sein de la zone.

Un prélude ambitieux pour le trimestre

Cette levée de fonds n’est que la première étape d’un programme trimestriel ambitieux visant à mobiliser 65 milliards FCFA d’ici à juin 2025. La prochaine adjudication, prévue pour le 22 mai, se concentrera exclusivement sur des OAT pour un montant de 20 milliards FCFA. Ce choix d’instruments à plus longue maturité pourrait ainsi signaler une intention de financer des projets structurants, à l’heure où le Bénin cherche à consolider sa croissance économique.

Une porte entrouverte sur l’avenir

EN SOMME, si cette opération marque un succès indéniable, elle laisse planer une interrogation subtile : jusqu’où le Trésor béninois pourra-t-il conjuguer prudence et ambition dans un marché régional aux appétits fluctuants ?

Interpellation de Wilfrid Apollinaire Avognon ébranle le paysage politique béninois

Cotonou, 3 avril 2025 – Sous le voile opaque de la nuit du mercredi 2 avril, un événement aux contours encore flous a secoué les fondations de la Nouvelle Force Nationale (NFN), un parti d’opposition au Bénin. Wilfrid Apollinaire Avognon, figure de proue de cette formation politique, a vu sa liberté brutalement entravée lors d’une interpellation survenue à son domicile. En effet, cette opération, menée dans l’ombre, soulève un tourbillon de questions et ravive les tensions dans un pays où la scène politique oscille entre aspirations démocratiques et crispations autoritaristes.

Wilfrid Apollinaire Avognon: une arrestation dans l’opacité

L’horloge avait à peine franchi le seuil de minuit lorsque des hommes en uniforme, dont l’identité précise demeure voilée, ont investi la résidence du président de la NFN. Selon les premiers témoignages émanant de son entourage, l’intervention s’est déroulée avec une célérité déconcertante, laissant peu de place à la clarté. Sanata Elisabeth Lahami, vice-présidente du parti, a été la première à briser le silence, usant des réseaux sociaux pour alerter les militants et l’opinion publique. « Nous venons d’apprendre, par le canal familial, que le président de notre parti, M. Apollinaire Wilfrid Avognon, a été enlevé cette nuit à son domicile », a-t-elle écrit, son message empreint d’une gravité qui trahit l’ampleur de l’émoi.

Si les circonstances exactes de cette descente nocturne restent nimbées de mystère, des sources dignes de foi convergent pour indiquer que le leader politique est actuellement retenu dans les locaux de la Brigade économique et financière (BEF) à Cotonou. Cette institution, chargée de traquer les infractions économiques et les malversations, devient ainsi le théâtre d’une affaire dont les ramifications pourraient dépasser le simple cadre judiciaire.

Wilfrid Apollinaire Avognon : un homme, une voix, un combat

Wilfrid Apollinaire Avognon n’est pas un inconnu dans l’arène politique béninoise. À la tête de la Nouvelle Force Nationale, il s’est érigé en porte-étendard d’une jeunesse désabusée, appelant à un renouveau des pratiques politiques dans un pays où les vieux réflexes du pouvoir semblent parfois figés dans le temps. Depuis la création du parti en 2019, il n’a eu de cesse de prôner une gouvernance plus transparente, une justice indépendante et une économie au service des citoyens. Ses prises de position, souvent incisives, ont fait de lui une voix dissonante dans un paysage dominé par le régime du président Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016.

Récemment, Avognon s’était distingué par des critiques acerbes sur la gestion du système de santé, notamment via des publications sur TikTok où il dénonçait les carences des maternités publiques. Était-ce là le prélude à son interpellation ? Les motifs officiels de son arrestation demeurent, pour l’heure, celés dans un mutisme officiel, alimentant les spéculations sur une possible répression ciblée d’une opposition jugée trop remuante.

Un écho dans un climat tendu

Cette interpellation ne surgit pas dans un vide politique. Le Bénin, jadis salué comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, traverse une période de turbulences où les arrestations d’opposants se sont multipliées. Depuis les élections législatives de 2019, marquées par des violences et un boycott massif, jusqu’à la présidentielle de 2021, où des figures comme Reckya Madougou et Joël Aïvo ont été écartées puis emprisonnées, le régime Talon est accusé par ses détracteurs de museler toute dissidence. La BEF, souvent sollicitée dans ces affaires, s’est vue reprocher d’agir comme un bras armé du pouvoir, une allégation que les autorités réfutent avec constance.

L’arrestation d’Avognon s’inscrit-elle dans cette trame ? Les indices, bien que ténus, pointent vers une possible escalade. Quelques heures avant l’opération, le Trésor public béninois concluait une levée de fonds de 20,09 milliards FCFA sur le marché régional, un succès financier qui contrastait avec les critiques récurrentes d’Avognon sur la gestion économique du pays. Hasard ou coïncidence, cette juxtaposition d’événements nourrit les soupçons d’une volonté de faire taire une voix devenue trop encombrante.

Une onde de choc au sein de la NFN

Au siège de la Nouvelle Force Nationale, l’atmosphère est lourde. Les militants, encore sous le choc, oscillent entre indignation et détermination. Sanata Elisabeth Lahami, désormais en première ligne, a promis de tenir les sympathisants informés dès que des éclaircissements émergeront. « Nous exigeons des explications et nous ne plierons pas face à l’intimidation », a-t-elle déclaré à un groupe de journalistes présents ce matin. Cette fermeté traduit l’espoir d’un parti qui, malgré sa taille modeste, ambitionne de redessiner les contours de la politique béninoise.

Dans les rues de Cotonou, l’écho de l’événement commence à se propager. Des passants, interrogés à la volée, expriment un mélange de résignation et de colère. « Encore un opposant qu’on veut faire taire », murmure un commerçant du marché Dantokpa, tandis qu’un étudiant, plus véhément, lance : « Si on ne peut plus parler, que nous reste-t-il ? »

Une porte béante sur l’inconnu

À l’heure où ces lignes s’écrivent, Wilfrid Apollinaire Avognon demeure entre les murs de la BEF, son sort suspendu à des décisions encore insondables. Sera-t-il présenté à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), comme d’autres avant lui ? Les charges, si elles existent, relèveront-elles d’un dossier économique ou d’une accusation plus politique ?

En définitive, nul ne peut encore trancher. Ce qui est certain, c’est que cette nuit du 2 avril a ouvert une brèche dans la quiétude apparente du Bénin, une brèche par laquelle s’engouffrent les espoirs, les craintes et les incertitudes d’un peuple en quête de réponses. Reste à savoir si cette épreuve éteindra une flamme ou, au contraire, attisera un feu que nul ne pourra plus contenir.

Serge Dagnon honoré par le Roi du Maroc pour une mission diplomatique exemplaire

Cotonou, 3 avril 2025 –  Hier, mercredi, la Résidence de l’Ambassadeur du Maroc à Cotonou s’est parée de ses plus beaux atours pour célébrer un moment d’exception : la remise du « Grand Cordon du Wissam Alaoui » à Son Excellence Monsieur Serge Dagnon, ambassadeur du Bénin en fin de mission au Royaume du Maroc. En effet, cette haute distinction royale, décernée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, couronne huit années d’un labeur acharné et d’un dévouement lumineux au service de l’amitié entre le Bénin et le Maroc. Sous un ciel radieux, l’événement a réuni un parterre de dignitaires, d’amis et de proches, tous venus saluer un homme dont le parcours inspire et enchante.

Serge Dagnon, ex-ambassadeur du Bénin au Maroc, reçoit le « Grand Cordon du Wissam Alaoui » de Sa Majesté Mohammed VISerge Dagnon : un hommage vibrant à un artisan des liens fraternels

C’est avec une solennité empreinte de cœur que Son Excellence Monsieur Rachid Rguibi, ambassadeur du Maroc près le Bénin, a remis cette décoration prestigieuse à son homologue béninois. « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, m’a chargé de vous transmettre cette distinction en reconnaissance de vos mérites éclatants et de votre zèle infatigable pour tisser des liens indéfectibles entre nos deux nations », a proclamé l’ambassadeur marocain, la voix teintée d’une admiration sincère. Devant une assistance captivée, il a loué un diplomate dont l’action a transcendé les frontières, insufflant une vigueur nouvelle aux relations bilatérales.

Serge Dagnon, bien que n’ayant pas embrassé la diplomatie par la voie classique, a su conquérir les cœurs et les esprits par une approche aussi audacieuse qu’efficace. « Permettez-moi de confesser ma fierté devant l’œuvre colossale accomplie par cet homme, qui a porté haut les ambitions politiques, économiques, sociales, académiques et culturelles de nos deux pays », a ajouté Rguibi, soulignant combien le choix du président Patrice Talon s’était révélé judicieux. Le doyen du corps diplomatique, présent à la cérémonie, a renchéri avec un sourire complice : « On peut affirmer sans détour que cette nomination fut une inspiration heureuse. »

Serge Dagnon : une mission jalonnée de triomphes

Durant son mandat à Rabat, entamé en octobre 2016 et achevé le 31 août 2024, Serge Dagnon a déployé une énergie rayonnante pour rapprocher les deux nations. Parmi ses faits d’armes, la préparation de la visite historique du président Talon au Maroc en novembre 2016, à l’occasion de la COP 22, brille comme un joyau. Invité par Sa Majesté Mohammed VI, ce déplacement a marqué un tournant dans la coopération environnementale. À cela s’ajoutent l’organisation de la 6e Commission mixte à Marrakech en mars 2019 et la conférence internationale pour le soutien au Plan d’Autonomie du Sahara marocain la même année, autant d’initiatives qui ont consolidé les assises d’un partenariat florissant.

L’ambassadeur béninois a également accueilli avec une hospitalité exemplaire de nombreuses délégations ministérielles, ainsi que la vice-présidente Mariam Chabi Talata Zimé Yérima, distinguée par l’Institut Choiseul à Casablanca en 2013. « Un diplomate d’exception, un ami véritable du Maroc », a résumé Rguibi, célébrant une collaboration marquée par une « concertation perpétuelle » et une confiance mutuelle. Cette harmonie s’est étendue jusqu’aux familles, l’ambassadeur marocain n’omettant pas de rendre un hommage émouvant à Mireille Dagnon, épouse de Serge, pour son rôle au sein de l’Association des épouses des ambassadeurs.

Une gratitude débordante

Face à cette pluie d’éloges, Serge Dagnon, visiblement ému, a pris la parole avec une éloquence empreinte de cœur. « Ma gratitude s’élève vers le président Patrice Talon, qui m’a investi de cette noble charge, et vers Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui m’a ouvert les portes de son royaume et m’honore aujourd’hui de cette distinction sublime », a-t-il déclaré, les yeux brillants d’une joie contenue. « À ces deux figures tutélaires, je voue une reconnaissance éternelle, car cet honneur illumine une vie entière. »

Il a ensuite partagé cet éclat avec son homologue marocain : « Cette distinction, je la tiens en partage avec vous, Rachid, homme de cœur et de grandeur. » Saluant huit années d’une collaboration féconde, il a évoqué un Maroc qu’il chérit désormais comme une seconde patrie : « J’ai vécu dans un pays magnifique, où la tradition danse avec la modernité, porté par un peuple résilient, généreux et fidèle à son souverain. Quel bonheur d’avoir servi le Bénin dans cette terre d’accueil ! »

Serge Dagnon, ex-ambassadeur du Bénin au Maroc, reçoit le « Grand Cordon du Wissam Alaoui » de Sa Majesté Mohammed VIUn legs partagé

La cérémonie, rehaussée par la présence de ministres béninois tels que Didier José Tonato, Jean-Michel Abimbola et Gaston Dossouhoui, ainsi que d’éminentes figures comme Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle, a vibré d’une chaleur collective. Serge Dagnon, né le 28 décembre 1953 à Porto-Novo, fort de ses études de droit en France et d’une carrière juridique à Paris, a su transformer son expérience en un levier diplomatique d’exception. « Cette distinction appartient aussi au Bénin, à mes collaborateurs, à ma famille.» « Je n’en suis que le dépositaire », a-t-il conclu avec une humilité radieuse.

Un horizon radieux

Ainsi s’achève une mission qui, loin de se clore dans l’oubli, s’inscrit dans la lumière d’une amitié durable entre le Bénin et le Maroc. Le Grand Cordon du Wissam Alaoui ne marque pas une fin, mais un jalon dans un récit qui promet encore de belles pages. À Serge Dagnon, dont le nom résonne désormais comme un hymne à la fraternité, revient le privilège d’avoir semé des graines dont les fruits, un jour, émerveilleront les générations futures.