Bohicon, 2 septembre 2024 – Les conseillers de la 7e mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ont entamé, ce lundi, un séminaire de formation intensive. L’objectif ? S’imprégner des textes législatifs et réglementaires qui régissent le secteur des médias au Bénin et ainsi mieux appréhender leur rôle de régulateur.
Présidé par Edouard LOKO, président de l’institution, cet atelier de deux jours est une étape cruciale pour les nouveaux membres de la HAAC. Ils auront l’occasion de décrypter les lois fondatrices de l’autorité, les dernières modifications législatives et les règles déontologiques applicables aux médias.
Au cours de ces deux jours, les conseillers vont approfondir leurs connaissances sur :
Le cadre légal de l’audiovisuel et de la communication au Bénin : Les lois, décrets et arrêtés qui régissent le secteur.
Les missions de la HAAC : Promotion de la liberté de presse, régulation des médias, garantie du pluralisme.
Les procédures de régulation : Modalités d’instruction des dossiers, de prise de décision, etc.
Les enjeux éthiques et déontologiques : Respect de la déontologie journalistique, lutte contre la désinformation, etc.
Un bilan et des perspectives
À l’issue de cet atelier, les nouveaux conseillers seront mieux outillés pour exercer leurs fonctions. Ils pourront ainsi contribuer efficacement à la régulation du secteur de l’audiovisuel et de la communication au Bénin.
Par ailleurs, les 4 et 5 septembre prochains, la HAAC organise un bilan de la 6e mandature. Cette rétrospective permettra de tirer les leçons du passé et de définir les orientations futures de l’institution.
En somme, cette session de formation marque le début d’une nouvelle ère pour la HAAC. Les nouveaux conseillers, forts de leurs connaissances, seront les garants d’un paysage médiatique pluraliste et responsable au Bénin.
Cotonou, le 02 septembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la défense des droits de l’Homme au Bénin. Le président Patrice Talon a promulgué la nouvelle loi relative à la Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH), marquant ainsi une étape importante dans le renforcement de cette institution.
Adoptée par le Parlement le 19 juin dernier, cette loi a été soumise à un contrôle de constitutionnalité avant d’être promulguée. Elle introduit des modifications substantielles dans l’organisation et le fonctionnement de la CBDH, visant à renforcer son indépendance et son efficacité.
Une composition renouvelée
L’une des principales nouveautés de cette loi réside dans la composition de la commission. Le nombre de membres passe ainsi de 11 à 7, avec des profils plus spécifiques :
Un enseignant en droit, psychologie ou sociologie disposant d’une solide expérience en droits humains.
Un avocat spécialisé en droit pénal et ayant au moins dix ans d’expérience.
Un médecin avec une expertise en droits humains.
Un expert pénitentiaire ayant une connaissance approfondie des questions de privation de liberté.
Un expert en droits des personnes handicapées et vulnérables.
Un expert en droits des femmes.
Un expert en droits des enfants.
Cette nouvelle composition vise à garantir une expertise plus pointue dans différents domaines liés aux droits de l’Homme.
Des procédures renforcées
Par ailleurs, la loi modifie les procédures de sélection et de nomination des membres de la CBDH, afin de garantir leur indépendance et leur impartialité. Les modalités de prestation de service sont également précisées.
Une étape importante pour les droits de l’Homme au Bénin
Cette réforme de la CBDH s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’État de droit au Bénin. Elle témoigne de la volonté des autorités de promouvoir et de protéger les droits de tous les citoyens.
Cotonou, le 02 septembre 2024 – Dans une cérémonie empreinte de formalité et de promesses de collaboration renforcée, le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Shegun Bakari, a reçu les copies figurées des lettres de créance de Mme Nadège CHOUAT, la nouvelle Ambassadrice de la France près le Bénin, le samedi 31 août 2024. En effet Cette rencontre officielle, qui s’est tenue dans l’enceinte du ministère, a été l’occasion pour les deux représentants de réaffirmer leur engagement envers une coopération bilatérale fructueuse et étendue.
L’audience qui a suivi la cérémonie a permis au Ministre Bakari et à l’Ambassadrice CHOUAT de discuter des divers aspects de la relation entre le Bénin et la France, soulignant les nombreux projets communs et les échanges culturels, économiques et politiques qui lient les deux pays. Mme CHOUAT a exprimé son désir de continuer à construire sur cette dynamique positive, en mettant l’accent sur l’importance de la diplomatie et du dialogue dans le renforcement des liens entre les deux nations.
L’arrivée de Mme CHOUAT à ce poste clé intervient à un moment où les relations franco-béninoises connaissent un essor significatif, avec des initiatives conjointes dans des domaines aussi variés que l’éducation, le commerce, la sécurité et le développement durable. Sa nomination est un signe de l’importance que la France accorde à ses relations avec le Bénin, un partenaire stratégique dans la région ouest-africaine.
Le Ministre Bakari a salué l’expérience et la vision de la nouvelle Ambassadrice, affirmant que sa présence à Cotonou serait un atout majeur pour l’approfondissement des relations diplomatiques et pour la mise en œuvre de projets bénéfiques pour les populations des deux pays. Il a également mis en lumière les succès passés de la coopération franco-béninoise, en tant que fondation solide pour les ambitions futures.
La cérémonie de remise des lettres de créance est une tradition diplomatique qui symbolise le début officiel des fonctions d’un ambassadeur dans le pays hôte. Avec cette formalité accomplie, Mme CHOUAT est désormais pleinement investie dans son rôle d’Ambassadrice de la France près le Bénin, prête à poursuivre et à enrichir le dialogue fructueux établi entre les deux pays. Son mandat s’annonce sous le signe de la continuité, mais aussi de l’innovation, dans l’esprit de coopération et d’amitié qui caractérise les relations franco-béninoises.
Lagos, Nigeria – Dans un retournement de destinée qui célèbre la résilience et l’unité, Chidimma Adetshina, 23 ans, a été couronnée Miss Univers Nigeria après avoir surmonté une vague d’hostilité en Afrique du Sud. Son élection en tant que Miss Univers Nigeria n’est pas seulement une victoire personnelle, mais aussi un symbole puissant de l’unité africaine dans un contexte de tensions xénophobes.
Adetshina, qui représentera le Nigeria au prestigieux concours de Miss Univers au Mexique en novembre, a récemment fait face à des attaques xénophobes en ligne qui ont remis en question son éligibilité au concours de Miss Afrique du Sud, en raison de son héritage nigérian et mozambicain. Ces événements ont conduit à son retrait du concours sud-africain et à son acceptation d’une invitation à concourir pour le Nigeria, le pays de son père.
Les autorités sud-africaines se sont saisies de l’affaire et ont ouvert une enquête sur le statut de citoyenneté de la jeune femme. Le ministère de l’Intérieur a allégué que la mère d’Adetshina aurait obtenu frauduleusement la citoyenneté sud-africaine en 2001. Cependant, le département a déclaré activement que la jeune femme, qui était un bébé à l’époque, n’avait aucune implication dans cette affaire.
Face à cette polémique, les organisateurs de Miss Univers Nigeria ont invité Adetshina à concourir pour représenter leur pays. Ils ont mis en évidence qu’elle avait encore de nombreux chapitres à écrire sur son chemin et que son triomphe constituait une chance unique pour elle de mettre en avant le pays d’origine de son père au niveau mondial.
Dans un message publié sur Instagram après son sacre, Adetshina a exprimé sa joie et a appelé à l’unité africaine : « En acceptant cet honneur, je souhaite partager une vision qui brûle profondément en moi, une vision de l’unité africaine et de la coexistence pacifique ! » at-elle déclaré.
Au-delà de la simple compétition, l’histoire de Chidimma Adetshina met en lumière les tensions liées à l’identité, à la citoyenneté et à la xénophobie en Afrique. Elle soulève également des questions sur les critères d’éligibilité dans les concours de beauté et sur la place des personnes métisses dans les sociétés africaines.
Avec sa victoire, Adetshina devient un symbole de la diversité et de l’aspiration à une Afrique unie. Son parcours inspirant pourrait encourager d’autres jeunes femmes à surmonter les obstacles et à poursuivre leurs rêves.
Cotonou, 02 septembre 2024 – Un véritable marathon de recrutement a débuté le samedi au Bénin. Plus de 14 000 candidats, dont 183 en situation de handicap, se sont présentés aux épreuves écrites pour intégrer les rangs de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique. La ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, a officiellement lancé le projet au CEG Sainte Rita de Cotonou.
Cette forte mobilisation témoigne de l’attractivité de la fonction publique béninoise et de l’ambition de nombreux jeunes de contribuer au développement du pays. Les épreuves, axées sur les mathématiques et la comptabilité, ont été conçues pour évaluer les compétences techniques des candidats et leur aptitude à intégrer un service public exigeant.
Le gouvernement béninois a mis tout en œuvre pour garantir l’équité et la transparence de ce concours. Des dispositions spéciales ont été prises pour les candidats en situation de handicap, afin de leur permettre de composer dans les meilleures conditions.
« Ce concours est une opportunité pour renforcer les effectifs de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, qui fait face à des départs massifs à la retraite », a expliqué le ministre Mathys. Elle a également souligné l’importance de ce recrutement dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes, un enjeu majeur pour le gouvernement.
Pour faire face à ce défi, les autorités béninoises ont mis en place plusieurs dispositifs, tels que le Programme Spécial d’Insertion dans l’Emploi (PSIE) et le projet Azoli. De plus, un vaste projet de réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est en cours, avec la construction de nouvelles écoles et la formation de nouveaux enseignants.
« Bientôt, cela va être une vraie révolution dans notre pays », s’est réjouie la ministre Mathys, qui voit dans ces initiatives un moyen de doter le Bénin d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptée aux besoins du marché.
En bref, le recrutement de ces nouveaux fonctionnaires est une étape essentielle pour renforcer la capacité de l’État à gérer les finances publiques. Néanmoins, la réussite de cette opération dépendra de la qualité de la formation initiale et continue dispensée aux nouveaux agents, ainsi que de la mise en place de conditions de travail attractives pour les fidéliser.
Abomey, 02 septembre 2024 – La cité historique d’Abomey vibre au rythme du sport. Depuis le samedi, elle accueille la phase finale des Championnats Nationaux Scolaires de l’Enseignement Primaire. Des milliers de jeunes athlètes, venus des quatre coins du Bénin, se sont donnés rendez-vous au stade Omnisports pour quatre jours de compétition intense.
Sous le haut patronage du Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, cette édition promet d’être riche en émotions. Football, handball, athlétisme et activités culturelles sont au programme, offrant ainsi aux jeunes talents l’opportunité de se révéler et de représenter fièrement leurs écoles.
En effet , cette compétition, organisée par l’Union Associative Sportive et Culturelle de l’Enseignement Primaire (UASCEP), s’inscrit pleinement dans la politique sportive du gouvernement béninois. En détectant et en encourageant les jeunes talents dès le plus jeune âge, les autorités tentent de promouvoir le sport comme vecteur de développement personnel et social.
« Ces championnats sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Ils sont une véritable école de la vie, où les jeunes apprennent les valeurs du fair-play, de l’esprit d’équipe et de la persévérance », a déclaré le ministre Salimane Karimou lors de la cérémonie d’ouverture.
Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture, marquée par un match inaugural entre les équipes du Zou-Collines et d’Atlantique-Littoral, rassemblées de nombreuses personnalités, dont le préfet du Zou, Firmin Kouton, et le maire d’Abomey, Antoine Djédou.
En plus, Les prochains jours s’annoncent passionnants avec des rencontres de haut niveau et des moments de partage entre les jeunes athlètes. Les finales auront lieu le 4 septembre prochain.
En bref, Abomey restera longtemps marqué par cette édition des championnats nationaux scolaires. Au-delà des médailles et des records, ces jeux permettront de créer des liens, de mobiliser des vocations et de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté. Les jeunes athlètes qui ont participé à cette compétition emporteront aussi avec eux des souvenirs inoubliables et les valeurs du sport qui les accompagneront tout au long de leur vie » .
Adja-Ouèrè, Bénin(le 30 août 2024) – Sous un soleil clément, la commune d’Adja-Ouèrè vibrait jeudi 29 août dernier au rythme d’une inauguration toute particulière. Au cœur du village d’Itakara Ikpinlè, l’École primaire publique s’offre un nouveau visage, grâce à la générosité de la Nouvelle Cimenterie du Bénin (NOCIBE SA).
Six nouvelles salles de classe, flambantes, neuves et lumineuses, se dressaient fièrement au milieu de la cour de l’école. Les deux modules, aux couleurs vives et aux lignes épurées, offriraient un contraste saisissant avec les bâtiments plus anciens. À l’intérieur, des tables et des bancs neufs, soigneusement alignés, attendent déjà les futurs élèves. Un bureau du directeur, spacieux et fonctionnel, ainsi qu’un magasin, complètent l’ensemble.
Ce don, fruit d’une politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ambitieuse, vient répondre aux besoins croissants en infrastructures scolaires de la région. Les nouveaux bâtiments, équipés de mobilier moderne, pourront accueillir 300 élèves supplémentaires.
Par ailleurs, la cérémonie, empreinte d’une grande convivialité, s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le maire de la commune, Cyrille ADEGBOLA, qui n’a pas caché sa joie de voir son territoire se développer.
« C’est un réel plaisir de voir la NOCIBE poser des actes concrets pour améliorer les conditions d’apprentissage de nos enfants », s’est réjoui Cyrille ADEGBOLA, maire de la commune d’Adja-Ouèrè. Selon lui, cette initiative est une preuve supplémentaire de l’engagement de l’entreprise en faveur du développement local.
Ensuite, le maire d’Adja-Ouère a salué cette initiative, soulignant l’importance de tels partenariats pour le développement de la commune. « Nous sommes rassurés au sein du conseil communal que tous les autres arrondissements en bénéficieront également », a-t-il déclaré.
Pour Constant Assogba, chef département qualité, hygiène, sécurité, environnement de la NOCIBE, « la construction d’infrastructures scolaires et éducatives constitue un axe majeur de la politique de responsabilité sociétale de l’entreprise ». Il a souligné que deux niveaux du budget RSE de la NOCIBE sont consacrés à l’éducation.
Les parents d’élèves, les enseignants et les autorités locales ont unanimement salué ce geste généreux. « Au nom de toute la population, des parents en particulier, recevez nos sincères remerciements », a déclaré Macaire Akiole, président de l’Association des parents d’élèves. « Ces nouvelles classes vont permettre à nos enfants d’étudier dans de meilleures conditions et de donner le meilleur d’eux-mêmes. »
Les petits écoliers, eux aussi, étaient aux anges. « C’est un véritable cadeau que nous fait la NOCIBE », confiait le porte-parole des écoliers Yemalin, Jacques FABI. « C’est comme si on avait une nouvelle école ! » s’exclamait FABI. « On va prendre soin de ces salles pour qu’elles durent longtemps. »
Rodrigue Toukounou, représentant du préfet du Plateau, a quant à lui qualifié la NOCIBE de « modèle en matière de responsabilité sociétale des entreprises ». Il a souligné l’importance de tels partenariats pour compléter les efforts du Gouvernement dans le domaine de l’éducation.
NOCIBE : les projets réaliser et avenir
En outre, depuis plusieurs années, la NOCIBE s’engage activement dans des initiatives sociales visant à améliorer le quotidien des communautés. Parmi ces initiatives figure la remise de kits scolaires à plus de 12 000 jeunes élèves de 35 établissements d’enseignement maternel, primaire et secondaire publics situés à Adja-Ouéré et Pobè. En plus, l’entreprise prend en charge les frais de scolarité pour les étudiants des collèges de Massè et d’Abadago.
La NOCIBE ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’autres projets de réalisation sont en cours, tels que la construction d’une infrastructure scolaire à l’école primaire publique d’Igbo Adou, la distribution de tables et de bancs à d’autres écoles, et la prise en charge de frais de scolarité pour certains élèves.
Bref, en offrant ces nouvelles salles de classe, la NOCIBE ne fait pas que construire des bâtiments, elle investit dans l’avenir de notre pays. Son engagement est un modèle pour toutes les entreprises et un appel à multiplier les partenariats public-privé au service de l’éducation. Ce partenariat entre la NOCIBE et les autorités locales démontre que lorsque le secteur privé et le secteur public unissent leurs forces, les résultats sont concrets et bénéfiques pour tous.
Cisjordanie, 30 août 2024 – Israël a annoncé avoir tué trois membres du Hamas lors d’une frappe aérienne vendredi en Cisjordanie, marquant le troisième jour d’une vaste opération militaire en marge de la guerre à Gaza. Depuis mercredi, au moins 19 Palestiniens ont perdu la vie dans ces affrontements, selon des sources locales.
L’armée israélienne a intensifié ses opérations dans les villes de Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés, des zones où les groupes armés sont particulièrement actifs contre l’occupation israélienne. Vendredi, les forces israéliennes se concentraient uniquement sur Jénine, après s’être retirées de Toubas et Tulkarem au cours des deux derniers jours.
Appel de l’ONU à la Cessation des Hostilités
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa “profonde inquiétude” sur le réseau social X, appelant à la “fin immédiate” de cette opération militaire. Il a fermement condamné les pertes de vies humaines, notamment celles de mineurs. “Les derniers développements en Cisjordanie occupée, notamment le lancement par Israël d’opérations militaires à grande échelle, sont profondément préoccupants”, a-t-il déclaré.
Depuis le début de cette opération, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes et des incursions terrestres, causant des pertes humaines significatives. Le ministère palestinien de la Santé a recensé 19 morts, parmi lesquels deux adolescents de 13 et 17 ans. Le Croissant-Rouge palestinien a également signalé des affrontements violents et des dommages importants aux infrastructures locales.
Témoignages et Réactions
Des habitants de Jénine ont rapporté des scènes de chaos et de destruction. “Nous vivons dans la peur constante des frappes aériennes et des incursions militaires”, a déclaré un résident local. Les organisations humanitaires ont alerté sur les conditions de vie déplorables dans les camps de réfugiés, exacerbées par les coupures d’électricité et de télécommunications.
en somme , la situation en Cisjordanie reste extrêmement tendue, avec des pertes humaines croissantes et des appels internationaux à la cessation des hostilités. L’opération militaire israélienne, bien que justifiée par des raisons de sécurité, a entraîné des conséquences dramatiques pour la population palestinienne, exacerbant les tensions dans une région déjà marquée par des décennies de conflit.
La communauté internationale, représentée par des voix comme celle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, continue de plaider pour une solution pacifique et la protection des civils, en particulier des mineurs. La fin immédiate des opérations militaires est cruciale pour éviter une escalade supplémentaire et pour ouvrir la voie à des négociations visant à instaurer une paix durable dans la région.
Cotonou, le 29 août 2024 – Gernot Rohr, le sélectionneur des Guépards du Bénin, a dévoilé ce jeudi la liste des joueurs retenus pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Le technicien allemand A d’ores et déjà ciblé le match d’ouverture contre le Nigeria, un véritable choc annoncé.
Le sélectionneur des Guépards du Bénin confiant avant d’affronter le Nigeria
« On commence avec le match le plus difficile », a prévenu Rohr en conférence de presse. Le Bénin affrontera en effet les Super Eagles du Nigeria, une équipe regorgeant de talents et revancharde après sa défaite historique face aux Guépards lors des qualifications pour le Mondial 2026. « Ils seront tous là cette fois-ci. Osimhen sera là, William Troost- Ekong aussi. Donc on aura vraiment en face de nous le top du football africain », a souligné le sélectionneur allemand.
Malgré ce défi de taille, Rohr affiche une confiance inébranlable. Il s’appuie sur un groupe de joueurs qu’il connaît bien et qui a déjà montré de belles choses. « J’ai tenu à avoir une certaine continuité avec un groupe qui s’est bien comporté à Abidjan en juin dernier », at-il expliqué.
Interrogé sur la présence de joueurs comme Saturnin Allagbé et Jordel Dossou, actuellement sans club, Rohr a justifié ses choix : « On ne fait pas partie des entraîneurs qui jettent des joueurs parce que pendant quelques mois ils sont en difficulté. Saturnin Allagbé est un joueur irréprochable, c’est le vice-capitaine de l’équipe Avant de l’écarter, on lui donne encore la possibilité de venir .
Concernant l’absence de Cebio Soukou, le sélectionneur a expliqué que le joueur avait annoncé sa retraite internationale. « Lorsque vous regardez la liste, qui doit-on supprimer pour le mettre ? Déjà qu’il a annoncé sa retraite, comment voulez-vous que j’appelle un joueur en retraite ? «
Les 25 joueurs convoqués se retrouveront à Abidjan dès le 2 septembre pour préparer ces deux rencontres décisives. Le Bénin affrontera le Nigeria le 7 septembre et la Libye le 10 septembre.
Porto-Novo , le 29 août 2024 – La peste porcine africaine continue de sévir au Bénin. La commune de Pèrèrè, dans le département du Borgou, est désormais en première ligne face à cette épidémie. Selon Fraternité Fm, plus de 200 porcs auraient succombé à la maladie le mercredi 28 août 2024.
Le premier cas a été signalé à Soubadon le 09 juillet , avant de se propager rapidement à Guinagourou et Gninsy. Trois arrondissements sont désormais touchés, plongeant les éleveurs dans une profonde inquiétude.
« La situation est sous contrôle, mais nous avons enregistré une évolution négative » , confie Mama Amadou Moumouni, chef du service Réglementation et contrôle à la Direction départementale de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du Borgou. Face à cette menace, les autorités ont pris la décision d’interdire la consommation de viande de porc sur l’ensemble de la commune.
Peste porcine : Un coup dur pour les éleveurs et les consommateurs
Cette épidémie représente un véritable coup dur pour les éleveurs de la région, qui voient leurs cheptels décimés. Mais c’est également un coup de masse pour les consommateurs, notamment à Porto-Novo, réputée pour être la capitale béninoise de la consommation de viande de porc. Les habitants de la capitale économique s’inquiètent déjà d’une éventuelle pénurie et d’une hausse des prix.
Les autorités sanitaires mobilisées
Face à l’urgence de la situation, les autorités sanitaires sont mobilisées pour tenter de contenir l’épidémie. Des mesures de biosécurité ont été renforcées et des campagnes de sensibilisation sont menées auprès des éleveurs. Mais la tâche s’annonce ardue, tant la maladie est contagieuse.
L’évolution de la situation est suivie de près par les autorités béninoises. Les prochaines semaines seront déterminantes pour évaluer l’ampleur des dégâts et mettre en place des stratégies à long terme pour lutter contre cette menace qui pèse sur l’élevage porcin béninois.
La peste porcine africaine constitue une véritable menace pour l’élevage porcin béninois. Les conséquences de cette épidémie pourraient être désastreuses pour les éleveurs, les consommateurs et l’économie du pays. Il est urgent de mettre en œuvre des mesures efficaces pour enrayer la propagation de la maladie. Mais à quel prix ? Les autorités, les éleveurs et les consommateurs devront trouver un ensemble de solutions durables pour faire face à ce défi .