Bénin : La Loterie Nationale se met à la portée des investisseurs

Cotonou, le 3 octobre 2024 –Une nouvelle ère s’ouvre pour la Loterie Nationale du Bénin (LNB SA). L’État béninois, actionnaire unique de l’entreprise, a décidé d’ouvrir son capital au public à travers une Offre Publique de Vente (OPV) qui se déroulera du 7 au 25 octobre 2024. En effet, cette opération historique marque une étape importante dans la stratégie de privatisation du Gouvernement béninois et le développement du marché financier régional.

Privatisation de la Loterie Nationale

En cédant entre 35 % et 45 % de son capital, soit un minimum de 7 000 000 d’actions, l’État béninois vise à mobiliser des ressources financières importantes, tout en favorisant une plus large diffusion de l’actionnariat. Cette opération, autorisée par décret n°2024-1018, adopté au Conseil des Ministres du 17 juillet 2024 et visé sous le visa n° OA/24-01 du 19 août 2024 par l’Autorité des Marchés Financiers de l’UEMOA, permettra ainsi à l’État de renforcer ses finances publiques sans recourir à un endettement supplémentaire.

Un placement attractif

Par ailleurs, l’offre publique de vente a été structurée de manière à séduire un large public d’investisseurs, tant béninois qu’étrangers. Le prix unitaire de souscription a été fixé à 4 800 FCFA et les actions seront réparties en quatre catégories pour répondre aux différents profils d’investisseurs. Les investisseurs béninois auront la priorité, avec 60 % des actions réservées.

Une entreprise en pleine croissance

Fondée en 1967, la LNB SA est devenue un acteur incontournable de l’économie béninoise. Grâce à une stratégie de diversification et d’adaptation aux évolutions du marché, l’entreprise a enregistré une croissance soutenue ces dernières années. En 2023, son chiffre d’affaires a dépassé les 100 milliards de FCFA, témoignant de sa bonne santé financière.

Les enjeux de l’opération

Au-delà de l’aspect financier, cet OPV revêt plusieurs enjeux importants :

  • La promotion de l’actionnariat populaire : En donnant la possibilité aux citoyens béninois de devenir actionnaires de la LNB SA, l’État souhaite favoriser un ancrage plus profond de l’entreprise dans le tissu économique national.
  • Le développement du marché financier régional : cette opération contribuera aussi à dynamiser la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et à renforcer l’attractivité du marché financier de l’UEMOA.
  • La transparence et la bonne gouvernance : L’État béninois entend faire de cette opération un modèle de transparence et de bonne gouvernance, en garantissant l’égalité de traitement entre tous les investisseurs.

Un avenir

Avec cet OPV, la LNB SA s’engage sur une nouvelle voie, marquée par une plus grande ouverture et une ambition renforcée. L’entreprise compte poursuivre sa croissance et renforcer ainsi sa position de leader sur le marché des jeux en ligne au Bénin.

En conclusion, l’ouverture du capital de la Loterie Nationale du Bénin marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’entreprise et du marché financier béninois. Le succès de cette opération dépendra de nombreux facteurs, notamment de la capacité de la LNB SA à séduire les investisseurs et à mettre en œuvre une stratégie de développement ambitieuse. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’impact de cette décision sur l’économie béninoise et sur le secteur des jeux en ligne en Afrique de l’Ouest.

Bénin : Le « Consommons local » en plein essor

Cotonou, le 3 octobre 2024 –La ministre de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a donné le coup d’envoi, hier mercredi, de la 5ème édition du « Mois du Consommons local » sur la Place de l’ Amazone à Cotonou. Cette initiative, soutenue par la coopération suisse, vise à promouvoir la consommation des produits locaux et à stimuler l’économie béninoise.

Le Bénin lance la 5ème édition du "Mois du Consommons local" pour promouvoir les produits locaux et stimuler l'économie.Un thème au cœur des enjeux économiques

Placée sous le thème « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA », cette édition s’inscrit pleinement dans les orientations du gouvernement visant à transformer l’économie béninoise. Selon le ministre Assouman, « consommateur local, c’est opter pour des produits locaux ». Que chaque Béninois décide de consacrer une partie de ses revenus à la consommation de nos produits locaux. Ainsi, nous aurions encouragé l’implantation de nouvelles industries, gage d’une économie compétitive et résiliente.

Un soutien international

La Coopération suisse, représentée par Stéphanie Guyard, a réaffirmé son engagement aux côtés du Bénin dans cette initiative. « Consommer local permet de booster l’économie béninoise afin d’augmenter les revenus des Béninoises et des Béninois. » C’est pour cette raison que nous soutenons financièrement et techniquement non seulement cette édition, mais aussi les dix-huit éditions du mois du consommons local, comme elle a déclaré.

Le Bénin lance la 5ème édition du "Mois du Consommons local" pour promouvoir les produits locaux et stimuler l'économie.Des secteurs clés mis à l’honneur à cette 5ème édition du « Mois du Consommons local »

Cette année, le gouvernement met particulièrement en avant cinq secteurs clés : l’agro-industrie, le textile et la mode, les cosmétiques et produits d’entretien, l’artisanat, ainsi que les technologies et la communication.

Au cours de ce mois d’octobre, les autorités lanceront de nombreuses activités pour promouvoir les produits locaux, notamment une grande foire à Cotonou avec 250 exposants, des panels thématiques, des masterclasses pour les entrepreneurs, des foires régionales à travers le pays, et des performances artistiques qui célèbrent les talents béninois.

Un enjeu de développement durable

En encourageant la consommation locale, le Bénin vise à renforcer son tissu industriel, à créer de l’emploi et à réduire sa dépendance aux importations. C’est également un moyen de préserver l’environnement en favorisant des circuits de production plus courts et moins énergivores.

Bénin : Triple homicide à Adja-Ouèrè

Adja-Ouèrè, le 3 octobre 2024 –Une nouvelle qui plonge la ville d’Adja-Ouèrè et ses environs dans la consternation. Le promoteur du bar « Mano Mano » à Akassato, enlevé le 22 août dernier, a été retrouvé sans vie ce jeudi matin aux côtés de deux autres corps.

Les trois victimes ont été découvertes sans vie au bord d’une route, présentant des traces de balles. Les circonstances exactes de ce triple homicide restent floues, mais les enquêteurs privilégient pour l’heure la piste criminelle.

Un enlèvement en plein jour

Pour rappel, le promoteur du bar avait été enlevé en plein jour dans son établissement. Deux individus, se présentant comme des clients, l’avaient embarqué de force sous le regard de plusieurs témoins. Deux autres personnes avaient également été enlevées lors de cette opération.

Triple homicide : Un mystère épais 

Les raisons de cet enlèvement et de ce triple homicide restent pour l’instant inconnues. Les rumeurs évoquent des activités criminelles, mais aucune piste n’est définitivement confirmée. Les autorités compétentes ont pris connaissance de l’affaire et conduisent une enquête approfondie pour élucider ce drame.

Une communauté sous le choc

Cette nouvelle a suscité une vive émotion au sein de la communauté d’Akassato et d’Adja-Ouère. Les habitants sont sous le choc et appellent les autorités à tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime odieux.

En bref, ce triple homicide a plongé la communauté d’Adja-Ouèrè dans le deuil. Alors que les enquêteurs s’efforcent de comprendre les raisons de ce drame, il est urgent de renforcer les dispositifs de sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence. Les autorités doivent redoubler d’efforts pour garantir la sécurité de tous les citoyens et rétablir la confiance. Cet événement tragique est un rappel que la lutte contre la criminalité est un combat de longue haleine qui nécessite la mobilisation de tous.

Baba Daho : les chaînes brisées et un rythme libéré

Cotonou , 2 octobre 2024 – le célèbre musicien béninois Bernardin Nougbozounkou, mieux connu sous son nom de scène Baba Daho, a été libéré ce mercredi ; mettant fin à plus de deux semaines de détention provisoire. En effet, son arrestation le 14 septembre à Porto Novo a fait les gros titres, les circonstances ayant presque mené à un incident grave avec les forces de l’ordre. Accusé d’avoir tenté de fuir lors d’un contrôle routier, il a évité de justesse une collision avec un policier, événement qui a précipité son arrestation et sa garde à vue. Le procureur l’a reçu en audience deux jours plus tard et l’a incarcéré en attendant son procès.

Par ailleurs, la nouvelle de sa détention a rapidement fait le tour des médias, soulignant l’influence et la popularité de Baba Daho dans le domaine de la musique traditionnelle. Originaire d’Akpro-Missérété, dans le département de l’Ouémé, Baba Daho a acquis une renommée nationale avec son tube « Agbo non gba amion fo », le propulsant au rang des figures majeures de la scène musicale béninoise. Sa musique, ancrée dans le patrimoine culturel du massè-gohoun, a résonné bien au-delà des frontières de sa ville natale, touchant les cœurs de nombreux fans à travers le pays.

Baba Daho : Une histoire d’amour avec son public

Les fans de l’artiste et les défenseurs des droits de l’homme ont marqué la période de sa détention par une vague de soutien, illuminant les enjeux de justice et le traitement des personnalités publiques dans le système judiciaire. Ses proches, admirateurs, et les acteurs de la culture béninoise accueillent sa libération avec soulagement et joie, le considérant comme un ambassadeur de l’héritage artistique béninois.

Alors que Baba Daho retrouve sa liberté, l’attention se tourne maintenant vers l’avenir de sa carrière. Cet épisode judiciaire pourrait-il influencer son art ou même devenir une source d’inspiration pour de nouvelles œuvres ? Comment la communauté artistique et ses fans réagiront-ils à son retour sur la scène musicale ? La libération de Baba Daho suscitera certainement des discussions sur le rôle de l’art et des artistes dans la société, ainsi que sur la perception et le traitement des autorités à leur égard.

Si l’ombre de la justice s’éloigne enfin de Baba Daho, c’est toute la scène musicale béninoise qui respire. L’artiste, fort de son expérience, est prêt à relever de nouveaux défis et à explorer de nouveaux horizons artistiques. Son retour sur scène promet d’être un événement marquant, tant pour ses fans que pour les amateurs de musique traditionnelle. Avec son talent indéniable et sa détermination, Baba Daho s’impose comme l’un des artistes les plus prometteurs de sa génération.

Arrêté : l’enseignement secondaire béninois réglementé

Cotonou, le 2 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour l’enseignement secondaire au Bénin. Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Yves Chabi Kouaro, a rendu public ce mercredi un arrêté fixant les règles d’organisation des activités pédagogiques dans les établissements d’enseignement secondaire général, tant publics que privés.

Ce texte réglementaire, fruit d’une longue réflexion, vient renforcer le cadre juridique de l’enseignement secondaire et vise à garantir un meilleur encadrement des apprenants. Il définit notamment les conditions d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation, assurant ainsi une plus grande cohérence et une meilleure qualité des enseignements dispensés.

Une uniformisation des pratiques

En instaurant un cadre plus rigoureux, le gouvernement béninois vise à relever le défi majeur de la qualité de l’enseignement. Une éducation de qualité constitue la clé de la réussite individuelle et collective, selon lui. En s’assurant du respect de normes pédagogiques élevées, il espère aussi former des citoyens compétents, aptes à affronter les défis de demain.

« Cet arrêté est un outil essentiel pour améliorer la qualité de l’enseignement secondaire dans notre pays », a déclaré le ministre Yves Chabi Kouaro. « Il permettra de mieux structurer les activités pédagogiques et de garantir l’égalité des chances pour tous les élèves. »

Un enjeu de qualité

Le gouvernement du Bénin, en adoptant des mesures plus strictes, vise à améliorer significativement la qualité de l’éducation. C’est essentiel car une éducation de qualité constitue le fondement du succès tant personnel que communautaire. En s’assurant de l’application de standards pédagogiques supérieurs, il est espéré que les citoyens formés seront compétents et prêts à affronter les défis futurs.

Par ailleurs, les enseignants, les chefs d’établissement et tous les acteurs de l’éducation doivent s’approprier ce nouvel outil de travail et le mettre en œuvre avec rigueur et détermination.

En instaurant un cadre réglementaire plus rigoureux, cet arrêté ouvre de nouvelles perspectives pour l’enseignement secondaire au Bénin. Reste à savoir si les acteurs de l’éducation sauront saisir cette opportunité pour améliorer la qualité de l’enseignement et répondre aux attentes des élèves.

Voir les réglementations ici.

EDO 2024 : La contestation électorale s’intensifie à Benin City

Benin City, 2 octobre 2024 –Benin City, la capitale de l’État d’Edo, a connu des manifestations d’une ampleur inédite ce mercredi, suite à la proclamation des résultats des élections gouvernementales du 21 septembre. Des milliers de manifestants ont déferlé dans les rues pour contester la victoire déclarée par la Commission électorale nationale indépendante (INEC), soutenant que le Dr Asue Ighodalo du Parti démocratique populaire (PDP) était le légitime élu. Cette mobilisation citoyenne fait écho aux accusations de fraude et d’irrégularités qui pèsent sur l’intégrité de l’élection.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).Crise électorale à Edo : accusations de fraude et protestations citoyennes

En effet, Aduwawa, le siège de l’arbitre électoral, est devenu l’épicentre du mouvement de contestation suite aux accusations du commissaire électoral résident (REC) d’une manipulation des résultats électoraux. Par conséquent, les partisans du Parti Démocratique Populaire (PDP) se sont rassemblés en masse, brandissant des pancartes accusant l’INEC de favoritisme envers Monday Okpebholo du All Progressives Congress (APC), et proclamant la victoire de leur parti. Or, ces événements ont exacerbé les tensions politiques, entraînant une protestation formelle devant tous les bureaux électoraux.

De surcroît, le Dr Ighodalo, figure de proue de la contestation, a réitéré ses accusations de compromission du processus électoral, citant des cas de falsification et de manipulation qui auraient entaché la légitimité des résultats. Dès lors, les manifestants, galvanisés par ces déclarations, exigent une réaction de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour préserver l’intégrité du vote et prendre en compte leurs inquiétudes.

Qui plus est, la tension était vraiment à son comble devant le siège de la CENI. Même la présence renforcée des forces de l’ordre n’a pas empêché les manifestants de crier leur indignation. Ainsi, ces derniers, soutenant fermement Asue-Ogie du PDP, remettent en question la validité de l’élection du gouverneur d’Edo et appellent à la défense de la démocratie et de la transparence électorale. Enfin, cette situation s’explique par les résultats affichés sur la plateforme IREV.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).La Quête de Justice des manifestants

Effectivement, les résultats préliminaires de l’élection, publiés sur la plateforme IREV de l’INEC, indiquent une avance pour le PDP; cependant, l’INEC, sans prendre en compte les résultats de la plateforme, a proclamé Monday Okpebholo vainqueur. Or, cette action soulève des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral nigérian.

Par ailleurs, les manifestants contestent la rapidité avec laquelle l’INEC a annoncé un gagnant et délivré un certificat de victoire controversé; ils rappellent que l’organisme électoral a jusqu’à sept jours pour finaliser les résultats selon la loi électorale révisée. De plus, ils réclament l’annulation de ce certificat et sa remise au Dr Asue Ighodalo, qu’ils soutiennent être le légitime vainqueur, tout en exigeant le renvoi des responsables de l’INEC accusés de fraude électorale.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).En outre, la résolution des manifestants est inébranlable, menée par des éminentes figures telles que le Dr Tony Aziegbemi, président du PDP de l’État, l’honorable Matthew Iduoriyekemwen et le révérend Olu Martins. Ces dignes fils du Nigéria ont organisé une marche pacifique imposante depuis la Ring Road jusqu’au siège de l’INEC, traversant des points névralgiques de Benin City, symbolisant ainsi une lutte pour la démocratie qui marquera l’histoire.

En conclusion, la tension persiste à Benin City, où les citoyens continuent d’exiger justice et vérité. Ces événements posent des questions essentielles sur la gestion des élections en Afrique de l’Ouest et mettent également en exergue les défis rencontrés par les institutions démocratiques. L’issue de cette crise politique est cruciale pour l’avenir de l’État d’Edo et pourrait influencer la stabilité politique de toute la région.

Le Cajou Béninois, un Fruit de la Croissance Économique

Cotonou, Bénin – Le secteur agricole béninois connaît un essor sans précédent, porté par la production record de noix de cajou. Selon les dernières données de la BCEAO, la production de cajou au Bénin a bondi de 5,3% cette année, tirant ainsi l’ensemble de l’UEMOA vers de nouveaux sommets.

Par ailleurs, cette hausse fulgurante s’inscrit dans un contexte de demande mondiale croissante pour ce fruit sec, réputé pour ses qualités nutritionnelles. Le Bénin, aux côtés de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, est en première ligne de cette dynamique. Ces trois pays concentrent à eux seuls une grande partie de la production régionale, qui a atteint un niveau historique en 2023.

Un Eldorado pour les Agriculteurs

Cette embellie est une aubaine pour les véritables producteurs béninois, qui voient leurs revenus augmenter et leur statut social se renforcer. « Le cajou est devenu notre or blanc », confie un producteur rencontré dans la région du Borgou, l’une des principales zones de culture. Cette nouvelle filière a créé de nombreux emplois, notamment pour les femmes qui participent activement à la récolte et à la transformation des noix.

Les Clés du Succès

Mais comment expliquer ce succès fulgurant ? Les experts pointent du doigt plusieurs facteurs :

  • Des investissements massifs: les gouvernements de la région ont mis en place des programmes d’appui à la filière cajou, en investissant dans la recherche, la formation et l’amélioration des infrastructures.
  • Une demande mondiale soutenue : la consommation de noix de cajou ne cesse de croître, notamment dans les pays développés où les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé.
  • Une adaptation aux changements climatiques : les producteurs béninois ont su s’adapter aux aléas du climat en adoptant des techniques culturelles plus résistantes.

Des Perspectives Radieuses

Les perspectives pour le secteur du cajou sont des plus prometteuses. La région de l’UEMOA est en passe de devenir un acteur incontournable du marché mondial. Cependant, de nombreux défis subsistent, tels que la possibilité des cours mondiaux, la concurrence d’autres pays producteurs, et la nécessité de renforcer la transformation locale pour créer davantage de valeur ajoutée.

Au-delà du Cajou

Le succès de la filière cajou est un modèle pour d’autres secteurs agricoles en Afrique. Il démontre que, avec une bonne organisation, des investissements judicieux et une adaptation aux enjeux du marché, il est aussi possible de développer des filières agricoles durables et rentables.

En somme, le succès du cajou béninois est un témoignage de la résilience et de l’ingéniosité des producteurs africains. En s’appuyant sur leur savoir-faire ancestral et en adoptant les innovations technologiques, ils ont réussi à transformer une simple noix en un moteur de développement économique. L’avenir de cette filière est prometteur, à condition de continuer à investir dans la recherche, la formation et la promotion des bonnes pratiques agricoles.

Le Burundi facilite les déplacements avec le Bénin

Bujumbura, 1er octobre 2024  –Une nouvelle ère s’ouvre pour les relations entre le Burundi et le Bénin. Le Sénat burundais vient d’adopter à l’unanimité un projet de loi visant à supprimer les formalités de visa pour les citoyens des deux pays, qu’ils soient détenteurs de passeports diplomatiques, officiels, de service ou ordinaires.

Intégration régionale : le Burundi et le Bénin facilitent les déplacements de leurs citoyens en supprimant l'obligation de visa. Cette décision, fruit de longs échanges et débats, marque une étape importante dans le renforcement des liens bilatéraux. Selon le ministre des Affaires de la Communauté Est Africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Gervais Abayeho, cet accord devrait stimuler l’économie burundaise en :

  • Attirant les investisseurs étrangers : La suppression des visas facilitera les déplacements des hommes d’affaires et favorisera les échanges commerciaux.
  • Favorisant le transfert de technologies : les échanges entre experts des deux pays seront simplifiés, accélérant ainsi le développement technologique du Burundi.
  • Développant le tourisme : Les touristes béninois pourront découvrir les richesses culturelles et naturelles du Burundi, et inversement.
  • Soutenant l’industrialisation : Les échanges commerciaux facilités contribueront à la création d’emplois et à la croissance économique.

Le ministre Abayeho, présent à la séance plénière en tant que représentant du Premier ministre, a souligné l’importance de ce projet de loi pour le gouvernement burundais et a répondu aux questions des sénateurs.

Intégration régionale : le Burundi et le Bénin facilitent les déplacements de leurs citoyens en supprimant l'obligation de visa.Le Burundi et le Bénin font un pas de plus vers l’intégration régionale

Cette décision s’inscrit dans une dynamique d’ouverture et de coopération régionale. Le Burundi, en facilitant les déplacements avec ses partenaires, démontre sa volonté de participer activement au développement économique et social de la région des Grands Lacs.

Il reste désormais à attendre la promulgation de la loi par le Président de la République pour que cet accord entre en vigueur.

En somme, l’adoption de cet accord marque une étape importante dans le rapprochement entre le Burundi et le Bénin. En facilitant les échanges entre les populations, cette décision devrait stimuler l’économie et renforcer les liens culturels. Cependant, afin de garantir le succès de cette coopération, il est primordial de relever les défis communs auxquels les deux pays font face, tels que le développement économique et la sécurité. Les prochaines années nous permettront d’évaluer l’impact de cet accord et de mesurer les progrès réalisés.

Coup d’État : Restaurer l’Espoir apporte son éclairage

Cotonou ,1er octobre 2024- L’affaire qui secoue le Bénin prend un nouveau tournant avec la présentation d’Oswald Homeky et d’Olivier Boko devant le procureur spécial de la CRIET. Les allégations de tentative de coup d’État, qui font l’objet de nombreuses discussions, ont poussé le parti Restaurer l’Espoir à intervenir. Le Parti souhaite ainsi offrir une analyse plus précise de la situation actuelle et permettre au public de mieux comprendre les enjeux.

En effet, dans une récente déclaration, le parti Restaurer l’Espoir, dirigé par Candide Azannaï, a rompu son silence sur ces allégations de tentative de coup d’État. Suite à une enquête minutieuse, le parti a affirmé qu’aucune preuve ne soutient ces accusations, suggérant que l’affaire pourrait avoir été fabriquée à des fins politiques spécifiques. Cette prise de position marque un tournant significatif dans le débat public entourant cette controverse.

Une analyse lexicale pour soutenir la position du parti Restaurer l’Espoir

Le parti Restaurer l’Espoir, ayant récemment mis en lumière une série d’analyses lexicales portant sur des termes politiques clés, cherche ainsi à renforcer sa position. Par ailleurs, le parti politique Candide Azannaï a apporté des précisions essentielles sur les concepts de coup d’État, de tentative de coup d’État et de complot.

De plus, s’appuyant sur des références juridiques, notamment l’ouvrage du juge Angelo Houssou, le parti vise à clarifier la situation qui fait polémique actuellement dans le paysage politique béninois. Par conséquent, cette analyse intervient alors que le Parti étudie la situation judiciaire des figures politiques Oswald Homeky et Olivier Boko, soulignant l’importance de la vigilance dans le contexte politique actuel.

Le coup d’État : une prise de pouvoir brutale

Selon Restaurer l’Espoir, un coup d’État est une prise de pouvoir illégale et violente, souvent déterminée par une minorité qui contourne les règles établies. Cette action peut s’effectuer par la force, mais aussi par des moyens plus subtils comme la manipulation ou la corruption. Un putsch, forme particulière de coup d’État, implique généralement l’utilisation de l’armée.

Tentative ou succès ?

La distinction entre une tentative de coup d’État et un coup d’État s’est avérée cruciale. Pour Restaurer l’Espoir, une tentative est lancée mais échoue à renverser le gouvernement. Les putschistes ont agi, mais leur plan n’a pas abouti. Candide Azannaï, chef du parti, souligne l’importance de ne pas confondre ces deux notions, en s’appuyant sur l’ouvrage de référence du juge Angelo Houssou.

Le complot : l’ombre de la subversion

Le parti définit également le complot comme un accord secret visant à porter atteinte à la sécurité nationale. Il peut s’agir d’une préparation à un coup d’État, d’un acte de sabotage ou de toute autre action visant à déstabiliser les institutions. Restaurer l’Espoir rappelle que la conspiration elle-même est une infraction, même si elle n’est pas mise en œuvre.

Enjeux et implications

Cette clarification des termes est essentielle pour une compréhension précise des événements politiques actuels. Elle permet de mieux analyser la crise, d’identifier les responsabilités. D’après la conclusion de la réflexion du Parti, les événements du 27 septembre 2024, qualifiés de tentative de coup d’État, pourraient constituer une stratégie de déstabilisation politique en vue des élections de 2026. Restaurer l’Espoir appelle ainsi à une vigilance accrue de la population face à la situation politique pour ne pas se laisser tromper.

Résultats de l’analyse du parti Restaurer l’Espoir

De cette analyse, le parti conclut que l’affaire en cours est une manœuvre pour :

  • Réprimer et punir de manière exemplaire afin de décourager toute forme de rébellion au sein du régime ;
  • Se débarrasser d’un partenaire devenu encombrant, anéantir ses ambitions politiques et consolider des intérêts économiques en vue de l’après 2026 ;
  • Reprendre le contrôle politique total pour préparer un nouveau passage en force, comme observé depuis 2016 ;
  • Instaurer un climat de terreur à travers des poursuites et persécutions en utilisant l’administration, la justice et les forces de sécurité ;
  • Dénigrer la classe politique pour affaiblir les forces politiques indépendantes et leur rôle de contre-pouvoir en déstabilisant leurs bases populaires.

Enfin, le parti s’interroge sur la crédibilité de cette affaire, estimant qu’il est absurde de croire que deux civils, même s’ils étaient Elon Musk ou Bill Gates, pourraient organiser un coup d’État militaire, surtout lorsque leur seul soutien militaire supposé refuse de s’associer à ce prétendu complot.

Bénin : Un nouveau souffle pour l’éducation et le sport dès le plus jeune âge

Akassato, 01 octobre 2023 – Le Bénin franchit une nouvelle étape dans le développement de son secteur sportif et éducatif. En effet, le pays a lancé le lundi 30 septembre la phase pilote du projet « Synergies éducatives et sportives 0 à 10 ans », une initiative novatrice visant à inculquer aux plus jeunes les valeurs du sport et à favoriser leur épanouissement global.

C’est à l’École Primaire Publique de Houékegbo, dans l’arrondissement d’Akassato, que s’est déroulée la cérémonie de lancement officiel en présence de Benoît DATO, Ministre des Sports. En outre, ce projet ambitieux, porté par les ministères des Sports et de l’Enseignement Maternel et Primaire, s’inscrit dans la droite ligne des engagements du gouvernement béninois en faveur de la jeunesse et du sport.

Le Bénin investit dans l'avenir de sa jeunesse en lançant un programme pilote alliant éducation et sport dès la petite enfance.Un projet novateur au service du développement de l’enfant

En combinant apprentissage, jeu et sport, ce projet vise à développer les capacités psychomotrices, cognitives et sociales des enfants dès leur plus jeune âge. « C’est une approche globale et intégrée du développement de l’enfant », a souligné Okry NONVIGNON, Directeur du Sport et de la Formation Sportive.

Les autorités locales ont salué cette initiative. Pour Angelo Évariste AHOUANDJINOU, Maire d’Abomey-Calavi, « ce projet est une opportunité majeure pour développer les talents de nos jeunes apprenants ». Le Préfet de l’Atlantique, Jean-Claude CODJIA, a quant à lui félicité les ministères initiateurs pour ce travail exemplaire.

Le Bénin investit dans l'avenir de sa jeunesse en lançant un programme pilote alliant éducation et sport dès la petite enfance.Une première étape prometteuse

La phase pilote, qui se concentre sur les écoles primaires publiques de la circonscription scolaire d’Abomey-Calavi, a été marquée par une démonstration ludique des activités proposées, à l’image de la « Course d’élan rectiligne pour enchaîner un saut » .

Selon le Ministre Benoît DATO, cette initiative apportera à l’école béninoise de nombreux bienfaits : de la mémoire, augmentation de la concentration, renforcement des capacités de résolution de problèmes, et réduction du stress. « Par ce projet, nous concrétisons la vision du gouvernement de promouvoir la pratique sportive dès le plus jeune âge », a-t-il affirmé.

Le Bénin investit dans l'avenir de sa jeunesse en lançant un programme pilote alliant éducation et sport dès la petite enfance.Un avenir prometteur pour le sport béninois

Avec ce projet pilote, le Bénin pose les bases d’un avenir sportif prometteur. En investissant dans la jeunesse, le pays s’assure d’ancienne une nouvelle génération d’athlètes et de citoyens équilibrés. Les résultats de cette phase pilote seront scrutés avec attention, en vue d’une éventuelle généralisation du projet à l’ensemble du territoire national.

En somme, avec le lancement de ce projet innovant, le Bénin ouvre une nouvelle voie pour l’éducation et le sport. En mettant l’enfant au cœur de ses préoccupations, le gouvernement béninois pose les fondations d’un avenir prometteur où le sport et l’apprentissage vont de pair. Par ailleurs, cette initiative marque une étape décisive dans la construction d’une société plus active, plus saine et plus solidaire, comme l’a dit Platon, « un esprit sain dans un corps sain ».