À Osaka, le Bénin fait rayonner la puissance créative de ses artistes au féminin

Osaka, 7 juillet 2025 Dans l’écrin architectural du Women’s Pavilion, le Bénin a offert au monde une déclaration artistique et politique d’une rare intensité le 4 juillet dernier. Intitulée « Les Amazones de l’Art », cette journée d’exception, orchestrée au WA Space dans le cadre de l’Expo Universelle Osaka 2025, a mis en lumière huit artistes plasticiennes béninoises, figures d’une génération qui conjugue mémoire, audace et transmission.

À l’Expo Universelle Osaka 2025, le Bénin a célébré la créativité féminine avec “Les Amazones de l’Art”, un événement artistique et diplomatique qui a affirmé sa vision culturelle et son rayonnement international.Expo Universelle Osaka : Une scénographie au service d’une vision

Sous le thème Benin Horizons: A Journey of Culture and Opportunities, le pavillon béninois a choisi de faire de la création féminine un levier de diplomatie culturelle. Ainsi, les œuvres exposées — installations, textiles, photographies, sculptures — ont tissé un récit pluriel, entre héritage amazone et contemporanéité engagée. Chaque pièce, pensée comme un manifeste, interroge la place des femmes dans l’histoire, l’art et la société.

À l’Expo Universelle Osaka 2025, le Bénin a célébré la créativité féminine avec “Les Amazones de l’Art”, un événement artistique et diplomatique qui a affirmé sa vision culturelle et son rayonnement international.Trois temps forts pour une immersion totale

Par ailleurs, l’événement s’est articulé autour d’une exposition immersive, d’un court-métrage documentaire révélant les coulisses de la création, et d’une conférence-débat animée par deux invitées d’honneur : Flora Coquerel, Miss France 2014 et militante pour la santé maternelle, et Medessè Nathalie Sagbo, autrice de la bande dessinée Tassi Hangbé. Ensemble, elles ont exploré la figure de la femme créatrice comme vecteur d’émancipation et de mémoire.

À l’Expo Universelle Osaka 2025, le Bénin a célébré la créativité féminine avec “Les Amazones de l’Art”, un événement artistique et diplomatique qui a affirmé sa vision culturelle et son rayonnement international.Une stratégie culturelle assumée

Portée par le Commissariat Général du Bénin à l’Expo Osaka — avec Yannis Adebiaye, Carole Borna et Yassine Lassissi en figures de proue — cette journée s’inscrit aussi dans une stratégie de rayonnement culturel ambitieuse. Loin d’un simple événement artistique, Les Amazones de l’Art affirme ainsi  le rôle du Bénin comme acteur culturel majeur sur la scène internationale.

Expo Universelle Osaka : Un écho au-delà des murs

Le public japonais, les visiteurs internationaux et la diaspora béninoise ont salué la cohérence esthétique et la profondeur du propos. En plus, sur les réseaux sociaux comme dans les échanges sur place, l’événement a suscité admiration et émotion, renforçant l’image d’un Bénin créatif, inclusif et stratégiquement positionné.

En route vers la Journée nationale

Cette journée du 4 juillet n’est qu’un prélude : le 29 août, le Bénin célébrera sa Journée nationale à l’Expo Osaka. D’ici là, Les Amazones de l’Art laisse une empreinte durable — celle d’un pays qui ne se contente pas d’exposer des œuvres, mais qui expose une vision du monde, portée par la voix de ses femmes.

Benin tend les bras numériques aux Afro-Descendants en quête de leurs racines

Cotonou, 7 juillet 2025 – Dans un élan historique qui résonne comme un cri de réparation à travers les siècles, le gouvernement béninois a inauguré le 4 juillet dernier une plateforme numérique révolutionnaire, www.myafroorigins.bj, ouvrant grand les portes de la nationalité béninoise aux Afro-descendants du monde entier. Par ailleurs, ce lancement, bien plus qu’une simple formalité administrative, incarne une promesse de justice et une invitation à renouer avec une terre ancestrale arrachée par la traite négrière.

Afro-descendants : Une loi pour réparer l’histoire

Ce projet ambitieux trouve ses racines dans la loi Nᵒ 2024-31, adoptée le 2 septembre 2024, une législation audacieuse qui reconnaît officiellement le droit au retour et à la citoyenneté pour les descendants d’Africains subsahariens déportés lors du commerce transatlantique des esclaves. En effet, pendant des siècles, des millions d’âmes ont été arrachées à leur continent, leurs liens avec leurs origines brisés. Aujourd’hui, le Bénin se positionne comme un pionnier en offrant une réponse concrète à cette fracture historique.

Les mots d’un ministre, l’écho d’une nation

D’ailleurs, lors de la cérémonie de lancement, monsieur Yvon Detchenou, garde des Sceaux et Ministre de la Justice, a donné une voix émouvante à cette initiative :

« En ouvrant le chemin de la nationalité béninoise aux Afro-descendants, nous honorons un principe fondamental : celui du droit au retour. Cette loi est une loi de justice et de reconnaissance, un pas vers la réparation des blessures du passé. »

Ses paroles soulignent ainsi une volonté claire : transformer une douleur collective en une opportunité de réconciliation.

Une plateforme pensée pour le monde

Accessible en français, anglais, portugais et espagnol, www.myafroorigins.bj se veut un outil universel et moderne. Entièrement dématérialisée, elle respecte  les normes internationales de protection des données, garantissant aussi la sécurité des informations personnelles. Le processus est fluide et se déroule comme suit :

  • Information : pour tout savoir sur les démarches.
  • Soumission : pour téléverser les documents requis.
  • Paiement : pour régler les frais de traitement de 100 USD.
  • Suivi : pour vérifier l’avancement via un compte sécurisé.

Une fois la demande validée, les candidats reçoivent une attestation d’éligibilité à la nationalité béninoise, dernière étape avant leur inscription au registre national. En plus , ce parcours numérique supprime les barrières géographiques, rendant ce retour symbolique accessible à tous, où qu’ils soient.

Un pont entre passé et avenir

Au-delà de la logistique, cette initiative porte une signification profonde. Pour les Afro-descendants, elle offre une chance de restaurer une identité fragmentée, de tisser un lien tangible avec une histoire volée. Pour le Bénin, elle promet un enrichissement mutuel : des échanges culturels, économiques et sociaux avec une diaspora reconnectée. Certains y voient même un modèle pour d’autres nations africaines, un appel à repenser la relation avec leurs propres descendants dispersés.

Afro-descendants : Une invitation ouverte

En somme, le Bénin ne se contente pas de regarder son passé en face ; il bâtit également un avenir inclusif. www.myafroorigins.bj n’est pas qu’un site internet : c’est un symbole, un pont numérique reliant des générations séparées par l’océan et le temps. À ceux qui se reconnaissent dans cette histoire, le message est clair : explorez cette opportunité, reconnectez-vous à vos origines, et participez à l’écriture d’un nouveau chapitre.

Pour en savoir plus ou entamer les démarches, rendez-vous dès aujourd’hui sur www.myafroorigins.bj. Le Bénin vous attend, les bras ouverts.

PAQUE 2 : Le Bénin relance son offensive pour une éducation inclusive et résiliente

Le Bénin relance le PAQUE 2: vers une éducation plus équitable et résiliente

Cotonou, 4 juillet 2025 – Après avoir touché plus de deux millions d’élèves lors de sa première phase, le Programme d’Appui à la Qualité de l’Éducation (PAQUE) entre dans une nouvelle ère. Officiellement lancé mardi dernier, le PAQUE 2 ambitionne de consolider les acquis tout en élargissant son impact sur les communautés éducatives du nord et du centre du Bénin. L’objectif est clair : bâtir un système scolaire plus équitable, plus performant et plus sensible aux réalités sociales et sécuritaires du pays.

Le PAQUE 2 au Bénin, lancé pour 2024-2028, vise à améliorer la qualité de l'éducation pour 1,74 million d'élèves, en renforçant l'équité, la performance et la résilience du système scolaire, notamment dans le nord et le centre du pays.Le PAQUE 2  : Une réponse systémique aux défis éducatifs

Porté par la Coopération suisse à travers la DDC, en partenariat avec l’UNICEF et l’ONG Graines de Paix, le PAQUE 2 s’étend sur la période 2024–2028. Plus précisément, il cible 1,74 million d’élèves âgés de 5 à 18 ans, dont 50 % de filles et d’enfants vulnérables, dans six départements : le Borgou, l’Alibori, l’Atacora, la Donga, le Zou et le Couffo.

Cependant, le programme ne s’arrête pas aux salles de classe. Il mobilise également 39 500 enseignants du primaire et 600 conseillers et inspecteurs pédagogiques du primaire et du secondaire, dans une logique de transformation systémique du pilotage éducatif.

Une école pour tous, une école pour la paix

Dans un contexte régional marqué par des tensions sécuritaires, notamment dans le nord du pays, le PAQUE 2 mise sur une éducation inclusive et orientée vers la paix. Il promeut des environnements scolaires protecteurs, sensibles au genre, et adaptés aux besoins des enfants déscolarisés ou marginalisés. De fait, l’approche vise à prévenir l’extrémisme violent en renforçant la résilience des communautés scolaires.

« L’éducation est un levier de transformation sociale, mais aussi un rempart contre l’instabilité », a rappelé Élisabeth Pitteloud Alansar, cheffe de la Coopération suisse au Bénin, lors de la cérémonie de lancement à Cotonou.

Le PAQUE 2 au Bénin, lancé pour 2024-2028, vise à améliorer la qualité de l'éducation pour 1,74 million d'élèves, en renforçant l'équité, la performance et la résilience du système scolaire, notamment dans le nord et le centre du pays.Des résultats concrets, une ambition renouvelée

La première phase du PAQUE (2019–2023) avait déjà permis de former des milliers d’enseignants, d’améliorer les pratiques pédagogiques et de poser les bases d’un climat scolaire plus apaisé. Avec cette deuxième phase, les partenaires veulent aller plus loin : renforcer les capacités institutionnelles, intégrer les collectivités locales dans la gouvernance éducative, et multiplier les initiatives innovantes, comme les alternatives éducatives pour les enfants non scolarisés.

Un comité interministériel de pilotage a été mis en place pour assurer la coordination et le suivi rigoureux du programme, lequel s’aligne sur les objectifs du Plan sectoriel de l’éducation 2018–2030 du Bénin.

Le PAQUE 2 ne se contente pas de former des élèves : il façonne une génération capable de construire la paix, de relever les défis du développement et de porter l’avenir du Bénin. Cependant, une ambition qui, pour se concrétiser, devra s’appuyer sur l’engagement de tous les acteurs – de la salle de classe aux plus hautes sphères de décision.

 

 

Walk of Fame : Angélique Kidjo entre dans la légende

Angélique Kidjo écrit l’histoire : première chanteuse africaine sur le Hollywood Walk of Fame

Cotonou, 4 juillet 2025 – C’est une page d’histoire que vient d’écrire Angélique Kidjo. La chanteuse béninoise, icône de la scène musicale mondiale, deviendra en 2026 la première artiste vocale africaine à recevoir une étoile sur le mythique Hollywood Walk of Fame. Cette reconnaissance planétaire dépasse le cadre artistique pour devenir un symbole de fierté nationale et continentale.

Une étoile pour une voix, un combat, une vision

Sélectionnée parmi 36 personnalités par la Chambre de commerce de Hollywood, Angélique Kidjo rejoint un cercle prestigieux où brillent déjà les noms de Lupita Nyong’o, Charlize Theron ou encore Basil Rathbone. Toutefois, elle est la première chanteuse africaine à y inscrire son nom – et avec elle, les rythmes du Bénin, les langues du continent, et les luttes qu’elle porte depuis plus de 30 ans.

Récompensée par cinq Grammy Awards et le Polar Music Prize en 2023, Kidjo n’est pas seulement une artiste. En effet, elle est aussi une militante infatigable pour l’éducation des filles, la restitution du patrimoine africain et la justice climatique. À travers sa fondation Batonga et son rôle d’ambassadrice de l’UNESCO, elle incarne une Afrique qui crée, qui s’élève et qui inspire.

Angélique Kidjo : Une reconnaissance saluée au sommet de l’État

Le président béninois Patrice Talon n’a pas tardé à réagir. Dans un message empreint d’émotion, il a salué « une distinction historique » et exprimé « la fierté et l’admiration du peuple béninois tout entier ». Pour le chef de l’État, cette étoile est le fruit d’un « talent remarquable et d’un travail acharné », mais aussi un exemple pour la jeunesse africaine.

Une étoile, un signal fort pour le continent

Au-delà de l’hommage personnel, cette distinction envoie un message fort : les artistes africains ne sont plus en marge de la reconnaissance mondiale – au contraire, ils en sont les moteurs. Par conséquent, pour les créateurs du continent, l’étoile d’Angélique Kidjo est une balise, une promesse, un appel à croire en la puissance de leurs voix.

La date de la cérémonie officielle à Los Angeles sera annoncée dans les mois à venir. Cependant, déjà, dans les rues de Cotonou comme sur les réseaux sociaux, une certitude s’impose : le Bénin a désormais son étoile sur Hollywood Boulevard.

Le Bénin au cœur de la défense de l’État de droit

Le Bénin, rempart démocratique face aux dérives autoritaires : un partenariat stratégique avec la Fondation Konrad Adenauer

Cotonou, 3 juillet 2025 — Alors que les dérives autoritaires s’intensifient à travers l’Afrique subsaharienne, le Bénin s’affirme comme un véritable rempart démocratique. C’est dans ce contexte que ce jeudi, une rencontre stratégique s’est tenue à la Cour constitutionnelle entre son président, le Professeur Cossi Dorothé Sossa, et Dr Stefanie Rothenberger, directrice du Programme État de droit en Afrique subsaharienne de la Fondation Konrad Adenauer. L’objectif était clair : renforcer l’ancrage institutionnel de l’État de droit.

Dialogue d’influence à la Cour constitutionnelle

Sous les ors de l’institution judiciaire, les échanges ont dépassé le protocole. En effet, en mission dans la sous-région, Dr Rothenberger a retenu Cotonou comme étape clé de sa tournée, saluant l’engagement béninois en faveur de la stabilité constitutionnelle. De fait, depuis Nairobi, elle pilote les efforts de la fondation allemande pour appuyer les juridictions africaines dans leur mission de justice indépendante et durable.

Le professeur Sossa, figure de proue de la rigueur institutionnelle, a rappelé que « seule une justice forte garantit la paix sociale ». Un message clair, d’autant plus pertinent dans un contexte continental où les transitions démocratiques sont mises à rude épreuve.

Vers un partenariat structurant entre la la Cour constitutionnelle et la Fondation Konrad Adenauer

Le programme présenté par la Fondation Konrad Adenauer se veut ambitieux : renforcer les compétences des juges constitutionnels, promouvoir la transparence et rapprocher la justice des citoyens. Au Bénin, cela pourrait ainsi se traduire par des formations ciblées, des échanges d’expertise et des actions de sensibilisation sur le rôle des institutions.

Pour Dr Rothenberger, « accompagner les États résolument engagés vers la bonne gouvernance, comme le Bénin, est un impératif ». Elle voit dans le pays un partenaire stratégique dans la redéfinition d’un modèle démocratique africain résilient.

Un signal fort dans un climat fragile

Alors même que les coups d’État se multiplient dans la région, le Bénin, avec sa tradition de transitions pacifiques et un système judiciaire respecté, fait figure d’exception. La Cour constitutionnelle, garante de la légalité républicaine, apparaît plus que jamais comme un pilier de l’équilibre des pouvoirs.

Les discussions ont également abordé l’intégration régionale des pratiques judiciaires, un enjeu de taille pour restaurer la confiance citoyenne dans les institutions. « Le Bénin peut inspirer », affirme Dr Rothenberger, confiante dans la capacité d’influence du modèle béninois.

Une trajectoire à consolider

L’audience marque un tournant dans les relations entre le Bénin et la Fondation Konrad Adenauer. Au-delà du soutien institutionnel, c’est avant tout une vision partagée d’un État de droit vivant, inclusif et ouvert qui se dessine. Pour les citoyens, cette dynamique répond à une exigence croissante : celle d’institutions fortes, impartiales et à l’écoute.

À Cotonou, ce 3 juillet, souffle un vent d’optimisme. L’union de volontés entre la Cour constitutionnelle et la fondation allemande augure d’une coopération porteuse. Le Bénin, en quête d’exemplarité, semble aussi résolu à tenir son rôle de phare démocratique sur le continent.

Angélique Kidjo, étoile béninoise sur le firmament d’Hollywood : une consécration mondiale

Angélique Kidjo au firmament : une étoile sur le Hollywood Walk of Fame pour la diva béninoise

Cotonou, 3 juillet 2025 –  De Los Angeles à Cotonou, la nouvelle a traversé l’Atlantique comme un chant triomphal : la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, icône planétaire et ambassadrice de la culture africaine, gravera son nom sur le légendaire Hollywood Walk of Fame en 2026. Une distinction historique qui fait d’elle la première artiste béninoise et seulement la quatrième africaine à accéder à ce panthéon du divertissement mondial.

En effet, annoncée par le comité de sélection du prestigieux Walk of Fame le 2 juillet 2025 lors d’une conférence de presse à Ovation Hollywood, en Californie, cette distinction n’est pas seulement une récompense.  C’est avant tout une reconnaissance mondiale retentissante de son talent incandescent et de son héritage musical absolument unique qui transcende les frontières. De plus, elle symbolise l’âme vibrante de l’Afrique et élève fièrement les couleurs du Bénin sur la scène internationale.

 La légende béninoise Angélique Kidjo sera honorée d’une étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 2026, consacrant son influence mondiale et son rôle pionnier dans la musique africaine contemporaine.Une artiste aux frontières abolies

Angélique Kidjo, souvent surnommée la « diva africaine », n’est pas seulement une chanteuse : elle est une force de la nature. Cinq fois lauréate des Grammy Awards, Angélique Kidjo a bâti une œuvre musicale cosmopolite, fusionnant les racines profondes du Bénin — rythmes yorubas, chants fon, percussions traditionnelles — avec le funk, le jazz, la pop et même la musique classique, témoignant ainsi de son génie créatif.

De Cotonou à New York, en passant par les scènes les plus prestigieuses du monde, Kidjo a su tisser un pont entre les cultures, faisant danser la planète. Sa voix, à la fois envoûtante et combattante, est devenue l’un des étendards les plus lumineux de l’Afrique contemporaine. En effet, bien plus qu’une chanteuse, elle est une passeuse de cultures et une militante infatigable pour l’éducation des filles, les droits humains et l’identité panafricaine.

« Angélique Kidjo est une icône mondiale dont l’influence dépasse la musique. Elle incarne également l’excellence et la diversité culturelle », a déclaré Peter Roth, ancien PDG de Warner Bros et membre du comité de sélection du Walk of Fame. Ce dernier a souligné que les 35 personnalités choisies pour la promotion 2026, dont Kidjo, ont « redéfini le monde du divertissement par leur talent et leur impact ». Pour la star béninoise, cette étoile est une reconnaissance de décennies d’innovation et d’engagement pour faire rayonner la culture africaine.

Le Walk of Fame : un panthéon du show-business

Le Hollywood Walk of Fame, créé en 1958 et classé monument historique en 1978, ce trottoir mythique de Los Angeles rend hommage aux figures majeures du show business à travers des étoiles gravées dans le granito rose ornée d’un contour en laiton, disposées entre Hollywood Boulevard et Vine Street. Seules les personnalités ayant marqué leur domaine — musique, cinéma, télévision, radio ou théâtre — peuvent y prétendre. Ainsi, pour Kidjo, c’est l’emblème d’une platine tourne-disque, symbole de l’industrie musicale, qui immortalisera son nom.

Par ailleurs, recevoir une étoile sur le Walk of Fame est un honneur rare, marqué par une cérémonie d’intronisation où l’artiste dévoile sa dalle devant une foule de fans et de médias. Cependant, cette distinction a un coût : 30 000 dollars, souvent financés par des studios ou des clubs de fans, qui sont versés au Hollywood Historic Trust pour l’entretien du boulevard.

Pour Angélique Kidjo, la cérémonie officielle, attendue en fanfare d’ici 2026 avec la remise traditionnelle de l’étoile dédicacée, promet d’être une célébration mondiale, réunissant admirateurs du Bénin, d’Afrique et d’ailleurs.

 La légende béninoise Angélique Kidjo sera honorée d’une étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 2026, consacrant son influence mondiale et son rôle pionnier dans la musique africaine contemporaine.le Hollywood Walk of Fame :Un rayonnement béninois à l’échelle mondiale

Pour le Bénin, cette reconnaissance dépasse les sphères de l’art : elle consacre une trajectoire artistique éblouissante, mais aussi une fierté nationale. Kidjo rejoint les figures mythiques du Walk of Fame comme Ella Fitzgerald, Aretha Franklin ou Miriam Makeba. Ainsi, elle incarne une Afrique créative, puissante, qui impose ses talents au centre de la scène mondiale. Chaque note qu’elle chante est un cri de ralliement pour un monde plus uni, et cette étoile sur le Walk of Fame vient couronner une carrière dédiée à l’excellence et à l’humanité.

le Hollywood Walk of Fame en 2026Un moment de fierté pour le Bénin

Au Bénin, l’annonce de cette distinction a provoqué une explosion de joie et de fierté. Partout, les réseaux sociaux célèbrent « Mama Angélique », perçue comme un trésor national et un symbole du potentiel béninois. Les autorités et artistes locaux saluent unanimement cette reconnaissance qui rayonne sur tout le pays.

L’intronisation de Kidjo, attendue d’ici cinq ans, transcendera une simple cérémonie : ce sera un moment de communion mondiale, plaçant le Bénin sous les projecteurs d’Hollywood. En attendant, Sur les traces des légendes, Angélique Kidjo inscrit le Bénin dans l’histoire du glamour international — sans jamais renier ses racines. Une étoile au sol, pour une voix qui tutoie les cieux.

Le port de Cotonou, poumon vital de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest

Sécurité alimentaire en Afrique : le Bénin s’impose comme un pilier logistique incontournable avec le port de Cotonou

Cotonou, 3 juillet 2025 – Cotonou, moteur discret de la résilience alimentaire régionale, se distingue parmi les cinq infrastructures portuaires les plus stratégiques du continent selon un récent rapport de la Banque mondiale. Dans un contexte d’insécurité alimentaire croissante en Afrique, cette reconnaissance souligne le rôle central du Bénin dans l’approvisionnement de millions de personnes.

La sécurité alimentaire en Afrique ne se joue pas seulement dans les champs ni sur les marchés locaux. Elle se dessine aussi sur les quais, là où transitent les flux massifs de céréales, de denrées périssables et de produits de première nécessité. C’est dans cette logique que la Banque mondiale met en lumière cinq ports cruciaux structurant les chaînes d’approvisionnement du continent – dont le port de Cotonou, véritable poumon logistique de l’Afrique de l’Ouest.

le port de Cotonou: une plateforme régionale au service de l’Afrique de l’intérieur

Avec une capacité annuelle de manutention céréalière de 2 millions de tonnes et environ 10,5 milliards de kilocalories de denrées traitées par an, le port de Cotonou ne se contente pas de nourrir le Bénin. Il joue un rôle essentiel pour ses voisins enclavés : Niger, Burkina Faso, Mali. Grâce à sa spécialisation dans le vrac et l’ensachage, il assure l’entrée de produits stratégiques — riz, poisson congelé, volaille — et soutient l’exportation des richesses agricoles béninoises, notamment le coton, la noix de cajou et les oléagineuses qui font rayonner l’économie nationale sur les marchés mondiaux.

Avec une connectivité terrestre bien rodée, Cotonou dessert les pays de l’hinterland, acheminant des céréales et autres produits essentiels vers des populations éloignées des côtes. Cette capacité à relier les marchés côtiers aux régions enclavées fait du port un pivot stratégique, non seulement pour le Bénin, mais pour toute la sous-région. « Cotonou est le cœur battant de l’approvisionnement alimentaire en Afrique de l’Ouest », souligne un expert de la Banque mondiale, saluant l’efficacité de ses infrastructures.

À l’heure où la logistique devient une clé géopolitique, Cotonou tire son épingle du jeu avec des infrastructures modernisées et une connectivité terrestre performante, incarnant un modèle de coopération régionale.

 Une architecture logistique continentale sous pression

Aux côtés de Cotonou, d’autres ports renforcent cette trame vitale . En fait , le rapport de la Banque mondiale dresse un panorama des cinq ports qui façonnent la sécurité alimentaire en Afrique. Port-Soudan, avec ses 11,9 milliards de Kcal et ses 500 000 tonnes de capacité de stockage, domine en desservant des pays comme le Tchad et le Soudan du Sud via des corridors routiers stratégiques. Mombasa, au Kenya, traite 11,7 milliards de Kcal et soutient l’Ouganda, le Rwanda et la RDC grâce à ses silos de 245 000 tonnes. Djibouti, avec une capacité de 8 500 tonnes de céréales par jour, est vital pour l’Éthiopie, tandis qu’Abidjan, avec 9,2 milliards de Kcal, alimente la Côte d’Ivoire et ses voisins grâce à un terminal céréalier de 300 000 tonnes.

Mais Cotonou se distingue par sa polyvalence et son impact régional. Ses installations modernes, combinées à une expertise en gestion des flux de vrac, permettent de répondre aux besoins alimentaires croissants tout en soutenant l’exportation des produits phares du Bénin. Le port est un trait d’union entre les champs béninois et les marchés internationaux, renforçant la place du pays dans l’économie agricole mondiale.

Dans un contexte de sécurité alimentaire fragile, le port de Cotonou s’impose comme un hub logistique stratégique en Afrique de l’Ouest, facilitant l’approvisionnement de plusieurs pays enclavés et valorisant les exportations agricoles du Bénin.Le Bénin, un modèle de dynamisme économique avec son port 

Au-delà de ses prouesses logistiques, le port de Cotonou incarne l’ambition du Bénin de se positionner comme un acteur clé du commerce régional. En soutenant l’exportation de cultures à haute valeur comme la noix de cajou et le coton, il contribue à la création d’emplois et à la prospérité des agriculteurs locaux. Simultanément, il garantit l’approvisionnement en denrées essentielles pour des millions de personnes, renforçant la sécurité alimentaire dans une région vulnérable aux chocs climatiques et économiques.

Le port bénéficie également d’investissements continus pour moderniser ses infrastructures, avec des systèmes d’ensachage performants et des capacités de stockage optimisées. Ces améliorations permettent de réduire les pertes post-récolte et d’assurer une distribution rapide et efficace, même dans les zones les plus reculées. « Le port de Cotonou est un modèle de résilience et d’innovation », note le rapport, soulignant son rôle dans la stabilisation des prix alimentaires dans la région.

Nourrir l’Afrique : au-delà des récoltes, la bataille des ports

Si Cotonou brille dans ce classement, le rapport de la Banque mondiale rappelle que la sécurité alimentaire reste un défi collectif. Les ports, aussi performants soient-ils, doivent être soutenus par des politiques agricoles robustes, des investissements dans les infrastructures routières et une coopération régionale renforcée. Pour le Bénin, cela signifie continuer à investir dans la modernisation du port tout en renforçant les partenariats avec ses voisins.

En somme, La sécurité alimentaire du continent ne peut reposer uniquement sur l’amélioration des rendements agricoles. Elle exige une architecture logistique robuste, durable et inclusive. En cela, le Bénin, à travers Cotonou, démontre que les petits États peuvent jouer de grands rôles dans les équilibres régionaux — à condition de miser sur des politiques portuaires visionnaires.

 

À Cotonou, le Sofitel vibre au rythme de Swedd+

 Cotonou accueille SWEDD+ : quand l’Afrique de l’Ouest repense l’autonomisation des femmes à l’échelle régionale

Cotonou, 2 juillet 2025, le Sofitel Hôtel, cadre raffiné habituellement dédié aux échanges feutrés, est aujourd’hui le théâtre d’un événement majeur. En effet, la huitième session du Comité régional de pilotage du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD+) y réunit, pendant trois jours, les décideurs de l’avenir féminin du continent.

SWEDD+ : Une décennie de progrès pour les femmes, une vision pour l’avenir 

Dix ans après son lancement, le SWEDD passe le relais à SWEDD+, une version réaffirmée et élargie du projet soutenu par l’UNFPA et la Banque mondiale. par ailleurs, Son objectif est de mutualiser les acquis, identifier les leviers de transformation et bâtir une vision commune autour des enjeux de genre en Afrique subsaharienne.

Pour Comlan Eugène Adjovi, Coordonnateur national, cette session se veut un « creuset stratégique » : il s’agit d’évaluer les avancées de 2024, de croiser les expériences et de nourrir de nouvelles synergies entre les pays membres. Le Sénégal, le Togo et la Gambie, fraîchement intégrés au projet, enrichissent désormais cette dynamique régionale.

La 8ᵉ session du Comité de Pilotage SWEDD+ à Cotonou réunit des experts africains pour faire le bilan et tracer l'avenir de l'autonomisation SWEDD : Des millions de vies transformées, l’UNFPA fait le point 

Richmond Tiemoko, Représentant résident de l’UNFPA, rappelle avec justesse l’impact des dix dernières années : grâce au projet, 1,1 million de jeunes filles retournées sur les bancs de l’école, 650 000 formées dans des espaces sûrs et plus de 250 000 engagées sur le chemin de l’autonomie économique. Des chiffres qui traduisent un basculement réel, rendu possible par une volonté politique et communautaire renouvelée.

Une « révolution silencieuse » pour un avenir audacieux 

La ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a officialisé l’ouverture des travaux en insistant sur les avancées structurelles induites par le projet : on note aussi la revalorisation du métier de sage-femme, lutte contre les pratiques néfastes, et inclusion économique renforcée. Elle exhorte les délégations à faire de cette session « un laboratoire d’excellence technique » en amont de la réunion ministérielle prévue le 4 juillet.

Dans les allées du Sofitel, les échanges sont déjà nourris. Le Mali partage ses bonnes pratiques, le Niger présente ses innovations et le Burkina Faso inspire le Sénégal. De ce fait, SWEDD+ est déjà plus qu’un programme : c’est un pacte collectif pour une Afrique qui place enfin ses filles et ses femmes au centre de son avenir.

Ainsi, chaque échange est une étincelle, chaque idée un pas vers une Afrique où les femmes et les filles ne sont plus des ombres en marge, mais des actrices centrales du développement. À Cotonou, pendant ces trois jours, l’avenir de SWEDD+ s’écrit avec audace, dans un élan où l’ambition n’a d’égale que la détermination. Restez connectés pour découvrir les résolutions audacieuses qui sortiront de ce sommet crucial !

Marseille 2025 : Le Bénin, étoile montante du théâtre francophone, illumine la scène mondiale

Sous le soleil ardent de Marseille, du 1er au 7 juin 2025, le Bénin a fait une entrée fracassante dans le cénacle de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF). En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale de cette institution prestigieuse, le pays, porté par l’élan visionnaire de son gouvernement, a affirmé sa place de membre associé avec une audace qui transcende les planches. Représenté par William Codjo, Directeur Général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), et Carlos Adékambi Zinsou, comédien-conteur et metteur en scène désigné comme Expert artistique, le Bénin a planté son drapeau dans le paysage théâtral francophone, prêt à écrire une nouvelle page de son histoire culturelle.

Le Bénin fait une entrée remarquée à la Commission Internationale du Théâtre Francophone à Marseille, affirmant sa place sur la scène culturelle mondiale grâce à une participation active et des projets théâtraux innovants.Marseille : Une adhésion, un tremplin

Depuis son admission en 2024 comme membre associé de la CITF, le Bénin ne se contente pas de siéger : il rayonne. Cette reconnaissance, fruit d’une volonté politique affirmée, ouvre au pays un accès privilégié aux décisions stratégiques de l’organisation, mais surtout une scène où ses talents peuvent s’épanouir. À Marseille, entouré des délégations de la Belgique, du Canada, de la France et du Luxembourg, le Bénin n’a pas joué les seconds rôles. William Codjo et Carlos Adékambi Zinsou ont porté haut les couleurs d’une nation dont le théâtre, vibrant d’histoires et de traditions, s’impose comme une force vive de la francophonie.

La présence béninoise s’est traduite par des avancées concrètes. Les projecteurs se sont braqués sur des projets théâtraux béninois, sélectionnés pour bénéficier du financement de la CITF, une première victoire qui témoigne de la puissance créative du pays. « Ces projets ne sont pas seulement des spectacles, mais des ponts entre cultures, des cris d’humanité lancés depuis nos terres », a déclaré William Codjo, dont les mots résonnent comme une ode à la créativité béninoise.

La Pépinière CITF : un creuset d’imaginaires

Du 25 mai au 7 juin, Marseille a vibré au rythme des « Rencontres à l’échelle » et de la résidence de recherche « Pépinière CITF », où le Bénin a brillé par son audace. Cybelline De Souza, comédienne et metteure en scène, et Ornella Fagnon, soutenues par l’ADAC et la CITF, ont plongé dans ce laboratoire d’idées, où les disciplines se croisent et les imaginaires s’entrelacent. Mariame Darra, comédienne et metteure en scène, y a également participé comme auditrice libre, absorbant les courants d’une création sans frontières. Ce programme, conçu pour tisser des collaborations internationales durables, a vu les artistes béninoises fusionner leurs voix avec celles d’autres francophones, donnant naissance à des projets où la diversité devient une force.

La Pépinière CITF n’est pas un simple atelier : c’est un creuset où les récits du Bénin, nourris par ses traditions orales et son dynamisme contemporain, rencontrent les esthétiques du monde. « Nous ne jouons pas seulement pour raconter, mais pour connecter, pour bâtir des ponts entre les peuples », confie Cybelline De Souza, dont les performances ont captivé l’assemblée marseillaise.

Le Bénin fait une entrée remarquée à la Commission Internationale du Théâtre Francophone à Marseille, affirmant sa place sur la scène culturelle mondiale grâce à une participation active et des projets théâtraux innovants.Le Bénin, nouvelle étoile de la francophonie

Cette première participation à l’Assemblée Générale de la CITF marque un tournant. En s’asseyant à la table des nations francophones, le Bénin ne se contente pas d’observer : il agit, propose, inspire. Les projets financés par la CITF, encore en gestation, promettent aussi de porter la voix béninoise sur les scènes internationales, des théâtres de Cotonou aux festivals d’Avignon. Cette consécration, fruit du travail de l’ADAC et de l’engagement des artistes comme Carlos Adékambi Zinsou, positionne le Bénin comme un acteur incontournable du théâtre francophone.

À Marseille, le Bénin a clos sa participation sur une note éclatante, prouvant que sa jeune adhésion à la CITF n’est pas un simple strapontin, mais une tribune. Alors que les rideaux se ferment sur cette assemblée, une certitude demeure : le théâtre béninois, vibrant d’âme et d’ambition, est prêt à conquérir le monde, une histoire à la fois.

Zaria, l’aube d’un rempart contre la tuberculose : une mission de l’OMS fait naître l’espoir

Dans la chaleur vibrante de Zaria, au cœur du Nigeria, une mission d’une portée historique s’est achevée le 1er juillet 2025. Pendant quatre jours, une équipe conjointe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des laboratoires supranationaux de référence (SRL) du Bénin et de l’Ouganda a scruté, avec une précision de chirurgiens, le laboratoire national de référence pour la tuberculose de Zaria. En effet, leur objectif  est d’évaluer son potentiel pour rejoindre l’élite mondiale : le réseau des Centres d’excellence (SRLN-CE) de l’OMS. Ce n’est pas une simple inspection technique, mais un pas audacieux vers l’éradication d’un fléau qui, depuis trop longtemps, vole le souffle de millions d’Africains.

Une équipe conjointe de l'OMS et des laboratoires de référence a évalué le laboratoire national de la tuberculose à Zaria, au Nigeria, pour son inclusion potentielle dans le réseau mondial des Centres d'excellence afin de renforcer la lutte contre la tuberculose en Afrique.Une mission au cœur du combat

Sous le ciel du Kaduna, où la science rencontre l’espoir, cette délégation internationale a passé au crible les équipements, les protocoles et l’expertise du laboratoire de Zaria. Chaque centrifugeuse, chaque microscope, chaque goutte de sueur des techniciens a été examiné avec une rigueur implacable. Car l’enjeu est colossal : faire de ce centre un phare dans la lutte contre la tuberculose, une maladie qui, en 2024, a encore fauché 2,5 millions de vies sur le continent, dont 400 000 au Nigeria seul. « Une fois désigné, Zaria deviendra un pilier du réseau national et continental, un moteur pour enrayer la tuberculose en Afrique », a déclaré le Dr Jean de Dieu Iragena, point focal pour les laboratoires au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, sa voix teintée d’une détermination presque palpable.

Une équipe conjointe de l'OMS et des laboratoires de référence a évalué le laboratoire national de la tuberculose à Zaria, au Nigeria, pour son inclusion potentielle dans le réseau mondial des Centres d'excellence afin de renforcer la lutte contre la tuberculose en Afrique.Un centre d’excellence pour un continent en lutte

La tuberculose, ce spectre insidieux, prospère dans l’ombre des systèmes de santé fragiles, des diagnostics tardifs et des traitements inaccessibles. Le laboratoire de Zaria, s’il est couronné Centre d’excellence, ne sera pas qu’un lieu de tests et d’analyses. Il deviendra aussi une forteresse, un hub où se conjuguent innovation, formation et coordination pour renforcer les laboratoires nigérians et au-delà. De la détection précoce des souches résistantes aux antibiotiques à la formation des techniciens, en passant par la recherche de pointe, Zaria pourrait redessiner la carte de la lutte antituberculeuse en Afrique.

 

L’équipe conjointe, mêlant l’expertise béninoise et ougandaise, a salué les avancées du laboratoire, tout en pointant les défis à relever pour atteindre les standards draconiens de l’OMS. « Ce n’est pas seulement une question de machines, mais de vies sauvées », a insisté un membre de la délégation, tandis que les techniciens de Zaria, dans leurs blouses blanches, incarnaient l’espoir d’un Nigeria prêt à défier la maladie.

Une lueur dans l’ombre à Zaria

Cette mission s’inscrit dans la stratégie audacieuse de l’OMS-Afrique pour éradiquer les maladies évitables d’ici 2030. Alors que le Nigeria porte le fardeau d’être l’un des pays les plus touchés par la tuberculose, l’éventuelle désignation de Zaria comme Centre d’excellence est plus qu’un symbole : c’est une promesse. Une promesse que les toux qui déchirent les nuits, les fièvres qui consument les corps, et les familles brisées par la maladie ne seront plus une fatalité.

À Zaria, ces quatre jours d’évaluation ont planté une graine d’espoir, mais le chemin reste long. La tuberculose, vieille ennemie de l’humanité, ne se rendra pas sans combat. Pourtant, sous les cieux du Nigeria, une lueur s’allume : celle d’un continent qui, laboratoire après laboratoire, se dresse pour reprendre son souffle. Zaria, bientôt, pourrait devenir le cœur battant de cette reconquête.