Neuf nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créances

Le Président de la République du Bénin, Patrice TALON, a reçu le jeudi 29 février 2024, les lettres de créances de neuf nouveaux ambassadeurs accrédités auprès de son pays. Il s’agit des représentants de la République de Cuba, de la République fédérale d’Allemagne, du Royaume des Pays-Bas, de la République arabe d’Egypte, de la République du Zimbabwe, de la République de Gambie, de la République du Mexique, de la République d’Angola et du Burkina Faso.

Lors de ces audiences solennelles, le chef de l’État a salué les excellentes relations d’amitié et de coopération qui existent entre le Bénin et ces pays. Il a également exprimé sa volonté de renforcer ces liens dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, basé sur le respect mutuel et l’intérêt commun.

Le Président Patrice TALON a, par ailleurs, exposé aux nouveaux ambassadeurs la nouvelle doctrine de la diplomatie béninoise, qui se veut décomplexée et pragmatique. Il a souligné que le Bénin privilégie la coopération entre les peuples, à travers des projets structurants et des initiatives qui contribuent au bien-être des populations. Il a, enfin, assuré les diplomates de la disponibilité et de la collaboration des autorités béninoises, pour faciliter l’accomplissement de leur mission.

Les nouveaux ambassadeurs ont, quant à eux, remercié le Président Patrice TALON pour son accueil chaleureux et son écoute attentive. Ils ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour le renforcement des relations bilatérales entre leurs pays respectifs et le Bénin. Ils ont également salué la vision et les réformes du chef de l’État, qui font du Bénin un pays attractif et crédible sur la scène internationale.

La diplomatie béninoise, conduite par le ministre Olushegun ADJADI BAKARI, poursuit ainsi sa dynamique de rayonnement et d’ouverture, en accueillant les représentants de divers pays amis et frères.

Le Bénin, Vice-Président du Projet SWEDD

Du 26 au 29 février 2024, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a été le théâtre d’une réunion importante. Les acteurs clé du Projet régional d’autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel (SWEDD) se sont réunis pour la 7ᵉ session ordinaire du Comité régional de pilotage (CRP) du Projet. Cette réunion a permis d’examiner en détail les résultats, les innovations et les principaux défis du projet au cours des années 2022 et 2023.

Le Bénin, qui a fait preuve de dynamisme et d’innovation dans la mise en œuvre du projet, a été élu au poste de vice-présidence du CRP. Madame Véronique TOGNIFODÉ, ministre béninois chargé des affaires sociales et de la microfinance, a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance aux autorités burkinabées pour l’accueil et l’organisation de la session.

Le Bénin, qui a fait preuve de dynamisme et d'innovation dans la mise en œuvre du projet, a été élu au poste de vice-présidence du CRP.

Un bilan positif et des perspectives prometteuses

En effet, la session ordinaire du CRP a été l’occasion de faire le point sur les résultats, les innovations et les défis du projet SWEDD au cours des années 2022 et 2023. Les participants ont également partagé les bonnes pratiques et les leçons apprises, ainsi que les projections pour les années à venir. Le projet SWEDD, qui couvre huit pays de la région sahélienne (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Cameroun), vise à accroître l’accès des femmes et des filles à la santé reproductive, à l’éducation, à l’emploi et à l’autonomisation économique. Il s’inscrit dans le cadre de la promotion du dividende démographique, qui consiste à tirer profit de la baisse de la fécondité et de la mortalité pour accélérer le développement socio-économique.

Le Bénin, qui a fait preuve de dynamisme et d'innovation dans la mise en œuvre du projet, a été élu au poste de vice-présidence du CRP.

Le Bénin, un modèle d’innovation et de réussite

Parmi les pays impliqués dans le projet SWEDD, le Bénin se distingue par ses performances et ses initiatives novatrices. Le coordonnateur intérimaire du projet SWEDD-Bénin, Prince Comlan Eugène ADJOVI, a présenté les principaux succès et acquis du projet en 2023. Il a souligné que le projet a profité à 33.577 filles des collèges et lycées, qui ont reçu des kits scolaires, des bourses et des transferts monétaires conditionnels. Ces mesures ont contribué à augmenter le taux de rétention des filles à l’école au Bénin.

Le coordonnateur a également mentionné la réalisation d’une 3ᵉ campagne de planification familiale au plan national, qui a permis de recruter plus de 40.000 nouvelles utilisatrices de méthodes modernes de contraception. Ainsi, 188.000 nouvelles utilisatrices ont été atteintes, soit 125,54 % de la cible du projet au Bénin. Il faut aussi mentionner le déploiement de 77 logisticiens de santé pour rendre disponibles les produits de santé au dernier kilomètre.

Des défis à relever et des remerciements du Bénin

Malgré les succès et les innovations du projet SWEDD au Bénin, des défis restent à surmonter pour assurer sa pérennité et son adaptation aux contextes locaux. C’est ce qu’a souligné Madame Véronique TOGNIFODÉ, Ministre béninois chargé des affaires sociales et de la microfinance, lors de la 7ᵉ session ordinaire du CRP. Elle a évoqué la difficulté à concilier les exigences du projet, qui a une dimension régionale, avec les réalités et les besoins spécifiques du Bénin.

La Ministre béninois a également plaidé pour la poursuite de l’accompagnement technique des partenaires du projet, afin de capitaliser les acquis et de renforcer les capacités des acteurs nationaux. La session ordinaire du CRP a été clôturée par l’élection du Bénin au poste de vice-président de l’institution, ce qui témoigne de la reconnaissance du leadership et de l’engagement du pays dans le projet SWEDD.

Madame, la Ministre Véronique TOGNIFODÉ a exprimé sa gratitude et sa satisfaction aux autorités burkinabées pour la qualité de l’organisation de la session, à la Banque mondiale pour son appui technique et financier, et à tous les acteurs impliqués pour le travail remarquable réalisé et les résultats obtenus au cours de l’année 2023.

Un nouveau départ : Lancement du Plan de Travail Annuel 2024

Le jeudi 29 février 2024 marque une étape importante pour le ministère du Travail et de la Fonction publique. C’est le jour où le coup d’envoi a été donné pour l’exécution du plan de travail annuel (PTA) 2024.

Préparation rigoureuse pour une exécution efficace

En effet, ce lancement officiel du PTA fait suite à celui du budget général de l’État, gestion 2024, qui a eu lieu en janvier dernier. Cette séquence d’événements vise à permettre aux ministères sectoriels de démarrer l’exécution de leur Plan de Travail Annuel et des outils nécessaires à son opérationnalisation.

Lors de cette occasion, le directeur de la planification, de l’administration et des finances, Abdoulazize MALICK, a fait une présentation détaillée. Par ailleurs, Cette présentation a permis aux acteurs de la chaîne d’exécution des dépenses publiques de se familiariser avec les grandes lignes du PTA 2024 et les modalités d’exécution du budget 2024.

Dans la perspective d’engager les responsables de programme dans la performance au cours de la gestion budgétaire 2024, le ministre Adidjatou Mathys a remis des lettres de mission à chaque responsable. En outre, Ces derniers doivent décliner leur lettre de mission en contrats d’objectifs à adresser aux responsables d’actions et les fiches d’indication des attentes aux responsables d’activités.

Récompenses et sanctions : un levier de motivation

Enfin ,Les gestionnaires de programme ont également reçu du Ministre les lettres d’évaluation des lettres de mission au titre de la gestion 2023. Le ministre Adidjatou MATHYS a invité ces gestionnaires à redoubler d’ardeur au travail avec les responsables d’actions et d’activités.

Elle a aussi annoncé que des distinctions récompenseraient les performances réalisées à l’issue de l’évaluation des lettres de mission et que des sanctions négatives sanctionneraient toute contre-performance enregistrée, conformément aux textes en vigueur.

Par conséquent , le ministre invite les acteurs massivement présents et les trois responsables de programme du ministère à réussir leur mission par la mise en œuvre diligente du Plan de Travail Annuel , exercice 2024. C’est un appel à l’action pour tous les acteurs impliqués, un appel à travailler ensemble pour atteindre les objectifs fixés.

Un Nouveau Souffle pour la Riziculture à Malanville

Le jeudi 29 février 2024, une rencontre cruciale a eu lieu à Malanville. Trois ministres de haut rang, représentant le Chef de l’État, ont échangé avec les membres de la Coopérative des riziculteurs du grand périmètre de Malanville. Le but de cet échangé est de Trouver des solutions concrètes aux défis qui entravent la production de riz.

Les Défis de la Riziculture à Malanville

En effet, Les producteurs ont exprimé leurs préoccupations lors d’une réunion précédente avec le Chef de l’État, Patrice TALON, le 9 février 2024 à la Marina. Ces défis comprennent l’inondation du périmètre par les eaux souillées de ruissèlement venant de la ville et de la crue du fleuve Niger, la vétusté des canaux d’irrigation installés depuis 1970, la faible production de la station de pompage de l’eau du fleuve Niger vers le périmètre, la coupure de l’énergie électrique due à une dette de près de 100 millions FCFA à la Société Béninoise de l’Énergie Électrique (SBEE) et le recours au fioul très coûteux, la faible puissance de l’énergie électrique et enfin, la mal gouvernance du périmètre.

Des Solutions Concrètes pour un Avenir Prometteur

Face à ces défis, le Ministre d’État Romuald WADAGNI a pris l’engagement de régler la facture due à la SBEE pour permettre le retour du courant sur le périmètre et relancer les activités rapidement. De plus, des études sont déjà en cours avec la Banque Africaine de Développement pour résoudre les autres problèmes qui entravent la production sur le périmètre actuellement exploité, et envisager une extension du domaine estimée à au moins 4.000 hectares.

« Nous sommes décidés à réhabiliter le périmètre et vous donner les moyens d’amplifier la production. C’est dans l’intérêt de la ville de Malanville et de notre pays qui ambitionne de vendre le surplus de la production sur les marchés internationaux, après les quantités requises et mobilisées pour la transformation locale », a déclaré le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ. Il a aussi annoncé qu’ils installerons un administrateur provisoire  pour aider les producteurs à mieux gérer le périmètre.

Un Engagement Commun pour une Production Accrue

« Mes collègues Ministres d’État et le Gouvernement m’ont fortement appuyé en ma qualité de Ministre en charge de l’agriculture. J’ai été heureux de cet appui.   les producteurs auront tout à disposition, l’eau, les intrants. Par ailleurs, je souhaite que le Conseil agricole s’organise pour effectivement aller au rendement de 8 tonnes au moins à l’hectare », a signifié le Ministre DOSSOUHOUI.

Adam BADOU, président de la Coopérative des riziculteurs du grand périmètre de Malanville, a exprimé son engagement : « Grâce à ces solutions apportées par le Gouvernement, nous promettons au Chef de l’État de participer à son ambition d’aller à une production d’un million de tonnes de riz ».

Avant la séance avec les producteurs, la délégation ministérielle dépêchée par le Chef de l’État a visité le périmètre pour constater les réels problèmes qui se posent à ce niveau. Un périmètre de 516 hectares dont seulement 472 sont exploités. Cette visite a permis de mieux comprendre les défis sur le terrain et de renforcer l’engagement du gouvernement à soutenir les producteurs de riz de Malanville.

Trois nouveaux Ambassadeurs accrédités au Bénin

Le mercredi 28 février 2024, le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Olushegun ADJADI BAKARI, a reçu les copies figurées des lettres de créance de trois nouveaux Ambassadeurs nommés au Bénin. Il s’agit de Monsieur Juan Alfredo MIRANDA ORTIZ du Mexique, Monsieur José BAMOQUINA ZAU de l’Angola et Monsieur David KABRE du Burkina Faso. Lors de leur entretien avec le Ministre, les nouveaux diplomates ont abordé des questions d’intérêt mutuel entre le Bénin et leurs pays respectifs.

Le Ministre Olushegun ADJADI BAKARI, a reçu les copies figurées des lettres de créance de trois nouveaux Ambassadeurs nommés au Bénin

Un Ambassadeur burkinabé issu de la grande muette

Premièrement ,Monsieur David KABRE est né le 07 décembre 1968. Il a suivi une formation militaire et il a obtenu un Master en Business Administration (MBA) au Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion en 2023. En tant qu’Officier Supérieur, il s’est aussi engagé dans plusieurs missions de Maintien de la Paix et il a exercé plusieurs fonctions de commandement.

De 2012 à 2023, il a présidé l’office de Liaison de l’Afrique de l’Organisation du Sport Militaire en Afrique. Par la suite, il a été nommé Commandant du Groupement Central des Armées en 2021, puis Chef d’État-Major général des Armées du Burkina Faso en 2023.

Monsieur David KABRE, marié et père de cinq (05) enfants, récemment nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso au Ghana, avec compétence sur le Bénin maîtrise le français, l’anglais et le Mooré. Il a reçu de plusieurs médailles dans l’ordre national du Burkina Faso .

Le Ministre Olushegun ADJADI BAKARI, a reçu les copies figurées des lettres de créance de trois nouveaux Ambassadeurs nommés au Bénin

Un Ambassadeur mexicain expérimenté et polyglotte

Ensuite, Monsieur Juan Alfredo MIRANDA ORTIZ, né à Mexico City le 17 janvier 1959, a fait des études de Relations internationales à l’Université Nationale Autonome du Mexique. Il a rejoint le Ministère des Affaires étrangères en 1982 et a accédé au grade d’Ambassadeur en 2017.

Monsieur Juan Alfredo MIRANDA ORTIZ a en effet une longue expérience diplomatique de trente-neuf (39) ans, durant laquelle il a également exercé diverses responsabilités, aussi bien au sein du Ministère qu’à l’étranger. De 2004 à 2012, il a occupé successivement les postes d’Ambassadeur adjoint auprès de l’UNESCO et de Chef de mission adjoint de l’Ambassade du Mexique en Chine.

Monsieur Juan Alfredo MIRANDA ORTIZ a occupé le poste de Chef de mission adjoint à l’Ambassade du Mexique aux Etats-Unis depuis 2019 avant sa nomination au poste d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Mexique au Bénin, avec résidence à Abuja. Il parle couramment l’anglais, le français et l’espagnol.

Le Ministre Olushegun ADJADI BAKARI, a reçu les copies figurées des lettres de créance de trois nouveaux Ambassadeurs nommés au Bénin

Un Ambassadeur angolais spécialiste des questions de sécurité

Enfin, Monsieur José BAMOQUINA ZAU, marié et père de cinq (05) enfants, est né le 1er mai 1972. Il a obtenu un Master en Droit privé de l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville en République du Congo en 1998 et un diplôme de l’Académie israélienne de sécurité et d’investigations en 2015.

M. José BAMOQUINA ZAU a rejoint l’Institut supérieur des Sciences policière et criminelle de la Police nationale angolaise en 2012, où il est Professeur Assistant et Président. Il a été distingué en 2017 par sa nomination comme Secrétaire d’État aux Affaires intérieures.

Par ailleurs, Monsieur José BAMOQUINA ZAU a représenté son pays à plusieurs rencontres internationales de haut niveau sur les questions de sécurité, de migration, des réfugiés et des droits de l’homme, en tant qu’Envoyé Spécial. Il maîtrise le portugais, le français, l’anglais et l’espagnol. Le gouvernement angolais l’a ensuite nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Angola au Nigeria avec juridiction sur le Bénin.

En somme ,les trois Ambassadeurs ont exprimé leur gratitude envers le ministre pour son accueil chaleureux et sa bienveillance manifeste.

L’hôtel Tata Somba renaît de ses cendres

Après des années de dégradation, l’hôtel Tata Somba, le premier établissement hôtelier de l’État dans le nord du Bénin, a retrouvé son éclat et son authenticité. Il a été inauguré le jeudi 29 février 2024, lors d’une cérémonie sobre mais conviviale, en présence de nombreuses personnalités politiques, administratives, d’une délégation du Ministère du tourisme, de la culture et des arts, et des acteurs des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de la région.

Un cadre enchanteur au cœur de la nature

L’hôtel Tata Somba, situé à Natitingou, dans le département de l’Atacora, offre désormais aux visiteurs du Bénin et d’ailleurs un cadre enchanteur, au cœur d’un paysage naturel fait de verdure et des collines de la Cité des Nantos. Créé il y a une quarantaine d’années, cet hôtel a bénéficié d’une réfection complète dans le cadre du Projet d’aménagement des sites touristiques et leurs voies d’accès (PASTVA), pour renforcer l’offre touristique de la région.

l’hôtel Tata Somba, le premier établissement hôtelier de l’État dans le nord du Bénin, a retrouvé son éclat et son authenticité

L’hôtel Tata Somba un édifice de prestige et d’originalité

L’hôtel Tata Somba dispose de 25 chambres climatisées, des suites et des chambres de luxe entièrement équipées, d’une salle de conférence moderne, d’un générateur de 100 KVA et des dispositions sécuritaires. Il se distingue par son architecture unique, inspirée des maisons traditionnelles des Somba, un peuple du nord du Bénin. A quelques kilomètres du Parc National de la Pendjari, l’un des plus beaux parcs animaliers d’Afrique, l’hôtel Tata Somba occupe une place de choix dans l’écosystème des établissements d’hébergement de la région.

Un symbole du dynamisme du secteur touristique béninois

Lors de la cérémonie d’inauguration, Monsieur Christian COUTHON, Conseiller technique au tourisme et à l’hôtellerie du Ministre en charge du tourisme, a rendu hommage au leadership de Jean-Michel ABIMBOLA, qui a su mettre en œuvre la vision du Chef de l’État de faire du tourisme un moteur du développement du Bénin et de faire du Bénin, l’une des meilleures destinations touristiques au monde dès l’an 2025.

Il a également rappelé à l’assistance, les différentes réformes engagées, et qui ont conduit à l’adoption, il y a quelques mois, des décrets portant réglementation du secteur de l’hôtellerie, du secteur des agences de voyage, du secteur des guides de tourisme, et des établissements de restauration touristique. La rénovation de l’hôtel Tata Somba s’inscrit donc dans cette dynamique de valorisation du potentiel touristique du Bénin, notamment dans la partie Nord-Ouest, où le Parc Pendjari bénéficie d’importants investissements du Gouvernement pour devenir un pôle stratégique de développement du tourisme.

Le Secrétaire général de la Préfecture de l’Atacora et le Maire de Natitingou ont salué cette initiative, qui témoigne de la volonté du Président de la République et de son Gouvernement de promouvoir les richesses touristiques et culturelles de la région du Septentrion.

Le Directeur général de l’hôtel, Monsieur Fidèl Ulrich TEPA, a présenté les différents services offerts par l’établissement et a affirmé sa détermination à faire de l’hôtel Tata Somba une référence en matière d’hôtellerie au Bénin.

Le Directeur départemental en charge du tourisme, a quant à lui exhorté le personnel et les guides de tourisme à faire preuve de professionnalisme dans l’accueil et la satisfaction de la clientèle, afin de garantir le retour sur l’investissement colossal consenti dans les travaux de réfection.

 

l’ADPME forme les responsables des ULPE au Bénin

Les Responsables des Unités Locales de Promotion de l’Emploi (ULPE) des 77 Communes du Bénin bénéficient depuis le lundi 26 février 2024 d’une formation en coaching entrepreneurial, organisée par l’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME).

Cette formation, lancée officiellement le mercredi 28 février 2024 par le Directeur Général de l’ADPME, Monsieur Édouard SEHLIN, vise à renforcer les capacités des ULPE à informer, à orienter et à accompagner les jeunes et les femmes de leurs communes à concevoir des projets d’entreprises éligibles au soutien de l’ADPME. Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement béninois de promouvoir l’entrepreneuriat comme levier de création d’emplois.La formation, débutée depuis lundi, a été lancée officiellement le mercredi 28 février 2024 par le Directeur Général de l'ADPME. 

Une stratégie de proximité de l’ADPME

En effet, L’ADPME, qui est le guichet unique de promotion des PME/PMI au Bénin, a mis en place une stratégie d’intervention, de décentralisation et de déploiement de son dispositif opérationnel auprès des 77 communes du Bénin, en collaboration avec les antennes des chambres consulaires et les ULPE. Cette stratégie permet à l’ADPME d’être plus proche des porteurs de projets et de leur offrir un accompagnement personnalisé et adapté à leurs besoins.

La formation, débutée depuis lundi, a été lancée officiellement le mercredi 28 février 2024 par le Directeur Général de l'ADPME. 

Une formation de qualité

Les responsables des ULPE, qui sont les relais de l’ADPME sur le terrain, vont bénéficier d’une formation de qualité, dispensée par des experts en coaching entrepreneurial. Ils vont également  acquérir des techniques et des outils pour aider leurs cibles, notamment les filles, les femmes et les hommes, à réaliser leur rêve d’indépendance à travers l’auto-emploi.

Le Directeur Général de l’ADPME, Monsieur Édouard SEHLIN, a souligné que cette formation est certifiante et gratuite pour les participants, à condition qu’ils réussissent tous les modules. En outre, il les a invités à faire preuve de sérieux et d’assiduité pour tirer le meilleur profit de cette opportunité.

La formation, qui dure 05 jours, se déroule à Porto-Novo. Elle s’inscrit dans le cadre des investissements massifs que le gouvernement, en partenariat avec le programme MCA Bénin 2, a engagés depuis 2016 pour moderniser le secteur de l’énergie, dont les infrastructures sont obsolètes.

Coupures d’électricité au Bénin: le gouvernement réagit

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE). Face à cette situation, le gouvernement a convoqué les dirigeants de la SBEE pour leur demander des comptes. Le mercredi 28 février 2024, le Ministre de l’Énergie, de l’Eau, et des Mines, Monsieur Samou Seidou ADAMBI, a tenu une conférence de presse pour informer l’opinion publique des causes et des solutions envisagées.

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE)

Le ministre a rappelé que le gouvernement, en partenariat avec le programme MCA Bénin 2, a engagé depuis 2016 des investissements importants pour moderniser le secteur de l’énergie, dont les infrastructures sont obsolètes. Il a cité notamment la construction de la Centrale thermique duel-fuel 127 Mgw à Maria-Gleta, la réhabilitation des centrales de Porto-Novo, de Parakou et de Natitingou, la construction de la centrale photovoltaïque à Illulofin, etc.

Ces projets ont permis au Bénin de disposer d’une capacité de production d’énergie électrique d’environ 190 Mgw, suffisante pour répondre à la demande nationale, avec l’appui des importations du Nigéria et du Ghana. Le gouvernement a également renforcé le réseau de transport électrique, qui est devenu plus intelligent grâce aux postes construits par le programme MCA-Benin 2.

Des coupures dues à des problèmes techniques

Le ministre a ensuite expliqué que les coupures d’électricité sont principalement liées à la vétusté du réseau de distribution, aux interventions techniques de la SBEE sur le réseau sans préavis, aux travaux des projets en cours, à la chute d’arbres sur le réseau. Il a annoncé que le gouvernement a pris des mesures pour remédier à ces problèmes.

Il a déclaré : « Nous avons donné des instructions fermes à la SBEE pour qu’elle intervienne sur le réseau sans couper le courant. Elle doit utiliser les moyens appropriés pour le faire et les intégrer dans ses offres. Les entreprises qui réalisent les travaux des nouveaux projets ne doivent plus interrompre le service lors de leur raccordement.

Des entreprises sont également chargées d’élaguer les arbres qui menacent les lignes, avant la saison des pluies ». Ces mesures devraient permettre aux usagers de bénéficier d’un service plus stable et plus fiable.

Un appel à la patience et à la compréhension

Le ministre a enfin appelé les populations à la patience et à la compréhension, en assurant que le gouvernement poursuit ses efforts pour rendre le secteur électrique totalement performant. Il a souligné que les coupures d’électricité ne sont pas dues à un manque d’énergie, mais à des contraintes techniques qui seront progressivement levées. Monsieur Samou Seidou ADAMBI a invité les usagers à signaler toute anomalie ou dysfonctionnement à la SBEE, qui doit être à l’écoute et au service de ses clients.

Il a également demandé aux usagers de faire un usage rationnel et responsable de l’électricité, en évitant le gaspillage et les branchements illicites. Le ministre Samou Seidou ADAMBI a conclu en remerciant les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Bénin dans le développement du secteur de l’énergie.

IFADEM : Un pas de plus vers l’excellence éducative au Bénin

Le 27 février 2024 marque une étape importante dans le domaine de l’éducation au Bénin. Monsieur Dewanou AVODAGBÉ, Directeur de Cabinet du Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, a lancé officiellement la formation de la première cohorte des enseignants du dispositif de l’Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres (IFADEM) à l’ENI de Dogbo, dans le département du Couffo.

Depuis 2016, le gouvernement béninois multiplie les actions pour offrir une éducation inclusive, équitable et de qualité à tous. L’amélioration du capital humain, un maillon essentiel inscrit dans le PAG 2016-2021 puis 2021-2026, est au cœur de cet objectif.

Après une phase expérimentale en 2010, l’IFADEM est rentré dans sa seconde phase de formation le 27 février 2024

Une nouvelle phase pour IFADEM

Après une phase expérimentale en 2010, l’IFADEM entre dans sa seconde phase de formation. Cette nouvelle étape bénéficiera aux enseignants des départements de l’Alibori, de l’Atacora, du Borgou, du Couffo et de la Donga.

L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) co-pilotent l’IFADEM, avec le soutien financier de la République de la Belgique à travers l’Association pour la Promotion de l’Éducation et de la Formation à l’Étranger (APEFE). Cette initiative vise à améliorer significativement les pratiques des enseignants auprès des apprenants, contribuant ainsi à la réussite scolaire.

La nouvelle phase d’IFADEM comporte un aspect novateur : la formation des directeurs d’école. Cela garantit un environnement d’apprentissage inclusif, permettant à tous les enfants en âge de scolarisation d’avoir accès à l’école.

Un engagement pour l’éducation de qualité

Au total, 2500 enseignants répartis en trois cohortes bénéficieront de cette deuxième phase de formation. Par ailleurs, les partenaires du projet IFADEM s’engagent à poursuivre sans relâche leurs efforts pour atteindre les objectifs que le Bénin s’est fixés en matière d’éducation.

Les bénéficiaires sont invités à suivre attentivement la formation. Cet engagement s’inscrit dans la ligne de l’exhortation du représentant du Ministre, qui a  invité chaque acteur de la chaîne éducative à s’approprier davantage son rôle et à accomplir avec rigueur, dévouement et dignité les charges y afférentes.

En somme ,La cérémonie s’est achevée par la remise de kits tuteur et de kits tutoré, marquant ainsi le début de la formation de la première cohorte des enseignants du dispositif IFADEM.

Kigali accueille la prochaine génération de leaders franco-africains

Kigali, la capitale du Rwanda, a pris le relais de Paris pour accueillir la suite du programme Young Leaders. Ce programme rassemble 30 jeunes Africains et Français qui ont pour mission de repenser et de repenser les liens entre la France et l’Afrique à un moment crucial de leur histoire commune.

Une initiative de la French-African Foundation

Après un lancement réussi à Paris en octobre dernier, c’est maintenant au tour de Kigali d’accueillir la deuxième phase de la troisième édition du programme Young Leaders. En effet, La French-African Fondation est en charge de cette initiative, sous la direction des présidents Emmanuel Macron et Paul Kagamé. Elle vise à créer un pont entre la France et l’Afrique.

Un groupe de jeunes leaders sélectionnés avec soin

Pour participer à ce programme, ils ont choisi soigneusement, 30 Young Leaders parmi environ 5 000 candidats venant de toute la France et de l’Afrique. Ces Young Leaders passeront cinq jours à Kigali, où ils seront aussi reçus par le président Paul Kagame et présenteront un livre blanc. Ce document, qui est le fruit des débats, rencontres et visites qui ont eu lieu lors de l’étape parisienne, formule des recommandations précises dans divers domaines d’expertise.

Un nouvel élan pour le partenariat franco-africain

Par ailleurs, ces jeunes leaders, issus de divers secteurs tels que la finance, la culture, la technologie et la logistique, se réunissent autour d’une ambition commune : donner un nouvel élan au partenariat franco-africain, axé sur l’excellence et la coopération mutuellement bénéfique.

Un programme chargé à Kigali

À Kigali, les jeunes leaders rencontreront des acteurs clé de la transformation économique et sociale du Rwanda. Ils auront également l’occasion d’échanger avec des représentants d’entreprises françaises telles que Vivendi et Total, symboles de la dynamique des investissements français au Rwanda. Des rencontres avec d’autres acteurs clé du nouveau partenariat franco-rwandais compléteront ces échanges.

En somme, cette étape à Kigali marque un moment clé du programme, faisant suite à la session parisienne d’octobre où les jeunes leaders avaient déjà eu l’occasion d’échanger avec des décideurs de premier plan. Le programme Young Leaders continue donc sur sa lancée, avec pour objectif de renforcer les liens entre la France et l’Afrique.