ECOMOF 2024: le secteur géo-extractif en débat à Cotonou

Du 22 au 24 février 2024, la ville de Cotonou, au Bénin, accueille la 4e édition du Forum des mines et du pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2024), un événement qui rassemble les acteurs clés du secteur géo-extractif en Afrique de l’Ouest. Ce forum, organisé par la CEDEAO et le gouvernement béninois, a pour but de renforcer la coopération et l’intégration régionales ainsi que de créer de la valeur ajoutée dans les industries minière et pétrolière.

En effet, l’ECOMOF est un forum biennal, créé en 2015 par la CEDEAO, qui offre une opportunité unique aux parties prenantes du secteur géo-extractif de se rencontrer, d’échanger et de collaborer. Le forum se compose de trois jours d’ateliers, de sessions de formation technique, d’une conférence et d’une exposition. L’exposition présente le potentiel et les réalisations des secteurs minier et pétrolier dans la région.

Le thème de l’édition de 2024 est : « Ressources et technologies géo-extractives : quelles stratégies de mutualisation pour la création de valeur ajoutée en Afrique de l’Ouest ? » Il invite les participants à réfléchir aux moyens de développer et de diversifier les industries minière et pétrolière, dans le cadre de la Stratégie d’industrialisation de la CEDEAO. Il les incite également à promouvoir l’équité et le bien-être des citoyens, en assurant une gestion et une répartition optimales des ressources et des bénéfices.

L’ECOMOF 2024 réunit plus de 500 participants, parmi lesquels des ministres des Mines et du Pétrole, des experts des États membres de la CEDEAO, des représentants des institutions régionales et internationales, des acteurs du secteur privé, des investisseurs, des chercheurs et des universitaires.

Les précédentes éditions de l’ECOMOF ont eu lieu au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Niger, respectivement en octobre 2015, décembre 2018 et février 2022.

 

Coopération halieutique entre le Bénin et le Maroc

Le jeudi 15 février 2024, le port autonome de Cotonou a accueilli le lancement officiel d’une campagne d’évaluation des stocks halieutiques dans les eaux maritimes du Bénin. Cette opération, qui durera deux semaines, est le fruit d’une coopération entre le Maroc et le Bénin, qui ont signé un mémorandum d’entente et une convention en 2023. L’objectif est de connaître le potentiel disponible et de mettre en place des stratégies pour une utilisation rationnelle des ressources halieutiques.

Une campagne d’évaluation inédite

En effet, La campagne d’évaluation des stocks halieutiques sera menée par les experts de l’Institut national de recherche halieutique du Maroc et des scientifiques béninois à bord du navire marocain de recherche AL HASSAN AL MARRAKCHI. Il s’agit d’une première dans l’histoire de la pêche au Bénin, qui n’a jamais réalisé une telle opération. Le navire, équipé de matériel de pointe, permettra de collecter des données sur la diversité, l’abondance et la répartition des espèces halieutiques dans les eaux béninoises.

Par ailleurs, Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Mémorandum d’entente signé le 30 janvier 2023 à Agadir entre le Maroc et le Bénin, respectivement représentés par Sadiki MOHAMMED, Ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.

Ce mémorandum prévoit la coopération dans les domaines de la recherche, de la formation, de l’assistance technique et du développement de la pêche artisanale et industrielle. En outre, la signature d’une convention majeure entre les deux pays, le 7 novembre 2023 à Casablanca, lors de la Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) a  renforcé ce mémorandum.

 

Lancement officiel d'une campagne d'évaluation des stocks halieutiques dans les eaux maritimes, fruit d'une coopération entre Bénin et Maroc.

Une coopération Sud-Sud pour une pêche durable

Pour le ministre marocain, cette campagne est une action d’envergure qui prend forme à la demande des autorités béninoises et constitue un partenariat mutuellement bénéfique. Cette initiative, a précisé Sadiki MOHAMMED, s’inscrit dans le cadre global de la coopération sud-sud, qui vise à renforcer les liens entre les pays africains et à favoriser le développement économique et social du continent. La réalisation de cette opération, a-t-il ajouté, reflète la ferme volonté commune aux deux pays de prendre le chemin de la durabilité des ressources halieutiques et de la durabilité de l’économie bleue.

Le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a également souligné l’importance de cette campagne pour la gestion durable des ressources halieutiques, qui représentent un enjeu économique et social mondial pour le bien-être et la survie des communautés. Il a indiqué que cette campagne requiert la connaissance du potentiel disponible et la mise en œuvre de stratégies pour leur utilisation rationnelle. En plus, il a salué la concrétisation rapide du mémorandum, qui témoigne de la volonté politique des deux pays de coopérer dans le domaine de la pêche.

En somme, La cérémonie a connu, entre autres, la participation du ministre béninois de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, madame Éléonore YAYI LADEKAN, celle de Sidi Tiémoko TOURÉ, ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques et président en exercice de la COMHAFAT, de l’ambassadeur du Maroc près le Bénin, du préfet maritime et des préfets de l’Atlantique et du Littoral.

Éducation : l’UNESCO adopte un nouveau cadre

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncé, ce mercredi, l’adoption à l’unanimité par ses États membres d’un nouveau cadre mondial pour l’éducation culturelle et artistique. Ce cadre vise à renforcer le rôle de la culture dans l’éducation, en tenant compte des opportunités et des défis liés au numérique.

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a remercié les États membres pour cet accord global, qui fera de la culture une plus grande priorité dans l’éducation. Elle a souligné que la culture est essentielle pour le développement humain, la diversité, le dialogue et la paix.

Par ailleurs, l’UNESCO et les Émirats arabes unis ont annoncé une première initiative majeure pour mettre en œuvre ce nouveau cadre. Il s’agit d’un programme de soutien aux enseignants, comprenant des subventions et une mobilité internationale, ainsi qu’un renforcement des capacités des États membres africains, à travers des visites d’experts, le partage de connaissances et la formation professionnelle.

Audrey Azoulay a salué cette annonce importante faite par Abu Dhabi et les Émirats arabes unis, qui témoigne de leur engagement en faveur de l’éducation culturelle et artistique. Elle a également  affirmé que cette initiative donnera la force nécessaire pour traduire le nouveau cadre mondial en actions, en soutenant les pays qui en ont le plus besoin.

L’Allemagne et l’UE : Partenariat Stratégique avec l’Afrique

Berlin, Allemagne – Selon un rapport récent de l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP), l’Allemagne et l’Union européenne devraient intensifier leurs relations avec quatre pays africains clés : l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya et l’Afrique du Sud.

L’Allemagne et l’UE : Vers une coopération renforcée avec l’Afrique

Ces nations africaines sont  des « puissances moyennes », une désignation qui fait référence aux nations qui, bien qu’elles ne soient pas des superpuissances, jouent un rôle important sur la scène internationale. D’autres nations telles que l’Inde, la Turquie et le Brésil sont également incluses dans ce classement.

Les puissances moyennes se distinguent par leur influence régionale ou internationale, leur position géographique stratégique, leur population importante, leur performance économique solide, leur richesse en matières premières, leur puissance militaire et leur influence politique. Elles partagent également un intérêt commun pour le développement économique, la stabilité, la sécurité et l’autonomie stratégique.

La position indépendante des puissances moyennes dans les crises internationales

Le rapport souligne que ces pays ont souvent adopté des positions indépendantes lors de crises internationales, comme l’invasion de l’Ukraine par la Russie ou le conflit entre le Hamas et Israël. Par exemple, l’Afrique du Sud et le Brésil ont choisi de se démarquer des positions occidentales lors de ces événements.

Diversification des relations étrangères : une nécessité pour l’Allemagne et l’UE

Le SWP, qui conseille le Bundestag et le Gouvernement allemand sur les questions de politique étrangère et de sécurité, conclut que la coopération et les échanges avec ces puissances moyennes sont d’une grande importance pour l’Allemagne et l’UE. Que ce soit pour faire face ensemble aux crises mondiales, élaborer de nouvelles politiques ou minimiser les risques géoéconomiques en diversifiant les relations étrangères, ces pays représentent des partenaires stratégiques clés pour l’avenir.

 

ProDIJ : 474 Jeunes Béninois Employés

Ouidah, Bénin C’est une journée de joie et de célébration pour le Bénin ! Le projet d’inclusion des jeunes (ProDIJ), une initiative du gouvernement béninois soutenue par la Banque mondiale, a permis à 474 jeunes de signer leur premier contrat de travail avec AdMec-CTIB, une entreprise basée à Ouidah et spécialisée dans la fabrication et la maintenance de lampadaires.

Azoli : Le Chemin de l’Emploi Illumine le Futur des Jeunes

Le projet ProDIJ, en particulier sa composante Azoli (le chemin de l’emploi en langue fongbé), a offert à 500 jeunes hommes et femmes une formation en énergies renouvelables. Après huit mois de stage chez AdMec-CTIB, 474 d’entre eux ont décroché un emploi, marquant ainsi la fin de leur parcours de stage.
Pour rappel, le dispositif « Azoli » vise à réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes par l’insertion professionnelle dans l’emploi salarié ou dans l’emploi indépendant des « peu ou pas instruits ». Il prend en compte les jeunes hommes et filles en chômage ou en sous-emploi, âgés de 18 à 30 ans et ayant un faible niveau d’instruction, le BEPC au maximum.

Le projet ProDIJ, en particulier sa composante Azoli , a offert à 500 jeunes hommes et femmes une formation en énergies renouvelables
Par ailleurs , la cérémonie de remise des attestations et de signature des contrats de travail a eu lieu le mercredi 14 février 2024, en présence de plusieurs dignitaires, dont le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, Monsieur Modeste Tihounté KÉRÉKOU.

Madame Sabine FOURN, représentante du maire de Ouidah, a exprimé la joie des populations locales de voir la commune de Ouidah abriter le centre COPAO, qui a servi de cadre pour la formation de ces jeunes. Le préfet de l’Atlantique, monsieur Jean-Claude CODJIA, a souligné que « Azôli est l’expression de la volonté de l’État et des acteurs ici présents de changer de paradigme en ce qui concerne l’emploi des jeunes, notamment ceux issus des milieux vulnérables. »

Le projet ProDIJ, en particulier sa composante Azoli , a offert à 500 jeunes hommes et femmes une formation en énergies renouvelables

AdMec-CTIB : Un Partenaire Engagé Pour la Formation des Jeunes

Le PDG d’AdMec-CTIB, monsieur Babacar BATHIERY, a exprimé sa fierté de participer à cette dynamique et a annoncé le recrutement de tous les stagiaires, bien au-delà des 200 initialement prévus. Il a également exprimé le besoin d’une nouvelle vague de 500 autres jeunes.

Le directeur général de l’ANPE, monsieur Urbain AMÉGBEDJI, a salué la réussite du ProDIJ et a remercié tous les acteurs impliqués. Il a également invité les jeunes recrutés à donner le meilleur d’eux-mêmes au sein de l’entreprise AdMec-CTIB.

ProDIJ : Une Initiative Lumineuse Pour l’Emploi des Jeunes

Monsieur Modeste Tihounté KÉRÉKOU s’est réjoui de la bonne marche du dispositif Azoli dont l’objectif final est de sortir 25.000 jeunes du chômage. Le Ministre a remercié le Président Directeur Général de AdMec-CTIB pour avoir formé ces jeunes et de les recruter tous. Ce sont des familles entières qui sont soulagées, a noté le ministre  très heureux de voir 474 de ses compatriotes sortir du chômage..

Il a appelé les bénéficiaires à poursuivre la marche avec abnégation, détermination et engagement afin de faire grandir l’entreprise et de permettre à d’autres jeunes de bénéficier de cette opportunité. Le ministre KÉRÉKOU a rassuré le PDG AdMec-CTIB du soutien du gouvernement et a invité d’autres entreprises à suivre cet exemple pour atteindre les objectifs du ProDIJ. C’est une grande victoire pour le Bénin et un pas de plus vers un avenir meilleur pour sa jeunesse.

Lancement d’un pôle d’excellence en ophtalmologie au Bénin

Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi 14 février 2024, a choisi de confier à un cabinet spécialisé la mission de maîtrise d’œuvre complète pour la mise en place des infrastructures du pôle d’excellence en ophtalmologie dans divers établissements hospitaliers. Ce projet vise à améliorer la prise en charge des maladies oculaires et à renforcer les capacités des professionnels de la santé.

La réalisation des infrastructures du pôle d’excellence en ophtalmologie se fera dans les centres suivants :

– le centre national hospitalier universitaire Hubert Koutougou MAGA

– les centres hospitaliers universitaires départementaux de l’Ouémé et du Borgou

— Ainsi qu’au centre hospitalier universitaire de la zone sanitaire de Cotonou 2 et 3.

Par ailleurs, ces centres auront des équipements médicaux de pointe, des salles d’opération, des laboratoires, des unités de formation et de recherche, ainsi que des services administratifs et logistiques.

En outre, le cabinet spécialisé chargé de la mission de maîtrise d’œuvre devra effectuer les études de conception architecturale, les études d’impact environnemental et social, la surveillance et le contrôle des travaux ainsi que le suivi et l’évaluation du projet. Le coût et la durée du contrat n’ont pas été communiqués.

Le Gouvernement a souligné que ce projet participait à la modernisation du plateau technique et constituait une solution pour optimiser les ressources matérielles, financières et humaines. De même, il a indiqué que la réalisation de ces infrastructures allait élever la qualité des services de soins offerts aux populations en facilitant entre autres la référence et la contre-référence. Il a réaffirmé son engagement de promouvoir la santé publique et de réduire les inégalités d’accès aux soins.

 

Dialogue et progrès : Visite ministérielle à Soubroukou

Le village de Soubroukou, situé dans le département de la Donga à Djougou, a été le théâtre d’une visite spéciale le vendredi 9 février 2024. Les ministres Véronique Tognifodé et Shadiya Alimatou Assouman, respectivement chargées des Affaires sociales et de la microfinance et de l’industrie et du commerce, ont rencontré les habitants pour discuter des efforts gouvernementaux visant à améliorer leur vie quotidienne.

 

Dialogue sur des thématiques importantes pour la protection et l’autonomisation de la femme

En effet, les discussions ont principalement porté sur deux thèmes : la protection des filles et des femmes et leur autonomisation économique. En lien avec la Journée internationale de lutte contre les MGF, les ministres ont abordé les dangers des mutilations génitales féminines (MGF). Malgré les efforts de sensibilisation, des résistances persistent dans le village et ses environs.

Dialogue et progrès : Visite ministérielle à Soubroukou

Par ailleurs, les leaders du village se sont engagés au cours de ce dialogue  à respecter les directives de l’État pour protéger et favoriser l’épanouissement des filles et à lutter contre les mariages précoces et/ou forcés et autres violences faites aux femmes.

Concernant l’autonomisation économique, le microcrédit Alafia a été au cœur des discussions. Les statistiques montrent que les femmes de Soubroukou rencontrent des difficultés pour accéder à ces crédits. Les obstacles sont multiples, allant des formalités administratives à l’opposition de leurs époux.

En réponse, la ministre Tognifodé a assuré que le gouvernement a pris des mesures pour faciliter l’accès aux crédits. Les femmes seront accompagnées dans la délivrance des pièces administratives et les systèmes financiers décentralisés ont été instruits pour répondre rapidement aux demandes. Les ministres ont également rappelé les mesures sociales du Gouvernement pour alléger les difficultés des populations à la base.

La séance s’est déroulée dans une ambiance conviviale, et les leaders religieux et les femmes de Soubroukou ont exprimé leur satisfaction. Ils ont apprécié l’initiative des ministres de venir les écouter et les aider à résoudre leurs problèmes.

Pour terminer, les habitants de Soubroukou ont exprimé leur gratitude envers le gouvernement pour son souci de leur bien-être et ont adressé des mots de soutien et d’encouragement au chef de l’État, le président Patrice Talon.

Des agréments octroyés à six sociétés au Bénin

Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi 14 février 2024, a décidé d’octroyer des agréments au Code des investissements à six sociétés qui ont présenté des projets d’investissement dans divers secteurs d’activité. Ces agréments visent à encourager et à faciliter l’implantation et le développement de ces entreprises sur le territoire national.

Les sociétés bénéficiaires des agréments au Code des investissements

Parmi les sociétés bénéficiaires, deux ont obtenu le régime des investissements spécifiques, qui leur permet de bénéficier d’avantages fiscaux et douaniers importants. Il s’agit de la Société béninoise d’infrastructures numériques (SBIN) SA, qui compte déployer son réseau de communication sur toute l’étendue du territoire national afin de rendre disponible une connexion Internet stable et fiable, et de Benin Terminal SA, qui envisage d’aménager et d’exploiter un terminal spécialisé conteneurs au port autonome de Cotonou.

Par ailleurs, les quatre autres sociétés ont obtenu le régime B, qui leur accorde des exonérations fiscales et douanières modérées. Il s’agit de la Société profiles aluminium (SOPAL) SARL, qui va installer et exploiter une unité de fabrication de profilés d’aluminium à Hounsagoudo, dans la commune de Zè, de Biolynx Pharma SAS, qui produira des solutés et consommables médicaux, dans la Zone industrielle de Sèmè-Podji, également de Bingben Industries SA, qui va mettre en place une unité de production de bois d’œuvre, ameublement et revêtements spéciaux, dans la Zone industrielle de Sèmè-Podji, et de New Vision Group SA, qui va fabriquer des sacs scolaires solaires et non solaires, des serviettes hygiéniques et des vêtements scolaires, dans la commune de Lokossa.

Ces projets portés par ces différentes sociétés vont générer plus d’un millier d’emplois en même temps qu’ils renforcent le tissu économique national. Le gouvernement a salué ces initiatives privées qui contribuent à la diversification de l’économie béninoise et à la création de richesses et de valeur ajoutée. Il a réaffirmé son engagement à soutenir les investisseurs nationaux et étrangers qui s’inscrivent dans la vision du Programme d’action du Gouvernement (PAG) 2021-2025.

Le projet SWEDD-Bénin sensibilise sur la solarisation des filles

Le projet SWEDD-Bénin (Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel) a organisé des séances d’animation de conférence publique sur la problématique du maintien des filles à l’école dans les chefs-lieux des 12 départements du Bénin. Cette initiative, qui a eu lieu du 10 au 13 février 2024, a réuni les élèves bénéficiaires du projet, les enseignants, les parents, les leaders religieux et traditionnels ainsi que les autorités locales.

Une initiative du projet SWEDD-Bénin pour expliquer l’importance de l’éducation des filles

Le but de ces séances d’animation était de sensibiliser les différents acteurs sur l’importance et la nécessité de maintenir les filles à l’école jusqu’à la complétude, c’est-à-dire jusqu’à l’obtention du diplôme de fin d’études secondaires. Les animateurs du projet SWEDD-Bénin ont présenté les enjeux et les bénéfices de l’éducation des filles, tant pour elles-mêmes que pour la société. Ils ont également rappelé les mesures d’accompagnement mises en place par le projet, telles que :

– La distribution de kits scolaires et de bourses aux élèves filles.

– La construction et l’équipement de salles de classe et de latrines

– La formation des enseignants et des conseillers d’orientation

– La mise en place de clubs d’écoute et de mentorat

– La promotion de l’hygiène menstruelle et de la santé sexuelle et reproductive

Le projet SWEDD-Bénin  a organisé des séances d'animation de conférence publique sur la problématique du maintien des filles à l'école

Une initiative pour lever les obstacles au maintien des filles à l’école

Les séances d’animation ont également permis d’identifier et de discuter des facteurs freins au maintien des filles à l’école, tels que :

– La pauvreté et le coût de la scolarisation

– Les grossesses précoces et les mariages forcés

– Les violences et les discriminations basées sur le genre

– Les stéréotypes et les préjugés culturels

– Le manque de motivation et de confiance en soi

Les animateurs du projet SWEDD-Bénin ont donné des conseils aux apprenantes pour surmonter ces obstacles, tels que :

– S’impliquer activement dans les activités scolaires et parascolaires.

– S’informer et se protéger contre les risques liés à la sexualité

– Dénoncer et combattre les violences et les injustices

– S’inspirer des modèles de réussite féminine

– Se fixer des objectifs et des rêves.

Les animateurs ont également formulé des recommandations à l’endroit des parents, telles que :

– Soutenir et encourager les filles à poursuivre leurs études.

– Respecter et défendre les droits des filles à l’éducation.

– Dialoguer et éduquer les filles sur les questions de genre

– S’impliquer dans la vie scolaire et communautaire

– Collaborer avec les enseignants et les partenaires du projet.

Une initiative pour contribuer à l’autonomisation des femmes et au dividende démographique

Le projet SWEDD-Bénin, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère des enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle, vise à contribuer à l’autonomisation des femmes et au dividende démographique au Sahel. Le dividende démographique est le bénéfice économique et social que peut tirer un pays d’une transition démographique favorable, c’est-à-dire d’une baisse de la fécondité et de la mortalité, qui entraîne une augmentation de la population active par rapport à la population dépendante.

L’éducation des filles est un facteur clé pour favoriser cette transition démographique, car elle permet de :

– Réduire la fécondité et la mortalité infantile

– Améliorer la santé et le bien-être des femmes et des enfants

– Augmenter le revenu et la productivité des femmes

– Renforcer le pouvoir de décision et le leadership des femmes

– Promouvoir l’égalité et la justice entre les sexes.

Le projet SWEDD-Bénin, qui intervient dans 24 communes du Bénin, a déjà permis de scolariser plus de 10 000 élèves filles, dont 4 000 ont bénéficié de bourses. Il ambitionne de maintenir ces filles à l’école jusqu’à la complétude et de leur offrir des opportunités d’insertion socio-professionnelle. Le projet espère ainsi contribuer à l’émergence d’une génération de femmes autonomes, éduquées et engagées pour le développement du Bénin et du Sahel.

Décentralisation : le Ministère présente son plan 2024

Le vendredi 09 février 2024, le Ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale, monsieur Raphaël AKOTEGNON, a inauguré la session de dialogue de gestion pour l’année 2024, en présence des préfets de département et des représentants de la Chaîne des résultats. Cette session a permis de faire le point sur les réalisations de 2023, de présenter les objectifs et les moyens de 2024 et de renforcer la collaboration entre les acteurs du secteur.

Un bilan positif de 2002 dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation et de gouvernance locale

Le ministre a salué l’engagement des préfets de département dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation et de gouvernance locale, qui vise à améliorer les conditions de vie des populations à travers le renforcement de l’autonomie, de la participation et de la responsabilité des collectivités territoriales. Il a souligné l’importance du dialogue de gestion comme un outil de gestion participative et inclusive visant à améliorer les performances du secteur.

Le Ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale, M.Raphaël AKOTEGNON, a inauguré la session de dialogue de gestion 2024

Le Ministre a rappelé les réformes engagées depuis 2016, notamment la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, qui a permis de créer la Direction générale de la décentralisation et de la gouvernance locale, de réorganiser les directions techniques du Ministère, de renforcer les capacités des agents du Ministère et d’élaborer des outils de planification, de gestion et de suivi-évaluation du secteur.

Le Ministre a présenté les résultats de l’exécution du Plan de travail annuel 2023, qui a atteint un taux d’exécution budgétaire de 92 %, un programme d’investissement de 12.345.678.901 FCFA et une réalisation de 78 % des activités prévues. Il a également dévoilé un budget de 51.397.484.761 FCFA pour 2024, mettant en évidence un effort considérable en matière de ressources, notamment pour le Fonds d’appui au développement des communes (FADeC), qui a connu une augmentation de 34 %, passant de 15.000.000.000 FCFA en 2023 à 20.100.000.000 FCFA en 2024.

Des objectifs ambitieux pour 2024

Le Ministre a également présenté les objectifs stratégiques du Plan de travail annuel 2024, qui sont de consolider la réforme structurelle du secteur, de renforcer le dialogue et la concertation entre les acteurs, d’améliorer la qualité des services publics locaux, de promouvoir la participation citoyenne et la redevabilité sociale, et de renforcer la coopération décentralisée.

Un appel à la responsabilisation et à la redevabilité

Le ministre a officiellement lancé l’exécution du Plan de travail annuel 2024, en appelant à la responsabilisation et à la redevabilité de tous les acteurs impliqués dans la chaîne des résultats. Il a également donné le coup d’envoi des travaux en ateliers, qui ont permis aux participants de se familiariser avec les documents et les modalités de mise en œuvre, de coordination et de reporting des activités.

Cette session de dialogue de gestion marque le début d’une nouvelle année d’efforts et d’engagement pour le ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale, dans le but de contribuer au développement inclusif et durable du Bénin.