Le Bénin et le PNUD : Vers une Énergie Durable

Cotonou,13 mars 2025 –  Une réunion d’importance s’est tenue aujourd’hui, dans la capitale économique du Bénin, entre le nouveau ministre de l’Énergie, Paulin Akponna et M. Elhadj Oumar Diallo, représentant résident adjoint par intérim du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin. En effet, cette rencontre, centrée sur la coopération bilatérale et les défis du secteur énergétique, marque un moment clé dans les efforts du pays pour surmonter ses obstacles énergétiques et tracer une voie vers un développement durable.

 Les défis énergétiques structurels du Bénin

Par ailleurs, le Bénin fait face à des défis structurels dans son secteur énergétique. Selon des analyses récentes, le taux d’électrification national reste faible, particulièrement en zones rurales, où seulement une petite fraction des ménages bénéficie d’un accès à l’électricité. Le pays dépend fortement des importations pour satisfaire sa demande en électricité et en produits pétroliers, le rendant vulnérable aux fluctuations des prix et aux approvisionnements provenant de voisins comme le Nigeria et le Ghana.

De plus, la consommation d’énergie est dominée par la biomasse, utilisée par environ 80 % de la population pour les besoins de cuisson, ce qui contribue à la déforestation et à la dégradation environnementale. Ces défis sont exacerbés par une capacité de génération locale limitée et une infrastructure énergétique vulnérable aux impacts du changement climatique, comme souligné dans le rapport sur le climat et le développement du pays (Benin Can Create Opportunities for a Just Energy Transition and Green Inclusive Growth : World Bank Report).

Des initiatives prometteuses pour une transition énergétique

Cependant, des progrès notables ont été réalisés ces dernières années. Le gouvernement, sous l’impulsion de l’administration Talon, a adopté des réformes pour attirer des investissements privés dans la génération d’énergie, notamment via des partenariats public-privé. Des projets soutenus par la Millennium Challenge Corporation (MCC), comme la construction de 18 sous-stations et près de 900 kilomètres de lignes électriques, ont contribué à stabiliser et à étendre le réseau.

De plus, des initiatives pour promouvoir l’énergie solaire, comme un appel d’offres pour 50 MW de capacité photovoltaïque, sont en cours, réduisant la dépendance aux sources thermiques et aux importations.  En plus, le PNUD joue un rôle clé dans le soutien aux initiatives d’électrification rurale, de renforcement des capacités et de résilience climatique, avec des projets comme la promotion de la production durable de biomasse en électricité.

Les axes clés de la coopération entre le Bénin et le PNUD

La réunion, tenue dans un climat de collaboration, a exploré des avenues pour renforcer la coopération entre le gouvernement béninois et le PNUD. Selon des sources proches, le Ministre Paulin Akponna a articulé sa vision, insistant sur la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables pour assurer un développement durable et réduire l’empreinte carbone du pays. Il a également souligné l’importance de réformer le cadre réglementaire pour attirer bien plus d’acteurs privés et garantir la transparence.

Diallo, de son côté, a réaffirmé l’engagement du PNUD à soutenir le Bénin dans sa transition énergétique. Il a mentionné des projets en cours, tels que l’électrification rurale via des mini-réseaux solaires et le renforcement des compétences des entrepreneurs locaux dans le secteur énergétique. Les discussions ont porté sur plusieurs axes clés :

  • Développement de politiques et réforme réglementaire : aider à élaborer des politiques favorisant un environnement propice aux investissements, notamment dans les énergies renouvelables.
  • Renforcement des capacités : offrir des formations et une assistance technique aux parties prenantes locales, y compris les fonctionnaires, les acteurs privés et les leaders communautaires.
  • Mise en œuvre de projets : soutenir des initiatives spécifiques pour augmenter l’accès à une énergie propre et abordable, particulièrement dans les zones rurales.
  • Suivi et évaluation : mettre en place des systèmes robustes pour surveiller les progrès et l’impact des projets, assurant qu’ils répondent aux objectifs fixés.

Les défis à surmonter pour un avenir énergétique inclusif

Cette rencontre marque un tournant potentiel pour le secteur énergétique béninois. L’accent mis par Paulin Akponna sur les énergies renouvelables s’aligne aussi avec les tendances mondiales vers une transition énergétique propre, et le PNUD, avec son expertise, est bien positionné pour accompagner le pays dans cette voie. Des projets comme la centrale solaire de 50 MW, en préparation, pourraient réduire la dépendance aux importations et renforcer la résilience énergétique.

Cependant, des défis subsistent. La gouvernance efficace, la transparence et la gestion efficiente des ressources seront cruciales pour le succès des initiatives. Le financement des grands projets énergétiques reste une préoccupation, nécessitant des mécanismes innovants pour attirer des investissements domestiques et internationaux. De plus, l’implication des communautés locales dans la planification et la mise en œuvre des projets sera essentielle pour garantir des solutions durables et acceptées, comme le souligne le PNUD dans ses approches participatives.

Un tournant vers un futur énergétique durable

En somme, avec cette réunion, un nouveau chapitre s’ouvre dans la collaboration entre le gouvernement béninois et le PNUD. Les mois à venir révéleront comment ce partenariat se concrétisera, avec des initiatives potentielles comme le développement de la centrale solaire mentionnée. L’implication accrue des communautés locales pourrait également façonner des solutions adaptées, renforçant l’équité dans l’accès à l’énergie.

Le Bénin se trouve à un carrefour de son parcours énergétique, et les décisions prises maintenant auront des impacts durables sur son développement. La réussite de ces efforts dépendra de la capacité des parties à naviguer les complexités et à travailler ensemble vers une vision commune d’un avenir énergétique durable et inclusif pour tous ses citoyens.

 

« Le Bénin se rev’ELLES » : une ode à la résilience et au leadership féminin

Cotonou, 11 mars 2025 Célébrer la femme, c’est reconnaître l’empreinte indélébile qu’elle laisse sur la société, l’économie et la culture. C’est dans cette dynamique que le Cabinet d’Études Stratégiques pour le Développement Durable (CESDD), en synergie avec Salimata Kéita, ambassadrice France du réseau Women In Africa, a orchestré l’édition 2025 de « Le Bénin se rev’ELLES ». Cette rencontre d’envergure, qui se tient présentement au Sofitel Cotonou, s’est imposée comme un espace d’exaltation du courage féminin et de consolidation des stratégies d’inclusion et d’équité.

Une tribune pour l’affirmation et la valorisation des femmes

La voix des femmes porte loin lorsqu’elle est amplifiée par des initiatives structurées. Salimata Kéita a ouvert cette rencontre en magnifiant celles qui, malgré des entraves socio-économiques et culturelles, avancent avec une détermination inébranlable. Elle les a décrites comme des gardiennes du patrimoine, mais aussi comme des figures motrices du progrès. Ces femmes, bien souvent invisibilisées, bâtissent pourtant des ponts entre traditions et mutations contemporaines.

La ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifidé, a replacé le débat dans une perspective historique, rappelant que les droits fondamentaux des femmes n’ont jamais été des acquis spontanés, mais le fruit de luttes acharnées. Elle a mis en avant les efforts du Bénin pour corriger les inégalités de genre, citant la consolidation du leadership féminin, l’intégration des filles dans les filières scientifiques et la levée progressive des tabous autour des violences faites aux femmes.

Le Bénin se rev’ELLES »  : un carrefour d’influence et de stratégies

L’édition 2025 de « Le Bénin se rev’ELLES » a rassemblé une constellation de figures influentes, à l’instar de la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, de Maryse Lokossou, directrice générale de la Caisse de Dépôt et de Consignation du Bénin, et d’Uche Ofodile, directrice générale de MTN Bénin. Ce panel éclectique a permis d’aborder avec finesse et profondeur les mécanismes permettant d’accroître l’implication des femmes dans la gouvernance et le développement durable.

Au-delà des discours, cet événement s’est imposé comme un incubateur de solutions concrètes, favorisant des échanges stratégiques et des pistes d’action pour ancrer durablement l’égalité des chances. Il a mis en lumière des parcours inspirants et des initiatives novatrices, démontrant que la transformation sociale passe inéluctablement par une participation féminine accrue dans tous les secteurs.

Une révolution silencieuse mais irréversible

Loin d’être une simple célébration, « Le Bénin se rev’ELLES » s’inscrit dans un mouvement de fond où la place des femmes dans la société n’est plus un sujet de débat, mais une réalité incontournable. Cette plateforme illustre avec éloquence que l’émancipation féminine ne se limite pas à des quotas ou à des discours de façade, mais se traduit par une réorganisation structurelle des espaces de décision.

Dans un monde en mutation où les défis économiques et environnementaux exigent des réponses innovantes, le Bénin démontre, à travers de telles initiatives, que l’inclusion des femmes n’est pas un luxe, mais une nécessité. En leur offrant les outils et l’accompagnement adéquats, c’est toute une nation qui se donne les moyens d’un développement plus équitable et plus durable.

Le Port Autonome de Cotonou célèbre six décennies d’impact souverain

Cotonou, 11 mars 2025 – Dans l’écrin vibrant de Cotonou, où les vagues de l’Atlantique bercent les rêves d’une nation, le Port Autonome de Cotonou (PAC) s’apprête à écrire une nouvelle page de son épopée. En effet, du 21 au 29 mars 2025, cet édifice économique, poumon vital du Bénin depuis son inauguration le 1ᵉʳ août 1965, célébrera ses soixante printemps sous le sceau d’une ambition intacte : celle d’unir passé glorieux et avenir audacieux. Par ailleurs, sous la bannière évocatrice « 60 ans d’imPACt », cette commémoration, orchestrée avec le concours du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, promet une fresque festive et réflexive, où se mêleront mémoire, innovation et communion collective.

Un jubilé de diamant aux multiples éclats

En outre, le calendrier des festivités, dévoilé avec une solennité empreinte de fierté, s’étend sur neuf jours d’effervescence à la Place de l’Amazone, épicentre symbolique de cet anniversaire historique. Parmi les partenaires d’exception, Bénin Terminal, opérateur du terminal à conteneurs et filiale du prestigieux AGL Group, se distingue en tant que « partenaire diamant ». Présent aux côtés du PAC, cet acteur clé dévoilera ses missions et ses visions lors de la foire portuaire, un espace d’échanges où plus de soixante exposants convergeront pour tisser des alliances et magnifier les avancées du secteur maritime.

En plus, le programme, d’une richesse foisonnante, s’annonce comme une ode à la diversité des expériences. Les PAC’Days offriront des panels de discussion et une projection inédite retraçant le cheminement du port, de ses balbutiements à son rayonnement actuel. Les PAC’Tours inviteront les curieux à sillonner le bassin portuaire, à contempler les fresques murales – véritables palimpsestes de l’histoire béninoise – et à saisir l’ampleur d’une plateforme en perpétuelle métamorphose. Les PAC’Vibes, quant à eux, feront résonner des mélodies urbaines lors d’un concert en plein air, tandis que la Coupe des 60 ans enflammera les passions footballistiques dans un tournoi dédié aux aficionados du ballon rond.

Une mémoire vive, un futur en germe

Au cœur de cette célébration, le Musée Conteneur se dressera comme une installation singulière, un écrin éphémère où photographies d’archives, témoignages filmés et objets emblématiques narreront six décennies d’un port qui traite aujourd’hui plus de 11 millions de tonnes de marchandises par an, générant 60 % du PIB national. De la première escale du « Maréchal Foch » en 1965 aux grands travaux de modernisation dont les douze projets phares financés à hauteur de 450 milliards de francs CFA d’ici à 2026, le PAC s’affirme comme un pivot stratégique pour la sous-région, reliant le Bénin aux pays de l’hinterland et au géant nigérian.

La foire portuaire, quant à elle, incarnera une agora contemporaine, où acteurs maritimes, entreprises et innovateurs convergeront pour esquisser les contours d’une plateforme logistique toujours plus performante. Les inscriptions, ouvertes via le site dédié, invitent chacun à prendre part à cette grande fête, badge d’accès en main, pour ne rien manquer d’un événement qui promet d’être gravé dans les annales.

Le Port Autonome de Cotonou : une célébration au service de l’unité

Au-delà des fastes et des chiffres, ce jubilé de diamant porte une ambition plus profonde : fédérer une communauté portuaire et un peuple autour d’un héritage commun. Depuis 2018, sous l’impulsion de la gestion déléguée confiée à Port d’Anvers International, le PAC a entamé une mue spectaculaire, conjuguant digitalisation, sécurité et durabilité – des valeurs certifiées par les normes ISO 14001 et 9001. Ce soixantième anniversaire n’est pas seulement une rétrospective ; il est une passerelle vers un avenir où le port de Cotonou aspire à demeurer une référence ouest-africaine, un trait d’union entre nations et un moteur d’émergence.

Alors que les préparatifs battent leur plein, une brise d’optimisme souffle sur la Marina. Et dans ce ballet d’hommes, de machines et de rêves, une vérité s’impose : le Port Autonome de Cotonou, tel un phare inébranlable, ne cesse d’éclairer l’horizon, prouvant que soixante ans d’histoire ne sont qu’un prélude à une symphonie encore plus vaste, celle d’un Bénin qui, porté par les flots, s’élance vers l’infini.

 

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Une impulsion nouvelle pour l’agriculture béninoise : la visite de la Vice-Présidente du FIDA

Cotonou, 11 mars 2025 – Sous un ciel d’azur caressé par les premières lueurs printanières, le Bénin a accueilli, ce mardi, une délégation d’exception emmenée par la Vice-Présidente du Fonds international de développement agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana. Accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, cette figure éminente a foulé le sol de Cotonou pour une mission aussi pragmatique qu’inspirante : insuffler une nouvelle dynamique aux ambitions agricoles du pays et évaluer l’empreinte des initiatives financées par son institution.

Dès son arrivée, la délégation a entamé un dialogue fructueux avec les plus hautes autorités béninoises. Autour de la table, le Ministre des Affaires étrangères, M. Shegun Bakari, et son homologue de l’Agriculture, M. Gaston Dossouhoui, ont partagé leur vision d’un secteur agricole modernisé, pilier d’une souveraineté alimentaire retrouvée. En plus, ces échanges, empreints de gravité et d’espoir, ont permis de mesurer les avancées réalisées grâce aux projets soutenus par le FIDA, tout en traçant des perspectives audacieuses pour l’avenir rural du Bénin.

La visite de la Vice-Présidente du FIDA au Bénin  marque un tournant pour l’agriculture, entre modernité, résilience et autosuffisance Grand-Popo : une terre fertile sous le signe de la coopération

Le périple s’est poursuivi à Grand-Popo, où la Vice-Présidente Mukeshimana, aux côtés du Ministre Dossouhoui, a arpenté les champs de la coopérative Matekpo. Là, sous le regard attentif des agriculteurs, un tableau prometteur s’est dessiné : grâce à l’appui du FIDA, plus de huit hectares seront bientôt ensemencés, avec une ambition de produire quatre tonnes de riz par hectare. Cette avancée, loin d’être anodine, incarne également un pas décisif vers l’autosuffisance alimentaire, un rêve caressé par tout un peuple. Entre les sillons encore humides de la dernière pluie, les visages rayonnaient d’une fierté contenue, celle de voir la terre répondre aux efforts conjugués de l’homme et de ses partenaires.

Ouidah : la résilience au cœur des cultures

À Ouidah, ville empreinte d’histoire et de spiritualité, la délégation a rencontré des maraîchers que le soutien du FIDA a transformés. Sous les frondaisons verdoyantes, Gérardine Mukeshimana a écouté ces artisans de la terre narrer leurs combats et leurs espoirs. Par ailleurs, l’objectif, limpide et ambitieux, est de doper les rendements tout en armant ces producteurs contre les caprices du climat. Cette initiative, véritable levier pour la sécurité alimentaire, illustre une volonté farouche de conjuguer développement rural et durabilité, deux notions indissociables dans un monde en quête d’équilibre.

La visite de la Vice-Présidente du FIDA au Bénin  marque un tournant pour l’agriculture, entre modernité, résilience et autosuffisance PADAAM : la mécanique du progrès avec FIDA

Point d’orgue de cette visite, la cérémonie de remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du Projet d’appui au développement agricole et à l’accès au marché (PADAAM) a cristallisé les espoirs d’une agriculture modernisée. Dans un ballet de métal rutilant, ces engins, offerts par le FIDA en partenariat avec le gouvernement béninois, ont été confiés à des mains calleuses, mais déterminées. Cet appui, bien plus qu’un simple don matériel, symbolise une révolution: celle d’une mécanisation qui libère les corps, accroît ainsi les récoltes et pave la voie à une transformation profonde du secteur agricole.

La visite de la Vice-Présidente du FIDA au Bénin  marque un tournant pour l’agriculture, entre modernité, résilience et autosuffisance Une moisson d’avenir

Alors que le soleil déclinait sur Cotonou, la Vice-Présidente Mukeshimana et sa délégation ont quitté le Bénin, laissant derrière elles des terres gorgées de promesses et des cœurs gonflés d’espérance. Cette visite, au-delà des chiffres et des machines, a révélé une vérité essentielle : l’agriculture béninoise, portée par la ténacité de ses acteurs et l’élan solidaire de ses partenaires, est à l’aube d’un renouveau. Si les champs continuent de chanter sous le vent, c’est qu’ils annoncent une moisson dans laquelle chaque grain sera le fruit d’un avenir conquis par la persévérance.

Porto-Novo, berceau d’une jeunesse innovante : le youth camp éclaire les voies de l’avenir

Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, sous les cieux vibrants de Porto-Novo, s’est ouverte une agora d’un genre singulier : le Youth Camp d’initiation au processus d’innovation. Soixante âmes juvéniles, puisées dans les douze départements du Bénin, ont convergé vers la capitale politique pour un rendez-vous avec l’avenir. En effet, orchestré avec une ambition limpide, cet événement, porté par le PNUD Bénin, entend insuffler aux jeunes les arcanes d’une démarche créatrice où se conjuguent problème, solution, prototype et marché, une alchimie visant à transformer les idées en réalités tangibles.

Porto-Novo et Grand-Popo : Quand l’Innovation et l’Agriculture Tissent l’Avenir du Bénin
Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, alors que les premières lueurs du jour effleuraient Porto-Novo, un souffle d’espérance s’est élevé dans la capitale béninoise. Le Youth Camp d’Initiation au processus d’innovation a pris son envol, rassemblissant soixante jeunes âmes ardentes, venues des douze départements du pays. Parallèlement, une visite de haut vol a marqué les terres agricoles de Grand-Popo et d’Ouidah, où la Vice-Présidente du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana, a foulé le sol béninois aux côtés des autorités nationales. Entre modernité et tradition, ces événements convergent vers un même horizon : un Bénin prospère, inclusif et résilient.
À Porto-Novo, l’élan juvénile s’est déployé sous la bannière d’une ambition claire : initier les jeunes au ballet subtil de l’innovation, de l’identification d’un écueil à son épilogue marchand, en passant par la genèse d’un prototype. Soutenu par le PNUD Bénin et enrichi par la présence de partenaires tels qu’Unipod et Timbuktoo, ce camp se distingue par une audace rare : celle d’ouvrir ses portes à 15 % de jeunes en situation de handicap, fruit d’une alliance avec la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Ainsi, dans les salles vibrantes d’échanges, se forge une jeunesse plurielle, prête à façonner des lendemains qui ne laissent personne en marge.
Pendant ce temps, à des lieues de là, la Vice-Présidente du FIDA, accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, a entamé un périple au cœur des ambitions agricoles nationales. À Cotonou, les discussions avec le Ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui, ont révélé une convergence de vues : les projets financés par le FIDA, tels que le PADAAM, sont des leviers essentiels pour hisser le Bénin vers l’autosuffisance alimentaire. À Grand-Popo, la coopérative Matekpo, visitée par cette délégation prestigieuse, incarne cette aspiration. Grâce au soutien du FIDA, huit hectares supplémentaires seront bientôt ensemencés, promettant quatre tonnes de riz par hectare – une moisson qui murmure déjà le doux chant de l’abondance.
À Ouidah, l’itinéraire s’est poursuivi auprès des maraîchers, dont les sillons irrigués par l’appui du FIDA témoignent d’une résilience grandissante. Ici, l’objectif n’est pas seulement d’accroître les rendements, mais de fortifier les producteurs face aux caprices du climat et aux aléas économiques. Puis, point d’orgue de cette odyssée agricole, la remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du projet PADAAM a scellé une promesse de modernisation. Ces engins, symboles d’une mécanisation naissante, sont autant de ponts jetés entre le labeur ancestral et une productivité nouvelle, porteuse de transformations profondes.
De Porto-Novo à Grand-Popo, en passant par Ouidah, ces instants ne sont pas de simples échos d’un jour. Ils sont les prémices d’un récit plus vaste, où la jeunesse invente, où la terre répond, où les mains unies – celles des autorités, des partenaires internationaux et des citoyens – esquissent un Bénin maître de son destin. Et lorsque le soleil s’est couché hier sur ces terres fécondes, une vérité s’est imposée, douce et souveraine : c’est dans l’entrelacs des rêves audacieux et des champs florissants que germe, silencieusement, la grandeur d’une nation.Youth Camp : inclusion et diversité au cœur de l’événement

Dès l’aube de cette rencontre, une intention noble s’est dessinée : celle de ne laisser aucun talent dans l’ombre. Ainsi, dans une alliance inédite, le PNUD Bénin a joint ses forces à celles de la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Résultat : 15 % des participants, jeunes filles et garçons en situation de handicap ont pris place dans ce cénacle, faisant de ce camp un étendard d’inclusion. Loin d’être une simple statistique, cette présence incarne un souffle d’équité, une promesse que l’innovation ne saurait être l’apanage d’une élite, mais l’endroit où toutes les voix, même les plus faibles, résonnent.

Porto-Novo et Grand-Popo : Quand l’Innovation et l’Agriculture Tissent l’Avenir du Bénin
Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, alors que les premières lueurs du jour effleuraient Porto-Novo, un souffle d’espérance s’est élevé dans la capitale béninoise. Le Youth Camp d’Initiation au processus d’innovation a pris son envol, rassemblissant soixante jeunes âmes ardentes, venues des douze départements du pays. Parallèlement, une visite de haut vol a marqué les terres agricoles de Grand-Popo et d’Ouidah, où la Vice-Présidente du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana, a foulé le sol béninois aux côtés des autorités nationales. Entre modernité et tradition, ces événements convergent vers un même horizon : un Bénin prospère, inclusif et résilient.
À Porto-Novo, l’élan juvénile s’est déployé sous la bannière d’une ambition claire : initier les jeunes au ballet subtil de l’innovation, de l’identification d’un écueil à son épilogue marchand, en passant par la genèse d’un prototype. Soutenu par le PNUD Bénin et enrichi par la présence de partenaires tels qu’Unipod et Timbuktoo, ce camp se distingue par une audace rare : celle d’ouvrir ses portes à 15 % de jeunes en situation de handicap, fruit d’une alliance avec la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Ainsi, dans les salles vibrantes d’échanges, se forge une jeunesse plurielle, prête à façonner des lendemains qui ne laissent personne en marge.
Pendant ce temps, à des lieues de là, la Vice-Présidente du FIDA, accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, a entamé un périple au cœur des ambitions agricoles nationales. À Cotonou, les discussions avec le Ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui, ont révélé une convergence de vues : les projets financés par le FIDA, tels que le PADAAM, sont des leviers essentiels pour hisser le Bénin vers l’autosuffisance alimentaire. À Grand-Popo, la coopérative Matekpo, visitée par cette délégation prestigieuse, incarne cette aspiration. Grâce au soutien du FIDA, huit hectares supplémentaires seront bientôt ensemencés, promettant quatre tonnes de riz par hectare – une moisson qui murmure déjà le doux chant de l’abondance.
À Ouidah, l’itinéraire s’est poursuivi auprès des maraîchers, dont les sillons irrigués par l’appui du FIDA témoignent d’une résilience grandissante. Ici, l’objectif n’est pas seulement d’accroître les rendements, mais de fortifier les producteurs face aux caprices du climat et aux aléas économiques. Puis, point d’orgue de cette odyssée agricole, la remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du projet PADAAM a scellé une promesse de modernisation. Ces engins, symboles d’une mécanisation naissante, sont autant de ponts jetés entre le labeur ancestral et une productivité nouvelle, porteuse de transformations profondes.
De Porto-Novo à Grand-Popo, en passant par Ouidah, ces instants ne sont pas de simples échos d’un jour. Ils sont les prémices d’un récit plus vaste, où la jeunesse invente, où la terre répond, où les mains unies – celles des autorités, des partenaires internationaux et des citoyens – esquissent un Bénin maître de son destin. Et lorsque le soleil s’est couché hier sur ces terres fécondes, une vérité s’est imposée, douce et souveraine : c’est dans l’entrelacs des rêves audacieux et des champs florissants que germe, silencieusement, la grandeur d’une nation.Au fil des heures, les esprits se sont éveillés, les mains se sont activées. Sous la houlette d’experts, ces jeunes, issus de contrées aussi diverses que les collines de Dassa ou les plaines de Malanville, ont plongé dans un ballet intellectuel : identifier les maux qui rongent leurs communautés, esquisser des remèdes audacieux, façonner des prototypes et rêver leur envol sur les marchés. Ce n’est pas une vaine utopie, mais un dessein concret, ancré dans les réalités béninoises, où la créativité devient levier de progrès.

Porto-Novo et Grand-Popo : Quand l’Innovation et l’Agriculture Tissent l’Avenir du Bénin
Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, alors que les premières lueurs du jour effleuraient Porto-Novo, un souffle d’espérance s’est élevé dans la capitale béninoise. Le Youth Camp d’Initiation au processus d’innovation a pris son envol, rassemblissant soixante jeunes âmes ardentes, venues des douze départements du pays. Parallèlement, une visite de haut vol a marqué les terres agricoles de Grand-Popo et d’Ouidah, où la Vice-Présidente du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana, a foulé le sol béninois aux côtés des autorités nationales. Entre modernité et tradition, ces événements convergent vers un même horizon : un Bénin prospère, inclusif et résilient.
À Porto-Novo, l’élan juvénile s’est déployé sous la bannière d’une ambition claire : initier les jeunes au ballet subtil de l’innovation, de l’identification d’un écueil à son épilogue marchand, en passant par la genèse d’un prototype. Soutenu par le PNUD Bénin et enrichi par la présence de partenaires tels qu’Unipod et Timbuktoo, ce camp se distingue par une audace rare : celle d’ouvrir ses portes à 15 % de jeunes en situation de handicap, fruit d’une alliance avec la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Ainsi, dans les salles vibrantes d’échanges, se forge une jeunesse plurielle, prête à façonner des lendemains qui ne laissent personne en marge.
Pendant ce temps, à des lieues de là, la Vice-Présidente du FIDA, accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, a entamé un périple au cœur des ambitions agricoles nationales. À Cotonou, les discussions avec le Ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui, ont révélé une convergence de vues : les projets financés par le FIDA, tels que le PADAAM, sont des leviers essentiels pour hisser le Bénin vers l’autosuffisance alimentaire. À Grand-Popo, la coopérative Matekpo, visitée par cette délégation prestigieuse, incarne cette aspiration. Grâce au soutien du FIDA, huit hectares supplémentaires seront bientôt ensemencés, promettant quatre tonnes de riz par hectare – une moisson qui murmure déjà le doux chant de l’abondance.
À Ouidah, l’itinéraire s’est poursuivi auprès des maraîchers, dont les sillons irrigués par l’appui du FIDA témoignent d’une résilience grandissante. Ici, l’objectif n’est pas seulement d’accroître les rendements, mais de fortifier les producteurs face aux caprices du climat et aux aléas économiques. Puis, point d’orgue de cette odyssée agricole, la remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du projet PADAAM a scellé une promesse de modernisation. Ces engins, symboles d’une mécanisation naissante, sont autant de ponts jetés entre le labeur ancestral et une productivité nouvelle, porteuse de transformations profondes.
De Porto-Novo à Grand-Popo, en passant par Ouidah, ces instants ne sont pas de simples échos d’un jour. Ils sont les prémices d’un récit plus vaste, où la jeunesse invente, où la terre répond, où les mains unies – celles des autorités, des partenaires internationaux et des citoyens – esquissent un Bénin maître de son destin. Et lorsque le soleil s’est couché hier sur ces terres fécondes, une vérité s’est imposée, douce et souveraine : c’est dans l’entrelacs des rêves audacieux et des champs florissants que germe, silencieusement, la grandeur d’une nation.

Une jeunesse inspirée pour sculpter l’avenir

L’ombre tutélaire de partenaires comme Unipod et Timbuktoo, dont les noms résonnent comme des appels à l’excellence, a plané sur cette première journée. Leur soutien, discret, mais ferme, rappelle que l’innovation n’est pas un chemin solitaire, mais une œuvre collective où s’entrelacent les visions du local et les ambitions du global. Les murmures d’enthousiasme qui s’élevaient hier des salles de Porto-Novo trahissaient une vérité : ces jeunes ne sont pas de simples spectateurs d’un monde en mutation ; ils en sont les artisans en devenir.

En somme, ce Youth Camp  plante les graines d’un renouveau, où la jeunesse béninoise, dans toute sa diversité, se dresse comme un phare. Car, au bout de ce périple innovant, ce n’est pas seulement un prototype ou une idée qui verra le jour, mais une génération entière, prête à sculpter un avenir dans lequel nul ne sera oublié, où chaque pas en avant sera un hymne à l’espoir partagé.

Rubio et Bakari réaffirment les liens entre Cotonou et Washington.

Cotonou, 11 mars 2025 Une nouvelle page s’est écrite dans l’épopée des relations diplomatiques entre le Bénin et les États-Unis. Hier, dans une joute verbale empreinte de courtoisie et de gravité, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a conversé par téléphone avec son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari, ministre des Affaires étrangères. Cet échange, loin d’être une simple formalité, a cristallisé l’élan d’une coopération qui transcende les océans et les frontières.

Rubio rend  hommage à l’engagement du Bénin pour la sécurité régionale

Dès les premiers instants, Marco Rubio, avec une éloquence mesurée, a tenu à magnifier l’importance des liens qui unissent Washington à Cotonou. Il a salué, dans un souffle reconnaissant, l’engagement indéfectible du Bénin dans la préservation de la sécurité régionale, un domaine où les tumultes ne manquent pas. Ce n’est pas un mince hommage : dans un monde où les alliances vacillent souvent sous le poids des intérêts divergents, le secrétaire d’État a érigé le partenariat bénino-américain en rempart contre l’instabilité qui guette l’Afrique de l’Ouest.

Les deux dignitaires, dans une harmonie de vues peu commune, ont ensuite exploré les desseins qui les rapprochent. Le renforcement de la gouvernance démocratique, ce noble idéal qui exige patience et audace, s’est imposé comme une priorité partagée. À cela s’ajoute la quête d’une stabilité régionale, un défi aussi ardu que vital dans une contrée où les soubresauts politiques et les menaces sécuritaires tissent une toile complexe. Si les mots échangés n’ont pas été rendus publics dans leur intégralité, leur portée résonne comme une promesse : celle d’une collaboration qui ne se contente pas de mots, mais aspire à des actes.

Une vision commune pour la gouvernance et la stabilité

Cet appel témoigne d’une volonté de faire front commun face aux aléas du temps présent. Le Bénin, nation discrète, mais résolue, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable dans le concert des nations, tandis que les États-Unis, par la voix de Rubio, réitèrent leur dessein d’accompagner l’Afrique dans son essor. Nul doute que cette conversation, bien qu’éphémère dans sa durée, inscrira une trace durable dans les annales des relations internationales.

En somme, de telles alliances, tissées dans l’ombre des grandes déclarations, sont les fils d’or qui, patiemment noués, dessinent l’étoffe d’un monde plus stable, plus juste. C’est là, dans cette discrète alchimie entre deux voix séparées par des continents, que se joue, peut-être, l’avenir d’une paix trop longtemps espérée.

 

Côte d’Ivoire : Abidjan, carrefour d’une ambition visionnaire pour l’UEMOA

Ce lundi 10 mars 2025, Abidjan, palpitante métropole ivoirienne, s’est éveillée sous le signe d’une effervescence intellectuelle rare. Dans une salle aux accents solennels, Nahoua Yéo, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, a donné le coup d’envoi d’un atelier national d’envergure : la vulgarisation de la Vision prospective 2040 de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et de son plan stratégique IMPACT 2030. En effet, ce rendez-vous, orchestré par la Commission de l’UEMOA, a réuni une mosaïque d’acteurs (ministères, société civile, secteur privé et partenaires techniques) dans une communion d’esprits tournée vers un horizon commun : celui d’une Afrique de l’Ouest intégrée, prospère et résiliente.

Une feuille de route pour un meilleur lendemain au sein de l’UEMOA 

Par ailleurs, sous la férule de Nahoua Yéo, figure respectée de la planification économique ivoirienne, les participants ont plongé dans les méandres de deux documents cardinaux. La Vision prospective 2040, adoptée après une élaboration participative entamée en 2023 à Ouagadougou, rêve l’UEMOA en un espace économique harmonieux, ancré dans la paix et ouvert sur le continent. IMPACT 2030, son bras opérationnel validé le 20 septembre 2024, se déploie en une stratégie audacieuse pour les cinq prochaines années, articulée autour de cinq axes : écosystèmes productifs, infrastructures, développement humain, intégration régionale et gouvernance modernisée. Nahoua Yéo, dans une allocution empreinte de gravité, a salué ces ambitions comme « une boussole pour transcender les défis et ensemencer un avenir durable ».

Abidjan lance un atelier crucial pour la Vision 2040 de l'UEMOA et son plan IMPACT 2030, réunissant les acteurs clés pour façonner un avenir Une tournée régionale en marche

En plus, cet atelier s’inscrit dans une vaste campagne sous-régionale, débutée le 24 février à Cotonou et devant s’achever le 21 mars à Bissau, visant à irriguer chaque État membre de l’UEMOA de ces perspectives stratégiques. À Lomé, le 27 février, le Dr Paul Koffi Koffi, Commissaire à l’Économie Numérique, avait déjà vanté IMPACT 2030 comme une « locomotive d’agilité et de transformation ». À Ouagadougou, le 17 février, Vieux Rachid Soulama avait exalté les progrès de l’union (gouvernance, sécurité alimentaire, essor du privé) tout en appelant à une appropriation collective. Abidjan a repris ce jour le flambeau avec une ferveur palpable, portée par la Côte d’Ivoire, locomotive économique de l’UEMOA avec près de 40 % de son PIB régional.

Un creuset d’espérances et de défis de l’UEMOA 

Les débats, riches et foisonnants, ont mis en lumière les promesses de ces initiatives. IMPACT 2030 cible trois écosystèmes (agro-industrie pour la souveraineté alimentaire, industries légères pour l’emploi, services innovants pour la compétitivité)avec des programmes structurants destinés à métamorphoser les économies de l’Union. Pourtant, dans cette salle abidjanaise, des préoccupations ont également été soulevées, notamment les difficultés liées au financement, l’instabilité de la région et le besoin de la jeunesse de percevoir des signaux forts. Nahoua Yéo, avec une éloquence mesurée, a convié les présents à « faire de ces visions non pas des chimères, mais des réalités palpables », un défi que la Côte d’Ivoire, forte de son Plan National de Développement 2021-2025, entend relever aux côtés de ses pairs.

Une étoile dans la constellation ouest-africaine

En somme, cette journée a été une semence, un acte de foi en un futur où l’UEMOA, tel un phénix, pourrait renaître de ses propres ambitions. Sous les regards croisés des participants, une vérité s’est esquissée : l’intégration régionale n’est pas une utopie lointaine, mais une mosaïque à assembler, pièce par pièce, par des mains unies. Et tandis que le soleil s’inclinait sur la lagune Ébrié, une lueur persista, douce et tenace : celle d’un rêve qui, porté par des jours comme celui-ci, pourrait un jour s’élever, non comme une étoile solitaire, mais comme une constellation illuminant l’horizon ouest-africain tout entier.

Cotonou donne le ton : une célébration vibrante pour les droits et l’autonomisation de la femme

Cotonou (Bénin), 10 mars 2025Sous les lustres élégants du Palais des Congrès de Cotonou, le Bénin a inauguré, vendredi dernier, la 30ᵉ édition de la Journée internationale des droits de la femme, un rendez-vous solennel orchestré sous l’égide de Mariam CHABI TALATA, Vice-Présidente de la République.  En effet, cette cérémonie, empreinte de dignité et de détermination, a réuni un parterre éclectique : ministres, parlementaires, diplomates, dont l’Ambassadeur du Maroc et l’Ambassadrice désignée du Canada, Tina HUTHRIE, ainsi que des figures de la société civile et des partenaires internationaux, tous unis pour honorer la cause

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Une voix pour les invisibles : le plaidoyer inaugural

Par ailleurs, c’est Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, qui a pris la parole pour poser les jalons de cette journée mémorable. Dans un élan oratoire, elle a célébré « ces femmes et ces filles dont le souffle vital irrigue nos sociétés, des bâtisseuses d’aujourd’hui qui sculptent demain avec audace ». Face aux tempêtes économiques, sociales et environnementales qui secouent le monde, elle a martelé l’urgence d’amplifier leurs voix, trop souvent étouffées par les bourrasques de l’injustice. Le thème de cette année, « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », s’est imposé comme une boussole, orientant les esprits vers des actions audacieuses pour un futur plus équitable.

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Des racines solides : les avancées du Bénin pour l’émancipation de la femme 

En plus, la Ministre a déroulé un tableau vivant des efforts du gouvernement béninois pour faire germer l’égalité des sexes. Parmi ces bourgeons prometteurs, une loi vigoureuse contre les violences infligées aux femmes et aux filles, des filets de soutien pour maintenir les écolières sur les bancs de l’apprentissage et des initiatives comme le microcrédit Alafia, qui tisse une toile d’autonomie économique. « Ces graines semées ne sont pas de vains espoirs, mais des racines profondes pour un avenir où chaque femme peut s’élever sans entraves », a-t-elle affirmé, le regard porté vers un horizon d’équité.

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Une sentinelle pour la justice : l’Institut national de la femme

Huguette BOKPÈ GNANCADJA, à la barre de l’Institut National de la Femme, a captivé l’assemblée en dévoilant les prouesses de cette institution. Sous son égide, des remparts juridiques et judiciaires se dressent pour protéger les filles et les femmes, transformant les promesses en actes tangibles. « Nous ne nous contentons pas de panser les plaies, nous érigeons des boucliers pour que plus aucune n’ait à saigner en silence », a-t-elle proclamé, insufflant une énergie combative dans la salle.

Un chœur international : l’appel des partenaires

En plus, les voix de l’international ont résonné en harmonie. Tina HUTHRIE, Ambassadrice désignée du Canada, et Aminatou SAR, Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Bénin, ont tissé un plaidoyer vibrant : une nation ne peut s’épanouir si elle laisse ses femmes dans l’ombre, privées d’éducation ou de ressources. « Le progrès véritable est un arbre qui ne pousse que si ses racines féminines sont nourries », a lancé Mme SAR, tandis que Mme HUTHRIE a réaffirmé l’engagement indéfectible des partenaires techniques et financiers à épauler le Bénin dans cette quête.

Un souffle collectif pour briser les chaînes

En lançant officiellement les festivités, Véronique TOGNIFODE a enjoint chaque acteur, du citoyen lambda aux décideurs, à saisir ce flambeau. « L’autonomisation des femmes n’est pas une option, c’est le socle d’un développement qui ne laisse personne sur le bord du chemin », a-t-elle insisté. La journée s’est achevée sur une note d’élan collectif, une promesse gravée dans les cœurs : celle de démanteler, pierre par pierre, les murailles qui freinent encore l’essor des femmes béninoises.

 Une flamme qui ne s’éteint pas

En somme, le 7 mars dernier à Cotonou n’a pas été une simple célébration, mais un acte de foi en un avenir où les droits des femmes ne sont plus négociables. Cette 30ᵉ édition de la Journée internationale des droits de la femme a allumé une flamme : celle d’un Bénin décidé à faire de l’égalité et de l’autonomisation des moteurs de sa renaissance. Si les défis persistent, cette journée a prouvé que la volonté, elle, est inébranlable : une leçon pour aujourd’hui, un héritage pour demain.

 

 

Un élan de solidarité pour l’autonomisation féminine : l’AFMEF célèbre le 8 mars avec éclat au Bénin

Adjarra et Zè (Bénin), 10 mars 2025 À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, célébrée le 8 mars dernier, l’Amicale des Femmes du ministère en charge des Finances (AFMEF) a déployé une initiative empreinte de cœur et de pragmatisme.  En effet, dans les contrées d’Adjarra, dans le département de l’Ouémé, et de Zè, dans l’Atlantique, des coopératives féminines ont reçu des dons de matériels soigneusement choisis pour dynamiser leurs activités. Cet acte, loin d’être un simple geste symbolique, s’inscrit dans une volonté ardente de propulser les femmes vers une autonomie durable et de célébrer leur rôle cardinal dans le tissu social et économique.

Le 8 mars 2025, l'AFMEF a soutenu l'autonomisation des femmes au Bénin en offrant des outils aux coopératives d'Adjarra et de Zè.À Adjarra : des outils pour cultiver l’espoir des femmes

Par ailleurs, dans le paisible hameau de Drogbo, niché dans la commune d’Adjarra, le groupement Edjromédé, dédié à la production maraîchère, a été le théâtre d’une scène vibrante de générosité. Sous un soleil complice, l’AFMEF a remis deux motos-pompes rutilantes, accompagnées d’un arsenal d’outils (râteaux, houes, coupe-coupes, raccords et arrosoirs) destinés à alléger la peine des travailleuses des champs. Vicentia AKOTO OKRY, figure de proue de l’AFMEF, a tenu des propos qui résonnent comme une ode à leur ténacité : « Par vos mains calleuses et votre sueur, vous ensemencez non seulement la terre, mais aussi l’avenir de vos foyers et de vos communautés. » « Votre labeur transcende les sillons pour tisser les fils d’une économie florissante. »

En plus, le thème de cette édition 2025, « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », a trouvé un écho particulier dans cette démarche. « Ces outils ne sont pas de simples objets», a poursuivi Mme AKOTO OKRY avec une conviction palpable, « ils sont des leviers pour ériger un avenir où vos droits s’épanouissent, où l’égalité n’est plus un horizon lointain et où votre autonomie s’affirme comme une évidence. » Les bénéficiaires, transportées d’une joie communicative, ont exprimé leur gratitude par des mélodies entraînantes et des pas de danse spontanés. Noussiratou TCHEHOUENOU, à la tête d’Edjromédé, a laissé éclater son émotion : « C’est une première pour nous, un 8 mars gravé dans nos mémoires. Que la providence veille sur vous pour ce souffle de vie que vous nous offrez ! »

À Zè : transformer le manioc, transformer des vies

Le périple de l’AFMEF s’est également prolongé jusqu’à Waga, dans la commune de Zè, où la coopérative Mèdédjro 2, experte dans l’art de métamorphoser le manioc en gari, a été honorée à son tour. D’ailleurs, là, une presse à vis et des bassines ont été offertes, répondant avec précision aux aspirations des artisanes. Vicentia AKOTO OKRY n’a pas manqué de souligner la portée de leur métier : « Votre savoir-faire ne se limite pas à moudre et à tamiser. » Chaque poignée de gari que vous produisez est une pierre posée dans l’édifice d’une société plus forte, une preuve tangible que vous êtes des bâtisseuses de progrès. »

Ambroisie MEDJAGBONON, qui préside Mèdédjro 2, a accueilli ces dons avec un sourire rayonnant : « Ces équipements vont décupler notre ardeur et notre rendement. » « Désormais, le manioc ne sera plus seulement une culture, mais un tremplin vers une vie meilleure. Merci à l’AFMEF pour cette lumière qu’elle nous tend. » Ce soutien matériel, bien plus qu’un appui logistique, incarne une reconnaissance de la créativité et de la résilience de ces femmes qui, jour après jour, transforment les ressources brutes en richesse collective.

Le 8 mars 2025, l'AFMEF a soutenu l'autonomisation des femmes au Bénin en offrant des outils aux coopératives d'Adjarra et de Zè.l’autonomisation des femmes: une leçon de solidarité et d’avenir

L’initiative de l’AFMEF, en cette journée mémorable du 8 mars 2025, ne se résume pas à une distribution d’outils. Elle illustre une vision où l’autonomisation des femmes ne reste pas une chimère, mais devient une réalité tangible, forgée par des actes concrets et une solidarité sans faille. À travers ces dons, l’Amicale réaffirme son ambition de hisser les femmes au rang d’actrices incontournables du développement, leur offrant non pas une aumône, mais des ailes pour s’élever.

Le 8 mars 2025, l'AFMEF a soutenu l'autonomisation des femmes au Bénin en offrant des outils aux coopératives d'Adjarra et de Zè.En conclusion, cette célébration au Bénin rappelle une vérité essentielle : l’émancipation féminine ne se décrète pas dans les discours, elle se construit dans les champs, les ateliers et les foyers, là où les femmes, armées de détermination et de soutien, réinventent leur destin. L’AFMEF, par ce geste, plante une graine d’espoir dont les fruits, à n’en pas douter, nourriront les générations futures.

Bénin : Quand l’ONU et le Vatican s’unissent pour un avenir radieux

 Porto-Novo, 10 mars 2025 – Dans une belle matinée, Porto-Novo, cœur battant du Bénin, a été le théâtre d’un conciliabule aussi discret qu’éloquent. Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin, a accueilli Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi, nouveau Nonce apostolique fraîchement nommé par le Saint-Siège au Bénin. Dans les salons feutrés de la résidence officielle de l’UN Bénin, ces deux figures, l’une porte-étendard de l’ONU, l’autre émissaire du Vatican, ont croisé leurs regards sur les défis brûlants de l’heure. Si les détails de leur échange demeurent voilés, l’événement s’inscrit comme une passerelle entre deux visions universalistes, unies par une quête de sens au service d’une nation en pleine mutation.

L’ONU et le Vatican : Une diplomatie aux multiples visages

Aminatou Sar, championne des droits des femmes et des filles, porte avec elle une expertise puisée à Dakar, auprès de PATH, Plan International et Amnesty, autant de jalons qui façonnent son engagement au Bénin. Face à elle, Mgr Mainardi, Argentin au parcours encore mystérieux dans les annales publiques, succède à Mgr Mark Gerard Miles, transféré au Costa Rica en juillet 2024. Polyglotte et discret, ce prélat apporte au Bénin une voix spirituelle et diplomatique, dans un pays où l’Église catholique, forte de 27 % de la population selon les estimations récentes, joue un rôle clé dans le dialogue social.

Des enjeux au carrefour des âmes et des terres

Leur échange, bien que non détaillé par les canaux officiels, a sans doute effleuré les tumultes qui agitent le Bénin et la sous-région. Sécurité dans le nord, où les incursions jihadistes depuis le Sahel menacent la quiétude ; développement durable, alors que l’ONU appuie des projets comme l’opération Mirador ; droits des femmes, un terrain où les visions de Sar et de Mainardi pourraient converger – autant de fils tissés dans cette trame conversationnelle. L’UN Benin, sous la houlette de Sar, réaffirme son engagement à collaborer avec tous les acteurs, y compris le Saint-Siège, pour un Bénin plus équitable. Quant au nonce, sa présence récente laisse présager une volonté de renforcer les liens entre l’Église locale et les initiatives internationales, dans un pays où la foi et la résilience marchent souvent de pair.

L’ONU et le Vatican : Une alliance naissante dans l’ombre du réel

Cette rencontre n’est pas un simple ballet protocolaire ; elle esquisse une alliance tacite entre deux institutions aux vocations distinctes, mais complémentaires. L’ONU, avec ses ambitions de progrès matériel et social, et le Vatican, gardien d’une quête spirituelle et morale, trouvent ici un terrain d’entente. Mgr Mainardi, dont c’est l’une des premières sorties publiques depuis son arrivée, semble poser les jalons d’une mission qui, à l’image de son prédécesseur polyglotte, pourrait s’exprimer dans un langage universel. Pour Aminatou Sar, cet échange s’inscrit dans une dynamique plus large, celle d’un Bénin qui, en 2025, oscille entre défis structurels et promesses d’éveil, notamment à l’approche des élections législatives prévues pour avril.

Une lueur suspendue entre ciel et terre

Cette entrevue entre Aminatou Sar et Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi n’a pas livré tous ses secrets, mais elle a semé une étincelle, celle d’une coopération possible, d’un dialogue qui pourrait féconder des lendemains plus doux. Dans un Bénin où les ombres du nord côtoient les lumières de l’espoir, cette rencontre suscite une interrogation ouverte : et si, entre la croix et le croissant bleu des Nations Unies, naissait une harmonie capable d’éclairer les chemins encore obscurs d’une nation en quête d’elle-même ? Sous ce ciel partagé, l’histoire, patiente, attend de répondre.