Au cœur des champs de coton béninois, où les capsules éclatées ressemblent à des flocons de neige sous le soleil tropical, une délégation kényane menée par Mutahi Kagwe, Secrétaire d’État à l’Agriculture, marche d’un pas décidé. En effet, ce jeudi, Cotonou, capitale de l’or blanc africain, devient le théâtre d’une ambition transcontinentale : transformer le Kenya en géant textile, sur les traces du Bénin, premier producteur de coton du continent.
Le chiffre qui tisse la révolte du coton
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 600 kg à l’hectare au Bénin contre 368 kg au Kenya. Un écart qui sonne comme un électrochoc pour Nairobi. « Ces chiffres ne sont pas une fatalité, mais une feuille de route », lance Kagwe, lunettes de soleil reflétant l’immensité des plantations. Derrière lui, des tracteurs intelligents pulvérisent des engrais organiques made in Benin, mélange de savoirs ancestraux et de biotechnologie.
Par ailleurs, le secret béninois est l’utilisation des fertilisants à base de résidus de récolte, un modèle circulaire où chaque tige sert et des coopératives agricoles hyperconnectées. « Nous avons remplacé la concurrence par la communauté », explique Odile Ahouansou, ingénieure agronome locale. « Un agriculteur forme son voisin, une usine achète la récolte d’un village entier. » La chaîne de valeur est un cercle vertueux. »
Machines à coudre l’avenir
Le plan kenyan, dévoilé in situ, est une bombe économique : faire bondir la production de 40 000 à 500 000 tonnes d’ici à 2030. Pour y parvenir, Nairobi mise sur une synergie public-privé inédite. Au programme : réveiller les usines de filature endormies, implanter des hubs textiles équipés de robots de couture et inonder le marché de semences certifiées résistantes à la sécheresse.
« Imaginez des champs de coton bio irrigués par drones, des usines zéro carbone et des créateurs kényans sur les podiums de Milan », s’enthousiasme Grace Muthoni, PDG d’une start-up nairobienne spécialisée en tissus intelligents. « Le Bénin nous montre que l’Afrique peut être autosuffisante et même exporter son rêve. »
Coton : graines d’empire
L’enjeu dépasse l’agriculture. Chaque usine textile promise générera 1 500 emplois directs, selon le gouvernement – de la cueillette à la confection. Un espoir pour des régions kenyanes meurtries par le chômage des jeunes. Pour concrétiser cette vision, le gouvernement kenyan prévoit de s’associer au secteur privé afin de développer des semences certifiées et d’établir des usines textiles modernes. Cette approche intégrée, inspirée du modèle béninois, vise à créer des emplois tout au long de la chaîne de valeur et à augmenter les revenus des agriculteurs.
Le Bénin : une source d’inspiration pour l’industrialisation africaine
Le Bénin ne se contente pas de produire du coton brut ; il s’engage également dans sa transformation locale. Des initiatives telles que la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) illustrent cette volonté de convertir le coton en produits à forte valeur ajoutée, renforçant ainsi l’économie locale et la compétitivité internationale.
En s’inspirant de l’exemple béninois, le Kenya aspire à écrire un nouveau chapitre de son histoire cotonnière, alliant tradition agricole et innovation industrielle pour un avenir prospère.
« L’Afrique ne vendra plus seulement des matières premières, mais des récits », conclut-il, devant un parterre de journalistes. « Ceux des fermiers devenus entrepreneurs, des usines qui habillent le monde et d’un continent qui tisse sa propre légende. »
En somme, sous l’impulsion de cette collaboration, le coton devient bien plus qu’une fibre : il est le fil rouge d’une révolution industrielle made in Africa.

Coopération et sécurité : une visite diplomatique cruciale à Doha
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Vers des partenariats stratégiques
CARICOM : Renforcement des liens panafricains et caribéens
Vince Henderson, Président en exercice du Conseil des Ministres des Affaires étrangères et des Relations communautaires de la CARICOM (COFCOR), a salué la récente loi adoptée par
Cette rencontre à Cotonou vise à poser les jalons d’une coopération plus étroite entre le Bénin et les pays de la CARICOM, en explorant des domaines variés tels que l’éducation, la culture, le commerce et la sécurité. Elle est aussi une opportunité de réfléchir sur les moyens de renforcer les échanges culturels et économiques, tout en consolidant les relations politiques et diplomatiques entre les deux régions.
En somme, les Ministres des Affaires étrangères du Bénin et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) travailleront activement durant plusieurs jours pour finaliser les accords qui marqueront un tournant décisif dans les relations entre l’Afrique et les Caraïbes. Ce moment historique sera le début d’un nouveau chapitre de coopération et de solidarité, enraciné dans une histoire partagée et pleine de promesses.
Arrivée d’une délégation de haut niveau de CARICOM
Le ministre Bakari a accordé une audience à ses homologues.
Bénin, porte-étendard des relations Afrique-CARICOM
Renforcement des liens régionaux lors de session ordinaire de l’UEMOA : échanges entre Olushegun Adjadi BAKARI et Abdoulaye DIOP
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Un partenariat prometteur entre la Haute Cour de Justice du
Une justice plus efficace et une lutte renforcée contre la criminalité
Mund :un soutien accumulé aux secteurs sociaux et économiques
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Priorités stratégiques et coopération
Engagement de l’UE et importance du Bénin
UE dialogue avec les Gardiens de la démocratie
Par ailleurs, la rencontre avec le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), M. Édouard Loko, a permis d’aborder les défis complexes liés à la régulation des médias dans un contexte numérique en constante évolution. La question de la formation des journalistes et la lutte contre la désinformation ont été au cœur des échanges, soulignant l’importance d’une presse libre et responsable pour consolider la démocratie. Des enjeux majeurs dans un contexte dans lequel les médias jouent un rôle de plus en plus central dans la vie politique.
Ces initiatives diplomatiques témoignent de la volonté de l’Union européenne de soutenir les efforts du Bénin en matière de consolidation démocratique et de développement durable.
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Des secteurs porteurs
Au-delà de la culture Un enjeu de mémoire et d’identité
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Peng JINGTAO : Une coopération sino-béninoise réussie
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