Universités béninoises : la pénurie d’enseignants s’aggrave

La rentrée académique 2025-2026 de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a mis en lumière une réalité préoccupante : les universités publiques béninoises se vident de leurs enseignants, mettant ainsi en péril la qualité de la formation et la pérennité des départements.

Abomey-Calavi, 11 novembre 2025 – Depuis 2019, plus de 200 enseignants ont quitté l’UAC, certains pour cause de retraite, dont l’ancien recteur, le professeur Brice Sinsin. En 2025, 35 autres enseignants ont également pris leur départ. De surcroît, une tendance similaire s’observe dans plusieurs autres universités publiques du pays.

Dans le même temps, les autorités n’ont recruté aucun enseignant titulaire depuis plusieurs années, ce qui contraint de nombreux départements à fonctionner avec des vacataires précaires, dépourvus de stabilité et d’encadrement suffisant.

Pénurie d’enseignants : une menace pour la qualité de l’enseignement supérieur

Face à cette situation, la pénurie d’enseignants expérimentés pose un défi majeur pour former les ressources humaines. Former un enseignant-chercheur jusqu’au grade de professeur nécessite plus de dix ans. À ce rythme, les autorités mettront plus d’une décennie à combler le vide, à condition qu’elles procèdent enfin à des recrutements significatifs.
En conséquence, les experts alertent : sans un renouvellement du corps enseignant, les universités risquent de ne plus pouvoir produire des diplômés compétents, essentiels pour le développement économique et social du pays.

La formation, clé du développement national

En effet, au-delà des infrastructures et des financements, aucun progrès durable ne peut se faire sans enseignants qualifiés et stables. Le président béninois lui-même avait qualifié, en 2016, le pays de « désert de compétences ». Par ailleurs, l’expérience d’autres pays, comme la Chine, montre que l’investissement dans l’éducation et la formation des enseignants est crucial pour bâtir une économie compétitive et innovante.

Former pour ne pas fermer.

Si rien n’est fait, les départements les plus fragiles risquent de disparaître, emportant avec eux des pans entiers de savoir et de compétences. Investir dans le recrutement et la formation des enseignants n’est plus une option : c’est une urgence nationale. Parce que sans transmission, il n’y a ni relève, ni avenir.

Cantines scolaires : Le Bénin mise sur l’œuf hebdomadaire pour vaincre la malnutrition infantile

Le Bénin déclare la guerre à la malnutrition infantile avec une initiative simple mais puissante : intégrer un œuf de poule au menu hebdomadaire de chaque écolier. Orchestré par l’ANAN, ce programme dépasse le cadre scolaire pour irriguer les foyers, promouvoir une nutrition durable et faire de l’œuf — symbole de vitalité — un levier stratégique dans la construction d’une génération en pleine forme.

 

Cotonou, 7 novembre 2025 – Dans les écoles béninoises, un geste modeste transforme déjà le quotidien des élèves : chaque semaine, un œuf s’invite dans leur assiette. Portée par l’Agence nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN), cette mesure, aussi simple qu’efficace, s’inscrit dans une stratégie nationale de lutte contre la malnutrition infantile. Aliment de base, riche en protéines et en micronutriments, l’œuf devient un allié de poids dans la bataille pour un avenir plus sain.

 

L’œuf, une dose de nutriments essentielle pour la concentration

 

Bien plus qu’un complément alimentaire, l’œuf s’impose comme un outil pédagogique. Les cantines scolaires, désormais pensées comme des laboratoires de bien-être, servent des repas équilibrés, adaptés aux besoins des jeunes organismes en pleine croissance. L’ANAN, bras opérationnel de l’État en matière de souveraineté alimentaire, supervise la mise en œuvre de cette politique nutritionnelle dans des centaines d’établissements à travers le pays.

Chaque semaine, sans exception, les élèves bénéficient d’un apport essentiel en protéines, favorisant leur concentration, leur croissance et leur résistance aux maladies. Loin de se limiter à remplir les estomacs, cette initiative vise à poser les fondations d’une génération plus robuste, mieux armée pour affronter les défis de demain.

 

De l’école à la table familiale : une sensibilisation active

 

Mais l’action de l’ANAN ne s’arrête pas aux grilles des écoles. Sur le terrain, l’agence mobilise les relais communautaires pour toucher les familles les plus vulnérables. À travers des ateliers pratiques et des campagnes d’information, les parents apprennent à composer des repas équilibrés à partir d’ingrédients locaux, accessibles et nutritifs.

Cette démarche participative valorise les ressources du terroir et transforme chaque repas en opportunité de santé durable. Elle tisse également un lien fort entre éducation nutritionnelle et cohésion sociale, instaurant un cercle vertueux entre l’école, la famille et la communauté.

 

Perspectives : vers une nation nourrie et unie

 

En somme, ce programme incarne la volonté du Bénin de placer le capital humain au cœur de son développement. Dans un contexte où la malnutrition freine encore trop d’élans, l’intégration d’un aliment aussi simple que l’œuf — économique, polyvalent, nourrissant — marque un tournant stratégique.

L’objectif est limpide : des enfants bien nourris aujourd’hui deviendront les bâtisseurs d’un pays plus résilient demain. Avec les cantines scolaires comme fer de lance, le Bénin avance à pas assurés vers une ère où la santé alimentaire rime avec prospérité partagée.

 

Le Bénin fait sa rentrée : Un élan éducatif qui part du nord

Sous un soleil radieux, le ministre Salimane Karimou a lancé l’année scolaire 2025-2026 à Parakou, incarnant la volonté du gouvernement de garantir une éducation inclusive pour plus de 3 millions d’élèves. Entre kits distribués, chants traditionnels et mobilisation record, cette rentrée marque un tournant pour l’école béninoise, du nord au sud.

Parakou, 15 septembre 2025 – Les cloches des écoles ont retenti ce lundi matin à travers le Bénin, marquant le début officiel de l’année scolaire 2025-2026. Dans une atmosphère à la fois festive et studieuse, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a donné le coup d’envoi des classes à l’École primaire publique de Wokodorou, à Parakou, chef-lieu du département du Borgou. Cette visite symbolique, au cœur du nord du pays, souligne l’engagement du gouvernement à assurer une rentrée fluide et équitable pour plus de 3 millions d’élèves, du sud au nord.

 

Une rentrée sous le signe de la mobilisation

 

Dès 8 heures, sous un soleil radieux, le ministre Karimou, accompagné d’une délégation ministérielle, a foulé le sol de l’EPP Wokodorou. Accueilli par des centaines d’élèves en uniformes impeccables, des enseignants et des parents, il a officiellement lancé les activités académiques. « Cette rentrée n’est pas qu’un simple retour en classe ; c’est l’opportunité pour chaque enfant béninois de bâtir son avenir. À Parakou, comme ailleurs, nous veillerons également à ce que personne ne soit laissé pour compte », a déclaré le ministre, exhortant les apprenants à l’assiduité et à la discipline.

Par ailleurs, la cérémonie, rythmée par des chants, a vu la distribution de kits scolaires symboliques à des élèves vulnérables. Par la suite, M. Karimou a sillonné d’autres établissements de la région, constatant une affluence record : près de 98 % des élèves ont repris les cours, selon les autorités locales. À Parakou, ville universitaire et carrefour commercial, cette initiative vise particulièrement à stimuler la scolarisation dans les zones rurales du Borgou, où les défis logistiques – routes boueuses et distances – persistent.

 

Un agenda national bien orchestré

 

Cette rentrée s’inscrit dans un cadre national rigoureux, défini par un arrêté interministériel signé le 19 juin 2025 par Salimane Karimou et sa collègue des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Véronique Tognifodé. En effet, la pré-rentrée, dédiée aux enseignants, s’est tenue du 8 au 12 septembre, suivie de cette ouverture effective ce 15 septembre.

Du sud (comme à Godomey-Togoudo près d’Abomey-Calavi, où l’effervescence était palpable) au nord, la mobilisation est totale. Dans cette optique, le gouvernement a investi dans la fourniture de manuels et d’infrastructures, en mettant l’accent sur l’équité : kits gratuits pour les filles et les enfants à besoins spécifiques.

 

Les défis de l’éducation face à l’avenir

 

L’année 2025-2026 arrive après un séminaire préparatoire en juillet, piloté par le Conseil national de l’éducation (CNE), qui a identifié les « goulots d’étranglement » comme les infrastructures défaillantes et l’abandon scolaire en milieu rural. À Parakou, le ministre a aussi  rappelé les priorités : la numérisation des classes et la formation des enseignants.

Pour des élèves comme Kemi, 9 ans, en CE1 à Wokodorou, l’enjeu est très concret : « Le ministre nous a dit de bien travailler pour devenir docteurs ou ingénieurs. Je suis contente d’être là ! » Son enthousiasme reflète l’impact de ces visites, notamment la hausse du taux de scolarisation primaire à 92 % nationalement, en augmentation de 3 % par rapport à 2024.

 

Rentrée scolaire : Vers une année de l’excellence, un appel à la mobilisation collective

 

En somme, en quittant Parakou, Salimane Karimou a lancé un appel vibrant : « Parents, enseignants, communautés : ensemble, transformons nos écoles en forteresses du savoir. » À l’échelle nationale, des campagnes anti-abandon scolaire et des partenariats avec l’UNESCO sont prévus. Cette rentrée, placée sous le signe de l’inclusion, pourrait bien marquer un tournant pour l’éducation béninoise, alignée sur les Objectifs de développement durable.

Le Bénin mise sur un rythme équilibré pour maximiser l’apprentissage, mais la question demeure : au-delà des discours, comment le gouvernement s’assurera-t-il que les défis persistants, notamment l’accès aux infrastructures et le décrochage scolaire, ne compromettent pas cette belle promesse d’équité éducative pour tous ?

Distribution kits scolaires Bénin 2025 : un lancement porteur d’espoir à Lalo

À Kpassakanmè, le lancement de la distribution kits scolaires Bénin 2025 marque un engagement fort pour une éducation inclusive et équitable, au cœur des territoires.

 

KPASSAKANMÈ, 11 septembre 2025 – Dans la chaleur vibrante de Kpassakanmè, au cœur de la commune de Lalo, la matinée a résonné comme un hymne à l’avenir du Bénin. À l’École Primaire Publique de Kpassakanmè, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Monsieur Salimane Karimou, flanqué du Ministre Conseiller Paulin Gbenou, a inauguré la distribution kits scolaires Bénin 2025 pour la rentrée 2025-2026. Bien plus qu’une formalité, cet événement a illuminé l’engagement du pays pour une éducation accessible, inclusive et porteuse d’espoir, tout en l’ancrant dans une dynamique territoriale et symbolique forte.

Distribution kits scolaires Bénin 2025 : 190 800 élèves bénéficient d’un soutien concret pour une rentrée placée sous le signe de l’égalité et de l’espoir.

Distribution kits scolaires Bénin 2025 : un élan académique pour la jeunesse

 

En effet, soutenue par un consortium de partenaires prestigieux – AFD, UNICEF, Plan International Bénin, Educo, WeWorld, Vinci Énergies, Handicap International, MTN Bénin et Graines de Paix – cette vaste opération vise à transformer l’accès à l’éducation en un droit tangible pour 190 800 élèves à travers le pays. En offrant des kits scolaires gratuits, le gouvernement allège le fardeau financier des familles, particulièrement dans les zones rurales, et crée des conditions propices à l’apprentissage.

Par ailleurs, ces fournitures, conçues pour répondre aux exigences pédagogiques, sont à la fois une arme contre l’abandon scolaire et un tremplin vers l’égalité des chances. Lors de la cérémonie, le Ministre Karimou a réaffirmé avec passion la priorité du gouvernement : offrir une éducation de qualité à chaque enfant béninois.

« Ces kits ne sont pas seulement des outils, ils sont une promesse d’avenir pour notre jeunesse », a-t-il déclaré, entouré d’élèves enthousiastes, d’enseignants dévoués et de parents émus.

Distribution kits scolaires Bénin 2025 : 190 800 élèves bénéficient d’un soutien concret pour une rentrée placée sous le signe de l’égalité et de l’espoir.

Un symbole d’unité nationale et d’équité territoriale

 

Le choix de Lalo, dans le département du Couffo, pour lancer cette campagne n’a rien d’anodin. Il incarne l’engagement du gouvernement à porter l’éducation au plus près des communautés, notamment dans les régions où les obstacles à la scolarisation persistent. Ce geste fort traduit une volonté d’équité territoriale, faisant de Lalo un symbole de l’ambition nationale : un Bénin où chaque enfant, qu’il vive en ville ou à la campagne, bénéficie des mêmes opportunités d’apprentissage.

Par ailleurs, la cérémonie, marquée par la présence des autorités locales et la ferveur des bénéficiaires, a transcendé son cadre logistique pour devenir un moment d’unité. Les mots de gratitude des représentants des élèves, promettant de faire bon usage des kits, ont résonné comme un engagement collectif à investir dans l’éducation comme moteur de progrès.

Une dynamique territoriale pour l’inclusion

 

Bien plus qu’une simple distribution de fournitures scolaires, cette initiative constitue une célébration de l’identité territoriale du Bénin. En commençant par Lalo, le gouvernement envoie un message clair : l’éducation est un levier pour réduire les disparités régionales et renforcer la cohésion nationale.

De plus, cette opération, qui s’étendra à tout le territoire, garantit que chaque élève, où qu’il soit, dispose des outils nécessaires pour exceller. Elle mobilise un large public – familles, éducateurs, partenaires internationaux – autour d’une cause commune : bâtir un avenir où la connaissance est accessible à tous.

 

Distribution kits scolaires Bénin 2025 : une rentrée portée par l’espoir et la solidarité

 

Lancée à quelque jours de la rentrée scolaire 2025-2026, cette campagne pave la voie à une année académique prometteuse. Les kits scolaires, véritables symboles d’un soutien concret, sont une invitation à la persévérance et à l’excellence. En outre, le partenariat avec des organisations internationales renforce l’impact de cette initiative, illustrant une solidarité mondiale en faveur de l’éducation béninoise.

En conclusion, le lancement de la distribution kits scolaires Bénin 2025 à Lalo constitue un acte majeur, porteur d’une portée académique, symbolique et territoriale affirmée. Il traduit également la volonté constante des autorités de placer l’éducation au cœur des priorités nationales, de renforcer la cohésion entre les territoires et de garantir à chaque enfant, sans distinction, les conditions optimales pour réussir.

À mesure que les fournitures rejoindront l’ensemble des établissements du pays, elles incarneront un engagement durable : celui de bâtir, par le savoir et l’égalité des chances, les fondations d’un Bénin prospère et résolument tourné vers l’avenir.

 

Coopération universitaire : la rhumatologie s’ancre dans une dynamique régionale

Former ensemble, soigner durablement : Lomé et Cotonou unissent leurs expertises pour une rhumatologie régionale d’excellence.

Du 2 au 4 septembre 2025, les facultés des sciences de la santé de Lomé et de Cotonou ont franchi une nouvelle étape dans leur partenariat académique. En effet, à l’occasion du séminaire préparatoire de la rentrée du Diplôme d’Études Spécialisées (DES) en rhumatologie, les équipes pédagogiques des deux institutions ont posé les jalons d’une coopération renforcée, tournée vers l’excellence médicale et l’intégration régionale.

 

Une alliance stratégique pour former les spécialistes de demain

 

Ce séminaire, organisé à Lomé, a réuni les encadrants des deux facultés autour d’un objectif commun : structurer une offre de formation spécialisée en rhumatologie, adaptée aux réalités sanitaires de la sous-région. C’est dans ce cadre que les professeurs ONIANKITAN, KAKPOVI et FIANYO pour Lomé, ainsi que les professeurs ZOMALHETO et le Dr DJOSSOU pour Cotonou, ont acté une convention de mobilité encadrée entre les deux villes universitaires.

La rhumatologie ouest-africaine en effervescence : un bilan prometteur et des perspectives ambitieuses

 

Après deux années de collaboration, le bilan est porteur d’avenir : dix étudiants béninois ont déjà été accueillis à Lomé dans le cadre du DES. Dans cette optique, pour la rentrée 2025-2026, les deux facultés ont co-construit un calendrier partagé de cours, de stages cliniques et d’évaluations. Cette coordination pédagogique illustre ainsi une volonté commune de mutualiser les expertises et de garantir une formation de haut niveau.

 

La recherche au cœur d’une mobilité réciproque

 

Parmi les perspectives structurantes, les deux institutions prévoient également  l’ouverture de la mobilité dans les deux sens entre Cotonou et Lomé, l’organisation d’un séminaire scientifique conjoint en 2026, et la recherche de financements pour pérenniser les échanges et soutenir les projets de recherche collaborative.

 

La rhumatologie ouest-africaine en effervescence : une coopération qui dépasse les frontières

 

Au-delà de l’enjeu académique, cette initiative porte une symbolique forte : celle d’une Afrique de l’Ouest qui mise sur la complémentarité de ses institutions pour répondre aux défis sanitaires. D’ailleurs, la rhumatologie, souvent marginalisée dans les politiques de santé, trouve ici un espace de reconnaissance et de structuration durable.

La réussite de ce partenariat pourrait-elle inspirer d’autres disciplines médicales à travers la sous-région, créant ainsi un réseau d’excellence et de solidarité pour la santé des populations ?

L’alphabétisation, socle d’une citoyenneté inclusive

Journée Internationale de l’Alphabétisation : le Bénin mise sur le numérique et les langues locales

 

À l’occasion de la Journée Internationale de l’Alphabétisation, le Bénin réaffirme son engagement en faveur d’une éducation accessible, moderne et territorialisée. Hier, Véronique Tognifodé, Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, a lancé un appel fort à la mobilisation nationale. Elle a ainsi placé l’alphabétisation au cœur du développement durable et de la cohésion sociale du pays.

 

Le numérique, nouveau champ de bataille de l’inclusion sociale

 

« L’alphabétisation est un droit fondamental », a martelé la ministre, dans un discours porteur de sens et de responsabilité collective. Face aux mutations du XXIᵉ siècle, elle appelle à dépasser les approches classiques de la lecture et de l’écriture pour embrasser les usages numériques, devenus aussi  incontournables dans la vie quotidienne et l’accès aux services publics.

En effet, le thème retenu cette année par l’UNESCO, « Promouvoir l’alphabétisation à l’ère numérique », résonne avec les réalités béninoises. Dans un contexte où le fossé technologique menace d’exclure les plus fragiles, le gouvernement intensifie ses efforts pour garantir une transition inclusive. La ministre est formelle : sans la maîtrise des outils numériques, des pans entiers de la population risquent l’effacement social.

 

Stratégie gouvernementale : des outils concrets pour une transformation durable

 

Pour répondre à cet enjeu majeur, plusieurs dispositifs structurants ont vu le jour sous l’impulsion du président Patrice Talon. Parmi ces outils, on retrouve :

  • La plateforme alpha.educmaster.bj, qui offre un accès simplifié aux contenus éducatifs.
  • Les bibliothèques numériques fixes et mobiles, qui ancrent la lecture sur tout le territoire.
  • XANOO, une interface dédiée à l’alphabétisation fonctionnelle et à la formation professionnelle.

Ces initiatives concrètes traduisent également la volonté politique de territorialiser l’accès au savoir et de valoriser les langues nationales dans l’espace numérique.

 

Une bataille collective : tous unis pour faire reculer l’analphabétisme

 

Au-delà des politiques publiques, la ministre appelle à une synergie des acteurs : collectivités, entreprises, associations, et citoyens. L’alphabétisation devient ainsi un chantier partagé, inscrit dans la Stratégie Nationale d’Alphabétisation et d’Éducation des Adultes (SNAEA), avec des programmes comme PAGEDA et Faire-Faire qui renforcent l’équité territoriale.

 

Le Bénin parviendra-t-il à relever ce défi d’inclusion numérique à l’échelle nationale ?

 

En conclusion, la mobilisation du Bénin pour l’alphabétisation numérique est à la fois une nécessité et une ambition. Le pays se dote de moyens concrets et appelle à une cohésion sans précédent pour surmonter les inégalités. Cependant, la route est longue et la réussite de cette transformation dépendra de l’implication de chaque citoyen, mais aussi de l’efficacité des partenariats privés et publics. La question reste donc ouverte : les initiatives actuelles seront-elles suffisantes pour garantir que personne ne soit laissé pour compte à l’ère du tout-numérique ?

Rentrée scolaire 2025-2026 : Le Bénin à l’heure du compte à rebours

Le calendrier scolaire 2025–2026 dévoilé : repères, rythmes et enjeux pour une école au cœur des territoires

Cotonou, 26 août 2025 Dans chaque village, chaque quartier, chaque région, la rentrée scolaire est bien plus qu’un simple retour en classe : c’est un rituel collectif, une promesse de savoirs partagés et de trajectoires à construire. Ainsi, en dévoilant le calendrier scolaire 2025–2026, les autorités éducatives béninoises réaffirment leur volonté de structurer l’année autour de temps forts qui rythment la vie des familles, des enseignants et des communautés éducatives.

 

Le calendrier, un outil au service de l’apprentissage et du développement

 

Par ailleurs, le nouveau calendrier scolaire, loin d’être une simple énumération de dates, est pensé pour créer un équilibre entre apprentissage, repos et ancrage local, créant des repères clairs pour une mobilisation collective. Il sert de guide pour toute la communauté.

  • Rentrée des classes : Lundi 15 septembre 2025.

Ce moment symbolique marque les retrouvailles mais aussi le début des projets des nouveaux projets et d’un nouvel élan dans tous les établissements du pays.

  • Congés de fin d’année : Du 19 décembre 2025 au 4 janvier 2026.

Cette pause festive permet aux élèves de se reconnecter aux traditions familiales et culturelles.

  • Congés de détente : Du 20 février au 1er mars 2026.

C’est Un souffle au cœur du deuxième trimestre, propice aux activités locales et également à la valorisation des savoir-faire territoriaux.

  • Congés de fin du 2ᵉ trimestre : Du 1er au 15 avril 2026.

Cette période de transition est souvent marquée par des initiatives communautaires axées sur l’éducation.

  • Grandes vacances : Du 26 juin au 13 septembre 2026.

Un long temps pour explorer, créer et se préparer à la rentrée suivante dans une dynamique renouvelée.

 

Plus qu’un calendrier, une vision pour la jeunesse

 

Au-delà des dates, ce calendrier est porteur d’une vision partagée de l’éducation comme un bien commun ; il trace les contours d’une année où l’école devient un espace de collaboration entre apprenants, enseignants et parents.

Par conséquent, l’école doit devenir un espace de dialogue entre les générations, de valorisation des identités locales et d’ouverture sur le monde. Chaque période de repos est également une opportunité pour les collectivités de proposer des activités éducatives, culturelles ou citoyennes, renforçant ainsi le lien entre l’école et le territoire.

 

Calendrier scolaire 2025-2026 : une occasion de mobiliser la nation entière

 

En somme, ce calendrier est une invitation à l’action  pour tous les acteurs de l’éducation. Parents, enseignants, élus locaux et associations culturelles : chacun peut s’emparer de ces repères pour enrichir l’année scolaire de projets porteurs de sens. Car derrière chaque date se cache une possibilité d’engagement, de transmission et de rayonnement, faisant de chaque enfant un ambassadeur de sa communauté. La réussite de l’année scolaire ne dépendra pas uniquement des autorités, mais aussi de la mobilisation de chaque membre de la communauté.

Le Bénin est-il prêt à relever le défi de cette rentrée ?

Cotonou, un port ouvert aux rêves des étudiants de Parakou : une plongée dans la logistique du réel

Le Port de Cotonou s’ouvre aux étudiants : Immersion au cœur de la logistique béninoise

Cotonou, 8 juillet 2025 – Sous le ciel brûlant de Cotonou, le Port Autonome, poumon économique du Bénin, a vibré d’une énergie inhabituelle le jeudi 3 juillet dernier. Une délégation d’étudiants en licence 2 Transport et Logistique de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Parakou a franchi ses portes, les yeux écarquillés, pour une immersion dans l’univers complexe de la logistique portuaire. Entre le grondement des grues et le ballet des conteneurs, ces jeunes, venus du nord du pays, ont touché du doigt une réalité bien loin des amphithéâtres : celle d’un port qui ne dort jamais, mais qui porte les espoirs d’une nation entière. Dans un monde où la théorie peine parfois à rencontrer la pratique, cette visite marque-t-elle un tournant pour l’avenir de ces futurs logisticiens ?

Une expédition pédagogique au cœur des opérations portuaires

En effet, durant cette journée du 3 juillet 2025, une trentaine d’étudiants parakois, encadrés par Mme Clotilde Danvo, responsable d’amphithéâtre, et le Dr Mensah, enseignant-chercheur, ont foulé le quai du Port de Cotonou. Cette sortie s’inscrit dans un programme pédagogique ambitieux, conçu pour combler le fossé entre la formation académique et les exigences du marché du travail. « Nos étudiants doivent voir, toucher, comprendre ce qu’est la logistique dans un contexte réel », explique Mme Danvo, dont la détermination à forger des professionnels compétents est palpable.

Accueillie chaleureusement par Mme Adéyèmi Larissa Fagbohoun, chargée de la responsabilité sociétale, la délégation a d’abord assisté à une présentation captivante. Les missions du port – hub stratégique pour le Bénin et les pays voisins – ont été décortiquées, tout comme ses projets de modernisation. Depuis la transition de SOBEMAP vers Bénin Manutentions et la gestion du terminal à conteneurs par Africa Global Logistics (AGL), le port s’est métamorphosé, avec des investissements massifs pour rivaliser avec les géants ouest-africains comme Lagos ou Tema. Les étudiants, suspendus aux mots de leur hôte, ont également découvert les règles strictes de sécurité et de sûreté qui régissent ce monde où chaque détail compte.

Le Port de Cotonou a accueilli une délégation d’étudiants en logistique pour une immersion pédagogique, révélant les coulisses d’un hub De la théorie à la pratique : les géants du port révélés

La théorie a vite cédé la place à l’expérience. Guidés à travers les installations portuaires, les étudiants ont exploré le terminal à conteneurs de Bénin Terminal, où les grues géantes orchestrent un ballet précis. Les équipements de manutention, opérés par Bénin Manutentions, ont fasciné ces jeunes, habitués aux schémas sur tableau noir. « Je ne savais pas qu’un port, c’était aussi organisé, aussi… vivant », confie Aïssa, une étudiante de 21 ans, en observant les flux de marchandises destinées à l’exportation, du coton béninois au pétrole nigérian.

Cette visite n’était d’ailleurs qu’une étape d’un périple pédagogique intense. La veille, le 2 juillet, les étudiants avaient exploré la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), un pôle économique en pleine expansion. Le lendemain, ils devaient s’immerger dans les opérations de l’aéroport international de Cotonou. Ce triptyque – zone industrielle, port, aéroport – dessine les contours d’une logistique intégrée, essentielle à la compétitivité du Bénin dans la sous-région.

Le Port de Cotonou a accueilli une délégation d’étudiants en logistique pour une immersion pédagogique, révélant les coulisses d’un hub Former l’élite de la logistique : ambitions et obstacles

Pour l’IUT de Parakou, cette initiative reflète une ambition claire : former des cadres capables de répondre aux besoins d’un secteur logistique en pleine croissance. Avec plus de 10 millions de tonnes de fret traitées annuellement, le Port de Cotonou est un employeur clé, mais il exige des compétences pointues. « Ces visites permettent aux étudiants de comprendre les attentes des entreprises et de se préparer à y répondre », souligne le Dr. Mensah, qui voit dans ces immersions un antidote au décalage entre université et monde professionnel.

Pourtant, le tableau n’est pas exempt d’ombres. Les étudiants, issus pour beaucoup de régions rurales comme Parakou, doivent surmonter des barrières financières et logistiques pour accéder à de telles opportunités. Certains murmurent leur frustration face à la rareté des stages dans des structures aussi prestigieuses. « C’est inspirant, mais est-ce qu’on aura vraiment une place ici un jour ? » s’interroge Koffi, un étudiant en fin de parcours, conscient des défis d’insertion professionnelle dans un marché compétitif.

Un portail d’avenir pour la jeunesse béninoise

Malgré ces incertitudes, l’enthousiasme domine. Sur les réseaux sociaux, les étudiants partagent des clichés de leur visite, accompagnés de hashtags comme #TransportLogistique et #PortdeCotonou. « Cette journée nous a montré qu’on peut viser haut », écrit une étudiante sur X, capturant l’élan collectif. Pour Mme Fagbohoun, l’accueil de ces jeunes s’inscrit dans la mission sociétale du port : « Ils sont l’avenir. En les formant, nous investissons dans le Bénin de demain. »

Alors que le soleil se couche sur Cotonou, les étudiants regagnent leur bus, la tête pleine d’images et d’idées. Le Port Autonome, avec ses grues et ses conteneurs, n’est plus un concept abstrait, mais une réalité tangible, un défi à relever. Cette visite du 3 juillet 2025 pourrait bien avoir semé les graines d’une nouvelle génération de logisticiens, prêts à faire naviguer le Bénin vers de nouveaux horizons.

Choc à l’Université de Parakou : Seuls 6 étudiants sur près de 2500 réussissent leur année

Parakou : une moisson académique famélique à la Faculté de droit et de sciences politiques

Parakou, le 24 juin 2025 – Un vent de stupeur souffle sur les couloirs de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l’Université de Parakou. Les résultats de la première session de juin 2025 viennent de tomber, révélant un constat alarmant : sur les 2482 étudiants inscrits en première année, seuls six ont réussi l’exploit de valider l’intégralité de leurs unités d’enseignement (UE), obtenant ainsi leur précieux sésame pour l’année supérieure. Ce bilan, d’une rare indigence, projette une lumière crue sur les défis structurels et pédagogiques auxquels est confrontée cette institution, exposant les écueils d’un système académique en quête urgente de réinvention.

LMD : un régime académique implacable face à une hécatombe étudiante

Les chiffres, implacables, dressent le portrait d’une déroute collective : 2476 étudiants, soit la quasi-totalité de l’effectif, se voient contraints de se présenter à la seconde session pour espérer rejoindre la cohorte des promus. Ce résultat, qualifié de « catastrophique » par les observateurs, n’étonne pourtant pas le doyen de la faculté, Moctar Adamou. Dans une interview accordée à La Nation, ce dernier attribue cette débâcle au système Licence-Master-Doctorat (LMD), adopté au Bénin depuis 2012.

En effet, « ce n’est plus le système traditionnel où une moyenne de 10 suffisait pour passer », explique-t-il avec une gravité mesurée. « Le LMD repose sur des unités d’enseignement regroupées par matières, exigeant une validation intégrale pour accéder à l’année suivante. » De plus, en première année, pas moins de treize regroupements d’unités d’enseignement constituent autant d’obstacles à franchir. Pour obtenir leur passage en deuxième année, les étudiants doivent faire preuve d’une constance irréprochable, obtenant la moyenne dans chacune de ces unités. Une exigence qui, selon le doyen, explique la sévérité des résultats. Par conséquent, cette rigueur, bien que conforme aux principes du LMD, met en lumière une fracture entre les attentes académiques et les réalités des étudiants, souvent mal préparés à naviguer dans ce dédale de contraintes.

LMD au Bénin : la réforme à l’épreuve des réalités du terrain

Le doyen Adamou, loin de se complaire dans la résignation, contextualise cette situation en évoquant une expérience antérieure. En 2019, la faculté avait assoupli ses critères, autorisant les étudiants ayant validé 85 % des unités à passer en année supérieure, conformément aux textes nationaux régissant le LMD. Cependant, cette tentative, visant à offrir une certaine souplesse, s’est révélée contre-productive. « Les étudiants déclarés admissibles à la première session, mais devant reprendre certaines matières, négligèrent souvent la seconde session, pensant disposer d’un temps indéfini pour se rattraper », confie-t-il. Ainsi, cette désinvolture a conduit à un engorgement des reprises, compromettant sérieusement la progression académique des étudiants.

Face à ce constat, la faculté a opéré un virage stratégique dès 2020, optant pour une exigence de validation à 100 % des unités pour la première session. Cette décision, bien que rigoureuse, vise à inculquer une discipline académique et à éviter l’accumulation de dettes pédagogiques. « Nous préférons contraindre les étudiants à éliminer le maximum d’unités dès la première année, ou à défaut, à atteindre un taux honorable, supérieur à 85 %, pour être rachetés », explique le doyen. Cette approche, si elle peut sembler implacable, répond à une logique implacable : empêcher qu’un étudiant ne progresse dans son cursus tout en traînant des lacunes rédhibitoires de première année.

À l'Université de Parakou, seulement 6 étudiants sur 2482 ont validé leur première année en LMD, soulevant un débat crucial sur le système éducatif béninois.Parakou : le défi de la résilience académique et les leçons du LMD

Les nouvelles règles, qui interdisent de passer en troisième année avec des unités non validées en première année, traduisent une volonté de responsabilisation accrue. Elles obligent les étudiants à redoubler d’efforts dès les premiers mois de leur parcours, une exigence qui, selon Moctar Adamou, vise à forger des juristes et des politologues aguerris, capables de répondre aux défis complexes de leur future profession. Pourtant, ce système, par sa rigidité, suscite des interrogations légitimes. Les étudiants, confrontés à un volume d’enseignements dense et à une méthodologie nouvelle, peinent à s’adapter, révélant un décalage entre les ambitions du LMD et les réalités du terrain.

Ces résultats faméliques ne sont pas sans conséquences. Ils alimentent un sentiment d’inquiétude parmi les étudiants et leurs familles, qui perçoivent dans ces chiffres une forme d’injustice académique. Certains critiquent un système perçu comme élitiste, tandis que d’autres appellent à un renforcement de l’accompagnement pédagogique pour mieux préparer les étudiants aux exigences du LMD. Le doyen, conscient de ces tensions, plaide pour une approche équilibrée, où la rigueur ne sacrifie pas l’équité. « Nous devons encourager l’effort tout en offrant des outils pour réussir », souligne-t-il, esquissant l’idée d’ateliers de soutien et de tutorats renforcés.

L’Avenir du LMD au Bénin : entre exigence et accompagnement

En somme, Parakou, dans son écrin académique, se trouve à la croisée des chemins. Les résultats de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques, loin d’être une simple statistique, interrogent la pertinence du système LMD dans le contexte béninois. Si ce dernier vise à harmoniser les standards académiques à l’échelle internationale, il expose aussi les fragilités d’un système éducatif en transition, où les étudiants, souvent issus de parcours hétérogènes, doivent s’adapter à une rigueur inédite.

La seconde session, à venir, offrira une nouvelle chance aux 2476 étudiants recalés de démontrer leur résilience et leur capacité d’adaptation. Mais au-delà des chiffres bruts, c’est un défi plus vaste qui se profile : celui de réconcilier l’exigence académique avec l’inclusion, pour faire de la Faculté de Parakou un véritable incubateur de talents, et non un lieu d’écueils. En attendant, les six lauréats de cette première session, tels des phares dans la tempête, incarnent une lueur d’espoir, prouvant que l’excellence, bien que rare, reste à portée de ceux qui s’arment de persévérance. L’université de Parakou saura-t-elle trouver l’équilibre entre rigueur académique et soutien aux étudiants pour former les leaders de demain ?

Bac 2025 : plus de 79 000 candidats à l’assaut d’un avenir radieux

Un élan vers l’avenir : le Bac 2025 au Bénin, crucible des ambitions juvéniles

Ce lundi 16 juin 2025, sous le ciel vibrant de Sèmè-Podji, l’air était palpable de l’espoir et de la détermination. Les ministres Véronique Tognifodé et Eléonore Yayi Ladékan ont donné le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Bac 2025, session unique de cette année. Dans l’enceinte du Collège d’Enseignement Général de la ville, l’atmosphère était empreinte d’une solennité fébrile, où 79 588 candidats, répartis dans 140 centres à travers le Bénin, se sont lancés dans une épreuve décisive. Cet examen, véritable sésame vers l’enseignement supérieur, incarne les espoirs d’une jeunesse portée par l’élan des réformes éducatives et la promesse d’un avenir plus radieux pour une nation en quête de progrès.

Le Bénin mobilise pour l’excellence : chiffres clés d’une nation en marche

Avec 79 588 candidats – une hausse de 2,6 % par rapport aux 77 563 de 2023 – le baccalauréat 2025 témoigne de l’engagement du Bénin à élargir l’accès à l’éducation pour tous. Les séries A1, A2, B, C, D, ainsi que les filières techniques comme E, F1 à F4 et G1, accueillent une diversité de profils, reflétant la pluralité des aspirations nationales. Selon l’Office du Baccalauréat, 52 % des candidats sont des filles, un progrès notable dans la parité, fruit des campagnes gouvernementales pour l’éducation inclusive. Les 140 centres d’examen, dont quatre nouveaux ouverts à Porto-Novo et Abomey-Calavi, ont mobilisé 7 500 surveillants et correcteurs, garantissant un déroulement rigoureux dans un pays où la lutte contre la fraude est devenue un leitmotiv.

Les épreuves, débutées après les évaluations pratiques des séries techniques le 26 mai, couvrent un spectre large allant des mathématiques à l’histoire-géographie, en passant par l’anglais et les sciences. Les autorités ont mis un accent particulier sur les compétences analytiques, avec des sujets conçus pour évaluer la capacité des candidats à penser le monde de manière critique.


Le Bénin lance le Bac 2025 avec plus de 79 000 candidats, marquant un engagement fort pour l'éducation et l'avenir du pays.
Stress et handicap : les candidats sous haute surveillance

L’intensité du baccalauréat, combinée au froid de juin, met à rude épreuve la résilience des candidats.  À Sèmè-Podji , des équipes médicales sillonnent les centres pour prévenir les incidents et intervenir rapidement. De plus, les candidats en situation de handicap, au nombre de 320 cette année, bénéficient d’aménagements spécifiques, comme des versions en braille ou des temps supplémentaires, renforçant l’équité prônée par le gouvernement.

Un Bac 2025 connecté au futur du Bénin : entre IA et développement économique

Dans son allocution au CEG  Sèmè-Podji, la ministre Tognifodé a enjoint les candidats à « faire preuve de sérénité et d’intégrité », soulignant que « ce baccalauréat est le reflet de votre travail et de notre ambition collective ». Ce message fait écho aux réformes éducatives lancées sous le président Patrice Talon, qui ont permis une hausse de 4 points du taux de réussite entre 2022 (59 %) et 2023 (63,08 %), bien que 2024 ait marqué un recul à 56,93 %. Pour 2025, l’objectif est clair : dépasser les 60 %, grâce à une meilleure préparation et à l’intégration de l’intelligence artificielle dans la correction des épreuves, un projet pilote testé dans 10 centres.

Le baccalauréat, au-delà de son enjeu académique, est un miroir des aspirations béninoises et de la stratégie de développement du pays.  Par ailleurs, des défis persistent : 30 % des bacheliers peinent à accéder à l’université, faute de places, et 15 % pourraient se tourner vers des formations professionnelles, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.  Cependant, la création de 5 000 places supplémentaires à l’université de Parakou d’ici à 2026 vise à combler ce fossé et à offrir plus d’opportunités à cette jeunesse.

Le Bac 2025 : un pari audacieux pour la jeunesse béninoise

En somme, à Sèmè-Podji, sous les regards vigilants des ministres, les stylos dansent sur le papier, porteurs des rêves d’une génération. Chaque réponse, chaque calcul, chaque dissertation est un pas vers l’émancipation d’un peuple déterminé à écrire son propre destin. Si le baccalauréat 2025 est une épreuve exigeante, il est aussi une promesse éclatante : celle d’un Bénin où la rigueur et l’ambition s’entrelacent pour forger un avenir à la mesure de sa jeunesse. Dans ce creuset d’espoirs, les 79 588 candidats ne sont pas seulement des examinateurs ; ils sont les architectes d’une nation en devenir. Le Bénin est prêt à relever le défi, sa jeunesse aussi !

 

 

Dassa-Zoumé : L’élan libérateur du Projet E-Giénique pour les collégiennes

Dassa-Zoumé : clap de fin pour E-Giénique, une révolution menstruelle au cœur des Collines !

Dassa-Zoumé, 19 mai 2025 – Sous le ciel éclatant des 41 collines de Dassa-Zoumé, une révolution discrète, mais puissante s’est achevée le 25 avril au Collège d’Enseignement Général (CEG) de Paouignan. Là, dans une salle vibrante d’enthousiasme, la phase 2 du Projet E-Giénique a posé son dernier point de suture, tissant un avenir où l’hygiène menstruelle n’est plus un fardeau, mais une source d’autonomie pour les jeunes filles. En formant plus de 30 élèves à la confection de serviettes hygiéniques réutilisables, avec le concours de couturières locales, cette initiative a brisé les silences, semé la solidarité et fait germer la fierté dans le cœur des collégiennes. Cette initiative, d’une importance capitale, a couronné une tournée transformative à travers six collèges de la commune.

Combattre un tabou, gagner l’école : l’enjeu crucial de l’hygiène menstruelle pour les filles

Ce projet ambitieux s’attaque de front à un défi majeur qui freine l’éducation des filles : l’absentéisme scolaire lié à la gestion de l’hygiène menstruelle. Au Bénin, où 15,2 % des adolescentes manquent les cours en raison de leurs règles, selon une étude menée dans plusieurs communes, les obstacles sont multiples : douleurs, moqueries, absence de sanitaires adaptés. À Dassa-Zoumé, commune rurale des Collines, ces réalités sont amplifiées par un accès limité aux produits hygiéniques abordables et une culture dans laquelle les tabous autour des menstruations persistent profondément.

Le Projet E-Giénique achève sa phase à Dassa-Zoumé, Bénin, en formant des centaines de filles à la fabrication de serviettes réutilisables, combattant ainsi les tabous et l'absentéisme scolaire.Des aiguilles qui changent les vies : 180 collégiennes formées à l’autonomie

Pour y remédier, la phase 2, déployée entre avril et mai 2025, a sillonné six collèges – dont le CEG 1 Dassa-Zoumé, le CEG Kpingni et le CEG Paouignan – pour former 180 élèves, majoritairement des filles, à la fabrication de serviettes réutilisables. Accompagnées par des couturières locales, ces jeunes ont appris à coudre, mais aussi à comprendre leur corps et à déconstruire les préjugés tenaces. « Ces ateliers ne se contentent pas d’enseigner une technique ; ils créent un espace dans lequel les filles s’expriment librement, partagent leurs expériences et s’entraident », confie une formatrice, visiblement émue par l’enthousiasme et la libération des participantes.

Paouignan, scène d’un final émouvant : Savoir-faire, Confidences et Clubs d’avenir

L’étape de Paouignan a constitué un final en apothéose pour cette phase du projet. Dans une salle parée de tissus colorés, les élèves, âgés de 12 à 16 ans, ont manié aiguilles et machines à coudre avec une assurance croissante. Les couturières, véritables chevilles ouvrières du projet, ont partagé leur savoir-faire précieux, transformant l’atelier en un moment riche de transmission intergénérationnelle et de sororité. Les échanges, ponctués de rires et de confidences, ont permis d’aborder sans tabou des sujets souvent tus : la douleur menstruelle, la honte face aux saignements, les solutions pratiques pour gérer cette période et rester sereinement en classe.

Le point d’orgue de cette journée fut la création du club scolaire E-Giénique de Paouignan, un espace pérenne où élèves et enseignants prolongeront la sensibilisation et la production de serviettes. « Ce club, c’est notre promesse de ne pas laisser retomber cette énergie, cet élan. » « Nous allons former d’autres filles », explique une enseignante, désormais référente dynamique du club. Avec six clubs similaires établis dans les collèges visités, le projet ancre ainsi une dynamique durable, soutenue par une communauté éducative mobilisée et convaincue.

Le Projet E-Giénique achève sa phase à Dassa-Zoumé, Bénin, en formant des centaines de filles à la fabrication de serviettes réutilisables, combattant ainsi les tabous et l'absentéisme scolaire.Au-delà des chiffres : dignité, assiduité et émancipation au cœur du Projet E-Giénique

L’impact de cette initiative dépasse largement les salles de classe et les simples statistiques. Les chiffres de la phase 2 parlent d’eux-mêmes : 180 élèves formées, six collèges impliqués, des couturières locales valorisées économiquement et socialement. Mais l’impact profond du Projet E-Giénique transcende les statistiques. En effet, en dotant les filles de compétences pratiques concrètes, il leur offre une autonomie précieuse dans une région où les serviettes jetables restent coûteuses et peu accessibles. En brisant les tabous ancestraux, il restaure leur dignité, renforce leur confiance en elles et améliore significativement leur assiduité scolaire.

« Avant, je ratais des cours à cause de mes règles. » « Maintenant, je sais comment me préparer et je n’ai plus honte », confie, avec un sourire éclatant, une élève de 14 ans, brandissant fièrement sa première serviette confectionnée. Le projet s’inscrit dans une dynamique plus large au Bénin, où des initiatives comme celle d’Action Education, qui a construit 87 blocs de latrines dans 70 écoles, améliorent concrètement les conditions sanitaires.

À Dassa-Zoumé, d’ailleurs, où la commune bénéficie d’investissements gouvernementaux pour l’accès à l’eau potable, ces efforts convergent pour créer un environnement scolaire plus sain et plus inclusif pour tous. La collaboration avec des partenaires locaux et internationaux, bien que non précisée dans le cadre spécifique d’E-Giénique, témoigne, par conséquent, d’une synergie croissante au Bénin pour l’éducation et le bien-être des filles.

La Route de l’inclusion : défis persistants et espoir ancré dans les Communautés

Malgré ces avancées notables, cependant, des défis persistent sur la route de l’inclusion durable. La pérennité des clubs scolaires dépendra de l’engagement continu et passionné des enseignants référents et des ressources allouées pour renouveler les matériaux. Dans les zones rurales, où les traditions et les croyances pèsent lourd, la sensibilisation doit s’étendre impérativement aux familles et impliquer activement les garçons pour transformer durablement les mentalités à l’échelle de la communauté. Pourtant, à Paouignan, l’optimisme est de mise et palpable.

Le Projet E-Giénique achève sa phase à Dassa-Zoumé, Bénin, en formant des centaines de filles à la fabrication de serviettes réutilisables, combattant ainsi les tabous et l'absentéisme scolaire.Les regards pétillants des élèves, leurs serviettes soigneusement pliées, les promesses d’entraide au sein du club naissant : tout cela dessine un horizon dans lequel les menstruations ne sont plus un obstacle à leur éducation, mais une étape naturelle de la vie gérée en toute dignité. Dans les collines de Dassa-Zoumé, où les traditions du royaume Igbo Idaasha se mêlent aux aspirations légitimes d’une jeunesse audacieuse et connectée, le Projet E-Giénique a semé une graine précieuse d’émancipation.

À Paouignan, le clap de fin n’est pas une fin, mais un commencement : celui d’un Bénin où chaque fille, forte de son savoir-faire et de sa dignité retrouvée, trace librement son chemin vers l’avenir.

Cotonou: 315 artisans béninois célébrés pour leur talent!

Artisanat : la coopération France-Bénin célèbre 315 nouveaux héros du savoir-faire à Cotonou

Le 13 mai dernier, Cotonou s’est parée de ses plus beaux éclats pour célébrer un moment de triomphe et d’espoir. En effet, sous un ciel gorgé de promesses, 315 artisans béninois, véritables alchimistes du savoir-faire, ont reçu leurs attestations lors d’une cérémonie éclatante, marquant une étape majeure du Projet d’appui à la formation professionnelle et au développement de l’apprentissage dans les métiers de l’artisanat. Ce partenariat lumineux entre le Bénin et la France, porté par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Bénin (CMA-Bénin) et soutenu par l’ambassade de France, a fait jaillir une vague d’enthousiasme, illuminant l’avenir d’un secteur vibrant de créativité et d’ambition.

Du CQM à l’excellence : plongée au cœur des métiers et des lauréats

Au cœur de ce festival de talents et de savoir-faire, l’émotion était palpable dans l’effervescence de la salle de cérémonie. Parmi les lauréats, 210 maîtres d’apprentissage et 105 jeunes, désormais titulaires du prestigieux Certificat de Qualification aux Métiers (CQM), ont été honorés pour leur maîtrise de sept métiers essentiels : couture, maçonnerie, mécanique automobile, menuiserie aluminium et bois, plomberie et soudure à l’arc. Bientôt, les spécialistes des pompes à injection rejoindront cette constellation de compétences. Ces artisans, formés dans des centres rigoureusement sélectionnés à travers le pays, incarnent la résilience et l’ingéniosité d’un Bénin en pleine ascension.

Isabelle Lokonon do Santos, cheffe du projet, rayonnait de fierté en évoquant ce programme de deux ans, doté d’un budget de 1,1826 milliard de francs CFA. « L’artisanat est le cœur battant de notre économie, un creuset de traditions et d’innovations », a-t-elle souligné. Et d’ajouter : « Aujourd’hui, nous célébrons des héros du quotidien qui, par leur talent, façonnent l’avenir ! » Elle a notamment salué une approche sur mesure, ancrée dans les besoins réels des artisans et les dynamiques du marché.

Coopération gagnant-gagnant : L’élan franco-béninois pour l’artisanat

Cette réussite éclatante doit beaucoup à l’élan fraternel entre le Bénin et la France. Philippe Latapie, conseiller à l’ambassade de France, a réaffirmé avec ferveur l’engagement de son pays : « Ce projet est une ode au potentiel humain du Bénin, un levier pour une économie florissante et inclusive. » Grâce à ce partenariat, des centres de formation ont été équipés de matériels modernes, et les artisans ont reçu des outils à la hauteur de leur ambition, les rendant ainsi prêts à conquérir les marchés locaux et internationaux.

Soufiyanou Imorou, président de la CMA-Bénin, a laissé éclater sa joie : « Ces attestations sont des passeports pour l’excellence ! » « Elles traduisent également la vision audacieuse du président Patrice Talon et l’engagement du ministère des petites et moyennes entreprises. » Il a salué chaque artisan comme un ambassadeur d’un artisanat béninois en pleine renaissance, prêt à rayonner bien au-delà des frontières.

Au-delà du certificat : ces artisans, porteurs de la révolution économique du Bénin

Ces artisans, désormais certifiés, sont de véritables porteurs d’avenir. Koladé Okoudjou, directeur de cabinet du ministre des Petites et Moyennes Entreprises, a peint un tableau exaltant : « Ces certificats s’inscrivent dans une révolution silencieuse, celle d’un Bénin qui modernise son économie par la valorisation de ses talents. » Il a par conséquent appelé les lauréats à devenir des flambeaux de l’excellence, des modèles pour une jeunesse avide d’opportunités.

Au nom des récipiendaires, Isabelle Houzanmè a exprimé une gratitude débordante : « Ces attestations sont bien plus que du papier ; elles sont la preuve de notre valeur, un tremplin pour nos rêves ! » Son discours, teinté de fierté et de détermination, a résonné comme un hymne à la persévérance.

Un horizon radieux : les perspectives d’un artisanat béninois structuré et porteur d’emploi

Au-delà de cette cérémonie, ce projet ouvre un horizon radieux pour l’artisanat béninois. Ce projet, structuré autour du renforcement de la CMA-Bénin, de l’appui à la stratégie nationale de formation professionnelle et d’une gestion rigoureuse, est aussi  une étoile montante dans le firmament des réformes béninoises. Avec 90 % de l’économie dominée par l’informel, selon des données récentes, l’artisanat, qui emploie des milliers de jeunes, est un moteur de croissance incontournable. En alignant les formations sur les besoins du marché, ce programme promet egalement d’ouvrir des portes à l’emploi et à l’entrepreneuriat, notamment pour les femmes, qui représentent une part significative des bénéficiaires.

En somme, hier, Cotonou a dansé au rythme de la victoire. Ces 315 artisans, armés de leurs attestations et de leur passion, sont les pionniers d’un artisanat béninois moderne, innovant et conquérant. Que leurs mains habiles continuent de tisser l’avenir radieux d’une nation en plein essor.

Cotonou : FARI 2025, un élan panafricain pour l’innovation inclusive

COTONOU : LES ministres africains du FARI 2025 scellent un pacte audacieux pour une Afrique innovante

Sous le ciel éclatant de Cotonou, la capitale économique du Bénin s’est muée, hier, en un carrefour vibrant de l’intelligence collective africaine. La session ministérielle du Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI 2025), orchestrée avec panache au Sofitel Bénin Marina, a marqué un tournant décisif dans la quête d’une Afrique souveraine, portée par la science et l’entrepreneuriat.

En effet, Sous la houlette de la Ministre béninoise de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Éléonore Yayi Ladékan, et en présence de ses homologues du Nigeria, du Ghana, du Libéria, de la Gambie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Sierra Leone, cette rencontre a scellé des engagements audacieux pour une innovation inclusive et durable.


FARI 2025 Cotonou : les ministres africains ont scellé des engagements audacieux et adopté une feuille de route pour une innovation inclusive et l'avenir du continent.

De la vision aux recommandations : les Ministres du FARI fixent la Feuille de route pour l’innovation africaine

Dès l’ouverture, l’atmosphère était empreinte de solennité et d’espoir. Aux côtés de la Professeure Fatou Sarr Sow, Commissaire au Développement Humain et aux Affaires Sociales de la CEDEAO, et du Préfet du Littoral, Alain Orounla, la Ministre Yayi Ladékan a incarné une vision résolument tournée vers l’avenir. « Le FARI 2025 n’est pas qu’un forum ; c’est un catalyseur de synergies pour une jeunesse africaine créative et ambitieuse », a-t-elle déclaré, soulignant ainsi  les réformes entreprises par le Bénin pour dynamiser ses universités et évaluer les dispositifs d’innovation.

Par ailleurs, ce discours, vibrant d’optimisme, a donné le ton à une journée de débats féconds. Le clou de la session fut la présentation par Dr Roland Kouakou, co-concepteur du FARI, d’un corpus de 15 recommandations issues des travaux des experts. Ces propositions, fruits d’échanges intenses, esquissent une feuille de route ambitieuse : « améliorer les cadres réglementaires, promouvoir la science ouverte et renforcer les compétences entrepreneuriales des jeunes. »

Les Ministres, dans un élan d’unité, ont egalement partagé les expériences de leurs nations, tissant un patchwork d’initiatives inspirantes. Le Nigeria a vanté ses incubateurs technologiques, le Sénégal ses programmes de formation numérique, tandis que la Sierra Leone a mis en avant ses efforts pour l’inclusion des femmes dans la recherche.


FARI 2025 Cotonou : les ministres africains ont scellé des engagements audacieux et adopté une feuille de route pour une innovation inclusive et l'avenir du continent.

Déclaration unanime et événement d’envergure : le FARI 2025 À Cotonou, vitrine de l’innovation africaine

En plus, la déclaration finale, adoptée à l’unanimité, résonne comme un manifeste pour une Afrique innovante. Parmi les engagements phares, la création et le renforcement de centres d’innovation et d’incubateurs nationaux se distinguent, avec une attention particulière portée à l’inclusion des femmes et des personnes en situation de handicap. « L’innovation ne peut prospérer sans équité », a insisté la Professeure Fatou Sarr Sow, appelant à une mobilisation du secteur privé et de la diaspora pour financer des stages et des universités d’été dédiées aux startups. »


FARI 2025 Cotonou : les ministres africains ont scellé des engagements audacieux et adopté une feuille de route pour une innovation inclusive et l'avenir du continent.
D’ailleurs, ces mesures visent à transformer les idées en entreprises viables, ancrées dans les réalités africaines. Organisé dans le cadre du cinquantenaire de la CEDEAO, le FARI 2025, qui s’achève ce 9 mai, a brillé par sa capacité à fédérer. Depuis son lancement le 5 mai, le forum a attiré plus de 20 000 participants, dont 75 startups de la région, venues exposer leurs inventions sur l’esplanade de la Place de l’Amazone.

Panels, ateliers et rencontres B2B ont rythmé l’événement, couronné par l’annonce des lauréats du concours de startups, prévue ce vendredi sous le regard des chefs d’État. » « Cotonou s’affirme comme la capitale africaine de l’innovation », a proclamé le Ministre Alassane Seidou, représentant le Président Patrice Talon, lors de l’ouverture. »

Au-delà des chiffres : le Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation 2025, Jalon pour une Afrique qui écrit son avenir par la science et l’audace.

En somme, au-delà des chiffres, c’est l’esprit du FARI qui impressionne : une Afrique qui refuse le mimétisme, qui mise sur sa jeunesse pour relever ses défis. Les engagements pris – de la science ouverte à l’entrepreneuriat inclusif – ne sont pas de vains mots, mais des jalons pour une transformation structurelle. Alors que les lumières s’éteignent sur cette édition mémorable, Cotonou laisse une empreinte durable : celle d’un continent qui, par la recherche et l’innovation, écrit avec audace les pages de son avenir.

PORTO-NOVO : La Ministre Tognifodé donne le ton avant le BEPC 2025

Porto-Novo : Véronique Tognifodé galvanise le Lycée Toffa 1er pour l’excellence

Dans la lumière douce d’un matin de mai, Porto-Novo, capitale historique du Bénin, s’est éveillée sous le souffle d’une ambition renouvelée. Hier, le Lycée des jeunes filles Toffa 1ᵉʳ, bastion de l’éducation féminine, a accueilli une visite d’exception : celle de la Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé. Avec une détermination palpable, elle est venue insuffler un vent de discipline et d’espoir, à l’approche des examens du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) de juin 2025. Cette visite, loin d’être une simple formalité, s’est révélée être un vibrant appel à l’excellence, adressé aux élèves comme au corps enseignant.

Porto-Novo : la Ministre Véronique Tognifodé a visité un lycée et la DEC pour mettre l'accent sur l'excellence et garantir la préparationUn appel à l’excellence et à l’autodiscipline : la Ministre au contact du quotidien du lycée

Dès son arrivée dans la cour du lycée, où les uniformes impeccables des lycéennes formaient un tableau vivant, la ministre a capté l’attention par son discours, à la fois ferme et empreint de bienveillance. Face à des constats préoccupants – retards, absences, cahiers négligés –, elle a exhorté les élèves à faire de l’autodiscipline leur boussole. « Votre destin vous appartient », a-t-elle martelé, invitant chacune à se fixer des objectifs clairs et à embrasser la rigueur au quotidien. « L’excellence, c’est ici et maintenant. » « Redoublez d’efforts, car votre avenir se construit aujourd’hui », a-t-elle ajouté, ses mots résonnant comme une promesse autant qu’un défi.

Mais Véronique Tognifodé ne s’est pas contentée d’exhorter. Elle a pris le temps d’écouter, d’observer, de s’immerger dans la réalité du lycée. Une séance de travail avec les enseignants et le personnel administratif a permis de recueillir leurs préoccupations, au-delà des rapports officiels. La ministre a également visité les dortoirs et le réfectoire, scrutant les conditions de vie des pensionnaires avec une attention méticuleuse. Ce geste, empreint d’humanité, a rappelé son engagement à faire de l’éducation un levier d’émancipation pour les jeunes filles, dans un établissement qui incarne la devise « Discipline, Solidarité, Excellence ».

Porto-Novo : la Ministre Véronique Tognifodé a visité un lycée et la DEC pour mettre l'accent sur l'excellence et garantir la préparationBEPC 2025 : la Ministre àla DEC pour garantir une préparation sans accroc pour les 139 000 candidats

Poursuivant sa mission, la ministre s’est rendue à la Direction des Examens et Concours (DEC) pour s’assurer de la bonne préparation du BEPC 2025. Accueillie par le directeur Armand Natta, elle a pris connaissance des avancées significatives dans l’organisation des examens. Avec 139 000 candidats inscrits – une hausse de 4 % par rapport à 2024 –, le BEPC s’annonce comme un rendez-vous crucial. Les travaux préparatoires, a assuré M. Natta, progressent à un rythme soutenu, garantissant un déroulement sans accroc.

La DEC a déjà orchestré avec succès trois examens cette année : le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP), le Certificat de Qualification au Métier (CQM) et le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) en sciences et techniques industrielles. Prochainement, le CAP en sciences et techniques de l’administration mobilisera également les équipes.

L’éducation, moteur d’avenir : un élan vers l’excellence semé à Porto-Novo pour un Bénin prospère

En somme, cette visite ministérielle, au-delà de son caractère officiel, incarne une vision : celle d’un Bénin où l’éducation, portée par la discipline et l’ambition, devient le moteur d’un avenir prospère. À Porto-Novo, Véronique Tognifodé n’a pas seulement dopé le moral des lycéennes et des enseignants ; elle a semé les graines d’une détermination collective. Alors que les épreuves du BEPC approchent, le Lycée Toffa 1er, galvanisé, se prépare à faire honneur à sa devise et à briller par ses résultats. Dans les couloirs de l’établissement, une conviction s’est ancrée : l’excellence n’est pas une option, mais une vocation.

Le CQM 2025  : une porte ouverte vers la maîtrise artisanale au Bénin

Le Bénin certifie ses Métiers : lancement du CQM 2025, un pilier de la professionnalisation et du développement

Cotonou, 28 avril 2025 – Ce lundi, la Maison de l’Espérance à Cotonou s’est muée en un sanctuaire d’ambition et de savoir-faire, accueillant le lancement officiel de la session d’avril de l’examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM).  En effet, sous l’égide du ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, Modeste Tihounté Kérékou, et avec l’appui technique de la Direction des Examens et Concours, cet événement a marqué un jalon décisif dans la valorisation de l’artisanat béninois. Avec 35 496 candidats répartis dans 140 métiers à travers 109 centres d’examen et 1 509 sites de composition, le CQM rénové s’affirme comme un pilier de la professionnalisation et du développement socio-économique du Bénin.

Au cœur de l’artisanat : le CQM, diplôme clé pour les 140 métiers du second pilier social du Bénin

Par ailleurs, ce lancement officiel à la Maison de l’Espérance s’inscrit dans le cadre de l’examen du Certificat de Qualification aux Métiers, instauré pour certifier les compétences des apprenants ayant achevé leur formation auprès de maîtres artisans. Ce diplôme est bien plus qu’un diplôme : c’est une reconnaissance étatique de l’excellence artisanale. Depuis sa réforme en 2023, sous l’impulsion du président Patrice Talon, le CQM a gagné en rigueur et en prestige, étant aligné sur les standards des autres examens nationaux.

Organisé par la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin (CMA-Bénin) avec le concours de la Direction des Examens et Concours, il couvre un spectre impressionnant de 140 métiers, regroupés en huit branches d’activités et 40 corps de métiers, selon la nomenclature de l’UEMOA. De la menuiserie à la pâtisserie, de l’électricité à la couture, en passant par la ferronnerie et la coiffure, le CQM célèbre la diversité et la vitalité de l’artisanat, deuxième pilier social du Bénin après l’agriculture.

La Langue du Savoir-Faire : une flexibilité unique pour le CQM, un modèle d’accessibilité en Afrique francophone

Au-delà de sa définition, de sa réforme et de sa portée nationale, Modeste Tihounté Kérékou a souligné une particularité remarquable lors de la cérémonie de lancement : «  Le CQM est le seul examen dans notre pays qui ne se passe pas exclusivement en langue française.  » en outre , cette flexibilité linguistique, permettant aux candidats de composer dans des langues locales comme le fon, le yoruba ou le dendi, reflète une volonté d’inclusion, reconnaissant que le savoir-faire artisanal transcende les barrières linguistiques. Cette approche, rare en Afrique francophone, garantit l’accessibilité à des milliers d’apprenants, souvent issus de milieux ruraux ou peu scolarisés, renforçant ainsi l’équité dans l’accès à la certification.

35 496 rêves à certifier : L’organisation pointilleuse du CQM, des épreuves théoriques aux démonstrations pratiques

Cette volonté d’inclusion, symbolisée par la flexibilité linguistique, et cette large portée nationale nécessitent une organisation méticuleuse et de grande envergure. Ainsi, la session d’avril 2025, qui se déroule du 28 avril au 5 mai, mobilise une logistique impressionnante : 35 496 candidats, dont environ 30 % de femmes, sont répartis dans 109 centres d’examen à travers les 12 départements du Bénin. Par ailleurs, les 1 509 sites de composition, allant des lycées techniques aux centres de formation professionnelle comme ceux d’Akassato et de Porto-Novo, accueillent des épreuves théoriques et pratiques, conçues pour évaluer à la fois les connaissances techniques et les compétences manuelles. Chaque candidat, qu’il soit maçon, plombier ou tisserand, doit démontrer une maîtrise acquise au fil d’années d’apprentissage, souvent sous la tutelle de maîtres artisans.

Innovation et rigueur : la préparation du CQM 2025, entre formation des concepteurs et digitalisation des inscriptions

Cette organisation impressionnante et la gestion d’un tel volume de candidats sont le fruit d’une préparation rigoureuse et de l’intégration de méthodes modernes. La préparation de l’examen illustre l’engagement du gouvernement pour la rigueur. Notamment, dès septembre 2024, la CMA-Bénin a organisé des ateliers, comme celui de Bohicon, pour former 170 concepteurs d’épreuves issus de 152 métiers, garantissant des sujets conformes aux normes professionnelles. En plus, les candidats, âgés d’au moins 17 ans au 31 décembre 2025 et munis d’un contrat d’apprentissage ou d’une attestation de formation, ont été inscrits entre le 13 février et le 11 mars 2025, pour des frais de 12 500 FCFA, payables via MTN Mobile Money. Cette digitalisation des inscriptions, une innovation récente, a simplifié l’accès tout en réduisant les risques de fraude.

Professionnaliser pour rayonner : comment le CQM rénové ouvre les portes de l’emploi et de l’étranger aux artisans béninois ?

Ces efforts de rigueur dans la préparation et de modernisation dans l’organisation s’inscrivent dans le cadre d’une réforme majeure visant à repositionner l’artisanat béninois au premier plan. De fait, le CQM rénové, relancé en 2023 après deux ans de pause pour remédier aux dysfonctionnements des Organisations Professionnelles d’Artisans, incarne la vision de Patrice Talon pour un artisanat moderne et compétitif. « Nous mettons en place un diplôme digne d’une évaluation conduite par l’État, qui assure la mobilité et la reconnaissance des compétences », a déclaré le ministre Kérékou lors du lancement. Fort de cette certification, reconnue au sein de l’UEMOA, elle permet aux artisans béninois de travailler à l’étranger ou d’accéder à des marchés formels, renforçant leur employabilité et leur crédibilité.

La dignité du geste : le CQM, un examen qui célèbre la valeur du travail manuel et ouvre de nouvelles voies.

Au-delà de ses bénéfices directs pour les artisans, de leur professionnalisation et de leur rayonnement international, le CQM n’est pas seulement un examen ; il est une leçon sur la valeur du travail manuel dans une économie mondiale de plus en plus technologique. Au Bénin, où l’artisanat emploie des millions de personnes, il représente un moteur de croissance et d’inclusion. Les femmes, qui constituent une part croissante des candidats, redéfinissent des métiers traditionnellement masculins, comme la soudure ou la maçonnerie, brisant les stéréotypes de genre. Les jeunes, grâce à des initiatives comme ProDIJ, trouvent dans l’artisanat une alternative à l’exode rural ou au chômage urbain.

L’artisanat, épine dorsale du Bénin : le message fort du Ministre Kérékou lors du lancement du CQM 2025

Cette vision de l’artisanat comme moteur de développement, d’inclusion et de valorisation du travail manuel a été réaffirmée avec force lors du lancement officiel. Pour les spectateurs de cette cérémonie, marquée par la présence de figures comme le président de la CMA-Bénin, Soufiyanou Imorou, et le maire de Cotonou, Luc Sètondji Atrokpo, le message était clair : l’artisanat est l’épine dorsale du Bénin. « Le CQM rénové témoigne de la place de choix accordée à la professionnalisation ». Cette ambition s’étend au-delà des frontières, avec des partenariats régionaux visant à harmoniser les certifications artisanales dans l’UEMOA.

Le savoir-faire illumina le Bénin : le message final du CQM, une ode à la valeur du travail manuel et un guide pour les générations futures.

En guise de conclusion à cette cérémonie marquante, qui a souligné l’importance stratégique de l’artisanat et du CQM, Modeste Tihounté Kérékou a lancé un vœu vibrant : «  Bonne chance à tous les candidats, que votre savoir-faire illumine le Bénin !  » Ce souhait résonne comme une invitation à l’excellence, non seulement pour les 35 496 artisans en lice, mais pour une nation entière qui, à travers le CQM, réaffirme sa foi en la dignité du travail. Pour les étudiants, les décideurs et les citoyens, le CQM 2025 offre une leçon intemporelle : dans un monde en quête de sens, l’artisanat, avec ses gestes précis et son héritage vivant, reste une boussole pour bâtir un avenir durable.

Bénin : Le calendrier des examens nationaux 2025

Le 27 mars, un arrêté interministériel, paraphé par les ministres en charge des trois ordres de l’Enseignement, a dévoilé avec une minutie exemplaire le calendrier des examens et concours nationaux qui jalonneront l’année académique au Bénin. En effet, cette feuille de route, bien plus qu’un simple éphéméride, s’érige en un véritable fil d’Ariane pour les apprenants, leurs familles et les institutions éducatives. Du Certificat d’études primaires (CEP) aux évaluations du Master, en passant par les concours d’accès aux filières techniques, chaque échéance y est ciselée avec soin, offrant une visibilité rare sur les grands rendez-vous éducatifs de 2025.

Une chorégraphie d’évaluations méticuleusement agencée

La saison des examens s’ouvre en fanfare dès le 2 juin 2025 avec le Certificat d’études primaires, communément appelé CEP. Cet examen, qui couronne le cycle de l’école élémentaire, déploie ses épreuves écrites, orales et sportives sur quatre jours, jusqu’au 5 juin. Il s’agit là d’un premier sésame pour les jeunes Béninois, marquant leur passage vers des horizons éducatifs plus vastes.

À peine le rideau du CEP retombé, un nouvel acte s’annonce : le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), dont les épreuves écrites se tiendront du 10 au 12 juin. Ce brevet, pierre angulaire du premier cycle secondaire, ouvre la voie aux lycées et aux ambitions futures des collégiens. Puis, du 16 au 19 juin, le Baccalauréat entre en scène, offrant aux lycéens un passeport tant convoité pour l’enseignement supérieur ou les prémices de la vie professionnelle.

Mais l’épopée éducative ne s’interrompt pas aux portes du secondaire. Les étudiants universitaires, eux aussi, trouvent leur place dans cette vaste fresque temporelle. Les examens de licence s’étendent du 10 août au 13 septembre, tandis que ceux du Master occupent la période du 22 septembre au 15 octobre. Ces créneaux, fixés avec une précision d’orfèvre, permettent aux candidats de sculpter leurs préparatifs dans un cadre limpide.

Une session de secours, un souffle d’humanité

Par ailleurs, l’arrêté interministériel réserve une place singulière à une session de remplacement, pensée pour les candidats fauchés en plein vol par la maladie ou d’autres vicissitudes lors des dates initiales. Cette disposition, rare écrin de souplesse dans une mécanique souvent inflexible, incarne une volonté d’équité. Elle offre à ces apprenants désemparés une opportunité de reprendre leur destin en main, prouvant que le système sait parfois s’incliner devant les aléas humains.

Des examens pour dessiner des vocations

L’agenda ne se limite pas aux examens de fin de cycle. Il embrasse également les concours d’entrée dans les lycées techniques et les instituts universitaires, tremplins vers des filières spécialisées et professionnalisantes. Si les dates précises de ces épreuves demeurent dans l’ombre de l’arrêté, leur mention témoigne d’une ambition : celle d’orienter les jeunes vers des métiers en résonance avec les besoins du Bénin contemporain. Ces passerelles, souvent méconnues, sont pourtant des leviers essentiels pour façonner les artisans de demain.

Une architecture temporelle au service de l’excellence

Loin de n’être qu’un exercice bureaucratique, ce calendrier s’inscrit dans une vision audacieuse : celle d’un système éducatif structuré, transparent et tourné vers la réussite. En gravant ces dates dans le marbre plusieurs mois à l’avance, les autorités béninoises dissipent ainsi les brumes de l’incertitude qui pourraient troubler les esprits des candidats. Les établissements, de leur côté, y puisent un canevas pour harmoniser leurs enseignements avec les exigences des épreuves à venir. Pour les élèves, cet agenda devient une boussole, un guide précieux pour ordonnancer leurs efforts et affûter leurs plumes.

Une nation tournée vers l’avenir

En posant ces jalons avec une telle clarté, le Bénin réaffirme que l’éducation n’est pas une vaine promesse, mais un pilier de son essor. Chaque date consignée dans ce calendrier porte en elle l’espoir d’un avenir meilleur, forgé par le savoir et la persévérance. Les apprenants, armés de cette feuille de route, peuvent désormais se projeter avec confiance vers ces échéances décisives, tandis que le pays tout entier mise sur leur succès pour bâtir une société plus éclairée et prospère.

Natitingou : une salle numérique pour construire un meilleur avenir

Natitingou, 28 janvier 2025 – Une étincelle de savoir a jailli au CEG Yimporima de Natitingou. La Délégation de l’Union européenne, en partenariat avec l’UNICEF, a offert une salle numérique flambant neuve à cet établissement, un joyau technologique qui promet de transformer l’éducation des jeunes béninois. En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Jeunes pour la Paix au Nord Bénin », une œuvre de bienfaisance de deux ans financée par l’Union européenne et mise en œuvre avec brio par l’UNICEF.

L'Union Européenne et l'UNICEF Illuminent l'Éducation au Bénin : Une Salle Numérique comme un Phare d'Espoir à NatitingouUn projet phare pour une jeunesse rayonnante

Par ailleurs, ce projet ambitieux a pour objectif de donner aux jeunes les plus vulnérables du nord du Bénin les outils nécessaires pour construire un meilleur avenir. Il s’agit de leur offrir un accès privilégié à l’éducation et à la formation professionnelle, des clés indispensables pour s’épanouir et contribuer à l’édification d’une société pacifique. Imaginez : des jeunes, telles des graines semées dans un terreau fertile, qui reçoivent également la lumière du savoir pour grandir et s’épanouir.

L’éducation, un pilier de la paix

D’ailleurs, l’Union européenne, fidèle à ses valeurs, s’engage avec ferveur dans la promotion de la paix, un bien précieux qu’il faut cultiver sans relâche. Comme l’a souligné avec éloquence Monsieur Fabio Bellopède, Chargé de Programmes Formation Professionnelle, Éducation et Culture à l’Union européenne au Bénin, « La paix est un élément essentiel de la réalisation de tous les droits humains ». La paix, tel un fil d’or, repose sur les individus et les communautés, créant un tissu social solide et harmonieux.

Des réalisations concrètes pour un impact durable

Ce projet, tel un architecte du changement, a permis de réaliser des avancées significatives. 17 collèges et lycées ont été rénovés et équipés de salles numériques, des écrins de savoir où les jeunes pourront développer leurs compétences et élargir leurs horizons. En plus, près de 40 000 kits scolaires ont été distribués, une pluie de fournitures qui a ensemencé les esprits avides d’apprendre. Des milliers de jeunes ont retenu des formations en matière d’accès à l’emploi et de cohésion sociale, autant de ponts construits vers un avenir prometteur.

Un appel à la maîtrise du numérique

Monsieur Bellopède a lancé un appel vibrant : « L’enjeu est maintenant d’accompagner les élèves dans la familiarisation et la maîtrise de ces nouveaux outils. » Il a aussi souligné l’importance de permettre aux jeunes de s’approprier ces technologies, de les transformer en instruments de leur propre développement. Le numérique, tel un oiseau migrateur, ouvre les portes du monde, offrant une multitude de possibilités et de connaissances.

L’Union européenne et l’UNICEF, des partenaires engagés

En outre, L’Union européenne et l’UNICEF, tel un attelage solide et complémentaire, ont uni leurs forces pour mener à bien ce projet ambitieux. Leur collaboration, tel un phare dans la nuit, guide les jeunes vers un meilleur avenir. L’Union européenne, fidèle à son engagement envers la jeunesse africaine, continue ainsi de soutenir ces initiatives porteuses d’espoir.

Un élan d’optimisme pour l’avenir

En somme, la cérémonie de Natitingou est un symbole fort, une promesse d’un avenir dans lequel l’éducation est accessible à tous, où la paix règne en maître et où les jeunes sont les acteurs de leur propre destinée. Ce projet, tel un jardin luxuriant, offre aux jeunes béninois une terre fertile pour cultiver leurs rêves et les voir éclore en une réalité épanouissante.

Sensibilisation à l’hygiène menstruelle : une initiative pionnière au CEG Yoko

Sakété, 21 janvier 2025 – Le Collège d’Enseignement Général (CEG) Yoko a accueilli une séance de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle dans le cadre du projet E-Giénique, une initiative visant à briser les tabous entourant les menstruations et à promouvoir une meilleure santé menstruelle parmi les jeunes filles. Cette rencontre éducative, tenue peu après la cérémonie officielle de lancement du projet, a rassemblé 50 jeunes filles prêtes à enrichir leurs connaissances sur ce sujet souvent marginalisé.

Une séance de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle au CEG Yoko, dans le cadre du projet E-Giénique, visant à éduquer Un dialogue ouvert et enrichissant

En effet, l’animation de la séance d’information par Aichatou SALIFOU, coordonnatrice du projet, a permis un échange interactif et instructif. Elle a mis l’accent sur l’importance de l’hygiène menstruelle et sur la nécessité de comprendre les processus biologiques des menstrues. Les participantes ont bénéficié d’informations claires et accessibles, permettant de démystifier ce sujet encore trop souvent considéré comme tabou.

Par ailleurs, les jeunes filles, curieuses et attentives, ont posé de nombreuses questions, révélant un réel désir d’approfondir leurs connaissances et de surmonter les stigmates sociaux liés aux menstruations. Cet environnement bienveillant et informatif a permis de créer un espace de dialogue où chacune a pu s’exprimer librement, favorisant ainsi une meilleure compréhension et une prise de conscience collective.

Vers une éducation menstruelle améliorée

En outre, cette première séance de sensibilisation marque une étape importante vers une éducation menstruelle plus inclusive et respectueuse. Elle s’inscrit aussi dans un effort plus large pour doter les jeunes filles des outils nécessaires pour gérer leurs règles de manière sûre et digne. En leur fournissant des connaissances pratiques et en ouvrant un espace de discussion, le projet E-Giénique vise à renforcer la confiance en soi des participantes et à encourager une culture de soutien et de compréhension.

Un projet porté par la solidarité internationale

En plus, le projet E-Giénique est le fruit de la collaboration entre plusieurs acteurs déterminés à faire une différence. Financé par la Fondation Générations Solidaires Henri Baboin-Jaubert, il est porté par quatre boursiers de l’Institut des droits de l’homme de Lyon (IDHL) : Kadoukpè BABAODI, Sadikou OGOULYI, Rebecca TOYNOUBA et Léila Boubacar DIALLO. Leur engagement et leur travail acharné ont permis de concevoir et de mettre en œuvre une initiative qui promet d’avoir un impact durable sur la communauté.

Un avenir prometteur

En ouvrant la voie à une meilleure éducation menstruelle, le projet E-Giénique aspire à transformer les perceptions culturelles et à promouvoir une société plus inclusive et informée. Cette première séance de sensibilisation au CEG Yoko est le début d’un parcours prometteur vers l’émancipation et l’autonomisation des jeunes filles. À travers des sessions continues et un soutien constant, le projet vise à élargir son influence et à garantir que chaque fille ait accès aux informations et aux ressources nécessaires pour gérer sa santé menstruelle avec dignité et confiance.

 

L’IUEP-MA de Djougou célèbre sa première promotion

Djougou, le 13 décembre 2024 –Dans une ambiance festive et empreinte d’espoir, l’Institut Universitaire d’Enseignement Professionnel des Métiers de l’Agriculture (IUEP-MA) de Djougou a célébré ce vendredi 13 décembre la sortie de sa première promotion. Cet événement marque une étape décisive dans le développement de l’agriculture béninoise, en formant une nouvelle génération d’agripreneurs prêts à relever les défis du secteur.

Créé en 2022, l’IUEP-MA s’est donné pour mission d’enseigner aux jeunes l’entrepreneuriat agricole. À travers un cursus de deux ans alliant théorie et à 70% pratique, les étudiants ont acquis les compétences nécessaires pour créer et gérer leurs propres exploitations agricoles. Les enseignements dispensés portaient notamment sur les techniques de culture, l’élevage, la gestion d’entreprise, la commercialisation des produits agricoles et la protection de l’environnement.

Une formation innovante au service du développement

Par ailleurs, Mme Anne FLOQUET, Directrice Générale du Centre Universitaire d’Enseignement à Distance (CUEP), a rappelé l’originalité de cette formation qui répond à un besoin crucial de développement du secteur agricole béninois.  « L’IUEP-MA de Djougou dispense des formations d’un nouveau type où il y a au moins 70 % de pratique », a-t-elle déclaré. Cette approche innovante, qui met l’accent sur l’autonomie et la prise d’initiative, répond à un besoin crucial de modernisation du secteur agricole béninois.

Pour Kouaro Yves CHABI, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle, « cette formation est une réponse concrète aux défis de l’emploi des jeunes et à la nécessité de renforcer la sécurité alimentaire ».  En plus, le ministre a assuré les nouveaux diplômés du soutien indéfectible du gouvernement dans leurs projets. « Ce qui se fait ici, à l’IUEP-MA de Djougou est d’une importance capitale. » « Chers lauréats, il n’y aura pas de chômeurs parmi vous. » « Le gouvernement béninois y veille », a-t-il déclaré.

Des perspectives prometteuses pour les jeunes diplômés de l’IUEP-MA 

Les jeunes lauréats, visiblement enthousiastes, ont exprimé leur gratitude envers l’IUEP-MA et leur détermination à mettre en pratique les connaissances acquises. « Grâce à cette formation, je peux enfin réaliser mon rêve de créer ma propre ferme biologique », a confié l’un d’entre eux.

Pour accompagner les jeunes diplômés dans leurs projets, l’IUEP-MA a mis en place un dispositif d’accompagnement comprenant notamment un incubateur d’entreprises et des partenariats avec des acteurs du secteur agricole.

L’agriculture béninoise à l’heure de la transformation

La cérémonie de remise des diplômes a été l’occasion de rappeler les enjeux de l’agriculture béninoise. Le secteur, qui représente une part importante de l’économie nationale, est aussi confronté à de nombreux défis : changement climatique, vieillissement de la population agricole, concurrence internationale…

En somme, l’IUEP-MA, en formant de jeunes agripreneurs dynamiques et innovants, contribue à apporter des solutions à ces défis et à assurer un avenir durable pour l’agriculture béninoise.

Parakou : La Vice-Présidente et la Ministre des Affaires Sociales à la rencontre des lycéennes

Parakou, le 13 décembre 2024 – Dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes, Madame Véronique TOGNIFODE, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, s’est rendue au lycée des jeunes filles de Parakou le 7 décembre dernier. Une visite exceptionnelle marquée par la présence de Madame Mariam CHABI TALATA, Vice-Présidente de la République.

La Vice-Présidente et la Ministre des Affaires Sociales à la rencontre des lycéennes de Parakou pour les sensibiliser contre la sexualitéUn message fort pour l’avenir des jeunes filles à Parakou

Lors de cette rencontre, la Ministre Madame Véronique TOGNIFODE a démontré les conséquences d’une sexualité irresponsable sur la scolarité des filles, insistant sur l’importance de leur évolution scolaire pour elles-mêmes, leur communauté et l’État. Elle a souligné la nécessité de se concentrer sur leurs études pour éviter les grossesses précoces et non désirées.

Par ailleurs, les deux personnalités ont insisté sur l’importance de l’éducation pour l’émancipation des filles et ont mis en garde contre les dangers des grossesses précoces. Elles ont encouragé les lycéennes à se concentrer sur leurs études et à prendre leur avenir en main.

Un dialogue ouvert et constructif

En plus, les échanges ont été riches et ont permis aux élèves de poser leurs questions et d’exprimer leurs préoccupations. Madame TOGNIFODE a répondu avec bienveillance aux interrogations des jeunes filles, soulignant l’importance de dialoguer avec leurs parents et de se faire accompagner dans leurs choix.

L’initiative du Ministère vise à sensibiliser les jeunes filles aux  comportements à risque pouvant entraver leur avenir. Le gouvernement béninois essaie ainsi de renforcer la protection des filles contre les violences sexuelles. Le gouvernement béninois, à travers cette initiative, démontre aussi son engagement à protéger les filles et à leur offrir les meilleures perspectives d’avenir. La présence de la Vice-Présidente témoigne de l’importance accordée à cette cause.

Une mobilisation générale

La proviseure du lycée, Madame Karimatou ASSOUMA, a exprimé sa gratitude pour cette initiative qui vient renforcer les actions menées au sein de l’établissement. Les élèves, quant à eux, ont été touchés par les messages de soutien et d’encouragement reçus.

Za-Kpota célèbre un nouveau chapitre pour l’éducation

Za-Kpota, le 12 décembre 2024 – Une journée historique s’est écrite hier à Za-Kpota avec la mise en service de nouvelles infrastructures scolaires au CEG Houngomè. Cet événement majeur, marqué par la présence du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle, Kouaro Yves CHABI, et de la Directrice de l’AFD France au Bénin, témoigne de l’engagement du gouvernement béninois en faveur de l’amélioration des conditions d’apprentissage.

Financé par l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre du projet SEnS, ce chantier d’envergure a permis de construire de nouvelles salles de classe, des laboratoires et d’équiper les établissements en matériel pédagogique moderne. Ces infrastructures, tant attendues par la communauté éducative, viennent répondre à un besoin criant en matière de qualité de l’enseignement.

« Pour nous, ce jour est symbolique », a déclaré le Ministre Kouaro Yves CHABI. « C’est le symbole de la satisfaction de plusieurs attentes qui sont exprimées par les acteurs du monde éducatif, à savoir la construction des infrastructures scolaires. » Cette inauguration marque une étape importante dans la modernisation du système éducatif béninois et offre de nouvelles perspectives aux élèves de Za-Kpota.

La joie était palpable sur les visages des élèves, des enseignants et des parents d’élèves présents à la cérémonie. Ces nouvelles infrastructures sont un véritable cadeau pour la jeunesse de Za-Kpota, qui pourra désormais bénéficier d’un cadre d’apprentissage plus adapté et plus stimulant.

En somme, ce projet, fruit d’un partenariat fructueux entre le Bénin et la France, est un exemple de la coopération Sud-Sud. Il démontre la volonté commune de nos deux pays de construire un meilleur avenir pour les générations futures.

 

Bénin: L’UE et le PROFOP évaluent les progrès de la formation professionnelle

Cotonou, le 4 décembre 2024 Une délégation de l’Union Européenne, en partenariat avec le Projet de Promotion de la Formation Professionnelle (PROFOP), a effectué une mission d’évaluation au Bénin les 19 et 20 novembre dernier. En effet, l’objectif était d’évaluer l’impact des programmes de formation professionnelle mis en place et d’identifier les pistes d’amélioration.

En partenariat avec le PROFOP, l'UE soutient le développement de la formation professionnelle au Bénin, comme en témoigne la récente mission d'évaluation des programmes en cours.Des visites sur le terrain pour une évaluation approfondie

Les membres de la délégation ont visité plusieurs centres de formation et entreprises partenaires du PROFOP. Ils ont ainsi pu constater sur le terrain la qualité des formations dispensées, l’adéquation des équipements et l’implication des formateurs et des apprenants. Ces échanges ont aussi permis de recueillir des témoignages précieux sur les besoins spécifiques du marché de l’emploi béninois et sur l’efficacité des programmes de formation.

Des résultats encourageants et des perspectives prometteuses

Les premiers retours de cette mission sont encourageants. Les programmes de formation professionnelle mis en œuvre semblent porter leurs fruits, avec des jeunes bien préparés à intégrer le monde du travail. Néanmoins, des défis subsistent notamment en termes d’adaptation des formations aux évolutions technologiques et aux besoins spécifiques des entreprises.

En partenariat avec le PROFOP, l'UE soutient le développement de la formation professionnelle au Bénin, comme en témoigne la récente mission d'évaluation des programmes en cours.Un partenariat fructueux pour l’avenir

Cette visite a également été l’occasion de renforcer le partenariat entre l’Union Européenne et le PROFOP. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à soutenir le développement de la formation professionnelle au Bénin. Par ailleurs, ils mettront en œuvre de nouvelles actions pour améliorer encore la qualité et la pertinence des formations, en tenant compte des retours des acteurs de terrain.

Un investissement pour l’avenir du Bénin

En soutenant la formation professionnelle, l’Union Européenne et le PROFOP contribuent à renforcer le capital humain du Bénin, un atout essentiel pour son développement économique. En dotant les jeunes de compétences adaptées aux besoins du marché, ces initiatives favorisent l’employabilité et l’entrepreneuriat.

 

Bénin : Les résultats des examens nationaux de licence disponibles en ligne

Cotonou, 13 novembre 2024 – Les résultats de l’examen national de licence sont actuellement disponibles en ligne sur eRésultats. En effet, cette nouvelle plateforme, eRésultats, promet une révolution dans la manière dont les étudiants obtiennent leurs résultats, avec un processus simplifié et rapide.

Un clic suffit pour connaître ses résultats.

Pour accéder aux résultats, les étudiants doivent suivre un processus en deux étapes simples. La première étape consiste à sélectionner l’examen ou le concours sur la page d’accueil ou la page de consultation des résultats. Une fois l’examen choisi, les candidats peuvent ainsi cliquer sur le lien de consultation pour procéder à la deuxième étape.

La deuxième étape requiert que les étudiants fournissent leur numéro de table ou d’inscription. Après avoir renseigné ces informations, les résultats sont immédiatement disponibles pour consultation. Par ailleurs, cette méthode élimine le besoin d’attendre de longues périodes ou de se déplacer pour connaitre ses performance, offrant ainsi un confort et une efficacité sans précédent aux candidats.

Cette nouvelle plateforme numérique offre de nombreux avantages.

eRésultats se présente comme une solution innovante, reflétant l’engagement du Bénin à intégrer les technologies numériques dans l’éducation. Cette initiative est un pas en avant vers la modernisation de l’accès à l’information éducative et la réduction de la bureaucratie, permettant aux étudiants de se concentrer davantage sur leur parcours académique.

Grâce à eRésultats:

  • Gain de temps : plus besoin de se déplacer pour récupérer ses résultats.
  • Accessibilité : les résultats sont disponibles 24 h/24 et 7 j/7.
  • Transparence : la consultation en ligne garantit une diffusion rapide et équitable des scores.
  • Modernisation : eRésultats s’inscrit dans une démarche de modernisation des services publics.

En mettant en place eRésultats, le Bénin se positionne à la pointe de l’innovation en matière d’éducation en Afrique. Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de faciliter la vie des étudiants et de les accompagner dans leur parcours académique.

Les États-Unis renforcent l’éducation primaire au Bénin

Cotonou, le 2 novembre 2024 – L’ambassade des États-Unis au Bénin a marqué un nouveau jalon dans son engagement en faveur de l’éducation en inaugurant une salle de classe durable à Gouka, grâce à un financement accordé à l’association AVOSAH.

C’est l’Ambassadeur Shukan en personne qui a procédé à l’inauguration de cette nouvelle infrastructure, saluant ainsi l’engagement des autorités locales et des partenaires impliqués dans ce projet. Plus d’une centaine d’enfants pourront désormais bénéficier de meilleures conditions d’apprentissage grâce à cette salle de classe moderne et adaptée.

« Nous sommes ravis de contribuer à l’amélioration de l’éducation au Bénin », a déclaré l’ambassadeur Shukan lors de la cérémonie. « Cette salle de classe est un symbole de notre engagement à soutenir le développement du pays et à offrir aux jeunes générations les meilleures opportunités. »

Euloge WILBURT, un citoyen béninois, a exprimé sa gratitude envers les États-Unis : « Vous êtes de plus en plus présents dans le quotidien des Béninois et cela est très appréciable. »

Un partenariat pour l’éducation

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les États-Unis et le Bénin, axé sur le développement de l’éducation, de la santé et de la gouvernance. L’Ambassade américaine soutient régulièrement des initiatives visant à améliorer l’accès à l’éducation, en particulier pour les enfants les plus défavorisés.

Les enjeux de l’éducation primaire

L’éducation primaire est un pilier fondamental du développement d’un pays. En investissant dans l’éducation des jeunes générations, les États-Unis contribuent à renforcer le capital humain du Bénin et à lui ouvrir de nouvelles perspectives de développement.

En somme, cette nouvelle salle de classe est un pas de plus vers un avenir dans lequel tous les enfants béninois auront accès à une éducation de qualité. Il reste encore beaucoup à faire, mais cette initiative est un signal fort de la volonté des États-Unis et du Bénin de travailler ensemble pour le développement du pays.

 

Ouverture des demandes d’allocations d’études universitaires pour l’année 2024-2025

Cotonou, le 22 octobre 2024 – Une bonne nouvelle pour les étudiants des Universités publiques du Bénin ! En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS) vient d’ouvrir la plateforme de demande en ligne des allocations d’études universitaires pour l’année universitaire 2024-2025.

Par ailleurs, les étudiants désireux de bénéficier de cette aide financière peuvent dès à présent se connecter sur le site bourses.enseignementsuperieur.bj pour effectuer leur demande. Cette procédure en ligne simplifie considérablement les démarches et permet un traitement plus rapide des dossiers.

Allocations d’études universitaires : une opportunité pour tous

Il est important de noter que les étudiants qui n’ont pas pu effectuer leur demande pour l’année universitaire précédente ont également une possibilité offerte. Ils peuvent, à titre exceptionnel, se connecter à la plateforme pour régulariser leur situation.

Des délais à respecter

Cependant, Le MESRS rappelle aux candidats de soumettre leurs candidatures en ligne avant minuit, le dimanche 9 février 2025. Passée cette échéance, il ne tiendra compte d’aucune demande.

Une condition sine qua non

Pour bénéficier d’une allocation d’études universitaires, l’inscription en ligne est obligatoire. Il n’y aura pas de dossier papier accepté. Le ministère insiste sur l’importance de respecter les délais et de fournir toutes les informations requises lors de la saisie en ligne.

Par ailleurs, les allocations d’études universitaires constituent un soutien financier important pour de nombreux Étudiants béninois. Elles permettent de faciliter leur accès aux études supérieures et de favoriser l’excellence académique.

Pour toute question relative à la procédure de demande en ligne, les étudiants peuvent contacter la Direction des Bourses et Aides Universitaires (DBAU).

En résumé, le lancement de cette nouvelle session de demandes d’allocations d’études universitaires offre une opportunité aux étudiants béninois de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions. Il est donc fortement conseillé d’en profiter et de s’inscrire en ligne dans les délais prévus.

 

Soutenances du DEAT : Le ministre CHABI donne le coup d’envoi

Cotonou, le 11 octobre 2024 – Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Monsieur Kouaro Yves CHABI, a donné le coup d’envoi officiel des soutenances des micro-projets du Diplôme d’Études Agricoles Tropicales (DEAT) au lycée Agricole Mèdji de Sékou à Allada.

Cette phase importante de l’examen, qui suit les épreuves écrites et pratiques, marque l’aboutissement d’un parcours académique pour près de 1700 candidats à travers le pays, dont 358 à Allada.

Accompagné du Directeur Départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle de l’Atlantique, le ministre s’est assuré du bon déroulement des opérations et a encouragé les candidats ainsi que les membres des jurys.

Le ministre béninois lance les soutenances du DEAT, un événement majeur pour l'avenir de l'agriculture au Bénin.Soutenances du DEAT : Une priorité gouvernementale

Le choix du lycée agricole Mèdji de Sékou pour lancer cette phase de soutenance n’est pas fortuit. Il témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’enseignement technique et professionnel, un secteur qui a connu des réformes majeures ces dernières années.

En effet, sous l’impulsion du Président Patrice TALON, le gouvernement béninois a fait de l’EFTP une priorité, visant à former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du secteur agricole et de l’économie en général.

Des projets concrets pour l’avenir

Les micro-projets présentés par les candidats portent sur des domaines variés tels que la production animale, la production végétale, la pêche et l’aquaculture, la nutrition et la technologie alimentaire, ainsi que la foresterie. Ces projets sont le fruit d’un travail de recherche et de mise en pratique et témoignent ainsi de l’acquisition par les étudiants de compétences pratiques et théoriques solides.

Un enjeu pour l’avenir du Bénin

Les diplômés du DEAT sont appelés à jouer un rôle clé dans le développement de l’agriculture béninoise. Leurs compétences seront précieuses pour moderniser les pratiques agricoles, améliorer la productivité et contribuer à la sécurité alimentaire du pays.

En conclusion, le lancement des soutenances du DEAT marque une étape importante dans la formation des futurs acteurs du développement agricole au Bénin. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du secteur agricole et de valorisation des compétences des jeunes.

UNICEF et Bénin : Ensemble pour une éducation plus inclusive

Cotonou, le 8 octobre 2024 – Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique, a été reçu ce jour par Yves K. Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des défis et des opportunités en matière d’éducation au Bénin, avec un accent particulier sur la digitalisation de l’enseignement, la lutte contre le phénomène des enfants hors de l’école et le renforcement de la formation professionnelle, notamment pour les filles.

Bénin : L’UNICEF pour une éducation plus inclusive et efficace grâce au numérique

Les deux personnalités ont souligné l’importance d’une collaboration étroite entre l’UNICEF et le Ministère pour améliorer l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants béninois. La digitalisation de l’enseignement, qui s’est accélérée avec la pandémie de COVID-19, a été au cœur des discussions. Les deux parties ont convenu de l’importance d’investir dans les infrastructures numériques et de former les enseignants à l’utilisation des outils numériques pour rendre l’apprentissage plus efficace et attrayant.

L'UNICEF et le Bénin s'unissent pour améliorer l'accès à une éducation de qualité et inclusive, notamment grâce à la digitalisation L’UNICEF et le Bénin ont également abordé la question des enfants hors d’école. Les deux parties ont reconnu l’ampleur de ce défi et ont convenu de la nécessité de mettre en œuvre des stratégies pour les réintégrer dans le système éducatif. Ils prendront des mesures spécifiques pour encourager la scolarisation des filles, en particulier dans les zones rurales.

Enfin, le renforcement de la formation professionnelle, particulièrement pour les filles, a été au centre des échanges. Les deux parties ont souligné l’importance de doter les jeunes de compétences adaptées aux besoins du marché du travail. L’UNICEF et le Bénin mettront en œuvre des projets pour promouvoir l’apprentissage par la pratique et faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Cette initiative vise à équiper les nouveaux diplômés avec des compétences pratiques essentielles, augmentant ainsi leurs chances de réussite dans le monde professionnel.

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat entre l’UNICEF et le Bénin dans le domaine de l’éducation. Les deux institutions réaffirment leur engagement à travailler ensemble pour offrir à tous les enfants béninois un meilleur avenir.

 

EYA KPÔ NI NON : L’espoir et le soutien au cœur de Covè

Covè (Bénin), 7 octobre 2024 – La localité de Covè a été le théâtre d’une transformation éducative remarquable le 4 octobre 2024. L’initiative EYA KPÔ NI NON, orchestrée par Lionel TALON, a insufflé un nouvel espoir dans le cœur des enfants et des familles de cette communauté.

En effet, EYA KPÔ NI NON a généreusement doté les élèves de Covè de kits scolaires complets, d’équipements informatiques et de mobilier scolaire, assurant ainsi des conditions d’apprentissage optimales. Mais l’initiative ne s’arrête pas aux dons matériels ; elle s’accompagne d’un soutien financier pour garantir la réussite scolaire des bénéficiaires.

L'initiative EYA KPÔ NI NON, menée par Lionel TALON, a posé les fondements d'un avenir prometteur pour les jeunes de Covè.L’accueil chaleureux et affectueux de la communauté a profondément touché Lionel TALON, le promoteur du Centre Communautaire EYA. Les sourires radieux et l’enthousiasme des enfants ont renforcé son engagement envers Covè. En réponse à cette réception émouvante, M. Lionel a réitéré son soutien indéfectible, promettant de continuer à œuvrer pour l’épanouissement et le succès des générations futures.

L'initiative EYA KPÔ NI NON, menée par Lionel TALON, a posé les fondements d'un avenir prometteur pour les jeunes de Covè.Par ailleurs, EYA KPÔ NI NON est bien plus qu’une simple distribution de fournitures scolaires. C’est un investissement dans l’avenir de Covè, un témoignage de la volonté de Lionel TALON et de son équipe de donner à chaque enfant les moyens de réussir. En associant la communauté et les individus, cette initiative a démontré que l’éducation est le plus puissant levier de développement.

EYA KPÔ NI NON a ouvert de nouvelles perspectives pour Covè. En investissant dans l’éducation, cette initiative a semé les graines du développement durable. Les enfants de Covè, dotés de connaissances et de compétences, seront également les acteurs du changement de demain, faisant de leur village un modèle de réussite pour toute la région. L’expérience de Covè, enrichie par l’initiative EYA KPÔ NI NON, est désormais une référence en matière de développement éducatif et communautaire.

Arrêté : l’enseignement secondaire béninois réglementé

Cotonou, le 2 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour l’enseignement secondaire au Bénin. Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Yves Chabi Kouaro, a rendu public ce mercredi un arrêté fixant les règles d’organisation des activités pédagogiques dans les établissements d’enseignement secondaire général, tant publics que privés.

Ce texte réglementaire, fruit d’une longue réflexion, vient renforcer le cadre juridique de l’enseignement secondaire et vise à garantir un meilleur encadrement des apprenants. Il définit notamment les conditions d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation, assurant ainsi une plus grande cohérence et une meilleure qualité des enseignements dispensés.

Une uniformisation des pratiques

En instaurant un cadre plus rigoureux, le gouvernement béninois vise à relever le défi majeur de la qualité de l’enseignement. Une éducation de qualité constitue la clé de la réussite individuelle et collective, selon lui. En s’assurant du respect de normes pédagogiques élevées, il espère aussi former des citoyens compétents, aptes à affronter les défis de demain.

« Cet arrêté est un outil essentiel pour améliorer la qualité de l’enseignement secondaire dans notre pays », a déclaré le ministre Yves Chabi Kouaro. « Il permettra de mieux structurer les activités pédagogiques et de garantir l’égalité des chances pour tous les élèves. »

Un enjeu de qualité

Le gouvernement du Bénin, en adoptant des mesures plus strictes, vise à améliorer significativement la qualité de l’éducation. C’est essentiel car une éducation de qualité constitue le fondement du succès tant personnel que communautaire. En s’assurant de l’application de standards pédagogiques supérieurs, il est espéré que les citoyens formés seront compétents et prêts à affronter les défis futurs.

Par ailleurs, les enseignants, les chefs d’établissement et tous les acteurs de l’éducation doivent s’approprier ce nouvel outil de travail et le mettre en œuvre avec rigueur et détermination.

En instaurant un cadre réglementaire plus rigoureux, cet arrêté ouvre de nouvelles perspectives pour l’enseignement secondaire au Bénin. Reste à savoir si les acteurs de l’éducation sauront saisir cette opportunité pour améliorer la qualité de l’enseignement et répondre aux attentes des élèves.

Voir les réglementations ici.

La rentrée scolaire 2024-2025 bat son plein au Bénin

Cotonou, 16 septembre 2024 – Le doux claquement des portes, le brouhaha des conversations et les cris de joie des rétrouvailles ont rythmé ce lundi la rentrée scolaire au Bénin. Après trois mois de vacances bien méritées, élèves et enseignants ont repris le chemin des classes, marquant ainsi le début d’une nouvelle année académique riche en promesses.

Une rentrée marquée par quelques ajustements

Les activités pédagogiques ont déjà repris. Cet engouement se ressent dans tous les établissements, où les enseignants sont prêts à transmettre leurs connaissances. Si la plupart des établissements ont ouvert leurs portes sans encombre, quelques ajustements sont encore en cours au CEG Les Pylônes.

En effet, l’affluence des nouveaux élèves au CEG Les Pylônes est telle que le nouveau directeur a jugé nécessaire de modifier le calendrier des inscriptions, ce qui pourrait conduire à une prolongation d’une semaine. Malgré ces ajustements, l’établissement est prêt à accueillir tous les élèves et les cours ont bel et bien commencé pour les anciens élèves.

Malgré ces quelques difficultés, l’enthousiasme est palpable chez les enseignants et les élèves. Afin de faciliter l’organisation des élèves, les emplois du temps et les listes de classe ont été rendus publics vendredi dernier. Les enseignants sont prêts à accueillir les élèves et les cours ont débuté comme prévu.

Les défis à relever

Cette rentrée scolaire 2024-2025 s’inscrit dans un contexte particulier, marqué par les défis liés aux terrorismes et aux changements climatiques. Les inondations récurrentes, notamment en cette période de crue, pourraient perturber le bon déroulement du cours dans certaines régions du pays. En dépit de ces difficultés, les autorités éducatives et les acteurs de l’école se montrent optimistes. cette année scolaire est une nouvelle opportunité pour les élèves de progresser et de s’épanouir ».

En somme, la rentrée scolaire 2024-2025 a officiellement ouvert ses portes. Si l’enthousiasme est de mise, les défis sont nombreux. Comment relever les défis liés aux inégalités, à la qualité de l’enseignement et à l’adaptation aux nouveaux enjeux ? Comment faire de l’école un lieu d’apprentissage stimulant et inclusif ? Les réponses à ces questions détermineront l’avenir de l’éducation au Bénin et, par conséquent, l’avenir de notre pays.