Santé au Bénin : le CHIC ouvre ses portes à Abomey-Calavi !

Abomey-Calavi s’apprête à accueillir un fleuron de la santé : l’ouverture progressive du CHIC

Abomey-Calavi,28 mai 2025 – Un vent d’espoir souffle sur Abomey-Calavi avec l’inauguration progressive du Centre hospitalier international de Calavi (CHIC), un établissement destiné à redéfinir les standards de soin au Bénin. En effet, niché au cœur de cette ville dynamique, ce complexe médical de pointe, fruit d’une vision ambitieuse du gouvernement, s’ouvrira par étapes, offrant dès son lancement des consultations spécialisées et des examens d’imagerie de haute précision. Cette première phase, qui s’étendra du lundi au vendredi de 8h à 17h, marque un jalon essentiel dans l’accès aux soins de qualité pour les populations locales et régionales.

Une palette de spécialités au service des patients

Dès son ouverture le 2 juin 2025, le CHIC déploiera un éventail de disciplines médicales pointues, répondant aux besoins croissants d’une population confrontée à des pathologies complexes. Les patients pourront bénéficier de consultations en rhumatologie, cardiologie, hépatogastroentérologie, pneumologie, diabétologie, médecine interne, néphrologie, oncologie médicale et ophtalmologie. Par ailleurs, ces services, accessibles uniquement sur rendez-vous, garantissent un suivi personnalisé, assuré par des praticiens aguerris. « Ce centre est une réponse aux aspirations d’un Bénin où la santé devient un droit tangible », a déclaré un responsable du ministère de la Santé lors d’une visite préalable du chantier.

L’imagerie médicale à la pointe de la modernité

Le CHIC se distingue également par ses capacités en imagerie médicale, un domaine où il ambitionne d’exceller. Dès le 2 juin, les patients pourront accéder à des examens de radiographie, d’échographie, de scanner et d’IRM, réalisés avec des équipements de dernière génération. Ces outils, essentiels pour des diagnostics précis, positionnent le CHIC comme un pôle d’attraction pour les soins avancés, non seulement à Abomey-Calavi, mais aussi pour les régions voisines. Les rendez-vous, obligatoires pour ces prestations, peuvent être pris en contactant le +229 01 21 400 111, de 8h à 17 h.

Un pas décisif vers l’excellence sanitaire

Cette ouverture progressive, qui s’inscrit dans une démarche de montée en puissance maîtrisée, reflète l’engagement du Bénin à moderniser son système de santé. Le CHIC, dont les travaux ont mobilisé des financements conséquents, vise à réduire la dépendance aux évacuations sanitaires à l’étranger, un défi majeur pour le pays. Par ailleurs, des formations continues pour le personnel médical et des partenariats avec des institutions internationales, comme l’Organisation mondiale de la Santé, garantiront un service à la hauteur des standards mondiaux.

Le CHIC : une invitation à l’espoir et au mieux vivre

À l’aube de son lancement, le CHIC incarne une promesse : celle d’un accès équitable à des soins spécialisés, dans un cadre dans lequel l’innovation côtoie l’humanité. Les habitants d’Abomey-Calavi, mais aussi ceux des localités environnantes, sont invités à s’approprier cet espace, dont les portes s’ouvriront chaque jour pour soulager, diagnostiquer et guérir. Le 2 juin 2025, un nouveau chapitre de la santé béninoise s’écrira, porté par une ambition aussi simple que profonde : faire de la vie un bien précieux, accessible à tous.

Bénin : Deux médicaments essentiels retirés d’urgence pour défaut de qualité

Bénin : Alerte sanitaire majeure après le retrait d’urgence de deux médicaments défectueux

Cotonou, 16 mai 2025 – Une onde d’inquiétude légitime traverse actuellement le secteur de la santé béninois. Dans un communiqué cinglant publié lundi dernier, l’Agence béninoise de régulation pharmaceutique (ABMed) a ordonné le retrait immédiat de deux spécialités pharmaceutiques, le Ceftriaxone INJ Combipack et le Diclofenac Pharmaquick 50 mg, de l’ensemble des pharmacies et centres de santé du pays. Ainsi ,cette décision radicale, motivée par la détection de défauts graves de qualité, place de fait les autorités sanitaires en état d’alerte maximale et soulève par conséquent de sérieuses interrogations sur la fiabilité des chaînes d’approvisionnement médicamenteuses au Bénin.

Deux médicaments : des défauts ‘critiques’ qui mettent en danger les patients

Le laboratoire indien NAXMED Lifescience Pvt. Ltd. produit le Ceftriaxone INJ Combipack, un antibiotique injectable de la famille des céphalosporines, largement employé pour traiter les infections bactériennes sévères. De son côté, Pharmaquick by ABT SA fabrique le Diclofenac Pharmaquick 50 mg, un anti-inflammatoire non stéroïdien, couramment prescrit pour apaiser douleurs et inflammations.
Cependant, l’ABMed a identifié des anomalies dans le conditionnement secondaire du Ceftriaxone et des non-conformités dans la composition du Diclofenac lors d’inspections minutieuses.Ces irrégularités, qualifiées à juste titre de « critiques » par le directeur de l’ABMed, Dr Chabi Yossounon, pourraient compromettre l’efficacité des traitements et exposer les patients à des risques graves, notamment des échecs thérapeutiques ou des effets secondaires imprévus potentiellement dangereux.

Dans une note urgente adressée à tous les professionnels de santé du pays, l’ABMed a enjoint pharmaciens, médecins et responsables de centres sanitaires à isoler immédiatement les lots incriminés et à suspendre sans délai leur distribution et leur utilisation. « Ne prenez aucun risque ! » « La sécurité des patients est notre priorité absolue », martèle le communiqué officiel. Les stocks suspects ont été placés en quarantaine dans l’attente des résultats d’une enquête approfondie, confiée à une commission mixte réunissant l’ABMed, des représentants du Ministère de la Santé et des experts indépendants reconnus pour leur compétence. Les premières conclusions de cette enquête cruciale sont attendues d’ici au 20 mai 2025.

Mobilisation générale et failles dans la chaîne d’approvisionnement

L’annonce de ce retrait, tombée comme un couperet dans le milieu pharmaceutique, a mobilisé les autorités sanitaires avec une vitesse éclair. Dès le 14 mai, soit l’avant-veille de la publication de l’article, des équipes d’inspection de l’ABMed ont sillonné sans relâche les pharmacies de Cotonou, Porto-Novo et Parakou pour s’assurer du strict respect des consignes données. « Nous avons visité 47 officines et 12 centres de santé en seulement 24 heures. » « Les lots des deux médicaments concernés sont activement en cours de retrait », a déclaré un responsable de l’ABMed lors d’un point presse tenu le 15 mai pour faire le point sur les opérations.

Parallèlement à cela, le Ministère de la Santé, dirigé par le Pr Benjamin Hounkpatin, a rapidement lancé une campagne de sensibilisation à destination des citoyens, massivement diffusée via des spots radiophoniques et d’autres canaux. L’objectif principal étant d’éviter que des patients n’utilisent des médicaments potentiellement défectueux déjà en leur possession, ce qui pourrait aussi avoir des conséquences dramatiques.

Il convient de noter que ce n’est pas la première fois que le Bénin doit affronter des alertes de ce genre dans le secteur pharmaceutique. Dès 2023, les autorités ont retiré des lots d’antipaludéens pour des motifs similaires, mettant déjà en lumière des lacunes majeures dans les contrôles de qualité à l’importation.

Cette nouvelle crise relance ainsi les critiques contre les circuits d’approvisionnement, trop souvent tributaires de fournisseurs étrangers dont la traçabilité et la fiabilité suscitent parfois des doutes. « Nous devons impérativement renforcer nos mécanismes de contrôle à l’entrée et investir massivement dans une production locale de qualité, parfaitement maîtrisée », plaide le Dr. Éliane Koudjo, pharmacologue à l’Université d’Abomey-Calavi, interrogée sur les solutions à long terme.

Le spectre d’un scandale sanitaire : risques de rupture et inquiétude des patients

Au-delà des seuls enjeux techniques liés à la qualité des produits, cette crise pourrait avoir des répercussions économiques et politiques non négligeables. Le Ceftriaxone et le Diclofenac, médicaments essentiels selon la liste de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sont en effet des piliers des traitements administrés quotidiennement dans les hôpitaux publics et privés du pays.

Leur retrait soudain et massif risque fortement d’entraîner des ruptures d’approvisionnement, un phénomène hélas déjà problématique dans le pays en temps normal. Des pharmaciens, contactés à Cotonou ce 16 mai à 08h00 GMT, expriment d’ailleurs leur profond désarroi face à la situation : « Les alternatives disponibles sur le marché sont souvent coûteuses et pas toujours disponibles en quantité suffisante. »  « De plus, nos patients sont désemparés et ne savent pas quoi faire. »

Vers une réponse ferme et une vigilance renforcée

Face à l’urgence sanitaire et à la colère naissante, l’ABMed a promis des sanctions exemplaires à l’encontre des responsables. « Toute personne ou entité impliquée dans la mise en circulation de ces lots défectueux sur le territoire national répondra de ses actes devant la loi », a assuré fermement le Dr.  Dr Chabi Yossounon lors d’une intervention .

Les autorités judiciaires collaborent activement pour établir si des infractions pénales graves, comme la mise en danger d’autrui, résultent d’actes intentionnels ou de négligences coupables. Par ailleurs, le ministère de la Santé mobilise l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) afin de piloter une évaluation régionale, certains lots défectueux ayant potentiellement circulé dans d’autres pays ouest-africains.
En attendant des éclaircissements complets, les Béninois doivent impérativement renforcer leur vigilance sur les médicaments qu’ils achètent et consomment. Les patients prenant du Diclofenac doivent consulter rapidement leur médecin pour obtenir des alternatives sûres, tandis que les établissements utilisant le Ceftriaxone doivent adopter d’autres céphalosporines officiellement approuvées par l’ABMed.

Cette crise, bien que circonscrite pour l’instant à deux produits, rappelle avec force une vérité universelle et fondamentale : la santé publique est un édifice extrêmement fragile, où chaque faille, même minime, peut avoir des conséquences dramatiques sur la vie des populations. À Cotonou, Porto-Novo et au-delà, le mot d’ordre est désormais clair et unanime : la sécurité des patients prime avant tout, et l’heure est résolument à l’action et à la vigilance renforcée.

À Cotonou, plaidoyer pour les Sages-Femmes : héroïnes face aux défis du Bénin

 

COTONOU : Journée Internationale de la Sage-Femme – les gardiennes de la vie, indispensables en chaque crise

Ce vendredi 9 mai, sous un ciel éclatant, Cotonou, la capitale économique du Bénin, s’est parée d’une aura particulière. À l’occasion de la Journée internationale de la sage-femme, le Chant d’Oiseau, lieu emblématique de la ville, a vibré d’une énergie rare. Plus d’une centaine de sages-femmes et d’étudiantes de l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) se sont réunies, portées par une même conviction : celle d’être les gardiennes de la vie, même dans les tempêtes des crises. Organisé par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA Bénin) et la Clinique Universitaire de Gynécologie et d’Obstétrique (CUGO), cet événement a transcendé la simple célébration pour devenir un plaidoyer vibrant en faveur d’une santé reproductive résiliente et inclusive.

À Cotonou, les sages-femmes, gardiennes de vie, ont été célébrées pour leur rôle indispensable en crise et leur combat pour la santé Sages-femmes : indispensables dans chaque crise – Un plaidoyer pour leur rôle vital face aux tempêtes

Dans une salle où se mêlaient expérience et jeunesse, savoirs ancestraux et innovations modernes, le thème « Sages-femmes : indispensables dans chaque crise » a résonné comme un appel à l’action. Les discussions, menées avec ferveur, ont mis en lumière le rôle crucial de ces professionnelles face aux défis qui frappent les plus vulnérables : complications obstétricales, violences basées sur le genre, ou encore accès restreint aux services de santé sexuelle et reproductive. « Là où il y a une sage-femme, il y a de l’espoir », a rappelé une participante, citant une maxime de l’UNFPA, tandis que les regards s’illuminaient d’une détermination sans faille.

Au cœur de cette rencontre, les sages-femmes ont exploré leur mission dans des contextes de crises – qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de conflits ou de pandémies –. Formées pour anticiper, intervenir et accompagner, elles se révèlent être des piliers de la résilience communautaire. À Cotonou, plus spécifiquement, l’accent a été mis sur les services intégrés : au-delà des soins obstétricaux, il s’agit d’offrir des réponses globales, incluant la prévention des violences, l’accès à la planification familiale et le soutien psychologique. « Nous ne nous contentons pas d’aider une femme à accoucher ; nous lui donnons les moyens de vivre dignement, même dans l’adversité », a souligné une sage-femme expérimentée, dont les mots ont suscité un murmure d’approbation.

Face aux défis béninois : soutien de l’UNFPA, innovation et le rôle crucial des sages-femmes au-delà de l’accouchement

L’UNFPA Bénin, partenaire de longue date des sages-femmes, a réaffirmé son engagement à renforcer leurs capacités. À travers des formations pointues et des outils numériques innovants, comme des applications facilitant la coordination en temps réel des urgences, l’organisation œuvre pour doter ces héroïnes du terrain des moyens d’agir efficacement. Les étudiantes de l’INMeS, quant à elles, ont apporté une fraîcheur et une audace bienvenues, partageant leurs aspirations à transformer le système de santé. « Nous voulons être prêtes à répondre aux crises de demain, qu’elles soient climatiques, sociales ou sanitaires », a-t-elle ajouté, son regard porté vers l’avenir.

Le contexte béninois, marqué par des défis persistants comme un taux de mortalité maternelle élevé (1 femme sur 59 risque de mourir de causes liées à la grossesse, selon les données récentes), rend cette mobilisation d’autant plus cruciale. Avec seulement environ 940 sages-femmes pour plus d’un demi-million de naissances annuelles, chaque professionnelle est une force multipliée. Leur rôle ne se limite pas à la salle d’accouchement : elles éduquent, conseillent et luttent contre les inégalités de genre, notamment en promouvant la planification familiale pour espacer les naissances et réduire les risques.

À Cotonou, les sages-femmes, gardiennes de vie, ont été célébrées pour leur rôle indispensable en crise et leur combat pour la santé Entre obstacles et optimisme : l’engagement des sages-femmes pour bâtir un avenir plus juste et plus sûr au Bénin

Cette célébration, bien plus qu’un hommage, a été un moment de communion et de réflexion. Les échanges ont aussi abordé les obstacles : sous-effectifs, pressions culturelles, ou encore stigmatisation des soins reproductifs dans certaines communautés. Pourtant, l’optimisme dominait. « Nous sommes des bâtisseuses de ponts, entre tradition et modernité, entre crise et espoir », a résumé une participante, tandis que les applaudissements faisaient trembler la salle. Alors que la journée s’achevait, les sages-femmes ont quitté le Chant d’Oiseau avec une résolution renforcée : continuer à être ces héroïnes discrètes, mais indispensables, prêtes à affronter les crises avec courage et humanité. À Cotonou, ce 9 mai 2025, elles ont non seulement célébré leur métier, mais aussi réaffirmé leur serment de protéger la vie, envers et contre tout. Dans un Bénin en quête de progrès, elles sont, sans conteste, des éclaireuses d’un avenir plus juste et plus sûr.

Santé Bénin : 30 postes d’internes ouverts

Cotonou donne le coup d’envoi au recrutement des futurs internes des hôpitaux : un pari sur l’excellence médicale

Ce mardi 6 mai 2025, la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou s’est parée d’une effervescence studieuse. En effet, Sous l’égide de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Professeur Éléonore Yayi Ladékan, le concours de recrutement de 30 internes des hôpitaux a été lancé avec solennité. En présence des représentants des ministères de la Fonction Publique et de la Santé, cet événement marque une étape décisive dans la quête du Bénin pour un système de santé robuste et résilient, porté par une nouvelle génération de praticiens d’élite.

Un processus rigoureux et transparent : les étapes clés pour sélectionner  des internes

Marcel Djimon Zannou, président de la commission d’organisation, a levé le voile sur un processus d’une exigence sans faille. Par ailleurs, la Fonction Publique a minutieusement examiné 34 dossiers et a retenu 33 candidats, tous étudiants en médecine ayant validé au moins leur cinquième année sans avoir soutenu leur thèse. Depuis le 6 mai, ces aspirants internes affrontent une batterie d’épreuves écrites, débutant par la pathologie médicale, suivie de la pathologie chirurgicale, de la biologie et de l’anatomie, jusqu’au 13 mai.

En outre , les épreuves orales, prévues les 14 et 15 mai, précéderont la délibération finale le 16 mai, selon un calendrier publié par la Faculté des Sciences de la Santé. L’équité est au cœur du dispositif. Chaque jour, les candidats élaborent eux-mêmes les questions et les tirent au sort, sous la supervision vigilante d’un jury composé d’enseignants émérites des facultés de médecine de Cotonou et Parakou.« Ce mécanisme garantit ainsi une transparence absolue et une sélection basée sur le mérite », a souligné M. Zannou, reflétant l’engagement du gouvernement à promouvoir l’intégrité dans ses processus de recrutement.

Une ambition nationale : combler le déficit de spécialistes, un impératif pour la santé au Bénin

Dans son allocution, la ministre Yayi Ladékan a replacé ce concours dans une vision plus vaste. « Former et intégrer des spécialistes est un impératif pour répondre aux besoins sanitaires croissants de notre population », a-t-elle déclaré, insistant egalement sur la nécessité d’une synergie entre universités et hôpitaux. Ce recrutement s’inscrit dans une série de réformes initiées depuis 2016, visant à combler le déficit chronique de personnel médical spécialisé.

Avec 1,2 médecin pour 10 000 habitants – loin des recommandations de l’OMS –, le Bénin mise sur ces initiatives pour densifier son maillage sanitaire, des centres hospitaliers universitaires aux formations décentralisées. En plus, le concours de 2025 fait écho à celui de 2023, où 30 internes avaient été recrutés dans des conditions similaires, avec des épreuves étalées du 11 au 21 avril.

Cette récurrence témoigne d’une volonté politique soutenue, renforcée par des investissements dans les infrastructures hospitalières, comme l’extension du CHU de Porto-Novo en 2024. La ministre a également salué le rôle des partenaires, tels que la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, qui veille à l’équivalence des diplômes pour les candidats formés à l’étranger, un point crucial pour élargir le vivier de talents.

L’Avenir porté par la jeunesse : l’espoir d’un système de santé transformé prend forme

À Cotonou, ce 6 mai, les 33 candidats ne concourent pas seulement pour un poste ; ils incarnent l’espoir d’un système de santé transformé. Leur réussite, scrutée par un jury d’experts, ouvrira aussi la voie à une formation rigoureuse d’internat, préalable à leur intégration comme spécialistes dans les hôpitaux publics. Pour les Béninois, ce concours est une promesse : celle d’un accès accru à des soins de qualité, d’un personnel médical mieux formé et d’une nation prête à relever les défis sanitaires du XXIe siècle.

En somme, dans l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences de la Santé, les stylos grattent, les esprits s’aiguisent, le ton solennel de la ministre Yayi Ladékan résonne comme un appel à l’excellence. À Cotonou, un nouveau chapitre de l’histoire médicale du Bénin s’écrit, et il porte le sceau de l’ambition et de la rigueur.

Cotonou : le Bénin sonne le rassemblement contre le paludisme

Journée mondiale contre le paludisme 2025  : une leçon d’engagement collectif à Cotonou

La salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou s’est parée d’une solennité fervente pour accueillir le lancement officiel de la 18ᵉ Journée mondiale de lutte contre le paludisme. L’événement était placé sous l’égide d’un thème incisif et porteur d’espoir : « Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme ».

Orchestré le 25 avril, par le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, cet événement crucial a réuni un aréopage impressionnant de personnalités – le préfet du Littoral Alain Orounla, des émissaires de l’UNICEF, des directeurs départementaux de la santé, de nombreux partenaires financiers et une mosaïque diverse de citoyens, des enfants aux aînés.

De fait, ce cénacle n’était pas une simple commémoration annuelle, mais une leçon magistrale sur la résilience, la collaboration et l’urgence absolue d’éradiquer un fléau qui, malgré les progrès indéniables accomplis, continue d’endeuiller profondément le Bénin.

Paludisme au Bénin : L’ennemi N°1 qui saigne les vies et l’économie

Inaugurée par l’Organisation mondiale de la santé en 2007, la Journée mondiale contre le paludisme, célébrée chaque 25 avril, vise à galvaniser la communauté internationale face à une maladie qui, bien que parfaitement préventive et traitable, fauche encore environ 600 000 vies annuelles à travers le monde, dont une part alarmante de 80 % en Afrique. Au Bénin, le paludisme demeure, hélas, un titan des maux : il s’impose comme la première cause de consultation et d’hospitalisation dans les centres de santé, il accable lourdement le système de santé national et constitue, surtout, la principale menace pour la survie des enfants de moins de 5 ans. Comme l’a énoncé Alain Orounla, préfet du Littoral, avec une gravité poignante : « Chaque minute, quelque part dans le monde, un enfant succombe à ce fléau. » Cette statistique, loin d’être une simple abstraction, révèle l’urgence impérieuse d’une mobilisation sans relâche et d’une action accélérée.

Alain Orounla a, par ailleurs, rappelé que cette journée symbolique, née d’une résolution forte de l’Assemblée mondiale de la santé, est un miroir tendu aux nations pour évaluer leurs avancées, identifier leurs lacunes et redessiner leurs stratégies de lutte. Au Bénin, où près de 40 % des consultations médicales sont directement liées au paludisme, l’enjeu transcende la seule dimension sanitaire : il est profondément économique, avec des pertes de productivité estimées à un coût exorbitant de 2 % du PIB national, et social, en causant un retard scolaire notable et un absentéisme chronique qui hypothèquent l’avenir de la jeunesse.

Ce constat initial est, donc, clair : combattre le paludisme avec détermination, c’est investir massivement dans la vitalité, la productivité et l’avenir d’une nation entière.

Cotonou 2025 : Le Bénin a commémoré la 18e Journée Mondiale Paludisme en dressant le bilan des progrès et défis,Paludisme au Bénin : avancées majeures ébranlées par les défis de terrain

Lazare Noulekou, président du comité « Zéro Palu », a dressé un tableau nuancé, mais réaliste des efforts béninois dans cette guerre sanitaire. Depuis 2016, sous l’impulsion décisive du président Patrice Talon, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) a intensifié massivement la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée, couvrant désormais près de 90 % des ménages en 2024, et a élargi significativement l’accès aux traitements efficaces à base d’artémisinine sur tout le territoire.

De plus, la campagne de pulvérisation intra-domiciliaire dans les zones à haut risque épidémiologique, comme les départements du Zou et de l’Alibori, a permis de réduire l’incidence du paludisme de 25 % depuis 2020, un progrès notable. Pourtant, des écueils majeurs persistent et menacent ces acquis : l’accès encore limité aux services de santé de qualité dans les zones rurales reculées, où réside près de 60 % de la population béninoise, et la résistance croissante et préoccupante des moustiques aux insecticides utilisés menacent de réduire l’efficacité des interventions.

Lazare Noulekou a, en outre, souligné un point nodal et souvent sous-estimé : le paludisme n’est pas qu’un simple fardeau médical, mais un frein structurel au développement économique et social du pays. Les coûts directs et indirects des soins, souvent assumés lourdement par les ménages, plongent des familles entières dans la précarité et la pauvreté, tandis que les décès d’enfants – qui représentent encore un chiffre tragique de 12 % des morts infantiles en 2024 – hypothèquent gravement le potentiel humain et l’avenir du Bénin.

Cette réflexion met en lumière une réalité incontournable : combattre le paludisme efficacement nécessite impérativement une approche globale et multisectorielle, intégrant étroitement la santé publique, l’éducation, l’amélioration de l’habitat et l’équité sociale.

Face au Palu, le Bénin réinvestit massivement et réimagine la lutte via l’innovation et la solidarité

C’est dans cette perspective renouvelée qu’Ousmane Niang, représentant de l’UNICEF au Bénin, a décrypté le thème de cette année comme une injonction claire à repenser et accélérer les stratégies de lutte. « Réinvestir », a-t-il expliqué, signifie mobiliser les fonds nécessaires.  Le Bénin a, à ce titre, alloué un budget conséquent de 15 milliards de FCFA au PNLP en 2025, complété par le soutien essentiel de partenaires majeurs comme le Fonds mondial.

« Réimaginer », c’est innover sans cesse, à l’image des tests prometteurs de drones menés dans le département de l’Atacora pour livrer rapidement des médicaments essentiels dans les zones difficiles d’accès, ou des campagnes SMS innovantes pour sensibiliser efficacement les communautés aux bonnes pratiques.

« Raviver », enfin, c’est fédérer toutes les énergies, comme le montre brillamment l’initiative citoyenne « Zéro Palu ! » « Je m’engage », qui a mobilisé activement 500 écoles en 2024 pour promouvoir l’hygiène et la prévention auprès des plus jeunes.

Cotonou 2025 : Le Bénin a commémoré la 18e Journée Mondiale Paludisme en dressant le bilan des progrès et défis,Unis contre le paludisme : le ministre Hounkpatin célèbre les avancées et appelle à la mobilisation

Le ministre Hounkpatin, dans une allocution empreinte de gravité et de détermination, a salué cet élan collectif prometteur tout en rappelant la gravité persistante du défi à relever. « Le paludisme est une hydre qui entrave et affaiblit nos communautés, il pèse lourdement sur le développement et le bien-être de nos populations », a-t-il déclaré avec force, citant les hospitalisations nombreuses (représentant 35 % des cas graves en 2024) et les décès infantiles encore trop fréquents comme preuves de l’urgence.

Il a, par la même occasion, rendu un hommage appuyé au Président Talon pour avoir fait de la santé une priorité absolue de son mandat, avec des réformes structurelles ambitieuses comme l’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), qui couvre désormais les soins liés au paludisme pour plus de 2 millions de Béninois vulnérables.

Cette approche globale et volontariste met en évidence un principe fondamental : un leadership visionnaire et engagé, porté par une communauté nationale et des partenaires mobilisés, peut accomplir des exploits extraordinaires et renverser des situations qui semblaient désespérées.

Cotonou 2025 : Le Bénin a commémoré la 18e Journée Mondiale Paludisme en dressant le bilan des progrès et défis,Vaincre le Palu : Cotonou lance un appel à l’action collective pour un Bénin sans maladie

La cérémonie à Cotonou, ponctuée de témoignages émouvants de femmes et d’enfants directement touchés par la maladie, mais aussi acteurs de la lutte, a incarné la diversité et la richesse des acteurs engagés dans ce combat : des agents de santé communautaires dévoués aux partenaires internationaux comme l’UNICEF, en passant par les enseignants qui intègrent activement la prévention dans leurs cours et les chercheurs qui innovent sans relâche.

En quittant la salle bleue, le ministre Hounkpatin a lancé un défi ambitieux, mais réalisable à l’ensemble de la nation : « Faisons ensemble du paludisme un simple souvenir lointain. » Cette ambition audacieuse, portée par le Bénin avec le soutien indéfectible de ses partenaires, enseigne que la victoire définitive contre une maladie séculaire et dévastatrice repose fondamentalement sur l’unité nationale, l’innovation constante et la persévérance sans faille.

Cotonou : L’UNFPA renforce le Bénin face aux défis sanitaires

L’UNFPA Bénin renforce l’accès aux soins  : signature d’accords et don de matériel médical

Dans une initiative audacieuse pour promouvoir l’équité en santé, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Bénin a marqué une étape décisive le 22 avril 2025 à 10 h 00, heure locale (GMT), à Cotonou. En présence de représentants du gouvernement et des autorités sanitaires, l’UNFPA a signé des Protocoles Techniques d’Accord (PTA) avec l’Agence Nationale pour la Sécurité Sociale et la Protection de la Santé (ANSSP)et les Directions Départementales de la Santé (DDS) des départements de l’Atlantique, de l’Alibori et de l’Atacora. Simultanément, un don de matériel médico-technique a été remis au Ministère de la Santé du Bénin, consolidant l’engagement pour un accès universel à des soins de qualité.

L’UNFPA Bénin signe des accords avec l’ANSSP et les DDS Atlantique, Alibori, Atacora, et remet du matériel médical Des accords pour une santé inclusive avec l’UNFPA

Par ailleurs, la cérémonie, tenue au siège du Ministère de la Santé, a vu la formalisation des PTA, des engagements stratégiques visant à renforcer les systèmes de santé dans trois départements clés. Ces accords, paraphés par Dandi Gnamou, représentant résident de l’UNFPA Bénin, et le Ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin, définissent des priorités claires  : améliorer l’accès aux soins de santé reproductive, réduire la mortalité maternelle et infantile, et promouvoir l’égalité de genre dans les services sanitaires. Dans l’Atlantique, où la densité démographique est élevée, les efforts se concentreront sur l’expansion des services prénatals. Dans l’Alibori et l’Atacora, régions marquées par l’insécurité et des défis logistiques, les PTA visent également à renforcer les capacités des centres de santé pour répondre aux besoins des populations vulnérables, y compris des femmes et des jeunes filles.

L’UNFPA Bénin a remis au ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, un don de matériel médico-technique, comprenant des kits obstétriques, des appareils d’échographie portables et des équipements de diagnostic, pour équiper les formations sanitaires des trois départements.  Selon l’UNFPA Bénin, cette dotation vise à «  garantir des soins de qualité pour toutes et tous  », en particulier dans les zones rurales où l’accès aux infrastructures médicales reste limité.

Un contexte de défis et d’engagement

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts de l’UNFPA pour soutenir le Bénin dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 3 sur la santé et le bien-être. Le pays, confronté à des taux élevés de mortalité maternelle (environ 391 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2023) et à des disparités régionales dans l’accès aux soins, bénéficie depuis 2019 du programme UNFPA Supplies, qui a fourni des équipements et des contraceptifs à plus de 300 centres de santé. Dans l’Alibori et l’Atacora, où les violences jihadistes transfrontalières ont déplacé plus de 12 000 personnes en 2024, selon l’UNHCR, l’UNFPA intensifie son soutien aux populations affectées, en collaboration avec Médecins Sans Frontières et le Programme Alimentaire Mondial.

La signature des PTA s’appuie sur une coordination étroite avec l’ANSSP, qui pilote le projet ARCH (Assurance pour le Renforcement du Capital Humain), visant à étendre la couverture santé universelle. Les DDS, quant à elles, joueront un rôle clé dans la mise en œuvre locale, en formant le personnel médical et en sensibilisant les communautés aux services disponibles.

Une cérémonie porteuse d’espoir

Les hauts fonctionnaires, dont le directeur de l’ANSSP, Gaston Agossou, et les responsables des DDS, ont salué l’événement comme un modèle de partenariat multilatéral. « Ces accords et ce don incarnent notre vision commune d’une santé accessible à tous, sans distinction », a déclaré Dandi Gnamou. Le ministre Hounkpatin a, pour sa part, réaffirmé l’engagement du gouvernement à réduire les inégalités sanitaires, soulignant l’importance de ces équipements pour les zones reculées.

Vers une santé équitable ?

L’action de l’UNFPA au Bénin, en synergie avec les institutions nationales, pose les jalons d’un système de santé plus robuste et inclusif. Cependant, des défis subsistent  : la pérennisation des financements, la formation continue du personnel et la sensibilisation communautaire seront cruciales pour traduire ces engagements en résultats tangibles. Dans quelle mesure ces initiatives transformeront-elles l’accès aux soins pour les populations les plus marginalisées  ? Alors que le Bénin avance vers la couverture santé universelle, l’avenir de cette ambition repose sur une collaboration soutenue et une volonté politique inébranlable.

Cotonou célèbre l’autisme : un atelier pour l’inclusion et l’espoir

À l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, le 2 avril dernier, Cotonou s’est muée en un carrefour d’espérance. En effet, sous l’égide du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, un atelier de mi-parcours s’est tenu, scrutant les fruits du projet pilote de prise en charge intégrée des enfants autistes dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi.  Orchestrée par le gouvernement du Président Patrice Talon, cette initiative, florissante depuis quelques mois, aspire à tisser un cocon protecteur autour des plus vulnérables, en leur offrant un tremplin vers une vie plus pleine.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementUne moisson d’avancées et de voix reconnaissantes  lors de l’atelier 

Réunissant parents, fédérations de personnes handicapées, ONG et artisans du projet, cette rencontre a permis de dresser un tableau éloquent des progrès engrangés. Par ailleurs, la Vice-présidente de l’Association des Parents d’Enfants Autistes, dans une allocution vibrante, a salué l’élan gouvernemental, entièrement financé par l’État. Les témoignages, empreints d’une émotion palpable, ont fusé : une mère, le cœur léger, a narré les métamorphoses de son fils, jadis replié sur lui-même, désormais épanoui parmi ses pairs. Un enseignant, quant à lui, a vanté une pédagogie affinée, miroir des besoins singuliers de ces enfants, dont les sourires esquissent déjà des victoires.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementL’apprentissage au cœur de l’inclusion

Un moment phare de la journée fut la conférence de Mme Dima Jeradi, orthophoniste, qui a dévoilé les arcanes des pratiques pédagogiques propices à l’intégration des enfants autistes. Son exposé, d’une clarté lumineuse, a souligné combien un accompagnement sur mesure peut déverrouiller des portes jusque-là closes. « Chaque progrès, si ténu soit-il, abat une muraille », a renchéri la Ministre Véronique Tognifodé, exaltant les consultations médicales facilitées, les soutiens scolaires personnalisés et les espaces de dialogue entre parents, éducateurs et experts.

Une politique ancrée dans la durée

Ce projet s’inscrit dans une trame plus vaste, celle d’une politique béninoise résolue à briser les chaînes de l’exclusion. La loi de 2017 sur les droits des personnes handicapées, assortie de décrets pragmatiques, en est le socle. Déjà, un réseau d’échanges se tresse doucement, liant les familles aux acteurs du terrain. Cinq axes stratégiques guident cette ambition : santé, éducation, soutien familial, mobilisation communautaire et synergie professionnelle, tous convergeant vers un même horizon – celui d’une société dans laquelle nul n’est laissé à l’écart.

Un chemin encore à tracer

En somme, sous le ciel de Cotonou, cet atelier a semé des graines d’optimisme, mais le sillon reste à parfaire. Les avancées, indéniables, esquissent un avenir où l’autisme ne sera plus un fardeau, mais une singularité accueillie. Pourtant, une interrogation flotte, discrète, mais tenace : cette flamme, si bien allumée, saura-t-elle s’étendre aux confins du Bénin, illuminant chaque enfant oublié ? Le pari est lancé, et l’histoire, patiente, attend ses bâtisseurs.

Bénin : un atelier pour redessiner les contours de la santé

L’hôtel Azalaï de Cotonou a vibré jeudi dernier au rythme d’une ambition peu commune : relancer l’élaboration des référentiels de qualité et de sécurité pour le secteur de la santé au Bénin. Orchestré par l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S), cet atelier a réuni un parterre d’acteurs essentiels (Sociétés savantes, écoles et instituts de formation médicale et paramédicale, Conseils nationaux) sous l’égide de collaborations stratégiques avec le Conseil National des Soins de Santé Primaires (CNSSP), le Conseil National de la Médecine Hospitalière (CNMH) et l’Agence nationale de protection sociale (ANPS). Plus qu’une simple rencontre, cet événement s’est imposé comme un jalon déterminant dans la quête d’un système sanitaire béninois où l’excellence et l’équité ne relèvent plus de l’utopie, mais d’une réalité palpable.

Un contexte d’urgence et de vision

L’A.R.S, investie d’une mission cardinale, détient de plein droit la compétence pour réguler les pratiques médicales et paramédicales au Bénin. Depuis un an, elle a choisi la voie de la co-construction, fédérant autour d’elle des entités aussi diverses que complémentaires : Sociétés savantes, institutions académiques comme l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB) et autres instances nationales. Cette synergie vise un objectif clair : produire des référentiels – ces documents qui, bien au-delà de leur apparence technique, constituent les piliers d’une médecine cohérente, efficace et accessible.

Mais qu’entend-on par « référentiels » ? Ce sont des guides précis, des balises qui orientent les professionnels de santé dans leurs pratiques quotidiennes. Ils jouent un rôle nodal en harmonisant les soins, en optimisant les traitements et en réduisant les écarts injustifiés entre les patients. En somme, ils incarnent une réponse concrète au droit fondamental à la santé, un droit que le Bénin s’efforce d’honorer pour chacun de ses citoyens.

L’A.R.S : un atelier pour passer à la vitesse supérieure

L’A.R.S  a validé les modèles de référentiels professionnels, de compétences et d’accompagnement il y a quelques mois, le 30 septembre 2023. Restait à transformer cette étape en un élan concret. Face à l’urgence d’avancer, l’A.R.S  a opté pour une stratégie audacieuse : un atelier intensif, conçu pour galvaniser les énergies et accélérer la production des avant-projets. Deux missions principales ont guidé les travaux : finaliser les référentiels métier et compétences ainsi que la liste priorisée des référentiels de prise en charge, tout en jetant les bases de nouveaux projets.

Le Dr Lucien Dossou-Gbété, Président de l’A.R.S, a ouvert la journée avec une allocution d’une limpidité tranchante. « Achever ce qui est en cours, amorcer ce qui doit venir » : telle fut la feuille de route, énoncée avec une fermeté qui a résonné comme un appel à l’engagement collectif.

Un point d’étape révélateur

Par ailleurs, avant de lancer les travaux, ils ont dressé un bilan, mettant en lumière les avancées et les retards. Ils avaient mandaté chaque Société savante pour produire trois livrables : une liste priorisée des référentiels de prise en charge, un référentiel métier et compétences, et des référentiels liés au panier de base de l’assurance maladie obligatoire (AMO). Les résultats, bien que contrastés, ont esquissé un tableau instructif :

  • Liste priorisée : Seules 8 des 37 Sociétés savantes ont répondu présentes, laissant 29 dans l’attente d’un sursaut.
  • Référentiel métier et compétences : 12 projets ont été soumis, contre 25 silences persistants.
  • Référentiels de prise en charge : 11 productions ont vu le jour, tandis que 26 restent en suspens.

Loin de plomber l’ambiance, ce constat a agi comme un aiguillon, incitant les participants à redoubler d’efforts pour combler les lacunes.

L’A.R.S : des éclairages pour une action éclairée

L’atelier a également été un espace de savoir. Plusieurs communications ont ponctué la journée, offrant des clés pour avancer avec méthode :

  • Le panier de base de l’AMO, présenté par l’ANPS, a dévoilé les contours de cette composante essentielle de l’assurance maladie, soulignant son lien étroit avec les référentiels.
  • Le processus d’élaboration, rappelé avec pédagogie, a permis d’aligner les pratiques sur une trame commune.
  • Le canevas de rédaction, illustré avec soin, s’est imposé comme un outil incontournable pour structurer les travaux.

Un focus particulier a été porté sur la priorisation des référentiels de soins, un exercice complexe, mais crucial. Accompagnés d’outils spécifiques, les participants ont appris à distinguer l’urgent du nécessaire, préparant ainsi le terrain pour les travaux de groupe.

Des échanges pour façonner l’avenir

Le cœur battant de l’atelier résidait dans les travaux de groupe. Chaque société savante s’est vu confier une tâche ardue : identifier et classer par ordre de priorité les référentiels de soins à élaborer. Les discussions, intenses et riches, ont oscillé entre rigueur analytique et pragmatisme de terrain. En fin de journée, la restitution des travaux a révélé des avancées notables : des listes affinées, des priorités clarifiées et un sentiment partagé d’avoir posé une pierre solide dans l’édifice sanitaire béninois.

Un cap maintenu, des défis à relever

L’atelier s’est clos sur une note d’optimisme prudent. Si des progrès tangibles ont été enregistrés, le chemin reste semé d’embûches. Les regards se tournent désormais vers les prochaines échéances, fixées dans un mois, avec une question en suspens : les sociétés savantes encore en retard sauront-elles rattraper le train en marche ? Une chose est sûre : l’élan collectif insufflé ce 20 mars a démontré la puissance d’une collaboration bien orchestrée.

L’atelier du jeudi dernier à Cotonou a transcendé le statut d’une simple réunion technique pour devenir un acte de foi en un meilleur avenir pour la santé au Bénin. Les référentiels, une fois achevés, ne seront pas de vagues promesses sur papier ; ils deviendront les sentinelles d’une médecine plus sûre, plus équitable et plus performante. Pour les Béninois, ils portent l’espoir d’un système dans lequel la qualité des soins ne dépend ni du hasard ni de la géographie, mais d’une volonté collective inébranlable. À charge désormais aux acteurs impliqués de maintenir cette flamme, avec la même détermination qui a illuminé cette journée mémorable.

 

Suspension des financements américains : l’OMS Bénin en appel à une refonte du financement de la santé

Dans un climat d’incertitude budgétaire internationale, l’Organisation mondiale de la Santé au Bénin (OMS Bénin) a présidé ce jeudi la toute première session du groupe sectoriel des partenaires techniques et financiers en santé. En effet, L’objet de cette rencontre, hautement symbolique et déterminant pour l’avenir des interventions sanitaires sur le territoire béninois, était d’analyser l’impact potentiel de la suspension des financements en provenance des États-Unis sur la sphère de la santé.

Un contexte financier et sanitaire en mutation

La décision de suspendre les aides américaines, annoncée par les instances internationales, a fait l’objet de vives discussions lors de cette session. Pour l’OMS-Bénin, l’arrêt temporaire de ces fonds risque de provoquer des conséquences considérables, notamment en matière de vaccination. Avec près de 4,5 millions d’enfants de moins de cinq ans potentiellement affectés, les conséquences pourraient se traduire par un ralentissement des campagnes vaccinales et une fragilisation des acquis en santé publique. Les participants, tout en soulignant le rôle historique des financements internationaux, ont rappelé l’impérieuse nécessité de ne pas se reposer sur des ressources volatiles.

Les enjeux d’une autonomie financière accrue

Face à l’incertitude engendrée par cette suspension, l’OMS-Bénin et les partenaires techniques et financiers (PTF) ont plaidé avec force pour une augmentation du financement domestique de la santé. Dans leurs échanges, les experts ont fait valoir que la résilience du système sanitaire béninois dépendrait de la capacité du pays à optimiser ses ressources et à repenser ses mécanismes de financement. L’adoption de stratégies innovantes et la redéfinition des priorités budgétaires apparaissent dès lors comme des impératifs pour pallier les lacunes induites par le désengagement des États-Unis.

Optimisation des ressources : une voie pour garantir les interventions essentielles selon l’OMS Bénin 

Les discussions ont également mis en lumière la nécessité d’une gestion rigoureuse et d’un redéploiement judicieux des moyens disponibles. Les responsables ont souligné que la suspension du financement externe offrait, paradoxalement, l’opportunité de revoir les processus d’allocation des ressources pour concentrer les efforts sur les interventions les plus impactées. À cet égard, ils ont appelé à l’élaboration de plans stratégiques visant à renforcer l’efficacité des programmes de vaccination, afin de préserver les acquis sanitaires tout en préparant le terrain à une éventuelle reprise des aides internationales.

 Un tournant pour la souveraineté sanitaire du Bénin

En définitive, la session présidée par l’OMS-Bénin ne se résume pas à une simple réaction face à une suspension de financements. Elle marque un véritable tournant dans la réflexion sur la souveraineté sanitaire, invitant le Bénin à prendre en main ses destinées en matière de santé publique. En appelant à une augmentation du financement domestique et à une optimisation des ressources, les experts lancent un message clair : la pérennité des interventions, notamment vaccinales, dépend désormais d’une réévaluation des mécanismes de financement. Dans un monde en perpétuelle évolution, cette initiative s’inscrit comme une leçon didactique pour tous les acteurs de la santé, invitant à repenser l’articulation entre aides internationales et autonomie nationale pour bâtir un système de santé robuste et résilient.

Le Bénin et l’architecture invisible de la sécurité sanitaire

Dassa-Zoumè, 10 février 2025 — Sous les frondaisons généreuses du plateau de l’Ouémé, un chapitre novateur de la santé béninoise s’est scellé. En effet, vendredi dernier, l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) a clos, avec une solennité teintée de rigueur académique, la formation d’une phalange de 150 passeurs de savoirs, destinés à incarner l’épine dorsale d’un dispositif national de sécurité sanitaire des patients. Une alchimie entre pédagogie et pragmatisme, où chaque module devient un sillon tracé vers l’excellence clinique.

Les artisans de l’éthique sanitaire : profil d’une cohorte élitaire 

Issus d’un écosystème pluridisciplinaire, ces formateurs ne sont point de simples relais administratifs, mais des architectes de protocoles. Parmi eux figurent les sentinelles ministérielles, qui sont des membres du cabinet du ministre, des conseillers nationaux et des directeurs techniques, gardiens des arcanes décisionnelles. Ensuite, on trouve les vigies territoriales, composées de directeurs départementaux, de médecins-coordonnateurs de zones sanitaires et de gestionnaires d’établissements publics ou privés, incarnant la capillarité du système. Enfin, les pragmatiques du terrain, des acteurs opérationnels dont l’expertise puise aux sources vives des réalités hospitalières.

Par ailleurs, leur mission consiste à transmuter les normes abstraites en réflexes institutionnels, en irriguant les comités de gouvernance d’un savoir-agir standardisé. Il s’agit d’une tâche comparable à l’enseignement d’une grammaire invisible, où chaque règle prévient la cacophonie iatrogène.

Le laboratoire didactique : 19 modules, une révolution méthodologique 

La formation, conçue comme un théâtre d’opérations intellectuelles, a déployé un arsenal pédagogique inédit :

Simulacres cliniques : mises en situation dans cinq établissements pilotes (hôpital de zone de Dassa-Zoumè, centre de santé de Gomé…), transformant les salles de cours en champs d’expérimentation in vivo.

Synergies collégiales : travaux de groupe où les échanges, polis par la controverse constructive, ont affûté les argumentaires.

Modules évolutifs : un corpus de 19 enseignements retravaillés à l’aune des écueils identifiés lors des deux premières cohortes et enrichis par l’expertise de l’OMS.

Le Dr Lucien DOSSOU-GBETE, président de l’A.R.S, avait prophétisé : « Cette cohorte sera l’éclaireur d’une appropriation technique sans précédent. »Pronostic validé : les comptes rendus révèlent une maîtrise augmentée, signe d’un transfert de compétences réussi.

Au-delà des certificats : stratégies et prophéties managériales

Les attestations remises symbolisent l’adhésion individuelle, mais le ministère de la Santé vise plus loin. En effet, un maillage sécuritaire sera déployé sous quinze jours, avec des formations en cascade dans les 34 zones sanitaires, créant un véritable réseau neuronal couvrant le territoire. Parallèlement, le Dr Pétas AKOGBETO, directeur de cabinet, a évoqué des innovations ciblées avec des leviers accélérateurs comme les audits surprises et les plateformes digitales de suivi pour cristalliser les acquis. De plus, le conseiller présidentiel Dr Aristide TALON a brisé un tabou en évoquant la thanatopraxie, plaçant ainsi le Bénin face à ses paradoxes : une législation avancée, mais des pratiques funéraires encore entravées par des pesanteurs culturelles.

Quand la formation devient contagion vertueuse ?

Alors que les formateurs quittent Dassa-Zoumè, empreints d’une responsabilité quasi sacerdotale, le Bénin esquisse un nouveau paradigme. La sécurité des patients, naguère concept éthéré, se mue en culture organique, infiltrant chaque maillon sanitaire.

Reste à observer si cette armée de pédagogues saura, tel Prométhée, porter le feu de la vigilance jusqu’aux confins les plus rétifs du système. Gageons que l’A.R.S, en alchimiste perspicace, surveillera la réaction en chaîne.

Bénin : Évaluation conjointe des programmes de vaccination financés par Gavi

Cotonou , le 30 janvier 2025– À Cotonou, une évaluation conjointe des programmes de vaccination financés par l’Alliance du Vaccin Gavi se tient sous l’égide du Ministère de la Santé, en collaboration avec l’UNICEF, l’OMS et d’autres acteurs majeurs de la santé publique. Cette rencontre, d’une envergure stratégique, dresse un bilan approfondi des progrès réalisés, tout en scrutant l’impact des financements consentis.

L’évaluation des programmes de vaccination financés par Gavi à Cotonou permet d’analyser les progrès réalisés, d’identifier les défisL’objectif central de cette évaluation est double : mesurer les avancées du programme de vaccination et tracer les lignes directrices pour 2025. Il s’agit non seulement de mettre en exergue les succès engrangés, mais aussi d’identifier les écueils persistants afin d’ajuster les stratégies d’intervention. Une telle démarche permet d’affiner les actions à intensifier pour garantir un accès équitable aux vaccins et ainsi renforcer l’immunisation des enfants à travers le pays.

Dans cet élan, l’UNICEF, aux côtés du gouvernement béninois et des partenaires internationaux, renouvelle son engagement indéfectible en faveur de la vaccination infantile. Cette synergie d’efforts vise à garantir que chaque enfant, sans distinction aucune, puisse bénéficier des vaccins essentiels et soit prémuni contre les maladies évitables.

L’évaluation des programmes de vaccination financés par Gavi à Cotonou permet d’analyser les progrès réalisés, d’identifier les défisSi les résultats obtenus témoignent d’avancées notables, des défis subsistent, notamment en matière de couverture vaccinale, d’adhésion communautaire et de logistique sanitaire. L’amélioration de la distribution, la sensibilisation accrue des populations et le renforcement des infrastructures sanitaires demeurent des enjeux majeurs à relever pour faire de la vaccination un pilier solide de la santé publique au Bénin.

Cette évaluation constitue ainsi une étape clé dans l’optimisation des stratégies vaccinales, en vue d’un impact plus significatif et durable sur la santé des enfants. En identifiant les réussites et les défis, elle permet d’affiner les actions à venir pour garantir à chaque enfant un accès équitable aux vaccins essentiels. L’engagement des partenaires reste crucial pour renforcer l’immunisation.

Bénin : l’heure de la sécurité des patients a sonné !

Cotonou, 29 janvier 2025 – Le Bénin prend son destin en main ! L’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS), en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lance une initiative audacieuse : un atelier de formation de formateurs nationaux spécialisés en sécurité des patients. Une action forte, un signal clair : la sécurité des patients est désormais une priorité absolue.

Des experts en mission pour des soins plus sûrs

Du 29 au 31 janvier 2025, Cotonou sera le théâtre de cette formation cruciale. Des experts de haut niveau, des professionnels de la santé engagés, se réuniront essentiellement pour les compétences pratiques indispensables en matière de sécurité des patients. L’objectif est clair : bâtir un écosystème sanitaire où la sécurité est établie comme norme, où chaque patient est protégé.

L’ARS en chef d’orchestre de la sécurité des patients

Le Dr Lucien DOSSOU-GBÉTÉ, président de l’ARS, a souligné avec force l’importance de cette formation. Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue de la qualité des soins au Bénin. Pour l’ARS, la sécurité des patients n’est pas une option, c’est une exigence.

L’OMS, un partenaire engagé pour une Afrique en santé

Le Dr Kouamé Jean KONAN, représentant résident de l’OMS au Bénin, a salué l’engagement proactif de l’ARS. Il a souligné que le Bénin, malgré les défis, se positionne comme un leader en matière de sécurité des patients sur le continent africain. L’OMS, partenaire de choix, apporte son soutien indéfectible à cette initiative.

Un tournant décisif pour la sécurité des patients

Cette formation de formateurs marque un tournant décisif pour la sécurité des patients au Bénin. Elle témoigne d’une volonté politique forte, d’une prise de conscience collective. L’ambition est claire : instaurer un cadre de soins rigoureux, où chaque acteur du système de santé collabore pour assurer le bien-être des patients, notamment le risque de préjudices liés aux soins médicaux.

Le défi est de taille, mais l’espoir est permis.

Le défi est immense, mais les autorités ont posé les premières pierres. Ces trois jours de formation sont une étape cruciale vers un avenir dans lequel la sécurité des patients sera au cœur des préoccupations sanitaires nationales. Le Bénin met tout en œuvre pour réaliser ses objectifs : une Afrique qui accorde la priorité à la santé, où chaque patient bénéficie d’une prise en charge sécurisée.

Bénin : Lancement du projet de promotion de la santé et de l’inclusion des personnes âgées

Porto-Novo , 22 janvier 2024Lundi dernier , la Croix-Rouge Bénin a inauguré le projet « Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées » au siège de l’organisation à Porto-Novo. Financé par la Croix-Rouge suisse, ce projet vise à améliorer le bien-être des personnes âgées dans les communes de Porto-Novo, Cotonou, Bohicon et Avrankou.

Le projet Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées', lancé par la Croix-Rouge BéninObjectifs du projet

Par ailleurs, Ce programme ambitieux a pour objectifs principaux :

  • Amélioration de la santé : Fournir des services de santé adaptés aux besoins des personnes âgées, incluant des soins médicaux réguliers et des programmes de prévention des maladies.
  • Inclusion sociale : Promouvoir l’intégration des personnes âgées dans la société à travers des activités communautaires, des ateliers et des événements sociaux.
  • Renforcement des capacités : Former les acteurs locaux, y compris les professionnels de santé et les bénévoles, pour assurer une prise en charge de qualité des personnes âgées.

Contexte et pertinence

Au Bénin, la population vieillissante fait face à divers défis, notamment l’accès limité aux services sociaux de base, les maladies chroniques et le manque de soutien familial. Conscient de cette réalité, le Bénin s’est doté depuis 2016 d’une Politique Nationale pour la Promotion du Vieillissement Actif et en Bonne Santé, actuellement en cours d’actualisation.

Le Département de l’Inclusion et de l’Insertion Sociale (DIIS) est chargé de la mise en œuvre de cette politique, visant à garantir aux personnes âgées une vie active et en bonne santé.

Partenariat et mise en œuvre

En outre , La collaboration entre la Croix-Rouge Bénin et la Croix-Rouge suisse témoigne d’un engagement commun envers le bien-être des personnes âgées. Le projet sera mis en œuvre dans les communes ciblées, en partenariat avec les autorités locales, les organisations communautaires et les structures de santé, afin d’assurer une approche intégrée et durable.

Impact attendu

Ce projet devrait également contribuer à :

  • Renforcement des services de santé : Améliorer l’accès et la qualité des soins de santé pour les personnes âgées.
  • Renforcement de la cohésion sociale : Favoriser l’intégration des personnes âgées dans la vie communautaire, réduisant ainsi l’isolement social.
  • Renforcement des capacités locales : Former les acteurs locaux pour assurer la pérennité des actions entreprises.

En somme, le projet « Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées » représente une initiative significative pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées au Bénin, en s’appuyant sur une approche collaborative et durable.

 

Cotonou : L’OMS donne un nouvel élan à la coopération sanitaire régionale

Cotonou, 5 décembre 2024 Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des pays du Bénin, du Togo, du Niger et du Burkina Faso se sont réunis à Cotonou pour une importante rencontre de coordination. En effet, ces assises, lancées par le ministre béninois de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, visent à renforcer la coopération sanitaire régionale et à faire face aux défis communs.

L'OMS organise une rencontre à Cotonou pour renforcer la coopération régionale. #santé #AfriquedeLOuest #OMSL’OMS: Une approche intégrée pour des enjeux complexes

Face aux défis sanitaires multiples et complexes qui s’étendent à la sous-région, l’OMS a mis en place un mécanisme de coordination pour soutenir les pays dans leurs actions. Cette réunion, qui fait suite à celle tenue au Togo, a permis ainsi de faire le point sur les progrès réalisés et de définir les priorités pour l’année à venir.

Le ministre béninois de la Santé a souligné l’importance de cette collaboration régionale : « Cette deuxième réunion vise à mettre à jour notre plan d’appui en fonction des priorités de chaque pays et à partager les bonnes pratiques. » Il a également insisté sur la nécessité d’une approche intégrée pour lutter contre les maladies, notamment la transmission mère-enfant du VIH.

L'OMS organise une rencontre à Cotonou pour renforcer la coopération régionale. #santé #AfriquedeLOuest #OMSL’accent sur la lutte contre le VIH/SIDA

La lutte contre le VIH/SIDA a été au cœur des discussions. En outre, le ministre HOUNKPATIN a rappelé l’objectif d’éliminer la transmission mère-enfant du VIH et a appelé à intensifier les efforts dans ce domaine. Le représentant résident de l’OMS au Bénin, Dr Jean Kouamé KONAN, a salué les progrès réalisés par le Bénin et a souligné l’importance d’une approche multisectorielle pour atteindre cet objectif.

Les enjeux de la coopération régionale

Cette rencontre a permis de mettre en évidence les enjeux de la coopération sanitaire régionale. Les participants ont discuté de la nécessité de renforcer les systèmes de santé, d’améliorer la surveillance épidémiologique et de renforcer la préparation aux urgences sanitaires. Ils ont aussi abordé la question de la mobilisation des ressources pour financer les programmes de santé.

En somme, cette réunion de coordination marque une nouvelle étape dans la coopération sanitaire régionale. Elle témoigne de la volonté des pays de la sous-région de travailler ensemble pour améliorer la santé de leurs populations. Les participants ont quitté Cotonou avec une détermination renouvelée à relever les défis communs.

Cotonou : Les Jeunes Volontaires pour la Santé lèvent le voile sur les VGO

Cotonou, le 3 décembre 2024 L’association Jeunes Volontaires pour la Santé (JVS) a organisé samedi dernier un atelier de sensibilisation sur les violences gynécologiques et obstétricales (VGO), à destination des sages-femmes et des infirmières de la région.

Par ailleurs, cette initiative, inscrite dans le cadre d’une campagne plus large en faveur du droit à la santé, visait à informer et à avertir les professionnels de la santé sur ces pratiques néfastes, souvent méconnues ou banalisées.

Les Jeunes Volontaires pour la Santé lèvent le voile sur les violences gynécologiques et obstétricales lors d'une formation Des soins de qualité pour toutes

Au cours de cette journée, une experte Annick NONOHOU, sage-femme de formation et juriste-chercheure a sensibilisé les participants aux différentes formes de VGO, à leurs conséquences sur la santé physique et mentale des femmes, ainsi qu’aux moyens de les prévenir et de les combattre. L’objectif était de rappeler l’importance d’adopter des pratiques respectueuses et humanisées afin de garantir un accompagnement sans violence pour toutes les femmes.

Des appels forts lancés par Jeunes Volontaires pour la Santé 

À l’issue de cette rencontre, les jeunes volontaires pour la santé ont lancé plusieurs appels :

  • Aux sages-femmes et aux professionnels de la santé : ils les ont exhortés à se former continuellement et à mettre en œuvre les bonnes pratiques pour offrir des soins de qualité et respectueux.
  • Aux autorités politico-administratives : L’association a appelé à renforcer les capacités des formations sanitaires en matière de prise en charge des violences basées sur le genre, notamment en investissant dans des équipements adaptés et en organisant des formations continues.

Un enjeu de santé publique

En somme, les VGO constituent un véritable problème de santé publique. En sensibilisant les professionnels de la santé, les jeunes volontaires pour la santé contribuent à améliorer la qualité des soins et à promouvoir le respect des droits des femmes. Cette initiative est un pas important vers un avenir dans lequel toutes les femmes pourront accéder à des soins de santé sûrs et dignes.

 

Le Bénin intensifie la lutte contre le VIH

Cotonou, le 2 décembre 2024 À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida (VIH), le Bénin a réaffirmé son engagement à mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030. Malgré des avancées significatives, des défis persistent, notamment en matière d’accès aux soins pour les enfants et de lutte contre les violences basées sur le genre.

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.ONU et droits humains : priorité à la lutte contre le sida

Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente de l’ONU au Bénin, a souligné l’importance de respecter les droits de toutes les personnes vivant avec le VIH. « Chaque minute, une vie est emportée par le SIDA ; ce n’est pas une fatalité.» « Avec des lois inclusives et des droits respectés, nous pouvons réduire les infections et garantir l’accès aux soins ensemble », a-t-elle déclaré.

Sar a également exprimé sa fierté de se joindre aux célébrations de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA dans le pays. Elle a mis en évidence l’importance de l’implication collective en déclarant : « Ensemble, empruntons la voie des droits pour éliminer le VIH/SIDA d’ici à 2030. » « C’est un objectif réalisable.»

La Coordonnatrice résidente de l’ONU au Bénin rappelle que, malgré les avancées notables, le VIH demeure un enjeu majeur de santé publique. Sar insiste sur la nécessité d’une action unifiée pour vaincre définitivement le VIH/SIDA au Bénin.

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.Chiffres encourageants : bilan de la lutte contre le VIH

Les chiffres au Bénin sont encourageants : 86 % des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement, ce qui a entraîné une baisse de 51 % des décès liés au sida depuis 2010. Cependant, des disparités subsistent, notamment chez les enfants où seuls 36 % ont accès à un traitement antirétroviral.

La violence basée sur le genre, un facteur aggravant de la vulnérabilité au VIH, reste un problème majeur au Bénin. Près de 60 % des femmes et 45 % des filles ont déclaré avoir été victimes de violences. Cette situation complique la lutte contre le VIH, car les femmes victimes de violences ont souvent du mal à accéder aux services de santé.

Au Bénin, si l’on constate de bons progrès chez les adultes, la situation chez les enfants reste toujours aussi critique. Seuls 36 % des enfants en 2023 ont accès à un traitement antirétroviral (contre 92 % chez les adultes).

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.Réforme de la loi sur le VIH : une étape cruciale pour protéger les personnes vivant avec le VIH

Le gouvernement béninois, en collaboration avec ses partenaires, a engagé une réforme de la loi sur le VIH afin de mieux protéger les personnes vivant avec le VIH et de faciliter l’accès aux soins. Cette nouvelle loi devrait contribuer à réduire la stigmatisation et la discrimination, et à renforcer la réponse nationale au VIH.

Si les progrès accomplis sont notables, les défis importants restent à relever. Il s’agit notamment d’améliorer l’accès aux soins pour les populations clés (travailleurs du sexe, hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, personnes transgenres), de renforcer la prévention parmi les jeunes et de lutter contre les violences basées sur le genre.

La lutte contre le VIH est un combat de longue haleine qui nécessite une mobilisation de tous les acteurs de la société. Le Bénin, en s’appuyant sur les résultats obtenus et en renforçant sa réponse, est déterminé à atteindre l’objectif de mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030.

La santé n’est pas un privilège, mais un droit humain. Pourtant, 25 % des personnes vivant avec le VIH (9,3 millions) n’ont toujours pas accès à un traitement. Il est vraiment temps d’agir pour éradiquer définitivement cette maladie.

 

Dassa/Glazoué : inauguration d’une maternité ultramoderne

Dassa/Glazoué, le 29 novembre 2024Dans la ville de Dassa/Glazoué, où la vie s’épanouit, un nouveau chant s’est élevé. Un chant de joie, de soulagement et d’espoir. Car dans l’enceinte de l’hôpital de zone, un burlingue précieux a vu le jour : une maternité ultramoderne, un nid douillet où la vie pourra s’épanouir dans les meilleures conditions.

La vie s'épanouit à Dassa/Glazoué : une maternité ultramoderne offre un nouveau départ aux femmes et aux enfants de la région.Hier, sous un ciel radieux, le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a inauguré ce joyau architectural, fruit d’une collaboration fructueuse entre le Bénin et ses partenaires. Il a aussi procédé au lancement EQUITE 2. Autour de lui, une foule émue, composée d’autorités, de personnel soignant et de la population, a assisté à cet événement marquant.

La vie s'épanouit à Dassa/Glazoué : une maternité ultramoderne offre un nouveau départ aux femmes et aux enfants de la région.Une maternité équipée des dernières technologies médicales

En plus, cette maternité, véritable havre de paix, est équipée des dernières technologies médicales. Ses salles de consultation, d’échographie, d’accouchement, de réanimation et d’hospitalisation offrent un environnement sûr et confortable aux futures mères et à leurs nouveau-nés. C’est un espace dans lequel la douleur laissera place à la joie, où les angoisses cèderont devant l’espérance.

Les partenaires techniques et financiers, l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Agence belge de développement (Enabel), ont exprimé leur fierté d’avoir contribué à la réalisation de ce projet. Leurs interventions dans le cadre du projet EQUITE 1 ont permis de doter le département des Collines d’une infrastructure sanitaire de qualité, répondant ainsi aux besoins de la population.

Par ailleurs, ce nouvel édifice est bien plus qu’un simple bâtiment. C’est le symbole d’un engagement fort en faveur de la santé maternelle et infantile. Il est le fruit d’une vision partagée visant à réduire la mortalité maternelle et néonatale et à offrir à chaque femme et à chaque enfant les meilleures chances de vivre en bonne santé.

L’ambition du projet EQUITE 2

En outre, avec le lancement du projet EQUITE 2, l’ambition est encore plus grande. Il s’agit désormais d’étendre ces actions à d’autres régions du pays, en renforçant les infrastructures de santé, en améliorant la gouvernance locale et en facilitant l’accès aux soins pour tous.

D’un montant de 9,8 milliards FCFA, le projet EQUITE 2 vise à relever de nouveaux défis dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, des violences basées sur le genre et des maladies non transmissibles.

En termes d’axes prioritaires, il s’agira de renforcer les infrastructures et les équipements des centres de santé, d’améliorer la gouvernance locale du système de santé et de faciliter l’accès à des soins de qualité pour les populations du département des Collines et de la commune de Tchaourou dans le département du Borgou.

Ainsi, à Dassa/Glazoué, une nouvelle page se tourne. Une page où la santé, la solidarité et le développement se conjuguent pour un monde meilleur.

 

Cotonou : Le diagnostic au cœur des enjeux

Cotonou, 12 novembre 2024 – La 4ᵉ Conférence scientifique régionale de biologie médicale a ouvert ses portes à Cotonou le lundi 11 novembre. Réunissant des experts de toute l’Afrique de l’Ouest, cet événement majeur s’articule autour du thème crucial de la consolidation des capacités de diagnostic en laboratoire.

En réponse aux défis sanitaires croissants, cette conférence vise à améliorer significativement la qualité des diagnostics médicaux et à renforcer les systèmes de santé dans la région. Yves Éric Denon, président du comité d’organisation, exprime sa fierté d’accueillir la quatrième conférence ouest-africaine de biologie médicale, qui est également la première à se dérouler dans un pays francophone.

Ce congrès de trois jours est l’occasion de présenter les dernières avancées en matière de biologie médicale, de partager des expériences et de débattre des enjeux liés à l’amélioration des infrastructures de diagnostic. Les participants ont souligné l’importance de renforcer les capacités des laboratoires, de former les professionnels de la santé et de garantir l’accès à des équipements de diagnostic de qualité. Les discussions ont aussi porté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur de la santé.

Le gouvernement béninois, par la voix du professeur Marcel Zannou, a réaffirmé son soutien à cette initiative. Il a également souligné les progrès réalisés grâce à la crise de la COVID-19, tout en insistant sur la nécessité d’une gestion rigoureuse des équipements. La marraine de l’Association des biologistes médicaux du Bénin, la professeure Dorothée Akoko Kindé Gazard, a quant à elle appelé à une certification accrue des laboratoires.

Cette conférence marque une étape décisive dans la construction de systèmes de santé plus robustes en Afrique de l’Ouest et témoigne de la volonté des pays de la région de faire face aux défis sanitaires actuels et futurs.

Allada : Un atelier pour améliorer les soins maternels et néonatals

Allada, 7 novembre 2024 – Sur l’initiative de l’UNFPA Bénin CO et du ministère de la Santé, les professionnels de la santé de la région de l’Atlantique se sont réunis à Allada pour un atelier dédié à l’amélioration des soins maternels et néonatals. En effet, cet événement, placé sous l’égide du projet « 2 Heures Pour La Vie », vise à analyser les données enregistrées dans les 16 maternités du réseau SONU afin d’identifier les points forts et les défis à relever.

Un focus sur les données pour une meilleure prise en charge

Les participants, parmi lesquels figurent des obstétriciens, des pédiatres et des infirmières, se penchent sur les données recueillies lors du monitoring SONU des trois derniers trimestres de 2024. Par ailleurs, l’objectif est d’obtenir une vision précise de la situation actuelle et d’identifier les domaines sur lesquels des améliorations sont nécessaires. Qu’il s’agisse de réduire les délais de prise en charge en cas d’urgence, d’optimiser la communication entre les professionnels de la santé ou d’améliorer l’utilisation des ressources, chaque aspect est passé au crible.

Un atelier à Allada analyse les données de santé maternelle et néonatale pour améliorer la qualité des soins dans la région de l'Atlantique.Le projet « 2 Heures Pour La Vie », un catalyseur de changement

Soutenu par le projet « 2 Heures Pour La Vie », cet atelier s’inscrit aussi dans une démarche globale visant à renforcer la qualité des soins obstétricaux et néonatals. En fournissant un appui technique et financier aux maternités, ce projet contribue à créer un environnement plus sûr pour les accouchements.

Des résultats attendus pour un impact durable

Les attentes sont élevées à l’issue de cet atelier. Les participants espèrent une meilleure compréhension des tendances et des défis liés à la santé maternelle et infantile, ainsi que l’élaboration de plans d’action concrets pour améliorer la qualité des soins. L’objectif ultime est de réduire la mortalité maternelle et infantile et d’assurer un meilleur avenir pour les mères et les nouveau-nés.

En somme, cet atelier marque une étape importante dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans la région de l’Atlantique. En mettant l’accent sur l’analyse des données et la collaboration entre les professionnels de la santé, les acteurs de ce projet contribuent à bâtir un système de santé plus résilient et plus efficace.

 

Bénin : Un pas de géant vers l’assurance maladie obligatoire 

Cotonou, le 30 octobre 2024 – Le Conseil des ministres, réuni sous la présidence de Patrice Talon, a donné son accord pour la contractualisation de la gestion opérationnelle de l’assurance maladie dans le cadre du projet « Assurance pour le renforcement du capital humain ». Cette décision marque une avancée significative dans la mise en œuvre de l’assurance Maladie obligatoire pour tous les résidents béninois.

En effet, ce projet ambitieux vise à réduire de manière notable les inégalités de genre et à améliorer l’accès aux soins de santé pour les populations les plus vulnérables. En rendant l’assurance Maladie obligatoire pour tous les résidents du pays, le gouvernement béninois s’engage à offrir une protection sociale plus équitable.

Une approche partenariale pour une mise en œuvre efficace

Pour mettre en œuvre ce projet de grande envergure, l’Agence nationale de protection sociale a choisi de faire appel à une structure expérimentée, reconnue pour son expertise sur le continent africain. Cette structure aura pour mission de révolutionner la gestion de l’assurance maladie en se focalisant sur quatre axes principaux.

Premièrement, elle devra optimiser la gestion des adhésions et des sinistrés, en simplifiant les procédures pour les assurés et en accélérant le traitement des remboursements.

Deuxièmement, elle sera chargée de l’émission des factures, veillant à une gestion financière transparente et rigoureuse. Troisièmement, une attention particulière sera portée aux spécificités du Bénin, en adaptant les services au niveau de connectivité variable des établissements de santé et en répondant aux besoins uniques de la population.

Enfin, la digitalisation des processus est primordiale pour moderniser le système et rendre les services d’assurance maladie plus accessibles aux assurés. Cette transformation numérique est essentielle pour assurer une couverture santé efficace et inclusive, marquant un pas significatif vers l’amélioration du bien-être des citoyens.

Un délai de six mois pour un lancement réussi de l’assurance maladie

Par ailleurs, le Conseil des ministres a donné son accord pour la signature d’un contrat avec cette structure. Cette dernière disposera de six mois pour mettre en place ses activités et lancer officiellement l’assurance maladie obligatoire. Ce délai relativement court témoigne de la volonté du Gouvernement de mettre en œuvre rapidement ce projet essentiel.

L’instauration de l’assurance maladie obligatoire au Bénin est une initiative cruciale qui vise à transformer le paysage sanitaire national. Cela implique un engagement financier manifeste, une gestion méthodique et la collaboration étroite entre divers secteurs.

Les objectifs sont ambitieux, mais essentiels : garantir un accès équitable aux soins médicaux, surtout pour les citoyens les moins aisés, consolider la protection sociale pour atténuer les risques liés à la santé, et améliorer le système de santé en élargissant et en améliorant la qualité des prestations médicales. Ces efforts collectifs sont fondamentaux pour édifier un système de santé robuste et inclusif.

En somme, cette réforme constitue une étape majeure dans la construction d’un système de santé plus juste et plus efficace au Bénin. Elle s’inscrit dans la ligne droite des engagements pris par le Gouvernement en faveur du bien-être de tous les citoyens.

À Nikki, l’UNICEF et les relais communautaires font la différence

Nikki, 14 octobre 2024— Loin des grands discours et des sommets internationaux, c’est dans une maison modeste de Nikki qu’une véritable révolution s’opère. En effet, Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF Afrique, et Justin, relais communautaire, ont montré, lors d’une visite de routine, l’impact concret de leur travail au cœur des communautés.

Accompagné de Justin, véritable pilier de la santé dans cette région, Gilles Fagninou a pu constater de visu les progrès réalisés grâce à l’engagement des relais communautaires. Ces hommes et ces femmes, ancrés dans leur communauté, jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène, à l’importance de la vaccination et au dépistage des maladies.

 Le directeur régional de l'UNICEF témoigne de l'impact extraordinaire des relais communautaires sur la santé des enfants au Bénin.« Justin et ses collègues sont les véritables héros de cette histoire », a déclaré Gilles Fagninou. « Grâce à leur dévouement, nous parvenons à atteindre les populations les plus vulnérables et à améliorer significativement leur état de santé. »

Cette visite a été l’occasion de rappeler l’importance de l’approche communautaire dans la lutte contre les maladies. En travaillant en collaboration étroite avec les populations, l’UNICEF parvient à renforcer les systèmes de santé locaux et à rendre les soins plus accessibles.

« Notre objectif est de donner aux communautés les moyens de prendre en charge leur propre santé », a souligné le directeur régional. « En formant et en équipant les relais communautaires, nous leur permettons de devenir les premiers acteurs du changement. »

Le Bénin, grâce à cette approche novatrice, est en passe de devenir un modèle en matière de santé communautaire. Les résultats obtenus à Nikki sont encourageants et témoignent de l’efficacité de cette stratégie.

En conclusion, cette visite à Nikki a mis en lumière l’importance de l’engagement des communautés dans la construction d’un meilleur avenir pour tous. Grâce à des initiatives comme celles de l’UNICEF, les progrès en matière de santé sont tangibles et durables.

 

Cotonou au cœur de la lutte contre la drépanocytose

Cotonou, le 11 octobre 2024 – Le Bénin accueille depuis mercredi dernier le 19e Congrès international sur la drépanocytose. En effet, cet événement majeur, organisé par l’association DORYS avec le soutien du gouvernement béninois et de partenaires internationaux, réunit des experts mondiaux, des associations de patients et des professionnels de la santé autour d’un objectif commun : améliorer la prise en charge de cette maladie génétique qui touche des millions de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique.

Le choix de Cotonou pour accueillir ce Congrès témoigne de l’engagement du Bénin dans la lutte contre la drépanocytose. Le gouvernement béninois, à travers le Ministère de la Santé, multiplie les initiatives pour améliorer la prise en charge des patients et renforcer la recherche.

par ailleurs la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODÉ, considère le Congrès comme une opportunité unique de mener une réflexion collective. Cette réflexion ne se limite pas aux implications médicales de la drépanocytose, mais englobe également les répercussions sociales et économiques de cette condition.

Une annonce majeure pour l’avenir

Le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN, a fait une annonce importante lors de la cérémonie d’ouverture : « Grâce au précieux appui de la Fondation Claudine TALON, le Bénin érigera très bientôt un centre de haut standing avec un plateau technique performant pour la recherche ainsi que l’offre des soins et services intégrés dans la lutte contre la drépanocytose et comprend la greffe ». Cette nouvelle infrastructure représente un espoir majeur pour les patients béninois et pour la recherche sur la drépanocytose en Afrique.

Lutte contre la drépanocytose : Des échanges fructueux entre experts

Durant trois jours, les participants échangeront leurs expériences, présenteront les dernières avancées scientifiques et discuteront des meilleures pratiques en matière de prévention, de diagnostic et de traitement de la drépanocytose. Les thèmes abordés seront variés :

  • La recherche : les dernières découvertes sur les mécanismes de la maladie et les nouvelles pistes thérapeutiques.
  • La prise en charge : les traitements disponibles, les soins de soutien, l’amélioration de la qualité de vie des patients.
  • Les aspects sociaux et économiques : L’impact de la drépanocytose sur les familles, les communautés et les systèmes de santé.

 Experts mondiaux réunis à Cotonou pour le 19ème Congrès international sur la drépanocytose : avancées scientifiques, partage d'expériences et espoir pour les patients.Un élan de solidarité

Le Dr Salmane AMIDOU, l’un des organisateurs du congrès, s’est félicité pour la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la drépanocytose. » « Avec ce Congrès, il y aura un avant et un après dans la prise en charge de cette maladie », a-t-il déclaré.

Le représentant résident de l’OMS au Bénin, Jean KOUAME, a également réaffirmé l’engagement de l’organisation à soutenir les pays africains dans leur lutte contre la drépanocytose.  » L’OMS se maintiendra toujours aux côtés des acteurs pour faire avancer la recherche et améliorer la pratique de prise en charge de cette maladie », c’est assuré.

En conclusion, ce Congrès international est une étape importante dans la lutte contre la drépanocytose en Afrique. Il témoigne de la volonté de la communauté internationale et des pays africains de s’unir pour améliorer la vie des personnes atteintes de cette maladie.

 

130 millions pour moderniser la pédiatrie au CNHU-HKM

Cotonou, le 9 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’annonce pour le Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM). D’importants travaux de modernisation, d’un montant évalué à 130 millions de FCFA, vont bientôt débuter au sein de l’établissement. Ces travaux visent notamment à rénover entièrement le service de Pédiatrie.

La totalité des salles de consultation et d’hospitalisation sera rénovée. Il y aura également une modernisation des installations électriques, de la climatisation, du câblage informatique et des réseaux pour offrir un environnement plus agréable et plus pratique aux patients et au personnel médical.

Selon les dernières informations, les travaux, d’une durée estimée à huit mois, devraient démarrer prochainement. Par ailleurs, un appel d’offres est en cours afin de choisir la société qui s’occupera de ces travaux.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de modernisation du secteur de la santé menée par le Gouvernement béninois. En investissant dans la rénovation de ses infrastructures, le CNHU-HKM vise à améliorer la qualité des soins prodigués aux enfants et à renforcer son rôle de référence dans le domaine de la pédiatrie au Bénin.

« Ces travaux sont une étape importante dans la modernisation de notre hôpital », a déclaré le Professeur Dieu donné Gnonlonfoun, Directeur général du CNHU-HKM. « Ils permettront d’offrir des soins de meilleure qualité aux enfants et de renforcer notre attractivité ».

En bref, ces travaux de rénovation s’inscrivent dans une dynamique plus large de modernisation du système de santé béninois. Le Gouvernement, conscient des enjeux, multiplie les initiatives pour améliorer les infrastructures hospitalières et renforcer les capacités du personnel soignant. Avec ces investissements, le Bénin pose les bases d’un système de santé plus performant et plus résilient.

L’UNICEF félicite le Bénin pour ses progrès en santé communautaire

Cotonou, 9 octobre 2024 – Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF au Bénin, a exprimé son admiration pour les progrès réalisés par le Bénin en matière de santé, lors d’une visite au ministère de la Santé hier. Au cours de son entretien avec le Ministre Benjamin Hounkpatin, le représentant de l’UNICEF a souligné l’importance du modèle de santé communautaire mis en place par le Gouvernement béninois.

« Nous partageons l’idée que la révolution en santé se trouve dans la santé communautaire. » « Le modèle que vous mettez en place est inspirant, et il pourrait servir d’exemple à d’autres pays », a déclaré Gilles Fagninou.

L'UNICEF salue les progrès significatifs du Bénin en matière de santé communautaire et souligne l'impact positif sur la santé maternelle et infantile.Les deux personnalités ont notamment salué les avancées significatives réalisées dans le domaine de la santé maternelle et infantile. Le continuum de nutrition, allant des 1000 premiers jours de la vie aux cantines scolaires, a été particulièrement mis en avant. « D’ici peu, nous serons capables de gérer de manière autonome le financement de la santé communautaire au niveau national. » « Depuis deux ans, l’UNICEF nous a aidé à construire cette base, et les résultats sont déjà perceptibles », a affirmé le ministre, Benjamin Hounkpatin.

Cette rencontre témoigne aussi de la collaboration fructueuse entre l’UNICEF et le Gouvernement béninois. Les efforts conjugués des deux parties ont permis d’améliorer considérablement l’accès aux soins de santé pour les populations les plus vulnérables.

Si les progrès sont encourageants, des défis persistent encore, particulièrement en matière d’accès aux soins dans les zones rurales et de financement durable des programmes de santé communautaire.

En bref, les progrès accomplis par le Bénin en matière de santé communautaire sont remarquables et témoignent de l’engagement du Gouvernement et de ses partenaires. Pour consolider ces acquis, il est essentiel de maintenir le cap et de poursuivre les efforts en matière de financement, de formation des acteurs de santé.

L’hôpital de zone de Savè bientôt opérationnel

Cotonou, le 7 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les habitants du département des Collines. L’hôpital de zone de Savè, dont les travaux ont été lancés il y a plusieurs années, est sur le point d’être inauguré. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Santé, le professeur Benjamin HOUNKPATIN, lors d’une visite de chantier effectuée le mercredi 2 octobre.

L'hôpital de zone de Savè, une infrastructure moderne, ouvrira bientôt ses portes, améliorant l'accès aux soins de santé pour les habitants des Collines.Une infrastructure moderne au service de la population

Accompagné du maire de Savè, Denis OBA CHABI, le ministre a pu constater avec satisfaction l’avancement des travaux. Cette infrastructure moderne, équipée de matériel de dernière génération, répondra aux besoins de soins de santé de toute la population du département. Les habitants des Collines pourront désormais bénéficier de soins de qualité et de proximité, sans avoir à se déplacer sur de longues distances.

Une réalisation saluée par tous.

Le maire de Savè n’a pas caché sa joie et sa fierté face à cette réalisation majeure. Il a salué les efforts du Gouvernement pour avoir mené à bien ce projet malgré les difficultés rencontrées. « C’est une victoire pour notre commune », a-t-il déclaré.

L'hôpital de zone de Savè, une infrastructure moderne, ouvrira bientôt ses portes, améliorant l'accès aux soins de santé pour les habitants des Collines.Les derniers réglages en cours

Au cours de sa visite, le ministre HOUNKPATIN a pu inspecter les différents services de l’hôpital, tels que la centrale des fluides, le service d’imagerie, les urgences et la gynécologie. Il a donné des instructions pour accélérer les derniers travaux afin que l’hôpital puisse ouvrir ses portes dans les meilleurs délais.

Une promesse tenue

La réalisation de ce gros œuvre s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement visant à améliorer l’accès aux soins de santé pour tous les Béninois. Le ministre HOUNKPATIN a rappelé que l’accès aux soins de qualité est un droit fondamental et que le gouvernement est déterminé à offrir à tous les citoyens les meilleures conditions de vie.

L'hôpital de zone de Savè, une infrastructure moderne, ouvrira bientôt ses portes, améliorant l'accès aux soins de santé pour les habitants des Collines.En somme, la prochaine ouverture de l’hôpital de zone de Savè est une excellente nouvelle pour la population. Cet équipement moderne va permettre d’améliorer considérablement l’accès aux soins. Cependant, pour garantir la pérennité de cette infrastructure, il est nécessaire de renforcer les ressources humaines, de développer des programmes de prévention et de favoriser les partenariats. L’avenir de la santé dans le Département des Collines dépendra de notre capacité à relever ces défis.

Le Bénin lève le voile sur sa nouvelle stratégie santé

Parakou, 7 octobre 2024 –La collaboration entre le Bénin et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment atteint une nouvelle étape. En effet, le ministre de la Santé, le professeur Benjamin Hounkpatin, a officiellement lancé vendredi dernier la Stratégie de coopération entre les deux institutions pour la période 2023-2027. Cet événement majeur a été couplé avec l’inauguration du sous-bureau de l’OMS à Parakou, marquant ainsi une volonté de renforcer l’accès aux soins de santé dans le nord du pays.

Le ministère béninois de la Santé et l'OMS unissent leurs forces pour améliorer la qualité des services de santé et renforcer la résilience face aux urgences sanitaires.Un partenariat stratégique pour un avenir meilleur

La nouvelle stratégie de coopération s’articule autour de quatre axes clés : renforcer le système de santé, améliorer la qualité des soins, renforcer la préparation aux urgences sanitaires Encourager l’éducation à la santé ; favoriser un environnement sain et promouvoir la santé publique. Selon le Dr Jean Kouamé KONAN, Représentant résident de l’OMS au Bénin, « les efforts du gouvernement béninois pour moderniser les infrastructures et garantir un accès équitable aux soins sont un exemple pour toute l’Afrique ».

Cette stratégie s’inscrit parfaitement dans le cadre du Plan Cadre des Nations Unies pour le Développement Durable, a souligné la Coordinatrice du Système des Nations-Unies. « Ce plan trace la voie pour une action concertée des agences onusiennes au Bénin, en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), a-t-elle déclaré. »

Le ministère béninois de la Santé et l'OMS unissent leurs forces pour améliorer la qualité des services de santé et renforcer la résilience face aux urgences sanitaires.Parakou, un nouveau front dans la lutte pour la santé

Par ailleurs, le Professeur Benjamin Hounkpatin a exprimé sa reconnaissance pour la coopération fructueuse avec les organisations des Nations unies, contribuant significativement à l’amélioration de la santé publique. Soulignant les progrès réalisés grâce à cette collaboration, il a également procédé à l’inauguration du sous-bureau de l’OMS à Parakou en réponse aux défis sanitaires spécifiques de la région septentrionale, notamment la résurgence d’épidémies, qui nécessite une intervention rapide et déterminée face aux urgences sanitaires. « L’ouverture de ce bureau permettra de rapprocher l’assistance technique des acteurs de terrain », a expliqué le ministre Hounkpatin.

Le ministère béninois de la Santé et l'OMS unissent leurs forces pour améliorer la qualité des services de santé et renforcer la résilience face aux urgences sanitaires.Les enjeux

Ce partenariat stratégique entre le Bénin et l’OMS revêt une importance capitale pour plusieurs raisons :

  • Amélioration de la couverture sanitaire : Le renforcement du système de santé permettra d’étendre l’accès aux soins à l’ensemble de la population, y compris dans les zones les plus reculées.
  • Lutte contre les maladies : La préparation aux urgences permettra de mieux faire face aux épidémies et autres crises de santé publique.
  • Promotion de la santé : L’éducation à la santé et la promotion d’un environnement sain contribueront à améliorer la qualité de vie des Béninois.

En conclusion, le lancement de cette nouvelle stratégie de coopération et l’ouverture du sous-bureau de l’OMS à Parakou marquent une étape importante dans la construction d’un système de santé plus résilient et plus performant au Bénin. Ce partenariat promet de nombreux bénéfices pour la population béninoise.

Les vétérinaires béninois au cœur de la santé publique

Cotonou, 26 septembre 2024 – Les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont été lancées ce jeudi par le ministre de l’Agriculture, Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Réunissant les professionnels du secteur, cet événement met en lumière le rôle crucial des vétérinaires dans la préservation de la santé publique.

En effet, sous le thème « Le vétérinaire, un agent essentiel de santé au cœur de l’approche One Health », les participants ont abordé des enjeux majeurs tels que la sécurité sanitaire des aliments, la lutte contre les zoonoses et la résistance aux antimicrobiens. Par ailleurs, le ministre DOSSOUHOUI a souligné l’importance de garantir l’accès aux soins vétérinaires pour les animaux, tout en protégeant la santé humaine.

Les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont mis en évidence le rôle des vétérinaires dans la préservation de la santé publique Les vétérinaires : Une profession au cœur des défis sanitaires

La mondialisation, les changements climatiques et l’intensification des productions animales ont multiplié les risques d’émergence de nouvelles maladies. Les vétérinaires sont en première ligne pour faire face à ces défis. « Ils jouent un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle des maladies animales, qui peuvent se transmettre à l’homme », a déclaré le ministre.

En plus, la coïncidence de ces journées avec la Journée Mondiale de lutte contre la rage a offert l’occasion de rappeler les risques liés à cette maladie zoonotique. Les vétérinaires ont été appelés à intensifier leurs efforts de sensibilisation auprès des populations.

Les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont mis en évidence le rôle des vétérinaires dans la préservation de la santé publique Un tournant pour la filière élevage

Face à l’interdiction prochaine (31 décembre 2024)des importations de volailles congelées, le ministre a incité les vétérinaires à accompagner les éleveurs béninois dans le développement de productions locales. « Nous devons renforcer les conseils agricoles et promouvoir des pratiques d’élevage durables », a-t-il souligné.

Pour Christian DOVONOU, président du Conseil de l’Ordre National des Médecins Vétérinaires du Bénin, ces journées marquent également  une étape importante pour la profession. « C’est le fruit de plusieurs années de travail et nous espérons que cet événement deviendra un rendez-vous annuel incontournable », at-il déclaré.

Les points clés à retenir :

  • One Health : Une approche globale qui reconnaît les liens étroits entre la santé humaine, animale et environnementale.
  • Zoonoses : Maladies transmissibles des animaux à l’homme.
  • Antibiorésistance : Une menace croissante pour la santé publique.
  • Sécurité sanitaire des aliments : Un enjeu majeur pour protéger les consommateurs.

En bref, les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont été l’occasion de mettre en avant le rôle essentiel des vétérinaires dans la préservation de la santé publique et animale. Cet événement marque une nouvelle étape dans le développement du secteur de l’élevage au Bénin.

Révolution de la santé au Bénin : de nouveaux référentiels

Le gouvernement béninois a franchi une nouvelle étape dans l’amélioration de la qualité des soins de santé en lançant un vaste chantier de révision des référentiels de soins. en effet, ces outils, qui représentent les meilleures pratiques médicales, doivent garantir une prise en charge uniforme des patients sur tout le territoire national.

Des référentiels obsolètes

Par ailleurs, les anciens référentiels, datant d’une dizaine d’années, étaient jugés insuffisants et ne répondaient plus aux besoins actuels. Ils souffraient notamment d’un manque d’implication des sociétés savantes et ne couvraient qu’une partie des spécialités médicales.

L'Autorité de Régulation du secteur de la Santé au Bénin lance un vaste chantier pour mettre à jour les référentiels de soins Un atelier pour définir les nouveaux standards

C’est dans ce contexte que l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS) a organisé un atelier le 25 septembre dernier. Cet événement a rassemblé l’ensemble des professionnels de santé pour définir les contours des nouveaux référentiels. Les participants ont travaillé en groupes pour élaborer des projets de toile qui serviront de base à la rédaction des documents finaux.

Des bénéfices pour les patients

Le Dr Lucien DOSSOU-GBETE, président de l’ARS, affirme que les nouveaux référentiels bénéficieront grandement aux patients. Il explique : « Ces guides permettront une prise en charge uniforme des malades atteints de la même maladie, dans toutes les villes et centres de santé. » L’ARS a établi des priorités claires, accordant une attention particulière aux maladies maternelles et infantiles, ainsi qu’aux maladies prises en charge par l’assurance maladie.

Un calendrier ambitieux

L’ARS a fixé un objectif ambitieux : les nouveaux référentiels de soins devraient être disponibles d’ici la fin du mois de novembre 2024.L’urgence d’améliorer la qualité des soins et de réduire les disparités entre les différentes régions du pays justifie cette rapidité.

En se dotant de nouveaux référentiels de soins, le Bénin franchit une étape décisive vers l’amélioration de la santé de sa population. Cette initiative s’inscrit aussi dans une dynamique de modernisation du système de santé et témoigne de la volonté du gouvernement de garantir l’accès à des soins de qualité pour tous.

Les vétérinaires béninois au cœur des enjeux de santé publique

Cotonou, 23 septembre 2024 – Les vétérinaires béninois s’apprêtent à vivre un événement majeur. Du 26 au 28 septembre prochain, le Palais des congrès de Cotonou accueillera les premières Journées Vétérinaires du Bénin. Organisé par l’Ordre national des médecins vétérinaires du Bénin (ONMV-B), cet événement vise à mettre en lumière le rôle crucial de ces professionnels dans la santé publique.

Sous le thème « Le vétérinaire, un agent essentiel de santé au cœur de l’approche One Health », ces journées seront l’occasion de faire le point sur les défis et les opportunités de la profession dans un contexte de mondialisation et également d’émergence de maladies nouvelles.

Une approche « One Health » pour une santé globale

Les conférenciers, dont le président de l’ONMV-B, le Dr Christian Dovonou, ont souligné l’importance de l’approche « One Health ». Cette approche reconnaît les liens étroits entre la santé humaine, animale et environnementale. En effet, plus de 60% des maladies humaines existantes ont une origine animale. Les vétérinaires, en tant que gardiens de la santé animale, jouent donc un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle des maladies zoonotiques.

Les vétérinaires béninois face à de nouveaux défis

Par ailleurs, la profession vétérinaire au Bénin est confrontée à plusieurs défis :

  • La concurrence : L’ouverture des frontières et les réformes administratives ont intensifié la concurrence dans le secteur.
  • Les attentes des consommateurs : Les consommateurs sont de plus en plus exigeants en matière de sécurité alimentaire et de qualité des produits.
  • Les maladies émergentes : L’émergence de nouvelles maladies, telles que la résistance aux antimicrobiens, constituent une menace pour la santé publique.

Un programme riche et varié

Les Journées Vétérinaires du Bénin proposent un programme riche et varié, avec des conférences, des débats, des expositions et des ateliers. Les participants pourront ainsi échanger sur les meilleures pratiques et les dernières avancées en matière de santé animale et de sécurité alimentaire.

Un appel à la mobilisation

L’ONMV-B appelle l’ensemble des acteurs de la santé, des autorités publiques et de la société civile à se mobiliser pour soutenir les vétérinaires béninois dans leur mission.

En bref, ces premières Journées Vétérinaires du Bénin marquent une étape importante dans la reconnaissance du rôle essentiel des vétérinaires dans la préservation de la santé publique.

Amnesty Bénin : Santé pour tous, un défi pour demain

Cotonou , le 23 septembre 2024 – Dans un élan de solidarité pour la santé des citoyens, Amnesty International Bénin, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, a inauguré une campagne d’éducation sur le droit à la santé. Cette initiative, qui coïncide avec la journée internationale de la sécurité des patients, a été officiellement lancée le 20 septembre 2024 à Cotonou.

L’événement a réuni des représentants de haut niveau, y compris ceux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l’autorité de régulation du secteur de la santé, du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, ainsi que de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Amnesty International Bénin a lancé à Cotonou un vaste programme pour promouvoir le droit à la santé au Bénin. Campagne Amnesty Bénin : Pour un accès équitable aux médicaments essentiels

La campagne se concentrera sur des sujets cruciaux tels que les violences gynécologiques et obstétricales, les droits des personnes incarcérées et les mécanismes de recours disponibles en cas de violation des droits à la santé. Elle vise à sensibiliser le public et à encourager le dialogue sur ces questions importantes, en mettant en lumière les défis et les solutions possibles.

Amnesty International Bénin et ses partenaires ont annoncé un programme riche et diversifié d’activités. Ce programme inclut des sessions de sensibilisation, des dialogues communautaires et des classes.Des caravanes d’information parcourront le pays pour éduquer sur les violences gynécologiques et obstétricales, tandis que des micro-trottoirs recueilleront les perceptions du public sur ces violences. Onze villes importantes du Bénin seront l’objet de campagnes d’affichage, ainsi que d’émissions radiophoniques et télévisées en français et en langues locales.

Amnesty International Bénin a lancé à Cotonou un vaste programme pour promouvoir le droit à la santé au Bénin. L’un des objectifs clés de cette campagne est la rédaction et la diffusion d’une charte des droits et devoirs des patients, élaborée en collaboration avec l’Autorité de Régulation de la Santé (ARS). Cette charte informe les citoyens de leurs droits et responsabilités en matière de santé et garantit le respect et la promotion de ces droits à travers le pays.

L’engagement de toutes les parties prenantes, y compris les institutions gouvernementales, les organisations de la société civile, les professionnels de la santé et les médias, est essentiel pour le succès de cette campagne. En collaboration, ils œuvrent à la création d’un système de santé plus équitable et accessible pour tous les Béninois, garantissant le droit à la santé pour tous et applicable à tous.