5 milliards CFA pour améliorer la santé reproductive au Bénin

Grand-Popo, le 20 septembre 2024 – Un nouveau souffle pour la santé sexuelle et reproductive au Bénin. L’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) a lancé, hier, un ambitieux projet de renforcement des services de santé sexuelle et reproductive (RSSSR) à Grand-Popo. En effet, Financé par les Pays-Bas à hauteur de plus de 5 milliards 382 millions 218 francs CFA, ce projet, d’une durée de quatre ans, vise à améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les jeunes.

Réunis à Grand-Popo, les partenaires impliqués dans ce projet ont défini les contours de leur collaboration. Cet atelier permettra de :

  • Mettre toutes les pièces du puzzle en place.
  • Donner un coup de boost à la mise en œuvre du projet.
  • S’assurer que tout le monde soit sur la même longueur d’onde.

Au cours de cet atelier, les participants travailleront de manière collaborative pour définir clairement les responsabilités de chaque partie prenante et renforcer la coordination interinstitutionnelle, élément clé de la réussite du projet. Les discussions porteront également sur les stratégies à mettre en œuvre pour surmonter les défis potentiels liés à la gestion des ressources, à la logistique et au suivi-évaluation des activités. L’objectif est de garantir une mise en œuvre efficace du projet et d’optimiser son impact.

Le Bénin renforce ses services de santé sexuelle et reproductive grâce à un projet de 4 ans financé par les Pays-Bas, Santé reproductive :  Un projet ambitieux aux enjeux multiples

Ce projet ne se limite pas à renforcer les infrastructures sanitaires. Il est  aussi un véritable moteur de changement pour améliorer la santé sexuelle et reproductive au Bénin. En Formant les professionnels de santé

locales et en sensibilisant les populations, il permettra d’offrir à tous, en particulier aux jeunes et aux femmes, un accès équitable à des soins de qualité. Grâce à des mécanismes de suivi innovants, nous pourrons mesurer les progrès réalisés et ajuster notre approche pour un impact maximal.

Des défis à relever

La mise en œuvre de ce projet ne sera pas sans défis. Les partenaires devront notamment faire face à des contraintes logistiques, à des résistances culturelles et à la nécessité de coordonner les actions de nombreux acteurs. Mais les participants à l’atelier se sont montrés déterminés à relever ces défis.

Un partenariat solide pour un avenir meilleur

Le consortium formé par l’ABPF, IPAS, Engender Health, ABMS/PSI et le CNGOB dispose d’une expertise reconnue dans le domaine de la santé reproductive. Ce partenariat solide est aussi  un gage de réussite pour ce projet.

Grâce à ce projet, les partenaires espèrent  améliorer significativement la santé des femmes et des jeunes au Bénin.

Un plan d’action à long terme 

Les partenaires vont désormais mettre en œuvre les plans d’action définis lors de l’atelier. Des mécanismes de suivi rigoureux seront mis en place pour évaluer les progrès et ajuster les stratégies si nécessaire.

En bref, le succès de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres régions du Bénin et contribuer à améliorer la santé reproductive de toute une génération.

L’UNICEF offre une nouvelle vie aux nouveau-nés du Zou

Bénin, 16 septembre 2024 – Le Centre Hospitalier Départemental du Zou vient de recevoir un coup de pouce considérable pour améliorer la prise en charge des nouveau-nés. Grâce à un généreux don de l’UNICEF, financé en partie par le Fonds Français Muskoka, l’établissement est désormais équipé d’appareils de pointe pour sauver des vies.

Incubateurs, moniteurs, lampes de photothérapie, respirateurs… l’hôpital dispose désormais de tout le matériel nécessaire pour soigner les bébés les plus fragiles. Ces équipements de dernière génération permettent de stabiliser la température des nouveau-nés, de surveiller leurs fonctions vitales et de traiter efficacement les maladies les plus courantes, comme la jaunisse.

Grâce à l'UNICEF, le Centre Hospitalier Départemental du Zou est désormais mieux équipé pour sauver les nouveau-nés au Bénin.Un espoir pour les familles

Cette initiative est une véritable bouffée d’oxygène pour les familles du département du Zou. Grâce à ces nouveaux équipements, les nouveau-nés nés prématurément, de faible poids ou souffrant de complications auront de meilleures chances de survie.

Un engagement fort pour la santé infantile

En équipant cet hôpital, l’UNICEF réaffirme son engagement en faveur de la santé des enfants.  Par ailleurs, ce don s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement et à réduire la mortalité infantile.

Grâce à l'UNICEF, le Centre Hospitalier Départemental du Zou est désormais mieux équipé pour sauver les nouveau-nés au Bénin.Des équipements pour garantir la vie de nombreux nouveau-nés 

En plus , les équipements fournis par l’UNICEF permettront de :

  • Stabiliser la température des nouveau-nés prématurés.
  • Surveiller en continu les fonctions vitales des bébés.
  • Traiter efficacement les maladies néonatales les plus courantes.
  • Augmenter considérablement le taux de survie des nouveau-nés.

En somme,ce don d’équipements médicaux au Centre Hospitalier Départemental du Zou est une étape importante dans la lutte contre la mortalité infantile au Bénin. Cependant, le chemin est encore long. Il est essentiel de poursuivre les efforts pour renforcer les systèmes de santé, anciens professionnels de santé et sensibiliser les populations aux bonnes pratiques d’hygiène et de nutrition. Ensemble, nous pouvons donner à chaque enfant la chance d’avoir un avenir meilleur.

Bénin : Nouvelles technologies contre médicaments falsifiés et drogue

Cotonou, le 19 juillet 2024 – mercredi Depuis le 17 juillet 2024, des acteurs clés engagés dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure, la drogue et les explosifs se réunissent à la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou. Cette rencontre, organisée par le Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique, l’Agence nationale de contrôle de la qualité des produits de santé et de l’eau et la structure d’appui PoD One DHBC, vise à affiner la stratégie de détection de ces fléaux grâce aux nouvelles technologies.

Médicaments falsifiés et drogue: Un contexte alarmant

Le Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, le Professeur Josué AVAKOUDJO, a marqué l’ouverture de la rencontre avec un discours alarmant. Il a rappelé les chiffres inquiétants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon lesquels un médicament sur dix dans le monde est falsifié, et 42% de ces contrefaçons provenant d’Afrique subsaharienne.

Les antipaludiques et les antibiotiques figurent parmi les produits médicaux de qualité inférieure aux plus maladies signalées. Concernant la drogue, le Professeur AVAKOUDJO a souligné que 275 millions de personnes ont consommé des drogues psychoactives en 2020, un chiffre qui devrait augmenter de 11% d’ici 2030 au niveau mondial, dont 40% en Afrique.

Experts réunis à Cotonou pour affiner la lutte contre les médicaments falsifiés, la drogue et les explosifs grâce aux nouvelles technologiesVers une stratégie concertée axée sur les nouvelles technologies dans la lutte contre les médicaments falsifiés et la drogue

Face à ce tableau préoccupant, les participants à la rencontre ont tous insisté sur l’urgence de mettre en place une stratégie concertée reposant sur les nouvelles technologies. La Présidente du Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique a salué l’importance de cette séance de travail qui réunit des acteurs de divers horizons, notamment les structures en charge du contrôle et de l’assurance qualité des médicaments, les forces de l’ ordre, la justice, la douane et l’enseignement supérieur.

Le Secrétaire général du Ministère de la santé, Dr Ali IMOROU BAH CHABI, a quant à lui rappelé les nombreuses réformes engagées par le gouvernement béninois pour lutter contre le trafic des médicaments de qualité inférieure. Il a également souligné que la rencontre permettra, au-delà de l’appropriation des nouvelles technologies par les experts présents, de définir pour le Bénin un modèle organisationnel efficace pour combattre efficacement le phénomène des médicaments falsifiés et le trafic de drogue.

Expertise de PoD One DHBC

La société française PoD One DHBC, spécialisée depuis 7 ans dans l’accompagnement des autorités sanitaires des États dans la modernisation et le développement des systèmes de santé publique, apporte son expertise à cette rencontre. L’entreprise acquiert sa renommée grâce à son expertise dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure et dans l’identification des drogues et explosifs.

En conclusion, cette rencontre d’experts à Cotonou constitue une étape importante dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure, la drogue et les explosifs. L’adoption de nouvelles technologies et la mise en place d’une stratégie concertée devraient permettre de réduire considérablement la circulation de ces fléaux.

Bénin : Zéro médicament antipaludique de qualité inférieure ou falsifié dans le circuit formel

L’Agence Béninoise du Médicament et des autres produits de santé (ABMed) et l’Agence Nationale de Contrôle de la Qualité des produits de santé et de l’eau (ANCQ) ont annoncé des résultats encourageants issus de la surveillance post-commercialisation des médicaments antipaludiques. En effet, cette campagne, menée dans le cadre du projet « Promouvoir la qualité des médicaments plus PQM+ », a permis de confirmer l’absence de médicaments antipaludiques de qualité inférieure ou falsifiés dans le circuit formel de distribution au Bénin.

Une surveillance rigoureuse pour une garantie de qualité

Au cours de l’année 2023, 208 échantillons de médicaments antipaludiques couramment utilisés ont été collectés et analysés dans neuf départements du pays. En plus,  ces analyses, réalisées par le laboratoire de l’ANCQ, n’ont révélé aucune non-conformité aux spécifications techniques attendues.

Un succès salué par les autorités

Le directeur général de l’ABMed, le Dr Yossounon CHABI, a salué ces résultats, qui viennent récompenser les efforts du gouvernement béninois dans la lutte contre les produits pharmaceutiques de qualité inférieure ou falsifiés. Il a également souligné l’importance de la surveillance continue et de la mise en place de dispositifs de traçabilité renforcés, comme la solution nationale de traçabilité des médicaments prévue dans le cadre du Programme d’action du gouvernement (PAG 2).

Un message fort pour la communauté internationale

Ces résultats positifs démontrent l’engagement du Bénin à garantir l’accès aux médicaments de qualité pour sa population. Ils constituent également un message fort pour la communauté internationale, soulignant la nécessité d’une collaboration accrue dans la lutte contre les médicaments contrefaits, qui constitue un fléau majeur pour la santé publique en Afrique subsaharienne.

CHIC Bénin : Le Conseil d’Administration installé

Abomey-Calavi, le 02 juillet 2024 – Les membres de l’instance décisionnelle du Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC) ont été officiellement installés le lundi 1er juillet 2024. C’est le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, Ministre de la Santé , qui a l’honneur de présider le Conseil d’Administration de l’hôpital.

Première session ordinaire du Conseil d’Administration

Déjà investis dans leurs fonctions, les six membres du Conseil d’Administration du CHIC n’ont pas perdu de temps. Ils ont aussi tenu leur première session ordinaire dès leur prise de fonction , en attendant la nomination du Président de la Commission Médicale d’Établissement. Conscients de l’immensité de la tâche qui les attend, les membres du Conseil ont mis à profit cette première rencontre pour se pencher sur les questions cruciales de l’hôpital.

Mission du Conseil d’Administration du CHIC: cap sur l’ouverture et la mise en service

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Santé a réaffirmé les grandes lignes de la mission du Conseil d’administration. « L’hôpital est désormais une réalité et notre défi majeur est de le rendre opérationnel », a-t-il déclaré. « Lors de cette première session, nous nous prononcerons sur la nomination de l’équipe dirigeante de l’hôpital. Notre priorité est également de doter rapidement le CHIC d’un budget », a-t-il ajouté.

Des défis pluriels et urgents à relever

Pour le Président du Conseil d’Administration (PCA) du CHIC, les défis à relever sont à la fois multiples et pressants . Il en est pleinement conscient, mais il compte également sur la collaboration de ses collègues membres pour bien mener à bien la mission de manière efficace. « Personne n’ignore le défi que représente l’ouverture et la mise en service d’une telle infrastructure , avec ses enjeux en matière de ressources humaines, financières, managériales, mais aussi d’entretien et de maintenance des équipements techniques. Je prends l’engagement, en votre nom, que nous mènerons le CHIC à bon port « , a-t-il souligné avec détermination.

Composition du Conseil d’Administration du CHIC

Le Conseil d’Administration du CHIC est composé de six membres :

  • Monsieur Benjamin Ignace Bodounrin HOUNKPATIN , Président du Conseil d’Administration
  • Monsieur Aristide Nounagnon DJIDJOHO , Membre
  • Monsieur Hermann Orou TAKOU , Membre
  • Monsieur Nounagnon Germain ALOKPO , Membre
  • Monsieur Makpéhou Rogatien TOSSOU , Membre
  • Madame Agnès BADOU SAVI , Membre

Prochaines étapes : nomination de l’équipe dirigeante et dotation budgétaire

La première session du Conseil d’Administration du CHIC a été une étape importante dans le processus d’ouverture et de mise en service de cet hôpital tant attendu. Les prochaines étapes consisteront à nommer l’équipe dirigeante et à doter l’hôpital d’un budget, permettant ainsi de concrétiser les ambitions affichées par les autorités béninoises de faire du CHIC un établissement de référence internationale.

Lutte contre les dérives dans le secteur de la santé : La CCI-SPSM au garde-fou

Fidèle à son engagement d’offrir des soins de qualité à tous les citoyens béninois, le gouvernement du Président Patrice TALON, à travers le Ministère de la Santé, ne ménage aucun effort. La mise en place de la Cellule de Contrôle et d’inspection des structures de prestations de soins médicaux (CCI-SPSM) en est une illustration concrète.

Des actions concrètes de la La CCI-SPSM  pour des résultats probants

La CCI-SPSM, qui a fait la restitution périodique des résultats de terrain de son crédo, a rendu compte de ses actions du deuxième trimestre 2024 lors d’un point de presse tenu le jeudi 27 juin 2024.

Au cours de ce trimestre, la Cellule a mis à jour ses outils de travail, notamment le guide d’inspection et de contrôle des établissements de santé et le guide d’investigation et d’analyse des évènements indésirables.

Sur le terrain, 336 formations sanitaires, dont 71 maternités dans la zone sanitaire d’Allada, Toffo, Zè et dans la commune d’Abomey-Calavi, ont été contrôlées. La CCI-SPSM a également investigué et analysé les causes profondes de six événements indésirables ayant conduit à des décès, suite à des plaintes présentées au Ministre de la santé. Des actions correctrices, telles que la restitution des résultats de l’enquête à chaque Établissement de Santé (ES) et l’assistance aux ES pour la correction des écarts observés, ont été proposées.

Lutte contre l’exercice illégal de la médecine : une vigilance accrue

La CCI-SPSM ne faiblit pas dans sa lutte contre l’exercice illégal de la médecine. De janvier 2023 à mai 2024, la Cellule a recensé 38 cas d’exercice illégal de la médecine dans les seuls départements de l’Atlantique et du Littoral. Face à cette situation, la CCI-SPSM a pris des mesures fermes, notamment la fermeture des établissements de santé illégaux et l’enclenchement de procédures judiciaires à l’encontre des contrevenants.

La Cellule de Contrôle et d'inspection des structures de prestations de soins médicaux (CCI-SPSM) à l'offensive contre les dérivesRéduction de la mortalité maternelle et néonatale : un engagement ferme

Par ailleurs, la réduction de la mortalité maternelle et néonatale constitue une priorité majeure pour le Gouvernement du Bénin. Dans ce cadre, le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a créé une Task Force dédiée à cette cause. La CCI-SPSM s’est engagée à apporter sa contribution à cet effort en intensifiant les contrôles dans les maternités, tant publiques que privées.

Les premiers résultats des contrôles effectués dans les maternités de la zone sanitaire Allada-Toffo-Zè et de la commune d’Abomey-Calavi révèlent des insuffisances en matière de suivi des femmes enceintes et de surveillance des accouchées. Ces constats ont conduit le CCI-SPSM à formuler des recommandations aux établissements concernés afin d’améliorer la prise en charge des patients et de réduire les risques de complications.

Une détermination sans faille pour le bien des patients

En résumé , la CCI-SPSM exprime sa ferme volonté de poursuivre sa mission avec rigueur et détermination, convaincue que la correction des dysfonctionnements identifiés permettra de réduire la mortalité maternelle et néonatale.

Kétou : Investir dans la prévention pour un avenir sans drogue

Kétou, Bénin – La Place du Centenaire à Kétou était en effervescence ce mercredi 26 juin 2024 à l’occasion de la 37ème Journée internationale de lutte contre la drogue. Une cérémonie officielle a eu lieu lors de cette journée, présidée par Monsieur Abasse OLOSSOUMARE, Directeur de cabinet du Ministre de l’intérieur et de la Sécurité Publique, en tant que représentant du ministre empêché.

Un engagement renouvelé contre la drogue à  Kétou

L’événement a réuni des figures clés telles que le Préfet du département du Plateau, le Maire de Kétou, et des partenaires techniques et financiers. En plus, les intervenants ont réaffirmé leur engagement à éradiquer la détention, l’usage et le trafic illicite de stupéfiants au Bénin. Le thème de cette année, « les faits sont là : investissez dans la prévention », met en lumière l’importance cruciale des initiatives de prévention dans la lutte contre la drogue.

Kétou célèbre la Journée internationale de lutte contre la drogue et appelle à un investissement accru dans la préventionLa prévention au cœur de la lutte

Madame Lucie Ablawa SESSINOU, Maire de Kétou, a souligné que le défi posé par les drogues transcende les frontières sociales, affectant la stabilité des familles et la prospérité des communautés. Elle a appelé à une approche holistique et à des actions concertées pour lutter contre ce fléau.

Succès et défis de la lutte contre la drogue

La cérémonie a permis de souligner les succès que le gouvernement béninois a obtenus grâce à ses politiques de prévention et de sensibilisation. Toutefois, on a reconnu que, malgré les efforts, le problème de la drogue reste tenace dans le pays. D’où l’importance soulignée de renforcer davantage les mesures de prévention.

Un message d’espoir pour les générations futures

La 37ème Journée internationale de lutte contre la drogue au Bénin a été un symbole de solidarité et de résilience. Elle a réaffirmé l’engagement des autorités et de la société civile à travailler de concert pour un avenir sans drogue. En somme, la détermination des acteurs impliqués laisse entrevoir un espoir pour les générations futures, un espoir d’un Bénin où la prévention et l’éducation triomphent sur la menace des substances illicites.

Autisme au Bénin : Lancement de la prise en charge intégrée

Cotonou, le 26 juin 2024 – Le projet d’appui à la prise en charge intégrée des enfants autistes au Bénin a franchi une étape importante ce mardi 25 juin 2024 avec le lancement officiel de sa phase pilote dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi. La cérémonie, couplée à l’installation du comité de pilotage, a réuni un large panel d’acteurs impliqués dans la prise en charge de l’autisme, notamment des membres d’associations de personnes handicapées, des parents d’enfants autistes, des promoteurs d’écoles spécialisées, des éducateurs spécialisés, des psychologues, des neuropédiatres et des pédopsychiatres.

Soutenir la prise en charge et renforcer les capacités

Dans son allocution de lancement, Mme Véronique TOGNIFODÉ, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, a souligné les priorités du projet : « soutenir la prise en charge socio-sanitaire et scolaire des enfants présentant des symptômes du spectre autistique » et « renforcer les capacités des professionnels dans le domaine de l’assistance aux personnes handicapées à grands besoins de soutien« .

En outre , Cette initiative répond à la volonté politique du Président Patrice TALON, concrétisée suite aux recommandations issues d’un cadre d’échanges entre acteurs initié en décembre 2023 lors de la Journée Internationale des Personnes Handicapées (JIPH). Le projet est entièrement financé sur le budget national.

Inclusion sociale : égalité et équité

« L’inclusion sociale rime avec égalité et équité« , a martelé la Ministre TOGNIFODÉ, invitant par la même occasion les acteurs impliqués à un engagement sans faille pour la réussite du projet. « Vous êtes assistants sociaux, médecins, psychologues, éducateurs spécialisés, agents financiers, responsables d’établissements, parents ou tuteurs, vous devez vous donner la main pour entourer chaque bénéficiaire de tous les soins pour son inclusion effective« , a-t-elle exhorté.

Lancement officiel de la phase pilote du projet d'appui à la prise en charge intégrée des enfants autistes au Bénin dans les communesManifestations de l’autisme

Selon les spécialistes, l’autisme se caractérise par des troubles de la communication, des intérêts ou activités obsessionnels, des comportements répétitifs et une forte résistance au changement. Les personnes autistes peuvent également présenter des hypersensibilités sensorielles (sons, lumière, couleurs, toucher…).

En somme, les acteurs en charge de la mise en œuvre du projet ont salué cette action inédite du gouvernement en faveur des enfants autistes au Bénin. Ils ont exprimé leur engagement à œuvrer pour sa réussite, afin d’offrir aux enfants concernés une prise en charge adéquate et un meilleur épanouissement.

 Lutte contre la drogue : Priorité à la prévention et aux alternatives saines

Cotonou, Bénin – A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la drogue célébrée le 26 juin, le ministre béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, a appelé à une mobilisation nationale pour intensifier les efforts de prévention contre ce fléau.

Investir dans la prévention : un message fort

Le thème retenu pour cette 37ème édition est : « Les faits sont là : Investissez dans la prévention ». Ce choix souligne l’importance de placer la prévention au cœur de la lutte contre la drogue, plutôt que de se concentrer uniquement sur la répression.

Une approche proactive pour lutter contre le fléau

Par ailleurs, le gouvernement béninois privilégie une approche proactive en mettant en œuvre plusieurs actions concrètes :

  • Le renforcement de l’éducation et de la sensibilisation se manifeste par la conduite de campagnes d’information dans les écoles, les communautés et via les médias pour éveiller la conscience des populations, surtout des jeunes, sur les dangers de la drogue.
  •  La facilitation de l’accès aux alternatives saines se traduit par la promotion d’activités de loisirs, sportives et culturelles, offrant ainsi aux jeunes des options positives éloignées de la consommation de drogues.
  • Le renforcement des capacités s’effectue par la formation des agents d’application de la loi, des professionnels de la santé, des éducateurs et des travailleurs sociaux, les équipant pour repérer les signes précurseurs de consommation de drogues et pour agir avec efficacité.
  • Le partenariat et la collaboration impliquent une coopération active du gouvernement avec les ONG, les institutions éducatives et les organisations internationales pour harmoniser les efforts de prévention.

Kétou, centre des manifestations officielles

En somme, les manifestations officielles de la Journée internationale de lutte contre la drogue auront lieu ce mercredi 26 juin 2024 dans la ville de Kétou.

Bénin : Un hôpital de référence internationale prêt à ouvrir

Calavi, 21 juin 2024- Le Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC), un projet ambitieux initié par le Président Patrice TALON, représente une avancée majeure pour le système de santé du Bénin. En effet, avec l’achèvement des travaux de l’hôpital , annoncé par le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, le CHIC est prêt à devenir un établissement de soins de premier plan dans la région.

Par ailleurs, L’ouverture prévue pour fin 2024 marque un tournant décisif dans l’accès aux soins médicaux de haute qualité et la réduction de la nécessité d’évacuations sanitaires à l’étranger, soulignant l’engagement du Bénin envers l’amélioration de la santé publique.

Le Bénin inaugure le Centre Hospitalier International , un hôpital de référence internationale pour une prise en charge médicale de pointeUn hôpital ultramoderne pour des soins de pointe

Doté d’une architecture moderne et d’équipements à la pointe de la technologie, le CHIC est le plus grand hôpital du Bénin et l’un des plus grands et des mieux équipés de la sous-région. Il compte également 436 lits répartis dans 18 spécialités, regroupées en huit pôles couvrant l’ensemble des domaines médicaux.

Un investissement majeur pour la santé

En plus, la construction du CHIC est le fruit d’un investissement majeur du gouvernement béninois dans le but d’améliorer l’accès à des soins de qualité pour sa population. Cet hôpital de référence permettra de réduire considérablement les évacuations sanitaires vers l’étranger, qui représentent une charge financière importante pour le pays.

Le Bénin inaugure le Centre Hospitalier International , un hôpital de référence internationale pour une prise en charge médicale de pointeUn appel à candidatures pour recruter 1 000 professionnels

Pour faire fonctionner cet hôpital de pointe, le gouvernement béninois a lancé un vaste programme de recrutement de personnel qualifié. Au total, 1 000 professionnels seront nécessaires, dont des médecins, des infirmiers, des techniciens et des agents administratifs. Une première vague de recrutement a déjà eu lieu et une seconde est prévue avant fin septembre 2024.

Le CHIC, une nouvelle ère pour la santé au Bénin

L’ouverture du CHIC marque une nouvelle ère pour la santé au Bénin. Cet hôpital de référence permettra au pays de se positionner comme un acteur majeur dans le domaine de la santé en Afrique et d’offrir à ses citoyens des soins de qualité répondant aux standards internationaux.

Le Bénin dote son SAMU de 144 ambulances flambant neuves

Cotonou, 18 juin 2024 – Le gouvernement du Bénin a franchi une nouvelle étape décisive dans le renforcement de son système de santé avec la réception le 17 juin , sur l’esplanade du Palais des Congrès de Cotonou, d’un premier lot de 144 ambulances de dernière génération. Ces ambulances, acquises dans le cadre d’une commande de 188 véhicules, permettront d’améliorer considérablement la prise en charge des patients d’urgence et de sauver plus de vies.

Le Bénin renforce son système de santé avec 144 ambulances flambant neuves pour une prise en charge plus efficace des urgences médicales.Une cérémonie officielle en présence des autorités

La cérémonie de réception s’est déroulée en présence du Ministre de la Santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN, de la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODÉ, du Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Monsieur Luc Sètondji ATROKPO, et de plusieurs cadres du secteur sanitaire béninois.

Répondre à un besoin urgent en matière de matériel roulant

Cette acquisition d’ambulances répond à un besoin urgent identifié par le gouvernement dans le cadre de son Programme d’Action. En effet, le manque de matériels roulants adaptés au niveau du Service d’Assistance Médicale d’Urgence (SAMU) constituait un goulot d’étranglement majeur dans le système de référence et de contre-référence des patients. Ce déficit compliquait parfois l’évacuation en urgence des cas graves vers les hôpitaux de référence, mettant ainsi en danger la vie des patients.

 144 Ambulances : Un investissement pour sauver des vies

C’est pour pallier à cette situation et améliorer la prise en charge des urgences médicales que le gouvernement a décidé, en Conseil des Ministres du 14 septembre 2022, d’acquérir 188 ambulances sur Budget National. Les 144 ambulances réceptionnées ce jour constituent une première tranche de cette commande.

Le Bénin renforce son système de santé avec 144 ambulances flambant neuves pour une prise en charge plus efficace des urgences médicales.Une dotation qui profitera à toutes les communes du Bénin

Avec cette dotation, toutes les communes du Bénin disposeront d’au moins deux ambulances. Cela permettra de garantir un transfert rapide, en moins d’une heure, des cas graves vers un hôpital de référence, quel que soit leur lieu de résidence.

Un système de gestion performant pour une meilleure efficacité

Afin d’optimiser la gestion des transferts de patients, le gouvernement a prévu la mise en place de tours opérateurs. Ces derniers centraliseront les demandes et alertes de transfert, géreront les mouvements des ambulances et des hôpitaux, et identifieront en temps réel les ambulances disponibles dans un rayon de 30 minutes.

Un pas de plus vers un système de santé performant

L’acquisition de ces ambulances constitue une avancée majeure dans le renforcement du système de santé béninois. Elle permettra de réduire considérablement le délai d’accès aux soins d’urgence et de sauver des vies, en particulier chez les femmes enceintes et les enfants.

Santé publique : Le ministre Hounkpatin sur le terrain

Cotonou, Abomey-Calavi, 10 juin 2024 – Dans les derniers instants du deuxième tour de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, le ministre de la Santé, le Pr Benjamin Hounkpatin, a effectué une visite de terrain cruciale dans les quartiers d’Agla , Godomey à Cotonou et à Abomey-Calavi, le dimanche 9 juin 2024.

Mobilisation et dialogue direct pour une couverture vaccinale optimale

Cette initiative avait un double objectif : valoriser le travail des agents vaccinateurs et dialoguer directement avec les familles pour souligner l’importance de la vaccination contre la poliomyélite pour la protection des enfants. Le Pr Hounkpatin a ainsi pris le temps d’expliquer les bénéfices du vaccin, dissipant les doutes et renforçant la confiance des ménages encore hésitants.

Ministre Hounkpatin: Un appel fort à la vaccination pour un avenir sans poliomyélite

En plus , le ministre a lancé un appel dynamique à la population : « Je voudrais appeler les ménages à laisser les enfants recevoir les gouttes salvatrices contre la poliomyélite. C’est pour leur bien. » Ces mots ont souligné l’engagement du gouvernement envers la santé des enfants et ont encouragé une adhésion communautaire plus large à la campagne.

Succès du second tour avec le soutien des partenaires internationaux

Le deuxième tour de la campagne, a lancé le vendredi 7 juin, s’est conclu le lundi 9 juin 2024,avec un sentiment d’accomplissement. Le ministre était accompagné également  d’équipes de supervision dédiées et de représentants de l’OMS et de l’UNICEF, témoignant de l’importance et de la reconnaissance internationale de l’effort de vaccination.

Vers un Bénin sans poliomyélite : un objectif à portée de main

Cette campagne illustre la détermination du Bénin à éradiquer la poliomyélite et à assurer un avenir plus sain pour les générations futures. Elle met également en lumière l’importance de la collaboration entre les autorités sanitaires, les organisations internationales et les communautés locales pour atteindre les objectifs de santé publique ambitieux. Avec la fin de cette campagne, le Bénin se rapproche d’un avenir sans poliomyélite, un objectif qui, grâce à la persévérance et à la coopération, est à portée de main.

Médecine endogène : l’Afrique valorise ses savoirs ancestraux

Abomey-Calavi, Bénin —  L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont donné le coup d’envoi des doctoriales en médecine endogène sur le campus d’Abomey-Calavi au Bénin. Cet événement rassemble de jeunes doctorants venus de toute la sous-région pour valoriser les savoirs ancestraux africains et contribuer à la santé des populations.

Une thématique phare en Afrique

Par ailleurs, la médecine endogène, profondément ancrée dans les connaissances et les pratiques traditionnelles africaines, occupe une place de choix dans les universités du continent. Comme l’a souligné Ouidad TEBBAA, directrice régionale Afrique de l’Ouest de l’AUF, ces doctoriales visent à mettre en lumière cette thématique essentielle : « Les recherches menées sur la base de ces savoirs traditionnels ont également donné des résultats probants, positionnant l’Afrique comme l’une des régions phares dans ce domaine. »

Vers l’intégration des savoirs traditionnels

L’AUF accompagne activement les étudiants dans leur quête de connaissances. Agnès AUBOUY, chercheur à l’IRD, a rappelé les Assises internationales de médecine traditionnelle, dont la première édition s’est tenue à Dakar en octobre 2023. La deuxième édition, prévue cette année à Abidjan en Côte d’Ivoire, explorera aussi l’intégration des savoirs traditionnels dans la médecine moderne.

L'AUF et l'IRD lancent les Doctoriales en Médecine Endogène au Bénin pour promouvoir les savoirs traditionnels africains et leur contributionFormation et réseaux

En outre, un atelier de formation en médecine endogène pour les traditionnels praticiens a récemment eu lieu, créant un réseau de coopération entre le Conseil des ministres de l’organisation des États islamiques, les académies de sciences et l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.

Célébration de la science endogène

En plus, le recteur de l’Université nationale des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (UNSTIM), Joachim GBENOU, a qualifié ces doctoriales de « célébration de la science ». Il a souligné l’importance de revenir aux sources endogènes, rappelant que la médecine moderne puise encore dans ces savoirs ancestraux : « La médecine endogène complète la médecine moderne, offrant des solutions là où elle ne peut pas aller. »

Perspectives et ambitions pour la Médecine endogène

Ces rencontres de deux jours permettront aux participants de partager leurs apprentissages et d’approfondir leurs connaissances. Le représentant du Ministre de l’enseignement supérieur a exprimé le souhait que les assises internationales et les travaux de qualité se tiennent au Bénin en 2025.

En somme, Les doctoriales en médecine endogène s’inscrivent dans une dynamique de valorisation des savoirs traditionnels en Afrique de l’Ouest et de contribution au bien-être et à la santé des populations.

Bénin : Le plaidoyer du Ministre HOUNKPATIN à l’Assemblée mondiale de la Santé

Genève, Suisse – 31 mai 2024 – Le Professeur Benjamin I. B. HOUNKPATIN, Ministre de la Santé du Bénin, a participé à la soixante-dix-septième Assemblée mondiale de la Santé (AMS) qui s’est tenue du 27 mai au 1er juin 2024 au siège des Nations Unies à Genève.

Lors de son intervention à l’Assemblée, le Ministre HOUNKPATIN a présenté les progrès réalisés par le Bénin en matière de couverture sanitaire universelle (CSU), soulignant les efforts du pays pour améliorer la gouvernance et l’accès aux soins de santé de qualité. pour tous les citoyens.

Des avancées notables vers la CSU

Le Bénin a accompli des progrès considérables vers la CSU ces dernières années, sous la direction du Président Patrice TALON. Parmi les réalisations majeures, on peut citer :

  • L’introduction d’une assurance maladie obligatoire
  • La mise en œuvre d’une politique de santé communautaire innovante
  • Le renforcement des infrastructures médicales
  • Une meilleure répartition des ressources humaines qualifiées

Le Ministre de la Santé HOUNKPATIN plaide pour une action internationale concertée en faveur de la couverture sanitaire universelleUn plaidoyer du Ministre HOUNKPATIN  pour une action internationale concertée

Le Ministre HOUNKPATIN a également plaidé pour une action internationale concertée afin de relever les défis sanitaires mondiaux, en particulier :

  • La réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile
  • Le renforcement de la préparation et de la riposte aux pandémies

Le Bénin, un acteur engagé dans la santé mondiale

La délégation béninoise, active dans les commissions et les sessions plénières de l’AMS, a collaboré avec d’autres pays pour promouvoir la CSU et le renforcement des soins de santé primaires.

Le Ministre HOUNKPATIN, fort de son expérience de gynécologue, a mis en lumière les causes évitables de décès maternels et a plaidé pour l’adoption de pratiques telles que :

  • Le sac de recueil du sang
  • Le tamponnement intra-utérin par ballonnet
  • L’avortement sécurisé

Ces mesures évitent les hémorragies du post-partum et à réduire la mortalité maternelle.

Un appel à la mobilisation

L’Assemblée mondiale de la Santé a été l’occasion d’un appel fort à la mobilisation et à l’action pour une santé mondiale plus équitable et accessible à tous. Le Bénin réaffirme son engagement à œuvrer aux côtés de ses partenaires internationaux pour atteindre cet objectif.

Bénin: USA investisse plus de 244 millions pour la santé communautaire

Allada, Bénin – 31 mai 2024 – Le gouvernement américain a annoncé aujourd’hui un soutien important à la santé communautaire au Bénin, en offrant des kits médicaux, des tablettes et des vélos à 475 relais communautaires dans la zone sanitaire Allada-Toffo-Zè . D’une valeur totale de plus de 244 millions de francs CFA, cette initiative vise en effet  à renforcer les systèmes de santé locaux et à améliorer la qualité des soins pour les populations défavorisées.

Le gouvernement américain octroie plus de 244 millions de francs CFA pour soutenir la santé communautaire au Bénin, Des kits spécialisés pour des soins de qualité

Par ailleurs, les relais communautaires, récemment formés, ont reçu des kits spécialisés comprenant des outils et des fournitures médicales essentielles pour répondre aux besoins sanitaires immédiats et promouvoir des pratiques de santé préventive. Ces kits permettent aux relais de mieux gérer les cas de maladies, d’effectuer des vaccinations et de mener des campagnes de sensibilisation sur des sujets tels que la nutrition, l’hygiène et la prévention des maladies.

Le gouvernement américain octroie plus de 244 millions de francs CFA pour soutenir la santé communautaire au Bénin, Un partenariat pour un avenir plus sain

En outre , L’ambassadeur des États-Unis au Bénin a souligné l’importance de la collaboration entre les nations pour atteindre les objectifs de santé publique communes. « Ce partenariat illustre notre engagement envers le peuple béninois et notre volonté de soutenir des initiatives qui contribuent à la construction d’un avenir plus sain pour tous », a-t-il déclaré.

Le gouvernement américain octroie plus de 244 millions de francs CFA pour soutenir la santé communautaire au Bénin, Un impact positif attendu

Les autorités sanitaires béninoises ont exprimé leur gratitude pour ce soutien américain, reconnaissant l’impact potentiel de ces ressources sur la capacité des relais communautaires à offrir des soins de qualité. En somme,  Cette contribution est perçue comme un pas en avant vers l’amélioration de la santé communautaire au Bénin et un exemple de l’efficacité de la coopération internationale en matière de développement sanitaire.

Opération d’envergure contre les boissons alcoolisées en sachet

Dans une vaste opération de lutte contre la vente illégale de boissons alcoolisées en sachet, les autorités de l’Atacora-Donga ont lancé une campagne de saisie de ces produits interdits sur le marché national. Cette initiative, menée sous la houlette de la Direction départementale de l’industrie et du commerce (DDIC), a débuté en début de semaine dans les communes de Natitingou et de Boukoumbé.

Des saisies importantes et des convocations pour les commerçants

Selon les informations relayées par Bip Radio, une quantité significative de ces boissons interdites a été confisquée à Natitingou le lundi 27 mai. Des opérations similaires ont eu lieu à Boukoumbé ce mardi. La DDIC a convoqué les commerçants impliqués dans la vente de ces produits pour répondre de leurs actes.

Le directeur départemental souligne la gravité de la situation

Par ailleurs, Hantarou Kpara, le directeur départemental, a souligné la gravité de la situation et a précisé qu’il appliquerait des amendes aux contrevenants. Le procureur de la République pourrait également engager des poursuites judiciaires, si nécessaire. M. Kpara a fait cette déclaration lors d’une interview accordée à Bip Radio, où il a également affirmé que les contrôles se poursuivraient dans d’autres communes.

Une mesure pour protéger les consommateurs de ses  boissons alcoolisées en sachet

Cette action fait suite à un arrêté ministériel daté du 17 mai, par lequel le ministre de l’Industrie et du Commerce a formellement interdit la production, l’importation et la distribution de boissons alcoolisées conditionnées en sachets plastiques. Cette mesure vise à réguler le marché et à protéger les consommateurs contre les risques sanitaires associés à ces produits.  En somme, l’opération de la DDIC s’inscrit donc dans une démarche de conformité réglementaire et de santé publique, reflétant la volonté du gouvernement de renforcer le contrôle des substances alcoolisées et de promouvoir un environnement commercial responsable.

Accord historique pour des centres d’excellence médicaux au Bénin

Lors de la réunion du cabinet ministériel de ce 22 mai, présidée par le Président Patrice Talon, une avancée significative a été réalisée dans le secteur de la santé au Bénin. Le gouvernement a approuvé la signature d’un accord de partenariat stratégique visant à établir des centres d’excellence médicaux spécialisés. Cette initiative vise à améliorer la gestion des établissements de santé, ainsi que la recherche et l’éducation médicales. L’objectif est de développer des compétences de pointe au sein du pays pour limiter la nécessité d’évacuations médicales internationales, tout en assurant un niveau de soins de haute qualité.

Par ailleurs, des efforts sont déjà en cours pour traiter des maladies complexes telles que les pathologies cardiovasculaires et les cancers. De plus, Les capacités dans des domaines spécialisés tels que les soins palliatifs, le traitement des grands brûlés, les infections des os et des articulations, et la gestion des plaies chroniques sont impératives, pour ne nommer que quelques-uns. L’amélioration des infrastructures, l’équipement médical, la formation du personnel soignant et la mise à jour des protocoles de soins sont essentiels pour atteindre ces objectifs.

Dans cette optique, le ministère de la Santé, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ainsi que le Groupe hospitalier Diaconesse Croix Saint-Simon ont autorisé un accord tripartite.  Ce partenariat permettra de fournir une assistance technique pour les soins sur place, de promouvoir la formation avancée des spécialistes médicaux et d’organiser des stages en Europe pour les professionnels concernés. Sa compétence englobera aussi bien la sélection des équipements que leur entretien, en plus de la modernisation des infrastructures essentielles à la fourniture de soins d’excellence.

Cette collaboration marque un tournant décisif pour le système de santé béninois, promettant un avenir où l’excellence médicale est accessible à tous les citoyens.

Feu vert pour l’achèvement des infrastructures de santé au Bénin

Sous l’impulsion du Président Patrice Talon, le conseil des ministres, réuni mercredi, a activement délibéré et adopté des mesures clés pour finaliser les travaux de l’hôpital de zone de Tchaourou ainsi que ceux de six centres de santé d’arrondissement.

En effet, le gouvernement, dans un élan de progrès pour le secteur de la santé, a examiné avec minutie l’état d’avancement des projets de construction. Il en ressort que les taux d’exécution physique témoignent d’une progression significative, avec 52,70 % pour l’hôpital de Tchaourou et des taux impressionnants pour les centres de santé, oscillant entre 72 % et 94 %.

Toutefois, il convient de noter que l’achèvement de ces infrastructures essentielles a rencontré des obstacles, notamment des difficultés d’approvisionnement aggravées par l’inflation des prix de certains matériaux, une conséquence directe du conflit russo-ukrainien et des répercussions persistantes de la crise du COVID-19. Confrontées à ces aléas, les entreprises en charge des constructions ont sollicité un ajustement des coûts initialement prévus.

En réponse à cette sollicitation, le Conseil a marqué son accord pour une révision financière et a mandaté le ministre de la Santé pour mettre en œuvre toutes les actions requises afin d’assurer l’achèvement des travaux dans les délais les plus courts.

Par cette décision, le gouvernement réaffirme son engagement à améliorer l’accès aux soins de santé pour l’ensemble des citoyens, soulignant ainsi sa détermination à surmonter les défis économiques du moment.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les infrastructures sanitaires du pays, garantissant ainsi une meilleure qualité de vie pour la population. En outre, elle reflète la résilience et l’adaptabilité du secteur de la santé face aux imprévus, tout en mettant en lumière la collaboration entre les différentes entités gouvernementales et les partenaires privés pour le bien-être commun.

Médecins sans vacances : Unis pour la santé au Bénin

Bassila, Bénin – Dans une initiative remarquable pour améliorer les soins de santé et réduire la mortalité maternelle et infantile, l’ONG Médecins sans vacances a récemment collaboré avec TeamEurope lors de leur visite à l’hôpital de Bassila, au Bénin. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la Route de l’Europe, une série d’engagements visant à renforcer les infrastructures et les services de santé dans la région.

L’hôpital de Bassila, qui dessert une population vulnérable à la frontière du Togo, a bénéficié d’une série de rénovations et de formations, grâce à l’appui de Médecins sans vacances. Les travaux ont inclus la rénovation des locaux, la restructuration de la pharmacie, et la mise en place de formations pour le personnel médical.

TeamEurope et Médecins sans vacances s'associent pour revitaliser l'hôpital de Bassila, Bénin, avec des rénovations et formationsCes efforts conjoints visent à fournir un environnement plus sûr et des soins de qualité pour les patients, tout en améliorant les conditions de travail du personnel de santé. L’impact de ces projets est déjà visible, avec des améliorations notables dans la prise en charge globale des patients, en particulier des enfants et des mères.

La Route de l’Europe continue de tracer son chemin à travers le Bénin, en témoignant de l’engagement de l’Union européenne et de ses États membres à soutenir des projets qui améliorent directement la vie des citoyens béninois.

À propos de Médecins sans vacances : C’est une ONG qui forme un réseau dynamique de plus de 500 experts médicaux, paramédicaux et techniques en Belgique et en Afrique. Depuis plus de 40 ans, ils se consacrent à offrir des soins accessibles et de qualité, en accompagnant une quarantaine d’hôpitaux en Afrique sub-saharienne.

Discussions ouvertes sur la sexualité lors du WasexoTweetUp

Le 3 mai à Tori Bossito, une rencontre vibrante a eu lieu, marquée par l’audace et la sincérité des jeunes. En effet, le WasexoTweetUp a réuni les esprits curieux et engagés sous le hashtag Billis pour briser les chaînes des mythes et tabous sexuels qui entravent souvent le dialogue franc.

De plus, Les participants ont courageusement partagé leurs expériences, mettant en lumière les défis qu’ils affrontent dans leur vie quotidienne. Parmi eux, Clarisse a exprimé ses regrets face au manque d’éducation sur les menstruations, un sujet encore trop souvent enveloppé de silence.

Par ailleurs, les discussions ont abordé une variété de sujets, allant de l’éjaculation au consentement, soulignant la nécessité d’une compréhension plus profonde de ces aspects cruciaux de la sexualité humaine.

Le WasexoTweetUp à Tori Bossito a été un carrefour d'échanges francs sur les mythes et tabous sexuels pour les jeunesD’autre part, les facilitateurs, Ayihoun Epiphane et Akougbe Rachidatou Kawui, ont joué un rôle clé en guidant les échanges avec expertise et sensibilité. Ils ont mis en exergue l’importance du comportement responsable et du respect du consentement, des piliers essentiels pour des relations saines et respectueuses.

En conclusion, l’événement s’est conclu sur une note positive, avec des remerciements adressés à tous les participants pour leur ouverture d’esprit et leur volonté de s’engager dans ces conversations importantes.

Finalement, le WasexoTweetUp de Tori Bossito a non seulement fourni une plateforme pour l’éducation et le partage, mais a également renforcé la conviction que le dialogue ouvert est la clé pour surmonter les obstacles et favoriser une société plus informée et empathique.

Participation du Bénin à la lutte contre le paludisme

Le Royaume du Bénin a solennellement marqué, le 25 avril 2024, la dix-septième commémoration de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme. Cette cérémonie, empreinte de gravité, s’est tenue à l’École Normale des Instituteurs d’Allada, sous l’égide du thème : “Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable, équité en matière de santé, égalité du genre et droits humains”.

Une cérémonie d’inauguration d’envergure

La cérémonie d’inauguration, présidée par le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, et honorée par la présence de l’Ambassadeur des États-Unis près le Bénin, Brian W. SHUKAN, ainsi que de nombreux dignitaires, a été l’occasion de lancer officiellement l’intégration du vaccin antipaludique au Programme Élargi de Vaccination (PEV).

Le Royaume du Bénin a solennellement marqué la dix-septième commémoration de la Journée Mondiale de lutte contre le PaludismeLa problématique du paludisme : un fléau persistant

Le paludisme demeure une affliction préoccupante, malgré son caractère évitable et guérissable. Le Professeur HOUNKPATIN a souligné l’ampleur de cette maladie, qui continue de peser lourdement sur la santé publique, en dépit des investissements conséquents de la communauté internationale.

En 2023, le Bénin a recensé des taux alarmants de paludisme, avec 17% des adultes et 39% des enfants de moins de cinq ans affectés, et un taux de mortalité de 106 décès pour 100.000 enfants. Face à cette urgence, le Bénin a intensifié ses efforts de lutte, notamment par la distribution de moustiquaires imprégnées et la chimioprévention chez les jeunes enfants.

La Malgré les avancées, le Bénin fait face à de nouvelles menaces, notamment la résistance aux médicaments et l’émergence de moustiques résistants aux insecticides. Ces défis renforcent la nécessité d’une action concertée et innovante.

L’espoir porté par le vaccin antipaludique

L’introduction du vaccin antipaludique représente un espoir considérable. S’inspirant des succès de la phase pilote en Ghana, au Kenya et au Malawi, le Bénin aspire à réduire significativement l’incidence du paludisme et à contribuer à l’objectif mondial de diminution de 90% d’ici 2030.

Le Ministre de la Santé a affirmé la fiabilité du vaccin, qui vient compléter mais non remplacer les mesures existantes, avant de procéder au lancement de la campagne de vaccination. Ainsi, le Bénin s’inscrit dans une démarche proactive, visant à garantir une meilleure protection sanitaire pour ses citoyens, en particulier les plus jeunes.

Don de sang: L’acte d’amour du Ministère de la santé du Bénin

Dans une démonstration remarquable de dévouement et de solidarité, les agents du Ministère de la santé du Bénin ont réaffirmé leur engagement indéfectible à garantir l’accessibilité du produit sanguin. Le lundi 22 avril 2024, marquant le deuxième anniversaire du véhicule de collecte de sang moderne, offert par la Fondation Claudine TALON, a vu une participation massive des agents à l’acte altruiste de don de sang.

Le deuxième anniversaire du véhicule de collecte de sang moderne a vu une participation massive des agents à l’acte altruiste de don de sang.La vision du Professeur Benjamin HOUNKPATIN sur l’importance du don de sang

Le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, éminent chef du département de la santé et praticien éclairé, souligne l’importance cruciale du sang dans les situations d’urgence. Fervent défenseur de cette cause vitale, il a également renouvelé son appel à l’action, incitant ses collègues à se joindre à lui dans cette noble quête pour sauver des vies. L’appel a été largement entendu, résultant en une collecte fructueuse.

Depuis deux ans, le véhicule de collecte, un don généreux de la Fondation Claudine TALON, s’est avéré être un outil indispensable. Le Dr Ourou Bagou YOROU CHABI, Directeur Général de l’ANTS, a présenté des données convaincantes attestant de l’impact significatif de ce dispositif moderne dans la collecte du sang.

La représentante de la Fondation Claudine TALON a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du partenariat établi avec l’ANTS, un partenariat qui se renforce continuellement au bénéfice des communautés.

En conclusion de cette journée mémorable, le véhicule de collecte a quitté les locaux du Ministère de la santé, emportant avec lui de nombreuses poches de sang, témoignages de l’amour et de la générosité des agents du ministère.

Sensibilisation contre les violences basées sur le genre

Dans un effort concerté pour éradiquer les violences basées sur le genre dans les milieux universitaires et hospitaliers, le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, accompagné de ses collègues des Affaires Sociales, Madame Véronique TOGNIFODÉ, et de l’Enseignement Supérieur, Madame Éléonore YAYI LADEKAN, ainsi que la Présidente de l’Institut National de la Femme, Madame Huguette BOKPÈ GNANCADJA, ont consacré l’après-midi du jeudi 12 avril 2024 à une sensibilisation approfondie.

L’école et l’hôpital : Sanctuaires du savoir, mais Pas à l’abri des violences

En effet, loin d’être des havres de paix, les établissements d’enseignement et les hôpitaux sont parfois le théâtre de violences insidieuses. Dans une démarche alliant sensibilisation et fermeté, les ministres du Gouvernement et la Présidente de l’Institut National de la Femme ont repoussé les limites de l’ignorance concernant la loi sur la prévention et la répression des infractions liées au genre.

La vertu de cette initiative a rassemblé des centaines d’apprenants ainsi que le corps professoral de la Faculté des Sciences de la Santé, de l’INMES et d’autres entités du secteur de la santé. L’objectif ? Susciter une prise de conscience collective à tous les niveaux de la chaîne du savoir.

Sensibilisation contre les Violences Basées sur le Genre : Ministres et Universitaires unis pour un changementSensibilisation sur le manifeste : Éthique de l’enseignant et devoir de dénonciation

À l’issue de ces échanges, un « Manifeste » a été adopté, mettant en avant deux résolutions majeures. Tout d’abord, l’éthique de l’enseignant éducateur : un rappel essentiel de la responsabilité morale et professionnelle qui incombe à ceux qui forment la relève. Ensuite, le devoir de dénonciation de l’apprenant harcelé : une mesure cruciale pour briser le silence et protéger les victimes.

Lors de son intervention liminaire, le Ministre de la Santé a souligné la préoccupation grandissante concernant le harcèlement dans les milieux universitaires et hospitaliers. « Nous formons la relève, principalement des apprenantes. Malheureusement, un mal insidieux sévit, demeurant un sujet tabou qui affecte le moral et la psychologie de ces âmes innocentes. Comment éviter de créer des traumatisés à vie ? », s’est-il interrogé.

La Présidente de l’INF clarifie les dispositions légales

La Présidente de l’Institut National de la Femme a mis l’accent sur les dispositions légales encadrant ces actes entre apprenants et enseignants. « Les cas de harcèlement sexuel ou de viol provoqués par des enseignants à l’égard des étudiantes relèvent de la compétence de la CRIET. En cas de harcèlement de l’enseignant envers l’apprenante, la peine encourue est de 3 à 5 ans, assortie d’une amende de 1 à 5 millions. Toute liaison amoureuse entre enseignant et apprenante est interdite, sans distinction de consentement. En cas de relation amoureuse, l’enseignant s’expose à une peine minimale d’un an. En cas de viol, la peine minimale est de 5 ans », a-t-elle précisé.

Les débats qui ont suivi ont permis à chaque acteur de mieux comprendre le contenu de la loi et de prendre des résolutions idoines pour sa mise en œuvre. En plus, les apprenants et les parents d’apprenants doivent dénoncer toute situation de harcèlement en appelant le numéro d’écoute de l’INF, le 51.07.88.88.

Coopération Canada-Bénin : renforcement des soins de santé

Le Ministre canadien du Développement International, Monsieur Hussen Ahmed, a récemment effectué une visite au Bénin, accompagné d’une délégation de haut niveau. Cette délégation comprenait Chéryl Urbain, sous-ministre adjointe du Canada pour l’Afrique subsaharienne, et Lee-Anne Herman, Ambassadrice du Canada au Bénin et au Burkina Faso.

Visite du Ministre canadien du Développement International au Bénin : Renforcement de la Coopération dans le Secteur de la SantéRenforcement des Soins de Santé Primaires grâce à la Coopération Canada-Bénin

Lors de cette visite, le Ministre Hussen a eu l’occasion de rencontrer des responsables béninois et de visiter plusieurs institutions clés.  En effet, accompagné du Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé et du Directeur du CHU MEL, le Ministre Hussen a visité le Centre Intégré de Prise en Charge des Victimes de Violences Basées sur le Genre (CIPEC) . Ce centre joue un rôle crucial dans la prise en charge holistique des victimes de violences basées sur le genre au Bénin.

Grâce à l’appui du Canada et en partenariat avec Médecins du Monde, l’UNICEF accompagne les trois CIPEC du Bénin. Leur mission est de renforcer les dispositifs de lutte contre les VBG (violences basées sur le genre) dans le pays.

Échanges Multilatéraux pour un Monde Plus Prospère

Par ailleurs, le Ministre Hussen a discuté des axes de coopération avec le Ministre de la Santé béninois, Benjamin Hounkpatin. Ils ont abordé des domaines stratégiques tels que la résilience climatique, la gouvernance et le renforcement des ressources humaines. Un point d’attention a été mis sur la mise en place des centres de simulation, visant à améliorer la formation professionnelle et l’insertion socioprofessionnelle dans le domaine de la santé.

En outre , Le Ministre Hussen a eu des Échanges Multilatéraux  en rencontrant  des représentants des Nations Unies, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement. Ils ont échangé des points de vue sur des questions clés en matière de développement. Des discussions ont également eu lieu avec des membres d’organisations de la société civile, mettant l’accent sur la dignité humaine, l’égalité et l’inclusion.

En conclusion, cette visite a renforcé la coopération entre le Canada et le Bénin dans le secteur de la santé. Le Ministre Hussen a exprimé l’engagement continu du Canada envers l’Afrique et sa volonté de contribuer à un monde plus prospère pour tous et toutes.

L’Avortement sécurisé, droits humains et traditions en débat

Le 11 avril, une table ronde d’envergure a débuté au Bénin, réunissant des experts et des spécialistes pour discuter de questions cruciales liées à l’avortement sécurisé, aux droits humains et aux traditions. Cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 13 avril, vise à sensibiliser le public et à explorer les moyens de diffuser efficacement l’information sur l’avortement auprès des populations.

Les Enjeux

1. L’Avortement Sécurisé

En effet, l’avortement sécurisé est un sujet complexe et sensible. Les participants ont souligné l’importance de garantir des procédures médicales sûres et accessibles pour les femmes qui font face à des grossesses non désirées. Les droits des femmes à prendre des décisions éclairées concernant leur propre corps ont aussi été au cœur des discussions.

2. Droits Humains et Traditions

La coexistence des droits humains et des traditions culturelles a été un point central des débats. Comment concilier les pratiques traditionnelles avec les droits fondamentaux des individus, en particulier ceux des femmes ? Les intervenants ont également exploré des approches qui respectent les valeurs culturelles tout en protégeant les droits individuels.

Leviers pour la Sensibilisation

Par ailleurs, Les spécialistes ont identifié plusieurs leviers pour faire passer l’information sur l’avortement auprès des populations :

  1. Approche basée sur les Droits Humains : Mettre en avant les droits des femmes à l’autodétermination et à la santé reproductive. Sensibiliser sur les conséquences néfastes de l’interdiction ou de l’accès restreint à l’avortement.
  2. Approche basée sur la Santé Publique : Mettre en évidence les avantages d’une politique d’avortement sécurisé en termes de santé maternelle et de réduction des risques. Souligner les bénéfices pour la société dans son ensemble.

En conclusion, cette table ronde offre une opportunité précieuse pour échanger des idées, promouvoir des solutions équilibrées et œuvrer vers un accès équitable à l’information sur l’avortement. Le Bénin, en tant que nation en développement, peut tirer parti de ces discussions pour améliorer la santé et les droits des femmes.

Renforcement des liens sanitaires entre le Bénin et le Canada

 La coopération sanitaire entre le Bénin et le Canada connaît une impulsion remarquable, témoignant d’une résolution commune à propulser les indicateurs de santé vers de nouveaux sommets. Lors d’une visite officielle au Bénin, l’éminent Ministre du Développement International du Canada, l’Honorable Ahmed HUSSEN, a tenu des pourparlers le 2 avril 2024 avec le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, éminent chef du département de la santé béninois.

Une Réforme salutaire dans les domaines de la santé

En effet, le secteur de la santé béninois, engagé dans un processus de réformes transformatrices, vise à révolutionner l’expérience sanitaire des citoyens. En compagnie de l’Honorable HUSSEN, le Ministre HOUNKPATIN a dévoilé les contours d’une stratégie de développement sanitaire ambitieuse.

Ensemble, ils ont exploré des domaines de coopération stratégique, notamment la résilience climatique et l’amélioration des soins de santé primaires, tout en mettant l’accent sur la gouvernance et le développement des ressources humaines, notamment par l’établissement de centres de simulation.

Ces échanges prometteurs entre les deux dignitaires ouvrent la voie à des avancées significatives dans le partenariat entre les deux nations.

Un Engagement multisectoriel

Avant cette rencontre au sommet, le Ministre HUSSEN a visité le Centre Intégré de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (CIPEC-VBG) du CHUMEL, où il a pu constater les progrès accomplis dans l’offre d’une prise en charge holistique des victimes. Cette initiative s’inscrit dans une démarche multisectorielle visant à apporter une réponse globale à ce fléau contemporain.

En outre, lors d’une visite guidée du CIPEC-VBG, diverses personnalités, dont le Directeur de Cabinet du Ministre de la santé, l’Ambassadrice du Canada, et la Représentante résidente de l’UNICEF, ont salué l’excellence du travail réalisé, soulignant l’importance cruciale de cette institution et la nécessité d’un soutien conséquent pour accomplir sa noble mission.

La session de travail a également mis en lumière les performances des antennes départementales du CIPEC-VBG, avec un consensus sur l’urgence d’étendre la prise en charge à l’échelle nationale, garantissant ainsi une égalité des chances pour toutes les victimes et une amélioration des performances sanitaires du Bénin.

 

Innovation médical : Un scanner avancé pour l’Ouémé

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Conseil des Ministres de la République s’est réuni ce mercredi 3 avril 2024, sous l’égide du Président Patrice TALON. L’ordre du jour était marqué par un engagement fort pour la santé publique : l’acquisition d’un scanner de pointe pour le Centre hospitalier départemental de l’Ouémé à Porto-Novo.

Cet équipement, un scanner 64 barrettes/128 coupes avec option cardio, représente une pierre angulaire dans la politique de modernisation des infrastructures médicales nationales. Après l’installation d’unités similaires au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou MAGA et au Centre hospitalier universitaire départemental du Borgou, c’est au tour de l’Ouémé de bénéficier de cette technologie avancée.

La présence de ce scanner augmentera considérablement les capacités diagnostiques de l’établissement, permettant une identification plus précise et rapide des pathologies complexes. Les patients de la région, qui jusqu’à présent enduraient des démarches fastidieuses pour de tels diagnostics, verront leur parcours de soins grandement facilité.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté gouvernementale de réduire les inégalités d’accès aux soins de haute technicité. Par ailleurs, Le ministre de la Santé doit veiller à l’exécution rigoureuse et dans les délais impartis de cette contractualisation essentielle.

La population de l’Ouémé envisage désormais l’avenir avec sérénité, car elle sait que son centre hospitalier dispose des équipements nécessaires pour relever les défis médicaux de demain. C’est un pas de plus vers un système de santé robuste et équitable, garant de la dignité humaine et du droit à la santé pour tous.

Initiative sanitaire 2024 : Vers une distribution équitable des soins

Dans une démarche résolue vers l’amélioration des services de santé publique, le Conseil des Ministres, présidé par Monsieur Patrice TALON, a annoncé une initiative audacieuse le mercredi 3 avril 2024. Cette initiative vise à pallier le déficit de personnel dans les formations sanitaires publiques par le recrutement de sept cent-quatre-vingt-seize (796) agents contractuels de droit public.

Un engagement continu pour la santé publique

Dans le cadre du Programme d’Action du Gouvernement 2021-2026, l’État avait déjà prévu le recrutement de 3.000 agents au sein du ministère de la Santé. Par ailleurs, le gouvernement  a consenti un effort particulier en mettant en place un recrutement spécial de 1.600 agents, ce qui a permis l’intégration de 1.331 professionnels de santé, y compris 234 médecins ainsi que 588 infirmiers et sages-femmes. Cette initiative a significativement renforcé les capacités du secteur de la santé, en augmentant le nombre de professionnels disponibles pour fournir des soins de qualité à la population.

Une réponse aux inégalités de répartition dans le domaine sanitaire

Malgré ces efforts, une iniquité dans la répartition des agents de santé persiste, entraînant une couverture insuffisante dans certaines communes. Pour remédier à cette situation, le Conseil a opté pour une stratégie innovante : le recrutement d’agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées dès 2024.

Une stratégie de proximité dans le  domaine sanitaire

Ces agents, par leur statut, seront rattachés aux communes de leur recrutement, assurant ainsi une meilleure répartition des ressources humaines et une stabilité accrue du personnel dans les postes assignés. Cette mesure est une garantie de la couverture adéquate des besoins locaux en matière de santé.

Vers une Mise en Œuvre Rigoureuse

Le Conseil a instruit les ministres concernés de veiller à l’organisation méticuleuse de ce recrutement. L’année 2024 marquera donc le début de cette nouvelle phase cruciale pour le renforcement des capacités des formations sanitaires publiques, avec l’espoir d’une amélioration tangible de l’accès aux soins pour tous les citoyens.

 

Sécurité des patients au Bénin : lancement d’une initiative nationale

Cotonou, 28 mars 2024 — Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Ministre de la Santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a inauguré, en grande pompe, le nouveau dispositif national pour la sécurité des patients. Cette initiative, annoncée au cœur de la capitale, s’inscrit dans une volonté de réforme profonde des établissements sanitaires béninois.

L’Engagement du Gouvernement pour la Santé

En présence de figures éminentes telles que Monsieur Raphaël AKOTEGNON, en charge de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, ainsi que des représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé et de Enabel, cette cérémonie marque un tournant décisif. Elle souligne l’engagement sans faille du gouvernement à promouvoir une prise en charge médicale exempte de tout risque évitable.

Face aux défis relevés par l’Autorité de Régulation de la Santé, notamment les conclusions de la Commission technique et les retours d’inspections, le dispositif se veut être le remède aux maux affectant la sécurité des patients. Il représente un ensemble cohérent de mesures visant à garantir l’excellence des soins prodigués.

Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a inauguré, en grande pompe, le nouveau dispositif national pour la sécurité des patientsLa vision du Président de l’ARS pour la Sécurité des patients

Pour le Dr Lucien DOSSOU-GBETE, président de l’ARS, ce lancement symbolise un nouveau départ pour tous les acteurs de la santé. Il appelle à une mobilisation générale pour ériger la sécurité des patients en priorité absolue, illustrant cette ambition par une métaphore ferroviaire : le passage de la “gare de l’insécurité” à la “Porte de la qualité”.

Le dispositif ne se cantonne pas à la prévention des erreurs médicales, il promeut également une culture de l’erreur constructive et une écoute active des patients, partenaires de leur santé.

Le Ministre de la Santé a souligné l’importance de ce cadre institutionnel qui permettra l’application de normes strictes à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, assurant ainsi une prise en charge sûre et efficace pour chaque patient.

Un appel à l’action, évaluations et perspectives pour la Sécurité des patients

En conclusion, le Ministre a exhorté tous les acteurs du système de santé à rejoindre ce mouvement vers une meilleure qualité des soins, essentielle pour atteindre la couverture sanitaire universelle.

Le Bénin prévoit une évaluation complète du dispositif en décembre 2024 pour mesurer l’impact des changements sur chaque établissement sanitaire du pays. Cette démarche souligne l’engagement continu du pays envers la santé de ses citoyens.

Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a inauguré, en grande pompe, le nouveau dispositif national pour la sécurité des patientsConsolidation et accompagnement : les prochaines étapes

Le Président de l’ARS, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, a mis en lumière la stratégie à venir : « Le reste de l’année 2024 sera mis à profit pour déployer, contrôler et recontrôler avant d’évaluer. Alors, nous aurons une version définitive et consensuelle des 2 manuels ». Cette phase de consolidation est cruciale pour assurer l’efficacité et la pérennité du dispositif.

En somme , les partenaires internationaux, témoins de cette avancée, ont réaffirmé leur soutien continu pour l’atteinte des objectifs fixés. Leur accompagnement est un gage supplémentaire pour le succès de cette entreprise ambitieuse.

Bénin: L’Élan Innovant de la Santé Communautaire

Quelques mois seulement après son inauguration officielle à Nikki, la phase pilote de la politique nationale de santé communautaire a déjà engendré des retombées bénéfiques palpables pour les populations. Lors d’une inspection sur le terrain menée par le Ministre de la santé, Pr Benjamin HOUNKPATIN, et la Représentante résidente de l’UNICEF, Djanabou MAHONDE, à Banikoara et Nikki les 14 et 15 mars 2023, un sentiment de fierté et une motivation renouvelée étaient manifestes chez les habitants.

Satisfaction populaire et progrès sanitaire

En effet, les citoyens, premiers bénéficiaires de cette initiative gouvernementale, ont exprimé leur contentement face aux améliorations notables. La politique de santé communautaire leur a offert un ensemble de services préventifs, promotionnels et curatifs de haute qualité. « La sensibilisation aux pratiques saines a transformé notre quotidien, protégeant nos enfants et nous-mêmes grâce à l’adoption de mesures préventives. » Nous avons pris conscience que les maladies et les décès fréquents sont souvent dus à la négligence de ces mesures essentielles. Cette politique nous a aussi aidés à saisir l’importance de suivre le calendrier vaccinal, confie dame Aissatou M., résidente de Nikki.

Quelques mois seulement après son inauguration officielle à Nikki, la phase pilote de la politique nationale de santé communautaire a déjà engendré des retombées bénéfiques palpablesQuelques mois seulement après son inauguration officielle à Nikki, la phase pilote de la politique nationale de santé communautaire a déjà engendré des retombées bénéfiques palpablesUn soutien quotidien renforcé par les agents de la santé communautaire

Dans des localités telles que Gabourou, Gourou et Biro, cette initiative a permis aux familles de mieux s’équiper pour se protéger contre les maladies et de signaler rapidement tout problème de santé aux agents communautaires, ce qui garantit une prise en charge médicale précoce et appropriée.

En outre, les relais communautaires et les agents de santé communautaires qualifiés (ASCQ) sont les piliers de cette entreprise, menant une multitude d’activités telles que les visites à domicile, les discussions éducatives et les campagnes de sensibilisation.

Engagement et reconnaissance ministérielle

À chaque étape de sa tournée, le ministre de la santé a également exprimé sa grande estime pour l’excellent travail accompli par ces dévoués professionnels de la santé. « Votre rôle est crucial pour prévenir la maladie et assurer une réaction rapide en cas d’urgence sanitaire. » Vous êtes les véritables acteurs d’une approche One Health, qui conjugue la santé humaine, animale et environnementale, a souligné le ministre HOUNKPATIN.

Vers une généralisation de la politique de santé

Par ailleurs, le ministre a pris l’engagement de répondre aux demandes soulevées durant sa visite et a encouragé tous les acteurs à persévérer dans leurs efforts pour être les ambassadeurs de cette politique prometteuse, qui s’apprête à entrer dans une phase d’expansion nationale.

Madame Djanabou MAHONDE de l’UNICEF a réitéré son soutien indéfectible au gouvernement, affirmant sa volonté de collaborer étroitement pour faire du Bénin un modèle de réussite dans le secteur de la santé publique.