Le Benin ouvre le centre pour les malades mentaux(CAPAM)

Kpomassè, 21 novembre 2025 – Le Bénin a franchi une étape décisive dans sa politique de protection sociale. Hier jeudi, dans l’Atlantique, une visite conjointe des ministres des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique TOGNIFODE, et de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN, a marqué le démarrage effectif de la prise en charge des malades mentaux errants au Centre d’Assistance Psychiatrique et d’Accompagnement des personnes en situation de Mendicité (CAPAM).

En effet, l’inspection ministérielle visait à évaluer le fonctionnement de ce dispositif novateur à Kpomassè, dont le volet psychiatrique est désormais pleinement opérationnel, rejoignant l’accueil des personnes en situation de mendicité qui fonctionnait déjà partiellement depuis deux ans.

Le Bénin ouvre le CAPAM, centre pilote pour la réhabilitation des malades mentaux errants et des mendiants. Le gouvernement réaffirme son engagement social.

Un modèle intégratif unique dans la sous-région

 

Créé par un décret d’octobre 2024, le CAPAM est un engagement clé du Programme d’Actions du Gouvernement 2021-2026. Ce centre se distingue par son approche intégrative, regroupant ainsi sous un même toit deux missions sociales fondamentales :

  • La prise en charge médico-sociale des compatriotes souffrant de troubles mentaux qui errent dans les rues.
  • L’accompagnement social des personnes en situation de mendicité, avec un objectif clair de réinsertion.

Les ministres ont constaté le professionnalisme du nouveau personnel et l’environnement propre et sécurisé du site. Par ailleurs, les pensionnaires, qu’ils soient atteints de troubles psychiques ou en situation de mendicité, bénéficient désormais de soins médicaux, d’un suivi psychologique, et d’ateliers de formation pour des activités manuelles.

Plus que « nettoyer » : offrir une seconde chance

 

Le CAPAM dépasse la simple gestion de l’espace public. Il incarne une approche humaniste visant la réhabilitation et la dignité humaine. En outre, les bénéficiaires rencontrés sur place ont témoigné de leur reconnaissance au Gouvernement pour cette action salvatrice.

L’opérationnalisation du Centre repose sur une logistique méthodique et coordonnée. Les ministres ont salué l’efficacité des équipes du CAPAM, de l’Agence Béninoise de Protection Civile et de la Police républicaine pour les opérations de repérage, de récupération et de convoyage des malades mentaux.

 

CAPAM : Symbole de la gouvernance sociale

 

Par son modèle, le CAPAM se positionne comme un symbole fort de la gouvernance sociale de la Présidence de Patrice TALON. Il confirme que la gestion des vulnérabilités extrêmes est un pilier central de l’action publique, visant ainsi à offrir une seconde chance aux citoyens les plus démunis.

Les ministres Tognifodé et Hounkpatin ont conclu leur visite en donnant des orientations précises pour garantir la meilleure délivrance possible des services, assurant ainsi la pérennité de cette infrastructure cruciale pour le bien-être et la dignité au Bénin.

Le Bénin ouvre le CAPAM, centre pilote pour la réhabilitation des malades mentaux errants et des mendiants. Le gouvernement réaffirme son engagement social.

CAPAM : une Seconde Chance, un Symbole pour l’Afrique

 

En officialisant l’activité complète du CAPAM, le Bénin va au-delà du simple renforcement de ses services sociaux. En choisissant la réhabilitation et la compassion plutôt que l’exclusion, le gouvernement du Président Patrice TALON envoie un message retentissant : la dignité humaine n’est pas négociable.

Le CAPAM est la preuve que la gestion des vulnérabilités extrêmes est possible avec une approche humaniste et intégrative. Ce modèle, unique dans la sous-région, n’est pas seulement une bouée de sauvetage pour des centaines de compatriotes, il est un symbole fort de la gouvernance sociale et de la détermination du Bénin à offrir une véritable seconde chance à tous ses citoyens. Kpomassè est désormais le lieu où l’espoir est remis sur pied.

Guéné : l’armée au chevet du cheptel peulh

À Guéné, dans le nord du Bénin, l’armée soigne les troupeaux peulhs et renforce les liens avec les éleveurs. Une opération vétérinaire inédite, menée du 18 au 20 novembre 2025, qui allie santé animale et sécurité communautaire.

 

Guéné, 19 novembre 2025 – Depuis le 18 novembre 2025, les forces armées béninoises mènent une opération vétérinaire gratuite au profit des éleveurs peulhs de Guéné et des environs. Une action humanitaire à fort impact, dans une zone frontalière sensible.

Une armée au service des éleveurs

 

Ce n’est pas tous les jours que l’on voit des militaires s’occuper de bétail. Et pourtant, c’est bien ce qui se passe depuis mardi à Malanville, dans le nord du Bénin. L’armée, à travers la Direction de la Participation des Armées au Développement et aux Tâches d’Intérêt Public (DPADTIP), a lancé une vaste campagne de soins vétérinaires gratuits pour les troupeaux des communautés peulhs de la région.

L’opération est dirigée par des vétérinaires militaires, dont le Lieutenant-Colonel TASSO Abdul Wassirou. Elle couvre plusieurs campements peulhs, où des dizaines de milliers de bœufs ont été examinés et traités. Les animaux ont reçu des soins contre la trypanosomose, des vitamines et une déparasitation complète, leur assurant une protection durable.

Nord Bénin : L’armée mène une opération vétérinaire gratuite à Guéné. Cette action renforce la confiance avec les éleveurs peulhs, élément clé de la lutte contre le terrorisme en zone frontalière.

Une aide précieuse pour les communautés pastorales de Guéné

 

Pour les éleveurs, cette intervention a une signification profonde. Le bétail représente leur richesse, leur identité, leur mode de vie. Alors voir l’armée soigner leurs animaux, c’est un signe fort.

« La présence des militaires nous réjouit et nous rassure », confie MOHAMADOU Aboubacar, chef de campement. « Voir les militaires soigner nos animaux est inédit. Qu’ils soient nos porte-parole pour que nous ne soyons plus pris pour cible. »

D’autres responsables locaux ont souligné l’importance du lien entre sécurité et pastoralisme. « La sécurité est la base de tout. Sans elle, il n’y a ni vie ni élevage », résume l’un d’eux. Ces paroles traduisent une confiance renouvelée envers les forces de défense.

Une stratégie de proximité contre l’insécurité

 

Au-delà des bénéfices sanitaires et du rapprochement, cette opération a une portée stratégique. Selon le chef d’escadron Acquilas AGOSSOUKPE, représentant du Colonel IDJOUOLA Tétédé, Directeur de la DPADTIP, l’objectif est clair : renforcer les liens entre l’armée et les populations dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Dans cette zone frontalière, où les groupes armés cherchent parfois à exploiter les tensions ou les vulnérabilités, l’armée béninoise mise sur la proximité, la solidarité et la coopération avec les communautés locales.

 

Guéné : une opération qui laisse des traces positives

 

L’armée béninoise achèvera l’opération ce jeudi 20 novembre, mais elle a déjà marqué les esprits. Sur le terrain, les populations changent de regard : elles considèrent désormais les militaires non seulement comme une force de sécurité, mais aussi comme des acteurs de développement et de soutien. À Guéné, les vétérinaires militaires soignent les bœufs, écoutent les éleveurs et renforcent la confiance. C’est une manière pour les forces armées de bâtir la paix, à hauteur d’homme… et de troupeau.

Santé au Bénin : le CNHU-HKM entre en mutation

Le gouvernement béninois lance une réforme ambitieuse du CNHU-HKM, avec un nouveau conseil d’administration et une synergie annoncée avec le CHIC. Objectif : moderniser l’hôpital phare de Cotonou et renforcer l’accès aux soins spécialisés.

 

Cotonou, 22 octobre 2025 –Dans un auditorium bondé d’officiels, de professionnels de santé et de représentants institutionnels, le ministre de la Santé, le professeur Benjamin Hounkpatin, a donné hier le coup d’envoi d’une nouvelle ère pour l’un des piliers du système hospitalier béninois. Le mardi 21 octobre, il a officiellement investi les membres du conseil d’administration du Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM), marquant ainsi le lancement d’un mandat triennal placé sous le signe de l’ambition et de la réforme.

À Cotonou, le ministre de la Santé installe le nouveau conseil d’administration du CNHU-HKM, marquant le début d’une transformation stratégique du système hospitalier béninois. Une dynamique portée par la modernisation des infrastructures et la coopération avec le CHIC.

CNHU-HKM : un tournant stratégique pour le secteur hospitalier

 

Ce rendez-vous institutionnel intervient à un moment charnière pour le secteur de la santé au Bénin. Alors que le gouvernement accélère la modernisation des infrastructures médicales, le CNHU-HKM, fleuron hospitalier de Cotonou, s’apprête à vivre une refonte en profondeur. L’objectif est clair : transformer l’établissement en un modèle d’excellence, capable de prodiguer des soins spécialisés à des milliers de Béninois chaque année.

« Nous rénovons pour guérir mieux », résume un proche du dossier, soulignant l’urgence des travaux face à une demande croissante en services de santé de haut niveau.

 

Une vision intégrée entre anciens et nouveaux pôles hospitaliers

 

Lors de son intervention, le ministre Hounkpatin n’a pas mâché ses mots. D’entrée de jeu, il a planté le décor d’une transition inédite : d’un côté, la grande mue du CNHU-HKM, avec des chantiers qui toucheront l’ensemble des bâtiments ; de l’autre, la montée en puissance du tout nouveau Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC), qui a accueilli son premier patient dès le 2 juin dernier.

« Votre mission s’inscrit dans ce tourbillon de changements », a-t-il lancé aux nouveaux administrateurs. Et de préciser : le CNHU-HKM devra désormais collaborer étroitement avec son jeune homologue, en prêtant notamment du personnel hautement qualifié pour fluidifier les flux de patients et mutualiser les expertises.

 

Des responsabilités élargies pour un conseil stratégique

 

Dans la foulée, le ministre a détaillé les responsabilités qui incomberont au nouveau conseil d’administration. Outre la gouvernance, les sages du conseil devront tracer la vision globale de l’hôpital : fixer les priorités stratégiques, valider les organigrammes et les budgets annuels, superviser les investissements et les appels d’offres. En parallèle, ils seront chargés de suivre les bilans d’activités, d’évaluer la rémunération des équipes soignantes, et même de statuer sur la nomination ou le limogeage du directeur général.

Autrement dit, un rôle de stratège autant que de gardien, dans un contexte où chaque décision peut impacter la vie de milliers de familles.

À Cotonou, le ministre de la Santé installe le nouveau conseil d’administration du CNHU-HKM, marquant le début d’une transformation stratégique du système hospitalier béninois. Une dynamique portée par la modernisation des infrastructures et la coopération avec le CHIC.

CNHU-HKM : un engagement solennel pour une santé de qualité

 

C’est avec une pointe d’émotion que Pétas Akobeto, désigné à la tête de cette instance, a pris la parole au nom du collectif. Dans un discours empreint de gravité, il a salué la confiance accordée par les autorités :

« Nous remercions le gouvernement pour cette marque de confiance », a-t-il déclaré, les yeux rivés sur l’assemblée. Avant d’ajouter, avec fermeté : « Soyez assurés que nous redoublerons d’énergie pour hisser la qualité des prises en charge à un niveau supérieur, au service de tous les Béninois. »

À Cotonou, le ministre de la Santé installe le nouveau conseil d’administration du CNHU-HKM, marquant le début d’une transformation stratégique du système hospitalier béninois. Une dynamique portée par la modernisation des infrastructures et la coopération avec le CHIC.

Une réforme hospitalière à suivre de près

 

Au-delà de la solennité de la cérémonie, cet épisode illustre l’élan réformateur impulsé par Cotonou. Avec la réhabilitation du CNHU-HKM en ligne de mire et une synergie annoncée avec le CHIC, le pays mise aussi sur une santé publique plus résiliente, plus équitable et mieux structurée.

Reste à savoir si ces promesses se concrétiseront sur le terrain, alors que les besoins des populations ne cessent de croître. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer la capacité du conseil à transformer les mots en actes et à incarner aussi le renouveau hospitalier attendu.

Bénin : l’armée boucle une campagne médicale solidaire au Nord

L’armée béninoise se mobilise au-delà des frontières : du 14 au 17 octobre, les Forces armées béninoises (FAB) ont mené une vaste campagne médicale gratuite dans le Nord. De Banikoara à Kalalé, des centaines de familles ont bénéficié de soins et de vaccinations essentiels.cette opération vise à renforcer la confiance citoyenne et la résilience sanitaire du Septentrion, une région en proie aux tensions sécuritaires. Un geste fort qui redéfinit la mission de l’armée.

 

Banikoara, 17 octobre 2025 – Dans un élan de solidarité exemplaire, l’armée béninoise a clos ce vendredi une vaste campagne médicale gratuite qui a touché des centaines de familles dans le Nord du pays. Pendant quatre jours, du 14 au 17 octobre, les Forces armées béninoises (FAB) ont transformé le Centre de santé Wanrou d’Arbonga, dans la commune de Banikoara, en un bastion de soins accessibles. Grâce à cette mobilisation, l’opération a permis d’offrir consultations, traitements, médicaments et vaccinations sans frais. Par ailleurs, cette initiative, soutenue par la Fondation Claudine TALON, illustre la proximité grandissante entre l’institution militaire et les populations civiles.

 

 Campagne médicale : une mobilisation sanitaire au service des communautés

 

Sous la direction ferme du Chef d’escadron Kwassi KATCHA, les équipes médicales ont multiplié les efforts pour répondre aux besoins urgents des communautés locales. « Nous sommes là pour protéger et soigner, pas seulement pour défendre les frontières », a déclaré le commandant KATCHA lors de la clôture de l’opération, mettant en lumière l’engagement des FAB au-delà des missions traditionnelles. Concrètement, le programme comprenait des dépistages précoces, des distributions de médicaments essentiels et, surtout, une vaste campagne de vaccination contre les maladies endémiques qui affectent la région.

 

Des soins curatifs et des ateliers de sensibilisation

 

Cependant, l’action ne s’est pas limitée aux seuls soins curatifs. En complément, des ateliers interactifs ont sensibilisé les habitants à l’hygiène quotidienne et à la sécurité communautaire. Ces sessions ont notamment proposé des conseils pratiques sur la prévention des épidémies et la vigilance face aux menaces sécuritaires, ce qui constitue un point essentiel dans cette zone frontalière.

De plus, des mères de famille, venues avec leurs enfants, ont témoigné de leur gratitude. « C’est la première fois que l’on voit l’armée comme ça, au service de nous tous », confie Aïcha, une résidente d’Arbonga, qui a pu vacciner son bébé sans se déplacer loin de chez elle.

 

Campagne médicale: une stratégie pour consolider la confiance au Septentrion

 

En réalité, cette opération n’est pas un coup isolé, mais s’inscrit dans une stratégie plus large des FAB. Elle a pour ambition de renforcer la résilience locale face aux défis sanitaires et sécuritaires qui minent le septentrion béninois.

C’est pourquoi, en se focalisant sur des zones comme Kalalé, Malanville et Banikoara – des régions frontalières vulnérables aux flux migratoires et aux tensions transfrontalières –, l’initiative cherche à consolider la confiance entre l’institution militaire et les populations civiles.

« Améliorer les conditions sanitaires, c’est aussi bâtir une paix durable », explique un officier impliqué. Selon lui, ces actions visent à pallier les ravages causés par les coupures d’accès aux soins dans ces contrées reculées. Dans cette optique, la Fondation Claudine TALON, fidèle à sa mission philanthropique, a fourni le soutien logistique et matériel nécessaire, faisant ainsi de cette campagne un modèle de partenariat public-privé réussi.

 

Un message fort dans un contexte sécuritaire tendu

 

Aujourd’hui, au Bénin, où les enjeux sécuritaires dans le Nord sont au cœur de l’actualité, cette démarche humanitaire sonne comme un message fort. Elle contribue à renforcer l’image d’une armée républicaine, ancrée dans le tissu social, et pourrait inspirer d’autres initiatives similaires dans la sous-région. Déjà, les autorités locales saluent cette « victoire sur le terrain », espérant que ces gestes concrets apaiseront les frustrations accumulées.

Tandis que les derniers patients quittent le centre de Wanrou, le message est clair : au Bénin, protéger la nation passe aussi par soigner ses cœurs battants.

 

Malanville : l’armée béninoise soigne et rassure aux frontières

À Malanville, l’armée béninoise a mené une opération médico-sociale d’envergure : consultations gratuites, médicaments distribués et mobilisation record. Une initiative qui renforce la confiance entre soldats et civils dans une zone stratégique.

 

Malanville, 3 octobre 2025 – « C’est une bouffée d’air pour nos communautés frontalières », a déclaré Mama Adamou Bouraima, Directeur départemental de la Santé, en parcourant les files d’attente au Centre de santé communal de Malanville. Le mardi 30 septembre, cette petite ville nichée à la frontière avec le Niger a vibré au rythme d’une opération médico-sociale exceptionnelle, orchestrée par la Direction de la Participation des Armées au Développement et aux Tâches d’Intérêt Public (DPADTIP) du Ministère de la Défense nationale. De fait, des consultations gratuites et des médicaments distribués sans frais : une initiative qui a attiré une affluence record, renforçant les liens entre soldats et civils dans une zone sensible.

 L’armée béninoise organise une opération médico-sociale exceptionnelle à Malanville. Consultations gratuites, lutte contre le paludisme et coproduction de la sécurité : un geste fort pour les communautés vulnérables.

Malanville : des consultations pour tous les maux, le paludisme en tête d’affiche

 

Les médecins militaires du centre médico-social de la garnison de Parakou ont tenu le haut du pavé, prenant en charge une foule de patients venus pour des affections variées : infections, inflammations, dermatoses, maladies endémiques, voire troubles cardiovasculaires. Toutefois, le paludisme, fléau local amplifié par les pluies et la proximité du fleuve Niger, a dominé les motifs de consultation. « Par conséquent, c’est le principal ennemi ici, et ces journées comme celle-ci sauvent des vies en amont », confie un soignant, entre deux prises de tension.

Cette action s’inscrit dans la tradition de l’armée béninoise de se rapprocher du peuple, surtout dans les communes comme Malanville, bastion de la lutte antiterroriste. Le Ministre de la Défense, Fortunet Nouatin, et le Président Patrice Talon, Chef suprême des armées, y voient un moyen essentiel de bâtir la confiance. Mama Adamou Bouraima, présent sur place, n’a pas caché sa satisfaction : « En effet, je salue ce geste qui humanise les forces de défense. J’espère que ces initiatives se multiplieront, et c’est pourquoi j’exhorte les habitants à plus d’hygiène pour prévenir les épidémies. »

L’armée, « Partenaire Fiable » pour la coproduction de la sécurité

 

Pour le Chef d’Escadron Agossoukpé Aquilas, responsable de la DPADTIP, l’enjeu dépasse largement le cadre sanitaire. « La relation de confiance entre l’armée et la population constitue un pilier essentiel de la sécurité nationale », a-t-il affirmé, en soulignant que les forces armées, émanation du peuple, doivent être perçues comme des alliées du quotidien.

Par ailleurs, cette opération incarne une stratégie de coproduction de la sécurité : les militaires sortent des casernes pour accompagner les citoyens sur le terrain. « L’engouement des populations nous réjouit, et nous remercions chaleureusement le Colonel Major Tétédé Idjouola, Directeur de la DPADTIP, pour l’organisation exemplaire de cette initiative », a-t-il conclu.

Du côté civil, le Maire Gado Guidami a applaudi l’affluence et appelé à l’unité : « En d’autres termes, collaborons étroitement avec les forces de défense pour préserver la paix et la stabilité dans nos localités. » Son message résonne dans une commune où la vigilance est de mise, et où ces gestes solidaires tissent un filet de résilience.

 L’armée béninoise organise une opération médico-sociale exceptionnelle à Malanville. Consultations gratuites, lutte contre le paludisme et coproduction de la sécurité : un geste fort pour les communautés vulnérables.

Malanville :  un pas concret vers plus de proximité

 

Finalement, cette journée à Malanville n’est pas qu’un pansement temporaire : elle incarne la volonté des forces armées de consolider leurs liens avec la Nation, un par un, consultation après consultation. Dans les jours qui suivent, les échos de cette opération pourraient bien inspirer d’autres initiatives, ce qui rappelle aussi  que la santé et la sécurité se conjuguent au pluriel – et au plus près des gens.

 

Une armée au service du lien social

En conclusion, l’opération médico-sociale menée à Malanville ne se limite pas à une distribution de soins : elle incarne une vision élargie de la sécurité, fondée sur la proximité, la solidarité et la confiance. En conjuguant engagement militaire et action sanitaire, les forces armées béninoises rappellent leur rôle de partenaires du quotidien, capables d’intervenir là où les besoins sont les plus criants. Dans une commune frontalière exposée aux défis sanitaires et sécuritaires, cette initiative trace aussi une voie prometteuse : celle d’une coproduction de la paix, où chaque consultation devient un acte de résilience partagée.

Le projet « 2 heures pour la vie » : un bouclier régional pour les femmes

À Cotonou, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo unissent leurs forces pour que donner la vie ne mette plus jamais en danger celle des mères grâce au  projet « 2 heures pour la vie » 

 

Cotonou, 10 septembre 2025— À Cotonou, un élan régional porteur d’espoir réunit le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo dans une mission vitale : protéger la santé des femmes. En effet, l’atelier régional du projet « 2 heures pour la vie » bat son plein, mobilisant des experts et acteurs de terrain pour une cause essentielle : garantir qu’aucune femme ne perde la vie en donnant la vie.

Le projet « 2 heures pour la vie » : une mobilisation pour une prise en charge plus rapide

 

Soutenu par l’UNFPA, son bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et l’entreprise Takeda Pharmaceuticals, cet événement vise à renforcer les compétences des participants et favorise l’élaboration de solutions pratiques pour une prise en charge rapide et efficace des urgences obstétricales. En unissant leurs efforts, ces trois pays tracent la voie vers des systèmes de santé plus réactifs, capables de répondre aux besoins critiques des femmes en situation d’accouchement.

À Cotonou, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo participent à l’atelier régional « 2 heures pour la vie », soutenu par l’UNFPA et Takeda,

Un engagement vital pour l’avenir de la santé maternelle

 

En somme, cet atelier incarne un engagement fort : faire de la maternité un moment de joie et de sécurité pour toutes. En partageant savoirs et stratégies, les équipes régionales posent les jalons d’un avenir où la vie des femmes est protégée, sans compromis. Pour autant, il demeure à vérifier si les solutions issues de ces échanges se transformeront en politiques de santé effectives et pérennes, capables de faire reculer de façon notable la mortalité maternelle dans la sous-région.

Cotonou : le port se mobilise dans la lutte contre le VIH/SIDA

Cotonou : une journée pour la santé des pêcheurs face aux MST et au VIH

 

Cotonou, 5 septembre 2025 – Le vendredi 22 août 2025, le Port Autonome de Cotonou (PAC) a marqué les esprits en organisant une vaste campagne de sensibilisation et de dépistage. En fait , cette initiative, axée sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST) et du VIH/SIDA, réunit le Port Autonome de Cotonou et plusieurs entreprises impliquées dans la modernisation du Port de Pêche, dont China Harbour Engineering Company Americas Division, Eiffage, ADEOTI SARL et Spie Batignolles, qui collaborent activement pour promouvoir la santé des communautés locales.

Le Port Autonome de Cotonou, en partenariat avec des entreprises du secteur, organise une campagne de sensibilisation et de dépistage VIH/MST pour les communautés vulnérables du Port de Pêche, affirmant son rôle d’acteur social et territorial engagé.

Un plan d’action ciblé pour des communautés vulnérables

 

Au cœur de cette journée mémorable, trois actions phares ont mobilisé les communautés locales :

  • Une campagne d’information ciblant les pêcheurs, mareyeuses et usagers du port.
  • Un dépistage volontaire et gratuit du VIH.
  • Une distribution de préservatifs.

Ces mesures, menées dans le cadre du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), visent à protéger des populations particulièrement vulnérables. En effet, les pêcheurs et mareyeuses, souvent confrontés à la précarité, à la mobilité constante et à un accès limité aux services de santé, sont parmi les plus exposés aux risques d’infections. Selon l’ONUSIDA, les communautés de pêcheurs en Afrique de l’Ouest affichent des taux de prévalence du VIH qui peuvent être de 4 à 14 % au-dessus de la moyenne nationale.

Un port au service de la responsabilité sociale

 

Par ailleurs, cette opération illustre l’engagement du PAC à dépasser son rôle de simple gestionnaire portuaire pour devenir un acteur clé du bien-être des populations locales. En plaçant la santé et l’inclusion au cœur de ses priorités, le port de Cotonou pose également  les jalons d’un développement durable, où la prospérité économique rime avec la protection des communautés.

En réunissant entreprises, usagers et experts autour de cet enjeu crucial, le PAC envoie un message fort : la santé des populations est une condition essentielle pour bâtir un avenir équitable et florissant.

Le succès de cette initiative met en lumière un enjeu majeur : comment prolonger et élargir cette collaboration entre acteurs publics et privés pour relever d’autres défis en matière de santé publique et de développement social, et bâtir un modèle pérenne de responsabilité partagée dans la région ?

Santé : Cotonou et Ottawa renforcent leur alliance pour le bien-être des Béninois

Santé au Bénin : Le Ministre Hounkpatin et l’Ambassadrice du Canada scellent une alliance stratégique

 

Cotonou, 4 août 2025 – Ce lundi, le professeur Benjamin Hounkpatin, Ministre de la Santé du Bénin, a accueilli Son Excellence Mme Guthrie, ambassadrice du Canada, pour une discussion stratégique au cœur de la coopération bilatérale. Dans une ambiance d’échanges fructueux, les deux parties ont célébré les avancées majeures du système sanitaire béninois, tout en explorant de nouvelles pistes pour renforcer les liens entre les deux nations. Par ailleurs, ce rituel diplomatique, loin d’être une simple formalité, incarne l’élan commun pour améliorer la santé des populations, avec un accent particulier sur les domaines clés de la reproduction et du bien-être communautaire.

 

Le Bénin, champion de la santé : Des progrès salués par le Canada

 

Au centre des discussions, les progrès impressionnants réalisés par le Bénin dans le domaine de la santé ont été mis en lumière. En effet, le Ministre Hounkpatin a souligné les avancées significatives en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les efforts pour renforcer les soins au plus près des communautés. De son côté, l’ambassadrice Guthrie a réaffirmé l’engagement du Canada à soutenir ces initiatives, saluant également la détermination du Bénin à offrir des services de santé accessibles et de qualité à ses citoyens.

Cotonou-Ottawa : Une alliance forte pour une santé béninoise renforcée

 

La rencontre a également permis d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration entre Cotonou et Ottawa. Cette alliance, tissée au fil des années, vise à amplifier l’impact des programmes de santé publique au profit des populations béninoises. À cet égard, les discussions ont porté sur des projets concrets, visant à renforcer les infrastructures sanitaires et à promouvoir des initiatives communautaires, dans une logique de développement durable et inclusif.

 

Vers un avenir plus sain : Le Bénin et le Canada bâtissent l’espoir ensemble

 

Cette audience, bien plus qu’un échange protocolaire, symbolise une volonté partagée de faire de la santé un levier de progrès social. En réunissant le Bénin et le Canada autour de priorités communes, elle pave la voie à une coopération renforcée, porteuse d’espoir pour des communautés en quête de mieux-être. Ce dialogue de haut niveau, tenu ce lundi, est une promesse d’un avenir où la santé reste au cœur des ambitions nationales et internationales, jetant les bases d’un partenariat solide et durable pour le bien-être des Béninois.

Le Bénin muscle ses hôpitaux avec du matériel de pointe

Révolution sanitaire au Bénin : des équipements de pointe pour sauver des vies

Cotonou, 21 juillet 2025 — Le Bénin franchit un nouveau cap décisif dans le renforcement de ses infrastructures sanitaires avec l’arrivée d’un lot exceptionnel d’équipements médicaux, destinés à transformer la prise en charge dans les centres de santé publics. Cette opération d’envergure, pilotée par le Ministère de la Santé dans le cadre du Projet d’Appui d’Urgence à la riposte post-COVID-19, bénéficie du soutien financier crucial de la Banque européenne d’Investissement (BEI).

La cérémonie officielle de réception, organisée le vendredi 18 juillet à Cotonou, a réuni le Ministre de la Santé, Professeur Benjamin Hounkpatin, sa collègue conseillère Claudine Prudencio, ainsi que des représentants de l’Union européenne, de l’OMS et du PNUD. Tous ont unanimement salué la portée historique de cet investissement majeur.

Maternité et néonatalogie : Une avancée technologique sans précédent

 

Parmi les équipements phares, le cardiotocographe, essentiel au suivi du rythme cardiaque du fœtus et des contractions utérines, fait une entrée en force : Plus de 600 unités seront désormais disponibles sur l’ensemble du territoire, contre une vingtaine auparavant. Ce déploiement massif, selon le Ministre, permettra une surveillance accrue des grossesses et des accouchements, avec à la clé une nette réduction des risques périnataux.

Autre avancée notable, et une première au Bénin : 50 tables de réanimation néonatale à technologie avancée, capables de réaliser des radiographies sans déplacer le nouveau-né. Cette innovation marque un tournant capital dans la prise en charge des enfants en situation critique dès les premières minutes de vie, promettant de sauver de précieuses vies.

Du cœur aux urgences : Un arsenal médical renforcé pour tous

 

Le ministère renforce également son arsenal d’urgence avec 120 défibrillateurs supplémentaires, prêts à intervenir en cas d’arrêt cardiaque, y compris durant les transferts médicaux. À cela s’ajoutent 200 électrocardiographes à 12 pistes pour une meilleure détection des troubles cardiaques, ainsi que des moniteurs multiparamétriques, des seringues électriques et d’autres instruments vitaux.

Le Professeur Hounkpatin se montre confiant : « Nous entrons dans une nouvelle ère. Chaque centre de santé, du plus modeste au plus spécialisé, pourra offrir des soins de qualité, adaptés aux urgences les plus complexes. »

BEI et UE : Un partenariat stratégique pour un système de soins durable

 

Issu d’une reconversion stratégique du fonds initialement dédié à la lutte contre la COVID-19, ce projet entend désormais consolider l’ensemble du système sanitaire national. La cheffe de mission de l’Union européenne au Bénin a assuré que ce n’était qu’un début : « D’autres initiatives concrètes sont à venir pour soutenir durablement les acteurs de la santé. »

Le coordonnateur du projet, Gélase Adounvo, a souligné que sur les sept activités prévues, quatre sont actuellement en cours et trois achevées. Les prochaines priorités incluent l’installation d’un générateur d’oxygène au CHUD Borgou et la création d’une unité de scanographie ultramoderne à Abomey.

Le Bénin pose les jalons d’une santé d’excellence : Un modèle pour l’avenir

 

Le Bénin pose ainsi les bases d’un système de soins modernisé, capable de mieux répondre aux défis sanitaires futurs tout en garantissant l’accès à des soins sûrs, efficaces et équitables pour tous. Cette initiative marque non seulement une avancée majeure pour la santé publique, mais elle positionne également le Bénin comme un acteur dynamique dans la modernisation de ses services essentiels. Reste à savoir si ce bond en avant inspirera d’autres nations africaines à investir massivement pour garantir la santé de leurs citoyens.

Cotonou relance la santé communautaire

Le Bénin mobilisé pour une santé communautaire plus forte et inclusive

Cotonou, 15 juillet 2025 Ce mardi 15 juillet 2025, Cotonou s’impose comme le carrefour d’une réflexion stratégique majeure avec l’ouverture de l’atelier national de revue de la Politique Nationale de Santé Communautaire (PNSC). Adoptée en 2020, cette politique, pilier essentiel du système de santé béninois, est à l’honneur jusqu’au 18 juillet. En fait , pendant quatre jours, les acteurs clés du secteur se réunissent pour évaluer les avancées, relever les défis et dessiner l’avenir d’une santé de proximité résiliente, ancrée dans les réalités des communautés.

À l’ouverture de l’atelier national de revue de la PNSC, le Bénin affirme sa volonté de renforcer une santé de proximité inclusive, équitable et résiliente, au cœur des réalités communautaires.

Le Bénin, modèle de proximité sanitaire : La PNSC en pleine expansion

 

Depuis 2023, le Bénin a franchi des étapes significatives dans la mise en œuvre de la PNSC. Avec plus de 15 000 relais communautaires formés et 500 agents de santé qualifiés déployés à travers les 77 communes du pays, le modèle béninois se distingue aussi par son approche structurée et proche des citoyens. Ainsi, ce réseau, véritable maillage territorial, incarne l’engagement ferme des autorités à garantir un accès équitable aux soins, même dans les zones les plus reculées. En plaçant les communautés au cœur du système, le Bénin construit une santé publique adaptée aux besoins locaux et résolument tournée vers l’avenir.

Cotonou : Une évaluation rigoureuse pour consolider les acquis de santé publique

 

Par ailleurs, l’atelier de Cotonou réunit un large éventail d’acteurs : responsables gouvernementaux, professionnels de santé, relais communautaires et partenaires techniques. L’objectif est clair : dresser un bilan rigoureux et transparent des progrès réalisés depuis l’adoption de la PNSC. Les discussions mettront en lumière les réussites, comme l’élargissement de la couverture sanitaire et la formation accrue des agents communautaires, tout en identifiant les obstacles à surmonter, qu’il s’agisse de contraintes logistiques ou de besoins en financement.

À l’ouverture de l’atelier national de revue de la PNSC, le Bénin affirme sa volonté de renforcer une santé de proximité inclusive, équitable et résiliente, au cœur des réalités communautaires. À l’ouverture de l’atelier national de revue de la PNSC, le Bénin affirme sa volonté de renforcer une santé de proximité inclusive, équitable et résiliente, au cœur des réalités communautaires.

Santé communautaire : Le Bénin trace une vision ambitieuse et inclusive

 

Au-delà de l’évaluation, cet atelier ambitionne de tracer des perspectives novatrices pour la santé communautaire. Les participants exploreront des approches intersectorielles, en phase avec le principe « One Health », qui prône une vision intégrée de la santé humaine, animale et environnementale. Cette démarche, axée sur la prévention des risques sanitaires et le renforcement de la résilience, vise à protéger la vie sous toutes ses formes. L’inclusivité sera également au cœur des débats, avec un accent mis sur l’accès aux soins pour les populations vulnérables et la prise en compte des spécificités locales.

 

En somme, cet atelier illustre la volonté inébranlable du Bénin de consolider un système de santé communautaire robuste et durable. En réunissant les forces vives du secteur, le gouvernement réaffirme son ambition de faire de la santé un levier puissant de développement national. Alors que Cotonou vibre au rythme de ces échanges cruciaux, l’événement du 15 au 18 juillet 2025 marque une étape décisive vers une hygiène  publique plus équitable et résiliente, au service de tous les Béninois.

Zaria, l’aube d’un rempart contre la tuberculose : une mission de l’OMS fait naître l’espoir

Dans la chaleur vibrante de Zaria, au cœur du Nigeria, une mission d’une portée historique s’est achevée le 1er juillet 2025. Pendant quatre jours, une équipe conjointe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des laboratoires supranationaux de référence (SRL) du Bénin et de l’Ouganda a scruté, avec une précision de chirurgiens, le laboratoire national de référence pour la tuberculose de Zaria. En effet, leur objectif  est d’évaluer son potentiel pour rejoindre l’élite mondiale : le réseau des Centres d’excellence (SRLN-CE) de l’OMS. Ce n’est pas une simple inspection technique, mais un pas audacieux vers l’éradication d’un fléau qui, depuis trop longtemps, vole le souffle de millions d’Africains.

Une équipe conjointe de l'OMS et des laboratoires de référence a évalué le laboratoire national de la tuberculose à Zaria, au Nigeria, pour son inclusion potentielle dans le réseau mondial des Centres d'excellence afin de renforcer la lutte contre la tuberculose en Afrique.Une mission au cœur du combat

Sous le ciel du Kaduna, où la science rencontre l’espoir, cette délégation internationale a passé au crible les équipements, les protocoles et l’expertise du laboratoire de Zaria. Chaque centrifugeuse, chaque microscope, chaque goutte de sueur des techniciens a été examiné avec une rigueur implacable. Car l’enjeu est colossal : faire de ce centre un phare dans la lutte contre la tuberculose, une maladie qui, en 2024, a encore fauché 2,5 millions de vies sur le continent, dont 400 000 au Nigeria seul. « Une fois désigné, Zaria deviendra un pilier du réseau national et continental, un moteur pour enrayer la tuberculose en Afrique », a déclaré le Dr Jean de Dieu Iragena, point focal pour les laboratoires au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, sa voix teintée d’une détermination presque palpable.

Une équipe conjointe de l'OMS et des laboratoires de référence a évalué le laboratoire national de la tuberculose à Zaria, au Nigeria, pour son inclusion potentielle dans le réseau mondial des Centres d'excellence afin de renforcer la lutte contre la tuberculose en Afrique.Un centre d’excellence pour un continent en lutte

La tuberculose, ce spectre insidieux, prospère dans l’ombre des systèmes de santé fragiles, des diagnostics tardifs et des traitements inaccessibles. Le laboratoire de Zaria, s’il est couronné Centre d’excellence, ne sera pas qu’un lieu de tests et d’analyses. Il deviendra aussi une forteresse, un hub où se conjuguent innovation, formation et coordination pour renforcer les laboratoires nigérians et au-delà. De la détection précoce des souches résistantes aux antibiotiques à la formation des techniciens, en passant par la recherche de pointe, Zaria pourrait redessiner la carte de la lutte antituberculeuse en Afrique.

 

L’équipe conjointe, mêlant l’expertise béninoise et ougandaise, a salué les avancées du laboratoire, tout en pointant les défis à relever pour atteindre les standards draconiens de l’OMS. « Ce n’est pas seulement une question de machines, mais de vies sauvées », a insisté un membre de la délégation, tandis que les techniciens de Zaria, dans leurs blouses blanches, incarnaient l’espoir d’un Nigeria prêt à défier la maladie.

Une lueur dans l’ombre à Zaria

Cette mission s’inscrit dans la stratégie audacieuse de l’OMS-Afrique pour éradiquer les maladies évitables d’ici 2030. Alors que le Nigeria porte le fardeau d’être l’un des pays les plus touchés par la tuberculose, l’éventuelle désignation de Zaria comme Centre d’excellence est plus qu’un symbole : c’est une promesse. Une promesse que les toux qui déchirent les nuits, les fièvres qui consument les corps, et les familles brisées par la maladie ne seront plus une fatalité.

À Zaria, ces quatre jours d’évaluation ont planté une graine d’espoir, mais le chemin reste long. La tuberculose, vieille ennemie de l’humanité, ne se rendra pas sans combat. Pourtant, sous les cieux du Nigeria, une lueur s’allume : celle d’un continent qui, laboratoire après laboratoire, se dresse pour reprendre son souffle. Zaria, bientôt, pourrait devenir le cœur battant de cette reconquête.

Santé : le Bénin affine sa réforme avec les élus locaux

Santé communautaire au Bénin : une dynamique de réajustement concerté autour d’une politique saluée

Cotonou, le 30 juin 2025 – Dans le cadre d’un processus itératif d’évaluation, le Ministre de la Santé, Professeur Benjamin Hounkpatin, a réuni le vendredi, à l’hôtel Azalaï de Cotonou, une délégation sélective d’élus communaux, de secrétaires exécutifs de communes cibles ainsi que plusieurs préfets. Cette rencontre technique s’inscrit dans la perspective d’une revue nationale de la politique de santé communautaire, prévue dans les prochaines semaines.

Un engouement populaire légitimé par les résultats de terrain

Depuis sa mise en œuvre, la nouvelle politique de santé communautaire, portée par le Gouvernement béninois, suscite un engouement croissant au sein des communautés locales. Les témoignages recueillis sur le terrain, notamment auprès des autorités communales, dressent le portrait d’une réforme salutaire, qui redéfinit en profondeur la relation entre populations et structures sanitaires. Le recours accru aux soins préventifs, associé à une responsabilisation citoyenne, témoigne d’un changement de paradigme que beaucoup jugent irréversible.

Une convergence d’acteurs autour des défis d’appropriation

Lors de cette assise technique, les participants ont unanimement salué la pertinence de cette politique. Toutefois, des voix se sont élevées pour souligner certains nœuds d’inertie : difficultés d’appropriation des rôles par les différents maillons institutionnels, carences de synergie intercommunale ou encore limites d’articulation sur le plan logistique. C’est précisément pour mettre en lumière ces dysfonctionnements et identifier des pistes de remédiation que cette rencontre avait été convoquée.

Santé communautaire : Un guide opérationnel en guise de boussole

Conscient de ces défis, le Ministère de la Santé a présenté, à titre provisoire, un guide opérationnel conçu comme outil structurant pour les élus et leurs collaborateurs. Ce document, appelé à évoluer, doit faire l’objet d’un examen critique de l’ensemble des acteurs de terrain. L’objectif assumé est d’aboutir à un cadre harmonisé et fonctionnel, apte à galvaniser la mise en œuvre de la politique dans chaque territoire, selon ses spécificités.

Cap sur une revue nationale à haute intensité stratégique

La rencontre de Cotonou apparaît ainsi comme un jalon préparatoire vers une révision d’envergure. Dans quelques semaines, une assise nationale donnera la parole aux multiples parties prenantes, afin de débattre des goulots d’étranglement persistants et de converger vers un référentiel partagé. Le Ministre a d’ores et déjà annoncé qu’un document consensuel, fruit de contributions plurielles, servira d’outil d’orientation dans la phase de consolidation.

Une rencontre technique à Cotonou, pilotée par le Ministre de la Santé, a marqué une étape clé dans l’évaluation participative Santé communautaire : Un modèle béninois qui force l’admiration

En clôturant les travaux, le Professeur Hounkpatin a tenu à magnifier l’engagement des élus locaux, qu’il a qualifiés de « chevilles ouvrières de la proximité institutionnelle ». Il a par ailleurs réitéré l’ambition du Gouvernement de faire de cette politique de santé communautaire un étalon, tant au plan continental qu’international. « Nous tenons là un modèle singulier, adossé à nos réalités, mais dont la portée transcende nos frontières », a-t-il affirmé avec conviction.

 

Polio au Bénin : le Ministre de la Santé brave la tempête pour vaincre le virus

Le 22 juin 2025, alors que les cieux de Cotonou déversaient leurs torrents et que la boue entravait les sentiers, une flamme d’espoir a percé l’averse. Le Professeur Benjamin Hounkpatin, Ministre de la Santé du Bénin, accompagné des émissaires de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dont le Dr Konan Jean (Représentant de l’OMS au Bénin) et de l’UNICEF, Niang Ousmane (Représentant de l’UNICEF au Bénin) a sillonné les quartiers de la capitale économique avec une détermination farouche. Leur mission : galvaniser les équipes de vaccinateurs et veiller à ce qu’aucun enfant de moins de cinq ans ne soit privé du bouclier salvateur contre la poliomyélite(Polio). Dans cette quête, ni la fureur des éléments ni les défis du terrain n’ont ébranlé leur résolution.

Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants.

Sous les trombes d’eau : le serment contre la Polio

Sous des cieux plombés, les ruelles de Cotonou se sont transformées en théâtre d’une entreprise vitale. Le ministre, tel un héraut infatigable, a arpenté les foyers, exhortant les vaccinateurs à redoubler d’ardeur. Chaque goutte de pluie semblait amplifier l’urgence de la cause : protéger quatre millions d’enfants béninois contre la polio virus de type 2, un fléau insidieux qui menace encore les plus vulnérables. À ses côtés, les représentants de l’OMS et de l’UNICEF, figures d’une solidarité internationale, ont incarné un engagement sans faille, insufflant aussi aux équipes un souffle d’unité et de courage.

Les héros du quotidien : ces vaccinateurs qui changent des vies

Dans chaque ménage visité, des scènes poignantes se sont déroulées : des mères, confiantes, tendant leurs nourrissons au Ministre et aux vaccinateurs ; des enfants, parfois craintifs, recevant les précieuses gouttes d’un vaccin qui, depuis des décennies, a réduit la polio à une ombre de son ancien règne. Les 14 000 relais communautaires déployés à travers le pays, véritables sentinelles de la santé, ont bravé également les intempéries pour atteindre les recoins les plus reculés. Un vaccinateur, les traits marqués par l’effort mais le regard illuminé par la foi en sa mission, a martelé : « Nous n’oublierons aucun enfant ! »

Le Bénin uni contre la Polio : une mobilisation sans précédent

Cette campagne, lancée le 20 juin à Porto-Novo sous l’égide du Ministre Hounkpatin, s’inscrit dans une croisade nationale d’envergure. Soutenue par l’OMS, l’UNICEF et d’autres partenaires internationaux, elle vise à éradiquer définitivement la polio au Bénin, un objectif à portée de main grâce à la mobilisation collective. D’ailleurs, les autorités locales, les leaders communautaires et les familles ont uni leurs forces dans un élan rare, conscients que chaque dose administrée rapproche le pays d’un avenir sans cette maladie paralysante. « Un enfant vacciné, c’est un avenir préservé », affirme une sage-femme de Cotonou, résumant l’esprit de cette mobilisation vitale.

Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants.Plus forts que la tempête : une victoire humaine à portée de main

La pluie, symbole d’obstacle, s’est muée en métaphore d’une résilience indomptable. En effet, en bravant les éléments, le ministre et ses alliés ont envoyé un message clair : la polio, malgré sa ténacité, ne prédominera pas face à la volonté humaine. Cette campagne, qui se prolonge jusqu’à aujourd’hui 23 juin, n’est pas qu’une opération sanitaire ; elle est un acte de foi en un Bénin où chaque enfant grandira libre de la menace d’une maladie jadis implacable. Les gouttes du vaccin, plus précieuses que celles de l’averse, scellent une promesse : celle d’un pays uni pour un monde sans polio.

Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants. Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants.

Cotonou, phare de l’espoir : vers un Bénin sans Polio

Alors que les équipes poursuivent leur périple, maison après maison, le Bénin écrit une page héroïque de son histoire. Sous la houlette d’un ministre inflexible et d’organisations internationales dévouées, la nation se dresse comme un rempart infranchissable contre la maladie. Hier, Cotonou, malgré la boue et la pluie, s’est révélée un phare d’espoir, illuminant la voie vers un avenir où la poliomyélite ne sera plus qu’un lointain souvenir.

Santé au Bénin : le CHIC ouvre ses portes à Abomey-Calavi !

Abomey-Calavi s’apprête à accueillir un fleuron de la santé : l’ouverture progressive du CHIC

Abomey-Calavi,28 mai 2025 – Un vent d’espoir souffle sur Abomey-Calavi avec l’inauguration progressive du Centre hospitalier international de Calavi (CHIC), un établissement destiné à redéfinir les standards de soin au Bénin. En effet, niché au cœur de cette ville dynamique, ce complexe médical de pointe, fruit d’une vision ambitieuse du gouvernement, s’ouvrira par étapes, offrant dès son lancement des consultations spécialisées et des examens d’imagerie de haute précision. Cette première phase, qui s’étendra du lundi au vendredi de 8h à 17h, marque un jalon essentiel dans l’accès aux soins de qualité pour les populations locales et régionales.

Une palette de spécialités au service des patients

Dès son ouverture le 2 juin 2025, le CHIC déploiera un éventail de disciplines médicales pointues, répondant aux besoins croissants d’une population confrontée à des pathologies complexes. Les patients pourront bénéficier de consultations en rhumatologie, cardiologie, hépatogastroentérologie, pneumologie, diabétologie, médecine interne, néphrologie, oncologie médicale et ophtalmologie. Par ailleurs, ces services, accessibles uniquement sur rendez-vous, garantissent un suivi personnalisé, assuré par des praticiens aguerris. « Ce centre est une réponse aux aspirations d’un Bénin où la santé devient un droit tangible », a déclaré un responsable du ministère de la Santé lors d’une visite préalable du chantier.

L’imagerie médicale à la pointe de la modernité

Le CHIC se distingue également par ses capacités en imagerie médicale, un domaine où il ambitionne d’exceller. Dès le 2 juin, les patients pourront accéder à des examens de radiographie, d’échographie, de scanner et d’IRM, réalisés avec des équipements de dernière génération. Ces outils, essentiels pour des diagnostics précis, positionnent le CHIC comme un pôle d’attraction pour les soins avancés, non seulement à Abomey-Calavi, mais aussi pour les régions voisines. Les rendez-vous, obligatoires pour ces prestations, peuvent être pris en contactant le +229 01 21 400 111, de 8h à 17 h.

Un pas décisif vers l’excellence sanitaire

Cette ouverture progressive, qui s’inscrit dans une démarche de montée en puissance maîtrisée, reflète l’engagement du Bénin à moderniser son système de santé. Le CHIC, dont les travaux ont mobilisé des financements conséquents, vise à réduire la dépendance aux évacuations sanitaires à l’étranger, un défi majeur pour le pays. Par ailleurs, des formations continues pour le personnel médical et des partenariats avec des institutions internationales, comme l’Organisation mondiale de la Santé, garantiront un service à la hauteur des standards mondiaux.

Le CHIC : une invitation à l’espoir et au mieux vivre

À l’aube de son lancement, le CHIC incarne une promesse : celle d’un accès équitable à des soins spécialisés, dans un cadre dans lequel l’innovation côtoie l’humanité. Les habitants d’Abomey-Calavi, mais aussi ceux des localités environnantes, sont invités à s’approprier cet espace, dont les portes s’ouvriront chaque jour pour soulager, diagnostiquer et guérir. Le 2 juin 2025, un nouveau chapitre de la santé béninoise s’écrira, porté par une ambition aussi simple que profonde : faire de la vie un bien précieux, accessible à tous.

Bénin : Deux médicaments essentiels retirés d’urgence pour défaut de qualité

Bénin : Alerte sanitaire majeure après le retrait d’urgence de deux médicaments défectueux

Cotonou, 16 mai 2025 – Une onde d’inquiétude légitime traverse actuellement le secteur de la santé béninois. Dans un communiqué cinglant publié lundi dernier, l’Agence béninoise de régulation pharmaceutique (ABMed) a ordonné le retrait immédiat de deux spécialités pharmaceutiques, le Ceftriaxone INJ Combipack et le Diclofenac Pharmaquick 50 mg, de l’ensemble des pharmacies et centres de santé du pays. Ainsi ,cette décision radicale, motivée par la détection de défauts graves de qualité, place de fait les autorités sanitaires en état d’alerte maximale et soulève par conséquent de sérieuses interrogations sur la fiabilité des chaînes d’approvisionnement médicamenteuses au Bénin.

Deux médicaments : des défauts ‘critiques’ qui mettent en danger les patients

Le laboratoire indien NAXMED Lifescience Pvt. Ltd. produit le Ceftriaxone INJ Combipack, un antibiotique injectable de la famille des céphalosporines, largement employé pour traiter les infections bactériennes sévères. De son côté, Pharmaquick by ABT SA fabrique le Diclofenac Pharmaquick 50 mg, un anti-inflammatoire non stéroïdien, couramment prescrit pour apaiser douleurs et inflammations.
Cependant, l’ABMed a identifié des anomalies dans le conditionnement secondaire du Ceftriaxone et des non-conformités dans la composition du Diclofenac lors d’inspections minutieuses.Ces irrégularités, qualifiées à juste titre de « critiques » par le directeur de l’ABMed, Dr Chabi Yossounon, pourraient compromettre l’efficacité des traitements et exposer les patients à des risques graves, notamment des échecs thérapeutiques ou des effets secondaires imprévus potentiellement dangereux.

Dans une note urgente adressée à tous les professionnels de santé du pays, l’ABMed a enjoint pharmaciens, médecins et responsables de centres sanitaires à isoler immédiatement les lots incriminés et à suspendre sans délai leur distribution et leur utilisation. « Ne prenez aucun risque ! » « La sécurité des patients est notre priorité absolue », martèle le communiqué officiel. Les stocks suspects ont été placés en quarantaine dans l’attente des résultats d’une enquête approfondie, confiée à une commission mixte réunissant l’ABMed, des représentants du Ministère de la Santé et des experts indépendants reconnus pour leur compétence. Les premières conclusions de cette enquête cruciale sont attendues d’ici au 20 mai 2025.

Mobilisation générale et failles dans la chaîne d’approvisionnement

L’annonce de ce retrait, tombée comme un couperet dans le milieu pharmaceutique, a mobilisé les autorités sanitaires avec une vitesse éclair. Dès le 14 mai, soit l’avant-veille de la publication de l’article, des équipes d’inspection de l’ABMed ont sillonné sans relâche les pharmacies de Cotonou, Porto-Novo et Parakou pour s’assurer du strict respect des consignes données. « Nous avons visité 47 officines et 12 centres de santé en seulement 24 heures. » « Les lots des deux médicaments concernés sont activement en cours de retrait », a déclaré un responsable de l’ABMed lors d’un point presse tenu le 15 mai pour faire le point sur les opérations.

Parallèlement à cela, le Ministère de la Santé, dirigé par le Pr Benjamin Hounkpatin, a rapidement lancé une campagne de sensibilisation à destination des citoyens, massivement diffusée via des spots radiophoniques et d’autres canaux. L’objectif principal étant d’éviter que des patients n’utilisent des médicaments potentiellement défectueux déjà en leur possession, ce qui pourrait aussi avoir des conséquences dramatiques.

Il convient de noter que ce n’est pas la première fois que le Bénin doit affronter des alertes de ce genre dans le secteur pharmaceutique. Dès 2023, les autorités ont retiré des lots d’antipaludéens pour des motifs similaires, mettant déjà en lumière des lacunes majeures dans les contrôles de qualité à l’importation.

Cette nouvelle crise relance ainsi les critiques contre les circuits d’approvisionnement, trop souvent tributaires de fournisseurs étrangers dont la traçabilité et la fiabilité suscitent parfois des doutes. « Nous devons impérativement renforcer nos mécanismes de contrôle à l’entrée et investir massivement dans une production locale de qualité, parfaitement maîtrisée », plaide le Dr. Éliane Koudjo, pharmacologue à l’Université d’Abomey-Calavi, interrogée sur les solutions à long terme.

Le spectre d’un scandale sanitaire : risques de rupture et inquiétude des patients

Au-delà des seuls enjeux techniques liés à la qualité des produits, cette crise pourrait avoir des répercussions économiques et politiques non négligeables. Le Ceftriaxone et le Diclofenac, médicaments essentiels selon la liste de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sont en effet des piliers des traitements administrés quotidiennement dans les hôpitaux publics et privés du pays.

Leur retrait soudain et massif risque fortement d’entraîner des ruptures d’approvisionnement, un phénomène hélas déjà problématique dans le pays en temps normal. Des pharmaciens, contactés à Cotonou ce 16 mai à 08h00 GMT, expriment d’ailleurs leur profond désarroi face à la situation : « Les alternatives disponibles sur le marché sont souvent coûteuses et pas toujours disponibles en quantité suffisante. »  « De plus, nos patients sont désemparés et ne savent pas quoi faire. »

Vers une réponse ferme et une vigilance renforcée

Face à l’urgence sanitaire et à la colère naissante, l’ABMed a promis des sanctions exemplaires à l’encontre des responsables. « Toute personne ou entité impliquée dans la mise en circulation de ces lots défectueux sur le territoire national répondra de ses actes devant la loi », a assuré fermement le Dr.  Dr Chabi Yossounon lors d’une intervention .

Les autorités judiciaires collaborent activement pour établir si des infractions pénales graves, comme la mise en danger d’autrui, résultent d’actes intentionnels ou de négligences coupables. Par ailleurs, le ministère de la Santé mobilise l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) afin de piloter une évaluation régionale, certains lots défectueux ayant potentiellement circulé dans d’autres pays ouest-africains.
En attendant des éclaircissements complets, les Béninois doivent impérativement renforcer leur vigilance sur les médicaments qu’ils achètent et consomment. Les patients prenant du Diclofenac doivent consulter rapidement leur médecin pour obtenir des alternatives sûres, tandis que les établissements utilisant le Ceftriaxone doivent adopter d’autres céphalosporines officiellement approuvées par l’ABMed.

Cette crise, bien que circonscrite pour l’instant à deux produits, rappelle avec force une vérité universelle et fondamentale : la santé publique est un édifice extrêmement fragile, où chaque faille, même minime, peut avoir des conséquences dramatiques sur la vie des populations. À Cotonou, Porto-Novo et au-delà, le mot d’ordre est désormais clair et unanime : la sécurité des patients prime avant tout, et l’heure est résolument à l’action et à la vigilance renforcée.

À Cotonou, plaidoyer pour les Sages-Femmes : héroïnes face aux défis du Bénin

 

COTONOU : Journée Internationale de la Sage-Femme – les gardiennes de la vie, indispensables en chaque crise

Ce vendredi 9 mai, sous un ciel éclatant, Cotonou, la capitale économique du Bénin, s’est parée d’une aura particulière. À l’occasion de la Journée internationale de la sage-femme, le Chant d’Oiseau, lieu emblématique de la ville, a vibré d’une énergie rare. Plus d’une centaine de sages-femmes et d’étudiantes de l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) se sont réunies, portées par une même conviction : celle d’être les gardiennes de la vie, même dans les tempêtes des crises. Organisé par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA Bénin) et la Clinique Universitaire de Gynécologie et d’Obstétrique (CUGO), cet événement a transcendé la simple célébration pour devenir un plaidoyer vibrant en faveur d’une santé reproductive résiliente et inclusive.

À Cotonou, les sages-femmes, gardiennes de vie, ont été célébrées pour leur rôle indispensable en crise et leur combat pour la santé Sages-femmes : indispensables dans chaque crise – Un plaidoyer pour leur rôle vital face aux tempêtes

Dans une salle où se mêlaient expérience et jeunesse, savoirs ancestraux et innovations modernes, le thème « Sages-femmes : indispensables dans chaque crise » a résonné comme un appel à l’action. Les discussions, menées avec ferveur, ont mis en lumière le rôle crucial de ces professionnelles face aux défis qui frappent les plus vulnérables : complications obstétricales, violences basées sur le genre, ou encore accès restreint aux services de santé sexuelle et reproductive. « Là où il y a une sage-femme, il y a de l’espoir », a rappelé une participante, citant une maxime de l’UNFPA, tandis que les regards s’illuminaient d’une détermination sans faille.

Au cœur de cette rencontre, les sages-femmes ont exploré leur mission dans des contextes de crises – qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de conflits ou de pandémies –. Formées pour anticiper, intervenir et accompagner, elles se révèlent être des piliers de la résilience communautaire. À Cotonou, plus spécifiquement, l’accent a été mis sur les services intégrés : au-delà des soins obstétricaux, il s’agit d’offrir des réponses globales, incluant la prévention des violences, l’accès à la planification familiale et le soutien psychologique. « Nous ne nous contentons pas d’aider une femme à accoucher ; nous lui donnons les moyens de vivre dignement, même dans l’adversité », a souligné une sage-femme expérimentée, dont les mots ont suscité un murmure d’approbation.

Face aux défis béninois : soutien de l’UNFPA, innovation et le rôle crucial des sages-femmes au-delà de l’accouchement

L’UNFPA Bénin, partenaire de longue date des sages-femmes, a réaffirmé son engagement à renforcer leurs capacités. À travers des formations pointues et des outils numériques innovants, comme des applications facilitant la coordination en temps réel des urgences, l’organisation œuvre pour doter ces héroïnes du terrain des moyens d’agir efficacement. Les étudiantes de l’INMeS, quant à elles, ont apporté une fraîcheur et une audace bienvenues, partageant leurs aspirations à transformer le système de santé. « Nous voulons être prêtes à répondre aux crises de demain, qu’elles soient climatiques, sociales ou sanitaires », a-t-elle ajouté, son regard porté vers l’avenir.

Le contexte béninois, marqué par des défis persistants comme un taux de mortalité maternelle élevé (1 femme sur 59 risque de mourir de causes liées à la grossesse, selon les données récentes), rend cette mobilisation d’autant plus cruciale. Avec seulement environ 940 sages-femmes pour plus d’un demi-million de naissances annuelles, chaque professionnelle est une force multipliée. Leur rôle ne se limite pas à la salle d’accouchement : elles éduquent, conseillent et luttent contre les inégalités de genre, notamment en promouvant la planification familiale pour espacer les naissances et réduire les risques.

À Cotonou, les sages-femmes, gardiennes de vie, ont été célébrées pour leur rôle indispensable en crise et leur combat pour la santé Entre obstacles et optimisme : l’engagement des sages-femmes pour bâtir un avenir plus juste et plus sûr au Bénin

Cette célébration, bien plus qu’un hommage, a été un moment de communion et de réflexion. Les échanges ont aussi abordé les obstacles : sous-effectifs, pressions culturelles, ou encore stigmatisation des soins reproductifs dans certaines communautés. Pourtant, l’optimisme dominait. « Nous sommes des bâtisseuses de ponts, entre tradition et modernité, entre crise et espoir », a résumé une participante, tandis que les applaudissements faisaient trembler la salle. Alors que la journée s’achevait, les sages-femmes ont quitté le Chant d’Oiseau avec une résolution renforcée : continuer à être ces héroïnes discrètes, mais indispensables, prêtes à affronter les crises avec courage et humanité. À Cotonou, ce 9 mai 2025, elles ont non seulement célébré leur métier, mais aussi réaffirmé leur serment de protéger la vie, envers et contre tout. Dans un Bénin en quête de progrès, elles sont, sans conteste, des éclaireuses d’un avenir plus juste et plus sûr.

Santé Bénin : 30 postes d’internes ouverts

Cotonou donne le coup d’envoi au recrutement des futurs internes des hôpitaux : un pari sur l’excellence médicale

Ce mardi 6 mai 2025, la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou s’est parée d’une effervescence studieuse. En effet, Sous l’égide de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Professeur Éléonore Yayi Ladékan, le concours de recrutement de 30 internes des hôpitaux a été lancé avec solennité. En présence des représentants des ministères de la Fonction Publique et de la Santé, cet événement marque une étape décisive dans la quête du Bénin pour un système de santé robuste et résilient, porté par une nouvelle génération de praticiens d’élite.

Un processus rigoureux et transparent : les étapes clés pour sélectionner  des internes

Marcel Djimon Zannou, président de la commission d’organisation, a levé le voile sur un processus d’une exigence sans faille. Par ailleurs, la Fonction Publique a minutieusement examiné 34 dossiers et a retenu 33 candidats, tous étudiants en médecine ayant validé au moins leur cinquième année sans avoir soutenu leur thèse. Depuis le 6 mai, ces aspirants internes affrontent une batterie d’épreuves écrites, débutant par la pathologie médicale, suivie de la pathologie chirurgicale, de la biologie et de l’anatomie, jusqu’au 13 mai.

En outre , les épreuves orales, prévues les 14 et 15 mai, précéderont la délibération finale le 16 mai, selon un calendrier publié par la Faculté des Sciences de la Santé. L’équité est au cœur du dispositif. Chaque jour, les candidats élaborent eux-mêmes les questions et les tirent au sort, sous la supervision vigilante d’un jury composé d’enseignants émérites des facultés de médecine de Cotonou et Parakou.« Ce mécanisme garantit ainsi une transparence absolue et une sélection basée sur le mérite », a souligné M. Zannou, reflétant l’engagement du gouvernement à promouvoir l’intégrité dans ses processus de recrutement.

Une ambition nationale : combler le déficit de spécialistes, un impératif pour la santé au Bénin

Dans son allocution, la ministre Yayi Ladékan a replacé ce concours dans une vision plus vaste. « Former et intégrer des spécialistes est un impératif pour répondre aux besoins sanitaires croissants de notre population », a-t-elle déclaré, insistant egalement sur la nécessité d’une synergie entre universités et hôpitaux. Ce recrutement s’inscrit dans une série de réformes initiées depuis 2016, visant à combler le déficit chronique de personnel médical spécialisé.

Avec 1,2 médecin pour 10 000 habitants – loin des recommandations de l’OMS –, le Bénin mise sur ces initiatives pour densifier son maillage sanitaire, des centres hospitaliers universitaires aux formations décentralisées. En plus, le concours de 2025 fait écho à celui de 2023, où 30 internes avaient été recrutés dans des conditions similaires, avec des épreuves étalées du 11 au 21 avril.

Cette récurrence témoigne d’une volonté politique soutenue, renforcée par des investissements dans les infrastructures hospitalières, comme l’extension du CHU de Porto-Novo en 2024. La ministre a également salué le rôle des partenaires, tels que la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, qui veille à l’équivalence des diplômes pour les candidats formés à l’étranger, un point crucial pour élargir le vivier de talents.

L’Avenir porté par la jeunesse : l’espoir d’un système de santé transformé prend forme

À Cotonou, ce 6 mai, les 33 candidats ne concourent pas seulement pour un poste ; ils incarnent l’espoir d’un système de santé transformé. Leur réussite, scrutée par un jury d’experts, ouvrira aussi la voie à une formation rigoureuse d’internat, préalable à leur intégration comme spécialistes dans les hôpitaux publics. Pour les Béninois, ce concours est une promesse : celle d’un accès accru à des soins de qualité, d’un personnel médical mieux formé et d’une nation prête à relever les défis sanitaires du XXIe siècle.

En somme, dans l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences de la Santé, les stylos grattent, les esprits s’aiguisent, le ton solennel de la ministre Yayi Ladékan résonne comme un appel à l’excellence. À Cotonou, un nouveau chapitre de l’histoire médicale du Bénin s’écrit, et il porte le sceau de l’ambition et de la rigueur.

Cotonou : le Bénin sonne le rassemblement contre le paludisme

Journée mondiale contre le paludisme 2025  : une leçon d’engagement collectif à Cotonou

La salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou s’est parée d’une solennité fervente pour accueillir le lancement officiel de la 18ᵉ Journée mondiale de lutte contre le paludisme. L’événement était placé sous l’égide d’un thème incisif et porteur d’espoir : « Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme ».

Orchestré le 25 avril, par le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, cet événement crucial a réuni un aréopage impressionnant de personnalités – le préfet du Littoral Alain Orounla, des émissaires de l’UNICEF, des directeurs départementaux de la santé, de nombreux partenaires financiers et une mosaïque diverse de citoyens, des enfants aux aînés.

De fait, ce cénacle n’était pas une simple commémoration annuelle, mais une leçon magistrale sur la résilience, la collaboration et l’urgence absolue d’éradiquer un fléau qui, malgré les progrès indéniables accomplis, continue d’endeuiller profondément le Bénin.

Paludisme au Bénin : L’ennemi N°1 qui saigne les vies et l’économie

Inaugurée par l’Organisation mondiale de la santé en 2007, la Journée mondiale contre le paludisme, célébrée chaque 25 avril, vise à galvaniser la communauté internationale face à une maladie qui, bien que parfaitement préventive et traitable, fauche encore environ 600 000 vies annuelles à travers le monde, dont une part alarmante de 80 % en Afrique. Au Bénin, le paludisme demeure, hélas, un titan des maux : il s’impose comme la première cause de consultation et d’hospitalisation dans les centres de santé, il accable lourdement le système de santé national et constitue, surtout, la principale menace pour la survie des enfants de moins de 5 ans. Comme l’a énoncé Alain Orounla, préfet du Littoral, avec une gravité poignante : « Chaque minute, quelque part dans le monde, un enfant succombe à ce fléau. » Cette statistique, loin d’être une simple abstraction, révèle l’urgence impérieuse d’une mobilisation sans relâche et d’une action accélérée.

Alain Orounla a, par ailleurs, rappelé que cette journée symbolique, née d’une résolution forte de l’Assemblée mondiale de la santé, est un miroir tendu aux nations pour évaluer leurs avancées, identifier leurs lacunes et redessiner leurs stratégies de lutte. Au Bénin, où près de 40 % des consultations médicales sont directement liées au paludisme, l’enjeu transcende la seule dimension sanitaire : il est profondément économique, avec des pertes de productivité estimées à un coût exorbitant de 2 % du PIB national, et social, en causant un retard scolaire notable et un absentéisme chronique qui hypothèquent l’avenir de la jeunesse.

Ce constat initial est, donc, clair : combattre le paludisme avec détermination, c’est investir massivement dans la vitalité, la productivité et l’avenir d’une nation entière.

Cotonou 2025 : Le Bénin a commémoré la 18e Journée Mondiale Paludisme en dressant le bilan des progrès et défis,Paludisme au Bénin : avancées majeures ébranlées par les défis de terrain

Lazare Noulekou, président du comité « Zéro Palu », a dressé un tableau nuancé, mais réaliste des efforts béninois dans cette guerre sanitaire. Depuis 2016, sous l’impulsion décisive du président Patrice Talon, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) a intensifié massivement la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée, couvrant désormais près de 90 % des ménages en 2024, et a élargi significativement l’accès aux traitements efficaces à base d’artémisinine sur tout le territoire.

De plus, la campagne de pulvérisation intra-domiciliaire dans les zones à haut risque épidémiologique, comme les départements du Zou et de l’Alibori, a permis de réduire l’incidence du paludisme de 25 % depuis 2020, un progrès notable. Pourtant, des écueils majeurs persistent et menacent ces acquis : l’accès encore limité aux services de santé de qualité dans les zones rurales reculées, où réside près de 60 % de la population béninoise, et la résistance croissante et préoccupante des moustiques aux insecticides utilisés menacent de réduire l’efficacité des interventions.

Lazare Noulekou a, en outre, souligné un point nodal et souvent sous-estimé : le paludisme n’est pas qu’un simple fardeau médical, mais un frein structurel au développement économique et social du pays. Les coûts directs et indirects des soins, souvent assumés lourdement par les ménages, plongent des familles entières dans la précarité et la pauvreté, tandis que les décès d’enfants – qui représentent encore un chiffre tragique de 12 % des morts infantiles en 2024 – hypothèquent gravement le potentiel humain et l’avenir du Bénin.

Cette réflexion met en lumière une réalité incontournable : combattre le paludisme efficacement nécessite impérativement une approche globale et multisectorielle, intégrant étroitement la santé publique, l’éducation, l’amélioration de l’habitat et l’équité sociale.

Face au Palu, le Bénin réinvestit massivement et réimagine la lutte via l’innovation et la solidarité

C’est dans cette perspective renouvelée qu’Ousmane Niang, représentant de l’UNICEF au Bénin, a décrypté le thème de cette année comme une injonction claire à repenser et accélérer les stratégies de lutte. « Réinvestir », a-t-il expliqué, signifie mobiliser les fonds nécessaires.  Le Bénin a, à ce titre, alloué un budget conséquent de 15 milliards de FCFA au PNLP en 2025, complété par le soutien essentiel de partenaires majeurs comme le Fonds mondial.

« Réimaginer », c’est innover sans cesse, à l’image des tests prometteurs de drones menés dans le département de l’Atacora pour livrer rapidement des médicaments essentiels dans les zones difficiles d’accès, ou des campagnes SMS innovantes pour sensibiliser efficacement les communautés aux bonnes pratiques.

« Raviver », enfin, c’est fédérer toutes les énergies, comme le montre brillamment l’initiative citoyenne « Zéro Palu ! » « Je m’engage », qui a mobilisé activement 500 écoles en 2024 pour promouvoir l’hygiène et la prévention auprès des plus jeunes.

Cotonou 2025 : Le Bénin a commémoré la 18e Journée Mondiale Paludisme en dressant le bilan des progrès et défis,Unis contre le paludisme : le ministre Hounkpatin célèbre les avancées et appelle à la mobilisation

Le ministre Hounkpatin, dans une allocution empreinte de gravité et de détermination, a salué cet élan collectif prometteur tout en rappelant la gravité persistante du défi à relever. « Le paludisme est une hydre qui entrave et affaiblit nos communautés, il pèse lourdement sur le développement et le bien-être de nos populations », a-t-il déclaré avec force, citant les hospitalisations nombreuses (représentant 35 % des cas graves en 2024) et les décès infantiles encore trop fréquents comme preuves de l’urgence.

Il a, par la même occasion, rendu un hommage appuyé au Président Talon pour avoir fait de la santé une priorité absolue de son mandat, avec des réformes structurelles ambitieuses comme l’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), qui couvre désormais les soins liés au paludisme pour plus de 2 millions de Béninois vulnérables.

Cette approche globale et volontariste met en évidence un principe fondamental : un leadership visionnaire et engagé, porté par une communauté nationale et des partenaires mobilisés, peut accomplir des exploits extraordinaires et renverser des situations qui semblaient désespérées.

Cotonou 2025 : Le Bénin a commémoré la 18e Journée Mondiale Paludisme en dressant le bilan des progrès et défis,Vaincre le Palu : Cotonou lance un appel à l’action collective pour un Bénin sans maladie

La cérémonie à Cotonou, ponctuée de témoignages émouvants de femmes et d’enfants directement touchés par la maladie, mais aussi acteurs de la lutte, a incarné la diversité et la richesse des acteurs engagés dans ce combat : des agents de santé communautaires dévoués aux partenaires internationaux comme l’UNICEF, en passant par les enseignants qui intègrent activement la prévention dans leurs cours et les chercheurs qui innovent sans relâche.

En quittant la salle bleue, le ministre Hounkpatin a lancé un défi ambitieux, mais réalisable à l’ensemble de la nation : « Faisons ensemble du paludisme un simple souvenir lointain. » Cette ambition audacieuse, portée par le Bénin avec le soutien indéfectible de ses partenaires, enseigne que la victoire définitive contre une maladie séculaire et dévastatrice repose fondamentalement sur l’unité nationale, l’innovation constante et la persévérance sans faille.

Cotonou : L’UNFPA renforce le Bénin face aux défis sanitaires

L’UNFPA Bénin renforce l’accès aux soins  : signature d’accords et don de matériel médical

Dans une initiative audacieuse pour promouvoir l’équité en santé, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Bénin a marqué une étape décisive le 22 avril 2025 à 10 h 00, heure locale (GMT), à Cotonou. En présence de représentants du gouvernement et des autorités sanitaires, l’UNFPA a signé des Protocoles Techniques d’Accord (PTA) avec l’Agence Nationale pour la Sécurité Sociale et la Protection de la Santé (ANSSP)et les Directions Départementales de la Santé (DDS) des départements de l’Atlantique, de l’Alibori et de l’Atacora. Simultanément, un don de matériel médico-technique a été remis au Ministère de la Santé du Bénin, consolidant l’engagement pour un accès universel à des soins de qualité.

L’UNFPA Bénin signe des accords avec l’ANSSP et les DDS Atlantique, Alibori, Atacora, et remet du matériel médical Des accords pour une santé inclusive avec l’UNFPA

Par ailleurs, la cérémonie, tenue au siège du Ministère de la Santé, a vu la formalisation des PTA, des engagements stratégiques visant à renforcer les systèmes de santé dans trois départements clés. Ces accords, paraphés par Dandi Gnamou, représentant résident de l’UNFPA Bénin, et le Ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin, définissent des priorités claires  : améliorer l’accès aux soins de santé reproductive, réduire la mortalité maternelle et infantile, et promouvoir l’égalité de genre dans les services sanitaires. Dans l’Atlantique, où la densité démographique est élevée, les efforts se concentreront sur l’expansion des services prénatals. Dans l’Alibori et l’Atacora, régions marquées par l’insécurité et des défis logistiques, les PTA visent également à renforcer les capacités des centres de santé pour répondre aux besoins des populations vulnérables, y compris des femmes et des jeunes filles.

L’UNFPA Bénin a remis au ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, un don de matériel médico-technique, comprenant des kits obstétriques, des appareils d’échographie portables et des équipements de diagnostic, pour équiper les formations sanitaires des trois départements.  Selon l’UNFPA Bénin, cette dotation vise à «  garantir des soins de qualité pour toutes et tous  », en particulier dans les zones rurales où l’accès aux infrastructures médicales reste limité.

Un contexte de défis et d’engagement

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts de l’UNFPA pour soutenir le Bénin dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 3 sur la santé et le bien-être. Le pays, confronté à des taux élevés de mortalité maternelle (environ 391 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2023) et à des disparités régionales dans l’accès aux soins, bénéficie depuis 2019 du programme UNFPA Supplies, qui a fourni des équipements et des contraceptifs à plus de 300 centres de santé. Dans l’Alibori et l’Atacora, où les violences jihadistes transfrontalières ont déplacé plus de 12 000 personnes en 2024, selon l’UNHCR, l’UNFPA intensifie son soutien aux populations affectées, en collaboration avec Médecins Sans Frontières et le Programme Alimentaire Mondial.

La signature des PTA s’appuie sur une coordination étroite avec l’ANSSP, qui pilote le projet ARCH (Assurance pour le Renforcement du Capital Humain), visant à étendre la couverture santé universelle. Les DDS, quant à elles, joueront un rôle clé dans la mise en œuvre locale, en formant le personnel médical et en sensibilisant les communautés aux services disponibles.

Une cérémonie porteuse d’espoir

Les hauts fonctionnaires, dont le directeur de l’ANSSP, Gaston Agossou, et les responsables des DDS, ont salué l’événement comme un modèle de partenariat multilatéral. « Ces accords et ce don incarnent notre vision commune d’une santé accessible à tous, sans distinction », a déclaré Dandi Gnamou. Le ministre Hounkpatin a, pour sa part, réaffirmé l’engagement du gouvernement à réduire les inégalités sanitaires, soulignant l’importance de ces équipements pour les zones reculées.

Vers une santé équitable ?

L’action de l’UNFPA au Bénin, en synergie avec les institutions nationales, pose les jalons d’un système de santé plus robuste et inclusif. Cependant, des défis subsistent  : la pérennisation des financements, la formation continue du personnel et la sensibilisation communautaire seront cruciales pour traduire ces engagements en résultats tangibles. Dans quelle mesure ces initiatives transformeront-elles l’accès aux soins pour les populations les plus marginalisées  ? Alors que le Bénin avance vers la couverture santé universelle, l’avenir de cette ambition repose sur une collaboration soutenue et une volonté politique inébranlable.

Cotonou célèbre l’autisme : un atelier pour l’inclusion et l’espoir

À l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, le 2 avril dernier, Cotonou s’est muée en un carrefour d’espérance. En effet, sous l’égide du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, un atelier de mi-parcours s’est tenu, scrutant les fruits du projet pilote de prise en charge intégrée des enfants autistes dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi.  Orchestrée par le gouvernement du Président Patrice Talon, cette initiative, florissante depuis quelques mois, aspire à tisser un cocon protecteur autour des plus vulnérables, en leur offrant un tremplin vers une vie plus pleine.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementUne moisson d’avancées et de voix reconnaissantes  lors de l’atelier 

Réunissant parents, fédérations de personnes handicapées, ONG et artisans du projet, cette rencontre a permis de dresser un tableau éloquent des progrès engrangés. Par ailleurs, la Vice-présidente de l’Association des Parents d’Enfants Autistes, dans une allocution vibrante, a salué l’élan gouvernemental, entièrement financé par l’État. Les témoignages, empreints d’une émotion palpable, ont fusé : une mère, le cœur léger, a narré les métamorphoses de son fils, jadis replié sur lui-même, désormais épanoui parmi ses pairs. Un enseignant, quant à lui, a vanté une pédagogie affinée, miroir des besoins singuliers de ces enfants, dont les sourires esquissent déjà des victoires.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementL’apprentissage au cœur de l’inclusion

Un moment phare de la journée fut la conférence de Mme Dima Jeradi, orthophoniste, qui a dévoilé les arcanes des pratiques pédagogiques propices à l’intégration des enfants autistes. Son exposé, d’une clarté lumineuse, a souligné combien un accompagnement sur mesure peut déverrouiller des portes jusque-là closes. « Chaque progrès, si ténu soit-il, abat une muraille », a renchéri la Ministre Véronique Tognifodé, exaltant les consultations médicales facilitées, les soutiens scolaires personnalisés et les espaces de dialogue entre parents, éducateurs et experts.

Une politique ancrée dans la durée

Ce projet s’inscrit dans une trame plus vaste, celle d’une politique béninoise résolue à briser les chaînes de l’exclusion. La loi de 2017 sur les droits des personnes handicapées, assortie de décrets pragmatiques, en est le socle. Déjà, un réseau d’échanges se tresse doucement, liant les familles aux acteurs du terrain. Cinq axes stratégiques guident cette ambition : santé, éducation, soutien familial, mobilisation communautaire et synergie professionnelle, tous convergeant vers un même horizon – celui d’une société dans laquelle nul n’est laissé à l’écart.

Un chemin encore à tracer

En somme, sous le ciel de Cotonou, cet atelier a semé des graines d’optimisme, mais le sillon reste à parfaire. Les avancées, indéniables, esquissent un avenir où l’autisme ne sera plus un fardeau, mais une singularité accueillie. Pourtant, une interrogation flotte, discrète, mais tenace : cette flamme, si bien allumée, saura-t-elle s’étendre aux confins du Bénin, illuminant chaque enfant oublié ? Le pari est lancé, et l’histoire, patiente, attend ses bâtisseurs.

Bénin : un atelier pour redessiner les contours de la santé

L’hôtel Azalaï de Cotonou a vibré jeudi dernier au rythme d’une ambition peu commune : relancer l’élaboration des référentiels de qualité et de sécurité pour le secteur de la santé au Bénin. Orchestré par l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S), cet atelier a réuni un parterre d’acteurs essentiels (Sociétés savantes, écoles et instituts de formation médicale et paramédicale, Conseils nationaux) sous l’égide de collaborations stratégiques avec le Conseil National des Soins de Santé Primaires (CNSSP), le Conseil National de la Médecine Hospitalière (CNMH) et l’Agence nationale de protection sociale (ANPS). Plus qu’une simple rencontre, cet événement s’est imposé comme un jalon déterminant dans la quête d’un système sanitaire béninois où l’excellence et l’équité ne relèvent plus de l’utopie, mais d’une réalité palpable.

Un contexte d’urgence et de vision

L’A.R.S, investie d’une mission cardinale, détient de plein droit la compétence pour réguler les pratiques médicales et paramédicales au Bénin. Depuis un an, elle a choisi la voie de la co-construction, fédérant autour d’elle des entités aussi diverses que complémentaires : Sociétés savantes, institutions académiques comme l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB) et autres instances nationales. Cette synergie vise un objectif clair : produire des référentiels – ces documents qui, bien au-delà de leur apparence technique, constituent les piliers d’une médecine cohérente, efficace et accessible.

Mais qu’entend-on par « référentiels » ? Ce sont des guides précis, des balises qui orientent les professionnels de santé dans leurs pratiques quotidiennes. Ils jouent un rôle nodal en harmonisant les soins, en optimisant les traitements et en réduisant les écarts injustifiés entre les patients. En somme, ils incarnent une réponse concrète au droit fondamental à la santé, un droit que le Bénin s’efforce d’honorer pour chacun de ses citoyens.

L’A.R.S : un atelier pour passer à la vitesse supérieure

L’A.R.S  a validé les modèles de référentiels professionnels, de compétences et d’accompagnement il y a quelques mois, le 30 septembre 2023. Restait à transformer cette étape en un élan concret. Face à l’urgence d’avancer, l’A.R.S  a opté pour une stratégie audacieuse : un atelier intensif, conçu pour galvaniser les énergies et accélérer la production des avant-projets. Deux missions principales ont guidé les travaux : finaliser les référentiels métier et compétences ainsi que la liste priorisée des référentiels de prise en charge, tout en jetant les bases de nouveaux projets.

Le Dr Lucien Dossou-Gbété, Président de l’A.R.S, a ouvert la journée avec une allocution d’une limpidité tranchante. « Achever ce qui est en cours, amorcer ce qui doit venir » : telle fut la feuille de route, énoncée avec une fermeté qui a résonné comme un appel à l’engagement collectif.

Un point d’étape révélateur

Par ailleurs, avant de lancer les travaux, ils ont dressé un bilan, mettant en lumière les avancées et les retards. Ils avaient mandaté chaque Société savante pour produire trois livrables : une liste priorisée des référentiels de prise en charge, un référentiel métier et compétences, et des référentiels liés au panier de base de l’assurance maladie obligatoire (AMO). Les résultats, bien que contrastés, ont esquissé un tableau instructif :

  • Liste priorisée : Seules 8 des 37 Sociétés savantes ont répondu présentes, laissant 29 dans l’attente d’un sursaut.
  • Référentiel métier et compétences : 12 projets ont été soumis, contre 25 silences persistants.
  • Référentiels de prise en charge : 11 productions ont vu le jour, tandis que 26 restent en suspens.

Loin de plomber l’ambiance, ce constat a agi comme un aiguillon, incitant les participants à redoubler d’efforts pour combler les lacunes.

L’A.R.S : des éclairages pour une action éclairée

L’atelier a également été un espace de savoir. Plusieurs communications ont ponctué la journée, offrant des clés pour avancer avec méthode :

  • Le panier de base de l’AMO, présenté par l’ANPS, a dévoilé les contours de cette composante essentielle de l’assurance maladie, soulignant son lien étroit avec les référentiels.
  • Le processus d’élaboration, rappelé avec pédagogie, a permis d’aligner les pratiques sur une trame commune.
  • Le canevas de rédaction, illustré avec soin, s’est imposé comme un outil incontournable pour structurer les travaux.

Un focus particulier a été porté sur la priorisation des référentiels de soins, un exercice complexe, mais crucial. Accompagnés d’outils spécifiques, les participants ont appris à distinguer l’urgent du nécessaire, préparant ainsi le terrain pour les travaux de groupe.

Des échanges pour façonner l’avenir

Le cœur battant de l’atelier résidait dans les travaux de groupe. Chaque société savante s’est vu confier une tâche ardue : identifier et classer par ordre de priorité les référentiels de soins à élaborer. Les discussions, intenses et riches, ont oscillé entre rigueur analytique et pragmatisme de terrain. En fin de journée, la restitution des travaux a révélé des avancées notables : des listes affinées, des priorités clarifiées et un sentiment partagé d’avoir posé une pierre solide dans l’édifice sanitaire béninois.

Un cap maintenu, des défis à relever

L’atelier s’est clos sur une note d’optimisme prudent. Si des progrès tangibles ont été enregistrés, le chemin reste semé d’embûches. Les regards se tournent désormais vers les prochaines échéances, fixées dans un mois, avec une question en suspens : les sociétés savantes encore en retard sauront-elles rattraper le train en marche ? Une chose est sûre : l’élan collectif insufflé ce 20 mars a démontré la puissance d’une collaboration bien orchestrée.

L’atelier du jeudi dernier à Cotonou a transcendé le statut d’une simple réunion technique pour devenir un acte de foi en un meilleur avenir pour la santé au Bénin. Les référentiels, une fois achevés, ne seront pas de vagues promesses sur papier ; ils deviendront les sentinelles d’une médecine plus sûre, plus équitable et plus performante. Pour les Béninois, ils portent l’espoir d’un système dans lequel la qualité des soins ne dépend ni du hasard ni de la géographie, mais d’une volonté collective inébranlable. À charge désormais aux acteurs impliqués de maintenir cette flamme, avec la même détermination qui a illuminé cette journée mémorable.

 

Suspension des financements américains : l’OMS Bénin en appel à une refonte du financement de la santé

Dans un climat d’incertitude budgétaire internationale, l’Organisation mondiale de la Santé au Bénin (OMS Bénin) a présidé ce jeudi la toute première session du groupe sectoriel des partenaires techniques et financiers en santé. En effet, L’objet de cette rencontre, hautement symbolique et déterminant pour l’avenir des interventions sanitaires sur le territoire béninois, était d’analyser l’impact potentiel de la suspension des financements en provenance des États-Unis sur la sphère de la santé.

Un contexte financier et sanitaire en mutation

La décision de suspendre les aides américaines, annoncée par les instances internationales, a fait l’objet de vives discussions lors de cette session. Pour l’OMS-Bénin, l’arrêt temporaire de ces fonds risque de provoquer des conséquences considérables, notamment en matière de vaccination. Avec près de 4,5 millions d’enfants de moins de cinq ans potentiellement affectés, les conséquences pourraient se traduire par un ralentissement des campagnes vaccinales et une fragilisation des acquis en santé publique. Les participants, tout en soulignant le rôle historique des financements internationaux, ont rappelé l’impérieuse nécessité de ne pas se reposer sur des ressources volatiles.

Les enjeux d’une autonomie financière accrue

Face à l’incertitude engendrée par cette suspension, l’OMS-Bénin et les partenaires techniques et financiers (PTF) ont plaidé avec force pour une augmentation du financement domestique de la santé. Dans leurs échanges, les experts ont fait valoir que la résilience du système sanitaire béninois dépendrait de la capacité du pays à optimiser ses ressources et à repenser ses mécanismes de financement. L’adoption de stratégies innovantes et la redéfinition des priorités budgétaires apparaissent dès lors comme des impératifs pour pallier les lacunes induites par le désengagement des États-Unis.

Optimisation des ressources : une voie pour garantir les interventions essentielles selon l’OMS Bénin 

Les discussions ont également mis en lumière la nécessité d’une gestion rigoureuse et d’un redéploiement judicieux des moyens disponibles. Les responsables ont souligné que la suspension du financement externe offrait, paradoxalement, l’opportunité de revoir les processus d’allocation des ressources pour concentrer les efforts sur les interventions les plus impactées. À cet égard, ils ont appelé à l’élaboration de plans stratégiques visant à renforcer l’efficacité des programmes de vaccination, afin de préserver les acquis sanitaires tout en préparant le terrain à une éventuelle reprise des aides internationales.

 Un tournant pour la souveraineté sanitaire du Bénin

En définitive, la session présidée par l’OMS-Bénin ne se résume pas à une simple réaction face à une suspension de financements. Elle marque un véritable tournant dans la réflexion sur la souveraineté sanitaire, invitant le Bénin à prendre en main ses destinées en matière de santé publique. En appelant à une augmentation du financement domestique et à une optimisation des ressources, les experts lancent un message clair : la pérennité des interventions, notamment vaccinales, dépend désormais d’une réévaluation des mécanismes de financement. Dans un monde en perpétuelle évolution, cette initiative s’inscrit comme une leçon didactique pour tous les acteurs de la santé, invitant à repenser l’articulation entre aides internationales et autonomie nationale pour bâtir un système de santé robuste et résilient.

Le Bénin et l’architecture invisible de la sécurité sanitaire

Dassa-Zoumè, 10 février 2025 — Sous les frondaisons généreuses du plateau de l’Ouémé, un chapitre novateur de la santé béninoise s’est scellé. En effet, vendredi dernier, l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) a clos, avec une solennité teintée de rigueur académique, la formation d’une phalange de 150 passeurs de savoirs, destinés à incarner l’épine dorsale d’un dispositif national de sécurité sanitaire des patients. Une alchimie entre pédagogie et pragmatisme, où chaque module devient un sillon tracé vers l’excellence clinique.

Les artisans de l’éthique sanitaire : profil d’une cohorte élitaire 

Issus d’un écosystème pluridisciplinaire, ces formateurs ne sont point de simples relais administratifs, mais des architectes de protocoles. Parmi eux figurent les sentinelles ministérielles, qui sont des membres du cabinet du ministre, des conseillers nationaux et des directeurs techniques, gardiens des arcanes décisionnelles. Ensuite, on trouve les vigies territoriales, composées de directeurs départementaux, de médecins-coordonnateurs de zones sanitaires et de gestionnaires d’établissements publics ou privés, incarnant la capillarité du système. Enfin, les pragmatiques du terrain, des acteurs opérationnels dont l’expertise puise aux sources vives des réalités hospitalières.

Par ailleurs, leur mission consiste à transmuter les normes abstraites en réflexes institutionnels, en irriguant les comités de gouvernance d’un savoir-agir standardisé. Il s’agit d’une tâche comparable à l’enseignement d’une grammaire invisible, où chaque règle prévient la cacophonie iatrogène.

Le laboratoire didactique : 19 modules, une révolution méthodologique 

La formation, conçue comme un théâtre d’opérations intellectuelles, a déployé un arsenal pédagogique inédit :

Simulacres cliniques : mises en situation dans cinq établissements pilotes (hôpital de zone de Dassa-Zoumè, centre de santé de Gomé…), transformant les salles de cours en champs d’expérimentation in vivo.

Synergies collégiales : travaux de groupe où les échanges, polis par la controverse constructive, ont affûté les argumentaires.

Modules évolutifs : un corpus de 19 enseignements retravaillés à l’aune des écueils identifiés lors des deux premières cohortes et enrichis par l’expertise de l’OMS.

Le Dr Lucien DOSSOU-GBETE, président de l’A.R.S, avait prophétisé : « Cette cohorte sera l’éclaireur d’une appropriation technique sans précédent. »Pronostic validé : les comptes rendus révèlent une maîtrise augmentée, signe d’un transfert de compétences réussi.

Au-delà des certificats : stratégies et prophéties managériales

Les attestations remises symbolisent l’adhésion individuelle, mais le ministère de la Santé vise plus loin. En effet, un maillage sécuritaire sera déployé sous quinze jours, avec des formations en cascade dans les 34 zones sanitaires, créant un véritable réseau neuronal couvrant le territoire. Parallèlement, le Dr Pétas AKOGBETO, directeur de cabinet, a évoqué des innovations ciblées avec des leviers accélérateurs comme les audits surprises et les plateformes digitales de suivi pour cristalliser les acquis. De plus, le conseiller présidentiel Dr Aristide TALON a brisé un tabou en évoquant la thanatopraxie, plaçant ainsi le Bénin face à ses paradoxes : une législation avancée, mais des pratiques funéraires encore entravées par des pesanteurs culturelles.

Quand la formation devient contagion vertueuse ?

Alors que les formateurs quittent Dassa-Zoumè, empreints d’une responsabilité quasi sacerdotale, le Bénin esquisse un nouveau paradigme. La sécurité des patients, naguère concept éthéré, se mue en culture organique, infiltrant chaque maillon sanitaire.

Reste à observer si cette armée de pédagogues saura, tel Prométhée, porter le feu de la vigilance jusqu’aux confins les plus rétifs du système. Gageons que l’A.R.S, en alchimiste perspicace, surveillera la réaction en chaîne.

Bénin : Évaluation conjointe des programmes de vaccination financés par Gavi

Cotonou , le 30 janvier 2025– À Cotonou, une évaluation conjointe des programmes de vaccination financés par l’Alliance du Vaccin Gavi se tient sous l’égide du Ministère de la Santé, en collaboration avec l’UNICEF, l’OMS et d’autres acteurs majeurs de la santé publique. Cette rencontre, d’une envergure stratégique, dresse un bilan approfondi des progrès réalisés, tout en scrutant l’impact des financements consentis.

L’évaluation des programmes de vaccination financés par Gavi à Cotonou permet d’analyser les progrès réalisés, d’identifier les défisL’objectif central de cette évaluation est double : mesurer les avancées du programme de vaccination et tracer les lignes directrices pour 2025. Il s’agit non seulement de mettre en exergue les succès engrangés, mais aussi d’identifier les écueils persistants afin d’ajuster les stratégies d’intervention. Une telle démarche permet d’affiner les actions à intensifier pour garantir un accès équitable aux vaccins et ainsi renforcer l’immunisation des enfants à travers le pays.

Dans cet élan, l’UNICEF, aux côtés du gouvernement béninois et des partenaires internationaux, renouvelle son engagement indéfectible en faveur de la vaccination infantile. Cette synergie d’efforts vise à garantir que chaque enfant, sans distinction aucune, puisse bénéficier des vaccins essentiels et soit prémuni contre les maladies évitables.

L’évaluation des programmes de vaccination financés par Gavi à Cotonou permet d’analyser les progrès réalisés, d’identifier les défisSi les résultats obtenus témoignent d’avancées notables, des défis subsistent, notamment en matière de couverture vaccinale, d’adhésion communautaire et de logistique sanitaire. L’amélioration de la distribution, la sensibilisation accrue des populations et le renforcement des infrastructures sanitaires demeurent des enjeux majeurs à relever pour faire de la vaccination un pilier solide de la santé publique au Bénin.

Cette évaluation constitue ainsi une étape clé dans l’optimisation des stratégies vaccinales, en vue d’un impact plus significatif et durable sur la santé des enfants. En identifiant les réussites et les défis, elle permet d’affiner les actions à venir pour garantir à chaque enfant un accès équitable aux vaccins essentiels. L’engagement des partenaires reste crucial pour renforcer l’immunisation.

Bénin : l’heure de la sécurité des patients a sonné !

Cotonou, 29 janvier 2025 – Le Bénin prend son destin en main ! L’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS), en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lance une initiative audacieuse : un atelier de formation de formateurs nationaux spécialisés en sécurité des patients. Une action forte, un signal clair : la sécurité des patients est désormais une priorité absolue.

Des experts en mission pour des soins plus sûrs

Du 29 au 31 janvier 2025, Cotonou sera le théâtre de cette formation cruciale. Des experts de haut niveau, des professionnels de la santé engagés, se réuniront essentiellement pour les compétences pratiques indispensables en matière de sécurité des patients. L’objectif est clair : bâtir un écosystème sanitaire où la sécurité est établie comme norme, où chaque patient est protégé.

L’ARS en chef d’orchestre de la sécurité des patients

Le Dr Lucien DOSSOU-GBÉTÉ, président de l’ARS, a souligné avec force l’importance de cette formation. Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue de la qualité des soins au Bénin. Pour l’ARS, la sécurité des patients n’est pas une option, c’est une exigence.

L’OMS, un partenaire engagé pour une Afrique en santé

Le Dr Kouamé Jean KONAN, représentant résident de l’OMS au Bénin, a salué l’engagement proactif de l’ARS. Il a souligné que le Bénin, malgré les défis, se positionne comme un leader en matière de sécurité des patients sur le continent africain. L’OMS, partenaire de choix, apporte son soutien indéfectible à cette initiative.

Un tournant décisif pour la sécurité des patients

Cette formation de formateurs marque un tournant décisif pour la sécurité des patients au Bénin. Elle témoigne d’une volonté politique forte, d’une prise de conscience collective. L’ambition est claire : instaurer un cadre de soins rigoureux, où chaque acteur du système de santé collabore pour assurer le bien-être des patients, notamment le risque de préjudices liés aux soins médicaux.

Le défi est de taille, mais l’espoir est permis.

Le défi est immense, mais les autorités ont posé les premières pierres. Ces trois jours de formation sont une étape cruciale vers un avenir dans lequel la sécurité des patients sera au cœur des préoccupations sanitaires nationales. Le Bénin met tout en œuvre pour réaliser ses objectifs : une Afrique qui accorde la priorité à la santé, où chaque patient bénéficie d’une prise en charge sécurisée.

Bénin : Lancement du projet de promotion de la santé et de l’inclusion des personnes âgées

Porto-Novo , 22 janvier 2024Lundi dernier , la Croix-Rouge Bénin a inauguré le projet « Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées » au siège de l’organisation à Porto-Novo. Financé par la Croix-Rouge suisse, ce projet vise à améliorer le bien-être des personnes âgées dans les communes de Porto-Novo, Cotonou, Bohicon et Avrankou.

Le projet Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées', lancé par la Croix-Rouge BéninObjectifs du projet

Par ailleurs, Ce programme ambitieux a pour objectifs principaux :

  • Amélioration de la santé : Fournir des services de santé adaptés aux besoins des personnes âgées, incluant des soins médicaux réguliers et des programmes de prévention des maladies.
  • Inclusion sociale : Promouvoir l’intégration des personnes âgées dans la société à travers des activités communautaires, des ateliers et des événements sociaux.
  • Renforcement des capacités : Former les acteurs locaux, y compris les professionnels de santé et les bénévoles, pour assurer une prise en charge de qualité des personnes âgées.

Contexte et pertinence

Au Bénin, la population vieillissante fait face à divers défis, notamment l’accès limité aux services sociaux de base, les maladies chroniques et le manque de soutien familial. Conscient de cette réalité, le Bénin s’est doté depuis 2016 d’une Politique Nationale pour la Promotion du Vieillissement Actif et en Bonne Santé, actuellement en cours d’actualisation.

Le Département de l’Inclusion et de l’Insertion Sociale (DIIS) est chargé de la mise en œuvre de cette politique, visant à garantir aux personnes âgées une vie active et en bonne santé.

Partenariat et mise en œuvre

En outre , La collaboration entre la Croix-Rouge Bénin et la Croix-Rouge suisse témoigne d’un engagement commun envers le bien-être des personnes âgées. Le projet sera mis en œuvre dans les communes ciblées, en partenariat avec les autorités locales, les organisations communautaires et les structures de santé, afin d’assurer une approche intégrée et durable.

Impact attendu

Ce projet devrait également contribuer à :

  • Renforcement des services de santé : Améliorer l’accès et la qualité des soins de santé pour les personnes âgées.
  • Renforcement de la cohésion sociale : Favoriser l’intégration des personnes âgées dans la vie communautaire, réduisant ainsi l’isolement social.
  • Renforcement des capacités locales : Former les acteurs locaux pour assurer la pérennité des actions entreprises.

En somme, le projet « Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées » représente une initiative significative pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées au Bénin, en s’appuyant sur une approche collaborative et durable.

 

Cotonou : L’OMS donne un nouvel élan à la coopération sanitaire régionale

Cotonou, 5 décembre 2024 Les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des pays du Bénin, du Togo, du Niger et du Burkina Faso se sont réunis à Cotonou pour une importante rencontre de coordination. En effet, ces assises, lancées par le ministre béninois de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, visent à renforcer la coopération sanitaire régionale et à faire face aux défis communs.

L'OMS organise une rencontre à Cotonou pour renforcer la coopération régionale. #santé #AfriquedeLOuest #OMSL’OMS: Une approche intégrée pour des enjeux complexes

Face aux défis sanitaires multiples et complexes qui s’étendent à la sous-région, l’OMS a mis en place un mécanisme de coordination pour soutenir les pays dans leurs actions. Cette réunion, qui fait suite à celle tenue au Togo, a permis ainsi de faire le point sur les progrès réalisés et de définir les priorités pour l’année à venir.

Le ministre béninois de la Santé a souligné l’importance de cette collaboration régionale : « Cette deuxième réunion vise à mettre à jour notre plan d’appui en fonction des priorités de chaque pays et à partager les bonnes pratiques. » Il a également insisté sur la nécessité d’une approche intégrée pour lutter contre les maladies, notamment la transmission mère-enfant du VIH.

L'OMS organise une rencontre à Cotonou pour renforcer la coopération régionale. #santé #AfriquedeLOuest #OMSL’accent sur la lutte contre le VIH/SIDA

La lutte contre le VIH/SIDA a été au cœur des discussions. En outre, le ministre HOUNKPATIN a rappelé l’objectif d’éliminer la transmission mère-enfant du VIH et a appelé à intensifier les efforts dans ce domaine. Le représentant résident de l’OMS au Bénin, Dr Jean Kouamé KONAN, a salué les progrès réalisés par le Bénin et a souligné l’importance d’une approche multisectorielle pour atteindre cet objectif.

Les enjeux de la coopération régionale

Cette rencontre a permis de mettre en évidence les enjeux de la coopération sanitaire régionale. Les participants ont discuté de la nécessité de renforcer les systèmes de santé, d’améliorer la surveillance épidémiologique et de renforcer la préparation aux urgences sanitaires. Ils ont aussi abordé la question de la mobilisation des ressources pour financer les programmes de santé.

En somme, cette réunion de coordination marque une nouvelle étape dans la coopération sanitaire régionale. Elle témoigne de la volonté des pays de la sous-région de travailler ensemble pour améliorer la santé de leurs populations. Les participants ont quitté Cotonou avec une détermination renouvelée à relever les défis communs.

Cotonou : Les Jeunes Volontaires pour la Santé lèvent le voile sur les VGO

Cotonou, le 3 décembre 2024 L’association Jeunes Volontaires pour la Santé (JVS) a organisé samedi dernier un atelier de sensibilisation sur les violences gynécologiques et obstétricales (VGO), à destination des sages-femmes et des infirmières de la région.

Par ailleurs, cette initiative, inscrite dans le cadre d’une campagne plus large en faveur du droit à la santé, visait à informer et à avertir les professionnels de la santé sur ces pratiques néfastes, souvent méconnues ou banalisées.

Les Jeunes Volontaires pour la Santé lèvent le voile sur les violences gynécologiques et obstétricales lors d'une formation Des soins de qualité pour toutes

Au cours de cette journée, une experte Annick NONOHOU, sage-femme de formation et juriste-chercheure a sensibilisé les participants aux différentes formes de VGO, à leurs conséquences sur la santé physique et mentale des femmes, ainsi qu’aux moyens de les prévenir et de les combattre. L’objectif était de rappeler l’importance d’adopter des pratiques respectueuses et humanisées afin de garantir un accompagnement sans violence pour toutes les femmes.

Des appels forts lancés par Jeunes Volontaires pour la Santé 

À l’issue de cette rencontre, les jeunes volontaires pour la santé ont lancé plusieurs appels :

  • Aux sages-femmes et aux professionnels de la santé : ils les ont exhortés à se former continuellement et à mettre en œuvre les bonnes pratiques pour offrir des soins de qualité et respectueux.
  • Aux autorités politico-administratives : L’association a appelé à renforcer les capacités des formations sanitaires en matière de prise en charge des violences basées sur le genre, notamment en investissant dans des équipements adaptés et en organisant des formations continues.

Un enjeu de santé publique

En somme, les VGO constituent un véritable problème de santé publique. En sensibilisant les professionnels de la santé, les jeunes volontaires pour la santé contribuent à améliorer la qualité des soins et à promouvoir le respect des droits des femmes. Cette initiative est un pas important vers un avenir dans lequel toutes les femmes pourront accéder à des soins de santé sûrs et dignes.

 

Le Bénin intensifie la lutte contre le VIH

Cotonou, le 2 décembre 2024 À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida (VIH), le Bénin a réaffirmé son engagement à mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030. Malgré des avancées significatives, des défis persistent, notamment en matière d’accès aux soins pour les enfants et de lutte contre les violences basées sur le genre.

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.ONU et droits humains : priorité à la lutte contre le sida

Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente de l’ONU au Bénin, a souligné l’importance de respecter les droits de toutes les personnes vivant avec le VIH. « Chaque minute, une vie est emportée par le SIDA ; ce n’est pas une fatalité.» « Avec des lois inclusives et des droits respectés, nous pouvons réduire les infections et garantir l’accès aux soins ensemble », a-t-elle déclaré.

Sar a également exprimé sa fierté de se joindre aux célébrations de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA dans le pays. Elle a mis en évidence l’importance de l’implication collective en déclarant : « Ensemble, empruntons la voie des droits pour éliminer le VIH/SIDA d’ici à 2030. » « C’est un objectif réalisable.»

La Coordonnatrice résidente de l’ONU au Bénin rappelle que, malgré les avancées notables, le VIH demeure un enjeu majeur de santé publique. Sar insiste sur la nécessité d’une action unifiée pour vaincre définitivement le VIH/SIDA au Bénin.

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.Chiffres encourageants : bilan de la lutte contre le VIH

Les chiffres au Bénin sont encourageants : 86 % des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement, ce qui a entraîné une baisse de 51 % des décès liés au sida depuis 2010. Cependant, des disparités subsistent, notamment chez les enfants où seuls 36 % ont accès à un traitement antirétroviral.

La violence basée sur le genre, un facteur aggravant de la vulnérabilité au VIH, reste un problème majeur au Bénin. Près de 60 % des femmes et 45 % des filles ont déclaré avoir été victimes de violences. Cette situation complique la lutte contre le VIH, car les femmes victimes de violences ont souvent du mal à accéder aux services de santé.

Au Bénin, si l’on constate de bons progrès chez les adultes, la situation chez les enfants reste toujours aussi critique. Seuls 36 % des enfants en 2023 ont accès à un traitement antirétroviral (contre 92 % chez les adultes).

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.Réforme de la loi sur le VIH : une étape cruciale pour protéger les personnes vivant avec le VIH

Le gouvernement béninois, en collaboration avec ses partenaires, a engagé une réforme de la loi sur le VIH afin de mieux protéger les personnes vivant avec le VIH et de faciliter l’accès aux soins. Cette nouvelle loi devrait contribuer à réduire la stigmatisation et la discrimination, et à renforcer la réponse nationale au VIH.

Si les progrès accomplis sont notables, les défis importants restent à relever. Il s’agit notamment d’améliorer l’accès aux soins pour les populations clés (travailleurs du sexe, hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, personnes transgenres), de renforcer la prévention parmi les jeunes et de lutter contre les violences basées sur le genre.

La lutte contre le VIH est un combat de longue haleine qui nécessite une mobilisation de tous les acteurs de la société. Le Bénin, en s’appuyant sur les résultats obtenus et en renforçant sa réponse, est déterminé à atteindre l’objectif de mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030.

La santé n’est pas un privilège, mais un droit humain. Pourtant, 25 % des personnes vivant avec le VIH (9,3 millions) n’ont toujours pas accès à un traitement. Il est vraiment temps d’agir pour éradiquer définitivement cette maladie.

 

Dassa/Glazoué : inauguration d’une maternité ultramoderne

Dassa/Glazoué, le 29 novembre 2024Dans la ville de Dassa/Glazoué, où la vie s’épanouit, un nouveau chant s’est élevé. Un chant de joie, de soulagement et d’espoir. Car dans l’enceinte de l’hôpital de zone, un burlingue précieux a vu le jour : une maternité ultramoderne, un nid douillet où la vie pourra s’épanouir dans les meilleures conditions.

La vie s'épanouit à Dassa/Glazoué : une maternité ultramoderne offre un nouveau départ aux femmes et aux enfants de la région.Hier, sous un ciel radieux, le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a inauguré ce joyau architectural, fruit d’une collaboration fructueuse entre le Bénin et ses partenaires. Il a aussi procédé au lancement EQUITE 2. Autour de lui, une foule émue, composée d’autorités, de personnel soignant et de la population, a assisté à cet événement marquant.

La vie s'épanouit à Dassa/Glazoué : une maternité ultramoderne offre un nouveau départ aux femmes et aux enfants de la région.Une maternité équipée des dernières technologies médicales

En plus, cette maternité, véritable havre de paix, est équipée des dernières technologies médicales. Ses salles de consultation, d’échographie, d’accouchement, de réanimation et d’hospitalisation offrent un environnement sûr et confortable aux futures mères et à leurs nouveau-nés. C’est un espace dans lequel la douleur laissera place à la joie, où les angoisses cèderont devant l’espérance.

Les partenaires techniques et financiers, l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Agence belge de développement (Enabel), ont exprimé leur fierté d’avoir contribué à la réalisation de ce projet. Leurs interventions dans le cadre du projet EQUITE 1 ont permis de doter le département des Collines d’une infrastructure sanitaire de qualité, répondant ainsi aux besoins de la population.

Par ailleurs, ce nouvel édifice est bien plus qu’un simple bâtiment. C’est le symbole d’un engagement fort en faveur de la santé maternelle et infantile. Il est le fruit d’une vision partagée visant à réduire la mortalité maternelle et néonatale et à offrir à chaque femme et à chaque enfant les meilleures chances de vivre en bonne santé.

L’ambition du projet EQUITE 2

En outre, avec le lancement du projet EQUITE 2, l’ambition est encore plus grande. Il s’agit désormais d’étendre ces actions à d’autres régions du pays, en renforçant les infrastructures de santé, en améliorant la gouvernance locale et en facilitant l’accès aux soins pour tous.

D’un montant de 9,8 milliards FCFA, le projet EQUITE 2 vise à relever de nouveaux défis dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, des violences basées sur le genre et des maladies non transmissibles.

En termes d’axes prioritaires, il s’agira de renforcer les infrastructures et les équipements des centres de santé, d’améliorer la gouvernance locale du système de santé et de faciliter l’accès à des soins de qualité pour les populations du département des Collines et de la commune de Tchaourou dans le département du Borgou.

Ainsi, à Dassa/Glazoué, une nouvelle page se tourne. Une page où la santé, la solidarité et le développement se conjuguent pour un monde meilleur.