Dons d’équipements sanitaires dans le cadre de la lutte contre le coronavirus

Le vendredi 2 octobre, le Secrétaire général du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, Monsieur Hervé DJOKPE, a officiellement signé un procès-verbal faisant foi du don d’équipements sanitaires par la Fondation Malta Cross international de l’Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevalier de Malte, Fédération des Prieurés Autonomes (KMFAP).

Le matériel a été fourni dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Il s’agit de régulateurs et de 25 concentrateurs d’oxygène, accompagnés d’accessoires nécessaires leur fonctionnement. Également présente au moment de la signature, la directrice adjointe de cabinet du Ministre de la Santé, Madame Eléonore GANDJETO, a assuré que l’ensemble des équipements, serait déployé dans les plus brefs délais sur les sites de prise en charge. En effet, malgré les efforts constants du gouvernement, le manque de matériel reste une question centrale au cœur de la lutte contre le coronavirus.

Ce soutien vient renforcer les mesures déjà prises par le l’Etat béninois. Comme l’a rappelé Monsieur Hervé DJOKPE, ce geste fait suite à d’autres dons de la même nature de la part de KMFAP. Toujours selon Monsieur Hervé DJOKPE, ces actes de générosité témoignent de la qualité de la coopération et de l’amitié entre KMFAP et le gouvernement. C’est avec cette idée à l’esprit, que les 2 entités envisagent la construction d’une Unité Médicale d’Urgence, de Soins et d’Assistance (UMUSA). Notons que le centre créé par le biais de l’ONG Femeraid, serait installé au niveau de l’aéroport international de Cotonou.

Promotion du Made in Benin : lancement du « Mois du Consommons Local »

‘‘Le Mois du Consommons Local’’ a été officiellement lancé le jeudi 01 octobre par la Ministre de l’Industrie et du Commerce, Madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN. Organisé en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB), l’événement a également été marqué par la présence du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, ainsi que celui du Tourisme, de la Culture et des Arts.

Des activités prévues tout au long du mois d’octobre, permettront de mettre en avant le Made in Benin. C’est  l’occasion de faire découvrir des produits locaux, qui pourraient susciter l’intérêt de la population, mais aussi de potentiels investisseurs.

Compte tenu de la crise sanitaire actuelle, le gouvernement et la CCIB,  sont parvenus à mettre en place une plateforme en ligne. Il s’agit d’un guide pratique faisant office de marketplace local. Le site web regroupe différentes informations sur les produits et services existants.

Les visiteurs auront également des renseignements sur les différents lieux d’approvisionnement. De l’industrie agroalimentaire, à la cosmétique et la mode, les clients pourront passer leurs commandes en ligne.

Rentrée scolaire 2020-2021: Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire a lancé officiellement la rentrée des classes au Complexe Scolaire de Pobè.

Au lendemain de son message à l’endroit des acteurs de l’école, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Monsieur Salimane KARIMOU, s’est rendu dans la commune de Pobè pour lancer officiellement la rentrée scolaire 2020-2021. Et c’est le Complexe Scolaire de Pobè Nord qui a été choisi pour abriter cette cérémonie.

Après le cérémonial des couleurs, le Ministre Salimane KARIMOU s’est adressé aux apprenants venus nombreux à cette première journée de la rentrée des classes pour cette année scolaire 2020-2021. Il a invité les apprenants à respecter les gestes barrières contre la pandémie de la Covid-19 afin que tout se passe bien.

Par ailleurs, à l’endroit des enseignants, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire leur a demandé de suivre les consignes données par le gouvernement pour lutter contre la COVID-19.

Après avoir visité quelques classes du complexe Scolaire de Pobè , le Ministre Salimane KARIMOU et sa suite se sont rendus dans la commune de Kétou pour constater l’effectivité de la rentrée scolaire dans certains établissements scolaires. Successivement, le Ministre a visité les complexes scolaires Odometa, de Kétou centre, de Ewé, d’okpometa et le Complexe Scolaire privé « La Maman« . Dans toutes les classes sillonnées par le Ministre, toujours le même message.

Toutefois, au terme de sa tournée, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Monsieur Salimane KARIMOU, s’est dit satisfait de ce 1er jour de rentrée scolaire 2020-2021.

En dépit des difficultés liées à la pandémie de la Covid-19 durant l’année scolaire épuisée, le gouvernement a encore réussi le pari d’une année scolaire en septembre. Selon le Ministre Salimane KARIMOU, c’est à l’honneur du gouvernement, et précisément son Chef. Car ce résultat est dû à son leadership et sa clairvoyance. Beaucoup de pays africains n’ont pas pu achever l’année scolaire écoulée, encore moins démarré une année scolaire en temps normal.

Le Ministre Salimane KARIMOU a remercié tous les acteurs de l’école pour cette réussite et a exprimé sa reconnaissance envers tous les enseignants et les a remercié pour l’esprit de sacrifice qu’ils ont fait montre en menant à terme l’année scolaire écoulée.

Des détails sur l’affaire du coup d’Etat avorté au Bénin

Des rumeurs évoquent une tentative de coup d’Etat qui aurait échoué dans la nuit du 25 au 26 juin au Bénin. Des informations contradictoires ont circulé sur le sujet et le ministre porte-parole s’est prononcé officiellement le 1er juillet. Il a reconnu qu’il y a eu des arrestations pour des « actes contraires à la paix ».

Selon RFI, « Il n’y a pas eu un début d’action avant leur arrestation. Ils ont été infiltrés, épiés et surveillés ».

Le média rapporte en effet qu’une dizaine de personnes ont été déférées pour des actes susceptibles de revêtir la qualification d’acte terroriste mais que « rien ne confirme que ces individus s’apprêtaient à perpétrer ce qui se dit », c’est-à-dire un coup d’Etat avorté.

Les mis en cause auraient eu l’intention de « prendre en otage le haut commandement militaire pour montrer qu’il y a malaise dans le pays ».

Les militaires interpellés sont en détention provisoire. Mais on peut compter des civils au nombre des personnes interpellées. Comme c’est le cas d’un ouvrier, accusé d’association de malfaiteurs et non dénonciation. Son avocat, Me Hervé Sounkpon, a réussi à obtenir sa libération et  il est sous contrôle judiciaire.

Le dossier est en instruction à la Criet (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme) qui est à même d’établir ce qui s’est passé.

Covid-19: Les gestes barrières partiellement respectés dans les écoles à Natitingou

Les gestes barrières ainsi que le autres mesures dictées par le gouvernement pour endiguer la propagation du coronavirus sont partiellement respectés dans la quasi-totalité des établissements d’enseignements primaire et secondaire autorisés à rouvrir dans la commune de Natitingou, a constaté ce lundi l’Agence Bénin Presse.

Sur quatre dispositifs de lavage des mains installés au Collège d’enseignement général 1 de Natitingou, seulement deux sont opérationnels. Dans les salles de classe, notamment dans une 5ème  les apprenants sont assis à deux, voir trois par table. Aussi bien dans les classes que dans la cour de l’établissement, à peine quelques élèves portent de masques. « On nous a informé que les cache-nez seront distribués à l’école raison pour laquelle moi je n’ai pas gardé le mien »,  a confié Boubakar Aminath, élève au CEG 1.

En dehors des apprenants, plusieurs enseignants du collège sont aussi sans masque. « Si nous enseignons nous devons nous protéger parce qu’on a peur de la maladie, voyez nos apprenants, la distanciation physique n’est pas respectée, pas de cache-nez, donc je préfère être aussi comme eux, sans masque », s’est justifié Orou Moussa Rachidath, professeur de SVT au CEG 1 de Natitingou.

Du côté du collège privé Saint Antoine, le port de masque et le lavage des mains sont obligatoires avant d’entrée dans l’enceinte de l’établissement. En plus de l’affiche collée sur la porte de l’entrée principale du collège qui le notifie clairement, le surveillant général joue pour la circonstance le rôle de vigile pour veiller au respect de ces mesures.  Dans les salles de classes, a-t-on constaté, les apprenants sont tous en masque et surtout assis une personne par table.

« Nous nous apprêtons pour faire le tour des établissements du département et faire en sorte que ces mesures soient respectées. Nous sommes en train de prévoir une rencontre avec les directeurs pour leur rappeler les dispositions à prendre », a expliqué le directeur départemental de l’enseignement secondaire,  Denga Sahgui. Il a aussi rassuré de la réception ce lundi des masques promis par le gouvernement.

Au niveau du primaire, en l’occurrence à l’école urbaine centre de Natitingou, dans les classes de CM2, les mesures de distanciation physique sont certes respectées, mais le port de masque reste partiel. « Nous ne disposons que des lave-mains de fortune  mais  à partir de demain je vais renvoyer tous les écoliers qui viendront sans cache-nez », a prévenu le directeur du groupe C du complexe scolaire Sarè Kpèssopa.

Cette situation est pratiquement la même dans tous les établissements, sur toute l’étendue de la commune de Natitingou.

Une hausse du nombre de cas de Covid-19 au Bénin enregistrés ces derniers jours

Le Bénin a enregistré 35 nouveaux cas confirmés de nouveau coronavirus, portant à 319 cas le nombre de personnes touchées par la pandémie dans le pays, a annoncé le ministère béninois de la Santé dans un communiqué publié ce dimanche à Cotonou.

Selon cette même source, à la date du 9 mai 2020, sur un total de 319 cas confirmés détectés, on dénombre 255 personnes sous traitement, 62 personnes guéries et deux décès.

« Le gouvernement tient à assurer aux populations que l’augmentation substantielle du nombre de cas se justifie par le dépistage de masse qui a commencé dans certains groupes ciblés, notamment les enseignants (dans la perspective de la reprise des cours) et les agents de santé », souligne le communiqué.

« Les nouveaux cas enregistrés sont essentiellement des sujets qui ne présentent pas de signes de la maladie », indique la même source, qui précise que le respect des mesures sanitaires, notamment des gestes barrières (le lavage systématique des mains à l’eau et au savon, le port du masque en tous lieux, le respect de la distance de sécurité sanitaire d’un mètre) sont entre autres les mesures à respecter rigoureusement pour réduire la propagation du COVID-19 au Bénin.

L’UPMB réagit à l’affaire du harcèlement sexuel dans les médias

L’Union des professionnels des médias du Bénin a donné son avis sur le cas du harcèlement des femmes au sein des médias. Par un communiqué daté du 04 mai 2020, l’UPMB condamne le harcèlement dans les médias et annonce la mise en place d’une cellule d’assistance juridique aux victimes.

COMMUNIQUE DE PRESSE UPMB
A l’instar de l’opinion publique, l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a été informée, par le canal des réseaux sociaux, des dénonciations de cas de harcèlements sexuels dans certaines entreprises de presse du Bénin.
De ces dénonciations faites par des femmes journalistes suivies de nombreux autres témoignages ayant trait aux mêmes pratiques, il ressort que nombre de cas de harcèlement et de viols ont été déjà recensés dans le rang des médias béninois et malheureusement passés sous silence par les victimes.
Ces faits, d’une extrême gravité pour l’expression du potentiel des femmes des médias et pour leur plein épanouissement dans la corporation, ne saurait laisser l’UPMB indifférente d’autant plus que, saisissant l’occasion de la célébration de l’édition 2020 de la Journée internationale de la femme, elle avait organisé avec le soutien technique de l’Ambassade des Pays-Bas au Bénin, un atelier de réflexion sur le leadership dans les médias au Bénin le 12 Avril 2020 ; ladite séance avait d’ailleurs permis de faire des recommandations portant, entre autres, sur la prévention et la lutte contre les violences à caractère sexuel à l’encontre des femmes dans la presse béninoise.
Aussi, scandalisée par ces révélations fracassantes de cas qu’elle condamne avec fermeté et pour lesquels elle exhorte la justice à mener les investigations idoines aux fins de sanctions appropriées, l’Union des Professionnels des Médias du Bénin dont la mission est, entre autres, de soutenir et protéger les professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction dans un cadre sécurisé, d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux des professionnels des médias et d’œuvrer au respect de l’intégrité physique et morale de ses membres, exprime-t-elle sa compassion et sa solidarité à tous les acteurs des médias victimes de ces actes ignobles et indignes de la profession de journaliste au Bénin.
Elle invite les responsables des entreprises de presse indexées par les dénonciations à faire appliquer des sanctions exemplaires aux auteurs des actes de harcèlement et autres sévices sexuels perpétrés mais aussi de mettre en place des mécanismes de prévention de telles déviances dans le milieu des médias au Bénin.
Pour sa part, l’UPMB informe tous les professionnels des médias ainsi que l’opinion publique nationale de la mise en place et du lancement prochain d’une Cellule d’aide et d’assistance juridique aux professionnels des médias victimes de tout type d’abus (sexuel, judiciaire…) ou attrait devant la justice dans l’exercice de leur profession.
Fait à Cotonou le 04 Mai 2020
La Présidente,
Zakiatou O. LATOUNDJI

 

Le Bénin enregistre 6 nouveaux cas positifs au Covid-19 ce 4 mai

Le Bénin a enregitré 6 nouveaux cas, portant à 96, le nombre de cas confirmés de coronavirus enregitrés.

Le Bénin s’est doté de tests de dépistage rapide depuis queques jours. Selon le Ministre de la Santé, le gouvernement a décidé d’opter pour le dépistage systématique au sein de certaines cibles.

L’on compte donc à ce jour 96 cas confirmés, 44 sous traitement, 50 cas guéris et 2 décès. Le pays a enregistré son premier cas positif le 16 mars 2020.

 

Bénin : Baisse de l’indice du chiffre des affaires

L’économie béninoise a connu une baisse de l’indice du chiffre d’affaire sur la période de févier 2020. Cet impact négatif sur l’économie est dû à la pandémie du coronavirus qui impose un ralentissement d’activités dans plusieurs domaines.

Selon le bulletin de synthèse conjoncturelle du mois de février 2020 l’indice du chiffre d’affaire pour le compte  ce mois est de 0,7 % contrairement au mois précédent. Cette baisse est principalement en lien avec le repli des activités dans les branches de « transports, activités des auxiliaires de transport et communications (-16,6%) » ; les banques (-29,8%) et les « hôtels et restaurants (-10,5%) ».

Cette pandémie a ébranlé les secteurs des transports. En effet, dans la lutte contre la maladie le gouvernement a interdit le transport en commun de personnes. Ce secteur d’activité bien que targué d’informel est pourvoyeur de richesse et de revenu.

La fermeture des frontières terrestres des pays limitrophes au Bénin complique davantage le commerce d’importation et d’exportation à moyenne échelle. Les commerçants n’ont plus la possibilité d’importer ou d’exporter dans ces différents pays. Ce qui occasionne une sorte de récession.

Il faut souligner que l’économie béninoise demeure largement tributaire du secteur primaire dont la principale composante est l’agriculture. Cette dernière participe pour une grande part (39%) à la formation du PIB. Elle emploie environ 70% de la population active (DPDR, 2001). Le coton est la principale culture d’exportation.

Bénin : Vers une campagne exclusivement médiatique pour les communales de 2020

Les élections locales communales et municipales sont prévues initialement pour le 17 mai 2020. Comme toute élection, elle devrait se tenir dans les normes et formes ordinaires. Mais l’actualité imprévue relative à la nouvelle pandémie du Covid-19 a amené les dirigeants à réévaluer la situation.

Il s’agit donc pour eux de trouver une réponse à la problématique du maintien ou non de la tenue des élections à la date prévue.  A ce sujet, le Chef de l’Etat et les présidents des institutions de la république ont tenu une réunion pour apprécier l’opportunité de la tenue de ces élections en ce temps de Covid-19. A l’issue de cette rencontre la date du 17 mai a été confirmée et maintenue pour les élections.

Des mesures exceptionnelles sont prises à cet effet pour limiter la propagation du Covid-19. Entre autres, la campagne électorale exclusivement médiatique. Pas de meeting ni de caravane, ni de porte à porte. C’est une première expérience de campagne électorale sans contact avec les populations.

Faits divers : Le corps sans vie d’une malade mentale retrouvé avec un bâton dans ses parties intimes

Le corps de dame Juliette, la quarantaine, atteinte de  trouble mental a été retrouvé sans vie ce jeudi avec des lésions à la tête et un bout de bois introduit de près de 50 centimètres dans ses parties intimes et gisant sous un tronc de bois de teck non loin de la voie inter-état, au quartier Agbarou à Pobè, a appris l’Agence Bénin Presse.

Selon les témoignages, la victime soufrait de trouble mental. Elle aurait fui de son lieu de traitement  pour rejoindre sa famille à Pobè. « Elle ne se portait pas bien. Elle souffrait de trouble mental et on l’a amené à jacquot pour son traitement. Elle a fui de là-bas. Avant-hier, on a constaté que le mal a repris et c’est comme ça nous nous sommes rendus hier à Porto-Novo pour lui prendre ses produits », a expliqué Constant, un proche de la victime. Plus tard l’absence de Juliette a été constatée et les recherches ont ainsi débuté avant la découverte du corps.

Alerté, les éléments de la police républicaine se sont dépêchés sur les lieux pour le constat d’usage.

Bénin : Prorogation du cordon sanitaire

Le gouvernement a décidé de proroger la durée du cordon sanitaire jusqu’au lundi 27 avril 2020 à minuit. Il est en outre décidé le rajout de trois autres villes à celles initialement concernées par l’espace contrôlé en vue de surveiller les accès à une zone où sévit l’épidémie de Covid-19. Désormais le cordon sanitaire comprend les villes comme Cotonou, Abomey-Calavi, Ouidah, Allada, Kpomassè, Tori-Bossito, Toffo, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Sô-ava, Aguégués, Akpro-Missérété et Adjara ainsi que l’arrondissement de Atchoukpa dans la commune de Avrankou.

Il faut souligner que le prolongement de cette mesure est reconduit à un moment où le nombre de cas infectés au Covid-19 est en augmentation. Les écoles, bars et lieux de culte demeurent fermer.

Le Bénin compte désormais au total 35 cas de coronavirus. 2 sont des cas importés et trois sont des cas autochtones (infectés par les cas importés).

Education : Le calendrier scolaire 2019-2020 réaménagé

Le conseil des ministres de ce mercredi a procédé à la revue du calendrier scolaire en vue de la validation de l’année scolaire et académique 2019-2020 au Bénin, en raison des mesures de riposte à la pandémie du Coronavirus et dans un contexte de crise sanitaire que vie les pays du monde.

Le conseil a donc décidé de la prorogation des congés du 2ème trimestre en cours jusqu’au dimanche 10 mai 2020. En conséquence, informe-t-on, les établissements maternels, primaires, secondaires et universitaires, publics et privés, confessionnels et étrangers resteront fermés sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à cette date. Sur la base de ce réaménagement, les examens du CEPE et du BEPC démarreront respectivement les lundis 06 juillet et 13 juillet 2020, a-t-on précisé. Le Baccalauréat, selon ce même relevé du conseil des ministres, est prévu pour le lundi 20 juillet prochain.

Les vacances scolaires sont quant à elles fixées au vendredi 24 juillet 2020 après les cours de l’après-midi, a-t-on renseigné. La reprise des cours, pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 28 septembre 2020, a aussi indiqué le compte-rendu du conseil des ministres.

Coronavirus : Le Bénin enregistre son premier décès

La crise pandémique COVID-19 qui ébranle le monde actuellement. Dans presque tous les pays, l’heure est au décompte du nombre de cas détectés et de décès dus à la maladie. La planète s’est mise en alerte et une course contre le virus est engagée.

 

Au Bénin la situation sanitaire par rapport au coronavirus est moins criarde. Mais le nombre de personnes infectées par le coronavirus grimpe.

 

Désormais le nombre officiel de cas déclarés passe à 22. Le ministre de la santé l’a fait savoir lors d’une conférence de presse le dimanche 05 avril 2020. Selon la déclaration du ministre,  le Bénin, à la date du dimanche 5 avril 2020, compte 22 cas confirmés de coronavirus; 17 cas sous traitement, 5 cas guéris et 1 décès. Il s’agite en effet d’une femme de la cinquantaine, drépanocytaire, a été dépistée tardivement et a rendu l’âme hier à Cotonou.

Il faut noter qu’il n’y a pas eu de décès déclaré à cause du coronavirus. Le gouvernement recommande aux populations le port systématique de masque et l’observance des mesures de protections dictées.

Bénin : Un ancien ministre des finances condamnés par la justice

La Cour de répression des infractions économique et du terrorisme (Criet) a condamné l’ancien argentier national du régime précédant à de lourdes peines. En effet, l’ancien ministre des finances de Boni Yayi est poursuivi dans une affaire  de détournement de fonds publics et de malversation alors qu’il était le Directeur du Fonds national de la microfinance (Fnm).

Ce 05 avril 2020, à l’issue de l’audience du procès ouvert contre lui, la cour l’a condamné à 20 ans de réclusion criminelle avec 500 millions FCFA d’amende. En outre, il est sommé de payer avec ses co-accusés une somme de 21 milliards à l’Etat béninois.

Il faut souligner que le procès s’est déroulé en absence de l’accusé. Il est ordonné la saisie de ses biens mobiliers au profit de l’Etat.

 

 

 

(COVID-19) Bénin : les autorités sanitaires s’imprègnent de l’expérience chinoise dans la lutte contre la pandémie

Plusieurs membres du comité interministériel béninois de lutte contre le nouveau coronavirus se sont imprégnés mardi de l’expérience de la Chine en matière de lutte contre le COVID -19 lors d’une visioconférence à Cotonou, la capitale économique du pays, a-t-on constaté sur place.

Lors de cette conférence, animée par quatre spécialistes du contrôle et de la prévention des maladies de la région autonome hui du Ningxia (centre-nord de la Chine), les fonctionnaires béninois ont pris connaissance des stratégies chinoises, allant de la prévention au contrôle de la pandémie en passant par le traitement.

« Nous avons (…) préféré l’expérience chinoise dans la lutte contre cette pandémie pour plusieurs raisons », a expliqué Ange Dossou, directeur national des hôpitaux, ajoutant que la Chine a eu « une réponse remarquable et extraordinaire » pour prendre en charge les cas et contenir la propagation de la pandémie.

Laurent Houndékon, directeur des infrastructures, des équipements et de la maintenance au ministère de la Santé, par ailleurs chargé de la mobilisation des ressources financières et logistiques au sein du comité interministériel, a jugé que cette séance d’échange d’expertises avait été édifiante pour la partie béninoise.

Elle « nous permettra également de mieux adresser les problématiques et les stratégies dans cette lutte contre le COVID-19 », a-t-il souligné.

Pour Zhang Bohui, conseiller économique de l’ambassade de Chine, l’organisation d’un tel échange d’expertises est très utile pour les autorités sanitaires béninoises, leur permettant de connaître ce qui s’est passé en Chine, mais aussi d’apprendre toutes les pratiques qui sont utiles dans la lutte contre la pandémie.

« Le gouvernement chinois a pris des mesures draconiennes pour contenir cette pandémie et ces mesures ont (prouvé) leur efficacité », a-t-il rappelé, estimant que cette visioconférence s’inscrit dans le cadre de la coopération sanitaire entre la Chine et le Bénin.

Selon le ministère béninois de la Santé, le pays compte huit cas confirmés d’infection au nouveau coronavirus, sept étant sous traitement et un étant guéri, avec zéro décès.

Bénin : Progression du nombre de cas testé positif au Covid-19

De jour en jour, le Bénin enregistre de nouveaux cas infectés au virus Covid-19. De deux cas au début de de l’annonce de la pandémie au Bénin, le nombre est passé à cinq il y a quelques jours avant de grimper à seize en moins de trois jours.

En dehors des cas isolés, repêchés puis mis sous traitement,  il a été dénombré trois personnes testées positif au Coronavirus parmi les gens venus de l’extérieur et mis en quarantaine systématique conformément au protocole voulu par le Bénin pour lutter contre la maladie. D’autres cas s’en sont suivis.

A la date du vendredi 03 avril 2020, la situation se présente comme suit : 16 cas confirmés positifs, 14 sous traitement, 2 guéris  selon certaines sources.

Avec le temps le nombre d’infectés au coronavirus est en crescendo au Bénin. La conscience populaire s’inquiète de plus en plus même si le taux de contamination au Bénin est moindre par rapport à d’autres pays e la sous-région.

Face à l’évolution de la pandémie les autorités appellent les populations à plus de vigilance et au respect des mesures de prévention et de protection.  Il faut souligner qu’un cordon sanitaire est  installé autour de certaines villes pour mieux maitriser la propagation du virus Covid-19.

Média : Des organes de presse mis en demeure

La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac) a prononcé des sanctions contre plusieurs organe de presse au cours de cette semaine.

Selon les informations reçues, un organe de la presse écrite a été rappelé à, l’ordre par l’institution de régulation des médias. En effet, le quotidien aurait mis à sa manchette lors de la parution du mardi 31 mars 2020, un titre diffamatoire et tendancieux. Interpelés, les autorités de l’organe n’ont pas pu apporter la preuve de leurs écrits. La Haac a donc prononcé une sentence contre le journal. La carte de presse a été retirée au Directeur de publication temporairement et l’organe est mis en demeure.

Par ailleurs, une chaîne de télévision a connu le même sort. Il lui est reproché de ne pas respecter les décisions n° 20-008/HAAC, n° 12-001/HAAC et le décret n° 2018-262 relatives aux activités des médias pendant la période de précampagne électorale, à l’interdiction de la publicité sur les professions médicales et les médicaments, et  à l’interdiction temporaire de la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle. Il est , en outre, reproché à la chaîne de télévision d’avoir  relayé dans ses revues de presse durant la période du lundi 02 au vendredi 08 mars 2020 les informations de certains journaux n’ayant pas une existence légale en République du Bénin. Pour ces faits, la Haac a mis en met en demeure la chaîne de télévision de respecter ces différents textes réglementaires violés.

Sécurité : Des citoyens en déplacement bloqués au niveau des cordons sécuritaires de l’Atlantique

Plusieurs usagers en déplacement ce lundi matin ont été retenus au niveau du cordon sanitaire à l’entrée de la ville de Ouidah, et à d’autres dispositifs sécuritaires dans le département de l’Atlantique par des agents de sécurité, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Sur la ligne de franchissement du cordon sanitaire de Ouidah, des deux côtés de la voie, aucun usager n’est capable de franchir le seuil du dispositif installé. Des usagers de toutes catégories, non détenteurs d’ordre de mission n’ont pas été autorisés à traverser. Seuls les véhicules chargés de marchandises et les camions citernes transitent, après un contrôle minutieux.

Le Directeur départemental de la police républicaine (DDPR) de l’Atlantique, Claude Bossou, a précisé que le dispositif sécuritaire a été installé dans quatre localités du département. Il s’agit de l’entrée de Ouidah en provenance de Sègbohouè, du carrefour Y, de l’embranchement Kpomassè-Tokpadomè – Hinvi et  Ayou.

« Tout agent de sécurité qui va servir d’intermédiaire à un usager pour passer de façon frauduleuse va répondre de ses actes », a averti le DDPR.

Dans la lutte contre le Covid – 19, le gouvernement béninois a décidé d’une mesure de confinement qui vise les villes de Cotonou, d’Abomey-Calavi, de Porto-Novo, d’Allada, de Ouidah, de Tori, de Zè, de Sèmè-Kpodji, d’Akpro-Missérété et d’Adjarra. Cette mesure qui a démarré ce lundi à 00 h court jusqu’au 12 avril prochain.

Pendant cette période, il est interdit aux taxis-motos de transporter plus d’une personne à la fois, et aux bus et mini bus de transport en commun d’effectuer tout déplacement.

CORONAVIRUS – Communiqué du Ministre de l’intérieur au sujet du Cordon Sanitaire

Communiqué du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique relatif à l’entrée en vigueur à compter du lundi 30 mars 2020 des dispositions suivantes dans le cadre de l’établissement d’un cordon sanitaire autour des communes que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra .

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises par le Gouvernement pour la riposte à la pandémie du Coronavirus (COVID-19), il est établi un cordon sanitaire autour des communes les plus exposées à cette pandémie que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra.

Par conséquent, les dispositions ci-après entrent en vigueur pour compter du lundi 30 mars 2020 à 00 heure au dimanche 12 avril 2020 à minuit :

–        interdiction d’entrée et de sortie de l’espace du cordon sanitaire sauf dérogation des préfets ;

–        interdiction de regroupement de plus de dix (10) personnes en tous lieux à l’exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d’un mètre (1) minimum entre personnes ;

–        interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ;

–        interdiction aux taxis-motos de transporter plus d’une personne à la fois ;

–        fermeture des bars, discothèques, et autres lieux de réjouissance ;

–        obligation de respecter une distance d’un (1) mètre au minimum entre usagers de restaurants et maquis ;

–        obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, d’installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d’un (1) mètre minimum entre personnes ;

–        limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (03) au maximum ;

–        prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d’observer la distance d’au moins un (1) mètre entre personnes.

Toutefois, sont autorisées :

–        les cérémonies d’inhumation dans la stricte intimité familiale et ne regroupant pas plus de dix (10) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d’un (1) mètre minimum entre elles ;

–        la circulation des véhicules de transport de marchandises.

Par ailleurs à l’endroit des populations sur toute l’étendue du territoire national, il est demandé de réduire les déplacements au minimum nécessaire.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique en appelle au sens de responsabilité et de patriotisme de tous les citoyens et les invite au devoir civique de sensibilisation réciproque et collective, aux fins de la mutualisation des efforts pour contrer la propagation de la pandémie du COVID-19.

En tout état de cause, les Forces de Défense et de Sécurité sont instruites pour veiller au respect strict desdites mesures.
Fait à Cotonou, le 27 mars 2020

Sacca LAFIA

Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

 

(COVID-19) Bénin : les administrations tournent au ralenti face aux mesures préventives contre la pandémie

Presque toutes les administrations de la fonction publique et des institutions démocratiques du Bénin tournaient au ralenti depuis vendredi après les mesures préventives prises par les autorités pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a-t-on constaté sur place à Cotonou.

La suspension jusqu’à nouvel ordre de plusieurs activités, notamment les ateliers, les séminaires de formation et autres, au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a ainsi entraîné la paralysie de plusieurs services de ce ministère.

Pour leur part, les avocats officiant dans les différentes juridictions du ministère de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme ont aussi annoncé dans un communiqué qu’ils suspendaient jusqu’à nouvel ordre leur participation aux audiences. « Les conditions d’exercice professionnel actuelles dans les palais de justice ne garantissent pas la sécurité sanitaire des avocats face à l’évolution de la pandémie du COVID-19 », ont-ils indiqué.

En dehors de ces deux ministères, tous les autres, notamment la vingtaine qui coiffent l’administration publique béninoise, ont aussi pris les mêmes décisions de suspension de plusieurs activités dans leurs différentes structures en vue d’épargner leurs fonctionnaires et les administrés des affres de COVID-19.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars dernier à Cotonou. Il s’agit d’un Burkinabè de 49 ans revenu au Bénin le 12 mars après avoir passé onze jours en Belgique et être ensuite resté huit jours au Burkina Faso. Le deuxième cas a été enregistré mercredi chez une Allemande de 21 ans arrivée depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagné Cotonou via Munich et Paris.

 

Lutte contre le coronavirus : l’auto-isolement, une mesure insuffisante

Le nombre de cas contaminés par le Covid-19 au Bénin grimpe. De deux au départ, le nombre est passé à cinq officiellement depuis quelques jours. Pourtant le Bénin a pris des dispositions, à l’instar d’autres nations du monde, pour limiter la propagation du virus et endiguer le mal. Mais une des mesures semble être la faille du dispositif de lutte.

Pour protéger les citoyens béninois de cette pandémie, le gouvernement a pris certaines mesures d’intérêt général.  Au nombre de celle-ci, il est recommandé à toute personne sentant ou présentant des symptômes analogues à ceux du Covid-19 de se mettre en auto-isolement et d’appeler le Samu. Il est, par ailleurs, demander à toutes personnes faisant son entrée au Bénin par voie aérien ou terrestre de se mettre en auto isolement d’office.

Mais cette mesure rassure moins. Elle est attaquable et critiquable. La ligne de conduite donnée aux populations sans autre forme de contrainte est faible. D’ailleurs des personnes isolées dans un hôtel à fidjrossè auraient quitté le lieu d’isolement et se seraient évaporées dans la nature.

Le gouvernement gagnerait à rendre contraignante certaines mesures prises pour lutter contre le coronavirus. Il pourrait être envisagé le déploiement des forces de l’ordre au niveau de l’aéroport et des frontières pour accueillir les personnes quittant l’extérieur. Il faudrait également une mobilisation des forces de sécurités pour surveiller et maintenir ces personnes dans leurs lieux d’isolement.

Bénin : Décès d’un étudiant suite à des échauffourées à l’UAC

Le mardi 24 mars 2020, un étudiant serait mort par balle des suites d’un mouvement estudiantin réprimé par la police. Tout serait parti de la revendication des étudiants de fermer l’université à cause de la pandémie de Coronavirus.  En effet, pour lutter contre le Covis-19 qui attaque le monde et limiter sa propagation, le gouvernement du Bénin a pris bon nombre de mesures. Lesquelles consistent à limiter les grands rassemblements et manifestations. Dans cette perspective, le rectorat de l’Université d’Abomey-Calavi, aurait interdit l’attroupement de plus de 50 personnes dans l’enceinte du campus.

Fort de cela, la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin a exigé la suspension des cours à l’université. Le bureau de cette association d’étudiant avec une mobilisation d’étudiants autour d’elle, auraient tenté de faire sortie d’autres étudiants des cours  ou d’arrêter les cours en déroulement. Ce qui s’est transformé en mouvement d’humeur.

Cette situation a fait intervenir les forces de sécurité pour maintenir l’ordre dans le campus. La police a, en effet, arrêté les meneurs du mouvement. S’en est suivi un affrontement entre une foule d’étudiants et la police. Cette dernière aurait utilisé les moyens professionnels de disparition d’attroupement tel que les jets d’eau pour disperser les étudiants en colères.

Dans la foulée, une balle serait partie et aurait atteint mortellement un étudiant. L’individu serait mort. Officiellement, aucune version n’est encore donnée de cette affaire. On apprend tout de même que les étudiants arrêtés ont été libérés.

(COVID-19) Bénin : la FNEB annonce la suspension jusqu’à nouvel ordre des cours dans les universités publiques

La Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB), a décidé ce lundi de suspendre les cours dans les universités publiques du pays, en vue d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus dans les milieux universitaires du pays.

Venscelas Akpo, président de la FNEB a fait savoir que les discussions étaient engagées avec les responsables d’amphithéâtres, les chefs de départements, les équipes rectorale et ministérielle afin de décider d’une date de reprise effective des cours.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars à Cotonou. Le deuxième cas a été enregistré le mercredi 18 mars chez une Allemande de 21 ans arrivée d’Allemagne le 11 mars.

Le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé samedi devant la presse que l’état clinique de chacun des deux cas était stable.

Santé : Les compatriotes béninois bloqués à la frontière de Hillacondji confinés dans un hôtel à Grand-Popo

Les voyageurs en provenance du Togo, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire et du Ghana en transit vers le Bénin et le Nigéria bloqués à la frontière de Hillacondji suite à la fermeture des frontières terrestres du Togo, ont été, pour les nationaux, confinés dans un hôtel à Grand-Popo et les étrangers mis sous escorte policière jusqu’à la frontière de Kraké, a appris dimanche l’ABP.

Selon le directeur départemental de la santé du Mono, Etienne Hounkonnou, joint ce dimanche au téléphone par l’antenne régionale Mono/Couffo de l’ABP, la situation qui a prévalu toute la journée du samedi à la frontière de Hillacondji suite à la fermeture des frontières togolaises pour éviter  la propagation du Covid-19 au Togo, a été décantée tard dans la nuit dernière par les autorités béninoises.

Selon le DDS, les compatriotes béninois qui se trouvaient dans le lot des voyageurs, ont été confinés à l’hôtel Millénium Beach de Grand-Popo et devront y passer 14 jours, période au cours de laquelle ils seront médicalement suivis avant de rejoindre leurs familles respectives si aucun symptôme de la maladie n’est observé.

Quant aux étrangers en transit vers le Nigéria, explique Etienne Hounkonnou,  ils ont été mis sous escorte policière jusqu’à la frontière de Sèmè Kraké.

Coronavirus : le Bénin enregistre 3 nouveaux cas

Le nombre de personnes infectées par le virus Covis-19 passe à cinq au Bénin. Selon les autorités sanitaires, trois cas ont été confirmés positifs au coronavirus par le laboratoire national de fièvre hémorragique. En effet, il s’agit de trois ressortissants ivoiriens résidants au Bénin.

Selon une déclaration des autorités du ministère de la santé, « Le premier cas est un homme de 41 ans qui a séjourné en Côte d’Ivoire du 3 au 8 mars 2020.
Le 18 mars il a présenté une symptomatologie faite de toux, d’une rhinorrhée, des éternuements et des douleurs musculaires. Suspecte de Covid-19, l’intéressé fut mis en isolement et bénéficiera d’un prélèvement dont l’analyse au laboratoire national des fièvres hémorragiques, révéla qu’il est positif à la covid-19.
Il fut alors admis sur le site de prise en charge. Ce jour l’évolution clinique est satisfaisante. Le recensement et la mise en quarantaine des contacts est actuellement en cours.

Le second cas est un homme de 56 ans.
L’intéressé aurait effectué un voyage dans la sous-région au cours de la période notamment en Côte d’Ivoire et au Togo.
Il a consulté le mercredi 18 /03/2020 dans une clinique de la place pour une toux, un rhume, une fièvre et des courbatures et des céphalées. Des soins lui furent administrés. Devant la persistance des symptômes et la notion de voyage dans un pays touché,la Covid-19 fut suspectée et un test réalisé. Le résultat reçu ce 22 mars indique qu’il est positif à la Covid-19. Ce jour, son état clinique est satisfaisant.
Le recensement et la mise en quarantaine des contacts est en cours

Le troisième cas est un élève, âgé de 18 ans et fils du second cas. Le début de la maladie remonterait au 16 mars 2020 fait de toux, fatigué, douleur à la poitrine.
Ces signes ont motivé une consultation dans une clinique de la place. Le médecin a suspecté la Covid-19, demandé un texte et mit le patient en isolement. Le diagnostic de la Covid-19 a été confirmé au laboratoire ce 22 mars 2020.Ce jour, l’état clinique du patient est satisfaisant. ».

La découverte de ses nouveaux cas a poussé le gouvernement béninois à prendre d’autres mesures afin d’endiguer la pandémie. Il a donc été décidé de la suspension des visites dans les milieux carcéraux. Un périmètre de corridor sanitaire est envisagé dans les grande villes les plus touchées telles que Cotonou, Abomey –Calavi, Ouidah, Alladah et autres. Les congés de pâques sont anticipés et il est interdit les transports en commun.

Elections locales: Neufs partis politiques déposent leurs dossiers à la CENA

Sur les douze formations politiques légalement reconnues, neufs ont déposé leurs dossiers à la Commission électorale nationale (CENA). Les élections locales sont prévues pour le 17 mai prochain au Bénin.

La CENA a procédé à la clôture des dépôts de dossiers ce mercredi  11 mars 2020 à minuit. Les dossiers reçus par la CENA sont celui des partis suivants: Bloc républicain, Union progressiste, Force cauris pour un Bénin émergent, Mouvement pour la libération du peuple, Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin, Forces cauris pour le développement du Bénin, Union démocratique pour un Bénin nouveau, Parti pour l’engagement et la relève, et le Parti du renouveau démocratique.

Notons que trois formations politiques légalement reconnues n’ont pas déposé de dossier. Il s’agit de Restaurer l’espoir, la dynamique unitaire pour le développement et de la Grande solidarité républicaine. Après l’étude des dossiers, la CENA publiera la liste des partis politiques qui devront prendre part à ces élections locales.

Rappelons que c’est la quatrième élection locale depuis l’avènement de la décentralisation au Bénin qui permettront de choisir les élus locaux, communaux et municipaux.

Affaire de coup d’état : Un coup d’éclat du service de renseignement

Des individus qui comploteraient contre le régime de la rupture seraient mis hors d’état de nuire. Cette nouvelle laisse perplexe. Observateur et citoyen lambda se posent des questions ? Qui oserait traverser le rubicon à un tel point au moment où de telle pratique ne sont plus tolérables sur le continent africain ? Est-ce un cas de complot contre ces personnes.

Selon « La lettre du Continent » les services de sécurité béninois ont appréhendé mi-février une vingtaine de personnes. Des policiers et militaire qui seraient soupçonnés de subversion, de déstabilisation du régime en place.

Toujours par les informations données par le journal, on apprend que ces individus se seraient approvisionnés en armes au Nigéria voisin pour pouvoir commettre le forfait. La trame auraient été découverte et arrêtée pas la Direction de liaison et de la documentation avant qu’une enquête soit confiée à la police.

Cette affaire à connotation coup d’état est d’une sensibilité que les questions qu’elles suscitent sont de nature objective.  Au 21ème siècle, il est inadmissible et incompréhensible d’organiser un coup pour déstabiliser un régime démocratiquement élu. Unanimement, tous les démocrates s’accordent à reconnaître que le combat politique se fait par les urnes et non par les armes. Un coup d’état dans un modèle démocratique n’est plus admis. Le fait est même en régression sur le continent et tous les opposants à tout régime supportent et attendent les élections pour rêver l’alternance. Le Bénin a d’ailleurs fermé cette page sombre depuis l’historique conférence des forces vives de la nation.

Mais qu’est ce qui pourrait pousser des individus à vouloir dresser les armes contre un régime en démocratie ?

 

Coronavirus au Bénin : Qu’en est-il ?

Depuis le début de cette année, le virus COVID-19 fait des ravages dans le monde entier. Ceux qui sont infectés par lui on la maladie appelée Coronavirus qui se manifeste  vont du simple rhume à des maladies plus graves. Au Bénin, le cas est évoqué mais on ignore avec certitude si la maladie est effectivement dans le pays.

Le Coronavirus est une épidémie qui se répand dans le monde entier. Les pays africains sont désormais touchés par cette maladie. Le Bénin a pris des dispositions et est en alerte mais on ne sait toujours pas si la maladie est déjà là. Mais elle est tout de même à ses portes.

Dans les pays limitrophes du Bénin, la maladie est constatée. Au Nigéria et au Togo des cas d’infection du COVID-19 ont été détectés. Pour le Togo, la personne infectée a transité par le Bénin et a eu des contacts avec des béninois. D’où l’inquiétude et les suppositions. Au regard du mécanisme de transmission de cette maladie, les personnes avec qui elle a eu de contact pourraient potentiellement contracter la maladie.

Ce cas a mis le Bénin davantage en alerte. Selon les autorités, ces béninois ayant eu de contacts avec la personne malade de Coronavirus, détectée au Togo et ayant pris par le Bénin, sont recherchées et mises en   quarantaine. Le doute sur l’existence de la maladie au Bénin demeure d’autant qu’un cas n’ait été diagnostiqué et déclaré officiellement au Bénin.

La dématérialisation du processus d’obtention du permis de construire désormais une réalité

L’obtention du permis de construire en République du Bénin peut désormais se faire en ligne. C’est à la faveur d’une cérémonie qui a connu la présence des Ministres Romuald WADAGNI, José TONATO et Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU que l’information a été révélée au public.

À compter de ce mercredi 11 mars 2020, l’obtention du permis de construire en République du Bénin peut désormais se faire en ligne. C’est à la faveur d’une cérémonie qui a connu la présence des Ministres Romuald WADAGNI, José TONATO et Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU que l’information a été révélée au public.

Pour faciliter la vie des citoyens et alléger le processus d’obtention du permis de construire pour les investisseurs désirant s’installer au Bénin, les équipes du ministère de l’économie et des finances, du ministère du cadre de vie et du développement durable, de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) et de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (ASSI) ont mis en place un outil en ligne permettant de demander et d’obtenir son permis de construire.

Monsieur Constant GODJO, Secrétaire Général du Ministère du cadre de vie et du développement durable, a présenté le nouveau décret pris par le gouvernement pour simplifier la procédure. La suppression de la nécessité de légaliser les actes de propriété, la délivrance du permis de construire dans un délai de 14 jours pour Cotonou, la suppression des frais d’étude perçus par le groupement national des sapeurs-pompiers, la réduction du délai maximum de délivrance du permis de construire de 45 à 25 jours, sont entre autres mesures prises pour alléger la procédure. Pour M. Eric AKOUTEY, Directeur des études de l’APIEx, cette réforme significative permettra d’améliorer le score du Bénin au deuxième indicateur Doing Business. La qualité, le coût et le délai sont les éléments sur lequel le gouvernement a travaillé, précisera M. Ilyas SINA, conseiller technique au suivi des réformes au ministère de l’économie et des finances.

Pour la demande en ligne du permis de construire, il faut être en possession de toutes les pièces nécessaires et aller sur le site web www.permisdeconstruire.gouv.bj