Bénin-Covid-19 : levée des mesures dans les aéroports et les frontières

Plus aucune restriction liée à la riposte contre la pandémie de Covid-19 aux voyageurs à l’entrée et à la sortie du Bénin.

 

Le Bénin vient de levée les mesures contre le coronavirus dans les aéroports et au niveau de ses frontières. Réunis en Conseil des ministres, mercredi 15 juin 2022, le gouvernement a levé les mesures sur la pandémie.

Pour compter de ce jeudi 16 juin 2022, l’entrée sur le territoire béninois, aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes, est libre de présentation de tout document en rapport avec la Covid-19. Ainsi en a décidé le gouvernement en conseil des ministres.

L’allègement des mesures prises dans le cadre de la gestion de la pandémie de la Covid-19 a été décidé en « raison du recul relatif de la pandémie dans le monde en général et dans notre pays en particulier ». « Toutefois, cette tendance baissière ne dispense pas de la nécessité de se faire vacciner. A cet effet, le Conseil exhorte les populations d’une part, les responsables à divers niveaux d’autre part, aussi bien du secteur public que privé, qui ne l’ont pas encore fait ainsi que les agents sous leurs ordres, à se faire vacciner en vue de se prémunir contre la forme grave de la Covid-19 », indique le conseil des ministres.

Le Gouvernement informe que les voyageurs au départ du Bénin devront cependant toujours se conformer aux exigences des pays de destination.

Bénin : emprisonnement d’un enseignant pour viol d’une fillette

Cet enseignant de 33 ans est dans le viseur de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

 

Les faits remontent à deux ans. Un enseignant de 33 ans avait violé une petite fille de 10 ans. Arrêté pour son acte de viol, il a été placé en détention provisoire en attendant son procès à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

A l’époque, la fillette était son élève dans une école privée à Godomey. Pour lui permettre de vaquer à ses occupations, sa mère confiait sa fille à l’enseignant. C’est lors de ces rapprochements que l’enseignait aurait abusé de la fille.

Interrogé, l’enseignant reconnait les faits mais précise que c’est la fillette qui a pris l’initiative. Un argument qui ne convainc pas. Le procès aura lieu le 22 juin à la Criet.

Bénin : Eugène Azatassou accuse le gouvernement des souffrances du peuple

Reçu dimanche 12 Juin 2022 à la radio nationale, le membre du parti Les Démocrates a donné sa lecture de la situation socioéconomique du pays.

 

Le gouvernement associe la cherté de la vie et la flambée des prix des produits de grandes consommations, à la guerre en Ukraine et à la pandémie du Covid19.  Pour Eugène Azatassou, ce sont les actes posés par le pouvoir de la rupture à savoir les casses des activités des populations, les licenciements massifs et autres actes de ce genre qui sont à l’origine de la situation de crise actuelle.

« Le pouvoir actuel a tout déstructuré, le PVI a fait monter les prix à importations, le pouvoir a créé des situations pour que le peuple soit dans la misère sans la COVID-19 sans la guerre en Ukraine », indique Eugène Azatassou

Propositions pour atténuer les effets de la crises…

Le vice-président des démocrates ne s’est pas arrêté à critiquer le régime en place. Il a également fait des propositions au gouvernement pour faire face à la situation de crise actuelle.

L’ancien coordonnateur national des forces cauris pour un Bénin émergent, Eugène Azatassou préconise la suppression du programme de vérification des importations (PVI) et ensuite éjecté abondamment de l’argent dans la consommation.

Le vice-président des démocrates suggère également l’accélération de la procédure de revalorisation des salaires et le retour dans le giron de l’Etat, des sociétés privatisées.

Bénin : Patrice Talon reçoit en audience Boni Yayi

Le chef de l’État béninois Patrice Talon a reçu en audience lundi soir 13 juin son ancien allié et opposant Boni Yayi. C’est la seconde fois qu’il recevait son prédécesseur en 8 mois.

 

« Cela apportera toujours un plus, il y a le droit d’ainesse et l’expérience », c’est ainsi que le chef de l’État justifie son idée de voir plus souvent, ses prédécesseurs. Le président béninois a d’ailleurs annoncé qu’il allait formaliser rapidement un cadre d’échanges et de contacts entre les anciens chefs d’État et le président en exercice. Avant Boni Yayi, Patrice Talon a reçu il y a quelques jours l’ancien président Soglo et les anciens présidents de l’Assemblée.

La rencontre de ce lundi s’est déroulée en tête-à-tête et sans témoin, comme en septembre 2021. Elle a eu lieu dans une salle d’audience du troisième étage du palais de la Marina et a duré une heure et quart environ. À la fin, les deux hommes se sont exprimés devant les médias du service public. « C’est utile ce genre d’échanges. J’ai rencontré il y a quelques jours le président Soglo, nous avons eu les mêmes échanges dans une ambiance très conviviale, très fraternelle. Nous avons échangé sur le coût de la vie, la cohésion sociale, l’insécurité, la paix politique et tout ce que ça comporte », a déclaré M. Talon.

De son côté, Boni Yayi a affirmé : « On a fait le tour d’horizon des sujets qui sont sur la table en ce moment et qui ont trait à la consolidation de la paix ».

Patrice Talon a parlé de paix politique, Boni Yayi a évoqué les sujets qui ont trait à la consolidation de la paix… Les appels au dégel se poursuivent. Il y a sur la table en effet la requête de l’opposition de libérer les opposants Reckiath Madougou et Joël Aivo, ainsi que de favoriser le retour des exilés.

Super Ligue Pro : Coton FC champion du Bénin

Le Coton FC a été sacré champion du Bénin après sa victoire (2-1) contre Béké dimanche au cours de la dernière journée de la Super Ligue Pro.

 

La Super Ligue Pro vient de mettre la clé sous le paillasson. Le vainqueur de cette compétition est Coton FC avec 49 points. Après sa victoire (2-1) contre Béké ce dimanche, le Coton FC est sacré champion du Bénin.

La rencontre entre le Coton FC et Béké comptait pour la 23è journée de la Super Ligue Pro. Les Cotonniers ont remporté le match sur le score de 2-1. Fosséni Lazadi avait ouvert le score pour les visiteurs juste après l’heure de jeu (1-0, 61è) avant que le club de Ouidah ne prenne l’avantage grâce à Irénée Glelè (67è) et Issa Razack (72è). Grâce à ce succès, le Coton FC remporte le championnat du Bénin, à une journée de la fin de la Super Ligue Pro.

Les cotonniers avaient tenu en échec les Buffles du Borgou, tandis qu’Espoir de Savalou a été battu par l’Asvo (1-0). Par ailleurs, grâce à sa première place assurée, Coton FC se qualifie pour les phases préliminaires de la Ligue des Champions africaine.

La dernière journée de la Super Ligue Pro verra quatre clubs se disputer la deuxième place du championnat, qualificative à la Coupe de la Confédération Africaine de Football. Il s’agit de Loto-Popo (44 points), des Buffles (44 points), de l’Asvo (43 points) et d’Espoir de Savalou (43 points). Cette ultime journée est prévue pour le mercredi 15 juin 2022.

Bénin : le bus de l’équipe nationale attaqué par des supporters

Le bus de la sélection nationale béninoise a été caillassé par des supporters, après la défaite des Ratels face au Mozambique (0-1) en qualifications pour la CAN 2023. Des joueurs ont été blessés.

 

Mercredi soir à Cotonou, les heures qui ont suivi la défaite du Bénin face au Mozambique (0-1) en match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023, au Stade de l’Amitié à Cotonou, ont été longues et angoissantes pour les joueurs et le staff technique des Ratels.

Cet échec, quatre jours après celui le revers au Sénégal (1-3) lors de la 1re journée, et qui compromet déjà les chances du bénin de participer à la CAN dans un an, a provoqué la colère de quelques centaines de supporters locaux. « Nous avons mis plus de deux heures à sortir du stade, le temps que celui-ci soit évacué. Mais quelques centaines de mètres après avoir quitté les lieux, notre bus a été attaqué par des personnes qui ont lancé des cailloux des deux côtés de la route, et nous avons eu très peur », raconte l’attaquant Tidjani Anane (Doxa Katokopia, Chypre).

Le Clermontois Dossou touché à un pied

L’attaque a duré plusieurs minutes, malgré une escorte policière. Les forces de l’ordre présentes sur place ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les assaillants « Des vitres ont éclaté. On a tous eu le réflexe de se baisser, mais des éclats de verre ont touché des joueurs », poursuit un membre de la délégation présent dans le véhicule, mais qui a préféré garder l’anonymat.

Le milieu de terrain de Clermont Foot Jodel Dossou a été touché à un pied. « J’ai une belle entaille, ça va prendre quelques semaines pour cicatriser. Trois ou quatre autres joueurs ont été touchés. Ça a été traumatisant, et ce qui est aussi triste, c’est que ma mère, présente au stade, a été insultée et bousculée parce qu’elle portait mon maillot », a confié l’international béninois.

Bénin : Aurélien Agbénonci en visite en Turquie

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci est en Turquie où il a échangé avec son homologue turc Mevlüt Çavuşoğlu.

 

Les deux personnalités ont parlé des relations économiques et commerciales entre leurs deux pays. « Nous avons traité des mesures pour avancer nos relations économiques et commerciales », a indiqué Mevlüt Çavuşoğlu, ministre turc des Affaires étrangères dans un tweet.

Il s’est aussi agi de trouver de nouvelles pistes de coopération entre le Bénin et la Turquie. « Nous avons évalué les possibilités de coopération en particulier en industrie de défense et sécurité », a précisé Mevlüt Çavuşoğlu.

Benin : 54 guides touristiques renforcent leurs capacités

Les ateliers ont officiellement été lancé mardi 31 mai 2022 à la salle « Madiba » de l’hôtel Golden Tulipe le Diplomate.

 

Ce sont 54 guides touristiques qui ont été retenus par le gouvernement béninois après l’appel à candidatures. Pendant dix semaines, ces professionnels du tourisme seront en formation. Le programme a officiellement été lancé mardi 31 mai 2022 à la salle « Madiba » de l’hôtel Golden Tulipe le Diplomate. La machine qui doit proposer des guides de qualité exceptionnelle au marché du tourisme national et international vient ainsi d’être lancée.

« Un nombre croissant de destinations à travers le monde, notamment en Afrique, se sont ouvertes au tourisme et y ont investi en faisant de ce secteur, un moteur essentiel du progrès socio-économique grâce à la création d’emplois et de richesse », souligne le Ministre Jean Michel Abimbola. Et le Bénin ne compte pas être en reste. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le gouvernement, dans sa démarche de promouvoir une destination Bénin de qualité, a tenu à mettre un point d’honneur sur la formation des agents clé que sont entre autres les guides du tourisme.

Les séances de renforcement de capacité sont axées sur plusieurs thématiques.  « Un engouement pour les destinations de proximité se note et le Bénin compte jouer sa partition pour attirer cette forme de tourisme. Dans ce contexte, l’importance et la qualité des ressources humaines pour faire face aux flux touristiques et aux nouvelles exigences des clients deviennent dès lors des problématiques auxquelles il faut faire face.

C’est fort de cela que la réflexion globale sur le secteur du tourisme met un accent particulier sur le renforcement des capacités. Ainsi, cette période d’accalmie de l’activité touristique demeure idéale pour former et renforcer les capacités des professionnels du secteur qui, pour soutenir la croissance, doit disposer d’une main d’œuvre qualifiée et compétente, indispensable à l’offre d’une expérience de séjour qualitative et différenciée.

Pour ce faire et en prélude au programme de formation de 700 professionnels en situation d’emploi qui sera développé très prochainement et pour lequel les formateurs sont déjà en formation, un programme de formation spécifique au sous-secteur du guidage touristique est conçu. Conscient de ce que le métier de guide de tourisme est une activité professionnelle qui a besoin d’être soutenue par les pouvoirs publics, le Gouvernement de la République du Bénin, à travers le Ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, a décidé de solliciter l’assistance technique de l’Organisation Mondiale du Tourisme, pour concevoir et dispenser un programme de formation à l’attention d’un vivier de cinquante- quatre (54) guides touristiques.

En effet, les cinquante-quatre (54) guides ici présents, faut-il le rappeler, sont le résultat d’un travail minutieux, rigoureux et très sélectif conduit par les professionnels du tourisme avec les experts de l’enseignement et de la formation professionnelle », précise l’autorité ministérielle avant de faire savoir que l’objectif du gouvernement, à travers le déploiement de ce programme de formation intensive, est de disposer in fine de ressources humaines qualifiées en vue de soigner l’image de la destination Bénin et d’accroître sa fréquentation.

Bénin : les motos-taxis roulent à l’électrique

M Auto ambitionne de déployer 50.000 véhicules deux-roues «verts» cette année et de les produire sur place.

 

Près de deux semaines après le lancement officiel de M Auto à Cotonou, Shegun Bakari se frotte les mains. «Nous en sommes à cinquante commandes de motos par jour», se réjouit l’associé du fonds d’investissement Atif. Créé au premier trimestre de cette année, basé à Abu Dhabi, il a pour objectif la transformation et l’industrialisation de l’Afrique avec un focus sur les enjeux climatiques.

Un premier investissement de 20 millions d’euros va permettre, après une opération pilote et le déploiement de 500 motos en parallèle à Lomé au Togo et Cotonou au Bénin, d’atteindre une flotte de 5000 deux-roues d’ici juillet.

Eliminatoires CAN 2023 : le Bénin motivé à affronter le Sénégal

Pour sa première sortie aux éliminatoires de la CAN 2023- qui va se jouer en Côte d’Ivoire- le Bénin sera face au Sénégal à Dakar.

 

Revenu en sélection nationale du Bénin après une courte période d’absence, Michaël Pote a livré son opinion sur le Sénégal, le premier adversaire du Bénin dans ces éliminatoires de la CAN 2023. Pour lui, affronter le champion d’Afrique est une motivation supplémentaire pour le groupe.

Pour sa première sortie aux éliminatoires de la CAN 2023, le Bénin sera face au Sénégal à Dakar. Un déplacement qui s’annonce périlleux pour les Ecureuils du Bénin. Mais loin d’être une mission compliquée pour les Béninois, ils en font plutôt une motivation supplémentaire.

Cadre de la sélection nationale du Bénin, Michaël Pote est l’un des premiers à rejoindre le groupe à Cotonou. Son objectif est d’être prêt à répondre au défi du 4 juin prochain. « Ça se passe bien, le groupe revient petit à petit. Les joueurs reviennent de leur saison petit à petit. Ceux qui ont fini tôt comme moi on a commencé tôt histoire d’être au top au moment opportun.», a laissé entendre l’avant-centre des Ecureuils.

Si l’adversaire est de taille, le Bénin a démontré qu’il sait se défendre face aux gros du continent. Face aux champions d’Afrique en titre, les Ecureuils ont bien l’intention de le prouver encore à Dakar. « On se concentre au maximum. Il y a cette motivation en plus parce qu’on sait qu’on va jouer le champion d’Afrique en titre. Dans le même temps, contre les grosses écuries, nous avons démontré de belles choses », a rappelé Michaël Pote.

Bénin : un répétiteur accusé d’abus sexuel sur son élève

Il a été mis sous mandat de dépôt après son passage devant le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Dans la ville de Cotonou, une fillette de 06 ans a été abusée sexuellement par son répétiteur. Il aurait commencé à commettre son forfait selon une enquête ouverte depuis le mois de janvier dernier. Constamment intimidée par l’enseignant, la victime avait gardé le silence.

C’est la mère de la victime qui a découvert et a aussitôt alerté la brigade des mineures. C’est du moins ce rapporte 24hauBénin. Informée, la brigade a arrêté le mis en cause au cours d’une séance de cours de répétition.

Présenté au Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) le jeudi 19 mai, le répétiteur a été mis sous mandat de dépôt. Il sera jugé en juin prochain.

Bénin-éliminatoires CAN 2023 : les écureuils seront face aux Lions de la Térange

Les deux équipes vont s’affronter les 04 et 07 juin prochain, dans le cadre de la phase éliminatoires de la CAN 2023.

 

L’équipe nationale de football du Bénin va jouer contre celle du Sénégal les 4 et 7 juin 2022. Ces deux rencontres vont compter pour la première et deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations. Cette compétition va se tenir en Côte d’Ivoire en 2023.

Le sélectionneur intérimaire du Bénin, Moussa Latoundji, a convoqué trois nouveaux parmi les 26 joueurs retenus pour affronter le Sénégal et le Mozambique. Le sélectionneur intérimaire du Bénin, Moussa Latoundji, a déjà dévoilé la liste des 26 entrants.

Les Écureuils ont la charge de sortir de ces éliminatoires avec le billet qualificatif s’ils veulent participer à la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.

Bénin : vers un retrait des troupes de la Minusma

Le Bénin va retirer ses troupes engagées au sein de la mission des Nations Unies au Mali (Minusca) d’ici novembre 2023.

C’est officiel ! Les troupes béninoises engagées au sein de la Minusma vont quitter le Mali. L’annonce a été faite par le ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci. Cette décision a été motivée par la situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés.

«Le Bénin va d’ici novembre prochain retirer ses 140 hommes qui composent une base de la police à Kidal, dans le nord du Mali. Ensuite, les 250 militaires qui constituent un régiment de l’infanterie basés à Sénou, en périphérie de la capitale malienne Bamako, seront rapatriés en novembre 2023», a-t-il annoncé.

Afin de faire face à la menace, il urge que le Bénin déploie toutes les compétences humaines, matérielles et logistiques requises. C’est du moins ce qu’a expliqué ce membre du gouvernement. Réputé pour sa stabilité, le Bénin, voisin du Nigeria, du Niger, du Faso et du Togo est la nouvelle cible des groupes armés qui opèrent déjà dans ces pays.

Bénin : l’ex-maire de Calavi libéré de prison

Liamidi Houénou de-Dravo, ex-maire de Calavi a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce lundi 16 mai 2022.

 

Il était en détention préventive depuis le 11 février 2022. L’ancien maire de la commune d’Abomey-Calavi, Liamidi Houénou de-Dravo vient de bénéficier d’une remise en liberté provisoire à l’issue d’une audience.

Il était en prison pour une affaire de double dédommagement. L’ancienne autorité communale et d’autres personnes sont poursuivies pour faux et usage de faux, complicité d’escroquerie et complicité de faux et usage de faux.

Bénin : les forces armées repoussent une attaque à Porga

Des éléments de l’armée béninoise en position à Porga ont affronté des individus armés, identifiés comme des terroristes.

 

Une position des Forces armées béninoises (Fab) a été attaquée dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 mai 2022. Cette nouvelle attaque terroriste est survenue au Nord du Bénin, dans la localité de Porga.

Le bilan de cette énième provocation des hommes identifiés comme des terroristes n’est pas encore connu. Il faut également préciser que pour l’heure, aucune source officielle n’a évoqué le sujet.

Notons qu’au Bénin, les attaques terroristes ont déjà fait environ une quinzaine de morts depuis décembre 2021. Les attaques les plus sanglantes sont celles qui s’étaient produites dans le Parc national W, le Parc Pendjari et au commissariat de Monsey à Karimama.

Bénin : Anip donne des précisions sur l’actualisation des centres de vote

Le Gestionnaire-mandataire de l’Agence Nationale d’identification des personnes (Anip), Cyrille Gougbédji a rencontré le vendredi 22 avril 2022 le Directeur Général des Elections, Abou Soulé Adam pour une séance technique de concertation entre la CENA et l’ANIP sur le processus d’établissement de la Liste électorale informatisée (LEI). Lors des échanges, un accent particulier a été mis sur l’évaluation et surtout sur l’actualisation des centres et des postes de vote et également sur les questions liées au délai de la mise à disposition de la Liste électorale informatisée provisoire au moins 120 jours avant les élections législatives du 08 janvier 2023.

Le Gestionnaire-mandataire de l’Anip a déclaré sur Radio Bénin que «la loi a prévu que le nombre maximum d’électeurs à inscrire au niveau d’un poste de vote est 500 ». Il a fait savoir ensuite que «le centre de vote est composé de postes de vote » et qu’«un centre de vote comprend au maximum 10 postes de vote ».  «Mais nous avons une population électorale qui est en croissance, qui est en augmentation » a-t-il précisé. C’est pour cela, selon Cyrille Gougbédji, qu’«il faut s’assurer que les postes de vote dans leur positionnement au regard du passé conviennent encore aux exigences ou aux impératifs liés à l’augmentation de la population électorale ». Pour lui, «cette question, c’est maintenant qu’il faut les régler » et qu’«il ne faut pas attendre la veille du scrutin pour être en train d’évaluer les postes de vote ».

Bénin : le coup d’envoi du 17ème Tour cycliste prévue le 02 mai

Ce sont au total quatorze équipes de 13 pays différents qui vont parcourir 748,1 km du mardi 03 mai au dimanche 08 mai 2022.

 

Quatre-vingt (08) coureurs vont parcourir 748,1 km au Bénin du 02 au 08 mai 2022. Ce sera à l’occasion du 17e Tour cycliste. Ils sont 14 équipes qui viennent de 13 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Bénin, Belgique, Burkina-Faso, Pays-Bas, France, Maroc, Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigéria, Mali, Togo), s’affronter.

Cet évènement sportif va se faire à cinq (05) étapes à savoir : Boukoumbé-Djougou, Djougou-Parakou, Savalou-Bohicon, Bohicon-Comè, Sehoue-Porto-Novo. La course va s’achever le 08 mai par le Grand Prix de Cotonou. Notons que la course cycliste proprement dite débute le mardi 3 mai après la cérémonie de présentation des équipes le 02 mai.

Bénin : 6 candidatures au poste de sélectionneur des Ecureuils

Les Ecureuils du Bénin n’ont plus de sélectionneur national depuis le limogeage du Michel Dussuyer en janvier 2022 par la Fédération béninoise de football  (FBF). 

Depuis le limogeage du technicien français, l’instance faîtière du football béninois a amorcé depuis le processus du recrutement d’un nouvel entraîneur national à la tête des Ecureuils du Bénin. Six (06) dossiers de candidature sont enregistrés, tous des expatriés qui ont postulé pour succéder à Michel Dussuyer.

Interrogé ce jeudi 21 avril 2022 par Frissons radio, le Secrétaire général de la Fédération béninoise de football  (Fbf), Claude Paqui a déclaré que les dossiers de candidature « sont sur la table du Président de la Fédération et sur la table du ministre des sports» et qu’«après concertation de ces deux personnalités, une décision finira par être prise et on connaîtra le nouvel entraîneur ». Selon ses propos, il y a officiellement six (06) prétendants, tous des étrangers. « On en a officiellement six (06). Il n’y en a que des étrangers, des expatriés qui ont postulé. Il y a des Portugais, des Français, des Anglais » a–t-il précisé.

Le Secrétaire général de la Fbf a fait savoir que « dans tous les cas de figure, le coach Moussa Latoundji fait partie de l’encadrement technique. Moussa Latoundji sera à la prochaine campagne des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023 ». Il a laissé entendre que Moussa Latoundji « est le coach adjoint de l’équipe nationale A » et qu’«il le demeure actuellement puisque » la Fédération n’a pas «encore recruté un nouvel entraîneur ». C’est pour cela que, selon Claude Paqui, « il fait office d’entraîneur de l’équipe nationale ».

Bénin : l’Anip annonce une application pour consulter la LEI

L’opération de régularisation des résidus devant figurer sur la Liste électorale informatisée (LEI) prend rigoureusement fin le 22 avril 2022. Elle devrait s’achever le 16 avril 2022 mais le délai a été prorogé pour permettre aux retardataires de se rattraper. Reçu ce lundi 18 avril 2022 sur Frissons radio, le gestionnaire- mandataire de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), Cyrille Gougbédji a déclaré qu’après la fin de cette opération le 22 avril 2022, la liste électorale informatisée provisoire sera affichée deux mois plus tard. Il a annoncé également  qu’une application sera mise en œuvre pour permettre aux Béninois de consulter la LEI provisoire depuis chez eux.

Dans son intervention sur le média, Cyrille Gougbédji a rappelé qu’«il ne s’agit pas de forcer les mains aux agents enrôleurs pour prendre les enfants actuellement» pour cette opération de régularisation des résidus devant figurer sur la Liste électorale informatisée (LEI) et que « ce n’est pas l’objectif de l’opération ». L’objectif de cette opération selon lui, «c’est ceux qui ont l’âge de voter aux prochaines échéances et qui soit on fait le RAVIP alors qu’ils n’ont jamais participé au processus électoral ou alors ils n’ont jamais fait le RAVIP ».  Il a martelé encore qu’« il n’aura pas une 2ème prorogation ».

Après la fin de l’opération de régularisation des résidus pour l’ inscription sur la Liste électorale informatisée (LEI),le gestionnaire-mandataire de l’ANIP a affirmé que l’Anip reviendra «deux mois plus tard pour afficher la Liste électorale informatisée provisoire et demander maintenant à tout le monde d’aller consulter » . Pour faciliter donc la tâche aux Béninois, l’Anip veut « mettre également en œuvre une application de consultation de la Liste électorale informatisée provisoire pour permettre à nos compatriotes même en restant chez eux de consulter pour avoir des précisions sur leur poste de vote , voir s’ il y a des corrections à faire , voir si leur poste de vote leur convient ou s’ils vont faire des changements  de poste de vote ».

Concernant les enfants, Cyrille Gougbédji a fait savoir qu’après le 22 avril 2022, ils seront enrôlés au RAVIP. Il a expliqué que « le Bénin a obtenu l’appui de la Banque mondiale». Cet appui de la Banque mondiale, selon lui, va permettre à l’Anip de «laisser au niveau des communes un poste d’enrôlement au RAVIP ». Cet enrôlement au RAVIP  «va se faire pendant deux mois que par pour les enfants, même d’autres personnes qui sont empêchées pourront sortir pour faire leur RAVIP mais l’opération relatif à la LEI se poursuit jusqu’au 22 avril prochain ».

Bénin : le parti « Restaurer l’espoir » s’inquiète de la vie chère

Les responsables de ce parti politique ont pendant leur réunion du Bureau Exécutif nationale parlé de la flambée des prix sur les marchés.

Face à la flambée des prix sur le marché, le gouvernement du Bénin a décidé, en sa séance du conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022, que pendant trois mois les prix de certains produits seront réduits pour soulager la population. Lors de la réunion du Bureau Exécutif National, en sa séance extraordinaire du vendredi 15 avril 2022, les responsables du Parti «Restaurer l’espoir » en présence de leur Président Candide Azannaï se sont penchés entre autres sur la cherté de la vie au Bénin. Le  compte rendu de cette réunion a été publié ce dimanche 17 avril 2022 sur la page Facebook de Candide Azannaï.

Ces responsables du parti « Restaurer l’espoir » ont, lors de leur séance, noté «de fortes inquiétudes en ce qui concerne le pouvoir d’achat, les problèmes sociaux liés au sous-emploi, à l’emploi et au travail, la santé, l’éducation, la sécurité et la défense, la gouvernance, la désillusion démocratique dans un contexte international de plus en plus incertain à cause des conséquences géopolitiques des luttes d’influence entre les puissances dominatrices à l’échelle mondiale».

Sur cette question de la cherté de la vie au Bénin, le parti «Restaurer l’espoir »  «a décidé de consacrer sa toute prochaine session à l’examen approfondi de ce point». C’est pour cela que le Secrétaire Exécutif National de ce parti a été, à cet effet, instruit par le Bureau Exécutif National «pour organiser une réflexion circonstanciée dans une approche holistique sur cet état de chose».

Bénin : le ministre de l’économie autorise la liste des SFD

La liste des SFD publiée par le ministère de l’économie et des finances prend en compte les structures autorisées à la date du 28 février 2022.

 

Après l’interdiction de l’activité illégale de collecte de l’épargne dénommée « Adogbè » ou toutes autres formes ou appellations du genre, le ministre de l’économie et des finances publie la liste des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) autorisés dans la base de données de l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD).

La liste des SFD publiée par le ministère de l’économie et des finances prend en compte les structures autorisées à la date du 28 février 2022. Il faut rappeler les Systèmes Financiers Décentralisés ne sont pas concernés par l’arrêté interministériel interdisant l’activité illégale de collecte d’épargne.

Liste des Systèmes Financiers Décentralisés autorisés

Bénin : un photographe renvoyé de la cathédrale de Cotonou à cause de sa coiffure

Les faits remontent au 10 mars, à l’occasion de la célébration d’un mariage auquel Prosper Houessou avait été associé pour la couverture-photo.

Prosper Houessou, photographe béninois, à travers une publication faite le 28 mars sur le réseau social Facebook, a déclenché une polémique autour d’un incident intervenu deux semaines plus tôt à la cathédrale Notre-Dame de miséricorde de Cotonou. Renvoyé de l’église pour sa coiffure, il estime avoir été ainsi victime d’une discrimination. La paroisse quant à elle, affirme avoir simplement appliqué sa réglementation interne dont le photographe était censé être informé.

Les faits remontent au 10 mars, à l’occasion de la célébration d’un mariage auquel Prosper Houessou avait été associé pour la couverture-photo. Selon son récit, sur les lieux, le père Antoine Metin, curé de la paroisse, lui a enjoint de se retirer à cause de sa coiffure. « J’ai voulu exercer mon métier, ce métier que j’exerce pour nourrir ma famille et un prêtre m’en a empêché » s’est-il indigné, joint par La Croix Africa.

La publication faite sur sa page Facebook est davantage explicite : « Il m’a empêché de faire mon boulot en disant que je ne suis pas le bienvenu dans la maison du créateur à cause de mes cheveux. Ça m’a vraiment touché et je lui ai posé une question : suis-je donc le diable ? ».

Approché, le père Metin présente le contexte : « les futurs mariés de ce jour auraient sollicité un photographe qui s’est fait accompagner d’un certain Prosper Houessou que nous ne connaissons pas personnellement ». Il ajoute : « Vu son look, nous avons signifié au futur marié que son invité ne pourrait déambuler dans l’église ».

Le père Metin précise que, pendant la célébration, il a dû rappeler à l’ordre le second photographe également : « Pendant la célébration, vu tous les mouvements intempestifs du reporter en activité –celui qui était entré à l’église– nous avons dû lui demander de s’asseoir lui aussi pour écouter la Parole de Dieu ».

« Chaque milieu a ses exigences »

Opinant à propos de cet incident, Houessou ne cache pas sa déception : « Franchement, ce prêtre m’a choqué par cette réaction et surtout, le ton pris pour me faire sortir de l’église comme si j’étais un démon ».

Mais aux yeux du père Metin, il était plutôt question de faire respecter la discipline. « Chaque milieu, explique le curé, a ses exigences. Un code vestimentaire peut être rigoureusement exigé selon l’événement qui rassemble et le milieu où il se déroule ». Il rappelle, en outre, le contexte d’émergence de la disposition interne de la paroisse à laquelle contrevenaient les dreadlocks de Houessou : « Après plusieurs expériences et efforts infructueux pour discipliner les prises d’images à l’église, depuis plus de cinq ans, notre paroisse a retenu d’éviter, au cours des célébrations, toute tenue extravagante susceptible de distraire ».

Cependant, le curé nuance : « En réalité, avec son look, assis quelque part dans l’assemblée, il aurait été moins dérangeant que de le voir se lever pour aller ici et là pendant la célébration, prendre des vues ». Selon le père Metin, le risque était alors grand, en pareil contexte, que soit faussée la centralité du Christ pendant cette messe. « C’est le Christ l’unique centre d’attention de toute liturgie catholique et les fidèles rassemblés ont besoin d’un certain cadre pour se recueillir et vivre la liturgie. Il est de la responsabilité du curé de le leur garantir », estime-t-il.

Prosper Houessou, photographe béninois, à travers une publication faite le 28 mars sur le réseau social Facebook, a déclenché une polémique autour d’un incident intervenu deux semaines plus tôt à la cathédrale Notre-Dame de miséricorde de Cotonou. Renvoyé de l’église pour sa coiffure, il estime avoir été ainsi victime d’une discrimination. La paroisse quant à elle, affirme avoir simplement appliqué sa réglementation interne dont le photographe était censé être informé.

Les faits remontent au 10 mars, à l’occasion de la célébration d’un mariage auquel Prosper Houessou avait été associé pour la couverture-photo. Selon son récit, sur les lieux, le père Antoine Metin, curé de la paroisse, lui a enjoint de se retirer à cause de sa coiffure. « J’ai voulu exercer mon métier, ce métier que j’exerce pour nourrir ma famille et un prêtre m’en a empêché » s’est-il indigné, joint par La Croix Africa.

La publication faite sur sa page Facebook est davantage explicite : « Il m’a empêché de faire mon boulot en disant que je ne suis pas le bienvenu dans la maison du créateur à cause de mes cheveux. Ça m’a vraiment touché et je lui ai posé une question : suis-je donc le diable ? ».

Approché, le père Metin présente le contexte : « les futurs mariés de ce jour auraient sollicité un photographe qui s’est fait accompagner d’un certain Prosper Houessou que nous ne connaissons pas personnellement ». Il ajoute : « Vu son look, nous avons signifié au futur marié que son invité ne pourrait déambuler dans l’église ».

Le père Metin précise que, pendant la célébration, il a dû rappeler à l’ordre le second photographe également : « Pendant la célébration, vu tous les mouvements intempestifs du reporter en activité –celui qui était entré à l’église– nous avons dû lui demander de s’asseoir lui aussi pour écouter la Parole de Dieu ».

« Chaque milieu a ses exigences »

Opinant à propos de cet incident, Houessou ne cache pas sa déception : « Franchement, ce prêtre m’a choqué par cette réaction et surtout, le ton pris pour me faire sortir de l’église comme si j’étais un démon ».

Mais aux yeux du père Metin, il était plutôt question de faire respecter la discipline. « Chaque milieu, explique le curé, a ses exigences. Un code vestimentaire peut être rigoureusement exigé selon l’événement qui rassemble et le milieu où il se déroule ». Il rappelle, en outre, le contexte d’émergence de la disposition interne de la paroisse à laquelle contrevenaient les dreadlocks de Houessou : « Après plusieurs expériences et efforts infructueux pour discipliner les prises d’images à l’église, depuis plus de cinq ans, notre paroisse a retenu d’éviter, au cours des célébrations, toute tenue extravagante susceptible de distraire ».

Cependant, le curé nuance : « En réalité, avec son look, assis quelque part dans l’assemblée, il aurait été moins dérangeant que de le voir se lever pour aller ici et là pendant la célébration, prendre des vues ». Selon le père Metin, le risque était alors grand, en pareil contexte, que soit faussée la centralité du Christ pendant cette messe. « C’est le Christ l’unique centre d’attention de toute liturgie catholique et les fidèles rassemblés ont besoin d’un certain cadre pour se recueillir et vivre la liturgie. Il est de la responsabilité du curé de le leur garantir », estime-t-il.

Se focaliser sur les combats utiles

Comme en 2020 avec la polémique déclenchée à propos de la peinture d’une partie de la statue de Saint Michel dans une paroisse de la même ville, une effervescence a pu être observée à la suite de la publication de Houessou relayée par des jeunes surtout et certaines pages Facebook populaires. Certains se sont indignés contre ce qu’ils considèrent comme une « stigmatisation », une « méchanceté gratuite ». D’autres en revanche, comme Jules Kounouho sur la page dénommée « Génération dorée », y voient plutôt une « correction morale » à visée pédagogique.

 

Bénin : les Ecureuils remporte la coupe d’Antalya

Après avoir battu le Liberia (4-0) et la Zambie (2-1), les Ecureuils ont contraint le Togo au partage (1-1) mardi soir au Mardan Stadium.

C’est une véritable prouesse qu’ont réalisé les hommes de Moussa Latoundji, sélectionneur intérimaire du Bénin. Après avoir battu le Liberia (4-0) et la Zambie (2-1), les Ecureuils ont contraint le Togo au partage (1-1) mardi soir au Mardan Stadium. Avec 7 points, le Bénin remporte le trophée Antalya 2022 devant le Togo, arrivé deuxième.

Pourtant, les choses ont mal commencé pour les Ecureuils. A la 12è minute, Fodoh Laba ouvre le score après un missile de Samuel  Asamoah repoussé par Saturnin Allagbé. Treize minutes plus tard, les hommes de Moussa Latoundji égalisent.

Lancé de la tête par Cebio Soukou, Steve Mounié se joue de Kennedy Boateng et va battre Malcom Barcola d’un plat de pied pour rétablir la parité.  Avec ce nul, le Bénin totalise sept points après ses victoires contre le Liberia et la Zambie.

Bénin : le nord en état d’alerte

L’extrême nord du Bénin sombre lentement dans la violence. Les conflits locaux facilitent l’implantation des groupes djihadistes et les chefs religieux se montrent préoccupés.

Les attaques terroristes dans le nord du Bénin, attribuées à de probables groupes djihadistes, préoccupent les leaders religieux musulmans et chrétiens. Des initiatives de sensibilisation sont conduites pour éviter toute crispation entre les communautés.

De fin novembre 2021 à début février 2022, trois attaques de présumés groupes djihadistes ont été recensés à Porga, Banikoara et dernièrement dans le Parc national W.

Ce parc, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, a rouvert après une longue fermeture, qui avait été décidée en raison des risques sécuritaires.

Dans cette région frontalière avec le Niger et le Burkina Faso, un climat de peur règne, estime le père Boris Kpenetoun, vice-secrétaire pour le dialogue interreligieux au sein de la Conférence des évêques du Bénin. Il confie à la DW qu’l y a «  une certaine inquiétude, une anxiété qui se manifeste progressivement dans le sentiment des populations. Car on parle de djihadisme. Et quand on dit djihadisme, c’est l’islam qu’on voit. »

Alors que les attaques se multiplient, les musulmans redoutent d’être stigmatisés. L’imam Hanasse Alidou insiste ainsi sur le fait que ces terroristes n’ont rien à voir avec l’islam.

« Nous-mêmes, nous sommes leurs ennemis et ils ne peuvent pas venir devant nous pour chercher quoi que ce soit. Nous-mêmes, nous sommes en train de nous sensibiliser. Chaque fois, on prie dans les mosquées pour que ce qui a commencé dans le nord du Bénin ne devienne pas comme au Mali, au Burkina Faso ou au Nigeria » précise t-il.

Sensibiliser pour éviter le pire

Les représentants religieux musulmans multiplient donc les messages de sensibilisation pour empêcher ce dont le Bénin est resté épargné jusqu’à présent : les conflits interreligieux.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ainsi que l’Etat islamique au grand Sahara ont leur base au Burkina Faso et au Niger voisins. Le nord du Nigeria représente aussi une source d’insécurité avec la présence du groupe Boko Haram.

Cependant, le socio-anthropologue Issifou Abou Moumouni, expert au Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement (Lasdel), n’exclut pas qu’il y ait des ressorts locaux qui servent d’appui aux groupes terroristes externes. Il explique ainsi à la DW qu’avant d’opérer convenablement «  il faut qu’ils maîtrisent le terrain. Et pour qu’ils maîtrisent le terrain, il faut des informateurs sur le terrain, des gens qui connaissent mieux le terrain. Donc, ça suppose que ces informateurs soient forcément des Béninois. »

D’autres facteurs

Une étude du Lasdel, menée juste après la première attaque en novembre 2021, confirme d’ailleurs une présence ancienne de terroristes à Kalalé, Nikki et Porga.

Une autre étude, cette fois de l’Institut Clingendael, indique que des mesures de sécurité prises par la société sudafricaine qui gère le Parc national W affectent les éleveurs. Le djihadisme peut aussi se greffer sur ce genre de conflits.

Enfin, une influence grandissante du Koweït et de l’Arabie Saoudite est visible dans certaines régions du nord du Bénin, à travers des formations religieuses, la construction de mosquées, d’écoles et de puits.

Mais pour l’instant, il n’existe aucune preuve d’un lien entre cette présence et une forme de prosélytisme en faveur d’un islam radical.

Bénin : compte-rendu du Conseil des ministres du 09 mars 2022

Le président de la République et son gouvernement ont pris de grandes décisions en conseil des ministres de ce mercredi 09 mars 2022.

Le Conseil a autorisé :

  • l’organisation à Cotonou, du 11 mars au 10 avril 2022, de la 8ème édition du Festival Effet Graff, et
  • la participation du Bénin à la 66ème session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, du 14 au 25 mars 2022.

Au titre de ces mesures, ont été adoptés, les projets de décrets portant :

  • approbation des statuts des sept agences territoriales de développement agricole ;
  • approbation des statuts du Fonds national de Développement agricole ;
  • approbation des statuts de l’Agence pour le développement intégré de la zone économique du lac Ahémé et ses chenaux ; puis
  • nomination des membres et du président du Conseil d’administration du Centre universitaire d’enseignement professionnel.

Le Bénin  a été déclaré éligible pour bénéficier du Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, à travers le Millennium Challenge Corporation (MCC), d’un potentiel accord régional (compact concomitant) aux fins d’appuyer certains projets dans le secteur des transports. Lesdits projets visent à promouvoir l’intégration économique et l’accroissement du commerce régional ainsi que la collaboration transfrontalière entre le Bénin et le Niger.

Dans le but de disposer d’un document juridique qui régit ce partenariat pendant cette phase préliminaire, il est apparu nécessaire de conclure un accord de subvention et de facilitation de mise en œuvre entre les deux parties, en vue d’appuyer la réalisation des études préliminaires de faisabilité technique, des évaluations environnementales et sociales de même que des plans d’atténuation des impacts relevés.

C’est dans ce cadre que le Conseil a autorisé la signature de cet accord et instruit le ministre du Développement et de la Coordination de l’Action gouvernementale, le ministre de l’Economie et des Finances et le ministre des Infrastructures et des Transports à l’effet d’exécuter les diligences nécessaires à la mise en œuvre effective des dispositions de l’accord.

Le diagnostic du secteur des archives fait observer une situation très préoccupante caractérisée, entre autres, par l’inexistence d’un cadre stratégique cohérent et d’un système efficace d’archivage au Bénin.

Les défis et enjeux mis en relief par l’analyse du secteur indiquent que toute la chaîne archivistique doit être revisitée en faisant de l’intégration du numérique, un instrument majeur de développement et de gouvernance des archives à tous les niveaux.

C’est pour y parvenir que la PNDA a été élaborée afin de contribuer à la consolidation de la bonne gouvernance, conformément au Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2021-2026).

La raison d’être de la PNDA relève par ailleurs de l’insuffisance, voire l’inexistence de données probantes et d’informations fiables pour éclairer la prise de décisions, améliorer la planification du développement et assurer la cohérence dans la préservation de la mémoire collective.

Une fois adoptée, la mise en œuvre de la PNDA se traduira en axes stratégiques, et en plan d’opérationnalisation, assortis de ressources subséquentes, avec l’instauration d’un mécanisme efficace de suivi-évaluation. Pour en garantir le succès, compte sera tenu de l’implication de tous les acteurs au plan national.

Éliminatoires Coupe du Monde Féminine U17 : le Bénin et le Maroc dos à dos

Le stade Charles de Gaulle de Porto-Novo a abrité le dimanche 6 mars, la rencontre qui a opposé le Bénin au Maroc dans le cadre de la phase aller du 2è tour éliminatoire de la coupe du monde féminine U17. (1-1) c’est le score de la partie.

Au stade Charles de Gaule de Porto-Novo, le Bénin a reçu le Maroc. Un match qui s’est soldé sur un score de parité (1-1). Moins fortes que leurs adversaires (au moins sur le papier), les Écureuils filles ont fait bonne figure, allant jusqu’à faire douter l’équipe marocaine.

Timorées en début de partie ou elles ont été surprises par l’ouverture du score par les Lioncelles de l’Atlas, les Béninoises vont se réveiller quelques minutes plus tard. Portée par une Yasminath Djibril, l’équipe béninoise va égaliser à la 21è minute sur une belle séquence collective.

Un score qui restera d’ailleurs inchangé jusqu’au coup de sifflet final malgré les grosses occasions de but de part et d’autres. Tout se jouera lors de la phase retour, un second round programmé le 19 mars au stade Prince Héritier Moulay El Hassan à Rabat.

Bénin-Législatives 2023 : la Cour constitutionnelle engage les partis dans une course contre la montre

Le compte à rebours est lancé pour les députés de la huitième mandature qui dispose désormais moins d’un an selon la cour constitutionnelle pour la fin de leur mandat.

Alors que beaucoup ont les yeux rivés sur Mars et Avril prochain pour voir l’installation de la neuvième législature, la cour constitutionnelle a confirmé la date du 08 Janvier pour les prochaines élections législatives et le 12 Février 2023 pour l’installation des députés issus du scrutin.

La constitution des dossiers de candidature et sa validation par l’organe en charge de l’organisation des élections au Bénin restent un parcours de combattant. Ainsi, franchir les barrières de la présentation des dossiers complets de candidature dans toutes les circonscriptions électorales, reste le premier défi auquel sera confronté plusieurs partis politiques.

En dehors de ce défi, il y a la caution à déposer, l’obtention du quitus fiscal à jour des candidats puis l’obtention des 10% du suffrage exprimé à l’issue du scrutin. C’est justement à ces niveaux que plusieurs partis politiques sont tombés en 2019, les armes à la main. Le PRD et le parti Moël-Bénin se souviendront certainement du rejet de leur dossier pour avoir eu en partage le même candidat présent sur chacune de leur liste.

Les partis politiques ont donc la lourde mission de présenter des candidats circonscription par circonscription surtout en tenant compte de la nécessité d’avoir une femme en lice tout en s’assurant que tous les candidats inscrits sur leur liste ne figurent pas sur d’autres listes et qu’ils ne seront pas un piège pour le parti.

La bousculade engagée par la décision de la cour constitutionnelle pourrait en effet induire des erreurs dans la constitution des dossiers de candidature au niveau de certains partis politiques. Tout compte fait, la pression est désormais forte au niveau des partis politiques de l’opposition et avec la pression, l’incertitude de se voir admis à participer à cette compétition électorale.

Bénin : le gouvernement veut installer une usine nationale de fabrication de clinker

Le Conseil des ministres de ce mercredi 23 février 2022 a annoncé la réalisation d’études préparatoires du projet de construction d’une cimenterie.

« Le Conseil s’est montré favorable à la contractualisation avec un groupe spécialisé, en vue de la réalisation des études préparatoires d’un projet de construction d’une cimenterie de capacité 5000 tonnes/jour de clinker, soit 1.600.000 tonnes/an de ciment, extensible à 3.000.000 tonnes/an », a annoncé le porte-parole du gouvernement. Le Bénin va se doter d’une usine nationale de fabrication de clinker.

Pour justifier la décision, le gouvernement évoque l’expansion du marché du ciment et la hausse de près de 30% des ventes due aux nombreux chantiers ouverts au titre du PAG 2016-2021. « Cette tendance devrait se poursuivre au regard des grands projets prévus pour être réalisés entre 2021 et 2026 », lit-on dans le compte-rendu du Conseil. Le gouvernement note que « les opérateurs du secteur déjà en place prévoient-ils de renforcer leurs capacités de production, pendant que de nouvelles demandes d’installation s’enregistrent ».

Selon les autorités, on tend vers une situation qui pourrait mettre en péril les gisements nationaux de calcaire. « Une telle situation pourrait induire, à terme, une surexploitation des gisements nationaux de calcaire et faire peser sur eux un risque d’épuisement rapide », argue le gouvernement.

A noter que le clinker est un constituant du ciment, qui résulte de la cuisson d’un mélange composé d’environ 80 % de calcaire et de 20 % d’aluminosilicates. La « farine » ou le « cru » est formée du mélange de poudre de calcaire et d’argile.

Bénin : en colère, la cour royale Dako Donou exige le retrait d’un tableau exposé à la Présidence

La cour royale de Dako Donou s’insurge contre une œuvre d’art exposée à la Présidence de la République dans le cadre de l’exposition des 26 trésors royaux rapatriés.

L’une des œuvres exposées à la Présidence de la République doit être purement et simplement retirée ou corrigée. C’est ce qu’il convient de retenir du communiqué de la cour royale de Dako Donou. Selon la cour, l’œuvre qui pressente les rois du Danhomè accorde une place méprisable au « Souverain Dako Donou qui a conquis les Guedevis, et des localités, fondé Houawé-Danxomè ». La cour s’insurge contre l’absence des attributs de son souverain et le statut de « chef précurseur » qui lui est accordé par l’œuvre intitulée « Rois et Reine du Danhomè ».

Selon la cour, le tableau en cause « nie notre histoire commune, remet en cause tous les faits historiques réels, connus, documentés et enseignés officiellement ». C’est pourquoi elle proteste vivement et demande son « retrait pur et simple ou au mieux, à sa correction sans délai dans le sens des informations historiques et officielles disponibles à ce jour, en attendant les conclusions des comités scientifiques mis en place pour une réécriture de nos histoires nationales », rapporte le quotidien Bénin Intelligent. Il faut signaler que le tableau querellé fait partie des 106 œuvres contemporaines en exposition au Palais de la Marina.

Bénin : des dizaines de terroristes arrêtés par l’armée

Alors que les attaques terroristes se font savoir à la frontière avec le Burkina Faso, les autorités du Bénin ont indiqué avoir arrêté de plus de 150 éléments des cellules terroristes.

Alors que l’opinion a souvent pensé que l’armée béninoise était restée passive face à la menace terroriste depuis ces années dans les pays voisins, la révélation du porte-parole du gouvernement vient ainsi mettre en lumière tout le travail stratégique qui est abattu pour assurer la sécurité des béninois contre une menace non conventionnelle qui s’étend.

Des cellules dormantes ou actives, les forces de sécurités du Bénin ne se laissent pas faire face à la menace terroriste qui frappe aux portes du pays. Lors d’une rencontre avec les médias en ligne, le porte-parole du gouvernement béninois Léandre Houngbédji, a indiqué que le gouvernement béninois n’a pas attendu les attaques pour mettre en place un système de réponse et de dissuasion en place. Selon lui, ce dispositif militaire et policier, a permis à ce jour, de mettre la main sur au moins 150 terroristes qui séjournent dans les prisons du pays.

Notons que l’insurrection terroriste et djihadiste est partie du Mali déstabilisé après l’intervention de l’OTAN en Libye. La menace a ensuite pris de l’ampleur au Mali en gagnant une grande partie du Nord et du centre du pays avant de s’étendre sur le Sahel. Le Burkina Faso et le Niger n’ont pas résisté à l’extension du terrorisme qui progresse maintenant vers les pays côtiers.