Décès du roi de Savalou : Le directeur départemental de la culture présente les condoléances à la cour royale

C’est le jour choisi par Olu-segun ADJINDA, Directeur Départemental en charge du Tourisme, de la Culture et des Arts des Collines, pour présenter ses condoléances à la Cour Royale de Savalou suite au décès de sa majesté Dadah Gandjègni Awoyo GBAGUIDI XIV, décès survenu le 29 janvier 2020.

En effet, accompagné de monsieur Jean-Pierre SOGBOSSI, chef Service de la Culture et des Arts, et de madame Paulette DOSSOU, chef Division de la Culture, l’autorité départementale en charge de la culture est allée exprimer ses condoléances et sa compassion à la famille biologique du Roi, à la cour royale de Savalou et à travers elles, à toute la communauté mahi de Savalou et du Bénin, et ceci en son nom propre et au nom du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Son Excellence Monsieur Jean Michel ABIMBOLA qui avait aussitôt exprimé sa compassion à la famille de sa majesté .

Le DDTCA COLLINES n’a pas manqué de signer le cahier de condoléances ouvert à cet effet, où il a reconnu le travail combien noble abattu par sa majesté pour la sauvegarde et la promotion de nos valeurs culturelles et cultuelles.

 

Lire ci-dessous le message de condoléances du Ministre Abimbola, publié le 29 janvier 2020 :

Nous avons appris ce jour le décès de Dada Gandjègni Awoyo Gbaguidi XIV, Roi de Savalou. Je voudrais dire ma compassion à toute la communauté Mahi et au peuple béninois en général à l’occasion de cette disparition qui constitue une lourde perte pour la culture de notre pays. Repos éternel à Sa Majesté.

 

Interview exclusive de l’artiste Sébastien Boko : « Nous sommes tellement intelligents que nous ralentissons l’évolution de l’humanité »

Après sa participation à la 8ème édition de “Inami international Wooden Sculpture” à Nanto City, au Japon, Sébastien Boko, artiste sculpteur béninois, a participé, du 1er au 18 décembre 2019, au “World Youth Forum” (Forum mondial des jeunes). Cet événement a eu lieu en Egypte et a réuni 50 sculpteurs venus de plusieurs pays du monde. Cette participation, pour l’artiste, est une motivation et une source d’inspiration  de travailler sur son concept Guèlèdè. Il évoque, à travers cet entretien, l’importance et le rôle que le cœur doit jouer dans la vie de l’homme. Le cœur, symbole de la paix, doit écraser le mental et permettre une bonne évolution dans nos sociétés. A travers cet entretien, Sébastien Boko évoque sa joie de participation et n’a pas manqué d’interpeller la génération montante pour une prise de conscience.

 

Pendant trois semaines environ, vous êtes allé en Egypte. Dites-nous de quoi il s’agit.

Il s’agit “World Youth Forum”. C’est un événement organisé par l’Egypte et surtout un événement pour lequel le président égyptien tient à cœur. Parce qu’il s’est vraiment investi dans sa réalisation. C’est un forum énorme qui regroupe, non seulement les artistes, mais aussi des jeunes émergents dans diverses entreprises. Il y a des jeunes qui ont progressé dans la technologie, d’autres qui sont partis de rien pour arriver à devenir de grandes personnes. Il y a aussi des handicapés qui font des réalisations incroyables. C’est un forum qui permet aux participants de voir ce qui se passe dans les domaines de l’art et les nouvelles technologies qui se développent de nos jours, autour de la promotion des arts. Ce forum offre également des possibilités de pouvoir réussir. C’est un forum qui fait appel à toute la jeunesse du monde. Parce qu’il y a, presque tout le monde entier qui est représenté d’une manière ou d’une autre. Soit des étudiants ou des gens qui ont un niveau de professionnalisme et qui font des choses incroyables. L’architecture, le design et c’est énorme. Cela a connu près de 7 mille participants. C’est quelque chose qui est incroyable. Moi, j’ai eu la chance d’être sur cet événement en tant que sculpteur et nous étions 50 sculpteurs venus du monde entier.

Notre présence consiste à réaliser le monument mondial sur la paix. C’est une réalisation qui nous appelle, chacun, à réfléchir sur un cœur. Un cœur qui, non seulement, a un trait de notre culture et qui est aussi universel. C’est une réalisation qui va permettre à chacun de se retrouver.

En quoi votre participation a-t-elle consisté ?

Ma participation était pour représenter le Bénin comme d’autres sculpteurs présents  qui représentent aussi leur pays respectif.

Qu’avez-vous réalisé dans ce cadre ?

Là-bas, le travail consiste à faire une œuvre qui symbolise le cœur et qu’il y ait une trace de notre culture, de l’universalité dans ce travail que nous faisons. Un travail qui permet à ce qu’un être humain, où qu’il soit dans le monde entier, puisse savoir que c’est un cœur, symbole de la paix. Un cœur qui parle à tout le monde. Pour cette réalisation, j’ai utilisé le concept du Guèlèdè. Au niveau de la tête de la masque Guèlèdè, j’ai surmonté un cœur. Ce cœur, écrase presque la tête. C’est une manière pour moi de dire qu’il est mieux d’utiliser notre cœur pour ressentir les choses et avoir plus d’émotions. L’humanité en a vraiment besoin. Si nous continuons tel que nous évoluons actuellement, c’est normal et c’est bien. Parfois, je dis que nous sommes tellement intelligents que nous ralentissons l’évolution de l’humanité. C’est une manière de dire que les choses vont empirer. Les humains iront à la catastrophe  avant de vouloir se retourner. Mais cela serait dommage parce que le mal serait déjà commis et il serait difficile. Pour moi, il faudrait que le cœur écrase le mental. Parce que le mental capte les intérêts, la corruption et d’autres vices. Ainsi, nous passons loin des émotions. Nous devenons, en quelque sorte, des robots et c’est cela qu’il faut éviter. Si non, l’humanité perd son sens, en réalité.

Le concept sur lequel vous avez travaillé est-il nouveau pour vous ?

Non ! Dans mon travail intitulé Voile, ce sont des choses que ma réflexion me dévoile. Je trouve que c’est toujours dans ma logique, ma manière de voir les choses. Sur cette base-là, je vais encore réaliser des choses.

Référant à votre vie d’artiste et votre environnement de vie, est-ce que cette réalité dont vous parlez est visible ?

Absolument ! les humains n’arrêtent jamais de se faire la guerre. Ils n’arrêtent jamais de se tromper, de faire des choses immondes. Donc, la réalité est là et même si tout monde fait semblant de ne pas voir. C’est pour cela que la thématique sur laquelle je fonctionne beaucoup, me plaît énormément. Pour moi, cela représente les humains, nous sommes voilés, masqués. Il y a un grand côté de nous qui est complètement noir. A chaque fois, chacun met son masque et il empêche à ce qu’on le voit vraiment. Nous ne sommes pas des saints, mais disons les choses telles qu’elles sont. Les humains seront saints, des gens honnêtes et bons. Des gens qui réfléchissent bien, qui feront les choses de façon normale et nous allons progresser énormément. Mais vers quoi progressons-nous ? Je trouve que l’humanité est en train de faire son évolution de façon tranquille. Nous évoluons dans le bon sens, vers la catastrophe, mais sans se plaindre.

Qu’est-ce que cette participation a changé de nouveau en vous ?

Ce n’est pas tous les jours que je participe à des événements. Ce sont des grands artistes venus du monde entier avec des différentes techniques de travail, c’est incroyable. Il fallait être là pour comprendre. L’on se rende compte qu’il reste beaucoup à apprendre. Du coup, si l’on est intelligent, l’on peut tirer le bon côté de l’Afrique et le travail s’améliore. Parmi les 50 sculpteurs, il y en a qui utilisent les verres, la pierre, le sable, le marbre, le granite et un peu de tout. C’était une belle expérience pour moi. C’est grâce à cet événement que j’ai touché, pour la première fois, la pierre. J’ai fait l’expérience de tailler la pierre. C’est un événement qui est bien organisé et nous étions dans de bonnes conditions. J’ai remarqué que le président égyptien a une grande vision globale des choses. Il est aussi important que la jeunesse du monde, en général, et celle de l’Afrique francophone, en particulier, comprenne que nous avons de grands défis. Parce que, sur ce forum, j’ai trouvé que la jeunesse francophone n’était vraiment pas représentée. Nous étions des jeunes francophones, mais nous n’étions pas représentés dans le sens où tout se passait en anglais. Même si l’on vient de la France, l’on devrait parler l’anglais. Cette jeunesse a un grand défi parce que nous devons parler l’anglais. Aujourd’hui, il faut que nous parvenions à parler deux langues : le français et l’anglais. Cela devrait être normal.

Pensez-vous que le Bénin peut abriter un tel événement ?

Ce n’est pas possible. Cet événement est d’une grande envergure. Cela pourrait être possible dans la mesure où nous avons des infrastructures, amis pas de cette envergure. Nous étions 5 mille ou 7 mille personnes venues un peu partout du monde entier. L’on ne peut pas imaginer, mais c’est la réalité. Il y a le transport et la logistique de même que les dispositifs sécuritaires qui y étaient.

Quel est votre mot de fin ?

Pour l’instant, je mets du sérieux dans ma carrière. Je sais exactement ce que je fais et j’ai ma vision du futur. J’essaie de travailler tous les jours pour atteindre mon objectif. J’ai envie de faire connaître mon pays au-delà des frontières et faire connaître mon travail aussi. Je pense que la jeunesse peut avoir cette envie d’apprendre, de connaître et de découvrir beaucoup plus.

Sécurité : 200 candidats présélectionnés au recrutement militaire dans l’Atlantique

Ils sont 200 candidats sur les 2.490 postulants, à être présélectionnés au terme des épreuves sportives du concours de recrutement des militaires au titre de l’année 2019, sous la supervision du chef de commission de recrutement, le Commandant des para-commandos Mensah Kédagni, lundi dernier à la place Toussaint l’ouverture d’Allada.

Notons que cette présélection a été faite en deux phases. La première phase concerne les démobilisés de la classe 2025 à l’issue de laquelle 06 jeunes filles et 34 jeunes gens ont été retenus. Tandis que la seconde phase a regroupé les candidats nouvellement inscrits. A ce niveau, 24 jeunes filles et 136 jeunes gens ont été retenus.

Santé : Campagne de vaccination contre la méningite à Banikoara

Après deux jours d’opérationnalisation de la campagne spéciale de vaccination contre la méningite dans la commune de Banikoara, près de 33 pour cent sur une cible planifiée de 205 mille personnes ont été vaccinés, a confié le Dr Dieudonné Tchèkpé, médecin coordonnateur de la zone sanitaire de Banikoara.

Sur cette lancée, a-t-il poursuivi, « on peut s’attendre à la couverture intégrale de toutes les cibles planifiées » à savoir, les personnes âgées de 01 à 29 ans, au terme des dix (10) jours retenus pour mener la campagne de vaccination riposte, a fait savoir M. Tchèkpé.. Cependant, l’agent de santé appelle à la mobilisation de la population à sortir pour se faire vacciner.

Lancée depuis le mercredi dernier dans cette commune, se déroule sans difficulté majeure, dans les écoles, les collèges, les centres de santé et places publiques.

 

 

 

Finances et digitalisation : Lancement du formulaire unique de déclaration des impôts sur salaires et des cotisations de sécurité sociale

Cette dynamique a l’avantage d’accroître et de sécuriser les recettes fiscales mais aussi et surtout d’offrir des services de qualité dans un délai satisfaisant et suivant des procédures simplifiées.

L’amélioration du climat des affaires est l’une des ambitions fortes du Programme d’Actions du Gouvernement du Président Patrice TALON. Pour ce faire, une batterie de mesures a été mise en place depuis de nombreux mois.

Au nombre de celles-ci intervient, la déclaration unique puis le paiement des cotisations de sécurité sociale et impôts sur salaire en ligne dont le lancement a été fait ce lundi 03 février 2020.

L’opération se fait sur la plateforme e-services à l’adresse https://eservices.impots.bj

Recommandation de la récente mission de la Banque Mondiale prise en compte par la loi de finances 2020, cette réforme vient mettre fin aux problèmes récurrents de divergences constatées entre les diverses déclarations souscrites par les entreprises auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI) et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) pour des raisons diverses. Elle favorisera un meilleur suivi des déclarations souscrites par les deux administrations et une réduction significative des tracasseries et du temps consacrés à la souscription de deux déclarations.

Depuis 2016, le Ministère de l’Economie et des Finances s’est engagé à travers la Direction Générale des Impôts à faciliter les formalités de déclaration puis celles de paiement des impôts et taxes aux contribuables par la dématérialisation et l’automatisation des procédures. Cette dynamique a l’avantage d’accroître et de sécuriser les recettes fiscales mais aussi et surtout d’offrir des services de qualité dans un délai satisfaisant et suivant des procédures simplifiées.

Outre cette réforme majeure, d’autres mesures de la loi des finances 2020 sont en faveur des contribuables. On peut notamment souligner la suppression de plus de dix (10) impôts et taxes puis la simplification du remboursement des crédits de TVA. Le processus se poursuit toujours pour des perspectives davantage meilleures en termes de simplification des procédures.

Doing Business au Bénin : le ministre WADAGNI insuffle une nouvelle dynamique aux réformes

Le dernier classement Doing business 2020 a vu le Bénin se hisser au rang de 149ème sur 190 économies évaluées. Les efforts fournis, dans la période concernée, ont permis de gagner quatre (04) places comparativement au Doing Business 2019. Cette légère avancée est encore en-dessous des ambitions du Gouvernement et de son Chef.

Fort de l’ampleur de la tâche à abattre, le Président de la République a pris la décision de confier désormais, au ministre en charge des finances, la supervision directe et le suivi du Dossier Doing Business. C’est ce qui justifie la rencontre tenue le mercredi 08 janvier 2020 entre le ministre en charge des finances et les membres du Comité Interministériel de Promotion des Investissements (CIPI).

En effet, le score global de 53,4 points sur 100 obtenu par le Bénin est la résultante des travaux des membres du CIPI répartis en groupes de travail suivant les dix (10) indicateurs ciblés par la Banque Mondiale que sont l’obtention d’un permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, le règlement de l’insolvabilité, le paiement des taxes et impôts et la création d’entreprise.

Pour ce dernier indicateur, l’une des mesures phares a été la suppression de la déclaration d’existence. Ainsi, depuis le 1er février 2019, la déclaration d’existence qui se faisait dans les centres des impôts a été supprimée. Les imprimés de déclaration d’existence ne sont plus acceptés et les visites de sites des nouvelles entreprises, autrefois organisées par les agents des impôts, sont aussi interdites.

Toutes ces actions concourent à la réduction des procédures et des coûts des formalités de création d’entreprise.

Bénin : Visite d’une mission de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF)

Une délégation  de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie est en visite au Bénin depuis le 1er février 2020. La mission conduite par le président de l’institution est allée au Bénin pour prendre contact avec les parlementaires du Bénin et s’informer de la situation politique du pays hôte en occurrence de la situation parlementaire.

« …Au-delà d’une mission, je constate que c’est une rencontre de la famille francophone, une rencontre qui permettra de comprendre ce qui s’est réellement passé sur le terrain en dehors des journaux nationaux, internationaux et des réseaux sociaux. Vous constaterez que les événements qui ont précédé ou succédé aux dernières élections législatives sont conjugués au passé et que beaucoup d’initiatives ont été prises depuis lors pour la cohésion sociale et l’apaisement politique. Vous constaterez que le Bénin a toujours gardé son hospitalité légendaire et notre souhait est qu’à la fin de la mission, vous restez encore quelques jours pour vous en rendre compte… ». Ainsi, le Président de l’Assemblée du Bénin introduit la séance qui a eu lieu entre les deux parties.

Pour le président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), la visite de sa délégation au Bénin consiste à faire le point de la réunion de la session de l’AFP qui vient de se tenir à Dakar et pour voir si le Bénin reste   toujours pour l’Afrique, l’exemple de la démocratie.  « Je suis là en tant que président de l’APF. D’abord nous venons de tenir à Dakar la réunion de la session de l’AFP. Il faudrait que nous en parlions et je voudrais saisir l’occasion de mon arrivée à Cotonou pour faire le point» a-t-il indiqué.

Après avoir rencontré le président de l’assemblée nationale du Bénin, le ministre de la justice et les autres présidents d’institution, la délégation prévoit rencontrer le Président de la république dans la journée du 4 février 2020.