La TNT à prix réduit grâce à la subvention de l’État

Le passage à la télévision numérique terrestre (TNT) est prévu pour le 15 août 2024 au Bénin. Le Gouvernement a annoncé des mesures d’accompagnement pour faciliter l’accès des populations à cette nouvelle technologie.

Un mécanisme progressif d’extinction de l’analogique

La TNT est un mode de diffusion numérique qui permet de recevoir des images et des sons de meilleure qualité ainsi que davantage de chaînes de télévision. Pour basculer vers la TNT, il faut disposer d’un kit de réception composé d’un décodeur et d’une antenne.

Le Gouvernement a décidé d’arrêter définitivement la diffusion analogique terrestre de la télévision le 15 août 2024, selon un mécanisme progressif d’extinction zone par zone, à partir du 1er avril 2024. Cette échéance est conforme aux engagements internationaux du Bénin, qui a signé le Traité de Genève en 2006, visant à libérer les fréquences utilisées par l’analogique pour les affecter à d’autres services.

Des mesures d’accompagnement pour rendre la TNT accessible

Pour encourager les populations à adopter la TNT, le Gouvernement a prévu des mesures d’accompagnement, notamment le plafonnement du prix des kits de réception, l’exonération sur les droits de douane et sur la TVA de ces matériels. Malgré cela, le prix de vente de ces kits demeurait une préoccupation pour les populations, au risque d’être un frein à leur large adoption.

C’est pourquoi le Conseil des ministres du 7 mars 2024 a approuvé au prix de 5.000 FCFA au lieu de 18.000 FCFA, le kit de réception, soit 3.500 FCFA pour le décodeur et 1.500 FCFA pour l’antenne et les accessoires. Ce faisant, le montant de la subvention de chaque kit de réception est de 13.000 FCFA. Cette nouvelle mesure d’allègement des prix de cession s’étendra jusqu’à l’épuisement des stocks de matériels acquis avec l’appui de l’État.

Pour éviter une distorsion sur le marché, le Conseil a également donné son aval à l’État pour l’achat des stocks et des commandes en cours des distributeurs dont la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) reconnait l’authenticité des décodeurs. Le prix subventionné inclura aussi la vente de ces équipements.

Une volonté de faire de la TNT une réalité

La finalité recherchée par le Gouvernement est que la TNT soit une réalité dans les délais prévus, avec un taux de couverture appréciable en kits, sur toute l’étendue du territoire national. La TNT représente un enjeu stratégique pour le développement du secteur audiovisuel, la diversification de l’offre de programmes, la promotion de la culture et de la démocratie.

 

SIDoFFE : un outil renforcé pour l’action sociale au Bénin

Le mercredi 06 Mars 2024, à Cotonou, le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) a procédé au lancement officiel de la nouvelle version de la plateforme du système intégré des données relatives à la famille, la femme et l’enfant (SIDoFFE). Ce dispositif, qui vise à fournir des statistiques fiables sur les populations vulnérables, a bénéficié d’une actualisation majeure, avec l’appui de l’UNICEF et d’autres partenaires.

Une application Web plus performante et plus complète

Le SIDoFFE est une application Web qui permet de collecter, de traiter et de diffuser des données sur les cibles de l’action sociale au Bénin. Il s’agit notamment des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées. Le SIDoFFE a été créé en 2017, et a connu depuis lors plusieurs améliorations.

Lors de la cérémonie de lancement, le Directeur Général de l’Observatoire de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (OFFE), Monsieur Nassirou KASSOUMOU, a exposé les principales innovations apportées à la plateforme. Il a souligné que le nombre d’indicateurs disponibles est passé de 144 à 342, dont 120 consacrés aux questions de violences faites aux femmes et de violences basées sur le genre.

Il a également annoncé la création d’un nouveau domaine dédié à l’inclusion sociale des personnes handicapées et du troisième âge, ainsi que la possibilité pour les usagers d’accéder aux rapports d’étude et aux productions du MASM.

Le SIDoFFE est une application Web qui permet de collecter, de traiter et de diffuser des données sur les cibles de l’action sociale au Bénin

Une avancée saluée par les acteurs de l’action sociale

La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODE, a exprimé sa satisfaction face à cette actualisation du SIDoFFE, qu’elle a qualifiée de « révolutionnaire ». Elle a remercié la Présidente de l’Institut National de la Femme et la Représentante de l’UNICEF au Bénin, qui étaient présentes à ses côtés, ainsi que tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de ce projet.

Elle a invité les utilisateurs du SIDoFFE à s’approprier cet outil et à l’exploiter au mieux pour orienter leurs interventions en faveur des populations vulnérables.

Les représentants des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers ont également félicité le MASM pour cette initiative, qui témoigne des progrès accomplis par le Bénin dans la collecte et le traitement des données sur l’action sociale. Madame Djanabou MAHONDE, porte-parole des partenaires, a réaffirmé leur engagement à soutenir le MASM dans ses missions.

Un forum pour accélérer les investissements pour la femme

À la veille de la Journée internationale des droits de la femme, le gouvernement béninois a organisé, ce jeudi 7 mars, un Forum national sur les investissements au profit de la femme et du genre.

Cette rencontre, qui se tient au Palais des Congrès de Cotonou, vise à faire le bilan des actions menées ces cinq dernières années et à identifier les pistes pour accélérer le rythme de la promotion de la femme dans tous les domaines.

A la veille de la Journée internationale des droits de la femme, le gouvernement béninois a organisé, ce jeudi 7 mars, un forum national sur les investissements au profit de la femme et du genre.Un forum participatif et inclusif.

Le forum national sur les investissements au profit de la femme et du genre a réuni les acteurs clés de la société béninoise : les organisations de la société civile, le patronat, les organisations non gouvernementales, les femmes élues communales et locales, les partenaires techniques et financiers, les ministères concernés et l’Institut national de la femme (Inf), qui est à l’initiative de cette manifestation.

Pendant deux jours, les participants échangeront autour de plusieurs communications et panels, qui seront suivis de débats et de recommandations. Ces dernières seront soumises au Conseil des ministres pour validation et mise en œuvre.

Un état des lieux contrasté

Le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, qui chapeaute l’INF, a consacré la première journée du forum à dresser un état des lieux des initiatives, des projets et des programmes en faveur de la promotion de la femme et du genre sur les cinq dernières années.

Il a également fait l’état des lieux de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) à l’aune de la création de l’INF, qui a pour mission de prévenir, de prendre en charge et de réinsérer les victimes de VBG.

Les intervenants ont souligné les avancées réalisées au plan législatif, institutionnel et programmatique, mais aussi les défis qui restent à relever, notamment en matière de sensibilisation, de coordination, de suivi-évaluation et de mobilisation des ressources.

A la veille de la Journée internationale des droits de la femme, le gouvernement béninois a organisé, ce jeudi 7 mars, un forum national sur les investissements au profit de la femme et du genre.Des pistes pour accélérer le rythme

Lors de la deuxième journée, le forum se penchera sur les perspectives pour accélérer l’investissement sur les femmes dans différents domaines. Par ailleurs, un panel abordera la question de la participation des femmes à la vie politique, qui reste faible malgré les quotas instaurés par la loi.

Un autre panel portera également sur la convergence et la complémentarité des actions gouvernementales en matière de promotion de la femme et du genre, avec la participation de six ministres de la République.

Le coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Bénin, Salvador Niyonzima, qui a pris part à l’ouverture du forum, a salué l’initiative et a rappelé l’importance de reconnaître et de célébrer la contribution de la femme au développement.

Un impératif face à l’urgence

Le thème de cette Journée internationale de la femme, qui sera célébrée ce vendredi 8 mars, est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». La présidente de l’INF, Huguette Bokpè Gnacadja, a expliqué que ce thème traduit l’état d’urgence dans lequel se trouve le monde, confronté à des crises multiples : conflits géopolitiques, crises humanitaires, pauvreté et inégalités croissantes, pandémie de Covid-19, changement climatique, cybersécurité…

Ces crises affectent particulièrement les femmes et les filles, qui subissent davantage de violences, d’abus et de privations. « Investir dans la femme est devenu un impératif et cet investissement doit toucher plusieurs domaines simultanément. » « Le Bénin a fait des pas de géant, mais les réalités interpellent toutes les parties et appellent à redoubler d’efforts », a-t-elle déclaré.

Aller plus loin

La présidente de l’INF a également témoigné de la situation dramatique de nombreuses femmes qui viennent solliciter l’aide de son institution, victimes de violences domestiques, conjugales ou professionnelles.

Elle a souligné la nécessité de les accompagner sur le plan émotionnel et psychologique, pour les aider à sortir de l’ignorance qui les conduit à accepter la violence comme une fatalité. Elle a appelé à renforcer les mécanismes de prévention, de protection et de réparation des droits des femmes, ainsi qu’à promouvoir leur autonomisation économique et sociale.

Un renforcement des compétences et de la résilience des femmes

Pour la présidente de l’INF, il est clair que l’heure est à l’investissement dans le renforcement des compétences et de la résilience des femmes par la formation, le mentorat, le coaching, le soutien, la documentation numérique sur les questions d’estime de soi, de confiance en soi, d’intelligence émotionnelle.

Elle a aussi précisé que l’intensification de l’investissement doit aussi gagner les domaines prioritaires tels que : l’éducation, la réintégration scolaire, l’accompagnement psychosocial, l’accès à la technologie et à l’innovation, le développement des compétences professionnelles, entrepreneuriales et financières des femmes et des filles et bien d’autres. « L’institut réfléchit à la nécessité d’investir de façon accélérée dans les femmes, c’est notre vision », a-t-elle martelé.

Un plaidoyer pour une plus grande présence des femmes dans la gouvernance locale

Dans la perspective des prochaines élections, Huguette Bokpè Gnacadja a annoncé qu’elles investissent ensemble avec le Caucus des femmes parlementaires, les partenaires techniques et financiers, les ONG à l’élaboration d’un plaidoyer avec des propositions cohérentes pour une plus grande présence des femmes dans la gouvernance locale.

Elle a fait observer que le forum national sur les investissements au profit de la femme et du genre invite à aller plus loin dans la promotion de la femme et du genre. Elle a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, au gouvernement et à tous les partenaires pour leur soutien et leur engagement en faveur des droits des femmes.

Le Cefal se réinvente pour accompagner la décentralisation

Le Centre de formation pour l’administration locale (Cefal) a renouvelé son Conseil d’administration le jeudi 7 mars 2024. Les nouveaux membres, nommés par le décret N° 2024-782 du 07 février 2024, ont pris officiellement leurs fonctions lors d’une cérémonie présidée par Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.

Leur objectif est de  faire du Cefal un pôle de formation de référence pour les acteurs de la décentralisation au Bénin et dans la région.

Un centre au service de la bonne gouvernance

Le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale a rappelé, dans son discours, l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des structures publiques au Bénin. En effet,  il a situé cette cérémonie dans le cadre des orientations du président Patrice Talon qui vise à assurer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion administrative et financière des institutions publiques du pays.

Le Cefal, en tant qu’établissement public à caractère scientifique, a pour mission de former et de perfectionner le personnel des administrations décentralisées, les élus locaux, et les agents des services déconcentrés de l’État.

Par ailleurs , le ministre a présenté son plan stratégique pour la période 2017-2031, qui exprime sa vision ambitieuse de faire du Cefal un centre de référence pour la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur de la décentralisation, avec une vocation régionale.

Un défi à relever pour les administrateurs du Cefal

Le ministre a également exhorté les nouveaux administrateurs à travailler sans relâche pour renforcer la crédibilité du Cefal auprès des communes, des apprenants, et de la communauté régionale et internationale. Il a souligné que cette crédibilité est indispensable pour réussir la décentralisation adaptée aux réalités du pays et donner au Cefal, une dimension internationale.

En outre, l’installation des nouveaux membres du Conseil d’administration du Centre de formation pour l’administration locale (Cefal) ouvre une nouvelle page pour le centre, qui s’engage résolument dans la voie de la transparence, de la qualité, et de l’excellence dans la formation et l’accompagnement des acteurs de la décentralisation au Bénin.

Le Président Talon reçoit Allemagne et Banque mondiale

Le Président de la République du Bénin, Patrice Talon, a accordé une audience, ce jeudi 07 mars 2024, à Mme Svenja Schulze, Ministre de la Coopération économique et du Développement de la République fédérale d’Allemagne, et à M. Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. La rencontre a eu lieu au Palais de la Marina, à Cotonou.

Le Bénin et ses partenaires stratégiques renforcent leur coopération

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre le Bénin et ses partenaires stratégiques, notamment l’Allemagne et la Banque mondiale, dans le domaine du développement économique et social. Les deux personnalités ont réaffirmé leur soutien aux efforts du gouvernement béninois pour la promotion des opportunités économiques pour tous, à travers la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement (PAG) 2021-2025.

La Ministre allemande de la Coopération a salué les progrès réalisés par le Bénin dans la consolidation de la démocratie, la lutte contre la corruption, la réforme du secteur public, et la diversification de l’économie. Elle a annoncé que l’Allemagne allait augmenter son appui financier au Bénin, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture, et de l’éducation.

Le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique a félicité le Président Talon pour la résilience du pays malgré les nombreuse crise qui ont secouer la sous région , et pour sa vision de faire du Bénin une zone industrielles grâce au projet de GDIZ à Glo-Djigbé. Il a réitéré l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le Bénin dans la réalisation de ses objectifs de développement, en particulier dans le domaine de la réduction de la pauvreté, de l’inclusion sociale, et de la résilience face aux chocs externes.

Le Président Talon a remercié ses hôtes pour leur visite, et pour leur appréciation positive de la situation du Bénin. Il a exprimé sa gratitude pour le soutien constant et multiforme de l’Allemagne et de la Banque mondiale au Bénin. Il a réaffirmé sa volonté de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Bénin et ces deux institutions, au service du bien-être des populations béninoises.

 

Le Bénin booste son sport grâce à une subvention de l’Etat

Le gouvernement du président Patrice Talon a fait preuve d’une grande générosité envers le secteur sportif béninois. Il a alloué une somme de 3.186.320.200 FCFA au ministère des Sports et aux fédérations sportives, afin de leur permettre de préparer et de participer aux compétitions sportives internationales majeures de l’année 2024.

En effet , le ministre des Sports, Benoît Dato, a  fait cette annonce le jeudi 7 mars 2024, lors d’une réunion avec les présidents des différentes fédérations,  au Palais des Congrès de Cotonou.

Le Gouvernement répond favorablement  à la demande des fédérations

En outre, cette décision du gouvernement fait suite à une requête formulée par les responsables des fédérations, lors d’une séance avec le chef de l’Etat, le 22 décembre 2022, au Palais de la Marina. Ils avaient sollicité que l’Etat apporte son appui financier aux équipes nationales des autres disciplines sportives, qui étaient souvent délaissées au profit du football.

Le président Talon avait accueilli favorablement cette demande et avait lancé des études approfondies sur la question.

Rendus publics le mercredi 6 mars 2024, lors du conseil des ministres, Les résultats de ces études ont permis l’ autorisation de la participation des équipes nationales du Bénin aux compétitions sportives internationales majeures de l’année 2024.

Une volonté de professionnaliser le sport béninois

Le ministre des Sports a salué cette initiative du gouvernement, qui témoigne de sa volonté de professionnaliser le sport béninois. “Désormais, nous pourrons assurer, dans la mesure de nos moyens, la préparation et la participation de nos différentes équipes nationales, sans distinction, mais qui travaillent avec sérieux et rigueur”, a-t-il déclaré.

Et il a ajouté : “Nous ne devons plus laisser place à l’amateurisme. Disons-le clairement et sans ambages, nous entamons résolument la professionnalisation de nos équipes”.

Le Bénin investit plus de 3 milliards de FCFA pour soutenir ses équipes nationales aux compétitions sportives internationales de 2024

Une répartition équitable des ressources au Bénin

En plus , cette nouvelle subvention, qui s’ajoute aux subventions annuelles dont bénéficie chaque fédération, permettra de couvrir les dépenses liées à la préparation et à la participation des équipes nationales aux compétitions sportives internationales.

Il s’agit notamment des frais de transport (billet d’avion) des athlètes et des officiels, des frais de prise en charge des athlètes et des encadreurs techniques et médicaux, des frais de mission et des primes forfaitaires de participation.

Le ministre des Sports a aussi assuré que ces ressources seront réparties de manière équitable entre les différentes disciplines, en fonction de leurs besoins et de leurs performances.

Une participation massive aux Jeux Africains d’Accra

Parmi les compétitions sportives internationales majeures auxquelles le Bénin va participer en 2024, il y a les Jeux Africains, qui se déroulent du 8 au 24 mars 2024 à Accra, au Ghana. Le ministre des Sports a annoncé que le Bénin a envoyé une délégation de 177 athlètes, qui vont concourir dans plusieurs disciplines.

Si on y ajoute les encadrants techniques et le staff médical, la délégation béninoise compte plus de 230 membres.

Une promotion du Made In Bénin

L’une des nouveautés de cette année est la mise à disposition, par le ministère des Sports, des survêtements et des t-shirts Made In Bénin, confectionnés par la GDIZ, une entreprise locale spécialisée dans le textile.

Le ministre des Sports a expliqué que cette mesure vise à valoriser le savoir-faire béninois et à encourager le développement du secteur privé national. Il a également souligné que ces tenues sont de bonne qualité et respectent les normes internationales.

 

L’innovation béninoise en matière d’alimentation scolaire

Le Bénin, reconnu comme l’un des pionniers de l’alimentation scolaire sur le continent africain, a récemment participé à la 9ème Journée Africaine de l’Alimentation Scolaire (JAA). Cette année, le thème central était “Investir dans l’alimentation scolaire locale pour transformer les systèmes éducatifs – pour un avenir inclusif et prospère du continent africain”. Les pays membres de l’UA ont encouragé la célébration de  cette journée et à promouvoir une éducation de qualité par le biais de l’alimentation scolaire lors des débats qui ont eu lieu du 29 février au 1er mars 2024.

 

             

Le Bénin, reconnu comme l’un des pionniers de l’alimentation scolaire sur le continent africain, a récemment participé à la 9ème Journée Africaine de l’Alimentation Scolaire (JAA).
Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Monsieur Salimane KARIMOU

Le Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) : un engagement national

Par ailleurs, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Monsieur Salimane KARIMOU, a mis en avant l’engagement du Bénin pour une couverture universelle de la cantine scolaire d’ici 2026. Actuellement, 75% des écoles primaires publiques bénéficient du PNASI, touchant plus d’1,3 millions d’écoliers. L’extension du programme a été significative, passant de 31% en 2017 à 75% en 2022, et un projet de loi est en cours d’examen pour institutionnaliser cette initiative.

En somme, le Bénin se distingue par son approche innovante, privilégiant les achats locaux pour les cantines scolaires, ce qui favorise une alimentation variée et saine pour les enfants et stimule l’économie nationale. Des formations sont également organisées pour les producteurs locaux afin d’assurer la qualité et la quantité des vivres.

En partageant son expérience lors de la JAA au Burundi, le Bénin a invité les autres nations à adopter une approche similaire pour garantir un avenir meilleur pour les enfants africains grâce à une alimentation scolaire nutritive et durable.

Bénin : Cap sur la sécurité routière avec l’appui des Nations Unies

Une équipe de haut niveau des Nations unies, menée par l’émissaire du secrétaire général, a posé ses valises au Bénin. Leur mission est d’évaluer les avancées significatives réalisées par le Gouvernement en matière de sécurité routière. Chaque année, les routes béninoises réclament près de 700 vies. Face à cette hécatombe, le président Patrice TALON et son administration ont déployé un arsenal de mesures préventives pour endiguer cette tragédie nationale.

La mission de la délégation des Nations unies est d'évaluer les avancées significatives réalisées par le Bénin en matière de sécurité routière.Un dialogue constructif avec les Nations Unies

Lors d’une réunion stratégique orchestrée par Abdoulaye BIO TCHANÉ, ministre d’État, Jean TODT, l’envoyé spécial des Nations unies, a assisté aux initiatives gouvernementales. La rencontre a vu la participation de divers ministères et autorités, soulignant une approche collaborative.

En effet, le gouvernement béninois a introduit des règlements stricts, tels que le port obligatoire du casque et de la ceinture de sécurité, ainsi que l’installation de radars pour veiller au respect des limites de vitesse. Ces mesures, conjuguées à des infrastructures routières modernes, témoignent d’une volonté ferme de protéger ses citoyens.

Par ailleurs, les efforts déployés se reflètent déjà dans une baisse notable des décès routiers. Le ministre d’État Bio Tchané a exprimé sa détermination à poursuivre sur cette lancée, avec le soutien des Nations unies.

La mission de la délégation des Nations unies est d'évaluer les avancées significatives réalisées par le Bénin en matière de sécurité routière.L’éducation, pilier de la sécurité routière

Le ministre de l’enseignement supérieur, Eléonore YAYI LADEKAN, a affirmé que l’éducation joue un rôle clé dans la prévention des accidents. Des initiatives sont en cours pour intégrer la sécurité routière dans le cursus universitaire.

En outre, la visite de la délégation onusienne comprendra des inspections sur le terrain, dont une visite à l’hôpital de référence d’Abomey-Calavi, illustrant l’engagement du gouvernement à améliorer la prise en charge des victimes d’accidents.

Le directeur général du CNSR, Aubin ADOUKONOU, a réitéré l’objectif de réduire drastiquement les accidents de la route d’ici 2030, marquant ainsi l’ambition du Bénin de garantir une sécurité routière durable pour tous ses citoyens.

 

Incendies dans les écoles de Karimama : le ministre se prononce

 Dans un événement tragique, les écoles primaires de Garbékoara et de Kara, situées dans la commune de Karimama, ont été la cible d’actes criminels. Dans la nuit du 3 au 4 mars 2024, ces établissements ont été incendiés, et les réserves alimentaires de leurs cantines ont été dérobées. Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, réagit avec fermeté face à cette situation.

Un Appel à la Retenue et à l’Enquête

Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), le ministre exhorte la population à faire preuve de retenue dans sa réaction à cet incident. Il insiste également sur la nécessité d’une enquête approfondie et transparente pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et identifier les responsables. Selon lui, il est crucial de laisser les autorités compétentes mener à bien leur travail afin d’obtenir une compréhension complète de la situation.

Soutien aux Communautés Éducatives Locales face au incendies

Le ministre assure les communautés éducatives locales de son soutien et de sa solidarité. Il encourage également les autorités locales et les forces de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des écoles et protéger les élèves. M. Salimane Karimou reste déterminé à promouvoir un environnement éducatif sûr et propice à l’apprentissage pour tous les enfants du Bénin.

Face à ces incendies criminels, le Ministère des Enseignements Maternel et Primaire exhorte la population à garder son calme et à coopérer dans cette période difficile. La sécurité des écoles et le bien-être des élèves demeurent une priorité absolue.

En pleine rentrée scolaire, ces incendies meurtrissent le cœur des élèves, car ils pourraient passer une année blanche.

 

Rencontre Cruciale pour la Santé Maternelle et Infantile au Bénin

Cotonou, Bénin Dans un effort concerté pour faire face aux défis urgents de la santé maternelle, néonatale et infantile, les parlementaires béninois ont récemment tenu une série de discussions fructueuses avec les représentants de l’UNICEF France. En effet, cette initiative marque un pas significatif vers l’amélioration des conditions de vie et de santé des mères et des enfants au Bénin.

Les parlementaires béninois ont récemment eu une rencontre avec les représentants de l'UNICEF France sur la santé maternelle et infantile.

Au cours de ces rencontres, qui se sont déroulées il y a quelques semaines, les deux parties ont mis en lumière les obstacles majeurs qui entravent le progrès dans ce domaine vital. En outre, les échanges ont permis de dresser un état des lieux précis et de définir les priorités d’action pour les mois et les années à venir.

Les participants ont unanimement réaffirmé leur engagement à collaborer étroitement. « Il est impératif que nous unissions nos forces pour surmonter les défis qui persistent autour de la santé des mères et de leurs enfants », a déclaré un parlementaire béninois, soulignant l’importance de cette solidarité.

Par ailleurs, l’UNICEF, reconnu pour son expertise et son engagement envers les droits de l’enfant, apporte un soutien crucial à cette cause. Les représentants de l’organisation ont exprimé leur volonté de continuer à travailler main dans la main avec les autorités béninoises pour garantir que chaque enfant puisse bénéficier d’un départ sain dans la vie.

Cette rencontre est un rappel puissant que la santé maternelle et infantile reste une priorité absolue et que des efforts constants sont nécessaires pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures au Bénin.