Nouvelles auditions dans l’Affaire de Tentative de coup d’État au Bénin

Cotonou, le 17 octobre 2024 – Dans une atmosphère tendue, marquée par les rumeurs et les spéculations, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a repris les auditions dans l’affaire de la tentative de coup d’État qui secoue le Bénin depuis plusieurs semaines. Au cœur de cette affaire, deux figures proéminentes : l’homme d’affaires Olivier Boko, connu pour ses liens étroits avec le pouvoir en place, et Oswald Homéky, ancien ministre des Sports et personnalité influente du paysage politique béninois.

Bénin : Auditions à huis clos pour Boko et Homéky

Les événements de ce jeudi 17 octobre 2024 ont été particulièrement scrutés, alors que les deux accusés étaient convoqués devant la Commission d’instruction de la CRIET. L’audition s’est déroulée à huis clos, une procédure habituelle dans les affaires sensibles, mais qui n’a pas manqué de susciter des interrogations quant à la transparence du processus judiciaire. Oswald Homéky, accompagné de ses avocats Timothée Yabi, Okoundé et Agossou, a comparu en premier. Les avocats l’ont assisté lors de sa comparution. Par ailleurs, Olivier Boko a subi son audition de manière séparée, selon les informations rapportées.

Cette nouvelle série d’auditions fait suite à une première comparution qui a eu lieu le 1ᵉʳ octobre 2024, après l’arrestation des deux hommes dans la nuit du 24 septembre. Les autorités les accusent d’atteinte à la sûreté de l’État, de corruption d’agent public et de blanchiment de capitaux, des charges lourdes qui ont conduit à leur placement sous mandat de dépôt.

Tentative de coup d’État : Un test pour la démocratie béninoise

Le dossier s’épaissit avec l’implication de figures secondaires. Cependant, le commandant de la Garde républicaine, Dieudonné Tévoèdjrè, cité auparavant comme complice dans cette histoire, a témoigné de nouveau, mais cette fois-ci en tant que témoin.

La commission d’instruction a aussi convoqué le directeur administratif et financier de Rok Nieri, qui est le beau-frère d’Olivier Boko. Ces développements suggèrent une affaire complexe, aux ramifications étendues, et dont les implications pourraient aller bien au-delà des individus actuellement sous les feux de la rampe.

L’affaire a captivé l’attention publique, non seulement en raison des personnalités impliquées, mais aussi à cause des implications potentielles pour la stabilité politique du Bénin. Alors que le procès continue de se dérouler, les citoyens du Bénin et les observateurs internationaux attendent avec impatience de voir si la justice pourra trancher de manière équitable et transparente dans cette affaire qui teste les limites de la démocratie dans le pays.

 

Le Bénin et le Niger renforcent leurs liens diplomatiques

Cotonou, le 17 octobre 2024 – Une nouvelle page s’écrit dans les relations entre le Bénin et le Niger. Le gouvernement béninois a approuvé hier la nomination de Kakade BACHIOU comme nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger au Bénin. En effet, cette décision marque un tournant significatif dans le rapprochement des deux pays après quelques mois de tensions diplomatiques.

Le diplomate nigérien pourra désormais rejoindre son poste à Cotonou et entamer effectivement ses fonctions. Il présentera dans les prochains jours les copies figurées de ses lettres de créance au ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun BAKARI, avant de procéder à la cérémonie de présentation au chef de l’État, Patrice TALON.

Un pas vers la normalisation des relations

En plus, cette nomination intervient après la prise de fonction de Gildas AGONKAN, ambassadeur du Bénin au Niger, le 6 août dernier. Cette réciprocité dans les nominations diplomatiques témoigne de la volonté des deux pays à renouer des relations fraternelles et de coopération, fondées sur une longue histoire commune.

Des enjeux économiques et sécuritaires

Après quelques mois de crise, les relations fraternelles et de coopération entre le Bénin et le Niger reprennent après plusieurs décennies. Par ailleurs, il faut le préciser, le Bénin et le Niger entretiennent des liens étroits, notamment dans les domaines économiques et sécuritaires. Cette normalisation des relations diplomatiques devrait permettre de renforcer la coopération entre les deux pays dans ces secteurs clés.

Une nouvelle dynamique régionale

En bref, cette décision intervient dans un contexte régional marqué par des mutations profondes. Le rapprochement entre le Bénin et le Niger s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération régionale, essentielle pour faire face aux défis communs auxquels sont confrontés les pays de la sous-région.

 

Le Bénin à l’honneur à la Conférence sur les enfants en Roumanie

Cotonou, le 17 octobre 2024 –La ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a représenté avec brio le Bénin à la Conférence de haut niveau sur les enfants, les jeunes et les familles, qui s’est tenue en Roumanie le 15 octobre dernier.

Cette rencontre internationale, organisée à l’occasion de plusieurs anniversaires importants pour les Droits de l’enfant et de la famille, a été l’occasion pour la ministre béninoise de mettre en lumière les avancées significatives réalisées par le Bénin en matière de protection sociale.

La ministre béninoise Tognifodé met en lumière les avancées du Bénin en matière de protection sociale à la Conférence sur les enfants.Le Bénin à l’honneur à la Conférence sur les enfants en Roumanie

Lors de cette conférence, Véronique Tognifodé a présenté devant un parterre de personnalités internationales les différentes mesures mises en œuvre par le gouvernement béninois pour améliorer le bien-être des enfants, des femmes et des familles. L’ensemble des participants ont salué les réformes des entreprises dans les domaines de la protection sociale, ainsi que les projets et programmes en faveur des personnes les plus vulnérables.

Les efforts du Bénin en matière d’assainissement budgétaire et de dépenses sociales prioritaires ont particulièrement retenu l’attention. La ministre a rappelé que plus de 40 % du budget de l’État était désormais consacré aux actions sociales, témoignant ainsi de la priorité accordée à cette question par le gouvernement.

Un engagement international pour les Droits de l’enfant

La conférence a été l’occasion pour les participants de discuter des défis communs qui font face aux pays en matière de protection de l’enfance et de promouvoir des politiques publiques efficaces. À l’issue des travaux, les participants ont adopté le Manifeste de Hunedoara, un document qui appelle à renforcer les politiques familiales et à promouvoir les Droits de l’enfant.

La participation du Bénin à cette Conférence est une reconnaissance internationale des efforts déployés par le pays en faveur du bien-être des populations les plus vulnérables. Elle témoigne également de l’engagement du Bénin à contribuer à la construction d’un monde plus juste et plus équitable pour tous les enfants.

La présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, Dr Najat Maala M’jid, a donné une dimension internationale à cet événement.

En somme, le Bénin, fort de cette reconnaissance internationale, devra poursuivre ses efforts pour améliorer la situation des enfants et des familles. La mise en œuvre des engagements pris lors de cette Conférence sera un défi majeur pour les prochaines années.

 

Kémi Séba relâché : un rebondissement dans l’affaire d’ingérence étrangère

Paris, le 17 octobre 2024 – Le feuilleton judiciaire autour de Kémi Séba vient de connaître un nouveau rebondissement. L’influenceur panafricaniste, placé en garde à vue depuis lundi dernier pour des soupçons d’ingérence étrangère, est libre depuis hier soir, a annoncé le Parquet ce jeudi.

Cette décision du Parquet de Paris intervient après près de 50 heures de garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Si l’activiste béninois a pu recouvrer sa liberté, l’enquête se poursuit néanmoins, le parquet précisant que les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent.

Des accusations d’ingérence étrangère

L’arrestation de Kémi Séba avait suscité une vive polémique, tant en France qu’en Afrique. L’activiste, célèbre pour ses prises de position anti-françaises et ses discours virulents contre le néocolonialisme, aurait entretenu des liens avec une puissance étrangère dans le but de nuire aux intérêts français, selon les autorités françaises.

Son avocat, Me Juan Branco, avait décrété une arrestation « violente » et un dossier « vide », affirmant que son client était principalement évoqué dans ses déclarations publiques, largement diffusées et présumées.

Une affaire qui interroge

Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les limites de la liberté d’expression, sur les relations entre la France et l’Afrique, et aussi  sur les méthodes utilisées par les autorités françaises pour lutter contre l’ingérence étrangère.

Le choix de la 5ème division du parquet de Paris, spécialisée dans les affaires militaires, pour s’occuper de ce dossier a également suscité une réaction de la Défense, qui y voit une volonté de criminaliser l’activisme politique.

Kémi Séba: Un rebondissement qui ne clôt pas le dossier.

La libération de Kémi Séba sans poursuite ne signifie pas pour autant la fin de cette affaire. Les enquêtes se poursuivent et il n’est pas exclusif que de nouvelles révélations viennent alimenter le débat dans les semaines à venir. Par ailleurs, cette affaire est un rappel de la complexité des enjeux géopolitiques actuels et de la nécessité de trouver un équilibre entre la lutte contre l’ingérence étrangère et le respect des libertés individuelles.

En somme, les mots de Kemi Séba résonnent comme un écho de l’histoire : « Nous sommes les enfants de la décolonisation. » Cette affaire nous rappelle que les blessures du passé continuent de marquer les relations entre la France et l’Afrique. La libération de L’activiste panafricaniste est-elle un signe d’apaisement ou le calme avant la tempête ? L’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : cette affaire ne doit pas être oubliée.

Kémi Séba accusé d’atteinte à la sécurité nationale

Paris, le 17 octobre 2024 –  Le militant panafricaniste Kémi Séba est désormais poursuivi pour un chef d’accusation particulièrement grave : renseignement avec une puissance étrangère en vue de susciter des actes d’agression et d’hostilité contre la France.

Selon les informations révélées par l’avocat de Kémi Séba, Me Juan Branco, lors d’une conférence de presse, son client risquerait jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. Le conseil de Kémi Séba a déclaré que les autorités françaises reprocheraient à son client d’avoir tenté de porter atteinte à la sécurité de l’État en collaborant avec une puissance étrangère non précisée. Des accusations que l’avocat qualifie de « vengeance » visant à faire taire une voix dissonante.

Kémi Séba : Une présence à Paris justifiée

L’organisation de Kémi Séba, Urgences Panafricanistes, a tenu à clarifier que le militant se trouvait à Paris pour des raisons personnelles et politiques. Il devait notamment rencontrer des opposants béninois et rendre visite à un proche malade. Son ONG dénonce une « persécution politique » et affirme que les accusations portées contre son fondateur sont infondées. Il précise également que son Président était en possession d’un visa de type D, lui permettant de circuler librement dans l’espace Schengen.

Un activiste controversé

Kémi Séba, symbole du panafricanisme, est célèbre pour ses positions radicales et ses critiques virulentes à l’égard de la France et de ses anciennes colonies. Déchu de sa nationalité française en juillet dernier, il a récemment obtenu un passeport diplomatique nigérien.

Cette nouvelle interpellation a suscité une vive émotion au sein de la communauté panafricaniste. De nombreux militants, à l’image de Nathalie Yamb, dénoncent une atteinte à la liberté d’expression et une volonté de museler l’opposition.

Des accusations qui divisent

Les accusations portées contre Kémi Séba sont particulièrement graves et risquent de relancer le débat sur la liberté d’expression et les limites de l’activisme politique. Si certains présentent dans cette interpellation une tentative de faire taire un opposant gênant, d’autres y voient une action justifiée pour protéger la sécurité nationale.

En bref, l’affaire Kémi Séba est loin d’être proche. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir du militant panafricaniste et pour le débat sur la place de l’activisme politique en France.

 

 

Changement climatique : Cotonou cherche des solutions

Cotonou, le 15 octobre 2024 – La 12ème rencontre annuelle de Solution Think Tank a ouverte ses portes à Cotonou, rassemblant des experts et des décideurs de toute l’Afrique de l’Ouest pour discuter des enjeux cruciaux liés au changement climatique. Sous le thème « Changements climatiques en Afrique subsaharienne : des efforts d’adaptation nécessaires pour un développement durable », ce sommet s’impose comme un rendez-vous incontournable pour trouver des solutions concrètes aux défis environnementaux qui pèsent sur la région.

 Experts et décideurs réunis à Cotonou pour trouver des solutions face aux défis du changement climatique en Afrique subsaharienne.Changement climatique: Un enjeu de taille pour l’Afrique

Les effets du changement climatique se font déjà sentir en Afrique subsaharienne : sécheresses récurrentes, inondations dévastatrices, érosion des sols… Ces phénomènes menacent les moyens de subsistance des populations, fragilisent les écosystèmes et entravent le développement économique. C’est dans ce contexte qui se tient ce sommet, qui vise à favoriser l’échange de bonnes pratiques et à renforcer la coopération régionale.

Des solutions innovantes pour un avenir durable

Les participants à cette rencontre exploreront une large gamme de sujets, allant de l’agriculture résiliente au climat à l’énergie renouvelable, en passant par la gestion durable des ressources en eau. L’objectif est de trouver des solutions adaptées aux spécificités de chaque pays et de favoriser l’émergence de projets innovants.

 Experts et décideurs réunis à Cotonou pour trouver des solutions face aux défis du changement climatique en Afrique subsaharienne.Une mobilisation sans précédent

Les discours prononcés lors de l’ouverture du sommet ont souligné l’urgence d’agir et la nécessité d’une coopération internationale renforcée. Les participants ont exprimé leur détermination à trouver des solutions durables pour faire face aux défis du changement climatique.

Des résultats attendus

À l’issue de cette rencontre, les participants devraient être en mesure de :

  • Identifier les meilleures pratiques en matière d’adaptation au changement climatique
  • Développeur de projets concrets pour renforcer la résilience des communautés
  • Mobiliser des financements pour soutenir la mise en œuvre de ces projets
  • Renforcer les réseaux de collaboration entre les différents acteurs

Cotonou, un catalyseur de changement

En accueillant ce sommet, Cotonou se positionne comme une ville pionnière dans la lutte contre le changement climatique en Afrique. Les discussions et les échanges qui auront lieu au cours de ces quatre jours permettront de faire avancer les réflexions et de définir de nouvelles orientations pour l’avenir.

Bénin: Inauguration d’une unité de production de Wangashi à N’Dali

Bénin, le 15 octobre 2024 Dans la paisible commune de N’Dali, l’ambiance était festive ce mardi, alors que l’Ambassadeur des États-Unis, M. Shukan, honorait la communauté locale par l’inauguration d’une unité de production de Wangashi. En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Fonds de résilience de l’Ambassadeur, un programme visant à soutenir les efforts de développement durable et à renforcer la stabilité économique au Bénin. L’événement, qui s’est déroulé dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, a été l’occasion de célébrer le partenariat croissant entre les États-Unis et le Bénin.

L'Ambassadeur des États-Unis au Bénin, Shukan, a inauguré une nouvelle unité de production de Wangashi à N'Dali,Une usine pour la fabrication de Wangashi

L’unité de production, qui se spécialise dans la fabrication du Wangashi, un produit laitier traditionnel très prisé dans la région, représente un pas de plus vers l’autonomisation économique des habitants de N’Dali. L’Ambassadeur Shukan, dans son discours, a souligné l’importance de telles initiatives qui favorisent l’entrepreneuriat local et créent des emplois durables. Il a également réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler de concert avec les communautés béninoises pour promouvoir la prospérité partagée.

En outre, la cérémonie d’inauguration a été marquée par des échanges cordiaux entre l’Ambassadeur et les membres de la communauté, qui ont exprimé leur gratitude pour le soutien continu des États-Unis. Les représentants locaux ont mis en avant l’impact positif que l’unité de production aura sur l’économie locale, en offrant de nouvelles opportunités commerciales et en valorisant les produits traditionnels.

L’investissement dans cette unité de production de Wangashi est un exemple concret de la manière dont le Fonds de Résilience de l’Ambassadeur contribue à la construction d’un meilleur avenir pour les communautés béninoises. En mettant l’accent sur le développement économique et la création d’emplois, ce programme espère instaurer une dynamique de croissance durable qui profitera à l’ensemble de la région.

Alors que l’unité de production commence ses opérations, l’espoir est grand que ce projet serve de modèle pour d’autres initiatives similaires, non seulement à N’Dali, mais aussi dans d’autres parties du Bénin. L’engagement des États-Unis envers le développement économique et la stabilité au Bénin reste ferme, et l’inauguration de l’unité de production de Wangashi à N’Dali en est une preuve éclatante.

Kemi Séba : L’icône du panafricanisme dans la tourmente

Paris, le 15 octobre 2024  –  L’arrestation présumée de Kemi Séba, figure emblématique du panafricanisme, à Paris le 14 octobre dernier a déclenché une onde de choc à travers l’Afrique. Bien que les autorités françaises n’étaient pas encore confirmées par cette information, elle a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vive émotion et de nombreuses interrogations.

Interpellée dans un restaurant parisien pour des raisons encore floues, Kemi Séba se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique. Son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et plusieurs pays africains, où son discours anticolonialiste et panafricaniste trouve un écho de plus en plus fort.

Kemi Séba : Un symbole du panafricanisme

Depuis plusieurs années, Kemi Séba est devenue l’une des figures les plus influentes du panafricanisme. Ses positions radicales contre l’héritage colonial français et sa défense d’une Afrique unie et souveraine ont séduit une jeunesse africaine en quête de repères. Son récent rapprochement avec des dirigeants militaires africains, comme le général Abdourahamane Tiani au Niger, a renforcé son influence sur la scène politique continentale.

Les enjeux d’une arrestation

L’arrestation de Kemi Séba soulève plusieurs questions :

  • Statut juridique : dépourvu de sa nationalité française depuis juillet 2024, quel est le statut juridique exact de Kemi Séba en France ?
  • Motivations de l’arrestation : quelles sont les raisons officielles de son interpellation ? S’agit-il d’une simple vérification d’identité ou d’une opération plus ciblée ?
  • Conséquences diplomatiques : quelles seront les répercussions de cette arrestation sur les relations entre la France et les pays africains, en particulier ceux où l’influence de Kemi Séba est forte ?
  • Avenir du panafricanisme : cette arrestation va-t-elle renforcer le mouvement panafricaniste ou au contraire le fragiliser ?

Un tournant dans les relations franco-africaines ?

L’affaire Kemi Séba met en lumière les profondes mutations en cours dans les relations entre la France et l’Afrique. Les aspirations à une plus grande souveraineté et à une coopération Sud-Sud sont de plus en plus fortes sur le continent. La France, confrontée à la montée de nouveaux acteurs et de nouvelles idéologies, doit désormais composer avec une Afrique qui ne se reconnaît plus dans les anciens modèles coloniaux.

En somme, l’évolution de cette affaire sera suivie de près par les observateurs politiques. Elle pourrait marquer un tournant dans les relations franco-africaines et avoir des retombées durables sur le continent.

 

Malanville : Un chèque de 98 692 000 francs CFA remis aux populations affectées

Malanville, le 15 octobre 2024 – Face à la crise humanitaire provoquée par les récentes inondations qui ont frappé la région de Malanville, la solidarité internationale se mobilise. Plan International et START Network, en partenariat avec le Gouvernement béninois, ont lancé un programme d’urgence pour venir en aide aux populations sinistrées.

Lors d’une cérémonie officielle, le préfet de la région a remis un chèque d’un montant de 98 692 000 francs CFA à 1 075 ménages, soit environ 8 232 personnes, dont 802 enfants. Ces fonds seront utilisés pour l’achat de vivres, de kits scolaires et de matériels didactiques, afin de répondre aux besoins les plus urgents des familles touchées par les inondations.

Face aux récentes inondations à Malanville, Plan International et Start Network apportent une aide financière de 98 692 000 FCFA pour soutenir les milliers de sinistrés et assurer la continuité de l'éducation.Une aide précieuse pour les populations

Les 50 localités les plus affectées par la montée des eaux du fleuve Niger bénéficieront de cette aide humanitaire. Les bénéficiaires, profondément marqués par cette catastrophe naturelle, ont exprimé leur gratitude envers les donateurs et les organisations impliquées. En plus, ce soutien financier leur permettra de faire face aux difficultés du quotidien et d’assurer la continuité de l’éducation de leurs enfants.

Face aux récentes inondations à Malanville, Plan International et Start Network apportent une aide financière de 98 692 000 FCFA pour soutenir les milliers de sinistrés et assurer la continuité de l'éducation.Une coopération fructueuse

Par ailleurs, cette initiative témoigne de la nécessité d’une coopération étroite entre les organisations humanitaires et les autorités locales pour répondre efficacement aux crises. Les autorités ont distribué les fonds de manière transparente et équitable pour assurer que l’aide atteigne les plus vulnérables.

Vers la reconstruction

En somme, ce soutien financier est un pas important vers la reconstruction et la résilience de la communauté de Malanville. Il démontre que la solidarité internationale peut apporter un véritable espoir aux populations touchées par les catastrophes naturelles.

Le Nigeria réclame 9,41 milliards de nairas de factures d’électricité impayées à ses voisins

Abuja, 14 octobre 2024 – Le Nigeria, première puissance économique africaine, se retrouve confronté à une crise énergétique de taille. Alors qu’il s’efforce de fournir de l’électricité à sa population et à ses voisins, le pays voit s’accumuler une dette colossale de 9,41 milliards de Nairas due par les pays associés à la vente de l’électricité. Cette situation met en péril la stabilité du secteur énergétique nigérian et pourrait avoir des répercussions sur l’économie du pays.

Le poids des impayés

Selon les dernières données de la Commission nigériane de régulation de l’électricité (NERC), le Bénin, le Niger et le Togo accumulent des milliards de Nairas de factures impayées pour l’électricité qu’ils reçoivent du Nigeria. Cette dette croissante met une pression considérable sur les finances du secteur énergétique nigérian, déjà fragilisées par des années de sous-investissement et de mauvaise gestion.

Ces impayés persistants malgré les accords bilatéraux signés entre le Nigeria et ses voisins. La NERC a indiqué que certains clients, tant nationaux qu’internationaux, ont effectué des paiements pour régler les factures impayées des périodes précédentes. Cependant, de nombreux autres continuent de faire défaut, mettant en péril la fourniture d’électricité à l’ensemble de la région.

Les conséquences pour le Nigeria

Cette situation a de graves conséquences pour le Nigeria. Les impayés réduisent les revenus du secteur énergétique, limitant ainsi les investissements nécessaires pour améliorer la production et la distribution d’électricité. De plus, la croissance de la dette pourrait entraîner des coupures d’électricité et des pénuries d’énergie, avec des répercussions sur l’activité économique et la vie quotidienne des Nigérians.

Les causes du problème

Les causes de cette situation sont multiples. On peut citer notamment :

  • La faiblesse des institutions : le secteur énergétique nigérian souffre d’une faiblesse institutionnelle, avec des régulateurs peu efficaces et des entreprises publiques mal gérées.
  • Le manque d’investissement : le sous-investissement dans le secteur énergétique a entraîné un vieillissement des infrastructures et une production insuffisante pour répondre à la demande.
  • La corruption : la corruption est endémique dans le secteur énergétique nigérian, ce qui freine les réformes et favorise les pratiques illégales.

Les solutions envisageables

Pour remédier à cette situation, le Gouvernement nigérian et la NERC doivent mettre en place des mesures efficaces. Parmi les solutions envisageables :

  • Renforcement des institutions : il est urgent de renforcer les institutions chargées de la régulation du secteur énergétique, afin de garantir une meilleure gestion et une lutte plus efficace contre la corruption.
  • Augmentation des investissements : le gouvernement nigérian doit mobiliser des investissements privés et publics pour moderniser les infrastructures énergétiques et accroître la production.
  • Négociation avec les pays débiteurs : le Nigeria doit engager des négociations fermes avec les pays débiteurs pour obtenir le paiement des factures impayées et mettre en place des mécanismes de recouvrement plus efficaces.
  • Diversification des sources d’énergie : le Nigeria doit diversifier ses sources d’énergie en développant les énergies renouvelables, afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de renforcer sa sécurité énergétique.

Par ailleurs, les impayés de factures d’électricité entre pays voisins sont un problème complexe qui dépasse les frontières du Nigeria. Il est essentiel que tous les acteurs concernés travaillent ensemble pour trouver des solutions durables et garantir un accès équitable à l’énergie dans la région.

En conclusion, la crise énergétique que traverse le Nigeria est un défi majeur pour le pays. Les impayés d’électricité de ses voisins mettent en péril la stabilité du secteur énergétique et pourraient avoir des conséquences économiques et sociales importantes. Il est urgent de mettre en œuvre des réformes profondes pour sortir de cette impasse et garantir un accès durable à l’électricité pour tous les Nigérians.