Bénin : 50 citoyens armés de la plume pour défendre leurs droits

Cotonou, le 5 octobre 2024 – La Maison d’Accueil Xwéfa a été le théâtre d’un événement majeur pour la défense des droits humains au Bénin. En effet, la 6ème édition de la formation sur la rédaction de recours a débuté vendredi, avec la participation de 50 participants provenant des départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Plateau et du Zou,

Cette formation, placée sous la direction de Serge PRINCE AGBODJAN, juriste et rapporteur général de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), a pour objectif d’outiller les participants pour mieux défendre les droits humains et aussi formuler des recours efficaces. Durant plusieurs jours, les participants vont approfondir leurs connaissances sur les mécanismes de protection des droits humains et acquérir les techniques nécessaires à la rédaction de recours solides. Par ailleurs, M. AGBODJAN reçoit l’aide des cinq meilleurs participants de la cinquième édition de cette formation pour accomplir sa tâche.

50 Béninois formés pour mieux défendre leurs droits : une formation intensive sur la rédaction de recours pour renforcer la protectionUn programme exigeant et inclusif

Pour être sélectionnés, les participants ont dû faire preuve d’un réel engagement en soumettant un texte analytique sur la situation des droits humains au Bénin. Ce critère a permis de constituer un groupe homogène et motivé, prêt à s’investir dans cette formation.

De plus, les participants s’engagent à partager les connaissances acquises avec au moins dix autres personnes de leurs communautés respectives. Cette démarche vise également à créer un effet multiplicateur et à renforcer les capacités d’un plus grand nombre de personnes à défendre leurs droits.

Un enjeu majeur pour le Bénin

En bref, cette formation s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion et de protection des droits humains au Bénin. En dotant les citoyens d’outils pour défendre leurs droits, cette initiative contribue à renforcer l’État de droit et à consolider la démocratie.

 

Le Président de la BOAD au 19e Sommet de la Francophonie

Le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD),Serge EKUE a eu l’honneur de participer au 19e Sommet de la Francophonie, qui s’est tenu les 4 et 5 octobre 2024 à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts. Sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français », cet événement a été une plateforme exceptionnelle pour des échanges fructueux et des discussions enrichissantes.

Le Président de la BOAD a participé au 19e Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts, les 4 et 5 octobre 2024. Parmi les personnalités présentes figuraient Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, S. E. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, accompagné de son épouse, ainsi que S. E. Patrice Talon, Président de la République du Bénin. Ces rencontres ont permis de renforcer les liens entre les pays francophones et de promouvoir la langue française comme vecteur d’innovation et de développement économique.

Le sommet a également été l’occasion de discuter des défis actuels et des opportunités futures pour les pays francophones, en mettant l’accent sur la collaboration et le partage des meilleures pratiques. Les participants ont souligné l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour stimuler la croissance économique et créer des emplois dans les pays francophones.

En conclusion, la participation du Président de la BOAD à ce sommet témoigne de l’engagement de l’institution à soutenir les initiatives qui favorisent le développement économique et social dans l’espace francophone. Ce sommet a été un moment clé pour renforcer la coopération et l’innovation au sein de la Francophonie.

Bénin-Pays-Bas : Une nouvelle ère de coopération

Dans l’enceinte solennelle de la Cour constitutionnelle, une réunion de haut niveau a eu lieu le vendredi 4 octobre 2024, marquant un tournant décisif dans les relations entre le Bénin et le Royaume des Pays-Bas. En effet, Le Professeur Cossi Dorothé Sossa, accompagné de son directeur de cabinet, Clément Quenum, et de son assistante, Albertine Borori, a accueilli avec honneur l’Ambassadeur Joris Jurriens pour une séance de travail axée sur l’approfondissement des liens bilatéraux.

Renforcement des Liens Bénin-Pays-Bas

L’ambiance était empreinte de cordialité et de respect mutuel, reflétant l’excellente qualité des relations diplomatiques entre les deux nations. L’Ambassadeur Jurriens a exprimé la volonté du Royaume des Pays-Bas de renforcer sa présence et son soutien au Bénin, soulignant l’importance stratégique du pays en tant que partenaire. Les discussions ont porté sur des initiatives conjointes visant à promouvoir la sécurité alimentaire, à améliorer les services de santé et à développer le secteur de l’eau, des domaines jugés cruciaux pour l’épanouissement des citoyens béninois.

Le diplomate néerlandais a mis en lumière l’engagement de son pays à contribuer au développement durable du Bénin, en insistant sur l’importance d’une collaboration étroite pour maximiser l’impact des projets. La rencontre a également été l’occasion d’aborder des sujets sensibles tels que les droits humains et la préparation des élections générales de 2026. Le Professeur Sossa a partagé des insights sur le processus électoral et a clarifié le rôle crucial de la Cour constitutionnelle dans la garantie d’un scrutin libre et équitable.

Cette audience a non seulement renforcé les fondations d’une coopération déjà fructueuse, mais a également ouvert la voie à de nouvelles avenues de partenariat, avec l’ambition commune de forger un avenir prospère pour les populations des deux pays. L’optimisme était palpable, et l’engagement des deux parties à travailler de concert promet de transformer les défis en opportunités, pour le bien-être des Béninois et la solidité de l’axe Bénin-Pays-Bas.

L’art contemporain béninois s’expose à la Conciergerie

Paris, le 4 octobre 2024 – La Conciergerie, haut lieu chargé d’histoire, accueille en son sein une exposition d’exception : « Révélation ! Art contemporain du Bénin ». Du 4 octobre 2024 au 5 janvier 2025, une quarantaine d’artistes béninois dévoile une centaine d’œuvres, offrant un panorama inédit de la créativité africaine.

l'art contemporain béninois dialogue avec l'histoire de France à la Conciergerie, un pont entre les cultures et les époquesUn pont entre les époques

Sous le haut patronage des Présidents Patrice Talon et Emmanuel Macron, cette exposition marque un tournant dans les relations culturelles entre la France et le Bénin. En effet, en réunissant des œuvres d’art contemporain et en les exposant dans un lieu chargé d’histoire comme la Conciergerie, les commissaires ont souhaité mettre en lumière l’héritage culturel du Bénin et sa réinterprétation par les artistes d’aujourd’hui.

Par ailleurs, les œuvres exposées, qui vont de la peinture à la sculpture en passant par la vidéo et l’installation, témoignent d’une grande diversité de styles et d’approches. Ainsi, elles explorent des thèmes universels tels que l’identité, la mémoire, la nature et la spiritualité, tout en s’insérant dans la réalité contemporaine du Bénin.

l'art contemporain béninois dialogue avec l'histoire de France à la Conciergerie, un pont entre les cultures et les époquesBénin : Quand l’art contemporain rencontre les racines ancestrales

D’autre part, Paris s’illumine d’un éclat artistique inédit avec l’ouverture de cette exposition « Révélation ! », un événement qui tisse un lien vivant entre le riche héritage historique du Bénin et la vitalité de son art contemporain. Ainsi, au cœur de la capitale française, la Conciergerie se transforme en un espace de dialogue entre les œuvres modernes et l’aura des Palais royaux du Danxomé, offrant aux visiteurs un périple visuel à travers les âges. Les créations, imprégnées des traditions ancestrales et de la modernité, témoignent de la rencontre harmonieuse entre passé et présent.

En plus, l’exposition dévoile une collection de pièces inédites et, par là même occasion , marque la richesse créative des artistes béninois dans leur dialogue avec le monde. Chaque œuvre est une fenêtre ouverte sur l’âme d’un pays où l’art contemporain, se réinventant constamment, embrasse son patrimoine tout en s’engageant dans les courants artistiques globaux. Par conséquent, « Révélation ! » promet une immersion profonde dans l’univers créatif béninois, un voyage sensoriel où, de surcroît, l’originalité et la diversité des formes célèbrent la dynamique incessante de la création artistique.

l'art contemporain béninois dialogue avec l'histoire de France à la Conciergerie, un pont entre les cultures et les époquesUn dialogue entre l’Afrique et l’Europe

De plus, l’exposition à la Conciergerie est une étape importante dans le parcours itinérant de « Révélation ! ». Après Cotonou, Marrakech et la Martinique, c’est à Paris que les œuvres rencontrent un nouveau public. Ce choix n’est pas anodin : la France et le Bénin partagent une histoire commune, marquée par les échanges culturels et les influences réciproques.

L’art contemporain : Un vecteur de développement culturel

Pour William Codjo, directeur général de l’Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) du Bénin, cette exposition est un élément clé du renouveau culturel du Bénin. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large, qui vise à promouvoir l’art contemporain béninois sur la scène internationale et à préparer l’ouverture du Musée d’Art Contemporain de Cotonou.

En anticipant ce grand rendez-vous, cette exposition souligne l’ambition du Chef de l’État, Patrice Talon, d’inscrire la création contemporaine béninoise sur la carte mondiale de l’art. Et c’est à juste titre qu’à travers cette exposition, le Bénin associe l’histoire à l’innovation, pour la reconnaissance internationale de son art contemporain.

En exposant les œuvres d’artistes béninois dans un lieu aussi chargé d’histoire que la Conciergerie, c’est tout un chapitre de l’histoire de l’art qui s’écrit. Cette exposition marque un tournant et ouvre de nouvelles perspectives pour les échanges culturels entre l’Afrique et l’Europe. Elle révèle non seulement l’extraordinaire vitalité de la scène artistique béninoise mais aussi la richesse d’un dialogue entre passé et présent, entre héritage et innovation. C’est une invitation à découvrir un continent créatif, où l’art contemporain s’épanouit et se renouvelle sans cesse.

Le Bénin : Un pas de géant vers l’égalité genre grâce au PAEG1

Cotonou, le 3 octobre 2024 –Le Programme d’Appui à l’Égalité de Genre (PAEG1) continue de porter ses fruits au Bénin. Lors d’une rencontre avec les bénéficiaires des zones 2 et 3, la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a pu constater les avancées significatives en matière de leadership féminin et de participation politique.

Grâce au PAEG1, les femmes béninoises acquièrent les outils nécessaires pour s'engager pleinement dans la vie politique.En effet, ces femmes, originaires de divers départements du Sud du Bénin, ont mis en commun leurs expériences et leurs connaissances acquises. Elles ont souligné l’impact positif des formations reçues sur leur confiance en elles et leurs compétences à s’engager dans la vie politique. « Après avoir suivi certains modules, je me suis rendu compte qu’on était dans l’ignorance ». « On nous a appris comment concilier militantisme et vie de famille sans difficulté », a témoigné Firbelle Sohonou, militante d’un parti politique.

Ce programme, soutenu par la Coopération Suisse, vise à renforcer les capacités des femmes en matière de leadership politique, de prise de parole en public et de gestion des conflits. Les bénéficiaires ont ainsi pu bénéficier des outils nécessaires pour s’engager plus efficacement dans la vie politique et contribuer à une meilleure représentation des femmes dans les instances de décision.

Grâce au PAEG1, les femmes béninoises acquièrent les outils nécessaires pour s'engager pleinement dans la vie politique.PAEG1 : Une reconnaissance institutionnelle

Lors de ses remarques préliminaires, Valérie IDOSSOU, responsable de l’UGP/PAEG, a souligné la nature itérative de ces échanges, cette réunion faisant suite à un premier atelier organisé à Djougou. Elle a mis en avant la diversité politique des participants, preuve d’un engagement transversal en faveur de l’égalité genre.

La ministre Tognifodé s’est quant à elle félicitée de cette dynamique inclusive. Elle a rappelé l’attachement du gouvernement à l’égalité femmes-hommes, un engagement concrétisé par la réforme du système partisan qui a permis une meilleure représentation féminine au Parlement. Soulignant les progrès réalisés, la ministre a exprimé sa gratitude envers la Coopération Suisse pour son appui constant.

Un partenariat fructueux

La coopération entre le Bénin et la Suisse dans le cadre du PAEG1 a été saluée par les deux parties. Stéphanie Guha, cheffe suppléante de la Coopération Suisse, a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir les initiatives visant à renforcer le rôle des femmes dans la société.

Les défis à relever

Si les résultats du PAEG1 sont encourageants, des défis restent à relever pour atteindre une véritable égalité entre les hommes et les femmes au Bénin. Il s’agit notamment de lutter contre les stéréotypes de genre, de promouvoir l’autonomisation économique des femmes et de garantir leur accès équitable aux ressources et aux services.

En conclusion, le PAEG1 est un exemple concret de l’engagement du Bénin en faveur de l’égalité genre. Les résultats obtenus grâce à ce programme sont prometteurs et ouvrent de nouvelles perspectives pour une participation plus active des femmes à la vie politique et sociale du pays.

Bénin : La Loterie Nationale se met à la portée des investisseurs

Cotonou, le 3 octobre 2024 –Une nouvelle ère s’ouvre pour la Loterie Nationale du Bénin (LNB SA). L’État béninois, actionnaire unique de l’entreprise, a décidé d’ouvrir son capital au public à travers une Offre Publique de Vente (OPV) qui se déroulera du 7 au 25 octobre 2024. En effet, cette opération historique marque une étape importante dans la stratégie de privatisation du Gouvernement béninois et le développement du marché financier régional.

Privatisation de la Loterie Nationale

En cédant entre 35 % et 45 % de son capital, soit un minimum de 7 000 000 d’actions, l’État béninois vise à mobiliser des ressources financières importantes, tout en favorisant une plus large diffusion de l’actionnariat. Cette opération, autorisée par décret n°2024-1018, adopté au Conseil des Ministres du 17 juillet 2024 et visé sous le visa n° OA/24-01 du 19 août 2024 par l’Autorité des Marchés Financiers de l’UEMOA, permettra ainsi à l’État de renforcer ses finances publiques sans recourir à un endettement supplémentaire.

Un placement attractif

Par ailleurs, l’offre publique de vente a été structurée de manière à séduire un large public d’investisseurs, tant béninois qu’étrangers. Le prix unitaire de souscription a été fixé à 4 800 FCFA et les actions seront réparties en quatre catégories pour répondre aux différents profils d’investisseurs. Les investisseurs béninois auront la priorité, avec 60 % des actions réservées.

Une entreprise en pleine croissance

Fondée en 1967, la LNB SA est devenue un acteur incontournable de l’économie béninoise. Grâce à une stratégie de diversification et d’adaptation aux évolutions du marché, l’entreprise a enregistré une croissance soutenue ces dernières années. En 2023, son chiffre d’affaires a dépassé les 100 milliards de FCFA, témoignant de sa bonne santé financière.

Les enjeux de l’opération

Au-delà de l’aspect financier, cet OPV revêt plusieurs enjeux importants :

  • La promotion de l’actionnariat populaire : En donnant la possibilité aux citoyens béninois de devenir actionnaires de la LNB SA, l’État souhaite favoriser un ancrage plus profond de l’entreprise dans le tissu économique national.
  • Le développement du marché financier régional : cette opération contribuera aussi à dynamiser la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et à renforcer l’attractivité du marché financier de l’UEMOA.
  • La transparence et la bonne gouvernance : L’État béninois entend faire de cette opération un modèle de transparence et de bonne gouvernance, en garantissant l’égalité de traitement entre tous les investisseurs.

Un avenir

Avec cet OPV, la LNB SA s’engage sur une nouvelle voie, marquée par une plus grande ouverture et une ambition renforcée. L’entreprise compte poursuivre sa croissance et renforcer ainsi sa position de leader sur le marché des jeux en ligne au Bénin.

En conclusion, l’ouverture du capital de la Loterie Nationale du Bénin marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’entreprise et du marché financier béninois. Le succès de cette opération dépendra de nombreux facteurs, notamment de la capacité de la LNB SA à séduire les investisseurs et à mettre en œuvre une stratégie de développement ambitieuse. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’impact de cette décision sur l’économie béninoise et sur le secteur des jeux en ligne en Afrique de l’Ouest.

Bénin : Le « Consommons local » en plein essor

Cotonou, le 3 octobre 2024 –La ministre de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a donné le coup d’envoi, hier mercredi, de la 5ème édition du « Mois du Consommons local » sur la Place de l’ Amazone à Cotonou. Cette initiative, soutenue par la coopération suisse, vise à promouvoir la consommation des produits locaux et à stimuler l’économie béninoise.

Le Bénin lance la 5ème édition du "Mois du Consommons local" pour promouvoir les produits locaux et stimuler l'économie.Un thème au cœur des enjeux économiques

Placée sous le thème « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA », cette édition s’inscrit pleinement dans les orientations du gouvernement visant à transformer l’économie béninoise. Selon le ministre Assouman, « consommateur local, c’est opter pour des produits locaux ». Que chaque Béninois décide de consacrer une partie de ses revenus à la consommation de nos produits locaux. Ainsi, nous aurions encouragé l’implantation de nouvelles industries, gage d’une économie compétitive et résiliente.

Un soutien international

La Coopération suisse, représentée par Stéphanie Guyard, a réaffirmé son engagement aux côtés du Bénin dans cette initiative. « Consommer local permet de booster l’économie béninoise afin d’augmenter les revenus des Béninoises et des Béninois. » C’est pour cette raison que nous soutenons financièrement et techniquement non seulement cette édition, mais aussi les dix-huit éditions du mois du consommons local, comme elle a déclaré.

Le Bénin lance la 5ème édition du "Mois du Consommons local" pour promouvoir les produits locaux et stimuler l'économie.Des secteurs clés mis à l’honneur à cette 5ème édition du « Mois du Consommons local »

Cette année, le gouvernement met particulièrement en avant cinq secteurs clés : l’agro-industrie, le textile et la mode, les cosmétiques et produits d’entretien, l’artisanat, ainsi que les technologies et la communication.

Au cours de ce mois d’octobre, les autorités lanceront de nombreuses activités pour promouvoir les produits locaux, notamment une grande foire à Cotonou avec 250 exposants, des panels thématiques, des masterclasses pour les entrepreneurs, des foires régionales à travers le pays, et des performances artistiques qui célèbrent les talents béninois.

Un enjeu de développement durable

En encourageant la consommation locale, le Bénin vise à renforcer son tissu industriel, à créer de l’emploi et à réduire sa dépendance aux importations. C’est également un moyen de préserver l’environnement en favorisant des circuits de production plus courts et moins énergivores.

Bénin : Triple homicide à Adja-Ouèrè

Adja-Ouèrè, le 3 octobre 2024 –Une nouvelle qui plonge la ville d’Adja-Ouèrè et ses environs dans la consternation. Le promoteur du bar « Mano Mano » à Akassato, enlevé le 22 août dernier, a été retrouvé sans vie ce jeudi matin aux côtés de deux autres corps.

Les trois victimes ont été découvertes sans vie au bord d’une route, présentant des traces de balles. Les circonstances exactes de ce triple homicide restent floues, mais les enquêteurs privilégient pour l’heure la piste criminelle.

Un enlèvement en plein jour

Pour rappel, le promoteur du bar avait été enlevé en plein jour dans son établissement. Deux individus, se présentant comme des clients, l’avaient embarqué de force sous le regard de plusieurs témoins. Deux autres personnes avaient également été enlevées lors de cette opération.

Triple homicide : Un mystère épais 

Les raisons de cet enlèvement et de ce triple homicide restent pour l’instant inconnues. Les rumeurs évoquent des activités criminelles, mais aucune piste n’est définitivement confirmée. Les autorités compétentes ont pris connaissance de l’affaire et conduisent une enquête approfondie pour élucider ce drame.

Une communauté sous le choc

Cette nouvelle a suscité une vive émotion au sein de la communauté d’Akassato et d’Adja-Ouère. Les habitants sont sous le choc et appellent les autorités à tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime odieux.

En bref, ce triple homicide a plongé la communauté d’Adja-Ouèrè dans le deuil. Alors que les enquêteurs s’efforcent de comprendre les raisons de ce drame, il est urgent de renforcer les dispositifs de sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence. Les autorités doivent redoubler d’efforts pour garantir la sécurité de tous les citoyens et rétablir la confiance. Cet événement tragique est un rappel que la lutte contre la criminalité est un combat de longue haleine qui nécessite la mobilisation de tous.

Baba Daho : les chaînes brisées et un rythme libéré

Cotonou , 2 octobre 2024 – le célèbre musicien béninois Bernardin Nougbozounkou, mieux connu sous son nom de scène Baba Daho, a été libéré ce mercredi ; mettant fin à plus de deux semaines de détention provisoire. En effet, son arrestation le 14 septembre à Porto Novo a fait les gros titres, les circonstances ayant presque mené à un incident grave avec les forces de l’ordre. Accusé d’avoir tenté de fuir lors d’un contrôle routier, il a évité de justesse une collision avec un policier, événement qui a précipité son arrestation et sa garde à vue. Le procureur l’a reçu en audience deux jours plus tard et l’a incarcéré en attendant son procès.

Par ailleurs, la nouvelle de sa détention a rapidement fait le tour des médias, soulignant l’influence et la popularité de Baba Daho dans le domaine de la musique traditionnelle. Originaire d’Akpro-Missérété, dans le département de l’Ouémé, Baba Daho a acquis une renommée nationale avec son tube « Agbo non gba amion fo », le propulsant au rang des figures majeures de la scène musicale béninoise. Sa musique, ancrée dans le patrimoine culturel du massè-gohoun, a résonné bien au-delà des frontières de sa ville natale, touchant les cœurs de nombreux fans à travers le pays.

Baba Daho : Une histoire d’amour avec son public

Les fans de l’artiste et les défenseurs des droits de l’homme ont marqué la période de sa détention par une vague de soutien, illuminant les enjeux de justice et le traitement des personnalités publiques dans le système judiciaire. Ses proches, admirateurs, et les acteurs de la culture béninoise accueillent sa libération avec soulagement et joie, le considérant comme un ambassadeur de l’héritage artistique béninois.

Alors que Baba Daho retrouve sa liberté, l’attention se tourne maintenant vers l’avenir de sa carrière. Cet épisode judiciaire pourrait-il influencer son art ou même devenir une source d’inspiration pour de nouvelles œuvres ? Comment la communauté artistique et ses fans réagiront-ils à son retour sur la scène musicale ? La libération de Baba Daho suscitera certainement des discussions sur le rôle de l’art et des artistes dans la société, ainsi que sur la perception et le traitement des autorités à leur égard.

Si l’ombre de la justice s’éloigne enfin de Baba Daho, c’est toute la scène musicale béninoise qui respire. L’artiste, fort de son expérience, est prêt à relever de nouveaux défis et à explorer de nouveaux horizons artistiques. Son retour sur scène promet d’être un événement marquant, tant pour ses fans que pour les amateurs de musique traditionnelle. Avec son talent indéniable et sa détermination, Baba Daho s’impose comme l’un des artistes les plus prometteurs de sa génération.

Arrêté : l’enseignement secondaire béninois réglementé

Cotonou, le 2 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour l’enseignement secondaire au Bénin. Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Yves Chabi Kouaro, a rendu public ce mercredi un arrêté fixant les règles d’organisation des activités pédagogiques dans les établissements d’enseignement secondaire général, tant publics que privés.

Ce texte réglementaire, fruit d’une longue réflexion, vient renforcer le cadre juridique de l’enseignement secondaire et vise à garantir un meilleur encadrement des apprenants. Il définit notamment les conditions d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation, assurant ainsi une plus grande cohérence et une meilleure qualité des enseignements dispensés.

Une uniformisation des pratiques

En instaurant un cadre plus rigoureux, le gouvernement béninois vise à relever le défi majeur de la qualité de l’enseignement. Une éducation de qualité constitue la clé de la réussite individuelle et collective, selon lui. En s’assurant du respect de normes pédagogiques élevées, il espère aussi former des citoyens compétents, aptes à affronter les défis de demain.

« Cet arrêté est un outil essentiel pour améliorer la qualité de l’enseignement secondaire dans notre pays », a déclaré le ministre Yves Chabi Kouaro. « Il permettra de mieux structurer les activités pédagogiques et de garantir l’égalité des chances pour tous les élèves. »

Un enjeu de qualité

Le gouvernement du Bénin, en adoptant des mesures plus strictes, vise à améliorer significativement la qualité de l’éducation. C’est essentiel car une éducation de qualité constitue le fondement du succès tant personnel que communautaire. En s’assurant de l’application de standards pédagogiques supérieurs, il est espéré que les citoyens formés seront compétents et prêts à affronter les défis futurs.

Par ailleurs, les enseignants, les chefs d’établissement et tous les acteurs de l’éducation doivent s’approprier ce nouvel outil de travail et le mettre en œuvre avec rigueur et détermination.

En instaurant un cadre réglementaire plus rigoureux, cet arrêté ouvre de nouvelles perspectives pour l’enseignement secondaire au Bénin. Reste à savoir si les acteurs de l’éducation sauront saisir cette opportunité pour améliorer la qualité de l’enseignement et répondre aux attentes des élèves.

Voir les réglementations ici.