Coopération sécuritaire : la Russie et le Bénin intensifient leur dialogue stratégique

Cotonou,11 février 2025 Une rencontre diplomatique et stratégique d’envergure s’est tenue entre S.E.M. Igor Evdokimov, représentant de la Fédération de Russie, S.E.M. Fortunet Alain Nouatin, Ministre de la Défense nationale du Bénin, et le général de division Fructueux Gbaguidi, Chef d’État-major général des Forces armées béninoises. Cette réunion, au-delà des simples échanges de courtoisie, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération sécuritaire entre la Russie et le Bénin, à une époque où la stabilité régionale demeure un enjeu fondamental.

Une convergence d’intérêts dans un contexte de sécurité volatile

L’Afrique de l’Ouest fait face à une recrudescence des menaces sécuritaires, notamment le terrorisme transfrontalier, le crime organisé et les défis liés à la cybersécurité. Dans ce cadre, le Bénin, pays situé aux portes du Sahel, est particulièrement concerné par la nécessité de moderniser ses capacités de défense et de renforcer la formation de ses forces armées.

La Russie, acteur historique dans le domaine militaire, offre une expertise reconnue en matière de formation des cadres militaires, de fourniture d’équipements et de coopération en renseignement. Ainsi, les discussions ont porté sur des axes de partenariat concrets, incluant :

  1. L’échange d’expertise militaire pour améliorer les capacités opérationnelles des Forces armées béninoises.
  2. La fourniture d’équipements adaptés aux besoins du Bénin, notamment pour la surveillance des frontières et la lutte contre les groupes armés.
  3. Le partage d’expériences en matière de lutte antiterroriste, en s’appuyant sur les stratégies éprouvées par la Russie dans d’autres théâtres d’opérations.

Coopération sécuritaire  : une diplomatie de défense en mutation

Cette rencontre illustre l’évolution du positionnement diplomatique et stratégique du Bénin, qui cherche à diversifier ses alliances en matière de sécurité. Si le pays a historiquement entretenu des liens privilégiés avec des partenaires occidentaux, il semble aujourd’hui explorer d’autres opportunités, à l’image d’autres nations africaines qui renforcent leurs coopérations militaires avec la Russie.

Moscou, de son côté, poursuit son engagement sur le continent en proposant une alternative aux partenariats traditionnels, en mettant en avant des collaborations axées sur la souveraineté et la formation autonome des forces nationales.

Quelles perspectives pour l’avenir ?

Bien que cette rencontre n’ait pas abouti à un accord officiel, elle témoigne néanmoins d’un dialogue stratégique renforcé entre les deux nations. Dans un contexte où la géopolitique africaine se redessine, ce type d’échange pourrait poser les jalons d’une coopération accrue, que ce soit à travers des programmes de formation militaire, des accords de défense ou des initiatives communes pour renforcer la sécurité régionale.

L’avenir dira dans quelle mesure ce rapprochement se traduira par des actions concrètes, mais une chose est certaine : le Bénin et la Russie réaffirment leur volonté de collaborer dans des domaines sensibles et stratégiques, avec des intérêts convergents à long terme.

 

Diplomatie russo-béninoise : vers un renforcement stratégique des relations bilatérales

Cotonou, 11 février 2025 – Une entrevue diplomatique stratégique d’une importance capitale s’est tenue hier entre S.E.M. Igor Evdokimov, représentant de la Fédération de Russie, et S.E.M. Franck Armel Afoukou, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères du Bénin. En effet, cet échange, loin d’être une simple formalité protocolaire, s’inscrit dans une dynamique plus large de consolidation des relations russo-béninoises, qui ne cessent d’évoluer dans un contexte international en constante mutation.

Des discussions axées sur l’actualité diplomatique et économique

Les deux parties ont abordé plusieurs sujets d’actualité au cœur des discussions, témoignant de leur volonté mutuelle de renforcer la coopération bilatérale.

  • Les partenariats économiques et commerciaux, notamment dans les secteurs des ressources naturelles, de l’énergie et des infrastructures.
  • La coopération en matière de formation et d’éducation, un domaine dans lequel la Russie offre historiquement des opportunités aux étudiants béninois.
  • Les enjeux de sécurité et de défense, dans un contexte dans lequel les relations internationales subissent d’importantes reconfigurations géopolitiques.

Cette rencontre s’inscrit dans une logique d’approfondissement des relations entre Moscou et Cotonou, en s’appuyant sur une approche pragmatique et des intérêts réciproques bien définis.

Un partenariat stratégique aux multiples perspectives

Les relations entre la Russie et le Bénin ne datent pas d’hier. Depuis plusieurs décennies, les deux pays entretiennent des liens empreints de respect mutuel et de coopération, bien que la dynamique ait connu des fluctuations au gré des contextes politiques et économiques globaux.

Aujourd’hui, dans un monde marqué par une compétition accrue pour l’influence en Afrique, la Russie cherche à renforcer ses partenariats sur le continent, en proposant des collaborations alternatives aux modèles occidentaux traditionnels. Le Bénin, quant à lui, pourrait voir en ce rapprochement une opportunité de diversifier ses alliances stratégiques et d’accéder à de nouvelles opportunités en matière de développement technologique et industriel.

Vers une redéfinition des alliances ?

Alors que le continent africain est au centre de nombreuses convoitises économiques et politiques, la diplomatie béninoise semble adopter une posture équilibrée, multipliant les dialogues avec différents partenaires internationaux. Cette rencontre entre les représentants béninois et russes s’inscrit dans cette dynamique, laissant entrevoir de potentielles collaborations futures dans divers domaines.

 

Bénin : La digitalisation des marchés publics

Autrefois fastidieuse et chronophage, l’obtention de l’attestation de non-exclusion de la commande publique au Bénin s’inscrit désormais dans une dynamique de modernisation qui redéfinit les interactions entre les entreprises et l’administration. Ce précieux sésame, indispensable pour accéder aux marchés publics, se matérialise aujourd’hui en quelques clics grâce à une plateforme numérique dédiée.

La digitalisation : une réforme structurelle aux bénéfices immédiats

Longtemps perçue comme un goulot d’étranglement dans le parcours des entrepreneurs, la délivrance de cette attestation pouvait nécessiter plusieurs semaines d’attente, engendrant des délais préjudiciables à la compétitivité des entreprises. Désormais, la dématérialisation du processus permet de réduire le délai maximal à 72 heures, avec une volonté affichée de ramener cette échéance à 24 heures.

L’homme d’affaires Léonard DOSSOU ne cache pas son enthousiasme :
« Avant, c’était un véritable casse-tête. Aujourd’hui, on ne perd plus de temps. Peu importe où l’on se trouve, il suffit d’un accès internet pour soumettre la demande et récupérer le document. C’est un gain considérable pour nous, chefs d’entreprise. »

Un levier d’efficience pour l’économie nationale

Au-delà du simple aspect pratique, cette réforme s’inscrit dans un cadre plus large de digitalisation des services publics, impulsé par le gouvernement béninois. La numérisation de l’attestation de non-exclusion ne se résume pas à une avancée technologique : elle incarne une mutation des rapports entre l’administration et les acteurs économiques, où la fluidité et la transparence deviennent des maîtres-mots.

Les chiffres fournis par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) témoignent d’ailleurs du succès de cette initiative. Sur les 24.639 demandes enregistrées en 2023, plus de 20.000 ont été approuvées, traduisant une adoption massive du dispositif.

Un outil stratégique, mais perfectible

Toutefois, si le système semble avoir trouvé son rythme de croisière, certaines zones d’ombre subsistent. En dépit des ajustements réalisés, des entrepreneurs déplorent encore des difficultés liées à la validation du numéro IFU (Identifiant Fiscal Unique) par les services compétents.

Raoufou ODJO-RADJI, élu consulaire à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, reconnaît les avancées, mais pointe les améliorations à apporter :
« Le processus est plus fluide, c’est indéniable. Mais il reste des détails à peaufiner pour une efficacité optimale. Un entrepreneur ne peut se permettre d’attendre si son dossier est bloqué pour une raison qu’il ne maîtrise pas. »

Vers une administration 100 % digitale ?

En somme, L’initiative s’aligne sur une volonté plus globale d’instaurer un environnement des affaires compétitif et moderne. Le succès de la plateforme de délivrance des attestations pourrait ainsi ouvrir la voie à une numérisation accrue d’autres services administratifs, simplifiant davantage le quotidien des entrepreneurs béninois.

À terme, le Bénin ambitionne une administration dans laquelle la dématérialisation sera la norme et non plus l’exception. Si les ajustements techniques et organisationnels suivent, cette mutation pourrait bien repositionner le pays comme un modèle en matière de gestion digitalisation des services publics en Afrique de l’Ouest.

 

Le Bénin et l’architecture invisible de la sécurité sanitaire

Dassa-Zoumè, 10 février 2025 — Sous les frondaisons généreuses du plateau de l’Ouémé, un chapitre novateur de la santé béninoise s’est scellé. En effet, vendredi dernier, l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) a clos, avec une solennité teintée de rigueur académique, la formation d’une phalange de 150 passeurs de savoirs, destinés à incarner l’épine dorsale d’un dispositif national de sécurité sanitaire des patients. Une alchimie entre pédagogie et pragmatisme, où chaque module devient un sillon tracé vers l’excellence clinique.

Les artisans de l’éthique sanitaire : profil d’une cohorte élitaire 

Issus d’un écosystème pluridisciplinaire, ces formateurs ne sont point de simples relais administratifs, mais des architectes de protocoles. Parmi eux figurent les sentinelles ministérielles, qui sont des membres du cabinet du ministre, des conseillers nationaux et des directeurs techniques, gardiens des arcanes décisionnelles. Ensuite, on trouve les vigies territoriales, composées de directeurs départementaux, de médecins-coordonnateurs de zones sanitaires et de gestionnaires d’établissements publics ou privés, incarnant la capillarité du système. Enfin, les pragmatiques du terrain, des acteurs opérationnels dont l’expertise puise aux sources vives des réalités hospitalières.

Par ailleurs, leur mission consiste à transmuter les normes abstraites en réflexes institutionnels, en irriguant les comités de gouvernance d’un savoir-agir standardisé. Il s’agit d’une tâche comparable à l’enseignement d’une grammaire invisible, où chaque règle prévient la cacophonie iatrogène.

Le laboratoire didactique : 19 modules, une révolution méthodologique 

La formation, conçue comme un théâtre d’opérations intellectuelles, a déployé un arsenal pédagogique inédit :

Simulacres cliniques : mises en situation dans cinq établissements pilotes (hôpital de zone de Dassa-Zoumè, centre de santé de Gomé…), transformant les salles de cours en champs d’expérimentation in vivo.

Synergies collégiales : travaux de groupe où les échanges, polis par la controverse constructive, ont affûté les argumentaires.

Modules évolutifs : un corpus de 19 enseignements retravaillés à l’aune des écueils identifiés lors des deux premières cohortes et enrichis par l’expertise de l’OMS.

Le Dr Lucien DOSSOU-GBETE, président de l’A.R.S, avait prophétisé : « Cette cohorte sera l’éclaireur d’une appropriation technique sans précédent. »Pronostic validé : les comptes rendus révèlent une maîtrise augmentée, signe d’un transfert de compétences réussi.

Au-delà des certificats : stratégies et prophéties managériales

Les attestations remises symbolisent l’adhésion individuelle, mais le ministère de la Santé vise plus loin. En effet, un maillage sécuritaire sera déployé sous quinze jours, avec des formations en cascade dans les 34 zones sanitaires, créant un véritable réseau neuronal couvrant le territoire. Parallèlement, le Dr Pétas AKOGBETO, directeur de cabinet, a évoqué des innovations ciblées avec des leviers accélérateurs comme les audits surprises et les plateformes digitales de suivi pour cristalliser les acquis. De plus, le conseiller présidentiel Dr Aristide TALON a brisé un tabou en évoquant la thanatopraxie, plaçant ainsi le Bénin face à ses paradoxes : une législation avancée, mais des pratiques funéraires encore entravées par des pesanteurs culturelles.

Quand la formation devient contagion vertueuse ?

Alors que les formateurs quittent Dassa-Zoumè, empreints d’une responsabilité quasi sacerdotale, le Bénin esquisse un nouveau paradigme. La sécurité des patients, naguère concept éthéré, se mue en culture organique, infiltrant chaque maillon sanitaire.

Reste à observer si cette armée de pédagogues saura, tel Prométhée, porter le feu de la vigilance jusqu’aux confins les plus rétifs du système. Gageons que l’A.R.S, en alchimiste perspicace, surveillera la réaction en chaîne.

Le Bénin et le Seabourn Sojourn : Une Symphonie entre Patrimoine et Nautisme

Cotonou, 10 février 2025 – Le dimanche 9 février restera gravé dans les annales du tourisme béninois. Le Seabourn Sojourn, navire-écrin de la compagnie Seabourn Cruises, a accosté à Cotonou, déversant sur les rives béninoises une cohorte de voyageurs internationaux avides de découvrir les trésors cachés de ce pays au riche passé historique. Ainsi, une rencontre entre l’ingénierie maritime contemporaine et les vestiges millénaires est orchestrée sous le signe de l’émerveillement.

Le Seabourn Sojourn : un colosse d’élégance

En effet, conçu en 2010 par les chantiers T. Mariotti à Gênes, ce géant des mers, long de 198 mètres et large de 25 mètres, incarne l’apogée du luxe flottant. Avec ses 32 346 tonnes de finesse technique, il héberge 450 passagers dans un cadre où chaque détail évoque l’exclusivité :

– Suites à balcon privé : des havres de 23 à 28 m², dotés de baies vitrées ouvrant sur l’infini marin, d’un minibar garni et de salles de bain en granit, où douche et baignoire se juxtaposent en harmonie.

– Penthouse Spa : des sanctuaires de 41 à 50 m², où les sens s’éveillent grâce à des produits de bien-être et des parfums d’ambiance, tandis qu’un second minibar propose des breuvages vitaminés.

– Espaces communs : le Seabourn Square, un salon-lobby réinventé en « living-room » aux fauteuils profonds, côtoie des restaurants étoilés comme The Grill by Thomas Keller, célébrant la gastronomie américaine des années 50.

De plus, avec un ratio équipage-passagers de 1,34, le service, personnalisé et discret, transcende les attentes, tandis que les ponts extérieurs abritent piscines, jacuzzis et un échiquier géant, invitant à la contemplation ou à la légèreté.

Le Bénin : écrin de mémoire et de splendeurs

L’escale cotonoise a permis aux visiteurs de plonger dans l’âme du Bénin, pays où chaque pierre raconte une épopée. Par ailleurs, sous l’impulsion du gouvernement Talon, désireux d’ériger le pays en phare touristique, les voyageurs ont parcouru :

Les Palais Royaux d’Abomey : classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ces édifices du royaume Fon (XVIIe-XIXe siècle) révèlent des bas-reliefs narrant les conquêtes et les rites ancestraux.

La Route de l’Esclave à Ouidah : un chemin de mémoire, ponctué de statues symboliques, menant à la Porte du Non-Retour, témoin silencieux des déportations transatlantiques.

Ganvié, la Venise de l’Afrique : village lacustre aux maisons sur pilotis, où la vie s’organise autour des eaux du lac Nokoué, mélange de traditions et de résilience.

Le temple de pithon à Ouidah : le sanctuaire se trouve au cœur de la ville, dans le quartier Dangbexu (sur la place Agoli) où subsiste un baobab centenaire en face de la basilique de l’Immaculée-Conception.

Accueillis par des animations culturelles, danse Zangbeto, récits de griots, les touristes ont savouré une immersion sensorielle, renforçant l’attractivité du Bénin sur la scène mondiale.

Une rencontre symbolique

Cette escale n’est pas qu’une halte maritime : effectivement, c’est un pont jeté entre deux mondes. Le Seabourn Sojourn, avec son architecture novatrice et son luxe raffiné, dialogue avec le Bénin, gardien de traditions et de paysages préservés. Le gouvernement, en orchestrant cet accueil, affirme sa volonté de positionner le pays comme destination touristique incontournable, alliant patrimoine et modernité.

En somme, alors que le navire reprend sa route vers Lomé, emportant dans son sillage les souvenirs d’une journée mémorable, le Bénin, lui, conserve l’écho de cette visite. Une preuve tangible que le tourisme, lorsqu’il se mêle à l’authenticité, devient vecteur de fierté et de dialogue interculturel.

Arnaques numériques : de fausses offres d’emploi ciblent le Bénin

Cotonou, 10 février 2025– À l’ère du numérique, où les opportunités de travail à distance se multiplient, les cybercriminels exploitent les espoirs et la confiance des citoyens béninois en quête d’emploi. En effet, depuis plusieurs jours, une vague d’escroqueries sévit, orchestrée par un groupe d’individus malintentionnés proposant des tâches rémunérées à exécuter en ligne. Derrière ces promesses alléchantes se cache un stratagème frauduleux visant à soutirer de l’argent ou des informations personnelles sensibles aux victimes.

Arnaques numériques : un mode opératoire insidieux

Les escrocs opèrent principalement via des numéros étrangers, notamment en provenance du Nigeria, et contactent leurs cibles par messagerie instantanée. Leur approche est subtile : ils présentent des offres d’emploi flexibles, souvent trop belles pour être vraies, et demandent aux intéressés de s’engager dans de prétendues missions lucratives.

En plus, dans de nombreux cas, ils imposent le versement d’une somme initiale sous divers prétextes : frais d’inscription, achat d’un logiciel nécessaire à la tâche ou garantie de paiement. Une fois l’argent versé, les escrocs disparaissent, laissant la victime démunie. D’autres fois, ils exigent des informations personnelles qui peuvent être utilisées pour des actes frauduleux plus graves, comme le vol d’identité.

Le Centre national d’investigations numériques en alerte

Face à cette menace croissante, le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) appelle la population à la vigilance et recommande un refus catégorique de toute interaction avec ces individus. Une traque numérique est aussi en cours pour identifier et neutraliser ce réseau frauduleux.

Les autorités rappellent quelques principes fondamentaux pour éviter de tomber dans ce piège :

  • Méfiez-vous des offres d’emploi trop attractives, notamment celles promettant des gains rapides sans qualification spécifique.
  • Ne versez jamais d’argent pour obtenir un emploi, une entreprise sérieuse ne demande pas de paiement pour un recrutement.
  • Vérifiez l’identité de votre interlocuteur, une recherche rapide sur Internet peut souvent révéler l’arnaque.
  • Ne partagez aucune donnée personnelle ou bancaire avec un recruteur inconnu.

Que faire si vous êtes victime ?

Par ailleurs, le CNIN invite les personnes déjà dupées par ces escrocs à déposer une plainte. Deux options sont mises à leur disposition :

  1. Par e-mail : plaintes@cnin.bj
  2. Via le site web officiel : https://cnin.bj

Chaque signalement permettra d’enrichir l’enquête en cours et d’accélérer le démantèlement de ce réseau.

Une vigilance collective pour contrer la cybercriminalité

Les arnaques en ligne évoluent constamment, exploitant de nouvelles méthodes pour tromper les internautes. La meilleure protection reste la prudence et l’éducation numérique. En adoptant une posture critique face aux propositions douteuses et en partageant ces alertes avec leur entourage, les citoyens peuvent ainsi contribuer activement à la lutte contre ces pratiques malveillantes.

En somme, dans un monde où la confiance numérique devient un enjeu crucial, une vigilance accrue et une coopération entre les autorités et la population sont essentielles pour endiguer ces menaces et assurer un environnement numérique sécurisé pour tous.

 

Hajj 2025 : Une péripétie administrative au centre des départements béninois

À l’aube du sacerdoce annuel vers les lieux saints de l’Islam, le Bénin orchestre une manœuvre inédite, conjuguant technicité et proximité. En prélude à l’édition 2025 du Hajj, les autorités ont dévoilé, jeudi, un dispositif administratif nomade destiné à faciliter l’obtention des précieux sésames biométriques. Une initiative qui, loin des guichets statiques, s’ancre dans un périple territorial méticuleux, épousant les contours des douze départements du pays.

Un itinéraire méthodique pour le Hajj 2025 : entre nomadisme et modernité

En effet, du 10 février au 21 mars 2025, les équipes de la Direction de l’Émigration et de l’Immigration (DEI) entameront une déambulation stratégique à travers le territoire national. Ce cheminement, calibré au rythme d’un calendrier officiel, vise à irriguer chaque localité des services d’enrôlement biométrique, traditionnellement concentrés dans les centres urbains. Une réponse tangible à l’épineuse problématique de l’accessibilité, souvent décriée par les aspirants au pèlerinage issus des zones périphériques.

L’opération, chapeautée par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, s’inscrit dans une logique d’« administration en mouvement ». Par cette formule, l’État béninois réaffirme sa volonté de désenclaver les procédures administratives, en portant littéralement les bureaux jusqu’aux administrés. Un cérémonial pragmatique où chaque département sera successivement investi, selon un agenda précis, encore tenu secret, mais promis à une diffusion imminente.

Biométrie : un sceau d’identité à l’épreuve des contrefaçons 

L’adoption des passeports biométriques, désormais érigés en norme incontournable pour le Hajj, n’est pas fortuite. Ces documents, bardés de puces électroniques encapsulant données morphologiques et empreintes digitales, constituent ainsi un rempart contre les usurpations d’identité. Une avancée saluée par les oulémas et les organisations de pèlerins, y voyant une garantie supplémentaire de sécurité dans un contexte international en proie aux défis sécuritaires.

Par ailleurs, le ministre Alassane Seidou, architecte de cette réforme, souligne dans son communiqué « une synergie entre tradition spirituelle et innovation technologique, au service d’une gestion apaisée des flux migratoires sacrés ». Une phraséologie qui, sous couvert de technocratie, révèle une ambition : positionner le Bénin comme pionnier dans l’harmonisation des exigences administratives et religieuses.

Calendrier Hajj 2025  et implications : les dessous d’un communiqué cadencé

En plus, le document officiel, tamponné du sceau ministériel, ne se contente pas d’acter des dates. Il déploie une véritable cartographie temporelle, où chaque étape du processus, de l’enrôlement à la délivrance finale, est minutieusement chorégraphiée. Les candidats, invités à se conformer à ce canevas rigoureux, devront ainsi anticiper leur passage dans les centres mobiles, sous peine de voir leur rêve mecquois s’évaporer dans les sables bureaucratiques.

En somme, cette opération, bien plus qu’une simple campagne de distribution de passeports, incarne une métamorphose dans la gestion des pèlerinages. En substituant aux files d’attente épuisantes une logistique itinérante, le Bénin réinvente le dialogue entre foi et modernité.

Reste à observer si cette odyssée administrative saura concilier célérité et exhaustivité, sans sacrifier l’exigence sécuritaire sur l’autel de la commodité. Une équation complexe, dont la résolution définira le succès de ce pèlerinage 2025, déjà entré dans l’histoire par ses prémices innovantes.

Le SIRAT et le boulevard Saint-Michel : une épopée urbaine marquée par le progrès hydraulique

La SIRAT (Société d’Ingénierie et de Réhabilitation des Axes de Transit) vient d’annoncer l’amorce d’une métamorphose infrastructurelle pour le boulevard Saint-Michel et ses artères satellites. En effet, À compter du 8 février et jusqu’au 30 juin 2025, ce tronçon stratégique, s’étirant de l’Église Saint-Michel au Carrefour Bourse du Travailavec une halte notable au Carrefour UNAFRICA, sera le théâtre d’un chantier titanesque. L’objectif déclaré est de réinventer les entrailles hydrauliques* de la ville tout en redessinant sa surface.

Un ballet technique : collecteurs et chaussée en symbiose 

Au cœur de cette entreprise, la construction de collecteurs d’assainissement, ces artères souterraines destinées à canaliser les flux résiduels, s’impose comme la colonne vertébrale du projet. Par ailleurs, ces conduits, conçus pour épouser les caprices pluviométriques et démographiques, visent à transformer le réseau en un écosystème hydrique résilient. Parallèlement, la chaussée fera l’objet d’un relifting géométrique : élargissements calculés au millimètre, revêtements anti-dérapants et marquages chromatiquement optimisés pour une lisibilité nocturne.

Déviations : Une chorégraphie de contournement avec la SIRAT

Consciente des secousses parasitaires induites par ces travaux, la SIRAT a mis en place une série de déviations conçues pour réduire au minimum les perturbations du trafic. Les automobilistes, cyclistes et piétons devront temporairement épouser des trajets alternatifs, tracés en filigrane autour du chantier. Ces détours, bien que temporairement éprouvants, sont présentés comme un mal nécessaire pour accoucher d’un boulevard régénéré. Des panneaux dynamiques et une application dédiée orchestreront cette migration quotidienne, évitant ainsi un chaos circulatoire.

Enjeux et métamorphoses : entre perturbations et promesses

Ce chantier, qualifié de phœnix urbain par les ingénieurs, s’inscrit dans une vision à long terme : désengorger le présent pour fluidifier l’avenir. Les riverains et commerçants, bien que résignés aux soubresauts acoustiques et visuels, y voient l’espoir d’une revitalisation capillotractée. « C’est le prix à payer pour ne plus naviguer dans des flaques chroniques chaque saison des pluies », confie un habitant, soulignant l’ironie hydrique d’un quartier jadis noyé sous ses propres eaux.

 Le boulevard, reflet d’un urbanisme pensant

À l’heure où les villes aspirent à devenir des organismes autorégulés, la réhabilitation du boulevard Saint-Michel incarne une synthèse ambitieuse entre technicité et respect du vivant. La SIRAT, en jouant les architectes de l’invisible (égouts) et les sculpteurs du visible (chaussée), rappelle que le progrès urbain exige autant de patience tectonique que de précision horlogère. D’ici 2025, ce corridor transformé devrait offrir non seulement une circulation apaisée, mais aussi un laboratoire à ciel ouvert des défis de l’urbanisme contemporain au Benin .

Oswald Homéky : De l’Olympe ministériel aux limbes judiciaires

La trajectoire d’Oswald Homéky, ancien ministre béninois des Sports, s’apparente désormais à une descente aux enfers politico-judiciaire. Condamné à vingt ans de réclusion pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’État, l’homme, jadis auréolé d’influence, voit aujourd’hui son destin se muer en cas d’école des aléas du pouvoir. Son parti, l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R), scrute cette chute avec une gravité télogène, tiraillé entre l’exemplarité et les calculs de realpolitik.

Un parti sur la corde raide :  entre éthique et pragmatisme 

L’UP-R, confronté à ce nœud gordien partisan, engage des délibérations internes sur une éventuelle radiation d’Homéky. Si aucune décision n’a encore cristallisé les discussions, les instances dirigeantes naviguent dans un brouillard stratégique. Faut-il sacrifier un membre historique sur l’autel de l’intégrité, au risque de lézarder les assises régionales du parti, notamment dans le Mono et le Couffo, fiefs de l’ex-ministre ? Cette équation, aussi épineuse qu’un acacia sahélien, expose les tensions entre morale collective et survie électorale.

L’Homme-Ombre : du faîte à la chute 

Homéky, autrefois architecte de l’édifice partisan, incarne désormais un paradoxe ambulant. Son exclusion signerait l’ultime acte d’une métamorphose tragique : du Prométhée façonnant les contours de l’UP-R à l’image du mythe d’Icare, brûlé par les feux de la justice. Une telle issue scellerait non seulement son exil politique, mais réécrirait sa postérité en palimpseste de la défiance.

Géopolitique interne : les départements en jeu pour L’UP-R 

Le Mono et le Couffo, terres d’ancrage d’Homéky, deviennent les échiquiers silencieux de cette crise. L’UP-R, conscient du capital symbolique du condamné dans ces régions, redoute un effet domino électoral. L’exclusion pourrait y être perçue comme une amputation identitaire, érodant la loyauté des cadres locaux. À l’inverse, garder un paria judiciaire dans ses rangs risquerait d’entacher son image d’épure vertueuse, cruciale à l’approche des scrutins.

La justice, miroir brisé du pouvoir

Cette affaire, au-delà du cas individuel, fonctionne comme un prisme révélateur des dilemmes inhérents aux démocraties émergentes. L’UP-R, en arbitrant le sort d’Homéky, devra trancher entre deux récits : celui d’un parti incorruptible, prêt à s’auto-amputer pour préserver son âme, ou celui d’une machine pragmatique, accommodante avec les fractures de ses figures.

Quel que soit le choix, l’ombre d’Homéky planera sur l’UP-R tel un spectre mnésique, rappelant que, dans l’arène politique, la gloire et la disgrâce ne sont souvent séparées que par un fil d’épée juridique. Son histoire, désormais enchâssée dans les annales judiciaires, interroge la capacité des partis à concilier éthique et réalisme, un équilibre aussi fragile qu’un équilibriste sur un volcan.

 

La fermeture de l’USAID : un séisme pour le développement et la santé au Bénin

Cotonou, 7 février 2025 – La décision de l’administration Trump, orchestrée par Elon Musk, de fermer l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a envoyé une onde de choc à travers l’Afrique. Au Bénin, pays où l’aide américaine joue un rôle pivot dans des secteurs clés comme la santé, la gouvernance et l’éducation, les conséquences s’annoncent dramatiques.

fermeture de l’USAID : un pilier de la santé publique menacé

En effet, l’USAID était le principal bailleur de fonds des programmes de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose au Bénin. En 2023, l’agence avait consacré près de 17,4 milliards de dollars à l’Afrique subsaharienne, avec le Bénin comme bénéficiaire majeur. Les campagnes de vaccination, notamment contre la polio, risquent de s’interrompre brutalement, mettant en péril des décennies de progrès.

Durant la pandémie de Covid-19, l’USAID avait soutenu la riposte sanitaire béninoise en renforçant les ressources humaines et les infrastructures. La suspension de ces financements pourrait laisser le système de santé sans moyens pour faire face à de futures crises.

Gouvernance et justice : un appui vital en sursis

Au-delà de la santé, l’USAID soutenait des projets de gouvernance et de justice. La Commission béninoise des droits de l’homme et le think tank CiAAF figuraient parmi les bénéficiaires directs de ces programmes. Par ailleurs, ces initiatives visaient à renforcer l’État de droit et la participation citoyenne, des piliers fragiles dans un contexte régional marqué par l’instabilité.

La fermeture de l’agence américaine prive ainsi le Bénin d’un partenaire stratégique pour moderniser ses institutions et lutter contre la corruption, notamment dans des secteurs sensibles comme l’exploitation minière.

Économie et infrastructures : des projets en péril

Avec un budget annuel de 42,8 milliards de dollars à l’échelle mondiale, l’USAID finançait des projets structurants au Bénin. Bien que les engagements américains y soient plus modestes (77 millions de dollars en 2024), ils couvraient des domaines essentiels :

  • Développement agricole et sécurité alimentaire, cruciaux pour un pays où 70 % de la population dépend de l’agriculture.
  • Infrastructures éducatives et formation professionnelle, clés pour lutter contre le chômage des jeunes.
  • Énergies renouvelables, avec des projets similaires à celui du hub solaire financé à Madagascar.

L’arrêt soudain de ces financements risque de ralentir, voire d’annuler, des chantiers en cours, aggravant la vulnérabilité économique du pays.

fermeture de l’USAID : un vide géopolitique et humanitaire

La fermeture de l’USAID s’inscrit dans un contexte plus large de retrait américain des initiatives multilatérales, comme l’OMS ou l’UNRWA. En plus, ce désengagement affaiblit le soft power des États-Unis et ouvre la porte à des acteurs comme la Chine, déjà active en Afrique via des prêts et des projets miniers.

Pour le Bénin, dépendant à 60 % de l’aide extérieure gérée par l’USAID, la question du remplacement de ces fonds reste sans réponse. Les organisations locales et internationales redoutent une crise humanitaire silencieuse, notamment dans les zones rurales où les programmes de vaccination et de nutrition étaient soutenus par l’agence.

Réactions et incertitudes politiques

L’annonce de fermeture, qualifiée d’« illégale » par des experts juridiques, a provoqué un tollé parmi les élus démocrates américains et les partenaires du Bénin. Le secrétaire d’État Marco Rubio a évoqué une intégration de l’USAID au Département d’État, une manœuvre risquant de politiser davantage l’aide au développement.

Sur le terrain, les employés de l’USAID au Bénin ont été placés en congé administratif et les systèmes informatiques de l’agence sont également hors service, paralysant toute activité.

Le Bénin, déjà confronté à des défis sanitaires et économiques, se retrouve face à un vide institutionnel sans précédent. Si des acteurs comme la Banque mondiale ou l’Union européenne pourraient théoriquement combler ce manque, aucun engagement concret n’a encore été annoncé.

Dans l’immédiat, c’est la population civile qui paiera le prix fort, avec des risques accrus de résurgence de maladies, de malnutrition et d’instabilité sociale. Comme le résume un expert : « L’aide internationale n’est pas une charité, c’est un investissement dans la stabilité mondiale. »

Il est important de noter que la fermeture des bureaux de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), principal acteur de l’aide au développement des États-Unis, sera effective ce vendredi 7 février 2025.