Eat & Drink Festival 2025 : Cotonou s’apprête à vibrer au rythme d’une célébration culinaire hors norme

À l’aube du 1ᵉʳ avril 2025, le Palais des Congrès de Cotonou se prépare à accueillir un événement qui promet de transcender les attentes : la sixième édition de l’Eat & Drink Festival. En effet, annoncé comme une apothéose de saveurs et de convivialité, ce rendez-vous, qui s’étendra jusqu’au 6 avril, s’érige en un véritable sanctuaire pour les âmes gourmandes et les esprits festifs. Par ailleurs, porté par une ambition démesurée, ce festival s’apprête à déployer une fresque gastronomique d’une envergure inédite, où le raffinement des mets s’entrelacera avec une atmosphère d’effervescence rare. Ainsi, à trois jours du coup d’envoi, l’excitation palpite déjà dans les ruelles de la capitale économique béninoise, laissant présager une célébration qui marquera les mémoires.

Un héritage culinaire en pleine éclosion

Depuis sa création, l’Eat & Drink Festival s’est imposé comme une tribune privilégiée pour magnifier la richesse culinaire du Bénin, tout en s’ouvrant aux influences d’ailleurs. De plus, cette sixième mouture, qui se profile sous le signe de l’immense, ne déroge pas à cette vocation. En outre, les organisateurs, renforcés par le succès des éditions précédentes – dont la première, en 2019, avait déjà captivé les esprits sur quatre jours –, promettent une expérience encore plus grandiose. Effectivement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : des milliers de visiteurs sont attendus, prêts à sillonner les allées du Palais des Congrès pour s’abandonner à une odyssée des papilles. Par conséquent, ce n’est pas seulement un festival ; c’est une communion autour de l’art de la table, une célébration dans laquelle chaque bouchée devient un hymne à la créativité.

Eat & Drink Festival 2025 : une mosaïque de saveurs et d’émotions

Bien que le programme soit tenu en partie dans le secret des préparatifs finaux, il s’annonce comme une symphonie gustative. Les échoppes, dressées tels des autels dédiés à la gastronomie, offriront une palette éclectique : des plats traditionnels béninois, comme l’ago glain ou le moyo, côtoieront des mets audacieux puisés aux quatre coins du globe. Parallèlement, les artisans locaux, gardiens d’un savoir-faire ancestral, croiseront le fer – ou plutôt la spatule – avec des chefs aux horizons lointains, dans une joute amicale où l’innovation rivalisera avec la tradition. En plus, des boissons exquises, des liqueurs artisanales à la célèbre La Béninoise, couleront à flots pour accompagner cette danse des saveurs, tandis que des espaces de dégustation inviteront les curieux à explorer des accords inattendus.

Cependant, l’Eat & Drink Festival ne se limite pas à soutenir les corps. Il aspire à enchanter les âmes. Ainsi, des intermèdes musicaux, oscillant entre rythmes endiablés et mélodies envoûtantes, rythmeront les journées, tandis que des animations, encore enveloppées de mystère, promettent d’éveiller les sens au-delà du gustatif.   Cette alchimie entre gastronomie et fête érige l’événement en une expérience totale, où le plaisir se savoure dans chaque éclat de rire autant que dans chaque gorgée.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Eat & Drink Festival 2025  : un écrin de gigantisme et d’élégance

Le choix du Palais des Congrès comme théâtre de cette édition n’est pas anodin. Ce lieu, par sa majesté et sa capacité à accueillir une foule vibrante, incarne l’ampleur que les organisateurs souhaitent insuffler à cette sixième itération. De ce fait, les portes s’ouvriront chaque jour pour laisser déferler une marée humaine avide de découvertes dans un espace où l’élégance architecturale se mêlera à la chaleur des échanges. Ce gigantisme, loin de diluer l’essence du festival, le magnifie, offrant une scène à la hauteur des ambitions affichées : faire de Cotonou, le temps de six jours, la capitale incontestée de la gourmandise en Afrique de l’Ouest.

Une invitation à l’unisson

En outre, l’Eat & Drink Festival 2025 ne se contentera pas d’être un événement ; il se veut une épopée collective, où chaque participant, qu’il soit fin gourmet, amateur de bonne chère ou simple curieux, deviendra acteur d’une histoire savoureuse. Finalement, cette invitation, relayée avec ferveur sur les réseaux sociaux par des partenaires comme Bénin Bouge, témoigne d’une aspiration à rassembler, à fédérer autour d’un patrimoine culinaire qui transcende les frontières.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Un horizon savoureux aux contours incertains

Dans l’atmosphère chargée de promesses, une question persiste : cette édition atteindra-t-elle les sommets annoncés ? L’attente est immense, alimentée par une communication habile et une réputation solide. Les organisateurs, portés par une vision audacieuse, semblent prêts à relever le défi. Mais l’essence d’un tel événement réside aussi dans l’énergie des participants et des rencontres fortuites. Entre les murs du Palais des Congrès, entre saveurs exquises et notes de musique, se jouera peut-être bien plus qu’un festival : une célébration de la vie, dont le dénouement, encore incertain, oscillera entre apothéose et mystère.

 

UN Benin célèbre la Journée des Femmes 2025

Le Bénin s’est drapé hier des couleurs de la résilience et de l’espérance à l’occasion de la célébration différée de la Journée Internationale des Femmes, orchestrée par UN Bénin sous l’égide éclairée de Mme Aminatou Sar. En effet, cette journée, loin de se réduire à un simple rituel commémoratif, s’est érigée en un creuset d’engagements renouvelés pour la promotion des droits des femmes et le bien-être du personnel féminin des Nations Unies au Bénin. En collaboration avec INF Bénin, UN Bénin a insufflé à cet événement une portée à la fois symbolique et pragmatique, marquée par une « marche du cœur » vibrante et des échanges d’une densité rare, posant ainsi les jalons d’un avenir dans lequel l’égalité des genres pourrait s’épanouir pleinement.

Un Bénin célèbre la Journée des Femmes 2025 avec une marche vibrante et des débats profonds, renforçant les droits Un Bénin : une marche qui bat au rythme de la solidarité

Dès l’aube, les artères de Cotonou ont résonné des échos d’une « marche du cœur », moment phare de cette célébration. Loin d’être un simple défilé, cet acte collectif a incarné une communion d’âmes résolues à faire reculer les frontières de l’injustice. Vêtus de brassards azur – teinte emblématique des Nations Unies et gage de sérénité –, les marcheurs ont sillonné la ville dans une harmonie qui défiait les divisions. Cette procession, porteuse d’un message limpide, a transcendé son caractère physique pour devenir une agora mouvante, éveillant les consciences aux luttes encore inachevées. Elle a également scellé une alliance indéfectible entre les Nations Unies, les acteurs locaux et la population, tous animés par une aspiration commune à l’équité.

Des échanges qui éclairent les avancées et les ombres

Les débats d’une richesse saisissante ont prolongé la journée, tandis que les participants ont scruté avec une lucidité sans fard les avancées des droits des femmes au Bénin. Les participants ont célébré les progrès notables, tels que les efforts pour renforcer l’accès des femmes à la justice et à la santé, souvent portés par des partenariats internationaux et des initiatives locales. Cependant, ces lueurs d’espoir n’ont pas masqué les zones d’ombre persistantes : violences de genre, inégalités économiques et stéréotypes enracinés continuent de freiner l’élan vers une égalité véritable. Ces échanges, empreints de gravité et d’optimisme mêlés, ont rappelé que chaque victoire, aussi significative soit-elle, exige une vigilance constante pour ne pas sombrer dans l’éphémère.

Un Bénin célèbre la Journée des Femmes 2025 avec une marche vibrante et des débats profonds, renforçant les droits Le bien-être féminin : un pilier pour un leadership affirmé

Au cœur des sensibilisations, la santé mentale et le leadership féminin ont émergé comme des thèmes incontournables. Des sessions dédiées ont permis d’explorer les ressorts intimes de la résilience, offrant aux femmes du personnel d’UNBenin des outils pour naviguer entre les exigences professionnelles et les pressions sociales. Par ailleurs, ces ateliers, conçus comme des espaces de partage et de renforcement, ont mis en lumière l’urgence de préserver le bien-être psychologique pour nourrir un leadership audacieux et éclairé. Les récits de femmes ayant surmonté des obstacles, portés par une détermination farouche, ont ponctué ces moments, illustrant avec éclat le pouvoir transformateur de l’autonomie et de la sororité.

Vers un horizon où l’égalité n’attend plus

Cette célébration, par son éclat et sa profondeur, a ravivé la flamme d’un combat séculaire pour l’égalité des genres au Bénin. Elle a démontré qu’unir les cœurs et les esprits dans une même ambition peut faire vaciller les murailles de l’injustice. Pourtant, des questions subsistent, suspendues comme des défis à l’orée du futur : ces initiatives sauront-elles s’inscrire dans la durée ? Les promesses nées sous le ciel de cette journée résisteront-elles aux vents contraires des habitudes et des résistances ? En ce carrefour entre espoirs et incertitudes, la célébration d’UNBenin se dresse comme une invitation pressante à agir, à penser, à bâtir un monde où l’égalité, loin de demeurer une attente, s’affirme comme une conquête irrévocable.

 

Bénin : Le calendrier des examens nationaux 2025

Le 27 mars, un arrêté interministériel, paraphé par les ministres en charge des trois ordres de l’Enseignement, a dévoilé avec une minutie exemplaire le calendrier des examens et concours nationaux qui jalonneront l’année académique au Bénin. En effet, cette feuille de route, bien plus qu’un simple éphéméride, s’érige en un véritable fil d’Ariane pour les apprenants, leurs familles et les institutions éducatives. Du Certificat d’études primaires (CEP) aux évaluations du Master, en passant par les concours d’accès aux filières techniques, chaque échéance y est ciselée avec soin, offrant une visibilité rare sur les grands rendez-vous éducatifs de 2025.

Une chorégraphie d’évaluations méticuleusement agencée

La saison des examens s’ouvre en fanfare dès le 2 juin 2025 avec le Certificat d’études primaires, communément appelé CEP. Cet examen, qui couronne le cycle de l’école élémentaire, déploie ses épreuves écrites, orales et sportives sur quatre jours, jusqu’au 5 juin. Il s’agit là d’un premier sésame pour les jeunes Béninois, marquant leur passage vers des horizons éducatifs plus vastes.

À peine le rideau du CEP retombé, un nouvel acte s’annonce : le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), dont les épreuves écrites se tiendront du 10 au 12 juin. Ce brevet, pierre angulaire du premier cycle secondaire, ouvre la voie aux lycées et aux ambitions futures des collégiens. Puis, du 16 au 19 juin, le Baccalauréat entre en scène, offrant aux lycéens un passeport tant convoité pour l’enseignement supérieur ou les prémices de la vie professionnelle.

Mais l’épopée éducative ne s’interrompt pas aux portes du secondaire. Les étudiants universitaires, eux aussi, trouvent leur place dans cette vaste fresque temporelle. Les examens de licence s’étendent du 10 août au 13 septembre, tandis que ceux du Master occupent la période du 22 septembre au 15 octobre. Ces créneaux, fixés avec une précision d’orfèvre, permettent aux candidats de sculpter leurs préparatifs dans un cadre limpide.

Une session de secours, un souffle d’humanité

Par ailleurs, l’arrêté interministériel réserve une place singulière à une session de remplacement, pensée pour les candidats fauchés en plein vol par la maladie ou d’autres vicissitudes lors des dates initiales. Cette disposition, rare écrin de souplesse dans une mécanique souvent inflexible, incarne une volonté d’équité. Elle offre à ces apprenants désemparés une opportunité de reprendre leur destin en main, prouvant que le système sait parfois s’incliner devant les aléas humains.

Des examens pour dessiner des vocations

L’agenda ne se limite pas aux examens de fin de cycle. Il embrasse également les concours d’entrée dans les lycées techniques et les instituts universitaires, tremplins vers des filières spécialisées et professionnalisantes. Si les dates précises de ces épreuves demeurent dans l’ombre de l’arrêté, leur mention témoigne d’une ambition : celle d’orienter les jeunes vers des métiers en résonance avec les besoins du Bénin contemporain. Ces passerelles, souvent méconnues, sont pourtant des leviers essentiels pour façonner les artisans de demain.

Une architecture temporelle au service de l’excellence

Loin de n’être qu’un exercice bureaucratique, ce calendrier s’inscrit dans une vision audacieuse : celle d’un système éducatif structuré, transparent et tourné vers la réussite. En gravant ces dates dans le marbre plusieurs mois à l’avance, les autorités béninoises dissipent ainsi les brumes de l’incertitude qui pourraient troubler les esprits des candidats. Les établissements, de leur côté, y puisent un canevas pour harmoniser leurs enseignements avec les exigences des épreuves à venir. Pour les élèves, cet agenda devient une boussole, un guide précieux pour ordonnancer leurs efforts et affûter leurs plumes.

Une nation tournée vers l’avenir

En posant ces jalons avec une telle clarté, le Bénin réaffirme que l’éducation n’est pas une vaine promesse, mais un pilier de son essor. Chaque date consignée dans ce calendrier porte en elle l’espoir d’un avenir meilleur, forgé par le savoir et la persévérance. Les apprenants, armés de cette feuille de route, peuvent désormais se projeter avec confiance vers ces échéances décisives, tandis que le pays tout entier mise sur leur succès pour bâtir une société plus éclairée et prospère.

Pro-palestiniennes : Une répression implacable s’abat sur les étudiants au États-Unis

Dans une offensive d’une ampleur rarissime, les États-Unis ont récemment procédé à l’annulation de plus de 300 visas d’étudiants étrangers, visant en priorité ceux qui ont pris part à des manifestations en soutien à la cause palestinienne. Cette mesure, d’une sévérité peu commune, a été entérinée par le secrétaire d’État Marco Rubio, qui n’a pas hésité à fustiger les concernés en les taxant de « fous », tout en annonçant que de telles sanctions deviendraient monnaie courante.

Ce tour de vis s’inscrit dans une stratégie plus vaste de vigilance accrue envers les agissements jugés séditieux sur les campus américains, notamment ceux liés à la défense de la Palestine. Au cœur de cette tempête, l’arrestation de Rumeysa Ozturk, doctorante turque de l’université Tufts, incarne la rudesse de cette politique. Interpellée par des agents en civil pour avoir co-rédigé une tribune engagée, elle se voit reprocher par le Département de la Sécurité intérieure un prétendu soutien au Hamas, une accusation qui soulève un tollé quant à la préservation des libertés académiques et d’expression.

Pro-palestiniennes : une contestation estudiantine sous haute surveillance

Les universités américaines, creusets historiques de la pensée critique, ont récemment vibré au rythme de manifestations pro-palestiniennes, portées par une jeunesse résolue à faire entendre un plaidoyer en faveur des droits palestiniens. Ces rassemblements, le plus souvent empreints de retenue, ambitionnent d’éveiller les consciences face à un conflit qui déchire le Proche-Orient. Pourtant, loin de tolérer ces élans de solidarité, le gouvernement a opté pour une réplique d’une fermeté inouïe. L’annulation massive de visas se profile comme une tentative d’éradiquer ces voix dissidentes, érigeant la sécurité nationale en rempart contre toute forme de désaccord jugé excessif. Cette traque implacable des consciences rebelles traduit une volonté d’imposer un silence assourdissant là où la parole cherchait à s’épanouir.

Rumeysa Ozturk : une arrestation qui cristallise les tensions

L’interpellation de Rumeysa Ozturk, survenue dans des circonstances dignes d’un roman d’espionnage, jette une lumière crue sur les méthodes employées. Des agents en civil ont appréhendé cette doctorante, figure respectée à Tufts, à la suite de la publication d’une tribune pro-palestinienne qu’elle a co-écrite avec d’autres chercheurs. Le Département de la Sécurité intérieure brandit l’accusation de collusion avec le Hamas pour justifier cette descente brutale, une allégation que beaucoup jugent aussi fragile qu’expéditive. Cette affaire, perçue comme un coup de semonce adressé à la communauté académique, ranime les débats sur la légitimité de telles mesures. Les défenseurs de la liberté d’opinion dénoncent une dérive où certains assimilent l’expression d’une pensée divergente à une menace intolérable, au mépris des idéaux qui ont façonné l’université moderne.

Une rhétorique tranchante aux accents autoritaires contre les pro-palestiniennes

Marco Rubio, artisan de cette politique inflexible, s’est illustré par une prise de parole d’une virulence peu coutumière. En qualifiant les étudiants de « fous » et en promettant une répression quotidienne, il a esquissé les contours d’une gouvernance où la dissidence n’a plus sa place. « Ceux qui perturbent l’ordre public devraient rentrer chez eux », a-t-il lancé, dans une injonction qui semble renier l’héritage d’une nation bâtie sur l’accueil et le dialogue. Cette posture, teintée d’un zèle répressif, a suscité une vague d’indignation parmi les gardiens des droits civiques. Pour ces derniers, les mots de Rubio résonnent comme un défi lancé aux principes fondamentaux des États-Unis, où la liberté de parole risque de céder sous les assauts d’une autorité sourde aux critiques.

Vers une démocratie en péril ?

Face à cette escalade répressive, une interrogation lancinante s’impose : jusqu’où cette chasse aux voix contestataires mènera-t-elle ? La révocation de visas et les interpellations en série préfigurent-elles un avenir dans lequel la liberté d’expression sera sacrifiée sur l’autel de la discipline ? Ou bien les États-Unis, portés par leur attachement viscéral à la démocratie, parviendront-ils à conjurer cette ombre autoritaire qui plane sur leurs institutions ?

Alors que la nation se trouve à un tournant décisif, la question de la liberté se pose avec acuité. L’espoir réside dans la jeunesse, dont la détermination à s’exprimer nous pousse à réévaluer ce que nous sommes prêts à sacrifier.

Cotonou, épicentre des ambitions africaines pour un transport réinventé

Du 24 au 27 mars 2025, Cotonou s’est imposée comme le creuset dans lequel se sont forgées les réflexions sur l’avenir du transport africain. En effet, neuf ministres des Transports, par ailleurs accompagnés d’éminents représentants des institutions régionales et continentales, de partenaires au développement et d’experts venus des confins de l’Afrique et d’au-delà, ont investi la capitale économique du Bénin. Leur ambition : participer à l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle (AGA) du Programme de Politiques de Transport en Afrique (SSATP), un cénacle majeur dédié à l’élaboration des stratégies de mobilité continentale.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un horizon guidé par une vision audacieuse

Portée par le thème « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique », cette grande messe s’est déroulée à un tournant décisif : la revue à mi-parcours du quatrième plan de développement (DP4, 2022-2026) du SSATP. D’une part, lancé en 1987 sous l’égide de la Banque Mondiale, ce programme ambitionne de doter l’Afrique d’un système de transport à la hauteur de ses défis et de ses aspirations. D’autre part, l’AGA 2025 s’est ainsi organisée en un moment de vérité, offrant aux participants l’opportunité d’examiner les avancées réalisées, de sonder les failles et de réorienter les priorités face aux impératifs du moment : sécurité routière, durabilité écologique et intégration régionale.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un prélude empreint de détermination pour le transport

Mercredi dernier, le Palais des Congrès de Cotonou a vibré sous les mots du ministre béninois du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, M. José TONATO. De prime abord, en lançant effectivement les travaux, il a salué l’honneur qui faisait écho au Bénin d’accueillir cet événement à une époque où le continent se trouve à la croisée des chemins. Ensuite, « la terre hospitalière du Bénin se réjouit d’être le théâtre de l’AGA 2025, à un instant où les nations africaines s’emploient à accélérer l’union régionale, à rénover les réseaux de transport et à conjurer les périls du changement climatique, de l’insécurité routière et de l’urbanisation effrénée », a-t-il proclamé avec gravité.

M. TONATO a par ailleurs mis en lumière l’ardeur du Bénin à contribuer à cette dynamique continentale. À cet égard, il a évoqué deux initiatives emblématiques : le corridor de transport Abidjan-Lagos, jauge d’une connectivité renforcée entre les pays ouest-africains, et le projet de mobilité urbaine du Grand Nokoué, visant à désengorger les artères tout en limitant l’empreinte carbone. En outre, ces entreprises, a-t-il souligné, traduisent l’engagement du Bénin envers une infrastructure respectueuse des équilibres climatiques et une intégration régionale sans cesse approfondie.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un miroir tendu aux réalités africaines

Les débats de l’AGA 2025 ont permis de poser un regard lucide sur l’état du transport en Afrique. Certes, des progrès ont été salués, cependant, les participants n’ont pas éludé les entraves persistantes : infrastructures vétustes, gouvernance parfois chancelante et dépendance aux énergies carbonées. La sécurité routière, fléau qui endeuille les routes du continent, a été hissée au rang de cause majeure, au même titre que la décarbonation d’un secteur tiraillé entre son rôle de levier économique et sa contribution aux dérèglements environnementaux.

L’exigence d’une gouvernance plus robuste s’est imposée comme le fil conducteur des échanges. Par conséquent, les experts ont plaidé pour une coordination accrue, capable de transformer les ambitions en réalités tangibles. La digitalisation, bien qu’annonciatrice de bouleversements prometteurs, a suscité des appels à la prudence, afin qu’elle ne devienne pas un vecteur d’inégalités accumulées entre les nations.

Transport : des projets phares comme les étendards

Les initiatives béninoises ont occupé une place de choix dans les discussions. Les participants ont célébré le corridor Abidjan-Lagos, qui relie cinq pays dans une ambition d’échanges fluidifiés, comme une incarnation de l’unité régionale. Les organisateurs ont présenté le projet du Grand Nokoué comme une réponse audacieuse aux défis de la mobilité urbaine, offrant un modèle réellement transposable aux grandes cités africaines asphyxiées par leur croissance démographique.

Ces exemples ont nourri l’espoir d’une Afrique capable de concevoir des solutions à la mesure de ses enjeux. Les participants ont exploré des voies novatrices : promotion de transports publics sobres en carbone, harmonisation des normes de sécurité, ou encore recours à des technologies vertes pour réinventer la logistique continentale.

Un avenir à écrire

En refermant les travaux, le ministre TONATO s’est montré confiant : « Ces assises donneront naissance à des résolutions et des recommandations audacieuses, propres à garantir la décarbonation et la digitalisation effective du transport. » Toutefois, derrière l’élan des discours, plane une interrogation lancinante : ces aspirations sauront-elles s’incarner dans des actes, face aux aléas des volontés politiques et aux limites des ressources ?

L’AGA 2025 de Cotonou aura esquissé les lignes sûres d’un transport africain plus vert et plus solidaire. En définitive, entre les desseins proclamés et leur avènement s’étire une traversée semée d’incertitudes, dont l’issue dépendra de la ténacité des acteurs réunis sous le ciel béninois. Ce rendez-vous, loin de clore le chapitre, ouvre un horizon dans lequel l’Afrique, forte de ses ambitions, devra encore prouver sa capacité à les faire éclore.

Une aurore inédite pour la recherche et l’innovation au Bénin : l’ABRI déploie ses ailes

Dans le vaste échiquier du développement économique d’une nation, la recherche scientifique et l’innovation s’érigent en assises incontournables, en véritables tremplins vers la prospérité et la robustesse concurrentielle. En effet, forte de cette certitude, la République du Bénin, sous l’égide du Président Patrice Talon, s’est engagée dans une entreprise résolue visant à redonner vigueur et cohérence à ce secteur stratégique. Ainsi est née l’Agence Béninoise pour la Recherche et l’Innovation (ABRI), une entité dont les fondations juridiques ont été scellées lors du Conseil des Ministres du 31 juillet 2024. Cette structure novatrice se dresse désormais en rempart contre la dispersion passée, succédant à trois organismes antérieurs (le CBRSI, l’ABeVRIT et le FNRSIT) pour fédérer les énergies et insuffler une nouvelle dynamique à l’échelle nationale.

ABRI : un écrin unifié pour des ambitions amplifiées

Longtemps, la fragmentation des initiatives a entravé la pleine éclosion de la recherche et de l’innovation au Bénin. Comme le murmure une sagesse ancienne, l’union forge l’efficacité là où la division sème l’inefficience. En réponse à ce constat, l’ABRI se veut un phare fédérateur, un creuset où convergent les efforts des acteurs du domaine. Désormais investi comme l’unique artisan de la politique nationale en la matière, cet organe ambitionne d’harmoniser les ressources, d’éluder les redondances et de tisser des ponts féconds entre les diverses sphères de la connaissance. Ce recentrage promet non seulement une gestion plus limpide, mais aussi une exaltation des synergies indispensables à l’essor scientifique.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAUne étape fondatrice : l’intronisation du Conseil d’Administration

Mardi dernier,dans l’écrin moderne de Sèmè One à Cotonou, un jalon décisif a été posé avec l’installation officielle des sept membres du Conseil d’Administration de l’ABRI. Orchestrée par la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Professeure Eléonore Yayi Ladekan, cette cérémonie a réuni un parterre de figures éminentes : la Ministre Conseillère Dr Sèdami Medegan Fagla, les ambassadeurs du Maroc et de la France, ainsi qu’une mosaïque d’acteurs du secteur. Par ailleurs, cet événement est, au-delà d’un simple cérémonial protocolaire, le véritable envol de l’ABRI et l’aube d’une ère où la recherche béninoise aspire à rayonner.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAQui sont les artisans de cette ambition ?

D’après les éclaircissements de Mme Alda Gnansounou Glele, Secrétaire Générale Adjointe du ministère, le Conseil d’Administration se compose de sept personnalités distinguées :

  • Stanislas Tomavo, désigné président pour un mandat de trois ans ;
  • Marie-Odile Attanasso ;
  • André Assogba Sovi-Guidi ;
  • Adolphe Adjanohoun ;
  • Alexis Houngbi ;
  • Gérard Maxime Akinocho ;
  • Albert Montcho.

Ce cénacle, investi de prérogatives vastes, a pour mission de tracer les sillons stratégiques de l’ABRI et de veiller à leur concrétisation. « Ce conseil détient une autorité plénière pour orienter les activités de l’agence et en garantir l’exécution », a précisé Mme Gnansounou Glele, soulignant l’ampleur de cette responsabilité.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAUne lueur d’espoir dans les voix des protagonistes

D’ailleurs, l’émergence de l’ABRI a suscité un élan d’optimisme parmi les acteurs du secteur. Dr Sèdami Medegan Fagla y voit une promesse de renouveau : « Cette naissance rallume l’espérance d’un souffle retrouvé pour la recherche et l’innovation au Bénin. » De son côté, la Ministre Eléonore Yayi Ladekan a livré une réflexion empreinte de lucidité et d’ambition : « L’éparpillement nous a lassés. Aujourd’hui, nous voilà structurés. Partis de loin, nous édifions une organisation solide pour nous propulser vers les fruits espérés. Notre dessein est limpide : ériger la recherche en moteur de compétitivité, en levier de croissance et de résilience. » Elle a enjoint les membres du conseil à embrasser pleinement leur rôle afin de dévoiler l’immense potentiel tapi dans ce domaine.

À cette exhortation répond aussi l’engagement ferme du président du conseil, Stanislas Tomavo, qui, au nom de ses pairs, a assuré : « Nous saisissons cette charge avec audace et dévouement. » Une parole qui résonne comme un serment solennel, porté par la volonté de faire éclore des avancées tangibles.

ABRI : un horizon riche de promesses

L’avènement de l’ABRI et l’intronisation de son Conseil d’Administration dessinent les contours d’un tournant majeur pour la recherche et l’innovation au Bénin. En offrant un cadre unifié et dynamique, le gouvernement ouvre ainsi une voie sur laquelle les talents des chercheurs béninois, trop longtemps sous-estimés, pourront s’épanouir et s’affirmer. Cette refonte structurelle n’est pas une fin en soi, mais un tremplin vers un futur où la science et l’ingéniosité deviendront des leviers essentiels du progrès économique et social.

En somme, l’ABRI cristallise une vision audacieuse et une détermination sans faille. Sous la houlette d’un conseil résolu et avec la mobilisation des acteurs, le Bénin se prépare à écrire un chapitre inédit, où la recherche et l’innovation porteront haut les couleurs d’une nation en marche vers l’excellence. Loin de stagner dans les ombres du passé, le pays s’élance vers un firmament de possibilités, prêt à cueillir les fruits d’un labeur collectif et éclairé.

Une convergence d’esprits pour un transport africain réinventé

Cotonou, 26 mars 2025 – Au cœur de Cotonou, ville vibrante du Bénin, une assemblée d’une envergure rare s’est tenue ce mercredi. En effet, sous les auspices du Programme de politiques de transports en Afrique (SSATP), plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transports, se sont réunis pour l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle. Tout d’abord, ouverte par l’Urbaniste-Ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable du Bénin, José Tonato, cette rencontre cruciale s’est articulée autour d’un thème aussi ambitieux qu’impérieux : « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique ». Par conséquent, dans un continent sur lequel l’urbanisation galopante et les défis climatiques appellent des solutions audacieuses, cet événement s’est imposé comme un carrefour décisif pour l’avenir de la mobilité africaine.

Le SSATP : un phare de la coopération pour des politiques visionnaires

Depuis sa création il y a plus de trois décennies, le SSATP s’est forgé une réputation sans pareille en tant que forum prééminent pour l’élaboration des politiques de transport en Afrique. De plus, ce partenariat international réunit 42 pays membres, huit communautés économiques régionales, des institutions continentales et des acteurs publics et privés dans une quête commune : lever les entraves qui freinent le développement du secteur des transports. Ainsi, sa mission fondamentale est d’assurer à chaque Africain un accès à des systèmes de transport fiables, sûrs et durables. En outre, à travers son Quatrième Plan de Développement (2022-2026), le programme met un accent particulier sur l’intégration régionale, la mobilité urbaine, la sécurité routière et la gestion des infrastructures – des priorités qui s’entrelacent harmonieusement avec le thème de cette assemblée.

Un thème au cœur des enjeux du continent

En effet, l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle s’est drapée d’une thématique qui résonne avec les défis les plus pressants de l’Afrique contemporaine. « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique » traduit une ambition colossale : répondre à l’urbanisation fulgurante – avec plus de 43 % de la population vivante désormais en milieu urbain – tout en s’alignant sur les impératifs climatiques mondiaux. Par ailleurs, la gouvernance, établie en pivot central, apparaît comme le levier indispensable pour conjuguer sécurité, durabilité et réduction des émissions de carbone. De ce fait, cet axe stratégique reflète la volonté du SSATP de transformer les défis en opportunités, faisant du transport un vecteur de progrès inclusif et respectueux de l’environnement.

Plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, se réunissent à Cotonou dans le cadre du SSATP pour débattre de la gouvernanceUne mosaïque de participants, un creuset d’expertise

Parallèlement, l’assemblée a réuni un éventail impressionnant de plus de 250 participants, tissant une riche tapisserie de perspectives. Notamment, neuf ministres des Transports, porteurs des visions politiques de leurs nations, ont côtoyé des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transport. Cette diversité illustre la vocation du SSATP : fédérer les voix des décideurs, des techniciens et des bailleurs dans un dialogue fécond. En conséquence, les tables rondes ministérielles, les échanges techniques et l’Assemblée Générale ont offert une plateforme idéale pour partager les bonnes pratiques et esquisser des solutions concertées face aux enjeux du secteur.

Des défis immenses, des horizons prometteurs

Cependant, le transport africain se tient à un tournant décisif. Effectivement, entre infrastructures souvent obsolètes, motorisation croissante et accidents routiers aux conséquences tragiques, les obstacles sont nombreux. Toutefois, ce secteur recèle un potentiel immense pour stimuler la croissance économique, renforcer l’intégration régionale et créer des emplois. De plus, la décarbonisation, devenue incontournable, exige des politiques audacieuses pour réduire l’empreinte écologique tout en répondant aux besoins d’une population en expansion. À Cotonou, le SSATP mise sur une gouvernance renforcée pour catalyser les synergies entre acteurs publics, privés et société civile, transformant ainsi les défis en tremplins vers un avenir plus durable.

Une philosophie collaborative au service du continent

En outre, le SSATP  est une constellation d’acteurs unis par une ambition partagée. Ainsi, en fédérant 42 nations, des organisations comme la CEDEAO ou l’Union Africaine, et des partenaires tels que la Banque mondiale, il incarne un modèle de coopération où la coconstruction et le partage de savoirs prédominent. Finalement, cette approche, au cœur des travaux de Cotonou, souligne une vérité essentielle : les défis du transport, par leur ampleur et leur complexité, obligent une réponse collective qui transcende les frontières.

Alors que les débats se prolongent sous le ciel de Cotonou, une conviction émerge : les échanges amorcés lors de cette assemblée pourraient bien planter les germes d’une révolution dans le transport africain.

Bénin : un atelier pour redessiner les contours de la santé

L’hôtel Azalaï de Cotonou a vibré jeudi dernier au rythme d’une ambition peu commune : relancer l’élaboration des référentiels de qualité et de sécurité pour le secteur de la santé au Bénin. Orchestré par l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S), cet atelier a réuni un parterre d’acteurs essentiels (Sociétés savantes, écoles et instituts de formation médicale et paramédicale, Conseils nationaux) sous l’égide de collaborations stratégiques avec le Conseil National des Soins de Santé Primaires (CNSSP), le Conseil National de la Médecine Hospitalière (CNMH) et l’Agence nationale de protection sociale (ANPS). Plus qu’une simple rencontre, cet événement s’est imposé comme un jalon déterminant dans la quête d’un système sanitaire béninois où l’excellence et l’équité ne relèvent plus de l’utopie, mais d’une réalité palpable.

Un contexte d’urgence et de vision

L’A.R.S, investie d’une mission cardinale, détient de plein droit la compétence pour réguler les pratiques médicales et paramédicales au Bénin. Depuis un an, elle a choisi la voie de la co-construction, fédérant autour d’elle des entités aussi diverses que complémentaires : Sociétés savantes, institutions académiques comme l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB) et autres instances nationales. Cette synergie vise un objectif clair : produire des référentiels – ces documents qui, bien au-delà de leur apparence technique, constituent les piliers d’une médecine cohérente, efficace et accessible.

Mais qu’entend-on par « référentiels » ? Ce sont des guides précis, des balises qui orientent les professionnels de santé dans leurs pratiques quotidiennes. Ils jouent un rôle nodal en harmonisant les soins, en optimisant les traitements et en réduisant les écarts injustifiés entre les patients. En somme, ils incarnent une réponse concrète au droit fondamental à la santé, un droit que le Bénin s’efforce d’honorer pour chacun de ses citoyens.

L’A.R.S : un atelier pour passer à la vitesse supérieure

L’A.R.S  a validé les modèles de référentiels professionnels, de compétences et d’accompagnement il y a quelques mois, le 30 septembre 2023. Restait à transformer cette étape en un élan concret. Face à l’urgence d’avancer, l’A.R.S  a opté pour une stratégie audacieuse : un atelier intensif, conçu pour galvaniser les énergies et accélérer la production des avant-projets. Deux missions principales ont guidé les travaux : finaliser les référentiels métier et compétences ainsi que la liste priorisée des référentiels de prise en charge, tout en jetant les bases de nouveaux projets.

Le Dr Lucien Dossou-Gbété, Président de l’A.R.S, a ouvert la journée avec une allocution d’une limpidité tranchante. « Achever ce qui est en cours, amorcer ce qui doit venir » : telle fut la feuille de route, énoncée avec une fermeté qui a résonné comme un appel à l’engagement collectif.

Un point d’étape révélateur

Par ailleurs, avant de lancer les travaux, ils ont dressé un bilan, mettant en lumière les avancées et les retards. Ils avaient mandaté chaque Société savante pour produire trois livrables : une liste priorisée des référentiels de prise en charge, un référentiel métier et compétences, et des référentiels liés au panier de base de l’assurance maladie obligatoire (AMO). Les résultats, bien que contrastés, ont esquissé un tableau instructif :

  • Liste priorisée : Seules 8 des 37 Sociétés savantes ont répondu présentes, laissant 29 dans l’attente d’un sursaut.
  • Référentiel métier et compétences : 12 projets ont été soumis, contre 25 silences persistants.
  • Référentiels de prise en charge : 11 productions ont vu le jour, tandis que 26 restent en suspens.

Loin de plomber l’ambiance, ce constat a agi comme un aiguillon, incitant les participants à redoubler d’efforts pour combler les lacunes.

L’A.R.S : des éclairages pour une action éclairée

L’atelier a également été un espace de savoir. Plusieurs communications ont ponctué la journée, offrant des clés pour avancer avec méthode :

  • Le panier de base de l’AMO, présenté par l’ANPS, a dévoilé les contours de cette composante essentielle de l’assurance maladie, soulignant son lien étroit avec les référentiels.
  • Le processus d’élaboration, rappelé avec pédagogie, a permis d’aligner les pratiques sur une trame commune.
  • Le canevas de rédaction, illustré avec soin, s’est imposé comme un outil incontournable pour structurer les travaux.

Un focus particulier a été porté sur la priorisation des référentiels de soins, un exercice complexe, mais crucial. Accompagnés d’outils spécifiques, les participants ont appris à distinguer l’urgent du nécessaire, préparant ainsi le terrain pour les travaux de groupe.

Des échanges pour façonner l’avenir

Le cœur battant de l’atelier résidait dans les travaux de groupe. Chaque société savante s’est vu confier une tâche ardue : identifier et classer par ordre de priorité les référentiels de soins à élaborer. Les discussions, intenses et riches, ont oscillé entre rigueur analytique et pragmatisme de terrain. En fin de journée, la restitution des travaux a révélé des avancées notables : des listes affinées, des priorités clarifiées et un sentiment partagé d’avoir posé une pierre solide dans l’édifice sanitaire béninois.

Un cap maintenu, des défis à relever

L’atelier s’est clos sur une note d’optimisme prudent. Si des progrès tangibles ont été enregistrés, le chemin reste semé d’embûches. Les regards se tournent désormais vers les prochaines échéances, fixées dans un mois, avec une question en suspens : les sociétés savantes encore en retard sauront-elles rattraper le train en marche ? Une chose est sûre : l’élan collectif insufflé ce 20 mars a démontré la puissance d’une collaboration bien orchestrée.

L’atelier du jeudi dernier à Cotonou a transcendé le statut d’une simple réunion technique pour devenir un acte de foi en un meilleur avenir pour la santé au Bénin. Les référentiels, une fois achevés, ne seront pas de vagues promesses sur papier ; ils deviendront les sentinelles d’une médecine plus sûre, plus équitable et plus performante. Pour les Béninois, ils portent l’espoir d’un système dans lequel la qualité des soins ne dépend ni du hasard ni de la géographie, mais d’une volonté collective inébranlable. À charge désormais aux acteurs impliqués de maintenir cette flamme, avec la même détermination qui a illuminé cette journée mémorable.

 

Un élan décisif pour la redevabilité au Bénin

Cotonou, 26 mars 2025 – Hier, mardi, la ville de Cotonou s’est érigée en théâtre d’un événement d’envergure : le lancement solennel de la phase 3 du Programme Redevabilité. Niché dans les salons élégants de l’Hôtel Golden Tulip, cet acte marque un jalon décisif dans une collaboration fructueuse entre la Suisse et le gouvernement béninois. Sous les lustres scintillants, une mosaïque d’acteurs influents s’est rassemblée : présidents d’institutions, émissaires de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), dignitaires des ministères, partenaires techniques et financiers, ainsi que des figures éminentes de la société civile. Orchestrée par M. Yvon Detcheou, Ministre de la Justice et de la Législation, cette cérémonie a cristallisé une ambition commune : faire de la transparence et de la participation citoyenne des piliers inamovibles de la gouvernance béninoise.

Programme de Redevabilité : une vision ambitieuse aux contours bien dessinés

Par ailleurs, le Programme Redevabilité, qui s’étend sur une toile de douze années découpée en trois phases quadriennales, ne se contente pas de promesses éthérées. Il s’ancre dans des objectifs aussi précis que vitaux pour le Bénin contemporain :

  • Ériger des ponts de dialogue : cette phase entend tisser un réseau robuste entre ceux qui exigent la redevabilité – les citoyens – et ceux qui l’offrent – les institutions et prestataires de services. Loin d’un échange sporadique, il s’agit d’instaurer une conversation pérenne, où chaque voix trouve sa résonance.
  • Consolider le FoSIR : le Fonds de Soutien aux Initiatives de Redevabilité, véritable levier d’autonomie, doit s’enraciner durablement. En soutenant les dynamiques locales, il aspire à faire germer une citoyenneté active, capable de s’épanouir au-delà des cycles programmatiques.

En plus, ces ambitions ne sont pas de simples vœux pieux ; elles s’appuient sur une volonté de transformer les rouages de la gouvernance en un mécanisme fluide et inclusif.

Benin et la Suisse lancent la 3e phase du Programme de Redevabilité pour renforcer la gouvernance et l'engagement citoyen via une approcheUne enveloppe conséquente pour une portée universelle

La Suisse, par le truchement de sa Coopération Internationale, a déployé un trésor de 9,3 millions de francs suisses – l’équivalent d’environ 6,4 milliards de francs CFA – pour donner vie à cette troisième phase. Cet apport financier n’est pas une goutte dans l’océan, mais un torrent destiné à irriguer chaque département du Bénin. De Porto-Novo à Natitingou, aucun recoin ne sera laissé en friche : le programme vise à scruter avec une rigueur quasi chirurgicale la qualité des services publics, tout en déployant une stratégie nationale de redevabilité. Cette dernière, loin d’être un parchemin décoratif, se veut également un instrument pragmatique, taillé pour élever l’inclusion et la participation citoyenne au rang de priorités cardinales.

Programme de Redevabilité : une polyphonie d’acteurs pour un dessein partagé

La cérémonie a été ponctuée par des voix dont l’écho souligne la richesse d’une approche plurielle :

  • Élisabeth Pitteloud Alansar, Cheffe de la Coopération Internationale suisse au Bénin, a peint un tableau sur lequel chaque acteur – société civile, médias, instances de régulation – tient un pinceau essentiel. « La redevabilité n’est pas l’apanage d’un soliste, mais une symphonie sur laquelle chacun doit accorder son instrument », a-t-elle professé avec une clarté pénétrante.
  • Martin Ronce Ray, porte-parole du GFA Consulting Group, a esquissé un projet qui défie l’éphémère. Selon lui, chaque effort consenti aujourd’hui est une semence pour un avenir où la transparence deviendra une moisson abondante.
  • Camille Yabi, Chef d’Équipe Adjoint, a déroulé le fil des succès de la phase 2, dressant un pont entre les acquis d’hier et les défis de demain. Son exhortation à une mobilisation unanime a vibré comme un appel aux armes, pacifique, mais résolu.

Ces interventions, loin d’être des monologues juxtaposés, ont fusionné en une trame cohérente, révélant la force d’un projet porté par une diversité de regards.

Un Ministre en héraut de la cause citoyenne

M. Yvon Detcheou, Garde des Sceaux, a ouvert les débats avec une allocution qui résonne encore dans les esprits. « Le Programme Redevabilité est la clé de voûte permettant aux citoyens de s’approprier pleinement leurs droits socio-économiques et politiques », a-t-il proclamé, le ton empreint d’une gravité empreinte d’espoir. Plus qu’une déclaration, ses mots étaient une injonction : celle d’un engagement collectif, où chaque participant devient aussi un maillon d’une chaîne indissoluble. Sous son regard, la redevabilité n’est pas une abstraction, mais une promesse tangible, prête à se muer en réalité.

Benin et la Suisse lancent la 3e phase du Programme de Redevabilité pour renforcer la gouvernance et l'engagement citoyen via une approcheUn cap fixé par le comité d’orientation stratégique

Pour couronner cette journée mémorable, le Ministre a intronisé les membres du Comité d’Orientation Stratégique (COS), dont il assumera la présidence. Tel un timonier guidant un vaisseau dans la tempête, ce comité aura ainsi pour mission de tracer la route de la phase 3. Sous sa gouverne, le programme s’élance vers un horizon dans lequel la transparence et la justice ne seront plus des idéaux lointains, mais des fondations solides sur lesquelles le Bénin pourra bâtir son avenir. Ainsi, avec le COS comme boussole, cette initiative promet de faire des citoyens non pas des spectateurs, mais des artisans d’une gouvernance renouvelée.

 

Justice implacable à Parakou : un tradipraticien condamné pour un crime odieux contre une mineure

Parakou,25 mars 2025La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a tenu hier une audience foraine au Tribunal de Première Instance de Première Classe de Parakou, marquant un tournant dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants au Bénin. À l’issue d’un procès poignant, un tradipraticien, se présentant comme guérisseur ambulant, a été reconnu coupable du viol d’une mineure de moins de 13 ans. La sentence est tombée, implacable : dix années de prison ferme, assorties d’une amende de deux millions de francs CFA. Derrière ce verdict se dessine une histoire tragique, où la confiance trahie et la vulnérabilité d’une enfant ont croisé le chemin d’un prédateur sans scrupules.

Parakou : une enfant vulnérable au cœur du drame

La victime, une fillette dont l’identité reste protégée, souffrait depuis quatre longues années d’une affection mystérieuse. Des crises de raideur et de crispation, symptômes aussi déroutants qu’épuisants, avaient poussé ses parents à chercher désespérément une solution. C’est dans ce contexte de désarroi que, le 3 janvier 2025, un vendeur ambulant de produits traditionnels a franchi le seuil de leur foyer. Se parant des atours d’un guérisseur providentiel, il a su gagner la confiance de cette famille démunie face à la maladie. Mais ce qui devait être une lueur d’espoir s’est mué en cauchemar. Profitant de l’innocence de la fillette et de l’absence momentanée de vigilance, l’homme a commis l’irréparable, abusant de celle qu’il prétendait soigner.

Une arrestation rocambolesque

Le crime n’est pas resté longtemps dans l’ombre. La mère et la grand-mère de la victime, alertées par un pressentiment ou un bruit suspect, ont surpris le coupable en flagrant délit. Leur cri d’alarme a résonné dans le voisinage, mais l’individu, rusé, a réussi à s’échapper dans la confusion. Sa fuite l’a conduit à chercher refuge auprès d’une figure inattendue : le roi de la localité. Ce dernier, loin d’offrir une protection au fugitif, a permis son arrestation par les forces de l’ordre, dépêchées sur place pour mettre fin à cette cavale éphémère. Un dénouement qui témoigne de la réactivité des autorités et de la solidarité communautaire face à une telle abomination.

La CRIET, rempart contre l’impunité à Parakou

Depuis 2021, la CRIET a élargi son champ d’action pour inclure les affaires de violences sexuelles et de maltraitance, devenant un acteur clé dans la répression de ces fléaux au Bénin. Lors de cette audience foraine à Parakou, la juridiction spéciale a une fois encore démontré sa fermeté. Le tradipraticien, dont le nom n’a pas été divulgué pour préserver le cours de la justice, a vu son sort scellé après des débats où les faits accablants ont parlé d’eux-mêmes. Dix ans d’emprisonnement ferme, deux millions de francs CFA d’amende : une sanction exemplaire, destinée à punir, mais aussi à dissuader. Car au-delà de ce cas, C’est un message explicite destiné à ceux qui, sous couvert de traditions ou de promesses fallacieuses, exploitent la détresse d’autrui.

Une société face à ses défis

Ce drame, aussi révoltant soit-il, soulève des questions profondes sur la protection des plus vulnérables dans nos communautés. La maladie de la jeune fille, qui l’avait rendue dépendante des soins d’un inconnu, met en lumière les lacunes d’un système de santé parfois défaillant, poussant les familles à se tourner vers des solutions incertaines. La confiance accordée à ce prétendu guérisseur révèle également la persistance d’une foi en des pratiques traditionnelles, parfois détournées par des individus malintentionnés. Pourtant, l’intervention rapide de la famille et des autorités offre une note d’espoir, prouvant que la vigilance collective peut contrer les desseins les plus sombres.

Une porte ouverte sur l’avenir

Alors que le tradipraticien croupira derrière les barreaux, la fillette, elle, entame un chemin de reconstruction. Ses blessures, physiques et psychiques, demanderont du temps pour cicatriser, mais le verdict de la CRIET lui rend justice, lui offrant une voix dans un silence trop longtemps imposé. À Parakou, hier, les acteurs de la justice ont défié l’impunité, et cette journée reste gravée dans les mémoires. Mais au-delà de cette condamnation, une interrogation demeure suspendue dans l’air, comme une promesse incertaine : saurons-nous, demain, bâtir un monde dans lequel les enfants ne seront plus jamais les proies des ombres qui rôdent ?