Énergies renouvelables au Bénin : Le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU lance officiellement l’incubateur/accélérateur ESMER Academy

Créé dans le but de fournir aux jeunes ou à toute personne désireuse, un accompagnement dans le domaine des énergies renouvelables, ESMER Academy est une initiative de l’Ecole Supérieure des Métiers des Énergies Renouvelables (ESMER) avec le soutien de partenaires locaux et internationaux tels que SMA, une structure allemande et l’un des leaders mondiaux en fabrication de convertisseurs.

Le Ministre de l’énergie, Monsieur Dona Jean-Claude HOUSSOU a présidé le mardi 10 mars 2020, la cérémonie officielle de lancement de l’ESMER Academy, un incubateur/accélérateur de projets en énergie.

Créé dans le but de fournir aux jeunes ou à toute personne désireuse, un accompagnement dans le domaine des énergies renouvelables, ESMER Academy est une initiative de l’Ecole Supérieure des Métiers des Énergies Renouvelables (ESMER) avec le soutien de partenaires locaux et internationaux tels que SMA, une structure allemande et l’un des leaders mondiaux en fabrication de convertisseurs.

Selon Madame Nafiatou EBO, Directrice Générale d’ESMER Academy, les bénéficiaires du projet, seront suivis par une équipe expérimentée et pluridisciplinaires, ainsi que la mise à disposition d’un laboratoire équipé de matériels de haute qualité. Tout ceci contribuera à renforcer les aptitudes des entrepreneurs énergétiques et permettra de fructueux échanges entre eux.

«Le gouvernement accorde une importance particulière au domaine des énergies renouvelables», a rappelé le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU en prenant la parole. Une place de choix est réservée au contenu local dans le cadre de l’exécution du Programme d’Actions du Gouvernement, va-t-il poursuivre. La création d’un incubateur vient donc à point nommé pour permettre aux jeunes entrepreneurs de bénéficier d’importantes expériences pour se développer plus rapidement en qualité. Pour le ministre, ce cadre amènera les jeunes à croiser les experts de leur domaine afin d’avoir des informations fiables pour parfaire leur service et pouvoir profiter des opportunités qu’offre le PAG.

Le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU va féliciter les initiateurs et responsables de l’ESMER Academy et les encourager à hisser la structure au rang de référence sur le plan africain et mondial. «Plus qu’hier et aujourd’hui, et moins que demain, dans ce domaine particulièrement, sachez que à travers ma voix, le gouvernement sera derrière vous et le ministère de l’énergie particulièrement.», a-t-il conclu.

La dématérialisation du processus d’obtention du permis de construire désormais une réalité

L’obtention du permis de construire en République du Bénin peut désormais se faire en ligne. C’est à la faveur d’une cérémonie qui a connu la présence des Ministres Romuald WADAGNI, José TONATO et Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU que l’information a été révélée au public.

À compter de ce mercredi 11 mars 2020, l’obtention du permis de construire en République du Bénin peut désormais se faire en ligne. C’est à la faveur d’une cérémonie qui a connu la présence des Ministres Romuald WADAGNI, José TONATO et Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU que l’information a été révélée au public.

Pour faciliter la vie des citoyens et alléger le processus d’obtention du permis de construire pour les investisseurs désirant s’installer au Bénin, les équipes du ministère de l’économie et des finances, du ministère du cadre de vie et du développement durable, de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) et de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (ASSI) ont mis en place un outil en ligne permettant de demander et d’obtenir son permis de construire.

Monsieur Constant GODJO, Secrétaire Général du Ministère du cadre de vie et du développement durable, a présenté le nouveau décret pris par le gouvernement pour simplifier la procédure. La suppression de la nécessité de légaliser les actes de propriété, la délivrance du permis de construire dans un délai de 14 jours pour Cotonou, la suppression des frais d’étude perçus par le groupement national des sapeurs-pompiers, la réduction du délai maximum de délivrance du permis de construire de 45 à 25 jours, sont entre autres mesures prises pour alléger la procédure. Pour M. Eric AKOUTEY, Directeur des études de l’APIEx, cette réforme significative permettra d’améliorer le score du Bénin au deuxième indicateur Doing Business. La qualité, le coût et le délai sont les éléments sur lequel le gouvernement a travaillé, précisera M. Ilyas SINA, conseiller technique au suivi des réformes au ministère de l’économie et des finances.

Pour la demande en ligne du permis de construire, il faut être en possession de toutes les pièces nécessaires et aller sur le site web www.permisdeconstruire.gouv.bj

Benin: décentralisation et déconcentration de 08 ministères

Après le conseil des ministres du mercredi 11 mars 2020, le gouvernement a adopté un plan de décentralisation et de déconcentration. Ce plan concerne principalement 08 ministères, dans l’optique d’améliorer le fonctionnement de l’appareil étatique.

Les départements ministériels suivant sont dotés d’un plan de décentralisation et de déconcentration: Les ministères de l’enseignement maternel et primaire ; des infrastructures et les transports ; de l’agriculture, l’élevage et de la pêche ; des enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle ; de la décentralisation et la gouvernance locale ; de la santé ; de l’eau, des mines, du plan et le développement.

La mise en place de ce plan a pour objectif le renforcement de l’efficacité dans le fonctionnement des appareils étatiques. Ce plan contribuera à la responsabilisation des niveaux déconcentrés et décentralisés. Il fera la promotion de l’émergence de certaines collectivités territoriales, tournées vers le développement. Enfin, ce plan de décentralisation et de déconcentration vise l’amélioration des conditions de vie des populations à la base.

Rappelons que la décentralisation et la déconcentration jouent un rôle majeur dans l’accélération des réformes administratifs et territoriales. Toutefois, elle permettra de renforcer le leadership des gestionnaires des services publics.

 

Culture : Plaidoyer pour une réparation historique et symbolique

Le centre culturel “Artisttik Africa” a abrité, dans la soirée du mardi 4 février, une conférence-débat animé par Karfa Sira Diallo, franco-sénégalais. Il a été accompagné par Camille Amouro, béninois, et Jean Lherisson (Haïti). Cet événement a eu lieu dans le cadre de la célébration de l’événement “ Black History Month” et ce, en présence des élèves, étudiants et autorités à divers niveaux.

C’est avec un texte de René Depestre, écrivain haïtien, que Karfa Sira Diallo a commencé sa conférence. C’est une manière pour lui, de montrer à tout le monde que nous devons beaucoup à Haïti. Ce peuple a joué un grand rôle dans l’abolition de la traite des Noirs et de l’esclavage. « Si la France, le 4 février 1794, abolit la traite de l’esclavage, il est vrai que c’est grâce à l’action des français et de la révolution française qui a mis en faveur l’abolition de l’esclavage et de la traite des Noirs. Ce sont des Blancs révolutionnaires qui ont pensé que de la même façon le peuple français pourrait se soulever contre la monarchie, les Noirs avaient aussi le droit à la liberté », a confié Karfa Sira Diallo. Il s’est beaucoup plus accentué sur les cultures afro-descendantes. Il a profité de cette occasion pour faire un plaidoyer envers les autorités béninoises. Son plaidoyer consiste à ce que le Bénin vote une loi qui déclare l’esclavage et la traite négrière, comme des « crimes contre l’humanité ». Karfa Sira Diallo n’a pas passé sous silence le système colonial. « Ce système générait des ressources considérables. Il a été à la base de la richesse de plusieurs Nations occidentales et américaines », a-t-il souligné. Selon lui, Bordeaux fait partie de ces villes qui s’est enrichies grâce à l’esclavage et à la traite des Noires. Il y a aussi des villes comme Nantes, La Rochelle, Lorient, Marseille, etc. « Toute la prospérité du 18ème siècle est bâtie sur le sang, la sueur et les larmes des Africains, des Noirs ainsi que de leurs descendants », a déclaré Karfa Sira Diallo.

Lors de cette conférence, Karfa Sira Diallo est accompagné de Camille Amouro (Bénin) et de Jean Lherisson (Haïti). De leur côté, ils ont évoqué, respectivement, les abolitions, les tendances abolitionnistes dans le Golfe du Bénin (ancienne Côte des Esclaves) et l’histoire de l’Indépendance d’Haïti. Présent à cette conférence, Orden Alladatin, président de la commission des lois et des droits de l’homme à l’Assemblée nationale, juge utile la problématique mise en évidence. « Le contenu du plaidoyer est clair. Il faut que l’on restaure l’identité noire et que l’on reconnaisse le tort qui a été causé », a-t-il notifié. Selon lui, ce plaidoyer est une réparation, mais elle est beaucoup plus psychologique. Le député a rassuré du fait que cette loi sera étudiée à la plénière lors des assises à l’Assemblé.

Par ailleurs, dans la journée du mercredi 5 février 2020, Karfa Sira Diallo, Jean Lherisson et Adrien Guillot ont été reçus par le président de l’Assemblée nationale et du président de la commission des lois et des droits de l’homme, Orden Alladatin, pour pouvoir poursuivre le plaidoyer et inscrire cette problématique dans le corpus législatif béninois. En effet, si une telle loi est prise, cela va permettre au pays d’établir une politique mémorielle durable.

 

 

 

Santé : Construction d’hôpital de référence à Abomey-calavi

Le gouvernement du Bénin veut créer et améliorer les conditions de soin de santé aux populations. Pour cela, il  a été décidé de la construction d’un hôpital de renom, un centre hospitalier et universitaire de référence (CHUR) à Abomey-Calavi.

Il s’agit d’un projet d’envergure dont chaque étape est suivie de près. Il aurait fallu d’abord une étude approfondie pendant deux années de travail acharné entre experts de tous ordres. Avant la phase de réalisation, le gouvernement a signé avec Bouygues Bâtiments International et Michel Beauvais Associés, ce jeudi 6 février 2020,  un contrat relatif à la construction du grand centre hospitalier et universitaire de référence (CHUR) à Abomey-Calavi.

D’un coût total de 116 milliards de francs CFA, les travaux sont prévus pour durer 36 mois et prennent en compte la mise en service et la formation du personnel.  Pour le ministre de la santé, ce centre sera une référence dans la sous-région.  « Il a une capacité de 516 lits et dispose de services de pointe notamment en cardiologie interventionnelle, gastro entérologie et autres spécialités médicales. En termes de chirurgie, nous avons la chirurgie cardiovasculaire et thoracique, de l’ophtalmologie et d’oto-rhino-laryngologie de pointe sans oublier d’autres services comme la chirurgie viscérale et traumatologique» a-t-il fait savoir. Il est prévu, par ailleurs, pour ce centre hospitalier un service mortuaire de grande qualité avec un funérarium d’une capacité de 300 à 400 places.

Assainissement : De l’eau potable pour les populations de Kourarou et Gando-Dari (Gogounou)

La mairie de Gogounou a, sous la houlette de son secrétaire général Geoffroy M.Gounou N’Goyé, provisoirement réceptionné ce vendredi deux forages à motricité humaine au profit des centres éducatifs Barka des localités de Kourarou et Gando-Dari en présence des populations et partenaires techniques et financiers HELVETAS /PAEFE.

D’un coût global de quatorze millions cent soixante mille francs CFA hors taxes 14.160.000F CFA, les travaux ont été entièrement financés par HELVETAS SWISS et le PAEFE. Ces ouvrages hydrauliques vont permettre aux populations et apprenants de ces deux localités d’avoir désormais accès à l’eau potable.

Le secrétaire général de la mairie a remercié au nom du maire et des populations de Kourarou et Gando-Dari, la délégation de HELVETAS pour les différentes réalisations dans la commune de Gogounou. Il a également exhorté les bénéficiaires à un bon usage du joyau.

 

 

 

Bénin : Un poste de Police attaqué

Le dimanche  09 février  à l’aube, un poste de police à près de 700 km de Cotonou a été attaqué. Il s’agit du poste de police de Kérémou à Banikoara près du parc national de W, une réserve de biosphère que le Bénin partage avec le Burkina Faso dans le département de l’Alibori.

Aux premières heures de cette actualité, les supputations ont alimentés les commentaires. Pour certains,  il s’agirait d’une attaque djihadiste. Car selon ce qui est distillé dans l’opinion, les auteurs de l’attaque, d’ailleurs inconnus jusque-là, seraient armés et crieraient «  Allah akbar » ; un slogan ou cri de d’alarme utilisé par les terroristes.

Selon une source,  les assaillants, au nombre d’une dizaine, seraient arrivés à moto avant de tirer à l’arme automatique vers 2 heures du matin.

Officiellement, un seul mort est dénombré. Un blessé est enregistré et est  hors de danger à l’hôpital. Pour l’autorité préfectorale du département, toutserait parti de l’installation d’un poste avancé de la Police Républicaine à Kérémou, dans la localité, pour repousser le banditisme et  empêcher des actions non recommandées. Ce qui ne serait pas du goût des hors-la-loi.

Bénin : Assassinat d’une fillette de 7 ans

Le corps d’une fille de 7 ans a été retrouvé emballé et jeté dans un bas-fond dans un quartier populeux de la ville de Cotonou. Selon certaines informations la fillette aurait disparu le 04 février 2020. Date à laquelle sa famille a donné l’alerte.

Unique fille de ses parents, la fillette assassinée, aurait été égorgée et vidée de son sang par un individu qui n’est pas inconnu d’elle ni de sa famille. En effet, un monsieur qui avait l’habitude de s’amuser avec les enfants du quartier dans la rue serait le criminel qui a commis l’infanticide. Il aurait enlevé la fille en pleine journée avant de lui prendre la vie à des fins de rituel de charlatanisme. Le criminel en question serait un ‘’Alpha’’ (marabout).

Après quelques enquêtes, l’intéressé interpellé par la police aurait reconnu les faits. Il ne serait pas seul dans sa besogne. Les enquêtes se poursuivent pour que ses complices ou co-auteurs soient retrouvés et présenter à la justice.

Exposition d’œuvres d’art à la résidence de l’Union européenne : Le public découvre deux sculpteurs béninois

Dans le cadre de la promotion culturelle au Bénin, la délégation de l’Union européenne au Bénin a accueilli, dans l’enceinte de sa résidence, une exposition d’œuvre d’art, de l’esprit. Le vernissage a réuni les amoureux de l’art autour des œuvres de sculpture et de peinture de Mydi et Calixte, dans la soirée du jeudi 6 février.

 

« L’art, c’est l’expression du vivant. Le contact avec l’art laisse très souvent une trace indélébile dans nos têtes et dans nos cœurs. Cela nous apaise, nous interpelle, nous stimule à vivre. L’art est magique et nous invite au rêve, à la découverte, au partage », a confié Véronique Janssen, chargé d’affaires de la délégation de l’Union européenne au Bénin. Dans son allocution, elle souligne l’importance de l’art parce que c’est un trait d’union entre les peuples. Cette exposition est une manière pour l’Union européenne de mettre en lumière les artistes et de faire la promotion de l’art.

Dans le cadre de cette exposition, les deux artistes ont présenté des œuvres de sculpture. Calixte Dakpogan, originaire de Porto-Novo, produit des œuvres composées d’éléments métalliques récupérés, soudés, assemblés pour donner forme à des figures anthropomorphiques. Par de simples et justes assemblages, les éléments utilisés prennent la forme de tête et de corps. Grâce au mixage des cultures africaines et occidentales, les créations de l’artiste témoignent d’une créativité contemporaine et d’une inventivité stupéfiante. Les différentes œuvres de l’artiste qui ont été exposées sont des réalisations des années 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019. Lycéenne, Pasteur, Miss Togo, le Repas, Ayekotoh, etc. sont quelques-unes des œuvres que l’artiste a exposées. Il est important de souligner que Calixte Dakpogan parle beaucoup plus de sa culture, son environnement, ses croyances et sa vision du monde.

De son côté, Yves Midahuen alias Midy, artiste plasticien béninois, a présenté des œuvres de sculpture sur bois. Ses œuvres sont plus intimes, plus attentives aux frémissements de son monde intérieur qu’aux bruits du monde. Le Vieillard assis, Le 1er cri, Le Trône, La Reine, L’entrée, etc. sont entre autres, quelques créations de l’artiste. Avec de “Matériaux mixtes”, il arrive à faire communiquer avec le bois et le jeans (un matériau omniprésent dans ses réalisations).

Tout comme Calixte Dakpogan, les œuvres de Midy interpellent son visiteur à s’interroger sur l’homme. Venu nombreux à ce vernissage, le public a découvert ces deux artistes plasticiens béninois. L’exposition est ouverte au public tous les mercredis de 14 heures à 17 heures, jusqu’au 8 avril 2020. Il suffit de prévenir la délégation au moins une journée à l’avance.

 

Société : Une victime d’accident de la route dépouillée de 800.000 f Cfa à Allada

Un homme, victime d’accident ce mercredi de sur la voie inter État Sékou-Houégbo à hauteur d’Adimalè dans la commune d’Allada a été dépouillé  de la forte somme d’argent qu’il avait en sa possession  par des individus venus à sa rescousse, a appris l’agence Bénin Presse.

Près de 800.000 francs ont été subtilisés à la victime par les personnes venues le secourir dans la foulée de l’affolement général ayant précédé le choc. Ce dernier s’est rendu compte de la supercherie un moment après avoir retrouvé ses esprits.

Le motocycliste accidenté en provenance de Cotonou, apprend-t-on, allait ainsi sur un chantier dans cette commune où il devait procéder au paiement des ouvriers.