Bénin : Suspension des émissions d’une chaîne de radio

La radio « Soleil Fm » ne peut plus émettre. Pour cause, la convention  que ladite radio a signé avec la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac) est arrivée à expiration et le processus de renouvellement enclenché n’a pas encore abouti. Le 17 décembre 2019, La Direction de Soleil FM 106 Mhz informe les auditeurs de la radio que par correspondance en date de ce jour, la HAAC lui  demande de suspendre les  émissions à partir de minuit et ce jusqu’à nouvel ordre.

Cette information a créé le tôlé au niveau des auditeurs de cette radio et sur la toile. Certains ont tôt fait d’indexer le pouvoir d’être à la base de la suspension des émissions de cette radio. Mais le gouvernement s’en défend.

A la faveur du traditionnel point de presse à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre 2019, le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement a donné des éclaircissements.  « De ce qui pourrait motiver une telle suspension, le gouvernement voudrait rappeler qu’il y a une convention qui a été signé entre la HAAC et la radio Soleil fm, une convention qui a expiré le 17 décembre, c’est-à-dire hier. Je crois qu’il y a une procédure de renouvellement qui aurait été introduite. Je crois savoir que cette procédure aurait été initiée par le directeur de la radio en violation de la réglementation qui exige que ce soit le promoteur qui le fasse. Peut-être que c’est ce qui explique que la HAAC ait décidé de suspendre provisoirement en attendant que les démarches soient régularisées, les émissions de cette radio. Le gouvernement est totalement étranger à ce qui se passe actuellement entre l’autorité de régulation qui est seule attribuer de fréquences et cette radio dont il est établie qu’elle ne s’est pas conformée à la réglementation pour la demande de renouvellement ou d’attribution de ses fréquences »  disait-il.

Les associations telles que Reporter Sans Frontière plaident d’ores et déjà pour la reprise des émissions de la radio.

45 élèves reconnus auteurs de grossesses dans l’Atacora

45 élèves et 04 enseignants ont été reconnus auteurs de grossesses en milieu scolaire dans l’Atacora au titre de l’année scolaire 2018-2019, a révélé la direction départementale de l’enseignement secondaire du département.

 

Sur les 45 élèves auteurs de grossesses en milieu scolaire, les communes de Natitingou et de Tanguiéta batte le triste record avec 09 cas chacune. Elles sont suivies de Pehunco et Kouandé avec 07 cas chacune. 05 élèves seront bientôt papa à Boukoumbé, 04 à Matéri, 03 à Kérou et 01 à Cobly.  Seule la commune de Toucountouna a donné le bon exemple avec zéro cas.

A cette liste d’élèves s’ajoute 04 enseignants à Boukoumbé, Cobly,  Matéri et Natitingou.

Le mal semble encore plus profond dans le monde des artisans, des paysans et autres, où, à en croire les chiffres de la direction départementale de l’enseignement secondaire du département, 157 personnes ont enceinter des élèves filles. Pour cette catégorie, la commune de Pehunco s’est affichée négativement avec 32 cas. Elle est suivie de Tanguiéta 31 cas, Boukoumbé 25 cas, Matéri 24 cas, Natitingou 18 cas, Kouandé 15 cas et Kérou 07 cas. Les communes de Toucountouna et de Cobly ont enregistré respectivement 03 cas et 01 cas.

 

Célébration de la 7ème éditions des Riao à Cotonou

Du 22 novembre au 6 décembre 2019, la 7ème édition de la biennale des Rencontres Internationales des Arts de l’Oralité s’est déroulée dans neuf communes du Bénin (Parakou, Savè, Glazoué, Dassa-Zoumè, Savalou, Bohicon, Cotonou, Porto-Novo et Abomey-Calavi).

Pendant cette période, les festivaliers et les populations de ces différentes localités ont eu l’occasion d’assister à des soirées de spectacle, des conférences-débats autour de la thématique de ladite édition qu’est le “Leadership féminin dans l’engagement citoyen par l’art”. L’idée de cet événement est le fruit de l’Association “Katoulati” à travers son président, Patrice Toton.

Son but est de créer un creuset d’échanges, de rencontres et de créer un dialogue interculturel entre plusieurs artistes venus de divers horizons. À l’issue de cette édition qui a connu plusieurs jours d’activités, de partages et de divertissements, les participants et partenaires de ce festival donnent leurs impressions et sans oublier de faire des suggestions aux organisateurs.

A l’issue des festivités quelques participants ont donnés leur impression.

« D’abord je suis impressionnée par l’ampleur de la manifestation, le nombre de lieux traversés, la quantité et la diversité des populations concernées du milieu carcéral aux écoles en passant par le public. Ensuite, je suis admirative devant l’évidente préparation et l’ancrage sur le terrain.

A chaque lieu, notre venue était préparée, attendue, ce qui démontre un travail considérable en amont. Les formations ont toutes fait le plein, et c’est une population jeune qui les a remplies, donc les projets étaient bien ciblés et le pari sur l’avenir est réussi. Enfin, cette fédération de plusieurs associations est une réussite. Et puis l’accueil chaleureux de toute l’équipe des Riao est un atout précieux : on se sent bien, donc on essaie de donner le meilleur de nous-mêmes. Ce qui serait bien, c’est que l’ensemble des logements où sont hébergés les artistes et les festivaliers soient plus près des locaux de Katoulati. Cela pourrait faciliter la logistique et permettrait de limiter les dépenses. J’ai bien compris que c’était un souhait aussi pour Katoulati, et si l’immeuble qui est à côté du local pouvait être utilisé, ce serait magnifique… » Françoise Diep, conteuse française et participante aux Riao.

« Je trouve l’organisation exemplaire. Pour les participants, tout est fluide. Les spectacles, les interventions et les formations sont bien organisés. Les transports sur les lieux, de même que les repas. Les lieux sont adaptés aux activités. Alors que nous sommes très nombreux et qu’il se déroule une multitude d’événements simultanés (conte à l’école, formations, spectacles, etc.). J’ai apprécié aussi la journée récréative et historique. J’ai adoré la rencontre avec l’équipe des Riao et les discussions fructueuses, les échanges enrichissants et le réel dialogue interculturel. J’ai aimé aussi les rencontres et discussions avec les partenaires et les bénéficiaires dans les villages où nous avons posé notre parole. Des contacts fructueux se sont noués pour l’avenir. L’ambiance entre artistes était formidable. J’espère pouvoir apporter mes compétences au développement géographique et structurel des Riao. Elles méritent de se répandre au niveau national et de s’étoffer en termes de programmation », Chloé Gabrielli, slameuse et conteuse française, participante aux Riao.

« Je pense que l’organisation était ambitieuse et réussie. Que cela présage de belles choses à venir et qu’à mesure qu’il y aura des éditions des Riao, les choses seront encore de mieux en mieux. Comme suggestion, je propose que cet événement dispose d’un carnet d’adresse où l’on peut retrouver les contacts de chaque participant (e). Ainsi, celui qui le souhaite peut récupérer les coordonnées d’un ou d’une telle si le temps a manqué. Parce qu’on fait de si belles rencontres qu’on veut, à des moments donnés, les prolonger. Ce type de carnet peut être même disponible en ligne. », Mireille Nyangono Ebene, camerounaise et partenaire aux Riao.

« Le festival des Riao 2019 a été, de mon point de vue, bien organisé. Toute l’équipe était particulièrement investie dans le bon déroulement des choses. Nous étions bien entourées et encadrées tout en ayant la marge suffisante pour orchestrer l’atelier comme nous l’entendions. La taille ainsi que l’indépendance de ce festival permettent une certaine marge de manœuvre dans son organisation.

Ainsi, beaucoup de choses se sont faites de manière plus simple, dans la joie et la bonne humeur. J’espère que cette marge et cette liberté d’action seront préservées lorsque le festival connaîtra le rayonnement qu’il mérite », Madiana Vieyra, bénino-française et partenaire aux Riao.

« Je trouve que les Riao sont bien organisées et évoluent d’année en année. J’ai été impressionnée par l’organisation de cet événement. Ma suggestion est pour 2021, ce serait de trouver un endroit plus grand pour accueillir tous les participants et leur permettre d’être beaucoup plus réunis. L’idée d’un village artistique me plaît bien et j’ai envie d’y participer, de contribuer à ce projet. Plus il y aura de partenaires et rien ne manquera à l’organisation. Je souhaite y contribuer et travailler dans ce sens-là aussi », Marion Madelenat, artiste française et participante aux Riao.

« Je pense que l’organisation de ce festival a été bien faite. Il y avait un creuset d’amour, de rencontre, de partage et de respect parmi tous les festivaliers. La programmation des différentes activités était variée et riche avec des intervenants de taille. Cela a permis aussi une grande mobilisation des personnes importantes. Je suis impressionnée par le nombre de bénévoles, de personnes engagées dans la bonne organisation de cette édition. Ils ont eu pour charge la bonne organisation des activités, les déplacements des artistes de même que les invités, les besoins des uns et des autres. Ces personnes étaient encore présentes à tout moment pour aider les artistes, les participants, les invités pour que leur séjour se passe au mieux. Mon souhait est d’intervenir sur chaque édition de ce festival, en tant que partenaire, de continuer le travail, m’impliquer encore plus sur la prochaine édition. Être, non seulement, partenaire, mais aussi être actrice pour apporter plus de couleur à l’événement dans la bonne continuité des différentes activités des Riao », Marion Casejuane, française et partenaire des Riao 2019.

« Les Riao furent, pour moi, une très belle aventure humaine et artistique où la diversité culturelle était bien présente. De beaux moments à retenir, parmi tant d’autres. Il s’agit, entre autres, des contes à l’école, la procession à Porto Novo et le tapis rouge aux femmes, en guise d’apothéose », Geneviève Thuilliez, conteuse belge et participante aux Riao.

« Le fait de participer à la 7ème édition des Riao est, pour moi, une chance inouïe. J’ai eu l’occasion de rencontrer des femmes extraordinaires. Cela a été, de mon côté, un moment d’échanges, de partage d’énergies, d’émotions, d’expériences et de créativité. Par-dessus tout, participer à cet événement a été, pour moi, une opportunité de revenir sur la terre de mes ancêtres. En tant qu’haïtienne, cela représente beaucoup pour moi. J’ai été impressionnée par la richesse de la programmation et l’étendue de l’événement sur le territoire du Bénin », Darline

Gilles, artiste haïtienne et participante aux Riao.

Un malfrat de grand chemin abattu à Djakotomey

Les éléments de la Police Républicaine du département du Couffo sous la direction du directeur départemental de la police Républicaine Constant Cachémé, a abattu dans la journée du mardi à Djakotomey un redoutable malfrat spécialisé dans les braquages et vols à mains armées, a appris mercredi l’ABP.

Selon le directeur départemental de la Police Républicaine du Couffo, Constant Cachémé, les filles et fils du Couffo ont été depuis quelques mois dérangés au plan sécuritaire par un délinquant de gros calibre en la personne de B. K. R. Cet individu, précise le DDPR, sème la panique dans tout le département et brave tout sur son chemin. Compte tenu de sa salle besogne, il est devenu un « Sans Domicile Fixe ».

Il a pour mode opératoire d’attaquer les citoyens, leur ôte la vie et leur arrache de force leur moto et autres biens. Au mois de septembre dernier, renseigne Constant Cachémé, il a réussi à arracher une moto à un jeune étudiant après l’avoir sauvagement blessé. Sur la base de renseignement le lendemain, poursuit le DDPR, ses éléments ont réussi à retrouver la moto dans un domicile qu’il habitait dans Azovè. Sa traque lancée depuis quelques semaines grâce à une filature mise en place a permis de le localiser dans la commune de Djakotomey. Lors de son interpellation mardi matin, B.K.R pour se défendre, a ouvert le feu sur les policiers qui ont riposté.

Conseil des Ministres du 18.12.2019 : Les décisions prises

 

Le conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 18 décembre 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises.

 

  • Communications

1-1. Rapport de mise en œuvre et clôture du Projet d’Urgence de Gestion environnementale en Milieu urbain (PUGEMU).
Ledit rapport fait ressortir, au titre des résultats et acquis du projet, la construction et la réhabilitation d’importants ouvrages de drainage des eaux pluviales, la gestion des eaux usées et déchets solides, la mise en place d’un système d’alerte précoce et de gestion des risques d’inondation.

Concrètement, il a notamment favorisé :
√ la mise à l’abri de certaines populations des inondations
cycliques ;

√ la réduction des dégâts liés aux inondations dans certains quartiers des cinq communes impactées •

√ l’amélioration de la fluidité de la circulation des personnes et des biens.

Avec la mise en œuvre des dernières activités à la date du 28 février 2018, il est apparu que le projet a atteint ses objectifs au-delà des attentes, avec un taux d’exécution physique de 110%, grâce aux travaux confortatifs complémentaires réalisés avec les reliquats obtenus suite à la fluctuation du dollar.

Au demeurant, la pérennisation des acquis du PUGEMU, souhaitée par les acteurs, est aujourd’hui prise en compte par le Programme d’Action du Gouvernement à travers le programme d’assainissement pluvial de la ville de Cotonou, le projet Asphaltage, la conception d’un plan directeur d’aménagement de la commune d’Abomey-Calavi ainsi que le projet de gestion des déchets solides ménagers dans les communes du Grand Nokoué.

Prenant acte du rapport, le Conseil a instruit les Ministres ayant conduit le projet à l’effet de faire procéder au recouvrement de la contrepartie restant due par certaines communes et de la faire reverser au Trésor public.

1-2. Etudes pour l’introduction d’une approche innovante pour la construction de salles de classe avec des briques fabriquées à partir de déchets plastiques.

Ladite approche, promue par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en liaison avec une entreprise spécialisée, favorise une réduction significative des coûts de réalisation des infrastructures scolaires.
Le projet va offrir l’avantage d’opportunités économiques aux personnes impliquées dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques. Il permettra également d’assainir nos localités en les débarrassant du péril que constituent ces déchets.

Avec un coût de réalisation de 40% inférieur à celui des infrastructures réalisées en ciment, le projet contribuera grandement à réduire le déficit en salles de classe, notamment dans les zones défavorisées.

Pour sa mise en oeuvre, il est prévu la construction, courant l’année 2020, d’une usine de fabrication de briques à base de déchets plastiques.

Il est établi que les infrastructures issues de cette technique de construction sont 200/0 plus légères que celles en terre, et sont, par ailleurs, imperméables et résistantes aux feux violents.

En raison de tous ces avantages, le Conseil a marqué son accord pour la réalisation d’études d’opportunité en adaptant le projet au contexte béninois.

1-3. Travaux supplémentaires de densification et de renforcement du réseau de distribution d’eau potable des villes d’Abomey, Bohicon, Agbangnizoun, Djidja, Zakpota et Zogbodomey.

Les travaux actuellement en cours dans ces localités, dans le cadre de l’accès universel à l’eau potable d’ici l’an 2021, nécessitent une phase supplémentaire mise en évidence par les résultats des études techniques détaillées effectuées.

L’exécution de cette phase consistera notamment en l’installation du réseau de répartition d’eau traitée, réseau primaire, secondaire et tertiaire. Elle permettra en outre d’alimenter les populations non encore desservies par la Société nationale des Eaux du Bénin dans lesdites localités.

L’entreprise SOGEA SATOM exécutant déjà la première phase en cours d’achèvement, la nécessité de gagner en temps et en efficacité tout en exploitant les équipements actuellement déployés pour respecter les délais fixés, ont amené le Conseil à la retenir pour la réalisation de cette deuxième phase.
Par ailleurs, en vue de garantir la qualité des travaux, l’entreprise IGIPAFRICA a été identifiée pour en assurer le contrôle.

1-4. Sélection de cabinets pour la mise en œuvre des projets de construction du musée de l’Epopée des Amazones et des Rois du Danhomè sur la Cour des Amazones à Abomey et de réhabilitation du site palatial environnant.

La réalisation de ces deux projets contribuera au renforcement de l’offre touristique de notre pays à travers la mise à disposition d’une infrastructure attractive qui rappelle et magnifie une période glorieuse de ce royaume.

Les travaux de modernisation du musée visent à en faire une porte d’entrée prisée du site des palais royaux d’Abomey. Quant à ceux autour du périmètre palatial environnant, ils concernent les anciens palais de fonction
des rois Béhanzin, Glèlè, Ghézo et Agoli-Agbo qui constituent un patrimoine irremplaçable.
Pour garantir la bonne exécution des travaux, le Conseil a retenu :

– le cabinet SASU F. N’THEPE ARCHITECTE pour la mission complète de maîtrise d’oeuvre du volet « construction » du projet de construction du musée de l’ Epopée des Amazones et des Rois du Danhomè sur la cour des Amazones à Abomey et de réhabilitation du site palatial environnant ; et le cabinet STUDIO
D’ARCHITECTURE D’AMENAGEMENT ET DU PATRIMOINE (S2AP) pour la mission complète de maîtrise d’oeuvre du volet réhabilitation du site palatial adjacent au projet.

Les Ministres concernés par ces chantiers accompliront toutes les diligences requises en vue de la signature des contrats y relatifs et du démarrage effectif des travaux.

1-5. Contractualisation entre la Caisse nationale de Sécurité sociale
(CNSS) et la Société immobilière et d’Aménagement urbain (SImAU) pour la maîtrise d’ouvrage déléguée en phase construction et la cession de 3175 logements économiques aux acquéreurs.

En cohérence avec sa mission de protection sociale, la CNSS entend participer de manière significative au Programme de construction de vingt mille (20.000) logements sociaux et économiques initié par le Gouvernement pour améliorer les conditions de logement des travailleurs à revenus moyens notamment.
Cette option qui porte sur 3175 logements permettra à la Caisse d’investir dans un secteur porteur et en pleine expansion puis de contribuer à un projet social structurant.
Pour ce faire, elle envisage de confier à la SImAU la maîtrise d’ouvrage déléguée de la phase de construction ainsi que la cession des 3175 logements aux acquéreurs. Ceux-ci, répartis dans les communes d’Abomey-Calavi, de Porto-Novo et de Parakou, font partie des 12.049 de la première phase dont le financement est déjà mobilisé.

Le Conseil a autorisé la contractualisation sollicitée et instruit les Ministres chargés du dossier à l’effet de procéder à la signature des conventions nécessaires portant sur la construction et la location-cession de ces logements, puis de veiller à la réalisation effective du projet.

1-6. Reconstitution de la base de données sur les évacuations sanitaires en vue de l’évaluation et de la récupération des reliquats des fonds transférés vers les hôpitaux français dans le cadre des évacuations sanitaires.
Pendant de nombreuses années et jusqu’au 31 décembre 2017, des milliers de patients béninois ont été évacués vers divers hôpitaux à l’étranger, notamment en France.
Malheureusement la gestion des fonds destinés à la prise en charge de ces patients a longtemps souffert de l’absence d’un suivi rigoureux. Ainsi, certains hôpitaux n’ont pas toujours informé la Partie béninoise lorsque les provisions financières envoyées ne sont pas entièrement consommées. Dans d’autres cas, ces provisions non restituées résultent de rendez-vous non honorés par des patients pour diverses raisons dont des cas de décès.
En vue de procéder à l’évaluation des fonds restés auprès de ces hôpitaux et d’engager les démarches pour leur récupération effective au profit du Trésor public, le Gouvernement a décidé de solliciter le groupe McGregor qui dispose d’une expérience avérée en la matière.

Ce groupe procédera à un rapprochement des données issues des ministères de la Santé et des Finances avec celles disponibles au niveau des hôpitaux concernés.

1-7. Paiement d’arriérés salariaux dus aux agents de l’Etat.
Le Ministre de l’Economie et des Finances a fait au Conseil, le compte rendu des arriérés salariaux dus par l’Etat à ses agents ainsi que le point d’étape de leur apurement.
Il en ressort qu’à l’avènement du Gouvernement en avril 2016, l’Etat devait soixante-dix (70) milliards de FCFA auxdits agents au titre des glissements catégoriels (avancements mécaniques et promotions) entre 2005 et 2015.

En réponse aux attentes et doléances des travailleurs, le Gouvernement a, chaque année depuis 2016, procédé à des remboursements partiels. Une partie substantielle de ces arriérés a donc été apurée à ce jour.
Fidèle aux engagements du Gouvernement de procéder aux paiements chaque fois que l’état des finances publiques le permet, le Conseil a autorisé le paiement d’un montant de trois milliards (3.000.000.000) de FCFA au titre des retards découlant de ces glissements, en même temps que les salaires du mois de décembre 2019.

1-8. Prix des produits pétroliers au titre du mois de janvier 2020.
En application du mécanisme d’ajustement, les prix à la pompe, au titre du mois de janvier 2020, se présentent ainsi qu’il suit : essence : 535 F/l, pétrole : 560 F/l, gasoil • 560 F/l, gaz domestique : 545 F/kg.

 

II- Rencontres et Manifestations internationales

Le Conseil a autorisé la participation du Bénin :
à la 17ème Commission mixte (COMIX) militaire bénino-belge, à Bruxelles en Belgique, du 16 au 20 décembre 2019 ; à la 3ème session des Ministres du Conseil international consultatif du Cajou (CICC), à Ouagadougou au Burkina Faso, du 17 au 20 décembre 2019 ; puis l’organisation à Cotonou, le 27 décembre 2019, d’une « Journée de la diplomatie militaire ».
III- Mesures individuelles.
Sur propositions des Ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées.

v/ Au ministère de l’Industrie et du Commerce Directeur de l’Administration et des Finances Monsieur Dossou Nestor MIGNANHOUANDE

v/ Au ministère de l’Energie
Directeur de l’Administration et des Finances
Monsieur Athanase HOUNKPE

Y’/ Au ministère de la Communication et de la Poste
Directeur de l’Administration et des Finances
Monsieur Wilfrid cocou AKPATA

v/ Au ministère du Cadre de Vie et du Développement durable Directeur général de l’Agence pour la Réhabilitation de la Cité historique d’Abomey (ARCHA)
Monsieur Césaire AGBOSSAGA

v/ Au ministère de la Santé
Secrétaire général du ministère
Monsieur Ali IMOROU BAH CHABI.

Fait à Cotonou, le 18 décembre 2019.

Justice : La cour suprême en tournée d’inspection dans le département de la Donga

Une délégation de la cour suprême conduite par le président Ousmane Batoko a entamé depuis ce lundi une tournée d’inspection dans les juridictions, les centres de détention et de garde à vue du département de la Donga.

 

L’objectif de cette tournée, a fait savoir Régina Anagonou Loko, conseiller à la chambre administrative et secrétaire de de la cour suprême, est de sensibiliser les animateurs de la justice sur la nécessité de traduire dans la pratique, l’Etat de droit à travers  le respect des droits et libertés. A l’en croire, le travail doit se faire conformément selon la loi, dans le respect des justiciables. « Quand on dit Etat de droit, démocratie, nos populations ne savent pas toujours de quoi il s’agit ; puisqu’elles ont l’impression que rien n’a changé dans nos façons de faire », a martelé Mme Loko.

L’inspection en cours explique-t-elle, a donc pour vocation de rappeler aux animateurs de la justice, la manière dont ils doivent faire le travail conformément aux droits et dans le respect des droits et libertés individuelles.

« Notre souci premier, c’est de faire en sorte que lorsque nous parlons d’Etat de droit dans notre pays et en particulier dans les milieux de la justice, que cela se traduisent au quotidien dans la vie de nos populations », a laissé entendre le président de la cour suprême. Dans la même veine, Nicolas Biaou, Avocat général au parquet près la cour suprême a donc exhorté les professionnels de la justice à exercer leur métier sans traumatiser les justiciables.

Démarrés ce lundi par la commune de Bassila, le président Batoko et sa suite  ont d’abord rendu une visite de courtoisie au maire de la localité ; puis visité le commissariat de police républicaine  de Bassila. A Djougou, ils ont également rendu une visite de courtoisie au préfet de la Donga avant d’inspecter le commissariat du 3ème arrondissement de Djougou.  Par ailleurs, les membres de la cour suprême ont échangé au tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou avec des officiers de la police judiciaire, les magistrats et les agents sur plusieurs thématiques relatives à l’exercice des métiers de la justice.

La délégation de la cour suprême poursuit sa tournée d’inspection dans les trois autres communes de la Donga ce mardi avant de mettre le cap sur le département de l’Atacora.

 

 

 

 

 

Restitution des œuvres culturelles : Le pas de la concrétisation posé

On tend vers la concrétisation de la restitution au Bénin de ses biens culturels déportés en France.  La question abordée par le président béninois, Patrice Talon, et son homologue français Emmanuel Macron, en mars 2018 refait surface en cette année 2019 mais dans une dimension active.

Depuis 2016 le président béninois réclame formellement la restitution des œuvres culturelles du Bénin. En 2018, le président Eammanuel Macron a, enfin, cédé à cette requête. Ce dernier a alors commis  une de ses compatriotes, historienne d’art,  pour étudier la restitution à des pays africains des œuvres d’art actuellement en France.

Des mois après, un pas important a été posé dans le cadre de la restitution de ces biens. En effet, le ministre français en charge de la culture, Franck Riester, a foulé le sol béninois le dimanche 15 décembre dans le cadre d’une visite officielle consacrée au dossier de la restitution des biens culturels du Bénin. Il s’agit des biens pillés en 1892 dans des palais royaux.

A l’issue de cette visite, le Bénin et la France ont signé un programme de travail commun dans le cadre d’une coopération culturelle et de la restitution des œuvres

Un grand coup est ainsi marqué sur ce dossier. Lequel va consacrer sa concrétisation rapide. D’ailleurs, il est évoqué la possibilité d’une exposition ou d’un prêt de quelques œuvres concernées. Cette démarche vise une restitution temporaire en attendant que  la France modifie son Code du patrimoine qui lui permettra de sortir les œuvres concernées du domaine public. Le processus de la restitution des œuvres culturelles au Bénin est ainsi en marche.

Bénin: Incendie au marché Gbégamey

Situé en plein cœur de la ville de Cotonou, le marché de Gbégamey a connu un incendie dans la nuit du 14 au 15 décembre 2019. Une partie  de ce principal marché du 11ème arrondissement de la ville a été consumée. Au total cinq boutiques sont parties en fumée.

Les causes de l’incendie ne sont pas encore connues. Selon un bilan provisoire, il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts matériels sont importants.

A en croire les témoignages de certaines victimes, céréales, sac de charbon, bidons d’huile, œufs etc  ont été réduits en cendre.

Rien n’aurait été secouru des boutiques. Sur les regards impuissants des riverains le feu a tout pulvérisé dans ces boutiques. Ils ont néanmoins réussi à le circonscrire pour qu’il n’embrase pas tout le marché.

Au micro d’une radio locale, «  J’ai reçu un coup de file au environ de 2 heures (du matin) et mon interlocuteur m’informait que mon magasin était en feu. Précipitamment, je me suis rendu ici (sur les lieux au marché) mais tout était déjà réduire en cendre », confia une des victimes.

 

Financial Afrik Awards 2019 : Romuald WADAGNI parmi les cinq meilleurs ministres des finances du continent africain

 

Le ministre de l’économie et des finances du Bénin, Romuald Wadagni, est nominé aux Awards de Financial Afrik. Il est parmi les cinq meilleurs ministres des finances du continent africain.

 

Le 19 décembre 2019 a lieu, à Abidjan, hôtel Pullman,  Financial Afrik Awards 2019.  Plusieurs personnalités du monde des finances et des ministres des finances sont nominés. Parmi eux, il y a le ministre des finances du Bénin, Romuald Wadagni.

De plus en plus remarqué sur la scène internationale, le jeune ministre béninois semble ne plus appartenir à sa nation seule mais à toute l’Afrique et au monde. Tant sa gestion porte admiration, tant sa personne  reflète l’espoir d’une relève sûre.

Le jeune ministre n’aura pas passé l’année 2019 sans que les performances de son ministère attirent les feux de projecteur sur lui. Après avoir reçu e prix Global markets 2019 du meilleur gestionnaire de dette souveraine en Afrique Sub-Saharienne en octobre 2019, il est nominé  en cette fin d’année par Financial Afrik Awards dans la catégorie meilleure ministre des finances de l’année. Il est en compétition avec ses homologues de l’Éthiopie, du Maroc, du Togo et de la Guinée Bissau.

Plusieurs critères de compétences et d’engagement ont valu au ministre béninois d’être nominé et d’être dans le rang des cinq premiers ministres des finances africains.

La consécration des réformes structurelles qui ont boosté les indicateurs économiques au Bénin, l’émission de l’eurobond réussie au cours de cette année, les appréciations élogieuses de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international sont, entre autres, des éléments qui ont permis de classer le ministre dans le rang des meilleurs.

Par ailleurs, la touche apportée par Romuald Wadagni dans la gestion de l’économie et des finances du Bénin rassure d’un avenir serein. La croissance devrait être dans une dimension ascendante les années à venir. D’ailleurs, une stabilité est observée au niveau de cette croissance économique ces deux dernières années. La dette du Bénin est viable et ses finances publiques sont soutenables.

Financial Afrik est un magazine exclusivement au service de la finance africaine. Il repose sur une plateforme qui couvre le Maghreb, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. L’une de ses forces est de fédérer des banquiers, assureurs, acteurs de la finance, qui lisent, adoptent le magazine. Financial Afrik dispose d’un site web qui affiche 25 000 visiteurs par jour. Ses comptes réseaux sociaux et sa chaine youtube compte des abonnés et followers non négligeables.

Les pauvres extrêmes de la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké désormais pris en charge par l’Etat

Le ministre de la santé, Dr Benjamin Hounkpatin et son homologue Véronique Tognifodé Mèwanou des affaires sociales et de la microfinance ont officiellement lancé ce jeudi à Djougou, la phase pilote du volet « assurance-maladie » du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), consacrant ainsi la prise en charge sanitaire des populations pauvres extrêmes de cette région du Bénin.

« A compter de ce jour, nos frères, nos sœurs, nos mamans, nos papas et mêmes leurs enfants qui vivent dans un état de dénuement prononcé, ceux que nous appelons  les pauvres extrêmes  seront totalement pris en charge par l’Etat pour leurs problèmes de santé. Désormais, dans tous les centres de santé et hôpitaux de la zone sanitaire, ils peuvent recevoir gratuitement les soins et les médicaments pour le paludisme et d’autres maladies retenues par l’assurance (…) Les enfants de moins de cinq (05) ans enrôlés seront intégralement en charge pour les infections respiratoires et les maladies diarrhéiques entres autres (…) Toutes les femmes enceintes bénéficiaires de l’assurance maladie de l’ARCH seront prises en charge du début de la grossesse jusqu’à l’accouchement pour les maladies identifiées dans le panier de soins (…) Tout bénéficiaire muni  de sa carte biométrique, peut se rendre dans une formation sanitaire dès les  premiers signes pour recevoir les soins et ne pas attendre que la maladie s’aggrave avant d’y recourir », a laissé entendre  le ministre de la santé  au cours du lancement officiel de la phase pilote du volet ‘’assurance-maladie’’ du projet ARCH.

Les sacrifices consentis et le travail abattu pendant plusieurs années, a-t-il en outre expliqué, ont rendu possible la mise en place du régime d’assurance-maladie de l’ARCH dont la phase pilote démarrée par la zone sanitaire d’Abomey-Calavi-Sô-Ava, s’est étendue à la zone sanitaire Dassa-Zoumè-Glazoué depuis ce mercredi avant de devenir effectif depuis ce jeudi dans la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké (DCO). L’assurance maladie est ainsi devenue une réalité dans les trois zones retenues pour la phase pilote sur la base des critères objectifs dont, le taux élevé d’extrême. La zone sanitaire de Djougou-Copargo-Ouaké, à l’instar des deux zones, devient une zone phare du Bénin pour l’assurance-maladie universelle et ses résultats seront scrutés et capitalisés dans le cadre de l’extension très prochaine de l’intervention à tout le pays.

Le projet ARCH, a renchéri le ministre des affaires sociales n’est pas seulement un parapluie mais aussi et surtout un rouleau compresseur composé d’un paquet de quatre services synergiques que sont l’assurance-maladie, le crédit, la formation et l’assurance-retraite.

A l’occasion, des citoyens pauvres extrêmes ont reçu des autorités présentes leurs cartes biométriques. Abischaï Abraham Akpalla et Issaka Moussa Yaya respectivement maire et secrétaire général de la préfecture de Djougou ont remercié le président de la république et son gouvernement pour le choix porté sur la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké pour le projet ARCH. le maire de Djougou a aussi exhorté les ministres de la santé et des affaires sociales à renforcer les hôpitaux de zones de l’Ordre de Malte et le Centre hospitalier départemental de la Donga en personnel et en équipements.