Le Roi Akati II en Guadeloupe : l’histoire transatlantique célèbre ses liens !

Le Roi Akati II à Sainte-Rose : Une célébration de la liberté scelle un lien d’honneur avec le royaume de Comè

Sainte-Rose, 27 mai 2025 – Sous le ciel éclatant de la Guadeloupe, la commune de Sainte-Rose a vibré d’une ferveur singulière ! En effet, elle a eu l’honneur d’accueillir Sa Majesté le Roi Akati II, souverain du royaume de Comè, situé dans l’actuelle République du Bénin. Cette visite historique, orchestrée dans le cadre des festivités « Ô mai des libertés », a marqué un moment d’éclat et de communion, célébrant les liens profonds et indéfectibles entre les peuples d’Afrique et de la Caraïbe. Point d’orgue de cet événement mémorable : l’hommage vibrant rendu par le roi à Adrien Baron, maire de la commune, gratifié d’un collier orné d’une perle sacrée, symbole d’estime, d’unité et d’un héritage partagé.

Le Roi Akati II : une rencontre émouvante sous le signe de la mémoire partagée

Les manifestations « Ô mai des libertés » rendent un hommage poignant à l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe, un chapitre douloureux de l’histoire que la commune de Sainte-Rose commémore avec ferveur chaque année. Cette année, cet événement a pris une dimension internationale avec la présence du Roi Akati II, descendant d’une lignée royale issue du royaume de Comè, un territoire historiquement lié au royaume du Dahomey. Ainsi, cette visite, loin d’être anodine, incarne une volonté forte de raviver les mémoires partagées et de tisser des ponts solides entre les héritages culturels de l’Afrique de l’Ouest et de la diaspora caribéenne.

Le royaume de Comè, niché dans le sud-ouest du Bénin, est riche d’une histoire où se mêlent traditions ancestrales et résistance face aux bouleversements coloniaux. Le Roi Akati II, en tant que gardien de cet héritage, a choisi Sainte-Rose pour porter un message de fraternité et de résilience. Les festivités, mêlant danses traditionnelles, expositions d’artisanat béninois et conférences sur l’histoire transatlantique, ont offert un écrin vibrant à cet échange culturel.

Un geste royal lourd de symboles : la perle sacrée unifie les peuples

Au cœur de cette journée mémorable, le souverain a honoré Adrien Baron, maire de Sainte-Rose, en lui remettant un collier orné d’une perle sacrée, un objet chargé de significations spirituelles et historiques dans la tradition fon. Ce geste, rare et solennel, traduit une reconnaissance profonde des efforts de la commune pour préserver la mémoire des luttes pour la liberté et promouvoir une identité caribéenne ancrée dans ses racines africaines. « Ce collier n’est pas qu’un ornement, c’est un pacte d’honneur entre nos peuples », aurait déclaré le Roi Akati II, selon des témoins présents.

Adrien Baron, figure centrale de la vie communale, s’est illustré par son engagement dans des projets de valorisation culturelle, notamment à travers le soutien au Mémorial ACTe, centre caribéen d’expression et de mémoire de la traite et de l’esclavage. Par conséquent, cette distinction, remise sous les regards émus des habitants de Sainte-Rose, consacre son rôle dans la construction d’un dialogue transcontinental.

Le Roi Akati II du Bénin visite la Guadeloupe, célébrant la mémoire de l'abolition de l'esclavage et renforçant les liens culturels Le Bénin et les Caraïbes : des ponts culturels en Construction

La visite du Roi Akati II s’inscrit dans une dynamique plus large de rapprochement entre le Bénin et les territoires caribéens. Depuis le retour de 26 œuvres pillées par la France au royaume du Dahomey, restituées en 2021, le Bénin s’est engagé dans une diplomatie culturelle visant à renforcer les liens avec la diaspora africaine. Le royaume de Comè, bien que moins connu que celui d’Abomey, joue un rôle clé dans cette démarche, en mettant en avant ses traditions, notamment la vénération du dieu Gou, protecteur des forgerons, et ses récades, ces bâtons de commandement symboles d’autorité.

Les festivités « Ô mai des libertés » ont également permis de mettre en lumière l’héritage des forgerons d’Akati, dont le savoir-faire, transmis de génération en génération, a marqué l’histoire du royaume de Comè. Une exposition temporaire, présentant des objets forgés et des récades contemporaines, a captivé les visiteurs, illustrant la vitalité des traditions béninoises.

Une promesse d’avenir : l’unité née de la mémoire

En cette journée du 27 mai, Sainte-Rose n’a pas seulement célébré son passé, mais a aussi semé les graines d’un avenir dans lequel la mémoire collective devient un levier d’unité. La présence du Roi Akati II et l’hommage rendu à Adrien Baron rappellent que la liberté, conquise au prix de combats acharnés, se nourrit de dialogues et de gestes qui transcendent les frontières. En somme, alors que les tambours résonnaient sur les rives de Sainte-Rose, un message clair s’élevait : l’histoire partagée entre l’Afrique et la Caraïbe est une force vive, prête à écrire de nouveaux chapitres, promettant un avenir de connexion et de compréhension mutuelle.

Bénin-Japon : un nouveau chapitre s’ouvre pour des investissements massifs !

Cotonou : une visite historique scelle un nouvel élan pour la coopération bénino-japonaise

Cotonou, 27 mai 2025 – La capitale économique béninoise a été le théâtre d’une rencontre historique, marquant un tournant dans les relations entre le Bénin et le Japon. En effet, M. Hayashi Nobumitsu, le Gouverneur de la Japan Bank for International Cooperation (JBIC), a foulé le sol béninois pour la toute première fois, chaleureusement accueilli par le Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni. Par ailleurs, cet échange, empreint de cordialité et d’ambition, ouvre la voie à une collaboration renforcée, portée par une volonté commune de dynamiser les investissements et de soutenir le développement durable.

Bénin-Japon : un partenariat renforcé par la confiance et les engagements

Cette visite, une première pour un gouverneur de la JBIC au Bénin, s’inscrit dans le sillage des engagements pris lors de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8) en 2022. À l’époque, le Japon avait réaffirmé son rôle de « partenaire de croissance » pour l’Afrique, une vision que le Bénin, sous l’impulsion du président Patrice Talon, a su traduire en opportunités concrètes. Les discussions entre M. Hayashi et M. Wadagni ont mis en lumière des secteurs clés : les infrastructures, l’agriculture climato-intelligente et l’accès à l’énergie. Ce sont des domaines où la JBIC, institution phare du gouvernement japonais, excelle par ses financements stratégiques.

Le Bénin, avec une croissance économique soutenue de 6,3 % en moyenne entre 2016 et 2022, se positionne comme un hub attractif pour les investisseurs étrangers. Les réformes fiscales et la modernisation de la gouvernance, portées par le Ministre Wadagni, ont créé un environnement propice aux affaires, salué par des institutions comme le Fonds Monétaire International. D’ailleurs, lors de cette rencontre, M. Hayashi a exprimé son admiration pour ces avancées, soulignant le potentiel du Bénin comme porte d’entrée vers le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.

Bénin-Japon : des investissements stratégiques pour un avenir béninois durable

La JBIC, forte de son expérience dans le financement de projets à fort impact, comme les initiatives de décarbonation en Asie ou les infrastructures énergétiques en Europe, envisage des collaborations ambitieuses au Bénin. Parmi les projets évoqués figure le développement de corridors logistiques pour renforcer la connectivité régionale et le soutien aux filières agricoles, notamment le cajou et le karité, dont le Bénin est un leader continental. Ainsi, ces initiatives s’alignent sur les priorités du gouvernement béninois, qui ambitionne de réduire la dépendance aux importations tout en valorisant ses ressources naturelles.

Un accent particulier a été mis sur les énergies renouvelables. La JBIC, qui a déjà financé des projets d’électrification au Bénin, comme l’installation de lanternes solaires dans des zones rurales, pourrait aussi amplifier son engagement dans des projets de plus grande envergure, tels que des parcs solaires ou des réseaux de distribution d’énergie verte. En effet, ces investissements répondraient à la demande croissante en énergie, tout en soutenant les objectifs de neutralité carbone partagés par les deux nations.

Le Bénin et le Japon renforcent leur partenariat économique avec la première visite du gouverneur de la JBIC, ouvrant la voie à des investissements massifs dans les infrastructures, l'agriculture et l'énergie renouvelable.Le Bénin, un acteur clé de la coopération régionale et mondiale

Au-delà des projets bilatéraux, cette visite témoigne de l’ambition du Bénin de jouer un rôle pivot dans la sous-région. En tant que membre actif de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le pays aspire à devenir un modèle de stabilité et de prospérité. Les discussions ont également porté sur la coopération dans le cadre de la TICAD 9, prévue en août 2025 à Yokohama, où le Bénin compte plaider pour des financements accrus en faveur de l’innovation et de la jeunesse.

M. Wadagni, reconnu pour sa diplomatie économique, a réaffirmé l’engagement du Bénin à approfondir ce partenariat, en s’appuyant sur des valeurs communes de transparence et d’efficacité. « Cette visite marque le début d’une nouvelle ère, où le Bénin et le Japon conjuguent leurs forces pour un développement qui profite à tous », a-t-il déclaré, selon des sources proches des négociations.

Un horizon prometteur : le Bénin sur la voie de l’abondance

En posant les jalons d’une coopération renforcée, cette rencontre entre M. Hayashi et M. Wadagni illustre la convergence des aspirations du Bénin et du Japon : bâtir un avenir où le développement économique rime avec durabilité et inclusion. Alors que Cotonou s’impose comme un carrefour stratégique en Afrique de l’Ouest, cette visite pourrait bien être le prélude à une série d’investissements transformateurs, porteurs d’espoir pour les générations futures.

Justice béninoise : le « Frère Hounvi » Toujours en sursis

Bénin : la CRIET, maître du suspense, prolonge l’attente de Steve Amoussou

Dans l’enceinte austère de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) à Cotonou, ce lundi 26 mai 2025, l’espoir d’une issue rapide s’est dissipé comme un mirage dans le désert judiciaire. Steve Amoussou, présumé être l’insaisissable « Frère Hounvi », cyberactiviste aux pamphlets cinglants contre le pouvoir béninois, attendait, vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un jean noir, sous l’ombre pesante de son gilet de détenu. Une décision, une fois encore, lui a glissé entre les doigts. En effet, la CRIET, avec une théâtralité digne d’un feuilleton judiciaire, a décidé de reporter son verdict au 2 juin 2025, prolongeant ainsi l’agonie d’un dossier qui captive l’opinion publique.

La CRIET, maître du suspens judiciaire : un verdict sans cesse reporté

La CRIET, tel un metteur en scène jaloux de son suspense, semble avoir pris goût à ces ajournements qui tiennent en haleine aussi bien les observateurs que les parties impliquées. Par conséquent, Steve Amoussou, accusé de « harcèlement par voie électronique », de « diffusion de fausses nouvelles » et de « provocation à la rébellion », reste suspendu dans l’incertitude, renvoyé dans les méandres de sa cellule à la prison d’Akpro-Missérété. Ce énième report, loin d’être une simple péripétie procédurale, illustre une certaine volupté de la cour à faire languir, comme si la justice, dans son infinie majesté, se complaisait à jouer avec les nerfs des justiciables. Deux ans de prison ferme et un million de francs CFA d’amende pendent au-dessus de la tête du prévenu, comme une épée de Damoclès dont la chute est sans cesse différée.

L’Affaire Amoussou : une saga kafkaïenne entre exil et accusations

L’affaire Amoussou, née dans les tumultes d’un enlèvement rocambolesque à Lomé en août 2024, est devenue un symbole des tensions entre liberté d’expression et répression étatique au Bénin. Arraché à son exil togolais par des individus dont la justice a condamné deux d’entre eux à des peines légères, Steve Amoussou nie avec aplomb être l’auteur des chroniques incendiaires signées « Frère Hounvi ». « Si j’avais eu l’honneur d’être cet homme, je l’aurais revendiqué », a-t-il déclaré avec une audace qui tranche avec l’atmosphère oppressante de la salle d’audience. Néanmoins, le ministère public, fort de ses réquisitions, persiste à voir en lui l’incarnation de ce chroniqueur virtuel qui, jusqu’à son arrestation, ébranlait le régime de Patrice Talon par ses diatribes hebdomadaires.

La CRIET, dans sa quête d’une vérité qu’elle semble peiner à établir, multiplie les reports avec une nonchalance qui frise l’ironie. Les avocats de la défense, emmenés par Me Aboubacar Baparapé et Me Julien Togbadja, ne cessent de dénoncer une procédure entachée d’irrégularités, pointant l’illégalité de l’arrestation au Togo et l’absence de preuves tangibles liant leur client aux agissements reprochés. Chaque audience devient un théâtre où s’affrontent les arguties juridiques et les joutes verbales, alors que la cour, impassible, ajourne, renvoie, et ajourne encore, comme si elle cherchait à épuiser ses contradicteurs par une guerre d’usure.

Justice à deux vitesses : l’attente du verdict révèle les doutes

Ce nouveau délai, fixé au 2 juin, n’est pas qu’un simple contretemps. De fait, il ravive les doutes sur la capacité de la CRIET à rendre une justice prompte et équitable. Dans les couloirs de Cotonou, les murmures s’amplifient : la cour, créée pour juguler les infractions économiques et le terrorisme, serait-elle devenue un instrument pour museler les voix dissidentes ?

Les chroniques de « Frère Hounvi », autrefois relayées avec ferveur sur les réseaux sociaux, se sont tues depuis l’incarcération d’Amoussou, un silence que le procureur brandit comme une preuve implicite de sa culpabilité. Cependant, cette logique, aussi séduisante soit-elle pour l’accusation, peine à convaincre une opinion publique avide de clarté.

Les soutiens de Steve Amoussou, qu’il s’agisse des figures de l’opposition ou des défenseurs des libertés fondamentales, s’indignent de ce qu’ils perçoivent comme une parodie de justice. Les reports successifs, loin de renforcer la crédibilité de la CRIET, alimentent un sentiment d’arbitraire. « La justice ne saurait être un jeu de patience », a lancé un observateur, tandis que d’autres ironisent sur une cour qui semble plus à l’aise dans l’art du différé que dans celui du délibéré.

Steve Amoussou : un dénouement en suspens, la justice béninoise à l’épreuve

Alors que Steve Amoussou regagne sa cellule, l’attente se prolonge pour lui, pour ses proches, et pour un pays qui scrute ce procès comme un baromètre de son état de droit. La CRIET, en repoussant son verdict, ne fait qu’attiser les spéculations : cherche-t-elle à peaufiner une décision irréprochable ou à temporiser dans un dossier politiquement brûlant ? Le 2 juin 2025, date du prochain acte de ce drame judiciaire, dira si la cour opte pour la clarté ou persiste dans son rôle de gardienne d’un suspense dont personne, hormis elle, ne semble apprécier la mise en scène.

En attendant, Steve Amoussou, silhouette frêle dans son gilet de détenu, incarne malgré lui une question plus vaste : dans un Bénin où la parole critique est scrutée avec méfiance, la justice peut-elle encore prétendre à l’impartialité ? La réponse, comme le verdict, reste en sursis.

Football béninois : vers une révolution tactique à Porto-Novo !

Forger une identité footballistique béninoise : un séminaire visionnaire à Porto-Novo

Porto-Novo, 23 mai 2025 — Dans la chaleur vibrante de Porto-Novo, capitale du Bénin, s’est tenu, les 21 et 22 mai 2025, un séminaire d’envergure dédié à l’avenir du football national. Rassemblant les sélectionneurs des équipes de jeunes et les conseillers techniques régionaux, cette rencontre, orchestrée par Vincent Rautureau, manager des équipes nationales de catégories d’âge, a marqué un tournant dans l’ambition de doter le Bénin d’une identité de jeu singulière et cohérente. Mêlant réflexion stratégique et exercices concrets, ce rendez-vous a jeté les bases d’un football béninois structuré, audacieux et résolument tourné vers la compétitivité.

Le football béninois s'engage dans une transformation stratégique à Porto-Novo, un séminaire réunissant entraîneurs et conseillers techniques L’Ambition des Guépards : un style de jeu unifié et reconnaissable

En effet, sous l’égide de la Fédération béninoise de football (FBF), ce séminaire s’inscrit dans une volonté de révolutionner les fondations du football national. Vincent Rautureau, figure clé de cette entreprise, a insufflé une vision claire : unifier les approches tactiques des sélections, des U15 aux U20, pour forger un style de jeu reconnaissable, ancré dans l’identité culturelle et les aspirations du pays. « Le potentiel est là, il faut maintenant se mettre au travail », avait-il déclaré récemment, soulignant l’urgence de transformer les promesses en résultats tangibles.

À Porto-Novo, les participants ont exploré des concepts tactiques modernes, alliant fluidité offensive et rigueur défensive, tout en s’appuyant sur les forces des joueurs béninois : agilité, créativité et engagement. Par ailleurs, les sessions théoriques, riches en analyses vidéo et en échanges, ont permis de définir des principes directeurs, tandis que les ateliers pratiques sur le terrain ont traduit ces idées en mouvements, passes et stratégies.

Le football béninois s'engage dans une transformation stratégique à Porto-Novo, un séminaire réunissant entraîneurs et conseillers techniques Apprendre des erreurs : la leçon du tournoi UFOA-B U20

Ce séminaire intervient dans un contexte où le football béninois cherche à dépasser ses récents écueils. Lors du dernier tournoi UFOA-B des U20, la sélection nationale n’a pas franchi la phase de groupes, une déception que Rautureau a qualifiée de « leçon précieuse » pour l’avenir. En effet, en cause, des détails tactiques et une préparation perfectible, autant de points abordés lors de ces deux jours de formation. L’objectif est clair : éviter de répéter ces faux pas en dotant les entraîneurs d’outils pour bâtir des équipes résilientes et homogènes.

Les conseillers techniques régionaux, acteurs clés du développement local, ont été particulièrement ciblés. Leur rôle, essentiel pour repérer et former les talents dès le plus jeune âge, s’en trouve renforcé. De ce fait, en alignant les méthodes d’entraînement des régions sur une vision nationale, le séminaire ambitionne de créer une filière de formation continue capable de propulser les jeunes joueurs vers les sélections seniors, à l’image des Guépards, actuellement menés par Gernot Rohr.

Un élan collectif : le soutien fédéral pour un avenir prometteur du football béninois

L’initiative a également bénéficié du soutien des instances fédérales, avec la présence remarquée du directeur technique national, Adolphe Ogouyon, lors des préparatifs des équipes de jeunes. Ce séminaire, loin d’être un événement isolé, s’inscrit dans une dynamique plus large de restructuration. La FBF travaille à la nomination officielle des staffs techniques pour les différentes catégories, un processus qui, bien que lent, témoigne d’une volonté de professionnalisation.

Porto-Novo, avec ses infrastructures comme le Stade de l’Amitié à Cotonou, offre un cadre propice à cet élan. Les participants ont quitté le séminaire avec une feuille de route claire : transmettre ces principes aux joueurs, affiner la détection des talents et cultiver un esprit d’équipe qui transcende les générations. Ainsi, l’idée d’une identité de jeu béninoise, mêlant technicité et ferveur, commence à prendre forme, portée par une jeunesse talentueuse et des entraîneurs galvanisés.

Le football béninois : l’investissement durable pour une génération de champions

Ce séminaire n’est qu’une première pierre, mais elle est solidement posée. En pérennisant cette initiative, le Bénin pourrait voir émerger une génération de joueurs capables de briller sur la scène continentale, à l’image des exploits récents de footballeurs béninois en Europe, comme Tosin Aiyegun, promu en Ligue 1 avec Lorient, ou Andréas Hountondji, artisan du retour de Burnley en Premier League.

En somme, À Porto-Novo, les 21 et 22 mai 2025, le football béninois a esquissé les contours d’un avenir prometteur. Cette identité de jeu, encore en gestation, pourrait devenir le flambeau d’une nation prête à rugir sur les terrains d’Afrique et au-delà.

Le Brésil ouvre ses portes : 9 nouveaux marchés agricoles, dont 8 avec le Bénin !

Le Brésil tisse des liens commerciaux avec l’Afrique : une nouvelle ère pour l’agriculture

Brasília, 23 mai 2025 — Sous le ciel brûlant de Brasília, une brise d’opportunité souffle vers l’Afrique. Ce vendredi, le Ministre brésilien de l’Agriculture, Carlos Fávaro, a annoncé l’ouverture de neuf nouveaux marchés commerciaux, dont huit avec le Bénin et un avec le Sénégal. Au cœur de cette initiative, les embryons bovins s’imposent comme un levier stratégique, porteur d’un élan économique et d’une ambition partagée : dynamiser les filières agricoles africaines tout en consolidant la position du Brésil comme acteur incontournable du commerce mondial.

Alliance Fertile : quand le savoir-faire brésilien rencontre l’Afrique

Loin des tumultes des grandes métropoles, c’est dans les vastes plaines du Mato Grosso et les élevages rigoureux du Rio Grande do Sul que le Brésil forge son expertise. Leader mondial de l’exportation de viande bovine, avec près de 2,2 millions de tonnes expédiées annuellement, le pays s’appuie sur une industrie agroalimentaire robuste, soutenue par des décennies d’innovation et des ressources foncières exceptionnelles. En outre, les embryons bovins, fruit d’un savoir-faire génétique affiné, incarnent une promesse : celle de transmettre aux élevages béninois et sénégalais des races à haut potentiel, capables de révolutionner la production de viande et de lait.

Bénin et Sénégal : des partenariats stratégiques pour une agriculture en croissance

Au Bénin, où l’agriculture représente un pilier économique, ces échanges s’inscrivent dans une volonté de moderniser les pratiques. D’ailleurs, les huit nouveaux marchés ouverts couvrent non seulement les embryons bovins, mais aussi d’autres produits agricoles, marquant une diversification des relations commerciales. Par ailleurs, le Sénégal, quant à lui, mise sur l’importation de mille têtes de bétail brésilien pour stimuler sa filière viande, avec une subvention gouvernementale de 4,1 milliards de FCFA (6,7 millions USD) pour faciliter cette acquisition. « Ces partenariats sont une passerelle vers le progrès », a déclaré Carlos Fávaro, soulignant l’impact attendu sur l’économie locale et la sécurité alimentaire.

Le Brésil : Des embryons bovins pour une réponse aux défis africains

Le choix des embryons bovins n’est pas anodin. Au Sénégal, où l’élevage bovin se place au quatrième rang derrière la volaille, les ovins et les caprins, l’introduction de matériel génétique brésilien vise à renforcer la productivité. Les efforts d’amélioration génétique ont déjà porté leurs fruits, avec une hausse de 15,2 % de la production laitière entre 2017 et 2021, grâce à des races optimisées et à une transition vers des systèmes semi-intensifs. De même, le Bénin, de son côté, cherche à combler un déficit structurel dans sa consommation de viande, en s’inspirant de modèles agro-écologiques durables, où la complexité des systèmes traditionnels rencontre les avancées scientifiques.

Ces échanges ne se limitent pas à un transfert de ressources. Ils incarnent aussi  une coopération Sud-Sud, où le Brésil, fort de son expérience de géant agricole, partage des solutions adaptées aux réalités africaines. Les autorités béninoises et sénégalaises, conscientes des défis posés par le changement climatique et la dégradation des sols, voient dans cette collaboration une opportunité de bâtir des filières résilientes, capables de répondre à la demande croissante tout en préservant l’environnement.

Prudence et perspectives : les défis d’une coopération prometteuse

Pourtant, cette ouverture commerciale n’est pas exempte de défis. Le passé récent du Brésil, marqué par le scandale de la viande avariée en 2017, a conduit plusieurs pays africains, comme la Côte d’Ivoire, à renforcer leurs contrôles sanitaires. Le Bénin et le Sénégal, prudents, s’appuieront sur des mécanismes rigoureux pour garantir la qualité des embryons importés. Par ailleurs, la grippe aviaire, qui a récemment secoué les exportations brésiliennes de volaille, rappelle la nécessité d’une vigilance accrue face aux risques sanitaires.

Carlos Fávaro, conscient de ces enjeux, insiste sur une approche pragmatique : « Nous ne vendons pas seulement des produits, nous offrons des opportunités de développement durable. » Cette vision s’aligne avec les aspirations du Bénin et du Sénégal, où l’agriculture est appelée à devenir un moteur de croissance, notamment grâce à des outils numériques et des pratiques modernisées.

Un avenir partagé : l’ambition agricole transcende les frontières

En ouvrant ces nouveaux marchés, le Brésil ne se contente pas d’exporter ; il pose les jalons d’une coopération durable, où l’Afrique de l’Ouest devient un partenaire stratégique. Ainsi, les embryons bovins, symboles de cette alliance, portent en eux l’espoir d’une agriculture plus robuste, d’une économie plus dynamique et d’un avenir où la prospérité se conjugue au pluriel. De Cotonou à Dakar, en passant par Brasília, un nouveau chapitre s’écrit, où l’ambition agricole transcende les frontières.

Cotonou en fête : le Festival Non é Zan célèbre les mamans en grand !

Un Hommage Éclatant aux Mamans : La Troisième Édition du Festival International Non é Zan à Cotonou

Cotonou, 23mai 2025 — Dans l’effervescence de Cotonou, ville vibrante et carrefour culturel du Bénin, s’est ouverte, le jeudi 22 mai 2025, la troisième édition du Festival International Non é Zan. Porté par une thématique empreinte de cœur, « Célébrer nos mamans, c’est célébrer la vie », cet événement a choisi la veille de la fête des Mères pour déployer ses fastes, jusqu’à leur apogée le dimanche 25 mai. C’est ainsi qu’à la Maison du Peuple d’Agla, lieu chargé de symbole, que la cérémonie inaugurale a pris vie, mêlant éloquence et grâce chorégraphique dans une ode vibrante à la figure maternelle.

Non é Zan : une vision née de la passion pour les mères

À l’origine de cette célébration, Prosper Bohoun, esprit audacieux et fervent ambassadeur de la culture béninoise, a insufflé une dynamique singulière à ce festival. Par ailleurs, Geneviève Kpangoun, assistante du coordonnateur et voix du comité d’organisation, a captivé l’assistance en retraçant cette genèse : « Non é Zan est né d’une étincelle créatrice jaillie de l’imagination de Prosper Bohoun. Avec une équipe animée d’un zèle ardent, nous avons sculpté cette initiative pour qu’elle résonne avec l’hommage universel aux mères. » Par conséquent, elle a dévoilé un programme foisonnant, étalé sur quatre jours, conçu pour magnifier l’amour inaltérable, la résilience et la place cardinale des mamans dans le tissu social.

      Éloges et engagements : les autorités célèbrent les mères

D’ailleurs, la journée d’ouverture a été un tableau vivant, où les mots et les pas de danse se sont entrelacés pour honorer les mères. Paul Sêhouêwê, émissaire du maire Luc Setondji Atrokpo, a prononcé un éloge vibrant : « Porter à l’honneur celles qui tissent les fondations de nos sociétés, qui insufflent nos valeurs et incarnent l’essence même de la vie, voilà un acte d’une noblesse rare. » « Les mères, premières gardiennes de l’éducation, forgent l’âme des générations avec une abnégation sans égale. » Il a aussi scellé son discours par une promesse : le soutien indéfectible de la mairie pour les éditions à venir.

Noa Agbafa, représentant le Ministère des Affaires Sociales, a ajouté une note poignante : « Les mères sont les artisanes discrètes de notre destin collectif, les sentinelles de nos traditions et les piliers de notre harmonie. » « Leur présence amplifie chaque victoire, souvent au prix de leurs propres aspirations. » De plus, elle a mis en lumière les efforts du ministère, notamment via le microcrédit Alafia, pour doter les femmes de moyens d’émancipation économique, un écho concret à l’esprit du festival.

Le Festival International Non é Zan à Cotonou célèbre la fête des Mères avec quatre jours de festivités et d'hommages, Un programme festif aux mille couleurs : honorer les Mères en musique et en découverte

Au-delà des discours, le festival déploie un éventail d’activités pour enchanter et élever ses héroïnes. Une escapade touristique vers Porto-Novo, joyau du Bénin, offrira aux mamans une fenêtre sur les avancées du président Patrice Talon dans le domaine touristique, tout en célébrant la splendeur de la capitale. En outre, sur scène, des artistes d’exception tels que Hountin Kiki, Éléphant Mouillé, Masta Cool, le professeur Aladé Koffi Adolphe et la compagnie Wobaho illumineront les festivités, leurs performances tissant un lien profond avec l’héritage culturel béninois.

Le Festival International Non é Zan à Cotonou célèbre la fête des Mères avec quatre jours de festivités et d'hommages, Non é Zan : une parenthèse enchantée pour les mères du Bénin

Ce festival n’est pas qu’une célébration ; c’est une respiration offerte aux mères, une chance de s’extraire du quotidien pour s’immerger dans un écrin de reconnaissance. Pendant quatre jours, du 22 au 25 mai, elles seront les reines d’un événement qui, loin d’être éphémère, gravera dans les esprits leur rôle irremplaçable.

Ainsi s’élève la troisième édition du Festival International Non é Zan, une symphonie d’hommages où chaque note, chaque geste, célèbre la vie à travers celles qui la donnent et la portent. Un rendez-vous qui, déjà, promet de s’inscrire dans la durée comme un phare de gratitude et d’unité.

La Russie et le Bénin renforcent leur coopération à Cotonou !

Une rencontre au sommet à Cotonou : la Russie et le Bénin resserrent leurs liens diplomatiques

Cotonou, 23 mai 2025 — Ce 23 mai, sous le ciel azuré de Cotonou, une entrevue d’envergure a réuni S.E.M. Igor Evdokimov, Ambassadeur de la Fédération de Russie au Bénin, et S.E.M. Franck Armel Afoukou, secrétaire général du Ministère béninois des Affaires étrangères. Par ailleurs, ce tête-à-tête, empreint de solennité, a permis d’explorer les arcanes d’une coopération russo-béninoise en pleine effervescence, consolidant un partenariat ancré dans le respect mutuel et l’ambition partagée.

Dialogue stratégique : Bénin et Russie unis sur la scène internationale

Les échanges, d’une rare densité, ont porté sur des questions saillantes des relations bilatérales, avec un accent particulier sur la synergie au sein des arènes internationales, notamment l’Organisation des Nations unies. De fait, les deux diplomates ont scruté les perspectives d’une collaboration accrue dans des domaines aussi variés que la gouvernance mondiale, le commerce et la sécurité régionale. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts du Bénin pour diversifier ses alliances, tout en affirmant son rôle de pivot diplomatique en Afrique de l’Ouest.

Un partenariat solide : Moscou et Cotonou tracent un avenir commun

S.E.M. Evdokimov, porteur d’une vision de rapprochement entre Moscou et Cotonou, a réaffirmé l’engagement de la Russie à soutenir les aspirations du Bénin pour un développement inclusif et durable. S.E.M. Afoukou quant à lui, a salué la volonté russe de tisser des liens robustes, fondés sur la réciprocité et le dialogue. En effet, dans un monde où les équilibres géopolitiques vacillent, cette rencontre, discrète, mais stratégique, esquisse les contours d’un partenariat appelé à rayonner bien au-delà des rives du Golfe de Guinée.

Vers une coopération fructueuse : la vision partagée du Bénin et de la Russie

En somme, ce dialogue, par sa portée, incarne une aspiration commune à une coopération féconde, où la Russie et le Bénin, unis par un même élan, tracent les sillons d’un avenir harmonieux et prospère.

Bénin : Cotonou réinvente l’accès aux services publics avec le CIIEEL !

Cotonou : le Centre CIIEEL, un élan novateur pour la modernisation administrative du Bénin

Cotonou, 22 mai 2025 — Dans le tumulte vibrant de la capitale économique béninoise, un projet d’envergure s’apprête à redéfinir l’accès aux services publics. Le Centre d’Identification, d’Immigration et d’Élections (CIIEEL), approuvé lors du Conseil des ministres du 21 mai 2025, s’érigera bientôt à Cotonou comme un phare de la modernisation administrative. En effet, ce complexe, réunissant sous un même toit quatre institutions cardinales – la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), la Direction de l’Émigration et de l’Immigration (DEI) et la Direction des Affaires Consulaires et des Béninois de l’Extérieur (DACBE) –, incarne l’ambition d’un État résolu à fluidifier les démarches citoyennes tout en renforçant l’efficacité de sa gouvernance.

CIIEEL : une architecture au service de l’efficience administrative 

Pensé comme un hub administratif, le CIIEEL regroupera des entités essentielles dans une configuration optimisée. D’ailleurs, la CENA, chargée de l’organisation des scrutins, occupera un édifice de quatre niveaux, tout comme l’ANIP, fer de lance de l’identification biométrique, et la DEI, garante des politiques migratoires.En plus, la DACBE, dédiée au suivi des Béninois de la diaspora, s’installera dans un bâtiment de deux étages. Cette centralisation, saluée  comme un « pas vers la modernité », vise à simplifier les démarches pour les citoyens, souvent confrontés à des services dispersés.

Inclusion et sécurité : le CIIEEL répond aux défis du Bénin !

Par ailleurs, le projet s’inscrit dans la continuité des réformes entamées sous le Plan d’Action du Gouvernement (PAG II, 2021-2026), qui mise sur la dématérialisation et l’inclusion. L’ANIP, créée en 2019, a révolutionné l’état civil avec des actes sécurisés et le Recensement à Vocation d’Identification des Personnes (RAVIP), touchant près de 6 millions de citoyens via le programme WURI, soutenu par la Banque mondiale. La DEI, quant à elle, gère un flux migratoire complexe, notamment via l’e-visa et le contrôle des frontières, dans un contexte où le Bénin, hôte de communautés ouest-africaines, exempte les ressortissants africains de visa. La centralisation de ces services dans le CIIEEL permettra aussi de réduire les délais – souvent de plusieurs semaines – et de renforcer la transparence, un enjeu crucial après les récentes controverses liées à la corruption, comme l’affaire du parti Le Libéral.

Un chantier sous haute surveillance pour un Bénin moderne 

Le Conseil des ministres, présidé par Patrice Talon, a donné son aval à la contractualisation avec des cabinets spécialisés pour la maîtrise d’œuvre et le contrôle technique, garantissant une exécution rigoureuse. Ce choix reflète l’engagement du gouvernement à aligner le projet sur les standards internationaux, tout en respectant les délais. Bien que le coût et le calendrier précis n’aient pas été divulgués, des sources estiment que le chantier, situé dans une ville en pleine expansion urbaine, pourrait s’achever d’ici à 2027, à temps pour les échéances électorales. La proximité de Cotonou avec les infrastructures portuaires et aéroportuaires renforce son rôle de hub administratif, facilitant l’accès des citoyens et des expatriés aux services du CIIEEL.

Le Centre d’Identification, d’Immigration et d’Élections : symbole d’avenir et d’efficacité pour le Bénin 

Ce projet incarne une vision d’un Bénin moderne, où la technologie et la gouvernance se conjuguent pour servir le citoyen. En effet, en regroupant des institutions clés, le CIIEEL ne se contente pas de rationaliser les processus : il renforce la confiance dans l’État, dans un pays où la transition démocratique, initiée en 1990, reste un modèle continental. À l’heure où Cotonou s’impose comme un carrefour économique ouest-africain, ce centre pourrait devenir un étendard de l’efficacité administrative, au service des 13 millions de Béninois et de leur diaspora.

Dans les rues animées de Cotonou, où le marché Dantokpa pulse au rythme des échanges, le CIIEEL se profile comme une promesse : celle d’un État plus proche, plus agile, prêt à porter les aspirations d’une nation en marche vers un avenir résolument connecté.

Scandale au Bénin : le leader de l’opposition Richard Boni Ouorou incarcéré pour corruption !

Bénin : Richard Boni Ouorou, l’étoile montante du Libéral, entravée par les chaînes judiciaires

Cotonou, 22 mai 2025 Dans l’aube blême de ce jeudi, alors que les premières lueurs frôlaient les toits de Cotonou, un coup de théâtre a secoué le paysage politique béninois. Richard Boni Ouorou, président du parti Le Libéral, a été placé sous mandat de dépôt par le juge des libertés, peu avant trois heures du matin, aux côtés de deux cadres du ministère de l’Intérieur. Cette décision, survenue après 144 heures de garde à vue à la Brigade Économique et Financière (BEF), marque un tournant dramatique pour cet économiste charismatique, dont l’ascension fulgurante s’est heurtée à des accusations de corruption. Loin de n’être qu’un fait divers judiciaire, cette affaire soulève des interrogations brûlantes sur la moralité publique et les arcanes du pouvoir.

Du rêve politique à la chute : la chute de Richard Boni Ouorou

Richard Boni Ouorou, figure émergente de la scène politique, s’était imposé comme un héraut des libertés publiques à travers son mouvement Le Libéral, officiellement reconnu le 28 avril 2025 après un parcours administratif semé d’embûches. Ce parti, prônant une gouvernance réformiste et inclusive, ambitionnait de bousculer les clivages traditionnels à l’approche des élections générales de 2026.

Pourtant, c’est dans l’ombre des démarches pour obtenir ce récépissé provisoire que l’orage s’est formé. Selon le procureur spécial de la CRIET, Mario Mètonou, Ouorou aurait versé sept millions de francs CFA en trois tranches à un cadre du ministère de l’Intérieur pour accélérer la validation de son parti, un acte qualifié de « corruption active ». Le directeur des partis politiques, impliqué aux côtés d’un autre fonctionnaire, admet avoir reçu cinq millions, une somme saisie lors d’une perquisition, révélant des versions discordantes qui alimentent la controverse.

Enquête et accusations : une tempête judiciaire aux échos multiples

L’enquête, déclenchée le 13 mai 2025 après des signalements au ministère de l’Intérieur, a conduit à l’interpellation d’Ouorou et de ses coaccusés le 15 mai, dans une opération musclée au siège du parti à Abomey-Calavi. Des perquisitions au domicile et aux bureaux du leader ont suivi, tandis que la BEF scrutait des flux financiers suspects. Le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCPC) a dénoncé un « affront à l’intégrité publique », soulignant que de tels actes ébranlent la confiance dans les institutions. De plus, la peine encourue, selon le code pénal béninois, oscille entre cinq et dix ans de réclusion criminelle, assortie de sanctions financières, un verdict qui pourrait sceller l’avenir politique d’Ouorou.

Le libéral en survie : un homme sous pression, un idéal en suspense

« Il essaie de tenir », a confié Me Ysaine Yovogan, membre du collectif de défense, dépeignant un Ouorou résilient mais éprouvé par six jours de garde à vue. Économiste formé à HEC Abidjan et à l’Université de Montréal, cet activiste de 49 ans, connu pour ses critiques acerbes de la gouvernance Talon, avait su galvaniser les foules, notamment dans le septentrion, par son discours sur l’éducation et la responsabilité citoyenne. Son ouvrage Projet pour un Bénin démocratique et ses tournées auprès des chefs coutumiers avaient forgé son image de réformateur. Pourtant, cette arrestation, relayée avec fracas sur les réseaux sociaux, fracture son aura. Si le secrétaire général du parti appelle au calme, des voix s’élèvent, certaines dénonçant une justice sélective, d’autres une « béninoiserie » où la corruption serait une pratique endémique tolérée jusqu’à ce qu’elle serve des agendas politiques.

Affaire Ouorou : un miroir tendu à la nation béninoise

Cette affaire transcende le destin d’un homme. Elle met à nu les fragilités d’un système où l’obtention d’un simple récépissé peut devenir un terrain de tractations opaques. Les réactions sur X oscillent entre indignation et cynisme, certains saluant l’intransigeance du président Patrice Talon, d’autres y voyant une instrumentalisation de la justice pour museler une opposition naissante. Le Bénin, confronté à des défis comme le terrorisme dans le nord et les tensions sociales, ne peut se permettre une crise de confiance supplémentaire.

En conclusion, alors que Ouorou et ses coaccusés attendent leur procès, l’opinion publique retient son souffle. Cette saga judiciaire, loin d’être un épilogue, pourrait redessiner les contours de la politique béninoise. Dans l’ombre des geôles, une question persiste : le rêve libéral d’Ouorou survivra-t-il à cette tempête, ou deviendra-t-il le symbole d’une ambition brisée par les écueils d’un système qu’il jurait de réformer ?

 

Le Bénin, phare de l’identité numérique, rayonne à ID4Africa 2025

Révélation africaine : le Bénin champion de l’identité numérique à ID4Africa 2025 !

Addis-Abeba, 22 mai 2025 — Dans la vibrante capitale éthiopienne, où les ambitions africaines convergent, le Bénin a capté tous les regards lors de l’Assemblée Générale Annuelle d’ID4Africa 2025, tenue du 20 au 23 mai à l’hôtel Skylight. Face à un parterre de plus de 2 300 délégués issus d’une cinquantaine de pays africains et au-delà, Guy Aristide Adjinacou Gnahoui, directeur général de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), a dévoilé avec éloquence les avancées fulgurantes du Bénin en matière d’identité numérique, érigeant le pays en modèle continental. Sous le thème « L’identité numérique à grande échelle : prioriser l’usage, accélérer l’impact », cette grand-messe panafricaine a célébré un Bénin audacieux, pionnier d’une transformation numérique inclusive.

Le Bénin, pionnier africain, a brillamment présenté ses avancées en identité numérique à ID4Africa 2025, inspirant le continent avec un taux d'enregistrement de 98% de sa population et des projets ambitieux.Le modèle béninois : une architecture d’identité au service de tous

Au cœur de l’exposé béninois, le Registre National des Personnes Physiques (RNPP) s’est imposé comme une prouesse technologique. Cette base de données centralisée, interopérable avec une vingtaine de systèmes nationaux, attribue à chaque citoyen un Numéro Personnel d’Identification (NPI), sésame vers une myriade de services publics. Selon des données récentes, 98 % des 13 millions de Béninois sont enregistrés et 10 millions de documents d’identité biométriques ont été délivrés, un exploit salué par les experts présents à Addis-Abeba. Cette infrastructure, soutenue par un arsenal juridique robuste – incluant la loi sur l’identification des personnes et le code du numérique – garantit une inclusion sans faille, des zones urbaines aux hameaux les plus reculés.

Un succès bâti sur la synergie : la clé de la réussite béninoise

D’ailleurs, le succès béninois repose sur une orchestration méticuleuse entre l’ANIP, l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) et l’Autorité de Protection des Données Personnelles (APDP). Ces entités, véritables sentinelles de la confiance numérique, veillent à l’intégrité des données et à l’équité d’accès. « Notre modèle repose sur une gouvernance harmonisée, où chaque institution joue un rôle complémentaire », a déclaré M. Adjinacou Gnahoui, suscitant l’admiration de délégations étrangères. En effet, le Bénin, grâce à des réformes comme le Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (RAVIP) et son intégration au programme WURI de la Banque Mondiale, a transformé l’identification en levier d’inclusion sociale et de croissance économique.

Le Bénin vise haut : un portefeuille numérique pour 2025 et au-delà

Par ailleurs, loin de se reposer sur ses lauriers, le Bénin esquisse des perspectives audacieuses pour les trois prochaines années. Parmi les projets phares, le lancement imminent d’un portefeuille numérique pour les identifiants électroniques, prévu d’ici à fin 2025, promet de révolutionner l’accès aux services numériques, des transactions financières aux démarches administratives. En outre, cette vision, portée par une volonté politique inébranlable, a séduit les représentants de plusieurs nations qui envisagent des visites au Bénin pour s’inspirer de son modèle. « Le Bénin montre la voie : une identité numérique inclusive est la clé d’un développement durable », a confié un délégué namibien, ému par la présentation.

Écho continental : le Bénin inspire à ID4Africa 2025

L’édition 2025 d’ID4Africa, co-organisée par le Bureau du Premier ministre éthiopien et le Programme National d’Identification (NIDP), a réuni un éventail inédit de voix africaines, avec une hausse de 100 % des intervenants du continent par rapport à 2024. Dans ce creuset d’idées, le Bénin s’est distingué par sa capacité à conjuguer innovation technologique et respect des droits humains, aligné sur l’objectif 16.9 des ODD des Nations Unies. En coulisses, des discussions sur l’interopérabilité et la cybersécurité ont révélé l’urgence de cadres juridiques modernisés, un domaine où le Bénin excelle déjà.

Un avenir lumineux : le Bénin, phare de l’identité numérique en Afrique

Alors que les délégués d’ID4Africa 2025 poursuivent leurs échanges, le Bénin s’affirme comme un phare dans l’écosystème de l’identité numérique africaine. Sa trajectoire, marquée par une ambition sans ostentation et une exécution rigoureuse, inspire au-delà des frontières. À Addis-Abeba, le pays a non seulement partagé son succès, mais aussi tendu une main fraternelle aux nations en quête de solutions. Dans un continent dans lequel l’identité est le socle de la dignité et du progrès, le Bénin trace un sillon lumineux, celui d’une Afrique connectée, inclusive et souveraine.