L’aide américaine à l’Ukraine : Un espoir face à l’offensive russe

Le Kremlin a récemment affirmé que l’aide des États-Unis à l’Ukraine, bloquée au Congrès depuis plusieurs mois, “ne pourra rien changer” à la situation sur le front, où l’armée russe est à l’offensive. Pourtant, du côté ukrainien, les appels à l’aide se font de plus en plus pressants. Alors que les forces russes pilonnent quotidiennement les villes et les infrastructures énergétiques ukrainiennes, l’Ukraine réclame inlassablement à ses alliés occidentaux plus de munitions et de systèmes de défense antiaérienne.

La Chambre américaine des représentants doit voter samedi sur un texte prévoyant près de 61 milliards de dollars d’aide militaire et économique à l’Ukraine. Cette aide pourrait permettre à l’armée ukrainienne de reprendre son souffle et de mieux résister à l’agression russe. Cependant, Les élus américains, face à des enjeux élevés, doivent peser activement les conséquences de leur décision.

L’Ukraine, en proie à une guerre dévastatrice, compte sur le soutien de la communauté internationale pour faire face à l’offensive russe. Si la Chambre américaine approuve l’aide américaine, cela pourrait marquer un tournant dans ce conflit, en offrant un espoir de résistance face à l’agression militaire.Cette approbation pourrait signaler un changement significatif dans la dynamique du conflit, permettant une riposte plus forte et coordonnée.

Mais la question reste : cette aide sera-t-elle suffisante pour inverser le cours des événements et protéger l’Ukraine ?

Pour rappelle, Le conflit en Ukraine a débuté avec l’invasion russe en février 2022. Les principales villes ukrainiennes ont été bombardées, et la Russie a pris le contrôle de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Depuis lors, le conflit se poursuit avec des pertes importantes des deux côtés .

Le Conseil des Ministres homologue les prix agricoles 2024-2025

Le 17 avril 2024, une réunion importante du Conseil des Ministres s’est déroulée sous l’égide de Monsieur Patrice TALON. Cette session a été marquée par la décision d’approuver les prix de vente des insecticides et des herbicides, ainsi que le prix d’achat du coton-graine pour les producteurs, en prévision de la saison agricole 2024-2025.

Pour la campagne actuelle, l’autorité compétente a homologué les prix de vente des insecticides et herbicides aux producteurs, en prenant en compte leur niveau de la campagne antérieure. On cèdera les insecticides à des prix de 4800 FCFA, 3500 FCFA ou 4000 FCFA le flacon, selon le type, pour traiter un demi-hectare (0.5ha). Quant aux herbicides, on les vendra à 3500 FCFA/litre, 7500 FCFA/litre, 7011 FCFA/litre ou 8000 FCFA/litre, en fonction de s’ils sont totaux, sélectifs ou sélectifs précoces.

En outre, pour la campagne cotonnière 2024-2025, les producteurs homologueront les prix d’achat du coton-graine. Ils achèteront le coton-graine cobiologique de premier choix à 360 FCFA/kg et le coton-graine biologique de deuxième choix à 310 FCFA/kg.

Enfin, les prélèvements destinés aux fonctions critiques s’établissent à 13 FCFA/kg de coton-graine et ceux de la réserve stratégique à 5 FCFA/kg de coton-graine.

Les ministres concernés ont reçu l’instruction, en lien avec les familles professionnelles de l’Association interprofessionnelle du coton, de veiller à l’application rigoureuse de ces prix et à sécuriser ces intrants subventionnés au profit de nos producteurs.

Cette décision du Conseil des Ministres marque une étape importante dans la régulation du secteur agricole, garantissant ainsi une juste rémunération pour les producteurs et une stabilité des prix pour les consommateurs.

Subvention de 24 milliards de FCFA pour soutenir les agriculteurs

Cotonou, le 18 avril 2024 – Sous la présidence du chef de l’État, M. Patrice TALON, le Conseil des ministres a tenu une réunion le mercredi. L’ordre du jour comprenait l’approbation  des mesures de soutien de l’État aux producteurs sur les prix de cession des engrais au titre de la campagne agricole 2024-2025.

Des subventions massives pour soutenir les producteurs face à l’augmentation des coûts des engrais

Au cours des trois dernières années, la conjoncture économique internationale, marquée par les effets pervers de l’après COVID-19 et le conflit russo-ukrainien, a entraîné une hausse significative des prix des engrais sur le marché international. Pour atténuer le choc ainsi généré, l’État et les acteurs privés de la filière coton ont décidé de mobiliser des subventions en soutien aux producteurs sur les prix des engrais au cours des campagnes 2022-2023 et 2023-2024. Ces montants sont respectivement de 55 milliards de FCFA et d’environ 30 milliards de FCFA.

Grâce à ces importantes contributions, le prix des engrais aux producteurs a été de 280 FCFA par kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg au cours des campagnes agricoles concernées. Actuellement, ces prix restent élevés sur le marché international. Pour la campagne agricole 2024-2025, céder ces engrais à leur valeur réelle les rendrait inaccessibles à la grande majorité des producteurs agricoles, ce qui aurait de graves conséquences sur la production et menacerait la sécurité alimentaire au plan national.

Le gouvernement maintient le prix des engrais abordable pour les agriculteurs malgré la hausse des prix sur le marché international

C’est pourquoi, à la suite des deux campagnes écoulées, le Gouvernement a décidé de reconduire le soutien de l’État aux agriculteurs en vue de garantir le succès de la campagne agricole 2024-2025. À cet effet, le Conseil a autorisé la mise en place d’une subvention de l’État en soutien au prix de cession des engrais, d’un montant total de 24.400.000.000 FCFA.

Sur cette base, les engrais seront  respectivement grâce aux subventions  aux prix suivants :

  • engrais NPK toutes catégories à 340 FCFA le kg, soit 17.000 FCFA le sac de 50 kg au lieu de 24.000 FCFA ;
  • engrais UREE à 300 FCFA/kg, soit 15.000 FCFA le sac de 50 kg au lieu de 19.500 FCFA ;
  • engrais SSP à 280 FCFA/kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg ;
  • engrais KCl à 280 FCFA/kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche veillera, en relation avec les différents acteurs, à la bonne application de ces mesures ainsi qu’à la disponibilité des engrais dans toutes les communes. Cette initiative du gouvernement est une preuve supplémentaire de son engagement à soutenir les agriculteurs et à garantir la sécurité alimentaire au Bénin.

Porto-Novo : Projet d’hôtel de ville en marche

Sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, le Conseil des ministres s’est réuni pour prendre des décisions importantes concernant le projet de construction de l’hôtel de ville de Porto-Novo. En effet, ce projet vise à améliorer les conditions de travail des agents municipaux et à offrir un meilleur service aux usagers, tout en s’inscrivant dans le cadre du Programme de modernisation continue des infrastructures urbaines.

Les principes directeurs qui orienteront la conception et la réalisation de cet ouvrage sont essentiellement axés sur la sécurité, assurant que l’ouvrage réponde aux normes les plus strictes pour protéger les usagers ainsi que le personnel.

Par ailleurs, le confort n’est pas en reste, car les espaces, tant intérieurs qu’extérieurs, auront une nouvelle conception afin de créer un cadre à la fois agréable et fonctionnel. En outre, la fonctionnalité sera au cœur du projet, avec un hôtel de ville pourvu de toutes les installations requises pour un fonctionnement optimal et sans accroc.

Enfin, la conception architecturale ne se fera pas au hasard : l’expertise et l’expérience des professionnels sélectionnés pour ce projet promettent une architecture harmonieuse, en adéquation avec les aspirations de la municipalité.

Afin de mener à bien ce projet ambitieux, le Conseil a donné son accord pour la contractualisation avec une entreprise qualifiée chargée de la maîtrise d’œuvre complète. Cette entreprise sera responsable de la conduite du chantier en respectant les règles de l’art.

Ce projet marque une étape importante dans la modernisation de Porto-Novo. Il devrait contribuer à renforcer l’identité et le dynamisme de la ville. Avec ce projet, la ville de Porto-Novo s’engage activement dans un processus de transformation qui promet d’enrichir son patrimoine culturel et social. Les citoyens pourront bientôt bénéficier d’un hôtel de ville à la hauteur de leurs attentes, alliant fonctionnalité, esthétique et sécurité.

 

Plans d’aménagement des forêts classées au Bénin approuvés

Sous la présidence du chef de l’État, M. Patrice TALON, le Conseil des ministres a tenu une réunion ce mercredi, le 17 avril 2024. Lors de cette réunion, les plans d’aménagement participatif de forêts classées ont été approuvés.

En effet, ces plans, élaborés pour une durée de 10 ans en application de la règlementation en vigueur, définissent les principaux objectifs assignés en vue d’une gestion optimale des forêts. Ils décrivent également l’état du potentiel en ressources forestières des forêts classées, les activités de préservation, de restauration et d’exploitation rationnelle des ressources forestières, ainsi que les mécanismes organisationnels, institutionnels et financiers pour mettre en œuvre ces activités.

Forêts classées concernées

Les forêts classées concernées par ces plans d’aménagement sont les suivantes:

  • Dan
  • Kétou
  • Logozohè
  • Agoua
  • Ouémé-Boukou
  • Tchaourou-Toui-Kilibo
  • Ouémé supérieur-N’dali
  • Ouéno Bénou
  • Trois rivières
  • Alibori supérieur

Ces forêts classées sont situées dans les départements du Zou, du Plateau, des Collines, du Borgou, de la Donga, de l’Alibori et de l’Atacora.

Contenu des plans d’aménagement

Chaque plan d’aménagement présente l’état des lieux des forêts classées ciblées, le bilan technique, financier et institutionnel de la mise en œuvre des plans antérieurs, le nouveau zonage de la forêt classée, le mode de gestion de chaque série d’aménagements, ainsi que le dispositif organisationnel de cogestion. Il intègre les rôles et responsabilités de chacun des acteurs impliqués, mais aussi l’évaluation des moyens nécessaires à la conduite des activités planifiées.

Par ailleurs, ledit plan met en exergue le parcellaire complet de chaque forêt classée, accompagné d’une fiche décrivant les opérations d’aménagement à mener parcelle par parcelle, sur la durée de sa mise en œuvre.

La sauvegarde de ces forêts classées revêt une importance capitale. Elle permet d’accroître leur potentiel à remplir diverses fonctions écologiques, économiques et financières. Ce dispositif joue un rôle crucial dans la protection et la valorisation de ces espaces naturels.

Les ministres concernés veilleront à la mise en œuvre efficiente de ces plans d’aménagement afin d’atteindre les résultats escomptés. De plus, cette rubrique a adopté les décrets qui définissent les attributions, l’organisation et le fonctionnement du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Elle a également adopté ceux du Comité interministériel de pilotage de la Politique nationale de Décentralisation et de Déconcentration, ainsi que l’approbation des statuts modifiés de l’Agence nationale des Patrimoines touristiques, de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture, et de l’Agence béninoise pour le Développement du Tourisme. Enfin, elle a nommé les membres des conseils d’administration respectifs.

Ratification de la Convention pour l’Autorité du Bassin du Mono

Dans un développement significatif, le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 17 avril 2024, sous la présidence de Patrice TALON, qui occupe à la fois les fonctions de Président de la République et de Chef du Gouvernement.

Ratification transfrontalière : Le Fleuve Mono au Cœur d’un Accord Historique

Au cours de cette session, le Conseil a abordé la question de la ratification et de la transmission à l’Assemblée nationale. Le sujet à l’étude était la Convention portant statut du Fleuve Mono et la création de l’Autorité du Bassin du Mono.

Le contexte de cette décision remonte à 2014, lorsque les autorités du Bénin et du Togo ont conjointement signé une convention visant à établir une gestion coordonnée des ressources en eau au sein du bassin du fleuve Mono. Le potentiel considérable de ce cours d’eau motive cette démarche collaborative pour divers usages. Il sert notamment aux activités agro-pastorales, à l’alimentation en eau potable, à l’industrie, à la production d’hydroélectricité, et à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité.

La portée de cette initiative dépasse le fleuve lui-même, englobant ses affluents, sous-affluents et défluents. Elle tient également compte des plans d’eau naturels et artificiels, des lacs et des eaux souterraines. De plus, l’accent est mis sur les zones humides, les écosystèmes aquatiques et terrestres influencés par le fleuve, y compris sa zone d’impact côtière et océanique.

Ayant déjà reçu la ratification de la République togolaise, il ne reste que l’accord du Bénin. Une fois que les deux États auront déposé les instruments nécessaires, la Convention entrera en vigueur.

Par la suite, les autorités déploierons des efforts concertés pour élaborer et mettre en œuvre des solutions rationnelles face aux défis de la gestion des ressources naturelles du bassin du Mono.. Ces efforts impliqueront une collaboration entre les communautés locales et les deux États participants.

En somme , le Conseil a unanimement convenu de soumettre cette question à l’Assemblée nationale en vue de son autorisation et de sa ratification formelle.

 

 

Les classes socio-éducatives au Bénin

Cotonou, Bénin – Le mardi 16 avril 2024, les Ministres Véronique TOGNIFODÉ et Kouaro Yves CHABI ont effectué une visite d’inspection dans plusieurs établissements scolaires du pays pour évaluer la mise en place des classes socio-éducatives.  en effet, cette initiative, adoptée en Conseil des Ministres en septembre 2023, vise à promouvoir l’éducation aux bonnes valeurs comportementales, à la culture de l’excellence au travail et à la citoyenneté.

Visite d’inspection dans plusieurs établissements scolaires du pays pour évaluer la mise en place des classes socio-éducativesUne approche novatrice

Au Lycée technique des jeunes filles de Ouidah (département de l’Atlantique) et au Lycée des jeunes filles de Lokossa (département du Mono), les deux membres du Gouvernement ont exprimé leur satisfaction quant à la bonne application de cette nouvelle approche par les enseignants du secondaire formés à cet effet. Le Ministre CHABI s’est  aussi  engagé à soutenir pleinement cette initiative dans les programmes d’enseignement et a prodigué des orientations aux chefs d’établissements visités.

Objectifs et résultats des classes socio-éducatives

La Ministre Véronique TOGNIFODÉ a salué le début réussi de cette expérience. Elle a rappelé que les classes socio-éducatives visent à répondre à la recrudescence de comportements à risques chez les adolescents et les jeunes dans nos sociétés actuelles. « Au terme de cette visite, nous pouvons nous réjouir de ce qui se passe sur le terrain. La Ministre a souligné que la vision du Gouvernement se concrétise. Elle exprime sa confiance dans le fait que les petites initiatives d’aujourd’hui contribueront à un changement significatif dans l’éducation de nos enfants, et donc de la génération future.

Visite d’inspection dans plusieurs établissements scolaires du pays pour évaluer la mise en place des classes socio-éducativesPhase pilote et perspectives

La phase pilote a été lancée dans 20 établissements scolaires sélectionnés répartis dans les 12 départements du pays. Le processus s’est déroulé en plusieurs étapes jusqu’au démarrage des cours proprement dits. Après une évaluation minutieuse, la généralisation des classes socio-éducatives se fera dans l’ensemble du système éducatif béninois.

Cette initiative prometteuse marque un pas vers une éducation plus complète et responsable pour les générations futures. Les parents d’apprenants et tous les acteurs doivent s’impliquer activement pour assurer le succès de cette réforme éducative.

Cette implication directe est essentielle pour faciliter le processus d’apprentissage et garantir une mise en œuvre efficace des nouvelles politiques éducatives. En prenant un rôle actif, ils contribuent non seulement à l’évolution de l’éducation mais aussi au développement global de la société.

Lancement de la 14ème assemblée générale du CORAF

Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a présidé avec distinction la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du Conseil Ouest et Centre africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF). Accompagné de sa collègue de l’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique, Éléonore YAYI LADEKAN, il a donné le coup d’envoi des travaux dans un cadre prestigieux, le Golden Tulip Le Diplomate à Cotonou.

Thème : Accroître la collaboration avec le secteur privé pour une agriculture résiliente

Sous le thème « Accroître la collaboration avec le secteur privé en Afrique de l’Ouest et du Centre afin d’atténuer l’impact des crises climatique, sanitaire et sécuritaire sur l’agriculture », cette session revêt une importance capitale. Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a souligné par ailleurs que la question de l’implication du secteur privé dans le financement de la recherche et de la vulgarisation agricole est mise en exergue ces dernières années par le CORAF. Parmi les défis à relever, il a cité aussi la mise en place de facilitations pour l’émergence d’entreprises agroalimentaires et d’interprofessions agricoles fortes, l’arrimage des programmes de recherche avec les besoins du secteur privé et la gestion de la propriété intellectuelle des résultats de recherche.

Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a présidé la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du CORAFL’appel à l’action du CORAF pour les gouvernants

La Représentante des partenaires au développement à cette session, Dr Aifa Fatimata Ndoye NIANE, a souligné que malgré les efforts consentis par les États africains avec l’appui des partenaires au développement, les investissements publics demeurent insuffisants par rapport aux énormes besoins du secteur agricole. Elle a exhorté les gouvernants à redoubler d’efforts. « Il est temps pour l’Afrique de baliser toutes les voies de la transformation structurelle de l’agriculture africaine car l’agriculture est l’avenir de l’Afrique et l’Afrique est l’avenir de l’agriculture », a mentionné Madame NIANE.

Engagement du Bénin envers le CORAF pour le développement agricole

En outre, la présidente du Conseil d’Administration du CORAF, Dr. Angela MORENO, a exprimé sa gratitude envers le Gouvernement béninois pour avoir autorisé la tenue de cette Assemblée Générale Ordinaire au Bénin. Cette décision témoigne de l’engagement du Bénin à accompagner le développement de l’agriculture dans la région. Elle a également encouragé les participants à travailler dans un esprit d’ouverture et d’innovation pour « bâtir un futur meilleur à l’agriculture sous-régionale ».

Vers une agriculture résiliente et durable

À la fin des travaux le mercredi 17 avril 2024, les participants doivent définir les mécanismes qui augmenteront la collaboration avec le secteur privé dans l’espace géographique du CORAF. Ils devront élaborer des stratégies de production agricole qui tiennent compte des enjeux d’adaptation aux variabilités et changements climatiques, des défis liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD), et de la valorisation socio-économique des innovations agricoles. En somme, l’avenir de l’agriculture en Afrique repose sur ces efforts concertés et visionnaires.

Nouveau chef d’État-major de la Marine nationale béninoise

C’est avec solennité et respect des traditions militaires que le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN a pris officiellement le commandement de la Marine nationale du Bénin. La cérémonie de prise de commandement s’est déroulée le mardi 16 avril 2024, en présence du Haut Commandement Militaire et du Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense Nationale, Fortunet Alain NOUATIN.

Nouveau chef d'État-major de la Marine nationale béninoise : le capitaine de vaisseau Dossa HOUNKPATIN prend les rênes.Passation de Pouvoir

En effet, le Capitaine de Vaisseau sortant, Jean Léon OLATOUNDJI, nommé en avril 2022, a symboliquement retourné le drapeau national – emblème du commandement et de la patrie – au Ministre de la Défense, Monsieur Fortunet Alain NOUATIN. Ce dernier l’a aussitôt transmis au nouveau Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN, qui l’a arraché avec détermination. Dans un ton ferme, le nouveau leader a exigé que tout le personnel de la Marine Nationale le reconnaisse désormais comme leur Chef, obéisse à ses ordres dans l’intérêt de la Marine et du Bénin, et œuvre à l’exécution rigoureuse des règlements pour la réussite de leur mission.

 Parcours exceptionnel du nouveau chef d’État-major  

En plus, Le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN est un pur produit du prestigieux Prytanée Militaire de Bembèrèkè. Titulaire d’un Baccalauréat série C, il a complété sa formation au sein des écoles militaires béninoises et à l’étranger. Marin professionnel, il possède aussi une profonde connaissance du domaine nautique.

Nouveau chef d'État-major de la Marine nationale béninoise : le capitaine de vaisseau Dossa HOUNKPATIN prend les rênes.Postes stratégiques et responsabilités du nouveau chef d’État-major 

Avant sa nomination en tant que Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN a occupé plusieurs postes stratégiques au sein de la Marine Nationale. Il a notamment été Chef Division Mer et Chef de Cabinet au cabinet militaire du Président de la République, ainsi que Commandant de la base navale de Cotonou. Son expertise s’étend également à la gestion de la formation des Forces Navales et au commandement de patrouilleurs.

La Marine Nationale : Gardienne des Eaux Béninoises

La Marine Nationale est une composante essentielle de l’armée béninoise. Elle joue un rôle de sentinelle en mer, chargée de protéger les eaux sous la juridiction nationale contre toutes les menaces. Son nouveau Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN, s’engage à maintenir la sécurité maritime et à défendre les intérêts du Bénin.

En somme, la cérémonie de prise de commandement s’est conclue par un défilé des troupes et la signature des documents officiels, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre pour la Marine Nationale béninoise.

Première Session du GT2DAT

Cotonou, le 16 avril 2024 – Ce mardi, au Ministère en charge de la Décentralisation, s’est tenue la première session ordinaire du Groupe Technique Décentralisation, Déconcentration et Aménagement du Territoire (GT2DAT) pour l’année 2024. Cet événement a été marqué par des discours empreints d’engagement et de vision pour l’avenir des territoires béninois.

L’engagement du ministre

Dans son allocution d’ouverture, Monsieur Raphaël AKOTEGNON, Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, a chaleureusement accueilli les participants. Parmi eux figuraient Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR, Cheffe de File des Partenaires techniques et financiers du secteur de la décentralisation, ainsi que le Président de l’ANCB et des représentants de la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs présents, soulignant l’importance de cette première session dans le contexte de l’adoption récente de la Politique Nationale de Décentralisation et de déconcentration (PONADEC) par le Conseil des Ministres. Cette politique nécessite une stratégie bien élaborée pour sa mise en œuvre efficace, appelant ainsi à la contribution de tous les participants.

Les Axes importants abordés par le GT2DAT

Les sujets inscrits à l’ordre du jour ont été présentés de manière détaillée par le Ministre. Ils abordent des questions cruciales telles que :

  1. Disponibilité des rapports d’audits du FADeC 2021-2022
  2. Performances des communes
  3. Transferts des ressources du FADeC en 2023
  4. Défis des marchés publics au niveau communal
  5. Situation des communes disposant de leur Plan de Développement Communal (PDC) de 4ème génération

En outre , le Ministre a encouragé une participation active de tous les membres du GT2DAT, soulignant l’importance de proposer des solutions opérationnelles à l’issue de cette session.

Le Ministère en charge de la Décentralisation, s’est tenue la première session ordinaire du Groupe Technique Décentralisation,(GT2DAT)La vision de Madame ALANSAR

Dans un autre discours marquant cette journée de concertation, Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR a souligné l’importance de cette session comme un exercice de redevabilité entre les acteurs du secteur. Elle a aussi mis en lumière les objectifs de la décentralisation, visant à répondre aux besoins locaux et à aligner les plans de développement communal sur les objectifs nationaux pour un développement territorial harmonieux.

Madame ALANSAR a également souligné l’importance du Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC) comme un outil crucial pour le secteur. Elle a appelé à une analyse approfondie des consommations des ressources et des résultats des audits des années 2021 et 2022. Elle a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du document de lettre mémoire, fruit d’un travail collaboratif, et a souligné l’importance des échanges lors de cette session pour une compréhension partagée des enjeux.

 

En somme, cette première session du GT2DAT a été l’occasion pour les acteurs du secteur de la Décentralisation au Bénin de se réunir, d’échanger et de débattre des défis actuels et des perspectives d’avenir. Les différents intervenants ont mis en lumière l’importance de cette rencontre pour le développement harmonieux des territoires, et l’engagement de tous les participants à contribuer activement à cette noble cause.