Bénin : Patrice Talon insiste sur deux défis devant l’Assemblée (intégralité du discours)

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a prononcé un discours sur l’état de la nation dans la matinée du 29 décembre 2021. Le président de République insiste sur les défis sécuritaire et sanitaire. Voici l’intégralité de son discours.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs représentant la Nation béninoise,

Au titre de mon second mandat, c’est bien la première fois que je viens vous entretenir sur l’état de la nation.

C’est avec honneur que je veux accomplir ce devoir républicain.

Cet exercice, régulièrement fait au cours des cinq années écoulées, nous a donné l’occasion d’observer, dans chaque domaine, que si nous n’avons pas encore atteint l’idéal attendu, nous avons résolument amorcé une phase de développement global qui fait que notre pays se porte de mieux en mieux.

Cela est désormais un acquis indéniable. 

Ce qui est davantage un acquis fondamental au mérite de nous tous, c’est ce nouvel état d’esprit qui nous caractérise et que je ne cesse d’évoquer.

C’est lui qui nous permet de faire valoir dorénavant qu’impossible n’est pas béninois et qu’à force de volonté, de rigueur dans l’action publique, nos plus grandes ambitions pour notre pays peuvent être réalisées. 

En ce début de nouveau mandat, j’observe combien cet état d’esprit est resté constant chez chacun de nous, citoyens comme gouvernants.

Mais, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Autant nous avons des motifs d’assurance quant à la poursuite de notre marche vers le progrès collectif, autant nous devons rester lucides pour observer et traiter les obstacles qui menacent de l’entraver.

A ce propos, je me dois de partager avec vous les deux défis majeurs, qui se posent à nous en ce moment.

Ils sont d’ordre sécuritaire et sanitaire.

Du point de vue sécuritaire, nous le savons tous, ces dernières années, nous avons engagé des réformes et consenti des investissements importants pour équiper nos Forces de défense et de sécurité, afin de garantir davantage la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue de notre territoire.

Ce que beaucoup ne savent pas par contre, c’est que depuis deux ans au moins, nous avons déployé un important dispositif de prévention dans nos communes frontalières où la menace terroriste, en raison des développements observés dans des pays limitrophes, est forte ; tant le phénomène a pris de l’ampleur chez certains des pays voisins. 

Nous l’avons fait pour prévenir ou éviter au maximum des incursions chez nous, parce qu’il faut bien le dire, la situation dans la sous-région est préoccupante.

Une telle anticipation a fait ses preuves car, c’est le lieu de le dire, ce ne sont ni les velléités, ni les tentatives qui ont manqué depuis lors. 

Mieux, nous avons régulièrement procédé à des interpellations justifiées.

Cependant, malgré nos précautions, nous avons été éprouvés à plusieurs reprises ces derniers temps. 

Je voudrais ici, au nom de la République, saluer la mémoire de nos soldats et réitérer notre solidarité aux blessés ainsi qu’aux populations affectées.

Ces faits, au-delà de troubler notre quiétude, nous rappellent davantage notre obligation collective de préserver l’intégrité du territoire, l’unité nationale, la concorde et l’harmonie qui nous caractérisent, malgré les désaccords sporadiques inhérents à la vie en communauté.

Cela est si vrai que c’est en chœur que nous avons marqué notre indignation face à ces attaques ignobles. 

Quoique douloureux, ces faits ne doivent pas nous décourager, encore moins nous détourner de notre objectif : celui de consolider les progrès déterminants qu’ensemble nous avons réalisés ces dernières années.

Comme nous savons le faire désormais, mus par notre nouvel état d’esprit, nous serons, à l’avenir, encore plus déterminés et plus vigilants. 

A cet égard, le Gouvernement prend déjà des mesures fortes et poursuivra les investissements nécessaires pour que notre dispositif soit renforcé en moyens tant humains, logistiques que technologiques, afin que ce genre d’incursion sur notre territoire ne puisse continuer. 

Vous l’aurez compris, les capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité seront considérablement renforcées. 

Les moyens leur seront donnés à suffisance pour leur permettre d’assurer la protection optimale du pays tout entier, de sorte que, même dans leurs propres rangs, il n’y ait pas d’autres victimes. 

Dans la même logique, la coopération avec les pays limitrophes sera accrue pour mutualiser les moyens de prévention et de lutte.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Députés,

L’autre défi du moment, c’est bien la pandémie de COVID-19. 

Elle ne cesse d’éprouver le monde et de compromettre gravement l’économie.

Aucun pays n’est épargné, y compris le nôtre.

Fort heureusement, la situation n’est pas désespérée. 

La mobilisation de la communauté internationale, notamment scientifique, permet d’y faire face avec un certain succès malgré les mutations prévisibles du virus. 

Les différents vaccins apportent des réponses pertinentes et palpables. 

Aujourd’hui, la quasi-totalité des cas graves et des décès concernent les personnes non vaccinées. 

Malheureusement, beaucoup de réticences injustifiées s’observent encore ici et là, et le Bénin n’échappe pas à ce paradoxe.

Cela constitue pour les gouvernants que nous sommes vous et moi, Mesdames et Messieurs les députés, une préoccupation majeure et un défi que nous devons relever à tout prix.

Là-dessus, notre devoir en tant que dirigeants, c’est de rassurer nos concitoyens, c’est de ne pas les laisser à la merci des courants complotistes qui prospèrent sur l’ignorance et la peur des populations.

Notre devoir, dans ces conditions, c’est de leur dire que les vaccins restent les seules solutions objectives pour venir à bout de la pandémie. 

Et notre pays doit relever sensiblement son taux de vaccination comme de nombreux autres pays le font déjà. 

C’est la seule manière de revenir à une vie normale et, les pays qui ne le font pas, risquent de devenir des foyers de complications diverses, surtout avec la multiplication des variants les uns plus virulents que les autres.

C’est une perspective qui pourrait conduire à la stigmatisation des pays qui se retrouveraient dans une telle situation.

C’est pour l’éviter que nous avons mis l’accent sur la sensibilisation et la vaccination de masse. 

Grâce à cette stratégie, les chiffres commencent à s’améliorer et nous devons renforcer cette dynamique qui s’observe maintenant.

Nous devons le faire pour contribuer au nouvel équilibre du monde car, en l’état, nous observons combien il se dégrade.

Comment ne pas, par exemple, observer que la cherté actuelle de la vie est principalement due aux effets induits de la pandémie de COVID-19 ? 

Les prix des produits manufacturés flambent autant que ceux des produits d’exportation ou des matières premières, sans oublier ceux des moyens de transport. 

Nous le ressentons gravement, chacun dans son panier, alors même que les droits de douanes, les taxes et les impôts n’ont connu aucune augmentation dans notre pays et que, par ailleurs, les performances de notre agriculture sont remarquables en matière de production vivrière notamment. 

C’est le signe que le monde est entré dans un cycle de cherté rarement observé en autant.

Nous sommes victimes d’une situation globale et c’est la lutte victorieuse contre la pandémie qui aidera principalement à inverser cette tendance à la cherté de la vie.

Aussi, sommes-nous solidaires des efforts qui se font partout car, tant que la COVID-19 restera un problème mondial, les grands équilibres seront compromis, notamment dans les pays les moins développés.

Monsieur le Président, 

Mesdames et Messieurs les Députés, 

Fort heureusement, nous sommes suffisamment édifiés désormais pour savoir que, même face à l’adversité la plus redoutable, le Bénin doit continuer à écrire les belles pages de son histoire. 

Pour ce faire, seuls l’effort permanent, la détermination résolue, la volonté de bien faire, la maîtrise du cap fixé et l’obsession d’y arriver, sont les conditions de la réussite.

Celles-ci nous aideront à relever le défi du développement socioéconomique qui implique l’amélioration durable des conditions de vie.

A cet effet, tous les chantiers engagés pour structurer la modernisation de notre pays seront poursuivis et de nouveaux seront lancés. 

C’est ce que traduit justement le Programme d’Action du Gouvernement 2021-2026 que nous avons adopté il y a quelques jours. 

Il porte nos ambitions mais traduit surtout notre détermination à bâtir le mieux-être pour tous.

Nous ferons donc en sorte que la dynamique observée ces dernières années se poursuive et s’amplifie afin que notre pays aille davantage mieux et que, comme nous l’avons dit, venant de loin, nous allions le plus loin possible sur la route du développement.

C’est à notre portée. C’est notre challenge le plus passionnant. 

Unis, nous sommes capables de le relever. Gardons le cap ! 

Je vous remercie.

Bénin : Patrice Talon devant le Parlement ce mercredi 29 décembre

Le chef de l’Etat béninois prononce son discours sur l’état de la Nation ce mercredi 29 décembre  2021 devant la représentation nationale du Bénin.

Le président de la République du Bénin va s’adresser aux parlementaires ce 29 décembre 2021. C’est dans le cadre du traditionnel discours sur l’état de la Nation. Cette adresse est instituée par l’article 72 de la constitution de la République du Bénin. La loi fondamentale prévoit que le président de la République présente l’état de la Nation une fois par an devant l’Assemblée nationale.

Comme annoncé par Journal du Bénin le 17 décembre dernier, ce rendez-vous a lieu ce mercredi 29 décembre. Entre autres sujets attendus, le compte-rendu du travail gouvernemental à l’issue des premiers mois du second mandat de Patrice Talon. Un quinquennat placé sous la bannière des réalisations sociales.  L’insécurité dans le nord du pays avec les assauts répétés des djihadistes et la mort de trois éléments des forces armées béninoises. La condamnation des opposants Reckya Madougou et Joël AÏvo respectivement à 20 ans et à 10 ans de réclusion criminelle par la CRIET est une autre thématique qui agite l’opinion publique. Les uns et les autres espèrent que le chef de l’Etat accordera la grâce présidentielle à ces deux condamnés.

Bénin : Fally Ipupa ne sera plus en concert à Cotonou le 31 décembre 2021

Les prestations du chanteur congolais Fally Ipupa prévues les 31 décembre 2021, 1er et 02 janvier 2022 à Cotonou au Bénin sont annulées.

A trois jours de la tenue du concert au Palais des Congrès de Cotonou, l’évènement est annulé. Fally Ipupa était attendu ce 31 décembre au Bénin. Ses prestations des 31 décembre 2021, 1er et 02 janvier 2022 organisées par le gouvernement béninois via l’Agence nationale des événements culturels, sportifs et des manifestations officielles (Anecsmo), n’auront plus lieu.

Pour une nouvelle fois après février 2021, l’artiste manque une occasion de faire bouger le public béninois. Il quelques mois, Anecsmo a reporté son concert privé VIP prévu le 1er février 2021 au Palais des Congrès de Cotonou au 06 février à l’hôtel Novotel, rappelle BéninWebtv.

Les organisateurs ne donnent aucune raison justifiant l’annulation de ce rendez-vous culturel de communion entre la star et ses fans. Mais, en raison de la pandémie à coronavirus et de ses restrictions, les autorités on annulé plusieurs autres concerts et événements assimilés prévus cette fin d’année au Bénin.

Il s’agit par exemple des nuits artistiques et culturelles de Cotonou 2021. C’est aussi le cas du report le 24 août 2021 du concert de Gims prévu le 27 août 2021 au Palais des Congrès de Cotonou. Un report sans aucune date ultérieure. Il y a quelques jours, Archipel annonçait le report du concert de l’artiste Tayc prévu le 18 décembre 2021.

Bénin : 05 présumés cybercriminels risquent jusqu’à 10 ans de prison ferme

Cinq présumés cybercriminels ont été placés sous mandat de dépôt à la prison civile d’Akpro-Missérété au Bénin en fin de semaine dernière. Ils sont accusés d’avoir escroqué des personnes vivant à l’étranger.

La police républicaine a interpellé 05 individus, des présumés cybercriminels au Bénin. Les forces de l’ordre les ont conduits et présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le reproche de cette juridiction spéciale à leur encontre est d’avoir escroqué des personnes vivant à l’étranger par l’arnaque aux faux sentiments, dons fictifs et emprunts d’argent. En attendant que leur affaire soit jugée, les cinq coaccusés sont détenus à la prison.

Au Bénin, la cybercriminalité est réprimée par la loi N°2011-20 du 12 octobre 2011. Cette loi porte prévention et répression de la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin. Son chapitre XV porte sur les infractions cybernétiques, informatiques et leur répression. A la lecture des articles 114 à 127, les auteurs des actes de cybercriminalité sont exposés aux peines d’emprisonnement allant de 01 an à 10 ans. Ils sont en courent également des amendes dont la fourchette varie entre 500 mille et 50 millions de francs Cfa.

 

Bénin : un blanchisseur et un cultivateur arrêtés pour trafic d’êtres humains

La police républicaine a mis la main sur deux individus pour trafic d’êtres humains à Lokossa au Bénin. Cette interpellation fait suite à une plainte déposée par la mère d’une victime.

Ils n’auront pas échappé à la police républicaine qui est derrière eux depuis l’introduction de la plainte par la mère d’une victime. Les policiers ont interpellé un blanchisseur de 24 ans et un cultivateur de 26 ans dans la commune de Lokossa, département du Mono au sud-ouest du Bénin. Les 02 jeunes sont des présumés trafiquants d’êtres humains.

Selon Frisson radio et BéninWebtv, la victime est un garçon exploité dans une ferme au Nigéria. Son exploitation génère un salaire de 120 mille francs Cfa au profit des deux individus. Une rémunération que la ferme verse au bout de chaque mois. Suite à la disparition de son fils, la mère a introduit une plainte devant les forces de l’ordre. L’enquête déclenchée par ces dernières a conduit à l’arrestation des deux jeunes hommes.

Bénin : tout appel de Reckya Madougou devant la Criet « est voué à l’échec » (Me Renaud Agbodio)

L’opposante béninoise Reckya Madougou condamnée le 11 décembre à 20 ans de réclusion criminelle par la Criet ne fait pas appel de la décision de justice pour au moins une raison.

15 jours après sa condamnation, Reckya Madougou ne fait pas appel de la décision de justice. Samedi 11 décembre 2021, l’ancienne garde des sceaux écope de 20 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 50 millions de francs Cfa pour « terrorisme ».

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) déclare coupable l’opposante de Patrice Talon. A l’épuisement du délai pour interjeter appel, les avocats de Reckya ne trouvent pas de raison pour introduire le recours.

« Sa détention est politique et la Cour de répression des infractions économiques ne remplissant pas les garanties d’une juridiction indépendante, elle s’est dit, et ce qui est d’ailleurs légitime, que ce serait donner de faux espoirs à sa famille que de faire appel ». Ainsi explique l’un de ses avocats, Renaud Agbodjo.

L’homme de droit ne voit aucune possibilité pour la même juridiction de prendre une décision contraire à la décision antérieure. « Si, malgré la vacuité du dossier, elle a été condamnée par la Criet, alors tout appel devant la même juridiction est quasiment voué à l’échec. Donc, elle estime qu’elle n’a pas confiance en la justice de son pays », ajoute l’avocat au micro de rfi.

Pour rappel, Reckya Madougou est entre les mains des autorités béninoises depuis 08 mois. Son interpellation survient peu avant la tenue de l’élection présidentielle du 11 avril 2021 à l’occasion de laquelle Patrice Talon est élu pour un second mandat. Lors de ce processus électoral, la candidature de Madougou est rejetée.

Bénin : 03 repris de justice neutralisés à Adjohoun

Les éléments des commissariats d’Adjohoun et d’Azowlissè ont neutralisé trois présumés malfrats le 26 décembre 2021 à Gbékandji, dans la localité d’Azolissè au Bénin.

C’est une fin tragique pour trois présumés malfaiteurs survenue au lendemain de la fête de Noël. Une opération conjointe des commissariats d’Adjohoun et d’Azolissè au Bénin conduit les éléments de police au dernier retranchement des présumés bandits. Ce après les avoir filés pendant une période.

A l’arrivée des forces de l’ordre, les trois individus ouvrent le feu sur les policiers. La riposte qui ne va pas tarder entraine la  mort des trois individus, qui sont des repris de justice, précise BeninWebtv.

Les fats se déroulent en période de fêtes de fin d’année. Un moment d’insouciance de certaines personnes que les malfrats exploitent pour assouvir leurs besoins en argent et en biens divers. Cette période est marquée par l’augmentation des cas d’insécurité aussi bien dans les villes que dans des campagnes. Outre la veille de la police républicaine, la vigilance et la prudence des citoyens s’imposent.

Bénin : Patrice Talon salue la mémoire de Desmond Tutu

L’ancien archevêque du Cap Desmond Tutu est décédé le 26 décembre 2021 à l’âge de 90 ans. Le chef de l’Etat du Bénin réagit suite au décès de la figure de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud.

« Desmond Tutu est un nom à jamais gravé dans l’histoire. Homme d’église, il était aussi et surtout un humaniste dont l’action inspirera des générations et résistera à l’usure du temps ». Ainsi qualifie le chef de l’Etat béninois Patrice Talon, Desmond Tutu, premier archevêque noir de l’Afrique du Sud. Un témoignage rendu par voie de tweet publié ce lundi 27 décembre au lendemain de son décès.

« En ce moment de douleur ressentie par-delà le monde, je présente mes condoléances au Peuple et aux dirigeants sud-africains, ainsi qu’à sa famille. Puisse son âme reposer en paix », conclut le locataire du Palais de La Marina.

Depuis le 26 décembre 2021, la Nation Arc-en-ciel et l’église anglicane sont en deuil. Desmond Tutu a quitté la scène au lendemain de la célébration de Noël. A 90 ans, l’homme de foi souffrait de maladie. Des réactions et témoignages qui se suivent après son décès, transparait le caractère pacifique.

Prix Nobel de la paix en 1984, Desmond Tutu est l’une des plus grandes figures de la lutte antiapartheid qui restaient encore. Compagnon de lutte de l’ancien président Nelson Mandela, il a œuvré pour l’union des Sud-Africains jusqu’à son vieil âge. Reconnu par son franc-parler, il a combattu contre les exactions du régime ségrégationniste et les dérives des membres de l’ANC.

Pour Achille Mbembe, l’Afrique du Sud perd « une voix dotée d’une autorité incontestable dans le pays, sur le continent et dans le monde. Il n’y en a pas beaucoup comme lui. Cette mort prive son pays d’un grand défenseur de la justice, de l’équité et l’un des grands apôtres de la réconciliation et la compassion à un moment où notre monde devient de plus en plus brutal où les inégalités ne cessent d’accroitre », regrette le politologue camerounais au micro de BBC Afrique.  Selon sa fondation, les obsèques du cardinal anglican auront lieu le 1er janvier au Cap.

Bénin : 01 militaire tué et 02 blessés dans une nouvelle attaque djihadiste

Les assaillants ont attaqué mercredi 22 décembre 2021 une position des Forces armées au nord-est du Bénin. Les Forces armées et les assaillants enregistrent des décès.

Un militaire tué, deux autres blessés et 02 assaillants neutralisés. C’est le bilan provisoire d’une nouvelle attaque, la 3è du genre en ce mois de décembre, survenue au nord-est du Bénin. L’attaque perpétrée près de la frontière avec le Burkina Faso mercredi a visé une position des Forces armées béninoises.

En moins d’un mois, le Bénin enregistre trois attaques djihadistes dans la partie nord de son territoire. En début du mois, 02 militaires ont trouvé la mort dans deux attaques dans les localités de Porga et de Banikoara.

Le pays de Patrice Talon subit des assauts répétés des assaillants depuis la  fin du mois de novembre  2021. Une situation inédite à laquelle le pays doit désormais faire face. En rassurant la population suite aux attaques du 1er décembre, les autorités militaires ont indiqué que les mesures sont prises pour contrer les djihadistes.

Dans cette optique, le gouvernement béninois a admis un appui technique de l’armée française sur son sol. De même, le Conseil des ministres du mercredi 23 décembre 2021 a décidé du recrutement de 2000 agents de police et de 1500 éléments des Forces armées. Le chef de l’Etat envisage aussi acquérir le paquetage et des équipements au profit de ces nouvelles recrues. Ce renforcement d’effectifs s’inscrit dans le cadre des initiatives prises en vue de maîtriser l’infiltration des djihadistes en territoire béninois.

 

Bénin : les 08 directeurs nommés le 22 décembre

Le Conseil des ministres du 22 décembre 2021 au Bénin se termine avec la nomination de 11 personnalités à diverses fonctions dont 08 directeurs à deux ministères.

Sous la présidence du chef de l’Etat béninois Patrice Talon, le conseil des ministres s’est réuni mercredi 22 décembre  2021. Au titre des mesures individuelles prises par le gouvernement, figure la nomination de 11 personnalités à diverses fonctions.  Il s’agit d’un secrétaire général, 07 directeurs au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. 01 directeur et 02 conseillers techniques au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. Ci-dessous, l’intégralité des nominations.

Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Secrétaire général du ministère : M. Ansèque Gomez Coami

Directeur général de l’Enseignement supérieur : M. Issaka Abdou Karim Youssao

Directeur général de la Recherche scientifique et de l’Innovation : M. Clément Agbangla

Directeur de l’Orientation et du Suivi de l’Enseignement supérieur : M. Kossivi Attikleme

Directeur de l’Office du Baccalauréat : M. Alphonse da Sylva

Directeur du Centre béninois de la Recherche scientifique et de l’Innovation : M. Marc Tchokponhoue T. Kpodekon

Directeur du Partenariat et de la Promotion de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Mme Hortentia Vicentia Acacha Acakpo

Directeur des Bourses et Aides universitaires : M. Offin Lié Akiyo

Au ministère du Tourisme, de la Cultures et des Arts

Directeur du Développement du Tourisme : Mme Faïzath Kora

Conseiller technique juridique : M. Prudence Léonce C. Dahodekou

Conseiller technique au Tourisme et à l’Hôtellerie : M. Christian Pascal Couthon

Bénin : Reckya Madougou « vit dans des conditions indignes » en prison

La famille de l’opposante  béninoise Rckya Madougou se révolte contre les conditions de sa détention et demande sa libération. Ceci après 10 mois de détention et 11 jours suite à sa condamnation à 20 ans de réclusion criminelle.

Samedi 11 décembre au matin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) condamne Reckya Madougou à 20 ans de prison ferme. 08 jours après la décision de justice, la mère de la condamnée lui rend visite. Au sortir de là dimanche 19 décembre, la veuve de Yaya Malam, 72 ans, s’insurge contre les conditions de détention de sa fille à la prison civile de Missérété.

« Elle vit dans des conditions indignes. Elle est dans un isolement continu sans possibilité de visite, de s’informer, de communiquer avec l’extérieur. Alors que les autres détenus y ont le droit. Elle est constamment surveillée, fouillée. C’est très pénible pour moi. Mais je n’ai pas le choix. Je l’accepte. Un jour ça finira par la grâce de Dieu », s’indigne la mère de Reckya au micro de BBC Afrique.

Pour la libération de Reckya Madougou

Celle qui a fondu en larme samedi 11 décembre 2021 lorsque le juge de la CRET inflige 20 ans de prison à Madougou, plaide pour sa libération. « Tout ce que je veux c’est la libération de ma fille. Afin qu’on en finisse avec cette torture. Elle n’a pas tué, elle n’a pas volé. Elle a juste voulu servir son pays en se présentant à l’élection présidentielle. Ce n’est  pas un crime. Je suis une mère de 72 ans. Vous imaginez bien la souffrance dans laquelle je suis depuis bientôt dix mois».

Les fêtes de fin d’année sans Reckya Madougou

La mère de l’ancien ministre exprime sa douleur en pensant que sa fille passera le Réveillons et la saint Sylvestre loin de ses deux enfants. « Mon cœur saigne quand je pense  aussi à ses enfants de treize et 08 ans. Ils vont passer les fêtes de fin d’année sans leur mère. Ça me brise mais je continue de garder la foi ». Elle termine en insistant sur l’innocence de sa fille. « Je sais l’éducation que son feu père Yaya Malam et moi avions donnée à Reckya. Je peux vous assurer qu’elle ne ferait même pas mal à une mouche encore moins ce qu’on tente de lui reprocher », soutient-elle.

Explications du centre pénitencier

Selon nos confrères de BBC Afrique, les autorités pénitentiaires ne font aucun commentaire à ces accusations. Le patron de la prison explique que les visites  aux détenus sont suspendues à cause du Covid-19. Les parents sont néanmoins autorisés à apporter des vivres à leurs proches en détention. En rappel, le 03 avril 2021, la mère de l’opposante de Patrice Talon décriait déjà les conditions de détention de sa fille. C’était au sortir d’une visite au centre pénitencier d’Akpro-Missérété.

 

Bénin : 02 accidents, 04 morts et 10 blessés à Allada

Deux accidents de la circulation survenus dans la nuit de lundi à mardi sur la route de d’Allada au Bénin causent quatre décès, au moins 10 blessés et des dégâts matériels.

Les deux accidents se produisent dans la localité d’Adimalè, arrondissement de Sékou, commune d’Allada au Bénin. Le bilan affiche 04 morts, 10 blessés et des dégâts matériels. Les informations recueillies par Beninwebtv indiquent qu’un mini-bus provenant du Nigéria percute les balises centrales de la route avant de terminer sa course dans un ravin. A l’issue de ce  choc, quatre personnes ont perdu la vie sous l’action des flammes. 6 autres et un bébé s’en tirent avec des blessures.

Au même endroit, tandis que la police républicaine dégage la route encombrée par le premier accident, le second survient. Un camion cogne les balises centrales avant d’aller percuter trois autres véhicules plus loin. Un motocycliste, sa femme et l’un de ses deux enfants qui étaient sur la moto ont été blessés au cours de cet accident de la circulation.

Bénin : la France assiste l’armée béninoise dans la lutte contre les djihadistes

Après les trois attaques djihadistes survenues au nord du Bénin, la France offre son soutien technique à l’armée béninoise.

Le Bénin de Patrice Talon n’accueille pas encore une base militaire française sur son territoire. Mais la menace djihadiste amène le pays à recourir à l’expertise française. Les Eléments français au Sénégal (EFS) sont sur le territoire du Bénin. À travers ces hommes, l’armée française renforce les capacités des militaires béninois.

A l’issue de la formation, les éléments de l’armée locale pourront mieux faire face aux attaques djihadistes auxquelles ils ne sont pas habitués. Cet accompagnement des EFS concerne en particulier les soldats béninois en patrouille dans les zones frontalières du pays, qualifiées de « zones rouges », rapportent LNT et BéninWebtv.

Contre toute attente, le Bénin est victime de trois attaques djihadistes entre fin novembre et début décembre 2021. Ces attaques survenues dans les localités de Banikoara et Porga au nord du pays tuent au moins deux soldats béninois et quatre djihadistes. Lors de ces événements au moins une dizaine de militaires béninois sont blessés et conduits dans des formations sanitaires pour des soins.

Bénin : Sounon Bouko Bio installé député titulaire à l’Assemblée nationale ce 21 décembre

Le président de l’Assemblée nationale du Bénin a installé ce mardi 21 décembre 2021 Sounon Bouko Bio à ses fonctions de députés titulaire. L’ancien suppléant remplace Adam Bagoudou nommé ambassadeur.

Son installation a eu lieu ce mardi au siège de l’Assemblée nationale. L’honorable Sounon Bouko Bio quitte le siège de député suppléant. Le président de l’Assemblée nationale l’a installé sur le siège de Adam Bagoudou. Ancien député titulaire, il a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Bénin auprès du Royaume d’Arabie Saoudite.

L’ancien maire de la ville de Tchaourou rejoint la 8è législature. Le nouveau député place son mandat sous le signe de la réconciliation. Il s’inscrit ainsi dans la logique de l’honorable Adam Bagoudou, qui au vu du conflit socio-politiqué survenu à Tchaourou, n’a de cesse de travailler pour la paix dans la localité dont est originaire l’ancien président Boni Yayi, grand opposant du régime en place.

Bénin : « Joël Aïvo ne veut pas de recours »

Me Barnabé Gbago, l’un des avocats de l’opposant Joël Aïvo condamné à 10 ans de prison ferme déclare que son client ne fera pas appel de la décision de la CRIET.

Joël Aïvo ne fait pas appel de la décision rendue à son encontre le 07 décembre dernier. Les avocats du condamné pointent du doigt la partialité de la Cour. « Joël Aïvo ne veut pas de recours et je crois qu’il est fatigué de ces choses effectivement. Je crois que ça ne sert à rien. Malheureusement, le recours ne servira à rien. Vous faites un appel, c’est toujours la CRIET, c’est toujours les mêmes », déclare à Le Nouvel Afrik Me Barnabé Gbago, l’un des avocats de Aïvo.

Mercredi 07 décembre 2021, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) condamne l’enseignant de droit. 10 ans de prison ferme et paiement d’une amende  de 45 millions de francs CFA. L’opposant de Patrice Talon est condamné pour « blanchiment de capitaux » et « complot contre la déstabilisation de l’Etat ».

Ce lundi 20 décembre est date buttoir pour interjeter appel. Mais, selon ses avocats, le constitutionnaliste ne le fera pas. Dans ce cas, deux dernières alternatives restent possibles. La grâce présidentielle ou le vote d’une loi L’homme d’amnistie au Parlement. La première relève de la volonté du président de la République et l’autre de la majorité parlementaire.

 

Bénin : l’artiste Jospinto transféré aux urgences du CNHU de Cotonou ce vendredi

Dans un état critique, le célèbre chanteur Jospinto a été transféré au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutougou Maga de Cotonou ce vendredi 17 novembre 2021.

L’Etat de santé de la légende de la Salsa au Bénin José Florent Alapini dit Jospinto est critique. La star de la chanson a été transmise ce vendredi matin au CNHU de Cotonou. Sur instruction du ministre de la Culture Jean Michel Abimbola, le membre du groupe Africando se trouve en soins intensifs aux urgences de ladite formation sanitaire, rapporte Beninwebtv.

L’auteur compositeur béninois a été conduit aux urgences de l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi jeudi 12 décembre 2021. José Florent Alapini alias Jospinto a été victime d’un malaise pendant qu’il prenait part au culte. Depuis son arrivée à l’hôpital, le célèbre artiste ne retrouve pas son état de santé normal.

Bénin : Patrice Talon pourrait-il accorder la grâce à Joël Aïvo et Reckya Madougou ?

Le président de la République du Bénin Patrice Talon prononcera un discours sur l’état de la Nation le 29 décembre 2021 devant l’Assemblée nationale. Sous la pression des USA, l’accord de la grâce présidentielle aux opposants condamnés par la Criet attendue par l’opinion.

Aux termes de l’article 72 de la constitution de la République du Bénin « le président de la République adresse une fois par an un message à l’Assemblée nationale sur l’état de la Nation (…) Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l’Assemblée ». Ainsi, selon les pratiques, le chef de l’Etat Patrice Talon prononcera son discours devant les parlementaires le 29 décembre 2021. Cette adresse porte sur l’état de la Nation, les grands sujets qui concernent l’ensemble de la Nation au cours de l’année civile écoulée.

A l’occasion de cet événement le président de la République pourra faire le bilan des premiers mois de son nouveau mandat à la tête du Bénin. Ce sera l’occasion d’évaluer la mise en œuvre de sa politique quinquennale basée sur l’action sociale. Ainsi pourra-t-il rendre compte de l’action gouvernementale depuis son investiture. Le chef des armées pourra sans doute revenir sur les attaques djihadistes qui ont tué deux militaires béninois à Banikora le 30 novembre et à Porga le 02 décembre 2021 au nord du pays.

L’hypothèse de la grâce présidentielle

Le locataire du Palais de la Marina est attendu sur la condamnation des opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) vient de condamner les deux personnalités politiques à la peine de réclusion criminelle. Aïvo à 10 ans de prison ferme avec amende et Madougou à 20 ans avec amende.

Le sujet suscite les débats au Bénin, hors du pays et l’indignation de l’opposition béninoise et du gouvernement américain. Le Parti les Démocrates s’en remet à la grâce présidentielle après la décision de la cour. Les Etats Unis dénoncent l’ingérence politique dans le système judiciaire pénal. Ils menacent de diminuer les financements accordés au Bénin à travers le programme Millenium Challenge Corporation (MCC). Une décision saluée par le parti Les Démocrates. A cette pression, le gouvernement béninois répond en dénonçant à son tour, l’ingérence des USA dans les  affaires du pays. Il soutient la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.

De ce fait, l’opinion attend du chef de l’Etat qu’il prononce le droit de grâce conformément à l’article 60 de la constitution. Un droit dont l’exercice ne dépend pas en totalité de lui. « Le Conseil supérieur de la Magistrature étudie les dossiers de grâce et les transmet avec son avis motivé au président de la République », précise l’article 130 de la loi fondamentale. Au final, Patrice Talon pourrait accorder la grâce présidentielle à ces deux opposants, mais lui seul est maître du temps et de l’opportunité.

 

Bénin : 03 partis politiques reçoivent les fonds publics du second semestre

L’Union progressiste, le Bloc républicain et Force cauris pour un Bénin émergeant éligibles au financement public ont reçu ce mercredi 15 décembre les fonds publics pour le second semestre de l’année en cours.

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a procédé ce mercredi à la distribution des fonds destinés au financement public des partis politiques au Bénin. L’opération s’inscrit dans le cadre des prévisions établies par la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019. Ladite loi porte financement public des partis politiques en République du bénin. Conformément aux dispositions légales et réglementaires, trois partis politiques sont ont reçu ces fonds. Ce sont en l’occurrence Union progressiste (UP), Bloc républicain (BR) et Force cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).

La cérémonie de remise de  ces enveloppes a eu lieu au siège de la Cena. Lors de cet événement, le président de la Commission électorale Sacca Lafia a remercié le chef de l’Etat Patrice Talon et son gouvernement pour le respect des échéances.   Les représentants des partis politiques ont exprimé leur vœu de voir  s’améliorer le volume des fonds dans les prochaines années, rapporte Béninwebtv.

Aux termes des dispositions de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019, le budget de l’Etat fixe le montant global des fonds destinés à la subvention des partis politiques. la répartition se fit sur la base du nombre de députés et des élus communaux des partis. Cet argent complète les fonds privés des partis et couvre en partie leurs dépenses. Cela peut être leur fonctionnement, la promotion de leurs programmes politiques, ou leur participation au processus électoral. Pour en bénéficier, des conditions sont  à remplir.

Le parti « doit avoir un siège national et des bureaux départementaux,  tous installés dons des locaux exclusivement destinés aux activités du parti et distincts d’un domicile ou d’un bureau privé. Justifier de la tenue régulière des instances du parti. Justifier les ressources financières et leur utilisation ». Article 6 de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019.

Bénin : Baccalauréat 2022, les conditions pour l’inscription

Pour s’inscrire à l’examen baccalauréat session de juin 2022 au Bénin, le directeur de l’Office du baccalauréat Alphonse da Silva dévoile les conditions à remplir.

L’inscription à l’examen du baccalauréat au Bénin se fait sous la fourniture de deux types de pièces. Dans une note de service, le directeur de l’Office du baccalauréat du Bénin Alphonse da Sylva repartit ces éléments en pièces communes et en pièces spécifiques. Tandis que les pièces communes concernent tous les candidats, les pièces spécifiques sont exigées à certains types de candidats. Il s’agit entre autres des candidats étrangers, des candidats libres, des candidats inaptes.

Voici les pièces communes à fournir

  • Un formulaire d’inscription dûment rempli et signé
  • La quittance des frais d’inscription (5000 francs candidats béninois et 35 000 francs candidats étrangers pour les droits d’inscription et 1000 francs pour les relevés de notes. A cela s’ajoutent 2 000 francs pour  le scanning des photos et l’impression de formulaire pour les candidats libres)
  • Une photocopie légalisée et lisible de l’extrait de l’acte de naissance
  • Une photocopie de la carte nationale d’identité, du passeport ou de la carte consulaire
  • Une photocopie légalisée de l’’attestation ou du relevé de notes du BEPC, du CAP ou de tout diplôme équivalent
  • Une photocopie du relevé de notes obtenues au dernier examen du baccalauréat pour les candidats ayant déjà passé une fois le baccalauréat

Les pièces spécifiques

Les candidats devront produire

  • Deux photos d’identité récentes identiques et en couleur (3,5 cm x 4,5 cm) portant au verso les nom, prénom et série. (réservé aux candidats libres)
  • Un certificat ou une attestation de résidence. (pour les candidats libres)
  • Un certificat médical de dispense aux épreuves d’éducation physiques et sportive. (réservé aux candidats inaptes)
  • Un certificat de nationalité (pour les candidats béninois nés à l’étranger)
  • Une attestation de formation à chaque épreuve facultative choisie (pour les candidats officiels)
  • Un certificat de non inscription produit par la direction en charge du baccalauréat du pays d’origine du candidat. Ou une déclaration sur l’honneur légalisée du candidat dans laquelle il indique qu’il n’est pas candidat au baccalauréat dans un autre pays. (pour les candidats étrangers)

A l’issue de la constitution des dossiers de candidatures, les candidats, toutes catégories confondues se retrouveront en juin. Ce sera pour aborder les épreuves écrites du baccalauréat  session unique 2022.

Bénin : 6 décisions importantes du conseil des ministres de ce 15 décembre

Le gouvernement du Bénin vient de se réunir en Conseil des ministres ce mercredi 15 décembre  2021. A l’issue de cette rencontre, le conseil a adopté 3 décrets et trois communications.

Au titre des mesures normatives

Le conseil des ministres sous l’égide du président Patrice Talon adopte des décrets portant :

  • Adoption des dispositifs institutionnels de mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation ;
  • approbation des statuts de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments ;
  • prise de participation de l’Etat dans le capital social de la Société Bénin Airlines.

Au titre des communications

Le conseil des ministres décide de :

  • l’approbation du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2021-2026 ;
  • la contractualisation pour la mise en œuvre du programme de réfection et d’entretien de pistes rurales et de routes en terre classées, au titre de la campagne 2021-2023 ;
  • la mise en place d’une subvention de l’Etat au profit de la Société des Aéroports du Bénin pour le financement partiel du programme de rénovation et de modernisation de l’aéroport international de Cotonou. 

Bénin : 5è dans les transactions Mobile Money de l’espace UEMOA

Dans le classement des pays en valeur de transaction mobile d’argent, le Bénin occupe la 5è position dans l’espace UEMOA.

34 914,8 milliards FCFA (63 milliards de dollars), c’est le montant des transactions via mobile effectuées par les 12 établissements de monnaie électronique (EME) agréés dans la zone UEMOA. Le montant concerne les transactions de l’année 2020. Les 12 EME sont repartis en 4 pays de la sous-région en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Selon les statistiques rendues publiques par l’agenceecofin, ledit montant est en hausse de 37,1 % comparé à celui de 2019 qui se situe à 25 470,8 milliards FCFA, soit 45,9 milliards de dollars. Dans ce classement, le Bénin occupe le 5è rang. La Côte d’Ivoire qui totalise 7 des 12 EME de la zone occupe le premier rang. Elle est suivie du Burkina Faso, du Sénégal et du Mali.

Selon la même source reprise par  Beninwebtv, les usagers ont le plus sollicité quatre services liés à ces transactions. Il s’agit des dépôts d’argent, des retraits, des transferts de personne à personne et des transferts à l’intérieur de la zone.

Bénin : le concert de Tayc reporté à cause du Covid-19 et des tensions

Prévu pour le 18 décembre 2021 au Palais des Congrès de Cotonou au Bénin, le concert n’aura plus lieu. Un communiqué signé de Archipel, structure qui organise cet événement accuse le contexte sanitaire et des tensions.

Julien Bouadjié di Tayc ne tiendra plus son concert au Bénin le 18 décembre 20212 comme prévu. La première raison de ce report trouve son fondement dans le contexte sanitaire lié à au Covid-19. « Compte tenu du maintien des restrictions sanitaires au Bénin, nous sommes dans l’obligation de reporter notre concert prévu ce 18 décembre au Palais des Congrès », informe Archipel dans un communiqué en date du 13 décembre 2021.

Mais, la pandémie à coronavirus n’est pas la seule raison qui empêche l’auteur-compositeur-interprète français de venir prester à Cotonou. Le comité d’organisation de ce show prévu au Palais des Congrès évoque des tensions sans aucune précision. « Ce report arrive dans un contexte de tensions qui ne nous laisse pas indifférents. Loin de vouloir alimenter des situations conflictuelles, nous souhaitons contribuer à la promotion et à la réussite de tous nos compatriotes », ajoute le communiqué.

Tayc est un artiste marseillais d’origine camerounaise. Il se révèle au !public au public en 2020 avec la sortie du hit « N’y pense plus ». L’artiste s’inscrit dans la génération de ceux qui comptent apporter du sang neuf dans l’environnement musical français. Sa touche se remarque grâce au mélange d’afrotrap et des sons et rythmes d’origine caribéenne.

L’artiste né dans les Bouches-du-Rhône en  1996 et installé à Paris est l’auteur de trois tomes de mixtape intitulé « NYXIA ». Evoluant aux côté des artistes tels Dadju, le feu Manu Dibango, Tayc annonce en 2020 la sortie de son premier album « Fleur Froide ». Pour patienter sa sortie, il lance un single intitulé « N’y pense plus ». Le concert reporté, la structure organisatrice annonce le remboursement de ceux qui ont acheté les tickets.

Bénin : les USA s’inquiètent de l’ingérence politique dans le système judiciaire

Au Bénin, suite à la condamnation des opposants Joël Aïvo à 10 ans de réclusion criminelle et de Reckya Madougou à 20 ans par la Criet, le département d’Etat américain s’inquiète.

« Le récent procès et la condamnation des opposants politiques Reckya Madougou et Joël Aïvo soulèvent de graves inquiétudes quant à l’ingérence politique dans le système de justice pénale du Bénin ». Ainsi déclare le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, lundi 13 décembre 2021.

En effet, les Etats Unis d’Amérique expriment leur angoisse face à la série de restrictions des libertés au Bénin. Ce qui pour Ned Patrice constitue un frein à la démocratie.  « Nous sommes alarmés par la poursuite de l’érosion de l’espace pour la dissidence, l’augmentation globale des restrictions à l’autonomie participative et à la liberté d’expression, et le ciblage systématique des personnalités politiques de l’opposition », a-t-il ajouté.   

Ainsi, le gouvernement de Patrice Talon a un nouveau chantier sous la recommandation des USA. « Démontrer aux citoyens du Bénin et aux partenaires internationaux que le système judiciaire ne sera pas utilisé à des fins politiques est essentiel pour restaurer l’ancienne réputation du Bénin en tant que leader régional de la gouvernance démocratique et de l’État de droit », conclut l’Américain.

Cette déclaration vient à la suite de l’indignation des opposants béninois et surtout du parti Les Démocrates. Le mouvement avance la thèse de l’instrumentalisation de la justice pour museler l’opposition. La condamnation de Joël Aïvo et Reckya Madougou amène l’opposition à remettre en cause l’indépendance de la justice.

Bénin : des dizaines de motos saisies par la police municipale à Cotonou

Les agents de la police municipale de Cotonou au Bénin ont saisi plusieurs dizaines de motos en début du week-end dernier pour défaut de paiement des droits taxis.

Plusieurs dizaines de motos saisies à Cotonou dans le département du Littoral sont entre les mains de la police municipale. La saisie marque l’avancée d’une opération entamée par les éléments en charge de l’ordre et de la sécurité dans la municipalité. Depuis quelques semaines, la police municipale mène une opération de recouvrement des droits-taxis. Cette opération cible les grands carrefours de la ville de Cotonou.

L’opération aboutit à l’interpellation de ces transporteurs appelés « zémidjans » en langue locale, au carrefour Bénin Marché à Mènontin. Les propriétaires sont astreints à payer lesdits droits avant de récupérer leurs motos. En rappel, l’activité de taxi-moto naît en 1970 au Bénin.  Des dizaines de motos arraisonnées à Cotonou. Et pour cause, non-paiement de droits taxis.

La reconnaissance du métier en 1989 amène la mairie de Cotonou à le réglementer entre 1992 et 1993. C’est ainsi que le droit de taxi et la taxe mensuelle d’activité équivalente à une vignette voient le jour. Par la même occasion, le port du casque, les papiers de la moto, le permis de conduire deviennent obligatoires. Les conducteurs de motos représentent un dixième de la population dans la capitale du Bénin. Au pays des Écureuils, les conducteurs de motos se comptent à plus de 25 000personnes et constituent une force politique.

Bénin : respect des droits de l’homme, Amnesty international dénonce le recul et salue les avancées

Au cours d’un café médias vendredi 10 décembre 2021 à Aïdjèdo à Cotonou, Amnesty international a présenté la situation des droits de l’homme au Bénin. Un tableau mitigé présentant des points positifs et négatifs en 2021.

La situation des droits de l’homme présente un tableau mitigé au Bénin. Selon les Amesty international, il y a des évolutions et des actions à décrier persistent. C’est ce qu’affirme Glory Hossou, coordonnateur médias et surveillance des droits humains au sein de l’organisation section Bénin.

En effet, de nombreux faits rendent ce tableau non reluisant. Il s’agit entre autres de l’interpellation, de la mise en détention des activistes et opposants politiques. L’organisation recommande à ce sujet un procès équitable pour des détenus politiques. C’est aussi le cas de l’annulation de la possibilité pour les citoyens béninois de saisir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). A ce sujet, Amnesty Bénin déplore un grave recul et espère que le gouvernement permettra aux Béninois de saisir directement la Cadhp comme au Niger et en Guinée Bissau.  Cela est valable pour la violence sur les transgenres, le cadre du numérique et la vindicte populaire. Pour ce dernier cas, l’organisation préconise la criminalisation du phénomène.

Au Sujet des avancées, l’organisation non gouvernementale mentionne les évolutions légales et judiciaires. Amnesty se réjouit de l’adoption de deux lois. Celle portant sur l’interruption volontaire de grossesse. Et celle qui porte sur la répression des violences basées sur le genre. Pour ce qui est de la justice, l’organisation salue la culpabilité reconnue d’un agresseur de trois filles transgenres à Cotonou.

 

Bénin : l’opposition remet en cause l’indépendance de la Criet

Après la condamnation de Reckya Madougou à 20 ans de prison samedi le 11 décembre 2021 au Bénin, de Joël Aïvo à 10 ans de prison le 07 décembre, l’opposition dénonce la dépendance de la Cour à la volonté du système en place.

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) condamne samedi 11 décembre l’opposante Reckya Madougou à 20 ans de prison. La cour siégeant à Porto-Novo capitale du Bénin reconnaît l’ancienne garde des sceaux du gouvernement de Boni Yayi, coupable de « complicité d’actes terroristes ».

L’auteure de « Mon combat pour la parole » est accusée d’avoir financé une opération visant à assassiner les personnalités politiques pour empêcher le déroulement de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Une procédure électorale au cours de laquelle la candidature de Mme Madougou a été rejetée. L’ancienne porte-parole du gouvernement, 47 ans, a plaidé non-coupable à la barre. « Cette cour a délibérément décidé de clouer au pilori une innocente. Je n’ai jamais été et je ne serai jamais une terroriste », a déclaré l’opposante. Mais la cour a prononcé contre elle la peine requise par le procureur.  

Reckya Madougou, un cas parmi tant d’autres

Le 07 décembre 2021, la même cour créée en 2018, condamne Joël Aïvo, une autre figure de l’opposition béninoise. La juridiction spéciale inflige 10 ans de prison ferme à l’agrégé de droit public pour « blanchiment de capitaux » et « financement du terrorisme ». C’est dans une affaire de déstabilisation de l’État. Tout comme Reckya Madougou, Joël Aïvo clame son innocence.

En 2018 et 2020, la Criet condamne Sébastien Ajavon par contumace à 25 ans de prison pour trafic de drogue, « faux, usage de faux et escroquerie ». L’opposant arrivé 3è lors de la présidentielle de 2016 vit en exil. Outre ces hommes et femmes politiques, une centaine de blogueurs, militants, manifestants sont en détention au Bénin.         

La Criet instrument du pouvoir ?

Cette condamnation successive des figures politiques au Bénin suscite des réactions au sein de l’opposition. Le parti Les Démocrate s’est mobilisé depuis samedi dernier pour accorder son soutien à Reckya Madougou. Ce parti dénonce à travers les réseaux sociaux et le rassemblement le musèlement de l’opposition. Le mouvement se mobilise pour saisir le chef de l’Etat Patrice Talon le seul qui selon lui, peut modifier la décision de la Criet. Les autres détracteurs de la cour soutiennent qu’elle est l’instrument du régime en place pour neutraliser les opposants.

Bénin : plus de TD payants dans les écoles maternelles et primaires

Le ministre des Enseignements maternel et primaire Salimane Karimou met fin aux travaux dirigés payants dans des écoles au Bénin.

La décision tombe à la faveur d’une note de service datant du 08 décembre 2021. Salimane Karimou proscrit les travaux dirigés exigeant de l’argent dans des écoles primaires et maternelles. Le ministre en charge de ces ordres d’enseignement donne la raison de cette décision.

« Cette pratique dont l’expansion n’est plus à prouver est à inscrire résolument sur l’orbite de la marchandisation de l’éducation fort répréhensible au regard de la vision du gouvernement de rendre gratuite l’éducation pour tous. C’est pour cela que, pour compter de ce jour, le recours audits travaux est informellement interdit dans toutes les écoles primaires et maternelles », précise-t-il.

Par conséquent, le membre du gouvernement appelle ses collaborateurs à mettre cette décision en application.  Il invite pour cela les directeurs départementaux à mettre fin à cette activité dans les écoles de leurs territoires de compétence.

 

Championnats nationaux Triathlon au Bénin : plus de 20 athlètes face aux épreuves finales ce 10 décembre

Une vingtaine de Béninois se disputent ce vendredi 10 décembre 2021 la phase finale des championnats nationaux Triathlon. L’événement a lieu à la plage de l’hôtel El Dorado d’Aakpakpa, département du Littoral au Bénin.

La phase finale des  championnats béninois Triathlon/Duathlon se tiennent ce 10 décembre au Bénin. Sur organisation du comité exécutif de la Fédération béninoise de Triathlon (FBT), l’événement mobilise plus d’une vingtaine de participants issus de tous les départements du pays. Ces adversaires rivalisent d’ardeur pour porter la casquette de champion.

A cet effet, les athlètes affrontent plusieurs épreuves reparties selon les deux catégories masculine et féminine. Il s’agit de Duathlon U18, Duathlon +18 et Triathlon U18. Pour l’épreuve de triathlon U18, les athlètes parcourent 300 m de nage, 10km de course de vélo et 2,5km de course à pied. Les candidats au standard triathlon ont 1,5 km de nage à effectuer, 40km de course de vélo et 10 km de course à pied à parcourir.

Ainsi, pour cette édition, le président de la Fédération béninoise de Triathlon donne l’assurance sur le bon déroulement de la compétition. « Tout est fin prêt pour que la compétition puisse bien dérouler. Nous avons mis les petits plats dans les grands pour tenir le pari de cette année. C’est une édition d’expérimentation. Nous  espérons avoir le plein de partenaires les années à venir», déclare Richard Assah.

Bénin : voici les personnalités nommées ce 08 décembre 2021

A l’issue du conseil des ministres présidé ce mercredi 08 décembre 2021 par le président Patrice Talon, plusieurs personnalités ont été nommées à divers postes.

Plusieurs personnalités vont siéger à de nouveaux postes de responsabilité au Bénin. Au terme du conseil des ministres de ce mercredi 08 décembre, les nominations tombent à la Cour suprême et au sein de trois ministères.

A la Cour suprême

Sur proposition du président de la Cour suprême et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature,

  • Président de la Chambre administrative : Monsieur Rémy Yao KOKO
  • Conseillers
    • Madame et messieurs
    • Marie-Josée Nougbognon PATHINVOH
    • Edah KENDE-DAHOUE
    • Abdou-Moumouni S. GOMINA
    • Makponsè Gervais DEGUENON
    • Badirou Olatoundji LAWANI
    • Ismaël Anselme SANOUSSI
    • Cossi Gbédolo Bertin Millefort QUENUM

Sur proposition du Ministre de la Justice et de la Législation et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature,

  • Avocat général : Monsieur Dassoundo Pierre AHIFFON

Dans les ministères et sur proposition des ministres :

Au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

  • Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près le Royaume d’Arabie Saoudite : Monsieur Adam BAGOUDOU ZAKARI
  • Ambassadeur, représentant permanent du Bénin auprès de l’Union Africaine et de la République d’Ethiopie : Monsieur Hervé D. DJOKPE

Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Abasse ALOSSOUMARE
  • Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Yafradou ADAM TAÏROU
  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Delphin TOKPON
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Galbert Pascal ODELOUI
  • Conseiller technique juridique : Madame Gbossédé Géraude AHOUEHOME
  • Conseiller technique à la Sécurité : Monsieur Mouhamed Sadissou SAKE
  • Conseiller technique à la gestion des partis politiques et Affaires électorales : Monsieur Michel Victor DANGNON
  • Conseiller technique à la gestion des espaces frontaliers et à l’état civil : Monsieur Bio Jean BIO BOUGO
  • Conseiller technique à la Protection civile : Monsieur Kossi Antoine DANSOU

Au ministère de l’Industrie et du Commerce

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Laurent G. AKPO
  • Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Ebo Dario SACRAMENTO
  • Conseiller technique à l’Industrie : Monsieur Elie SANTOS.

 

Bénin : les enseignants aspirants suspendent la grève

Après 48h, les aspirants au métier d’enseignant suspendent les manifestations d’une grève de 72h au Bénin. Cette décision tombe au lendemain de la menace de suspension des contrats des grévistes par le gouvernement.

La Fédération nationale des collectifs des enseignants pré-insérés du Bénin (FéNaCEPIB) annonce la reprise systématique des cours. Les aspirants au métier d’enseignant (AME) lèvent au deuxième jour, la motion de grève sensée durer trois jours. Une reprise activée suite à la menace du gouvernement de suspendre les contrats des signataires de la motion.

En effet, des enseignants aspirants signent il y a quelques jours une motion de grève. Entre autres motifs, ils revendiquent le retour au quota hebdomadaire normal. Aussi, ils réclament un contrat de 12 mois sur 12 avec les mêmes avantages que les permanents. Les grévistes demandent enfin une insertion définitive, rappelle Beninwebtv.

Face à cette pression, le gouvernement de Patrice Talon ne reste pas muet.  Par correspondance, le directeur de cabinet du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, instruit la suspension des contrats des aspirants concernés. Le message s’adresse aux directeurs départementaux du Mono, Ouémé et de l’Atlantique. Le motif de la suspension est la violation de l’article 12 du contrat de travail. Allant plus loin, le gouvernement prescrit l’interdiction d’accès des grévistes aux établissements.

Ainsi, au regard de cette décision du gouvernement, les aspirants procèdent par l’abandon. Ils rejoignent les salles pour dispenser les enseignements.