Bénin : dépistage précoce et prévention, solutions pour le cancer

La célébration de la journée mondiale contre le cancer ce 04 février 2022 offre l’occasion de sensibiliser sur les enjeux de la prévention et du dépistage de cette maladie au Bénin.

Le cancer tue plus de 10 millions de personnes par an dans le monde dont 70% âgées de 65 ans et  plus selon La dépêche.

Pour les oncologues, le cancer est une prolifération hasardeuse des cellules qui ont perdu leur mécanisme génétiques de régulation biochimique et physique. Ces cellules prolifèrent rapidement en prenant des formes et des tailles variées. C’est un ensemble de 100 maladies différentes, et chaque partie du corps peut développer un cancer.

Les formes générales les plus répandues en Afrique sont le cancer du sein (18,5%), le cancer du col de l’utérus (13,8%), les lymphomes malins, formes les plus fréquentes chez les enfants (11,9%) le cancer de la prostate (7,3%) le sarcome de Kaposi (6,9%), le cancer du foie (2,9%). L’âge moyen des patients diagnostiqués est de 44,8 ans.

Au regard des affres des cancers dans le monde, l’Union internationale contre le cancer (UICC) organise la journée mondiale contre le cancer le 04 février. Cette journée célébrée ce vendredi permet de mettre l’accent sur un accès plus juste aux soins. Elle offre une occasion de tirer la sonnette d’alarme.

Facteurs de risque du cancer

En effet, il existe plusieurs facteurs de risque pour le cancer.  Il s’agit de manière générale, de l’hépatite B, du papillomavirus, du tabagisme, de l’alcool qui sont responsables de 43% des décès par cancer, de l’obésité due à une alimentation déséquilibrée, du manque d’activité physique, de la pollution environnementale, du vieillissement de la population.

A ceux-là s’ajoute des antécédents familiaux, l’absence de grossesse, la ménopause tardive, une alimentation riche en graisse, responsables du cancer du sein.

Prévention du cancer

Ainsi, selon les spécialistes, « la prévention et le dépistage précoce sont des remèdes les plus efficaces ». La prévention consiste en l’éducation sanitaire, exercices physiques, alimentation en fruits, et légumes ; la vaccination contre l’hépatite B pour le cancer de foie, HPV pour le cancer du col de l’utérus). En cas d’affection, la prise en charge intervient. Elle se fait soit par une opération d’emblée, soit par un prélèvement, puis une chimiothérapie.

Bénin : une loi portant hygiène publique adoptée au Parlement

L’Assemblée nationale a adopté jeudi 20 janvier 2022 une loi sur l’hygiène publique en République du Bénin.

La représentation nationale vient d’adopter la loi N°2022-04 portant hygiène en République du Bénin. Les députés de la 8è législature ont procédé à cette adoption jeudi 20 janvier 2022 au cours d’une séance plénière à laquelle a pris part le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin.

Selon le président de l’Assemblée nationale, cette nouvelle loi « définit clairement le rôle des collectivités décentralisées dans la promotion de l’hygiène, les questions de l’hygiène des bâtiements publics, des établissements des différents ordres d’Enseignement, des centres de détention, la gestion des cadavres et la gestion de l’hygiène menstruelle », explique Louis G. Vlavonou.

La loi N°2022-04 comporte 197 articles repartis en cinq titres. Le contenu de ce texte législatif vient ainsi compléter les dispositions de la loi de 1987 portant sur l’hygiène publique.

Louis G. Vlavonou et Benjamin Hounkpatin à l’occasion de l’adoption de la loi le 21 janvier 2022-Bénin (Photo Présidence du Bénin)

Bénin : la stratégie de riposte au Covid-19 fait ses preuves

Depuis octobre 2021, le Bénin a enregistré un seul décès lié au coronavirus. Le nombre total de personnes décédées de la pandémie passe ainsi de 161 à 162.

Les récentes statistiques sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Bénin montrent que depuis trois mois, le pays de Patrice Talon n’a pas enregistré de décès lié au Covid-19. Les autorités béninoises ont pointé le tout dernier cas de décès en ce mois de janvier. En publiant les chiffres en octobre, le gouvernement indiquait 161 décès et annonçait une remontée de cas confirmés.

Sur le plan général, au 09 janvier 2022, le Bénin compte 26 036 cas confirmés de Covid-19 et 162 décès. Le pays enregistre 27 nouveaux cas confirmés. Sur le nombre total de cas, 25 033 personnes sont déjà déclarées guéries et 841 sont encore sous traitement.

Plusieurs mesures ont été mises en place pour freiner la propagation du virus au Bénin. En dehors des gestes barrières communément appliqués dans les pays, le Bénin a adopté des exigences encore plus strictes. Il s’agit par exemple de l’annulation de toutes les manifestations culturelles, l’exigence du pass sanitaire pour accéder à certains services publics.

Les autorités sanitaires sont en cours d’exécution d’une campagne de vaccination accélérée. Cette campagne se fait avec des doses d’AstraZeneca, Moderna, Johnson & Johnson, Pfizer et Coronavac. L’objectif visé par le pays est de vacciner au moins 40% de la population.

Porto-Novo : 02 tonnes de faux médicaments saisies, les vendeurs présentés au procureur

Les autorités béninoises ont saisi 02 tonnes de faux médicaments à Porto-Novo ce 25 novembre 2021. Elles assurent de conduire les vendeurs de ces produits devant le procureur pour une procédure judiciaire.

La lutte contre les faux médicaments se poursuit au Bénin. Cette fois, c’est 02 tonnes de ces produits illégaux qui sont entre les mains des autorités. Une opération menée par trois structures a conduit à la saisie de cette importante quantité de faux produits. Il s’agit de la police républicaine (les éléments du 5è), la direction départementale de la santé de l’Ouémé. La 3è structure est l’Agence béninoise de régulation pharmaceutique(Abrp).

Selon les informations recueillies au journal de 13h du 26 novembre sur Radio Bénin, l’opération a duré quatre heures d’horloge à Porto-Novo. Elle a permis de sillonner le marché Ouando, les magasins et de « récupérer à peu près 02 tonnes de produits dans 08 véhicules pick-up ». La déclaration est du directeur de l’Abrp Dr Yossounon Chabi. Le professionnel de santé assure que la mission va présenter les vendeurs arrêtés au procureur. Une procédure judiciaire s’ouvrira à leur encontre.

Covid-19 au Bénin : « Ce n’est pas le vaccin qui tue »

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

Au Bénin, le gouvernement s’engage à renverser la tendance au sujet de la vaccination contre le Covid-19. Pour ce faire, il cible les leaders pour faire  passer le message. Une campagne intensive de vaccination en cours offre l’occasion d’intensifier la sensibilisation. A la manœuvre, le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin. Ils bénéficient de l’appui du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Dr Mamoudou Harouna Djingarey.

Sensibilisation des maires

D’abord aux 77 maires du Bénin, les membres du gouvernement ont adressé des messages jeudi 18 novembre 2021. C’était au cours d’un atelier de mobilisation autour de  la vaccination contre le Covid-19. La rencontre a eu lieu à l’Hôtel Azalaï.

En effet, au cours de cet atelier, au moins trois allocutions ont maintenu élus locaux en éveil. Le ministre  de la Santé a insisté sur la perception des populations en les rassurant. « Ce n’est pas le vaccin qui tue. C’est notre ennemie commun la Covid-19 qui tue. Et c’est pour cela que nous devons nous vacciner massivement »», a-t-il précisé. Pour atteindre cet objectif, Dr Djingarey a appelé les maires à développer des stratégies pour drainer les populations vers les centres de vaccination.

Messages aux leaders religieux

Puis vient le tour des communautés religieuses. Après  les maires, les deux membres du gouvernement ont rencontré les leaders religieux. Aux communautés religieuses, Benjamin Hounkpatin et Pascal Irenée Koupaki ont adressé des messages. Le ministre D’Etat a rappelé aux leaders le bien-fondé de leur implication. « Vous êtes en contact avec un grand nombre de béninois. De proche en proche, cette sensibilisation fera tâche d’huile pour l’atteinte des objectifs », a-t-il assuré. Le patron de la santé a insisté sur la présence de la 3è vague de contamination et  la nécessité de se faire vacciner en grand nombre.

Cotonou : le préfet accélère la traque des prostituées

Le préfet du territoire de Cotonou Alain Orounla est en guerre contre la prostitution au Bénin. L’autorité multiplie la traque des travailleuses du sexe pour tenter d’endiguer le proxénétisme interdit par la loi.

Depuis des semaines, le préfet du Littoral a engagé la lutte contre la prostitution dans la capitale économique du Bénin. Pour ce faire, l’autorité administrative accompagnée des forces de l’ordre multiplie des descendes sur le terrain. La démarche consiste à traquer les prostituées, les conduire auprès du procureur de la République. Ces derniers jours, le préfet a conduit au moins 80 travailleuses du sexe devant le ministère public avant leur relâchement, a rapporté BBC Afrique.

L’objectif poursuivi par  l’autorité est de venir à bout du proxénétisme. Il s’agit de décourager les 5400 travailleuses du sexe que compte le Bénin. La loi interdit cette pratique (proxénétisme), tandis qu’il existe un vide juridique à propos de la prostitution. Dans une interview accordée à Frisson radio, Alain Orounla a qualifié l’activité des belles de nuit de « criminalité et de  génocide. Parce que la prostitution est exercée dans les conditions qui « facilitent la contamination de tous les Béninois ».

Dans ce sens, l’opération vise à préserver les acteurs et la population du VIH SIDA et d’autres maladies. Pour cela, « nous affichons clairement l’ambition de ne plus tolérer les maisons dites de tolérance. Mais à commencer par les trottoirs. On n’en veut plus. Ce n’est pas digne de notre pays qui est en train de se moderniser, mais qui aussi a besoin de socle social respectable. Cette entreprise est également une entreprise d’assainissement, de santé publique », a expliqué le préfet.

Cependant, les organisations des travailleuses du sexe n’entendent  pas accepter cette démarche qui selon elles, porte atteinte à la liberté des prostituées. Les prostituées assurent de prendre soin de leur corps. Face à la vulnérabilité elles vont à l’hôpital au moins trois fois par  mois pour des consultations et font la sensibilisation auprès des cadets.

La société béninoise quant à elle affiche des avis partagés sur la question. Tandis que certains Béninois trouvent en la traque une privation d’exercice d’une activité génératrice de revenus, d’autres saluent l’opération du préfet.

Bénin : l’Assemblée nationale valide l’avortement

Au Bénin, l’Assemblée nationale a adopté ce jeudi 21 octobre 2021 la législation autorisant l’avortement. Malgré l’opposition de la Conférence épiscopale nationale, la pratique qui était interdite vient de recevoir l’onction de la représentation du peuple.

Dès ce jeudi 20 octobre 2021, l’Assemblée nationale donne quitus à l’avortement au Bénin. Jadis, l’interruption volontaire de grossesse pouvait se faire dans les cas exceptionnels. C’était lorsque la grossesse était la conséquence d’un viol ou d’une relation incestueuse, ou en cas de risque pour la vie de la femme. Pourtant chaque année, près de 200 femmes mourraient à l’occasion d’un avortement réalisé dans des conditions précaires.

Aujourd’hui, une femme enceinte peut demander et obtenir l’interruption volontaire de la grossesse. Il suffit qu’elle démontre la véracité de l’une des hypothèses indiquées dans la nouvelle loi. Lorsque « la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale ». L’avortement peut ainsi se faire dans la limite des 3 premiers mois de la grosses (les 12 premières semaines).

Ainsi donc, l’opposition manifeste brandie par une partie de la population béninoise n’a pas influencé l’adoption du texte. La Conférence des évêques du Bénin a considéré le projet de loi de « la culture de la mort ». En opposition à cette position, le ministre de la Santé du Bénin a fait une déclaration. Le membre du gouvernement trouve en ce texte, « une mesure de santé publique dont l’unique objectif est de sauver des vies humaines », a déclaré Benjamin Hounkpatin.

Bénin-Covid-19 : 332 280 doses de vaccin Pfizer sont là

Les autorités en charge de la santé au Bénin ont réceptionné le 30 septembre en soirée, les premières doses de vaccin Pfizer. 332 280 doses viennent s’ajouter à d’autres vaccins déjà présents au pays. Objectif, renforcer la campagne de vaccination.  

Au Bénin, les autorités en charge de la santé ont annoncé depuis quelque temps, l’arrivée du vaccin Pfizer. Ce jeudi 30 septembre, la nouvelle s’est confirmée. Cotonou vient de réceptionner plus de trois cent trente mille doses de vaccin Pfizer

Encore appelé Pfizer BioNTech, ce vaccin est efficace à 95% contre l’infection symptomatique par le SARS-CoV-2, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’institution mondiale affirme d’ailleurs avoir « minutieusement évalué la qualité, l’innocuité et l’efficacité du vaccin (Pfizer) et a recommandé son utilisation pour les personnes âgées de plus de 16 ans ».

Les doses de vaccin réceptionnées hier au Bénin viennent renforcer les efforts du pays dans la prévention et la riposte contre le Covid-19. Elles vont s’ajouter aux doses des premiers vaccins que le Bénin administre à sa population. En effet, le pays a déjà réceptionné au moins 4 types de vaccins sur son sol.

Des doses de plus pour renforcer la campagne

Au départ, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a lancé la campagne de vaccination lundi le 29 mars 2021. C’était au Palais des Congrès de Cotonou. Cette campagne s’ouvrait alors avec près de 350 000 doses de différents types de vaccin à administrer dans 78 sites de vaccination. Il s’agissait de 203 000 doses de Coronavac réceptionnées le 21 mars et 144 000 doses d’AstraZeneca réceptionnées le 10 mars 2021, selon aa.com.tr et beninwebtv.com. A cela s’ajoutaient quelque temps après, 302 400 doses de vaccin Johnson and Johnson.

Ainsi donc, avec l’arrivée de Pfizer, le pays a déjà réceptionné plus de 981 650 doses de différents vaccins contre le Covid-19. Dans les quatre départements sanitaires du Bénin, la vaccination se poursuit. Depuis quelque temps d’ailleurs, certaines administrations imposent la présentation de la carte vaccinale pour accéder aux services publics. Au 15 septembre 2021, 152 699 personnes ont pris au moins une dose de vaccin. 21 405 personnes sont complètement vaccinées.

Or, la situation épidémiologique du Bénin se présente aujourd’hui avec un peu moins d’inquiétudes que dans d’autres pays africains. A ce jour, l’on enregistre 23 890 cas confirmés et 159 décès.

La publicité d’un lait de toilette décapant fait polémique au Cameroun

La campagne publicitaire du lait de toilette décapant « Carimo » fait polémique depuis quelques jours au sein de la population camerounaise. En effet, dans les grandes villes du pays, de grandes affiches à l’instar de la marque présentent des personnes à la peau ébène, se prosternant devant une reine à la peau noire s’étant décaper la peau.

Cette campagne est jugée inapropriée pour une partie de l’opinion, puisque le message véhiculé est porteur de plusieurs sous entendus dégradant l’image des personnes à la peau noire. A cela s’ajoute le fait que la réclame en question procède clairement une apologie des pratiques autour de la dépigmentation de la peau.

Le message « Mettez-les à vos pieds » qui accompagne l’image va effectivement dans le même ordre de pensée. Pour le fabricant du produit la dépigmentation serait un source de pouvoir qui permettrait « d’assujettir » les personnes à la peau plus foncée. Cette idée a suscité de vives réactions sur la toile et les internautes n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement. De leur coté, les Laboratoires Corine Mongoue, à l’origine de la fabrication et de la commercialisation du fameux lait décapant, n’ont fait aucune déclaration et les affiches n’ont pas été retirées jusqu’à ce jour.

Coronavirus : les autorités douanières ont procédé à la saisie de faux médicaments

Dans le cadre de « l’Opération OMD STOP » organisée par de L’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), les autorités douanières béninoises ont entrepris une saisie de médicaments contrefaits ou illicites liés au Covid-19.

Ce sont  au total 99 administrations douanières à travers le monde qui ont participé à cette opération sur une durée de 3 mois. Parmi les différents participants, l’administration douanière béninoise a excellée en étant classée 4ème par les pays d’Afrique et 13ème sur 99 à l’échelle globale.

Rappelons que la lutte contre le trafic de faux médicaments avait été initiée en 2017 par le président Patrice TALON. En effet, à cette époque, les forces de police et les autorités douanières avaient travaillé de façon simultanée et coordonnée pour freiner la circulation de faux médicaments. On se souvient notamment, des différentes opérations à l’intérieur du pays et au marché d’Adjégoulè, qui avaient donné lieu à l’arrestation d’une centaine de personnes et à la saisie de plusieurs tonnes de faux médicaments.

Une fois encore, le succès de l’Opération OMD STOP a mis en lumière l’importance des autorités douanières au sujet de cette question de santé publique qui menace au quotidien la population béninoise.

Vaccin contre l’hépatite B obligatoire à la naissance

Le Ministre de la Santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN a officiellement lancé l’introduction du vaccin contre l’hépatite B dès la naissance. Cette mesure prise sur l’ensemble du territoire national, s’inscrit dans le cadre du développement du Programme Élargi de Vaccination (PEV).

Durant son intervention, le Ministre de la Santé a rappelé que la prévalence de l’hépatite B chez les femmes enceintes varie entre 8% et 15% sur l’ensemble du continent africain. Cependant l’Afrique Subsaharienne dont fait partie le Bénin, présente des chiffres bien plus élevés, avec une prévalence estimée à 55%.

Ce vaccin est désormais disponible dans toutes les maternités béninoises. Il doit obligatoirement être administré dans les 24 heures suivant la naissance d’un enfant. L’interruption de la transmission de la maladie est ainsi rompue, et chaque nouveau-né se verra protégé contre le virus.  Le Représentant de l’UNICEF au Bénin, Monsieur Claudes KAMENGA a salué cette initiative du gouvernement béninois.

Coopération : La campagne de distribution de moustiquaires redémarre dans le Zou

La campagne de distribution de moustiquaires imprégnées suspendue en raison de la propagation de la pandémie du Coronavirus, a redémarré ce mardi,  a confirmé Dr Yves Agbangla joint au téléphone par l’Agence Bénin Presse.

Selon Dr Yves Agbangla, la campagne sera plutôt de proximité. Les agents distributeurs ne resteront plus sur les places publiques à attendre les bénéficiaires.

Pour rester conformes aux consignes du gouvernement et éviter les rassemblements, ils feront du porte à porte du 14 au 29 avril. Ils sillonneront les ménages par équipes de deux en évitant  tout contact avec les membres des ménages.

Pour permettre aux agents distributeurs d’appréhender  le nouveau mode opératoire, une formation s’est déjà tenue lundi à leur profit, a aussi informé le médecin.

Il a appelé les populations à se rendre disponible pour accueillir les agents distributeurs.

Santé : COVID-19 : Le service minimum strict instauré dans les préfectures de Natitingou et de Djougou

Sur instruction du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, le « service minimum strict » a été décrété dans les préfectures de Natitingou et de Djougou, a constaté ce lundi l’ABP.

Aussi bien à la préfecture de Natitingou qu’à celle de Djougou, chaque bureau est réduit à un agent avec à la clé, un calendrier de rotation du personnel. Ce, pour réduire le plus possible les visites dans les bureaux.

« Ce sont les instructions du gouvernement toujours dans la lutte contre la propagation du COVID-19, les services ne seront pas fermés, mais seront au ralenti », a indiqué le préfet Eliassou Biao Aïnin. Il a également invité les responsables des structures déconcentrées de l’Etat et les maires des communes du territoire sous sa compétence administrative, à « mettre en application cette instruction du gouvernement », afin qu’il n’y ait pas des attroupements dans les bureaux.

 

(COVID-19) Bénin : l’état clinique de chacun des deux cas confirmés de la pandémie est stable (ministre)

L’état clinique de chacun des deux cas confirmés de coronavirus importés au Bénin est stable, a annoncé samedi à Cotonou, le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin.

S’exprimant au cours d’une séance de sensibilisation des responsables des médias sur le COVID-19, M. Hounkpatin, s’est réjoui du fait que les deux personnes infectées par la pandémie se portent très bien à la date de ce samedi.

« Les deux cas de COVID -19 enregistrés au Bénin sont présentement sous traitement et se portent bien. La santé de chacun d’eux n’est plus en danger. Tous les contacts ont été identifiés et ils sont actuellement en quarantaine dans nos infrastructures hôtelières », a-t-il souligné.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars dernier à Cotonou. Il s’agit d’un Burkinabè de 49 ans revenu au Bénin le 12 mars après avoir passé onze jours en Belgique et être ensuite resté huit jours au Burkina Faso. Le deuxième cas a été enregistré mercredi le 18 mars dernier, chez une Allemande de 21 ans arrivée depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagné Cotonou via Munich et Paris.

Coronavirus au Bénin : Qu’en est-il ?

Depuis le début de cette année, le virus COVID-19 fait des ravages dans le monde entier. Ceux qui sont infectés par lui on la maladie appelée Coronavirus qui se manifeste  vont du simple rhume à des maladies plus graves. Au Bénin, le cas est évoqué mais on ignore avec certitude si la maladie est effectivement dans le pays.

Le Coronavirus est une épidémie qui se répand dans le monde entier. Les pays africains sont désormais touchés par cette maladie. Le Bénin a pris des dispositions et est en alerte mais on ne sait toujours pas si la maladie est déjà là. Mais elle est tout de même à ses portes.

Dans les pays limitrophes du Bénin, la maladie est constatée. Au Nigéria et au Togo des cas d’infection du COVID-19 ont été détectés. Pour le Togo, la personne infectée a transité par le Bénin et a eu des contacts avec des béninois. D’où l’inquiétude et les suppositions. Au regard du mécanisme de transmission de cette maladie, les personnes avec qui elle a eu de contact pourraient potentiellement contracter la maladie.

Ce cas a mis le Bénin davantage en alerte. Selon les autorités, ces béninois ayant eu de contacts avec la personne malade de Coronavirus, détectée au Togo et ayant pris par le Bénin, sont recherchées et mises en   quarantaine. Le doute sur l’existence de la maladie au Bénin demeure d’autant qu’un cas n’ait été diagnostiqué et déclaré officiellement au Bénin.

Santé : Construction d’hôpital de référence à Abomey-calavi

Le gouvernement du Bénin veut créer et améliorer les conditions de soin de santé aux populations. Pour cela, il  a été décidé de la construction d’un hôpital de renom, un centre hospitalier et universitaire de référence (CHUR) à Abomey-Calavi.

Il s’agit d’un projet d’envergure dont chaque étape est suivie de près. Il aurait fallu d’abord une étude approfondie pendant deux années de travail acharné entre experts de tous ordres. Avant la phase de réalisation, le gouvernement a signé avec Bouygues Bâtiments International et Michel Beauvais Associés, ce jeudi 6 février 2020,  un contrat relatif à la construction du grand centre hospitalier et universitaire de référence (CHUR) à Abomey-Calavi.

D’un coût total de 116 milliards de francs CFA, les travaux sont prévus pour durer 36 mois et prennent en compte la mise en service et la formation du personnel.  Pour le ministre de la santé, ce centre sera une référence dans la sous-région.  « Il a une capacité de 516 lits et dispose de services de pointe notamment en cardiologie interventionnelle, gastro entérologie et autres spécialités médicales. En termes de chirurgie, nous avons la chirurgie cardiovasculaire et thoracique, de l’ophtalmologie et d’oto-rhino-laryngologie de pointe sans oublier d’autres services comme la chirurgie viscérale et traumatologique» a-t-il fait savoir. Il est prévu, par ailleurs, pour ce centre hospitalier un service mortuaire de grande qualité avec un funérarium d’une capacité de 300 à 400 places.

Santé : Campagne de vaccination contre la méningite à Banikoara

Après deux jours d’opérationnalisation de la campagne spéciale de vaccination contre la méningite dans la commune de Banikoara, près de 33 pour cent sur une cible planifiée de 205 mille personnes ont été vaccinés, a confié le Dr Dieudonné Tchèkpé, médecin coordonnateur de la zone sanitaire de Banikoara.

Sur cette lancée, a-t-il poursuivi, « on peut s’attendre à la couverture intégrale de toutes les cibles planifiées » à savoir, les personnes âgées de 01 à 29 ans, au terme des dix (10) jours retenus pour mener la campagne de vaccination riposte, a fait savoir M. Tchèkpé.. Cependant, l’agent de santé appelle à la mobilisation de la population à sortir pour se faire vacciner.

Lancée depuis le mercredi dernier dans cette commune, se déroule sans difficulté majeure, dans les écoles, les collèges, les centres de santé et places publiques.

 

 

 

Un garçon de 2 ans décède par défaut de prise en charge au CHD –Goho

Les parents du petit garçon, Eustache Hidjo, ont exprimé leur indignation envers les agents de santé en service à la pédiatrie du Centre hospitalier départemental (CHD) de Goho dans la commune d’Abomey,  pour n’avoir  pas pris  en charge  leur garçon jusqu’à son décès ce jeudi, environ 08 heures de temps après son admission.

Référé au CHD – Goho, et admis aux services des urgences à 17 h, Eustache Hidjo, n’a subi aucun traitement médical jusqu’au-delà de 00 heure. Au moment où les agents de santé se décidèrent enfin à s’en occuper le petit garçon rendit l’âme juste après.

Le père géniteur de la victime, rencontré à son domicile au quartier Houin dans la commune de Covè,  a raconté avoir pourtant pourvu à l’achat de tous les produits pharmaceutiques prescrits. Mais il ne comprend toujours pas pourquoi son enfant n’a bénéficié d’aucun traitement. « J’ai beau attirer l’attention des agents sur le fait que le temps passait et que mon enfant manquait d’être pris en charge à temps, sans être écouté. Celui qui devait intervenir était assis face au malade à rédiger des notes, de 17 h à 00 h, et à déblatérer avec ses collègues », s’est plaint le père de la victime qui a ajouté qu’il avait été plusieurs fois repoussé violemment, chaque fois qu’il tentait d’aller voir son enfant abandonné sur le lit d’hôpital.

L’équipe de garde pour sa part a tenté de justifier la situation par le fait que la veine du petit garçon malade, n’a pas été retrouvée à temps. Toutes allégations réfutées par les parents de la victime qui ont estimé que« la veine de l’enfant avait déjà a été retrouvée à l’hôpital de zone de Covè où il avait été perfusé avant même d’être référé sur le centre hospitalier départemental de Goho.

Ces démentis des parents ont été confortés par un responsable de la pédiatrie qui fait savoir qu’il n’a été nulle part mentionné au dossier médical de la victime, une quelconque difficulté à retrouver la veine tout le temps où le malade a séjourné aux urgences pédiatriques, de 17 h jusqu’au-delà de 00 heure.

Les responsables du service pédiatrique, Dr Raymond Bossou, et Prisque Assogba Kpèdé, surveillante à la pédiatrie ont évoqué une certaine affluence aux urgences ce jour-là et l’insuffisance de personnel.

Le directeur de l’hôpital, Darius Gounflé quant à lui, a regretté la mort du patient. « Des demandes d’explication sont déjà adressées aux agents de garde à la survenance des faits. Le décès sera audité et les responsabilités seront situées », a-t-il fait savoir.
Aux dernières nouvelles on apprend que les cas de décès pour  fautes humaines et professionnelles de la part du corps médical du CHD – Goho sont légions au point où l’inspection générale du ministère de la santé y séjourne actuellement.

ABP