France : la semaine culturelle du Bénin s’ouvre ce mardi 26 octobre 2021 à Paris

Avant la restitution des 26 œuvres des trésors royaux au Bénin, elles feront l’objet d’une exposition à Paris. Du mardi 26 au dimanche 31 octobre 2021, plusieurs activités vont meubler cette exposition au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac.

Le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac et le gouvernement du Bénin organisent une semaine d’activités à Paris. Il s’agit de la semaine culturelle du Bénin. Du 26 au 31 octobre 2021, 26 des œuvres des trésors royaux d’Abomey feront l’objet d’une exposition. L’événement se tient en prélude à la restitution de ces œuvres au Bénin. La promesse est du président français Emmanuel Macron, un engagement consignée dans une loi adoptée en 2020.

Alors que le public attend la signature de l’acte de restitution Cotonou l’invite plutôt à l’exposition. Selon le gouvernement béninois, l’événement « met à l’honneur les arts, la culture et les traditions du Bénin ».

Plusieurs activités seront au centre du rendez-vous de Paris. Il s’agit entre autres d’échanges, de débats avec, la tenue d’un colloque scientifique international. A cela s’ajoutent une matinée de rencontres et de discussions sur les projets muséographiques au Bénin. La semaine fait aussi la place à la programmation de visites guidées, de spectacles et d’un cycle de cinéma. L’ensemble du package se déroulera au Théâtre Claude Lévi-Strauss entre mardi et dimanche.

France-Bénin : le 10 novembre, les 26 œuvres d’art seront à Cotonou

Lors de la conférence de presse organisée le 21 octobre 2021, le ministre de la Culture du Bénin a émis cette hypothèse. Les œuvres d’art que la France restituent arriveront à Cotonou le 10 novembre prochain.

Au Bénin, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts annonce le retour des œuvres d’art provenant de la France pour la 10 novembre. Mais rien n’est encore certain, puisque Jean-Michel Abimbola parle de probabilité. Il reste encore 19 jours environ, pour que les procédures relatives à la restitution et au transfert se terminent.

En effet, le Bénin recevra ses œuvres après l’aboutissement des formalités. Paris et Cotonou vont d’abord signer l’acte de restitution. Cette signature est prévue avoir lieu le 9 novembre prochain. Puis viendra le moment du transfert et de l’arrivée de ces œuvres du trésor Béhanzin sur la terre d’Abomey.

Néanmoins, la loi française relative à la restitution des 26 œuvres d’art dispose que la restitution se fera avant la fin de l’année 2021. Si l’on s’en tient à cette disposition législative, deux mois et moins de deux semaines restent encore pour l’année 2021. D’où l’accélération des procédures et la fixation des délais par les deux pays concernés. Tout compte fait, dès leur arrivée en terre béninoise, les autorités exposeront ces œuvres au Palais de la Marina de Cotonou.

Bénin : l’Assemblée nationale valide l’avortement

Au Bénin, l’Assemblée nationale a adopté ce jeudi 21 octobre 2021 la législation autorisant l’avortement. Malgré l’opposition de la Conférence épiscopale nationale, la pratique qui était interdite vient de recevoir l’onction de la représentation du peuple.

Dès ce jeudi 20 octobre 2021, l’Assemblée nationale donne quitus à l’avortement au Bénin. Jadis, l’interruption volontaire de grossesse pouvait se faire dans les cas exceptionnels. C’était lorsque la grossesse était la conséquence d’un viol ou d’une relation incestueuse, ou en cas de risque pour la vie de la femme. Pourtant chaque année, près de 200 femmes mourraient à l’occasion d’un avortement réalisé dans des conditions précaires.

Aujourd’hui, une femme enceinte peut demander et obtenir l’interruption volontaire de la grossesse. Il suffit qu’elle démontre la véracité de l’une des hypothèses indiquées dans la nouvelle loi. Lorsque « la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale ». L’avortement peut ainsi se faire dans la limite des 3 premiers mois de la grosses (les 12 premières semaines).

Ainsi donc, l’opposition manifeste brandie par une partie de la population béninoise n’a pas influencé l’adoption du texte. La Conférence des évêques du Bénin a considéré le projet de loi de « la culture de la mort ». En opposition à cette position, le ministre de la Santé du Bénin a fait une déclaration. Le membre du gouvernement trouve en ce texte, « une mesure de santé publique dont l’unique objectif est de sauver des vies humaines », a déclaré Benjamin Hounkpatin.

Covid-19-Bénin : accès aux services publics interdit aux non-vaccinés

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19 au Bénin, le gouvernement a pris une nouvelle décision le 20 octobre 2021. Désormais les personnes non vaccinées n’ont plus accès aux services publics.

Au Bénin, les services publics de l’État et ceux des collectivités locales sont inaccessibles aux personnes non vaccinées. La décision est celle du conseil des ministres réuni mercredi le 20 octobre 2021. C’était sous la présidence de Patrice Talon, chef de l’État.

Le gouvernement est formel à ce propos. Le communiqué final signé du secrétaire général du gouvernement Edouard Ouin-Ouro, en est clair. Le conseil « décide de conditionner l’accès à tous les services publics, y compris dans les collectivités territoriales, à la présentation d’une preuve de vaccination ou d’un résultat PCR datant de moins de 48 heures ». Peut-on lire sur le document.

Cette décision vient s’ajouter à l’obligation vaccinale des personnels de santé. la même obligation pèse sur le personnel administratif des formations sanitaires. le personnel des officines n’est pas en reste.

La décision vient à la suite de la présentation du point de la situation de la pandémie à coronavirus au Bénin. Le communiqué précise que le ministre en charge de la Santé a fait le point sur la question. Au 18 octobre 2021, le pays compte 24.678 cas enregistrés, 161 décès. 256 patients sont en cours de traitement. 16 cas graves nécessitant des soins intensifs. 263.442 ont reçu au moins une dose de vaccin. 197.685 ont un schéma vaccinal complet.

Bénin : un recours du général Faléti devant la Cour constitutionnelle

La plus haute juridiction du Bénin en matière constitutionnel a enregistré le recours du général autoproclamé Ayodélé Prudence Faleti. Le requérant vient de saisir la cour accusant sa détention d’inconstitutionnelle.

C’est sur le plan constitutionnel que Ayodélé a choisi d’attaquer sa détention devant la justice béninoise au Bénin. Prudence Faleti a déposé un recours devant la juridiction compétente en matière constitutionnelle. Il est poursuivi depuis 2020 pour association de malfaiteurs, rébellion, atteinte à la sûreté de l’État, complicité et trafic d’armes en association avec une organisation terroriste.

Le motif de son recours est l’« inconstitutionnalité » de sa détention. Sa prétention est d’obtenir « la remise en liberté » sur décision de ladite cour. Selon les médias béninois, le recours du « général » le secrétariat de la cour a enregistré le recours au N° n°1360/276/REC-21 du 5 août 2021. Banouto a indiqué que le recours est inscrit au rôle de la Chambre des audiences plénières du jeudi 21 octobre 2021.

Pour rappel, les forces de l’ordre ont interpellé Ayodélé Prudence Faleti le 23 janvier 2020 au centre d’hébergement de Parakou. C’était à la suite des actes de vandalisme et de violence dans la commune de Thiès. Il est considéré comme chef de file d’un groupe de jeunes qui a affronté les forces de l’ordre faisant au moins deux morts parmi les civils, six blessés dans le rang les forces de l’ordre.  Il est placé en détention provisoire à la prison de à la prison civile d’Akpro- Missérété.

Bénin-abus sexuels : 5 ans de prison pour deux escrocs

Au Bénin, deux individus écopent une peine de 5 ans de prison ferme pour « abus sexuels » et « escroquerie ». La décision est du tribunal de première instance de deuxième classe de Parakou.

La décision du tribunal de première instance de Parakou va à l’encontre de deux individus. Ils ont exercé des abus sexuels sur une dame. Ils ont réalisé des vidéos pendant cet acte et ont menacé de les publier sur les canaux digitaux et autres réseaux sociaux. Pour éviter la publication, les auteurs ont réclamé une rançon à leur victime, rapporte la vraieinfo.com.

L’affaire portée à la connaissance des autorités a conduit ces dernières à l’interpellation des bourreaux avant de les déposer en prison. La procédure judiciaire aboutit donc à une décision les condamnant à 60 mois d’emprisonnement ferme. A cela va s’ajouter le paiement d’une amende de 100 mille Francs Cfa chacun.

Bénin : le procureur requiert 3 ans de prison pour 8 ministres de l’empereur Owolobè

Au terme de l’audience mardi le 19 octobre au tribunal de première instance de Cotonou au Bénin, le procureur Jules Ahoga a requis 3 ans de prison ferme pour les 8 accusés.

Ce mardi, le Tribunal de première instance de Cotonou a consacré une audience à l’affaire Owolobè. C’est un procès mettant en cause l’empereur de la Fraternité Ogboni et ses huit ministres en détention provisoire, pour bastonnade d’un jeune à la Cour de l’Empereur. Le nommé Ibrahim Zannou est secrétaire au palais de la confrérie. L’audience a porté sur les réquisitions du procureur de la République et la plaidoirie de la défense.

En effet, au cours de l’audience, la partie défenderesse a exposé la plaidoirie. D’abord, Me Philibert Behanzin a demandé que les juges retiennent les accusés dans les liens de la justice. Les avocats des accusés ont informé le juge qu’ils ont versé 1,2 million de FCFA pour les soins de la victime. Ce dernier a subi des bastonnades dans la nuit du 23 au 24 juin 2021 pour une affaire liée aux transactions mobiles d’argent. Une scène relayée sur les réseaux sociaux le 18 juillet.

Ensuite, le ministère public pour sa part, a axé ses réquisitions sur les ministres de l’empereur. Jules Ahoga pense a précisé que Kabiessi Owolobè n’a pas participé de façon directe à la bastonnade de la victime. Il a réclamé 3 ans de prison ferme et une amende de 200 000 FCFA contre les huit ministres de l’Empereur. Enfin, c’est au soir du 26 octobre que la décision du juge donnera le verdict de cette affaire portant sur les « coups et blessures volontaires ».

Cotonou : le Bénin se qualifie pour le Championnat d’Afrique des 12 ans et moins de tennis

A l’issue   du Championnat par équipes des 12 ans et moins de tennis pour l’Afrique centrale et de l’Ouest tenu au Bénin du 12 au 16 octobre, le bilan est connu. les Béninoises vont représenter leur pays et leur sous-région au Championnat d’Afrique de la discipline. La compétition aura lieu en décembre prochain.

Les Béninoises ont eu le droit de monter sur le podium après leurs prestations. Le Championnat d’Afrique par équipe des 12 ans et moins de tennis pour l’Afrique du centre et de l’Ouest vient de rendre sa copie. La compétition qui a eu lieu au Tennis club de l’Amitié (Tca) du stade Mathieu Kérékou de Cotonou du a livré son verdict. Les Béninoises et les Ghanéens ont dominé leurs adversaires.

En effet, les filles du Bénin ont dominé au passage la Sierra Léone (3/0), le Togo (3/0) et le Burkina-Faso (2/1). Leur performance est à l’image des consignes et recommandation de leurs encadreurs. Par cette victoire, les jeunes écureuils viennent d’honorer leur pays. Chamsiatou Honvo, Bérépa Kassa, Anita Affo et leur capitaine Allowakinnou ont défendu avec succès les couleurs du Bénin chez elles.

par ailleurs, leurs homologues les garçons ghanéens ont pris le dessus de la compétition masculine. Les jeunes garçons ont ravagé à leur passage la Sierra Léone (2/1), le Burkina-Faso (2/1), le Togo (3/0) et le Bénin (2/1). En quatre rencontre, ils ont remporté quatre victoire.       

Ainsi donc, les ressortissants du Bénin et du Ghana, deux États de l’Afrique de l’ouest vont représenter la sous-région au Championnat d’Afrique de Tennis de la même catégorie en décembre 2021 en Afrique du nord.

Bénin : le gouvernement annonce l’homologation des normes de la filière soja

Le Conseil national de normalisation de métrologie et de gestion de la qualité (CNMGQ) du Bénin vient d’homologuer les normes de la filière soja.

Le Gouvernement béninois annonce à travers son site officiel que le CNMGQ a homologué les normes de la filière soja. Il s’agit en tout de quatre normes ayant trait à la semence de soja, au lait à base de soja, au soja grain et au fromage de soja. Cette normalisation est intervenue depuis le 14 octobre dernier, à l’occasion de la journée consacrée à la normalisation.

L’homologation intervient à la suite des discussions scientifiques et techniques menées par les membres du CNMGQ, secteurs public et privé. Ces discussions ont bénéficié de l’assistance technique extérieure. Il s’agit de l’appui de la coopération allemande GIZ et du PTB (Institut National de Métrologie Allemand) à travers le Projet de renforcement de l’infrastructure qualité pour la filière soja (ProQUAL). Le processus de normalisation a bénéficié du financement de ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement.

Cette normalisation a pour but d’améliorer les conditions favorables pour consolider la qualité dans la filière soja. Les acteurs qui interviennent en amont dans la filière ont convenu de procéder à la sensibilisation pour faciliter la compréhension et l’application de ces normes.

Bénin : 10,5 Kg d’héroïne saisis, 10 personnes inculpées

Au Bénin, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économique et du terrorisme (Criet) a annoncé à la presse lundi 18 octobre, la saisie de 10,5 Kg d’héroïne pure à l’aéroport de Cotonou.

C’est pour la troisième fois en l’espace de six mois, que la Criet mène une opération du genre. Il y a deux semaines, les autorités ont découvert 2,5 tonnes de cocaïne dans un entrepôt. Au mois de mai 2021, 145 kg de cocaïne ont fait l’objet de saisie au port alors que les trafiquants les avaient dissimulés dans un conteneur.  Pour ce qui est de la saisie du 12 octobre, voici la communication du procureur spécial de la Criet Mario Metounou.

Le mardi 12 octobre 2021, monsieur Touré Abdel Kader a été interpelé dans le 1er arrondissement de Cotonou en compagnie de trois autres personnes. L’intéressé, arrivé à Cotonou par le vol Rwandair en provenance d’Afrique du Sud, était porteur d’une valise qu’il remettait au nommé Maduka Okey, lorsqu’il a été mis aux arrêts. La fouille de cette valise a permis de découvrir cet emballage d’une poudre blanchâtre d’un poids total de 10,5 kg. À l’analyse de cette substance, il s’est avéré qu’il s’agissait d’héroïne. Il est apparu que ceux-ci ont bénéficié de la complicité des fonctionnaires de police et des eaux et forêts, en service à l’Aéroport international de Cotonou. Ils ont par conséquent tous été interpelés. Au total, dix personnes impliquées dans ce trafic ont été inculpées. Le destinataire final du produit, ainsi que les autres membres de ce qui apparaît comme un réseau organisé, ont été d’ores et déjà identifiés et font l’objet d’une recherche active.