Bénin : une veuve et son amant ligotés et fouettés pour sacrilège

Dans le village Ouassa-Kpodji, au Bénin, la population a lynché une veuve de 60 ans et son amant de 40 ans à la demande des sages. Les deux partenaires ont violé la tradition de la localité.

Pour n’avoir pas respecté la tradition du village, deux amoureux ont frôlé le pire. Une veuve âgée d’une soixantaine d’années et un homme d’une quarantaine, ont reçu une fessée de la population à la place publique. Les habitants les ont ligotés et fouettés. Ils les ont soumis au paiement d’une amende.  En plus les deux partenaires doivent remettre 04 bouteilles du vin traditionnel « sodabi » aux sages en guise de réparation.

En effet, les faits ont eu lieu au village Ouassa-Kpodji le 09 novembre 2021. Nishamag qui publie l’information révèle que la veuve et son amant ont été pris en plein ébat sexuel chez l’amant. Un homme a suivi la veuve lorsqu’elle se rendait chez son amoureux. Puis il a porté la nouvelle aux sages qui ont fait la descente sur les lieux pour vivre la réalité des faits. Confirmation faite, les sages ont donné instruction de ligoter la veuve et de son amant et de les emmener à la place publique pour leur appliquer la sanction.

Dans ce village, après le décès de leurs maris ou le divorce, la tradition « salhouè » est stricte. Les veuves n’ont pas le droit d’voir des rapports sexuels ou de se remarier dans le même village. En cas de violation de cette règle la sanction de la femme est encore plus sévère. Outre la bastonnade à la place publique, elle fait l’objet d’isolement pendant une période. Elle perd la liberté de sortir, de parler à quelqu’un, d’effectuer des achats.

 

Bénin : le peuple béninois accueille les œuvres au palais de La Marina

Les 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey sont déjà au Bénin depuis quelque temps. Pour les accueillir, la cérémonie de circonstance s’ouvre au palais de la Marina sous la présidence de Patrice Talon, chef de l’Etat.

La décoration au Palais de La Marina est celle des grands jours. Le peuple béninois accueille ce mercredi 10 novembre 2021, les 26 œuvres en provenance de la France. La cérémonie qui démarre au Palais présidentielle  s’annonce riche en sons et couleurs. Le président Patrice Talon vient de faire son entrée au palais, tandis que les trois camions transportant les pièces s’immobilisent. sont présentes, les têtes couronnées de la République ainsi que l’ambassadeur de France.

Au menu de la cérémonie, chants, danses, allocutions. Entre autres axes, trois tableaux essentiels pour ponctuer la cérémonie.  Après le rituel traditionnel d’accueil, l’on entend les coups de canon résonner. Viendront par la suite les prestations artistiques et culturelles. L’intervention du président de la République viendra clore l’événement.

Les groupes de danse sont parés pour offrir au public des prestations artistiques et culturelles. Quatre groupes sont présents.  Le groupe des femmes formées par le Conservatoire des Danses Cérémonielles et Royales d’Abomey, la troupe des « adjogan si » qui vient du palais du roi de Toffa de porto Novo, la troupe de « ankoua anmon » de Prarakou qui va danser le têkê, un rythme traditionnel bariba  et le groupe « Chœur d’enfants du Bénin qui va exécuter l’hymne national en langue nationale fon.

Le Bénin accueille les 26 œuvres au Palais de la Marina à Cotonou
Chœur des enfants du Bénin-ortb

Le Bénin a accueilli cet après-midi à l’Aéroport international Barnardin Cardinal Gantin de Cotonou le Boeing 737. Un avion-cargo qui a ramené les 26 œuvres de la France. Puis transporté sur trois camions militaires, le cortège s’est  ébranlé vers le palais de  la Marina sous les ovations de la population massée de long de l’itinéraire.

Bénin : mobilisation pour l’accueil des 26 œuvres restituées par la France

Les Béninois accueillent ce mercredi 10 novembre le retour des 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey pillées il y a 130 ans. Un jour après la signature de l’acte du transfert de propriété à Paris, les autorités et la population s’apprêtent à marquer d’un cachet particulier le retour des objets royaux au Bénin, pays d’origine.

De Cotonou à Abomey en passant par le Palais de la Marina, la mobilisation n’est pas des moindres. Les Béninois dans l’ensemble attendent avec intérêt l’arrivée des 26 œuvres restituées mardi le 09 novembre au Bénin par la France. Ces pièces pillées lors  de la colonisation au XIXè siècle, arrivent à l’aéroport de Cotonou ce mercredi par un vol cargo affrété par le gouvernement béninois.

Invité de BBC Afrique ce  matin, directeur de l’Agence nationale de promotion des patrimoines et le développement du tourisme (ANPT) du Bénin José Pliya  a dévoilé la stratégie d’accueil. Tout débute par  l’aéroport de Cotonou. Puis, des camions militaires précédés de 08 chevaux vont transporter les pièces vers le Palais de la Marina. Le long des rues, les lampadaires portent des kakemonos aux effigies de ces objets royaux. Les populations mobilisées vont saluer au passage le cortège.

Le Bénin Se mobilise pour accueillir les trésors royaux restitués par la France
José Pliya, directeur ANPT-Bénin-DR

Une fois  au palais présidentiel les festivités vont se poursuivre. L’accueil traditionnel, l’hymne national, le discours du président Patrice Talon, vont marquer la cérémonie. Cette dernière prendra fin avec l’installation des trésors nationaux dans une  pièce sécurisée du palais.

Du côté d’Abomey, la cité royale a reçu une cure de circonstance. Tandis que certains descendants Du roi Béhanzin prennent part aux festivités à Cotonou, d’autres resteront marquer des pas de danse au palais royale d’Abomey. La mairie de la localité a procédé au nettoyage des lieux.

Après l’accueil des œuvres, il est prévu une exposition de trois mois dès la mi-janvier à la présidence. Puis suivra leur transfert au musée international des  mémoires de l’esclavage à Ouidah pendant 2 ans. Une fois le musée d’Abomey terminé, il sera la destination finale des objets  nationaux.

Cotonou : le préfet accélère la traque des prostituées

Le préfet du territoire de Cotonou Alain Orounla est en guerre contre la prostitution au Bénin. L’autorité multiplie la traque des travailleuses du sexe pour tenter d’endiguer le proxénétisme interdit par la loi.

Depuis des semaines, le préfet du Littoral a engagé la lutte contre la prostitution dans la capitale économique du Bénin. Pour ce faire, l’autorité administrative accompagnée des forces de l’ordre multiplie des descendes sur le terrain. La démarche consiste à traquer les prostituées, les conduire auprès du procureur de la République. Ces derniers jours, le préfet a conduit au moins 80 travailleuses du sexe devant le ministère public avant leur relâchement, a rapporté BBC Afrique.

L’objectif poursuivi par  l’autorité est de venir à bout du proxénétisme. Il s’agit de décourager les 5400 travailleuses du sexe que compte le Bénin. La loi interdit cette pratique (proxénétisme), tandis qu’il existe un vide juridique à propos de la prostitution. Dans une interview accordée à Frisson radio, Alain Orounla a qualifié l’activité des belles de nuit de « criminalité et de  génocide. Parce que la prostitution est exercée dans les conditions qui « facilitent la contamination de tous les Béninois ».

Dans ce sens, l’opération vise à préserver les acteurs et la population du VIH SIDA et d’autres maladies. Pour cela, « nous affichons clairement l’ambition de ne plus tolérer les maisons dites de tolérance. Mais à commencer par les trottoirs. On n’en veut plus. Ce n’est pas digne de notre pays qui est en train de se moderniser, mais qui aussi a besoin de socle social respectable. Cette entreprise est également une entreprise d’assainissement, de santé publique », a expliqué le préfet.

Cependant, les organisations des travailleuses du sexe n’entendent  pas accepter cette démarche qui selon elles, porte atteinte à la liberté des prostituées. Les prostituées assurent de prendre soin de leur corps. Face à la vulnérabilité elles vont à l’hôpital au moins trois fois par  mois pour des consultations et font la sensibilisation auprès des cadets.

La société béninoise quant à elle affiche des avis partagés sur la question. Tandis que certains Béninois trouvent en la traque une privation d’exercice d’une activité génératrice de revenus, d’autres saluent l’opération du préfet.

Bénin-France : signature du transfert des 26 œuvres ce 09 novembre 2021 à Paris

Paris sert de cadre ce mardi 09 novembre 2021 à la cérémonie de signature du transfert des 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey au Bénin. Les ministères en charge de la Culture des deux Etats procéderont à la  signature en présence d’Emmanuel Macron et de Patrice Talon.

La promesse de restituer 26 œuvres des trésors royaux pillés au Bénin prend effet ce 09 novembre à Paris. Une cérémonie se déroule à cet effet dans la capitale de la République française. Y prennent part, les chefs d’Etat du Bénin Patrice Talon et de France Emmanuel Macron. L’acte dont la signature déclenche le processus de transfert, recevra la griffe des ministres de la Culture des deux parties. Il s’agit pour le Bénin de Jean-Michel Abimbola et pour la France de Roselyne Bachelot.

Pour la première fois, à compter de ce 09 novembre, la France restitue 26 œuvres pillées par les colons en Afrique. La cérémonie qui se veut officielle vient boucler un processus enclenché depuis 2018. Au départ de la démarche, la remise du rapport sur commande de Macron par  Bénédicte Savoy et Felwine Sarr. Après cela, Elysée a annoncé le 23 novembre 2018 la restitution. S’en est suivie la visite au Bénin des ministres de la Culture puis des Affaires étrangère.

L’élément  le plus déterminant dans le processus arrive en décembre 2020. Il s’agit du vote de la loi par le Parlement français, laquelle prévoit dès son entrée en vigueur, le transfert des 26 œuvres. Le mois dernier, le gouvernement béninois a invité le public à célébrer la semaine culturelle béninoise à Paris. Cet événement a connu l’exposition des 26 œuvres au musée Quai Branly Jacques-Chirac, une façon de leur dire au revoir.

Après la signature de l’acte de transfert, « les 26 pièces conditionnées » (rfi) retourneront à Cotonou. Les œuvres arriveront  mercredi 10 novembre 2021 dans l’après-midi à Cotonou par un avion-cargo. Pour fêter leur retour, le chef de l’Etat Patrice Talon a prévu une cérémonie au palais présidentiel.

Ecureuils du Bénin : Cèbio positif au Covid-19, Hontondji blessé

L’équipe nationale de football masculin du Bénin jouera contre Madagascar et la RD Congo sans Cèbio Soukou et Cédric Hontondji. Le premier est forfait en raison du coronavirus et le second en raison d’une blessure.

Il n’a pas pris part au match contre la Tanzanie à Kouhounou pour une urgence familiale. Les 11 et 14 novembre prochains, Cèbio Soukou ne  jouera pas aux côtés des Ecureuils. Son coéquipier Cédric Hontondji se retrouve dans la même situation. Le 11 novembre contre Madagascar, le passeur décisif et le défenseur central de l’équipe nationale ne seront pas de la partie à Cotonou. Ils ne seront pas non plus de l’expédition de Kinshassa le 14 novembre contre la RD Congo.

Les joueurs béninois sont forfaits pour des raisons de santé. Cèbio Sokou est sous l’emprise de la Covid-19. Son coéquipier est victime d’une blessure à l’adduction survenue  le week-end dernier avec son club de Clermont Foot. L’information est lisible sur les journaux en ligne investigateur, La nouvelle tribune, Béninwebtv.

Mardi le 02 novembre dernier, le coach Michel Dussuyer a rappelé le milieu offensif de Sandhausen SV club. C’était le cas aussi pour le défenseur central. Leurs noms apparaissaient dans la liste des 25 convoqués. Lesquels disputeront les deux prochains matchs comptant pour les éliminatoires du Mondial Qatar 2022. Mais, comme à Kouhounou, les  patients ne pourront pas répondre présents à la convocation de l’entraineur. Ce dernier a jeté son dévolu sur Yannick Aguèmon, joueur du club Louvain, 1ère division belge pour remplacer Cèbio. Le joueur signe son retour après une saison dernière entachée de blessures.

Deuxième du groupe J derrière la Tanzanie, le Bénin compte 7 points comme sa devancière. Les Ecureuils vont jouer pour la 5ème journée des éliminatoires contre Madagascar. Ce sera au stade de l’Amitié « Général Mathieu Kérékou ». La 6ème journée va se jouer à Lumbumbshi contre la RD Congo.

Bénin : les avocats boycottent les audiences du 08 au 10 novembre

Sur décision de l’Ordre national des avocats du Bénin, les hommes et femmes en robe noire entament un mouvement de grève. le boycott ira du lundi 08 au mercredi 10 novembre 2021 sur l’ensemble du territoire béninois.

Le boycott des audiences concerne toutes les juridictions au Bénin. Les avocats ont décidé samedi le 06 novembre  2021, de lancer un mouvement de grève de trois jours dès ce lundi 08 novembre. C’était au terme de l’Assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu à Cotonou samedi dernier. Dans la pratique, les auxiliaires de justice ne participeront  pas aux audiences dans les juridictions.

En effet, le mot d’ordre de boycott vient matérialiser la colère et l’indignation du corps. La note  d’information du Barreau explique la raison de la suspension des prestations. Elle invoque « l’interpellation et la garde à vue d’un avocat de 16 heures et jusqu’au de-là de 23h ». Une rencontre avec la presse ce lundi permettra d’en savoir plus.

Néanmoins, selon l’Ordre, aucun fondement de droit ni de fait ne justifie la restriction de liberté faite à l’encontre de Me Enosch Chadaré. Les forces de l’ordre avaient interpellé et violenté l’avocat en septembre dernier avant de le conduire à la garde à vue. Les faits ont trait à la saisie de 2,5 tonnes de cocaïne à Ekpè, dans la commune de SèmèPodji, a rappelé béninwebtv.

Bénin : détournement de 500 mille, un surveillant de collège arrêté

Au Bénin, un surveillant d’un collège privé d’enseignement secondaire est aux arrêts. Le chef d’établissement  accuse son collaborateur d’avoir détourné 500 mille francs Cfa des frais de scolarité.

Les faits se déroulent dans un collège privé situé à Kpondéhou en République du Bénin. Un surveillant chargé de la collecte des frais de scolarité par le chef de l’établissement, détourne 500 mille Fcfa. Le constat se dégage à la suite du d’un audit financier au sein de la comptabilité du collège.

Selon les informations fournies aux médias locaux, la personnalité se chargeait de recueillir les fonds auprès des parents. Mais, tout l’argent perçu n’est pas reversé. Au décompte final des recettes, il y a un trou du montant indiqué imputable au surveillant.

Interrogé, l’enseignant nie les accusations. Le présumé auteur de détournement est sous mandat de dépôt. Selon le journal en ligne iciLome, le surveillant sera face  au juge le  19 novembre prochain.

Bénin : 780 kg de cocaïne saisis, un Libanais et un policier aux arrêts

Les autorités béninoises ont saisi 780 kg de cocaïne dans un magasin appartenant à un homme d’affaire libanais. Lors de la descente sur le terrain des policiers, l’un d’eux a vendu la mèche. Le fonctionnaire et l’homme d’affaire sont en détention.

Au Bénin, une nouvelle affaire de drogue défraie la chronique. C’est la troisième du genre en l’espace de quelques mois. Cette fois-ci, c’est la saisie de 780 kg de cocaïne qui est en vedette. Les autorités ont mis la main sur le produit dans un magasin appartenant à un notable de la communauté libanaise à Cotonou. L’homme d’affaire vit sur le territoire depuis les années 80.

Il y  a quatre jours, la police a appréhendé Le présumé trafiquant et le gardien du magasin, les plaçant en en garde à vue. Selon les informations relayées par rfi.fr, d’autres personnes, sans doute les locataires des lieux sont en fuite.

Par ailleurs, dans la même affaire, un policier, présumé complice est aux arrêts. Tandis que les forces de l’ordre allaient procéder à la descente sur le terrain, leur collègue a tenté d’informer les occupants  du magasin. Les autorités l’ont identifié et arrêté. Le fonctionnaire de police  fera l’objet des poursuites judiciaires devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

En octobre dernier, les autorités ont saisie de 2,5 tonnes de cocaïne près de Porto-Novo. Ladite saisie avait conduit à l’arrestation et l’inculpation de 14 personnes. Il s’agissait des Béninois, un Libanais patron d’un grand hôtel à Cotonou, un Hollandais. La saisie effectuée il y a quelques jours nouvelle saisie pourrait avoir un lien avec les précédentes.

Bénin : de père assassiné, un enfant abandonné à l’hôpital de zone d’Allada

C’est le sort d’un orphelin de père et de mère abandonné à l’hôpital de zone d’Allada au Bénin depuis sa naissance il y a un an.

A en croire les informations communiquées par les médias béninois, l’enfant a vu le jour  il y a un an. C’était à l’hôpital de zone d’Allada dans le sud du Bénin. L’infortuné a perdu sa mère  lors de sa naissance et son père quelque temps après. L’information vient du journal Matin Libre du mardi 02 novembre 2021. Les journaux en ligne Bénin Web tv et iciLome l’ont relayée.

Selon les  indications du terrain, l’enfant a perdu son père au  cours d’un assassinat. A la mort de sa mère à l’hôpital, le papa est sorti pour aller porter la nouvelle à sa belle-famille. Il ne reviendra pas à l’hôpital. La famille de sa défunte femme lui a ôté la vie.

L’affaire  liée à l’assassinat se poursuit en justice. Les deux familles ont  abandonné l’orphelin à l’hôpital. L’administration de la formation sanitaire a engagé des démarches pour faire adopter l’enfant.