Bénin : La société civile s’exprime sur le budget 2025

Porto-Novo, 12 novembre 2024 – Ce mardi, les députés béninois sont en pleine effervescence. Réunis au Palais des Gouverneurs, ils accueillent les représentants des centrales syndicales et des organisations de la société civile pour des auditions publiques consacrées au projet de loi de finances pour l’année 2025.

Sous l’impulsion de Gérard Gbénonchi, président de la Commission des finances et des échanges, cette initiative vise également à rendre le processus budgétaire plus inclusif et transparent. En donnant la parole aux acteurs de la société civile, les députés souhaitent mieux cerner leurs attentes et leurs préoccupations.

Un dialogue constructif entre les pouvoirs publics et la société civile

Ces auditions publiques constituent un moment fort de la démocratie participative au Bénin. Elles permettent aux organisations comme Social Watch Bénin et ALCRER de faire partie de leurs analyses et de leurs propositions concernant les orientations budgétaires. Les députés, de leur côté, pourront ainsi affiner leur compréhension des enjeux économiques et sociaux du pays et prendre des décisions éclairées.

« C’est une opportunité unique pour la société civile de contribuer à l’élaboration du budget national », a déclaré le représentant d’une organisation de l’ALCRER. « Nous espérons que nos propositions seront prises en compte pour améliorer la vie des Béninois ».

Un budget au service du développement du pays

Le projet de loi de finances 2025, qui fait l’objet de ces auditions, fixe les grandes orientations budgétaires pour l’année à venir. Par ailleurs, il détermine les recettes et les dépenses de l’État et a un impact direct sur la vie de tous les citoyens. En associant la société civile à son élaboration, les pouvoirs publics manifestent leur volonté de construire un budget qui répond aux besoins de la population.

En somme, l’Assemblée nationale prendra en considération les résultats de ces auditions lors de l’examen du projet de loi de finances. Ils permettront aussi d’affiner les propositions du gouvernement et de garantir que le budget adopté soit en adéquation avec les priorités du pays.

 

Cotonou : Le diagnostic au cœur des enjeux

Cotonou, 12 novembre 2024 – La 4ᵉ Conférence scientifique régionale de biologie médicale a ouvert ses portes à Cotonou le lundi 11 novembre. Réunissant des experts de toute l’Afrique de l’Ouest, cet événement majeur s’articule autour du thème crucial de la consolidation des capacités de diagnostic en laboratoire.

En réponse aux défis sanitaires croissants, cette conférence vise à améliorer significativement la qualité des diagnostics médicaux et à renforcer les systèmes de santé dans la région. Yves Éric Denon, président du comité d’organisation, exprime sa fierté d’accueillir la quatrième conférence ouest-africaine de biologie médicale, qui est également la première à se dérouler dans un pays francophone.

Ce congrès de trois jours est l’occasion de présenter les dernières avancées en matière de biologie médicale, de partager des expériences et de débattre des enjeux liés à l’amélioration des infrastructures de diagnostic. Les participants ont souligné l’importance de renforcer les capacités des laboratoires, de former les professionnels de la santé et de garantir l’accès à des équipements de diagnostic de qualité. Les discussions ont aussi porté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur de la santé.

Le gouvernement béninois, par la voix du professeur Marcel Zannou, a réaffirmé son soutien à cette initiative. Il a également souligné les progrès réalisés grâce à la crise de la COVID-19, tout en insistant sur la nécessité d’une gestion rigoureuse des équipements. La marraine de l’Association des biologistes médicaux du Bénin, la professeure Dorothée Akoko Kindé Gazard, a quant à elle appelé à une certification accrue des laboratoires.

Cette conférence marque une étape décisive dans la construction de systèmes de santé plus robustes en Afrique de l’Ouest et témoigne de la volonté des pays de la région de faire face aux défis sanitaires actuels et futurs.

Le Bénin, une nouvelle ère sportive : 8 ans de réalisations

Cotonou, le 12 novembre 2024 – Depuis l’avènement du nouveau régime en 2016, le secteur sportif béninois a connu une transformation profonde. Sous l’impulsion du gouvernement, d’importantes infrastructures ont été construites, des programmes innovants mis en place, et les performances des athlètes béninois se sont considérablement améliorées.

Benoît Dato, ministre des Sports, a dressé un bilan des huit dernières années, mettant en évidence les réalisations majeures accomplies dans ce domaine.

Des infrastructures sportives de qualité pour tous

L’une des priorités du gouvernement a été de doter le pays d’infrastructures sportives modernes et adaptées. En huit ans, ils ont bâti 22 stades omnisports à travers le territoire national, offrant ainsi à chaque département un lieu de pratique sportive de qualité. Ces stades, conçus selon les normes internationales, ne se limitent pas à accueillir des compétitions sportives, mais servent également de lieux d’échanges culturels et sociaux.

Le stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, entièrement rénové grâce à un partenariat avec la Chine, est sous la tutelle de la Caisse nationale de sécurité sociale qui s’emploie désormais à le rendre conforme aux normes de la Confédération africaine de football. Il accueille des compétitions internationales.

Actuellement, le stade de l’Amitié subit quelques améliorations qui incluent le remplacement intégral du gazon du terrain principal par une pelouse naturelle, ainsi que l’installation d’un terrain d’entraînement en gazon artificiel. En outre, la construction d’une clôture pour le terrain secondaire et la maintenance des terrains avec un nouvel équipement complet sont déjà en cours.

Une jeunesse sportive et talentueuse

Pour détecter et former les futurs champions, le gouvernement a mis en place un programme ambitieux de classes sportives dans les écoles. Ce programme vise à initier les élèves au sport dès le plus jeune âge et à identifier les talents.

Pour l’aboutissement de ce programme, les autorités ont établi un calendrier flexible et adapté. Les élèves disposent des mercredis et vendredis après-midi, ainsi que des samedis matin et parfois des dimanches matin, pour pratiquer le sport de leur choix. Cette organisation sportive vise à encourager les jeunes Étudiants à s’engager activement dans le sport.

Ils sont également suivis par des entraîneurs sportifs qualifiés, spécialement recrutés et formés pour cette mission. Les premiers résultats sont encourageants, avec des équipes scolaires béninoises remportant des compétitions internationales.

Jusqu’à présent, le pays a inauguré 88 classes sportives et a embauché 816 coachs pour les gérer. Le gouvernement ambitionne de renforcer ce programme et envisage de l’élargir à 76 collèges supplémentaires. L’objectif final est d’influencer au moins deux collèges dans chaque commune, en tenant compte de la taille et des infrastructures disponibles.

Pour aller plus loin, le gouvernement prévoit de construire quatre académies sportives, dont une académie nationale et trois académies régionales à Parakou, Porto-Novo et une pour les jeunes filles à Lokossa. Ces académies offriront aux jeunes athlètes les meilleures conditions d’entraînement et de formation.

Un écosystème sportif renforcé

Parallèlement à ces investissements dans les infrastructures et la formation, le gouvernement a mis en place un cadre favorable au développement du sport professionnel. La création de 22 sociétés sportives, la défiscalisation des investissements et des salaires sportifs, ainsi que le soutien financier (4,6 milliards de FCFA) aux fédérations pour le compte de 2024 ont contribué à professionnaliser le secteur.

Les autorités ont aussi mis en place une équipe chargée de produire et diffuser les championnats selon les normes internationales à la télévision nationale et sur A+ Bénin. Ils prennent aussi en charge les frais de préparation et de participation des équipes nationales à diverses compétitions internationales couvrant toutes les disciplines sportives pour environ 3,2 milliards de francs CFA.

Les directions techniques nationales ont également été renforcées, permettant ainsi d’améliorer le niveau technique des athlètes béninois. Le gouvernement a initié des actions pour équiper cinq fédérations avec un personnel de 20 membres et assumer les salaires des directeurs techniques nationaux et de leurs assistants dans des sports tels que l’athlétisme, le handball, le basket-ball et le volleyball.

De plus, il a décidé de financer les salaires des conseillers techniques régionaux et des coachs nationaux, y compris leurs assistants, pour les équipes nationales et de jeunes dans cinq sports, à savoir le football, l’athlétisme, le handball, le basket-ball et le volleyball. En plus, le gouvernement a payé la formation du personnel technique de toutes les fédérations sportives et des formateurs par des spécialistes d’organisations sportives internationales.

Avec ces nombreuses réalisations, le Bénin est en passe de devenir une référence sportive en Afrique. Les perspectives sont prometteuses, grâce à une jeunesse talentueuse, des infrastructures modernes et un soutien politique fort. Selon le ministre Benoît Dato, les sportifs béninois pourront bientôt rivaliser avec les meilleurs à l’échelle mondiale.

L’inflation au Bénin repart à la hausse en octobre 2024

Cotonou, 11 novembre 2024 – Selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSTaD), l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) au Bénin a enregistré une hausse de 0,4 % en octobre 2024, s’établissant à 110,6. Cette évolution s’explique principalement par la hausse des prix des produits alimentaires et des énergies.

La flambée des prix des légumes frais (+9,8 %), des légumes secs (+5,9 %), des huiles (+3,2 %) et des combustibles solides (+2,1 %) a contribué à cette augmentation générale. La saisonnalité, les difficultés d’approvisionnement et la baisse de l’offre sont pointées du doigt pour expliquer ces hausses. En revanche, la baisse des prix des tubercules (-8,4 %), du plantain (-8,4 %) et des épices (-2,2 %) a quelque peu atténué cette tendance.

Un taux d’inflation en hausse

Cette hausse de l’IHPC se traduit par une augmentation du taux d’inflation qui atteint désormais 1,2 % en octobre 2024, soit 0,3 point de pourcentage de plus qu’en septembre. Cette évolution est préoccupante pour les ménages béninois, notamment les plus modestes, qui voient leur pouvoir d’achat se réduire. Elle rappelle également les défis que doit relever le Bénin en matière de maîtrise des prix. Il sera nécessaire que les autorités prennent des mesures afin de maintenir la stabilité des prix des produits de première nécessité et de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs.

En somme, les causes de cette hausse de l’inflation sont multiples et complexes, allant des chocs exogènes comme les fluctuations des prix des matières premières aux facteurs conjoncturels liés à la demande intérieure. Pour y remédier, il est nécessaire de mettre en œuvre des politiques monétaires et budgétaires rigoureuses, de renforcer la production locale et de favoriser la diversification de l’économie.

Le Bénin s’engage pour un Internet sécurisé et accessible à tous

Cotonou, 11 novembre 2024 – Le Forum national sur la gouvernance de l’Internet (FGI-Bénin) a tenu sa 13ᵉ édition samedi dernier à Cotonou. Réunissant des acteurs étatiques, de la société civile et du secteur privé, cet événement a placé en effet la qualité et la sécurité de l’accès aux services en ligne au cœur des débats.

Sous le thème Internet de qualité pour un accès sécurisé aux services en ligne, les participants ont souligné l’importance d’un environnement numérique fiable pour le développement du Bénin. Par ailleurs, le président du Mag/FGI-Bénin, Angelo Klanclounon, a rappelé que l’objectif est de construire un écosystème numérique performant et sécurisé, en particulier pour les prestataires de services en ligne.

Wilfried Quenum, président du FGI-Bénin, a quant à lui insisté sur la nécessité d’une gouvernance de l’Internet inclusive et participative. Il a appelé à des échanges fructueux pour harmoniser les connaissances et les expériences, et ainsi améliorer la qualité et la sécurité des infrastructures numériques.

Mary Uduma, représentante du Forum sur la gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest, a salué les efforts du Bénin en faveur d’un accès équitable à l’internet. Elle a souligné l’importance de la sécurité des services en ligne dans un contexte marqué par la multiplication des cybermenaces.

Le représentant du ministre du numérique et de la digitalisation s’est félicité pour la mobilisation des acteurs autour de cette problématique. Il a rappelé les actions menées par le gouvernement pour améliorer le cadre juridique et institutionnel du secteur numérique et a souligné l’importance de la protection des données personnelles.

Les principaux enjeux abordés lors de ce 13ème Forum sur la gouvernance de l’internet

Les participants ont abordé des sujets variés tels que :

  • La qualité du service Internet au Bénin : les inégalités d’accès, les problèmes de disponibilité et les solutions envisageables ont été au cœur des discussions.
  • La protection des données personnelles : face à l’essor des services en ligne, la question de la protection des données à caractère personnel s’est posée avec acuité.
  • La lutte contre la désinformation : les participants ont réfléchi aux moyens de lutter contre la propagation de fausses informations et de deepfakes.

Les recommandations issues de ce forum permettront d’élaborer des politiques publiques visant à renforcer la gouvernance de l’Internet au Bénin et à garantir un accès sécurisé et équitable aux services en ligne pour tous les citoyens.

En somme, la 13ᵉ édition du FGI-Bénin a une nouvelle fois démontré l’importance d’une approche collaborative pour relever les défis liés à la gouvernance de l’Internet. En rassemblant les acteurs clés, ce forum a permis de renforcer le dialogue et de favoriser l’émergence de solutions innovantes. Cette dynamique de collaboration est essentielle pour bâtir un avenir numérique inclusif et prospère.

Opposition béninoise : Unité et défi pour 2026

Cotonou, 11 novembre 2024 – Dans une démarche unificatrice, les partis et mouvements politiques de l’opposition béninoise ont convergé vers le Bénin Royal Hôtel pour une réunion cruciale dimanche. En effet, sous l’égide du parti Les Démocrates, ils ont établi un cadre de concertation visant à consolider leurs efforts contre les stratégies jugées manipulatrices de la majorité présidentielle, en prévision des élections générales de 2026. Cette initiative marque un moment significatif dans le paysage politique du Bénin, témoignant d’une volonté de dialogue et de résistance démocratique.

Naissance du cadre de concertation de l’opposition 

Réunis en assemblée générale constitutive, divers partis politiques et mouvements aux visions communes ont conjugué leurs efforts pour donner vie à un cadre de dialogue et d’action. Cette plateforme, issue d’une Assemblée générale constitutive, symbolise l’union de divers partis et mouvements politiques autour d’une vision commune. La réponse enthousiaste d’une multitude d’invités et de personnalités, notamment du parti Les Démocrates, témoigne de la volonté collective de défendre les idéaux démocratiques.

L’honorable Nourenou Atchadé, en sa qualité de président du groupe parlementaire Les Démocrates, a articulé dans son discours inaugural les motivations profondes de cette initiative, soulignant les défis posés par les atteintes aux libertés fondamentales et les manœuvres politiques actuelles. Selon lui, la réponse à ces enjeux réside dans une synergie d’actions visant à rétablir les principes démocratiques et l’État de droit.

Vers une nouvelle ère politique : l’engagement citoyen au Bénin

Par ailleurs, les représentants des entités politiques constituant ce nouveau cadre ont successivement pris la parole pour dépeindre la situation sociopolitique prévalant sous le régime actuel, justifiant ainsi leur engagement dans cette démarche. De la Nouvelle force nationale aux Démocrates, en passant par le Mouvement populaire de libération et la Grande solidarité républicaine, jusqu’à Ensemble nous pouvons le faire, l’unanimité était de mise dans les discours.

Ils ont unanimement dénoncé une politique de la peur et de l’appauvrissement orchestrée par le pouvoir en place, au mépris du bien-être de la population. Selon eux, la gestion des affaires de l’État se fait dans une opacité qui érode les fondements de la démocratie béninoise. Face à cette situation, le premier vice-président du parti Les Démocrates, Eric Houndété, a pris une position ferme contre le gouvernement actuel, dirigé par Patrice Talon.

Au cours de la réunion, il a souligné la nécessité d’actions concrètes et déterminées pour provoquer un changement de régime. Selon lui, le Code électoral en vigueur est source de crises et nuit à l’image du pays sur la scène internationale. Il a appelé à une résistance pacifique et organisée pour renverser ce qu’il considère comme un système politique nuisible.

Feuille de route unifiée

Ces déclarations ont été également suivies de l’adoption d’une feuille de route unifiée par les différents partis de l’opposition. Cette feuille de route vise à formaliser leur collaboration et à renforcer leur appel aux autres forces de l’opposition pour se préparer aux luttes politiques imminentes. La détermination de ces partis à travailler ensemble montre une volonté commune de voir un avenir différent pour leur nation.

En somme, cette convergence de vues et d’actions au sein de l’opposition béninoise marque un tournant potentiel dans le paysage politique national. Elle reflète une prise de conscience collective et une détermination à œuvrer pour un changement significatif. L’aspiration à une gouvernance plus transparente et inclusive est palpable, et cette nouvelle coalition pourrait bien être le catalyseur d’une ère de renouveau démocratique au Bénin. Le temps nous dira si cette plateforme réussira à mobiliser le soutien populaire nécessaire pour influencer le cours des événements politiques et restaurer la confiance dans les institutions démocratiques du pays.

 

Cotonou se dote d’une Cité ministérielle : Un projet pharaonique

Le Bénin franchit une nouvelle étape dans la modernisation de son administration. En effet, la construction d’une Cité ministérielle à Cotonou, un projet ambitieux et novateur, est en voie d’achèvement. En effet, ce complexe immobilier ultra-moderne, qui regroupera une vingtaine de ministères, promet de révolutionner le fonctionnement de l’État béninois.

Cotonou dévoile sa cité ministérielle : un complexe immobilier de 60 000 m² qui centralise 20 ministères et offre un environnement de travailUn projet d’envergure nationale

Située sur le Boulevard de la Marina, en face du Palais des Congrès, la Cité ministérielle se dresse comme un symbole de la volonté du gouvernement béninois de doter ses agents d’un cadre de travail optimal. Ce projet, d’une valeur de plusieurs milliards de francs CFA, a été conçu pour répondre à plusieurs objectifs :

  • Centralisation administrative : regrouper les différents ministères sur un même site permettra de faciliter les échanges, de rationaliser les procédures et d’améliorer la coordination entre les différents services.
  • Réduction des coûts : en mettant fin aux multiples baux commerciaux, l’État réalise d’importantes économies sur le long terme.
  • Modernisation des infrastructures : les bâtiments de la Cité ministérielle sont conçus selon les normes les plus récentes en matière de construction et d’efficacité énergétique.
  • Amélioration des conditions de travail : les agents de l’État bénéficieront d’un environnement de travail moderne et fonctionnel, favorisant une meilleure productivité.

Les caractéristiques de la Cité ministérielle

Par ailleurs, la Cité ministérielle s’étend sur cinq hectares et comprend :

  • Dix bâtiments de cinq étages offrant plus de 60 000 m² de bureaux.
  • Un bloc dédié à la restauration et aux services communs.
  • Un parking pouvant accueillir plus de 500 véhicules.
  • De vastes espaces verts aménagés.

Un partenariat public-privé réussi

La réalisation de ce projet a été confiée à la Société Immobilière et d’Aménagement Urbain (SImAU), qui a mis en place un partenariat public-privé innovant. Ce modèle permet à l’État de bénéficier d’un financement privé tout en conservant la propriété des bâtiments à terme.

Les impacts attendus

La mise en service de la Cité ministérielle devrait avoir des retombées positives à plusieurs niveaux :

  • Amélioration de l’efficacité administrative : la centralisation des services et la modernisation des infrastructures devraient permettre de gagner en efficacité et en réactivité.
  • Dynamisation de l’économie locale : le projet a créé de nombreux emplois pendant la phase de construction et continue à générer des activités économiques grâce à son exploitation.
  • Renforcement de l’attractivité du Bénin : la Cité ministérielle est un symbole du dynamisme et de la modernité du pays.

En conclusion, la Cité ministérielle de Cotonou est bien plus qu’un simple complexe immobilier. C’est un projet structurant qui marque une nouvelle étape dans la modernisation de l’administration béninoise. En offrant un cadre de travail optimal à ses agents, l’État béninois pose ainsi les fondements d’une administration plus efficace, plus transparente et mieux au service des citoyens.

Un militaire béninois tué par une mine artisanale à Birni Lafia

Bénin, 8 novembre 2024 – Un drame a enduillé les forces armées béninoises. Le sergent-major Kora Bah Essé a perdu la vie jeudi 7 novembre 2024 dans l’explosion d’une mine artisanale, posée par le groupe terroriste HANI, dans la localité de Birni Lafia, commune de Karimama, région de l’Alibori.

Le militaire était en mission lorsque l’engin explosif a été déclenché, provoquant sa mort instantanée. Cette attaque survient dans un contexte de montée de l’insécurité dans la région de l’Alibori, frontalière avec le Niger et le Burkina Faso, où les groupes terroristes multiplient les actions violentes.

Une menace grandiose

Les attaques terroristes se sont intensifiées ces derniers mois dans le Nord du Bénin, mettant à mal la sécurité des populations et des forces de défense et de sécurité. Les groupes terroristes, notamment HANI, cherchent à déstabiliser la région et à étendre leur zone d’influence.

Renforcement de la lutte contre le terrorisme

Face à cette menace grandiose, les autorités béninoises ont renforcé les dispositifs de sécurité dans la région de l’Alibori. Cependant, les forces armées des pays voisins mènent régulièrement des opérations militaires conjointes afin de traquer les groupes terroristes et de neutraliser leurs activités. Malgré tous ses efforts, des soldats continuent des tombes sur les pièges assassins des terroristes.

En somme, la mort du Sergent-Major Kora Bah Essé est une perte immense pour le Bénin. Ce drame rappelle les sacrifices consentis par les forces armées pour protéger notre pays. Face à cette menace, il est impératif de renforcer la coopération régionale, d’équiper nos forces de défense et de sécurité et de sensibiliser les populations. La vigilance de chacun est essentielle pour déjouer les plans des terroristes. Ensemble, nous parviendrons à vaincre ce fléau et à construire un meilleur avenir pour notre pays. Nos condoléances à la famille du Militaire.

Bénin et Nauru : Nouvelle ère de diplomatie et de collaboration

Cotonou, 8 novembre 2024 – Dans un geste significatif vers le renforcement des liens internationaux et la promotion des intérêts des pays en développement, les ambassadeurs de Nauru et du Bénin ont officiellement établi des relations diplomatiques. Cette initiative, qui a pris forme lors d’une cérémonie solennelle le 6 novembre, ouvre la voie à une collaboration étroite entre les deux nations insulaires.

Le communiqué conjoint signé par les dignitaires des deux pays souligne l’engagement mutuel à travailler ensemble au sein du système multilatéral. Nauru, une petite île-nation du Pacifique, et le Bénin, un pays dynamique d’Afrique de l’Ouest, partagent des défis similaires et des perspectives communes sur le développement durable et la nécessité d’une représentation équitable au niveau international.

L’accord a suscité un vif enthousiasme au sein des communautés des deux pays, qui y voient un signe prometteur d’une coopération renforcée. Les deux nations ont exprimé leur volonté commune de mettre en œuvre des projets ambitieux dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement et du commerce, démontrant ainsi le pouvoir de la diplomatie à bâtir des ponts et à favoriser le progrès.

Avec cette nouvelle alliance, Nauru et le Bénin aspirent à renforcer leur voix dans les forums mondiaux, en particulier sur les questions touchant les petits États insulaires en développement et les pays africains. Ils espèrent également encourager d’autres nations à suivre leur exemple en établissant des partenariats stratégiques basés sur le respect mutuel et les objectifs de développement partagés.

En somme, cette démarche novatrice de coopération entre pays en développement est porteuse d’espoir. En renforçant leur position collective, ils seront mieux à même de défendre leurs intérêts et de contribuer à la résolution des problèmes mondiaux. Cette collaboration est un investissement pour l’avenir, qui permettra de bâtir un monde plus juste et plus prospère pour tous.

Ouverture d’une ambassade canadienne à Cotonou

Cotonou, le 8 novembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans les relations entre le Bénin et le Canada. En effet, le gouvernement canadien a annoncé hier, jeudi 7 novembre, sa décision d’élever le niveau de sa représentation diplomatique à Cotonou au rang d’ambassade.

Les autorités béninoises ont accueilli cette annonce avec enthousiasme, car elles y voient une reconnaissance de la dynamique positive mise en place par le gouvernement du président Patrice Talon. « Cette décision témoigne de l’attractivité croissante du Bénin sur la scène africaine et internationale », a souligné le Ministre des Affaires étrangères Shegun Bakari.

Ambassade canadienne : un partenariat prometteur

L’ouverture d’une ambassade canadienne à Cotonou ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays. Les domaines prioritaires identifiés pour renforcer ce partenariat incluent la formation des jeunes, le développement des énergies renouvelables, la promotion des droits de l’homme, l’autonomisation des femmes et la nutrition.

« Le Bénin et le Canada partagent des valeurs communes », a rappelé le Ministre. Cette nouvelle étape dans les relations bilatérales est de nature à renforcer les échanges et à favoriser le développement socio-économique des deux pays.

Des opportunités pour les deux pays

Cette décision du Canada est une opportunité pour renforcer les investissements canadiens au Bénin, notamment dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures et des technologies de l’information et de la communication.

Le gouvernement béninois se réjouit de cette nouvelle dynamique et exprime sa gratitude aux autorités canadiennes pour cette marque de confiance. Les deux pays ont la ferme intention de collaborer afin de bâtir un partenariat solide et durable, au profit de leurs populations respectives.

En somme, cette annonce marque un tournant dans les relations entre le Bénin et le Canada. Elle ouvre de nouvelles perspectives de coopération et témoigne de l’attractivité du Bénin en tant que partenaire privilégié en Afrique. L’établissement de l’ambassade canadienne à Cotonou est un jalon historique qui promet de tisser des liens plus étroits entre le Bénin et le Canada.