Braquage sur la RNIE 3 : Le Commissaire de Bantè paye cash !

Dans l’ombre d’une nuit sans lune, entre le 5 et le 6 avril 2025, la route nationale inter-État numéro 3, à hauteur du village d’Akpassi, dans la commune de Bantè, a été le théâtre d’un braquage audacieux. Cet incident a précipité un séisme au sein de la Police Républicaine béninoise : les autorités ont rapidement relevé de ses fonctions le commissaire de Bantè, responsable de la sécurité locale, avec une rare efficacité et une grande éloquence. Désormais astreint à un arrêt de rigueur de 60 jours, l’ex-commissaire attend de comparaître devant une commission disciplinaire, accusé d’un dysfonctionnement dans la surveillance du corridor routier. Cette décision, annoncée par les autorités le 10 avril dernier, révèle une volonté inflexible de restaurer la confiance dans un contexte dans lequel la sécurité des axes vitaux du Bénin est sous haute tension.

Un braquage aux conséquences inattendues

Le corridor routier reliant Cotonou à la frontière nigérienne, dont la RNIE 3 est un maillon essentiel, est une artère économique cruciale, mais aussi un terrain prisé par les bandes criminelles. Dans la nuit fatidique, les assaillants, opérant avec une précision redoutable, ont ôté la vie à un usager de la route avant de s’évanouir dans l’obscurité. La victime serait descendue de son véhicule pour secourir des braqueurs qui ont simulé une situation de détresse. Une fois hors de son véhicule, elle n’aurait pas eu le temps d’avoir de réponse à ses interrogations avant d’être abattue sur le champ. Cet incident a révélé une faille béante dans le dispositif de sécurisation de la zone.

Le commissariat de Bantè, chargé de patrouiller ce tronçon stratégique, n’aurait pas anticipé l’attaque, malgré des alertes récentes sur l’intensification des braquages dans la région des Collines. Les rapports internes, bien que confidentiels, pointent un manque de coordination dans le déploiement des unités et une sous-estimation des risques, imputés à la gestion du désormais ex-commissaire. Cette défaillance, jugée inacceptable par la hiérarchie, a conduit à une sanction immédiate, illustrant une fermeté rarement observée dans les rangs de la Police Républicaine.

Une sanction aux allures de signal

La destitution du commissaire, officialisée par un communiqué du Directeur Général de la Police Républicaine le 10 avril, s’accompagne d’un arrêt de rigueur de 60 jours, une mesure disciplinaire qui confine l’officier à l’isolement administratif, sans solde ni affectation. Cette période précède une comparution devant une commission disciplinaire, prévue dans les semaines à venir, où seront examinées les circonstances précises de l’incident. Les griefs portés contre l’ex-commissaire incluent une négligence dans l’organisation des patrouilles et un défaut de réactivité face aux indices d’insécurité croissante, des manquements jugés incompatibles avec la responsabilité d’un poste aussi névralgique.

Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large de renforcement de la sécurité routière au Bénin, où les braquages sur les axes inter-États, comme la RNIE 3, ont connu une recrudescence depuis 2024. Le ministère de l’Intérieur a recensé pas moins de 15 attaques similaires dans les Collines au cours des 12 derniers mois, ce qui a poussé le gouvernement à déployer des unités spécialisées, telles que la Brigade anti-criminalité, pour quadriller ces zones. La destitution du commissaire de Bantè, dans ce cadre, apparaît comme un message adressé à l’ensemble des forces de l’ordre  : nul ne saurait faillir sans en répondre.

Une communauté en quête de réassurance

À Bantè, petite ville agricole où la RNIE 3 irrigue le commerce local, l’incident et ses suites ont suscité un mélange d’inquiétude et d’attente. Le remplacement du commissaire, acté le 12 avril avec la nomination d’un officier intérimaire, vise à restaurer la sérénité, mais la tâche s’annonce ardue dans une région où la criminalité, alimentée par la porosité des frontières, défie les efforts de contrôle.

La chute du commissaire de Bantè, si elle marque un tournant dans la lutte contre l’insécurité routière, ouvre aussi un questionnement plus vaste. La rigueur affichée par les autorités suffira-t-elle à juguler un fléau qui prospère sur les failles structurelles : manque de moyens, corruption latente, ou encore coordination défaillante  ? Alors que le corridor RNIE 3 attend de redevenir un trait d’union plutôt qu’un théâtre d’ombres, une certitude demeure  : la sécurité, bien plus qu’une affaire d’uniformes, est un pacte de confiance entre un peuple et ceux qui le protègent.

Port de Cotonou  : Mme Nnenna Nwabufo à la rencontre des femmes du Littoral

Le Port Autonome de Cotonou (PAC), poumon économique du Bénin, s’est paré d’une aura particulière le vendredi 11 avril dernier en accueillant une hôte de marque  : Mme Nnenna Nwabufo, vice-présidente de la Banque Africaine de Développement (BAD). En effet, loin des habituels cortèges protocolaires, cette visite s’est distinguée par une démarche empreinte d’humanité et de pragmatisme. En choisissant de s’entretenir directement avec les femmes qui animent le port de pêche, Mme Nwabufo a mis en lumière leur rôle cardinal dans l’économie locale, tout en scrutant les écueils qui jalonnent leur quotidien. Cette initiative, à la croisée de la reconnaissance et de l’écoute, illustre une ambition plus vaste  : celle d’un développement inclusif, où chaque voix, même la plus discrète, trouve un écho.

Nnenna Nwabufo : une immersion au cœur du port de pêche

Le port de Cotonou, l’un des plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest, ne se résume pas à ses quais grouillants ou à ses conteneurs empilés. C’est aussi un lieu où s’entrelacent des destins, notamment ceux des femmes du port de pêche, qui, par leur labeur, soutiennent des familles et irriguent l’économie béninoise. Mme Nnenna Nwabufo, forte de son expérience à la tête des opérations de la BAD dans plusieurs régions africaines, a fait de cette communauté le pivot de sa visite. Accompagnée des responsables du PAC, elle a arpenté les abords du port, là où les filets se mêlent aux conversations, pour s’immerger dans la réalité de ces travailleuses.

Ces femmes, mareyeuses, transformatrices de poisson ou gestionnaires de petits commerces, incarnent une résilience forgée face à des conditions souvent rudes. Selon des données récentes de la BAD, elles contribuent à hauteur de 30 % aux revenus du secteur de la pêche artisanale au Bénin, un chiffre qui masque pourtant les défis qu’elles affrontent  : accès limité au crédit, infrastructures vétustes et concurrence accrue. La vice-présidente, dans un dialogue dénué d’artifice, a recueilli leurs témoignages, s’enquérant des obstacles – manque de chambres froides, coûts élevés des intrants – tout en saluant leur ténacité.

Un hommage à la force féminine

Au fil des échanges, Mme Nwabufo n’a pas ménagé ses mots pour célébrer l’apport de ces femmes à la vitalité économique de Cotonou. « Leur courage est une leçon, leur détermination un moteur », a-t-elle déclaré, selon des propos rapportés par le service de communication du PAC. Cette reconnaissance, loin d’être une simple formule, s’inscrit dans la stratégie de la BAD, qui, à travers son initiative AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa), ambitionne d’investir 5 milliards de dollars d’ici 2030 pour autonomiser les entrepreneuses africaines. À Cotonou, cet engagement prend une résonance concrète : la BAD finance depuis 2023 un projet pilote au port de pêche, incluant la modernisation des unités de transformation et la formation de 200 femmes à la gestion financière.

Cette visite n’était pas une première pour la BAD, qui soutient le PAC depuis deux décennies via des prêts pour l’extension des infrastructures et l’amélioration de la logistique. En 2024, un financement de 50 millions d’euros a permis de renforcer la sécurité portuaire et d’optimiser les chaînes d’approvisionnement, bénéficiant indirectement aux acteurs du port de pêche. Mais en plaçant les femmes au centre de son déplacement, Mme Nwabufo a marqué une inflexion, signalant que le développement ne saurait se mesurer uniquement en tonnes de marchandises, mais aussi en vies transformées.

Nnenna Nwabufo : une écoute pour un avenir à construire

L’échange avec les pêcheuses n’a pas été un monologue. La vice-présidente, formée à l’école de la rigueur nigériane et rodée aux subtilités des politiques africaines, a posé des questions précises, notant les suggestions des femmes pour améliorer leur quotidien  : accès à des microcrédits sans garantie prohibitive, création d’un marché dédié aux produits transformés, ou encore renforcement des formations en hygiène alimentaire. Ces idées, recueillies avec attention, pourraient nourrir les futurs programmes de la BAD au Bénin, où le secteur informel, dominé par les femmes, représente près de 70 % de l’économie, selon l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Économique.

Cette visite, bien que brève, s’inscrit dans une série d’initiatives menées par la BAD pour promouvoir l’inclusion économique. Quelques jours plus tôt, Mme Nwabufo avait inspecté un projet d’agriculture durable à Porto-Novo, soulignant l’importance des chaînes de valeur locales. À Cotonou, elle a réaffirmé cette vision, rappelant que la prospérité du continent repose sur la capacité à élever celles qui, trop souvent, restent dans l’ombre.

Une promesse à tenir

Le passage de Mme Nnenna Nwabufo au port de Cotonou n’est pas un simple jalon dans un agenda chargé  ; il est une invitation à repenser le développement à l’aune de l’équité. Les femmes du port de pêche, par leur ardeur et leurs aspirations, ont trouvé en elle une alliée attentive, mais les défis qu’elles ont exposés appellent des réponses durables. Alors que le soleil se couchait sur les eaux scintillantes du Golfe de Guinée, une question flottait dans l’air  : la BAD, avec ses milliards et ses plans, saura-t-elle transformer ces paroles en actes, pour que ces femmes, piliers invisibles de l’économie, deviennent les architectes reconnues d’un avenir plus juste  ?

Cotonou : Charumbira, président du PAP, sonne la charge pour l’unité et la justice !

Les lambris solennels de l’Assemblée nationale du Bénin ont vibré ce 11 avril 2025, auréolés d’une aura continentale palpable. L’arrivée et l’allocution inaugurale de Son Excellence Chief Fortune Charumbira, président du Parlement panafricain (PAP), ont transformé Cotonou en un carrefour d’ambitions africaines.

Accueilli avec la pompe républicaine à l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin par une délégation conduite par le premier vice-président Barthélémy Kassa, cet hôte de marque a foulé le sol béninois avec une mission claire : insuffler une dynamique d’unité et de responsabilité pour sculpter l’avenir du continent noir.

Son discours inaugural, prononcé lors de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année, a résonné tel un manifeste vibrant pour une gouvernance au service des peuples, un contrôle parlementaire renforcé et une synergie continentale accrue au nom du progrès collectif.

Le président du Parlement panafricain, Chief Fortune Charumbira, a exhorté le Bénin à devenir un fer de lance de l'unité africaineCharumbira à Cotonou : un appel vibrant à l’unité africaine et à la justice réparatrice

Dès son arrivée, Chief Charumbira a laissé transparaître une émotion sincère, comparable à celle d’un voyageur retrouvant une terre de profondes affinités. « Le Bénin », a-t-il déclaré avec conviction, « incarne les aspirations profondes des citoyens africains ». Ainsi, cette entrée en matière éloquente a planté le décor d’un plaidoyer passionné pour une Afrique intrinsèquement unie, où le Parlement panafricain se dresse tel un phare lumineux, guidant les nations vers les rivages de la gouvernance démocratique et de l’intégration régionale. Avec une éloquence empreinte de sagesse, il a salué l’engagement fervent de la délégation béninoise au sein du PAP, témoignage éclatant de l’ardeur du pays à porter haut les idéaux continentaux.

Le président du Parlement panafricain, Chief Fortune Charumbira, a exhorté le Bénin à devenir un fer de lance de l'unité africaine Justice pour les descendants d’Africains : le Bénin face à son héritage tragique

Le thème cardinal de l’Union africaine pour 2025, « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations », a servi de fil conducteur puissant à son discours. Évoquant avec gravité les cicatrices indélébiles laissées par la traite transatlantique, dont le Bénin fut un théâtre tragique et douloureux, il a enjoint les parlementaires béninois à embrasser ce débat avec une audace éclairée. « Votre histoire unique vous confère une légitimité incomparable pour mener cette réflexion essentielle », a-t-il martelé avec insistance, invitant le pays à devenir un porte-étendard courageux dans la quête d’une justice historique, non pas animée par la vengeance, mais par la volonté de réparer les injustices passées.

Agenda 2063 : Charumbira trace la voie d’un avenir africain prospère

L’allocution visionnaire du président du PAP ne s’est pas cantonnée à la contemplation du passé ; au contraire, elle a esquissé une feuille de route ambitieuse, résolument tournée vers l’avenir radieux du continent. L’Agenda 2063, ce projet prospectif de l’Union africaine, a été érigé en boussole pour guider les décennies à venir. Avec force persuasion, Charumbira a exhorté les élus béninois à accélérer la mise en œuvre de cet agenda transformateur, notamment par la ratification rapide de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA). Cet instrument puissant, a-t-il rappelé avec insistance, promet de briser les chaînes des entraves économiques et de tisser des liens commerciaux fluides et bénéfiques à travers tout le continent.

Sécurité alimentaire et jeunesse : les priorités urgentes pour un continent fort

La sécurité alimentaire, autre priorité pressante pour la stabilité et le progrès du continent, a occupé une place centrale dans son discours. Plaidant avec véhémence pour l’adoption de la loi type PAP-FAO sur la nutrition, il a souligné aussi l’urgence impérieuse de garantir à chaque Africain un accès fondamental à une alimentation saine et nutritive. « Un peuple bien nourri est un peuple véritablement libre », a-t-il affirmé avec conviction, appelant à l’adoption de politiques audacieuses et novatrices pour contrer l’insécurité alimentaire persistante qui fragilise tant de foyers africains.

Défis et opportunités : le Bénin, phare d’inspiration pour l’Afrique 

Avec une gravité empreinte d’un espoir tenace, Chief Charumbira a abordé les maux profonds qui entravent le plein épanouissement du continent : le chômage endémique des jeunes, la gangrène de la corruption, les effets dévastateurs du changement climatique et les fragilités persistantes des systèmes de santé. Concernant le chômage des jeunes, il a insisté sur la nécessité impérieuse d’offrir aux nouvelles générations des perspectives concrètes et valorisantes, transformant leur énergie débordante en un puissant moteur de croissance économique et sociale.

Quant à la corruption, elle a été dépeinte comme une tumeur maligne à éradiquer sans relâche par une transparence inflexible et un contrôle parlementaire rigoureux et efficace. Face à la menace du changement climatique, il a appelé à des actions concertées et urgentes pour protéger les écosystèmes fragiles du continent, tandis que la résilience sanitaire exige, selon lui, la mise en place de systèmes de santé robustes, proactifs et accessibles à tous.

Ces défis majeurs, loin d’être perçus comme des fatalités inéluctables, constituent autant d’opportunités pour le Bénin de se distinguer et de briller sur la scène continentale. En sa qualité de carrefour historique et culturel riche d’une identité singulière, le pays dispose, selon Charumbira, des atouts nécessaires pour inspirer ses pairs africains. « Votre Parlement, a-t-il conclu avec emphase, doit être le creuset bouillonnant où s’élaborent des lois véritablement au service du peuple, des lois clairvoyantes qui anticipent les crises et bâtissent une prospérité durable pour tous. »

Le président du Parlement panafricain, Chief Fortune Charumbira, a exhorté le Bénin à devenir un fer de lance de l'unité africaineUn avenir en suspens : le Bénin saisira-t-il l’étoffe de l’espoir panafricain ?

L’intervention marquante de Chief Fortune Charumbira à Cotonou n’a pas seulement inauguré une nouvelle session législative ; elle a semé les graines d’une ambition panafricaine plus vaste et profonde. En conviant le Bénin à assumer un rôle de premier plan dans les débats cruciaux qui animent le continent, il a tendu une main fraternelle, mais également lancé un défi stimulant : celui de traduire les paroles éloquentes en actions concrètes, les idéaux nobles en réalités tangibles. Reste désormais à observer si les parlementaires béninois sauront saisir cette précieuse étoffe d’espoir pour tisser une étoffe d’unité et de justice durable, non seulement pour leur nation, mais pour l’ensemble d’un continent africain en quête de son propre destin.

Une tornade frappe Avrankou : un drame éveille la solidarité

Le silence paisible de la nuit d’hier à avrankou, s’est brutalement déchiré sous l’assaut d’une furie naturelle inattendue. Une tornade d’une violence inouïe s’est abattue sur cette tranquille commune de l’Ouémé, laissant derrière elle un spectacle de désolation : un véhicule pulvérisé, un conducteur luttant pour sa survie et une communauté profondément ébranlée. Ce soudain cataclysme, survenu sur le tronçon pavé reliant le carrefour à la mairie, a métamorphosé une nuit ordinaire en un poignant rappel de la vulnérabilité humaine face aux caprices du climat.

La nature se déchaîne : un arbre géant fauche une vie sur la route d’Avrankou

Alors que la commune sombrait dans les bras de Morphée, un vent d’une force terrifiante s’est levé, déracinant avec une facilité déconcertante un arbre séculaire. Tel un projectile lancé par une main invisible, l’énorme tronc s’est abattu sans crier gare sur un véhicule en pleine course, réduisant l’habitacle à un amas de ferraille informe. Piégé dans cette cage de métal tordue, le chauffeur, seul occupant du véhicule, a été extrait des débris dans un état critique. Sans perdre un instant, il a été conduit d’urgence au centre hospitalier universitaire départemental de l’Ouémé, où il reçoit désormais des soins intensifs, entouré de l’expertise médicale et de l’espoir tenace de ses proches.

Avrankou en zone de turbulence : après Kouti, la nature fait encore trembler l’Ouémé

Ce tragique événement, loin de constituer un incident isolé, s’inscrit dans une série inquiétante de perturbations climatiques qui mettent la commune d’Avrankou à rude épreuve. Quelques semaines seulement auparavant, une bourrasque d’une intensité similaire avait ravagé l’arrondissement voisin de Kouti, arrachant impitoyablement les toitures de plusieurs salles de classe. Du jour au lendemain, écoliers et enseignants s’étaient retrouvés démunis, contraints de poursuivre l’instruction sous des abris de fortune ou à ciel ouvert, dans l’attente de reconstructions dont l’échéance demeure incertaine.

La communauté sous le choc : compassion, questionnements et solidarité à l’épreuve

L’annonce de cette nouvelle tragédie a propagé une onde de choc émotionnelle à travers toute la commune d’Avrankou. Dès les premières lueurs de l’aube, une foule de riverains, où se mêlaient compassion sincère et une certaine forme de curiosité poignante, s’est rassemblée sur les lieux du drame, contemplant avec effroi l’arbre déraciné et le véhicule disloqué. Alertées sans délai, les autorités locales ont convergé rapidement vers le site. À leur tête, le maire, Gabriel Ganhoutodé, accompagné du chef d’arrondissement et du commissaire de police, a supervisé l’évaluation des dégâts, incarnant la sollicitude des élus face à cette terrible épreuve.

Face à la colère du ciel, Avrankou s’interroge sur sa vulnérabilité et exige des réponses

Cet élan collectif de soutien, où l’entraide spontanée rivalise avec une profonde consternation, révèle la résilience d’une communauté qui a appris à se serrer les coudes face à l’adversité. Cependant, il met également en lumière une question lancinante qui taraude les esprits : pourquoi Avrankou semble-t-elle si fréquemment la cible de ces fureurs célestes ? Tout en pansant leurs blessures, les habitants s’interrogent avec insistance sur les causes profondes de ces intempéries répétées, oscillant entre l’explication de simples caprices saisonniers et la sombre réalité des stigmates d’un climat en pleine mutation.

L’urgence de la prévention : des mesures s’imposent face aux furies naturelles

Ce nouvel épisode tragique invite impérieusement à une réflexion plus large sur la vulnérabilité criante des infrastructures face aux soubresauts de la nature. Bien que les arbres qui bordent nos voies offrent une ombre bienvenue et une verdure apaisante, ils se transforment en de redoutables projectiles sous l’assaut des vents violents. De même, les bâtiments scolaires, dont la vétusté est parfois alarmante, cèdent avec une facilité déconcertante aux bourrasques. Face à ces constats accablants, des mesures préventives rigoureuses s’imposent de toute urgence : inspections régulières et approfondies des arbres à risque, renforcement structurel des constructions publiques et sensibilisation accrue des populations aux alertes météorologiques. Autant de chantiers essentiels qui, bien qu’exigeant des moyens conséquents, promettent de préserver des vies humaines et des biens précieux.

Solidarité, rempart ultime : Avrankou face à l’adversité, un avenir à bâtir ensemble

Le sort du chauffeur, suspendu à un fil entre l’espoir et l’incertitude, rappelle avec force l’urgence cruciale d’un système de secours rapide et parfaitement coordonné. Bien que l’évacuation vers l’hôpital ait été effectuée avec diligence, des routes mieux entretenues et des équipements d’urgence plus accessibles pourraient encore réduire les délais critiques, souvent synonymes de vie ou de mort.

La tornade qui a frappé Avrankou, par sa brutalité et sa soudaineté, a certes ébranlé les cœurs, mais elle a aussi ravivé avec force l’esprit de cohésion profonde qui caractérise cette communauté unie. Des autorités locales aux simples citoyens, chacun a répondu présent avec une humanité touchante, témoignant d’une solidarité qui transcende l’adversité.

À l’heure où le chauffeur lutte avec courage pour sa vie et où les douloureux souvenirs de la tempête de Kouti restent encore vifs dans les mémoires, Avrankou se tient debout, prête à se relever, à reconstruire et à se prémunir contre les futures tempêtes. Ce drame, aussi douloureux soit-il, offre une occasion cruciale de repenser l’avenir, d’ancrer la prévention au cœur des priorités et de faire de la solidarité le rempart ultime contre les colères du ciel à venir.

Bénin, terre promise du cyclisme africain : le Grand Tour et le prix UCI en point d’orgue !

À l’orée d’un printemps où les effluves de la compétition embaument déjà l’air, le Bénin s’apprête à devenir l’épicentre d’une effervescence sportive continentale. En effet, la tenue imminente du 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin, dont les premières volées de roues fouleront l’asphalte du 28 avril au 3 mai 2025, atteste avec éloquence de la progression inexorable du cyclisme africain. De plus, cet événement d’envergure, précédant de quelques encablures le Grand Prix cycliste de Cotonou le 4 mai – une joute auréolée de la reconnaissance de l’Union Cycliste Internationale (UCI) –, cristallise l’ambition d’une nation qui aspire à graver son nom dans l’odyssée du sport vélocipédique africain.

Visite royale : l’émissaire international salue l’ascension du cyclisme béninois

Dans cette atmosphère de fébrilité croissante, une visite de marque a récemment ponctué les préparatifs, insufflant un élan supplémentaire à cette manifestation d’ampleur. Ainsi, un émissaire de haut rang, dont la présence soulignait l’intérêt grandissant de la communauté sportive internationale pour l’essor du cyclisme au Bénin, a pu s’enquérir de la méticulosité de l’organisation et de la ferveur populaire qui nimbe déjà l’événement.

Bien que les détails précis de cette incursion diplomatique et sportive se soient distillés avec une discrétion de bon aloi, elle a néanmoins confirmé la perception du Bénin comme un terreau fertile pour l’éclosion des talents et l’accueil de compétitions de stature continentale. En outre, l’entretien fructueux avec les autorités locales et les responsables de l’organisation a permis d’ausculter les avancées significatives réalisées et de conjecturer sur les retombées positives de ces événements pour l’image du pays et l’inspiration de sa jeunesse.

Le 20ᵉ Tour du Bénin : une odyssée africaine de 737 kilomètres de passion

Le Tour Cycliste International du Bénin, dans sa 20ᵉ itération, promet un spectacle d’une intensité rare. En effet, pas moins de 14 nations, projetant sur les routes béninoises une phalange de 90 athlètes aguerris, s’affronteront sur un parcours exigeant de 737 kilomètres. Ces joutes épiques, serpentant à travers les paysages diversifiés du Bénin, ne constituent pas seulement une épreuve physique pour les compétiteurs ; elles représentent également une vitrine exceptionnelle pour la beauté du pays et la chaleur de son accueil. De fait, l’âpre compétition pour le maillot distinctif et la gloire de la victoire finale galvanisera les coureurs et captivera un public fervent, témoignant de l’attachement profond du Bénin au sport cycliste.

Cotonou en ébullition : le Grand Prix UCI, apothéose de la petite reine

Dans le sillage de cette semaine de compétition acharnée, le Grand Prix cycliste de Cotonou viendra parachever cette séquence dédiée à la petite reine. Son inscription au calendrier international de l’UCI confère à cette épreuve une aura particulière, attirant des coureurs désireux d’accumuler des points précieux et de se mesurer à une concurrence relevée. Ainsi, cette compétition d’un jour, disputée dans l’effervescence de la capitale économique, offrira un dénouement spectaculaire à cette période dédiée au cyclisme, laissant une empreinte indélébile dans la mémoire des passionnés.

Plus qu’une course : un tremplin touristique et une source d’inspiration continentale

Ces événements d’envergure ne se limitent pas à la simple dimension sportive ; ils incarnent également une opportunité inouïe pour le Bénin de promouvoir son tourisme, de renforcer sa coopération régionale et d’inspirer une nouvelle génération d’athlètes africains. En effet, l’émulation suscitée par la présence de coureurs internationaux et la couverture médiatique de ces compétitions contribuent à forger une image positive du Bénin sur la scène continentale et mondiale. Par conséquent, l’ardeur des compétiteurs et l’enthousiasme du public conjuguent leurs forces pour faire de ces rendez-vous des moments de communion et de fierté nationale.

Le Bénin, cyclisme en tête : un avenir prometteur sur les routes africaines

Ainsi, le Bénin se dresse avec assurance sur la carte du cyclisme africain, fort de son engagement et de sa capacité à orchestrer des événements d’une telle magnitude. Car la passion pour la petite reine y est palpable, l’organisation rigoureuse, et l’avenir du cyclisme béninois semble promis à de nouvelles ascensions, laissant entrevoir une trajectoire sur laquelle la détermination et le talent continueront de tracer leur chemin sur les routes du continent.

Le Bénin à l’ONU : une décennie d’engagement pour le bien-être des siens

Du 7 au 11 avril 2025, la vibrante métropole new-yorkaise a accueilli la 58ᵉ session de la Commission de la Population et du Développement des Nations Unies, un cénacle dans lequel les nations convergent pour esquisser des solutions aux défis démographiques et sociaux. Représentant le Bénin, le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchane y a porté avec éloquence la voix d’un pays résolu à faire du bien-être de ses citoyens, en particulier des plus jeunes, le socle de son édifice national. Face à un parterre de dignitaires onusiens, il a déployé une vision ambitieuse, en résonance avec le thème de la session : « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être à tout âge ».

Lors de la 58e session de l’ONU à New York, le Bénin, par la voix du Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchane, dévoile une décennie de réformes Une ambition sanitaire et sociale à l’épreuve des faits

Sous l’égide du Président Patrice Talon, le Bénin s’est engagé depuis une décennie dans une métamorphose profonde visant à ériger une société dans laquelle la santé et l’équité ne sont pas de vains mots. Le Ministre d’État a détaillé les jalons de cette entreprise : l’assurance maladie universelle, désormais opérationnelle, garantit un accès élargi aux soins ; des infrastructures sanitaires, érigées ou rénovées, jalonnent le territoire ; un recrutement massif de soignants renforce les capacités médicales ; et des agents communautaires, déployés dans les contrées les plus reculées, tissent un réseau de prévention et de sensibilisation. À ces efforts s’ajoutent des avancées dans l’accès à l’eau potable, l’assainissement, la gestion des déchets et le logement social, autant de leviers pour un cadre de vie salubre.

Mais le Bénin ne s’arrête pas là. Le Programme National de Cantines Scolaires, étendu à grande échelle, offre un repas quotidien aux écoliers, fortifiant leurs corps et leurs esprits. Dans une annonce marquante, Bio Tchane a révélé le lancement prochain d’un projet de supplémentation nutritionnelle, ciblant les mille premiers jours de vie – de la grossesse aux cinq ans de l’enfant. Ce programme, qui s’accompagnera d’une conférence internationale sur la nutrition à Cotonou, illustre l’audace d’un pays déterminé à briser les chaînes de la malnutrition.

Lors de la 58e session de l’ONU à New York, le Bénin, par la voix du Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchane, dévoile une décennie de réformes Les femmes et la jeunesse : piliers d’un avenir prospère au Bénin

Dans son allocution, le Ministre d’État a exalté le rôle cardinal des femmes, qu’il considère comme les architectes du progrès national. « Quand les filles et les femmes sont reconnues, valorisées et investies, c’est toute la nation qui prospère », a-t-il martelé. En plus, cette conviction se traduit par des mesures concrètes : vingt-huit sièges réservés aux femmes à l’Assemblée nationale consacrent leur présence dans les sphères décisionnelles ; la gratuité de la scolarité pour les filles jusqu’en terminale brise les barrières éducatives ; des campagnes contre le harcèlement en milieu scolaire protègent leur dignité ; l’Institut National de la Femme amplifie leur voix ; et des microcrédits adaptés dopent l’entrepreneuriat féminin, transformant des rêves en réalités tangibles.

La jeunesse, quant à elle, n’est pas en reste. Dans l’élaboration de la Vision 2060, document stratégique destiné à guider le Bénin pour les décennies à venir, les aspirations des jeunes ont été méticuleusement intégrées. Cette démarche, loin d’être cosmétique, reconnaît en eux les artisans d’un futur dans lequel l’innovation et l’audace prédomineront.

Le Bénin : un modèle en devenir

Le discours d’Abdoulaye Bio Tchane n’a pas seulement dressé un bilan ; il a esquissé une promesse. En alignant ses politiques sur les Objectifs de Développement Durable, le Bénin s’affirme comme un acteur résolu à bâtir un monde dans lequel la santé et le bien-être ne sont pas des privilèges, mais des droits inaliénables. Les réformes entreprises, qu’il s’agisse de moderniser les infrastructures ou d’autonomiser les populations, témoignent d’une gouvernance qui conjugue pragmatisme et humanisme.

Un horizon de possibles

En somme, en cette 58ᵉ session de la Commission de la Population et du Développement, le Bénin a brillé par sa clarté d’ambition et la solidité de ses réalisations. Du renforcement des systèmes de santé à l’émancipation des femmes, en passant par l’éducation et la nutrition des enfants, le pays trace un sillon où le bien-être devient le moteur du progrès. À l’heure où le monde quête des modèles d’équité et de résilience, le Bénin, humble, mais déterminé, tend la main pour partager sa vision : celle d’une société dans laquelle chaque vie, à tout âge, s’épanouit dans la dignité et l’espoir.

Le Bénin à l’écoute de ses âmes : Talon scelle une alliance spirituelle au palais !

Les murs du Palais de la Marina ont résonné hier, jeudi, d’une conversation d’une importance capitale. Le Président de la République, M. Patrice Talon, a ouvert ses portes à une délégation de haut niveau du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses, la voix unifiée des diverses spiritualités du Bénin. Bien plus qu’une simple courtoisie, cette rencontre a incarné la ferme volonté du gouvernement de consolider les liens sacrés entre les communautés religieuses, fondations d’une cohésion sociale durable au sein d’une nation aux multiples visages.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Unir au nom du ciel : Talon et les cultes béninois en quête d’harmonie

Au centre de cet échange, une aspiration commune : ériger les convictions religieuses en un puissant instrument de paix, loin de toute source de division. À l’issue de cette audience, M. Michel Alokpo, Secrétaire Général et porte-parole du Cadre, a salué l’attention profonde et la bienveillance manifestée par le Chef de l’État. De fait, les discussions, d’une richesse significative, ont exploré des thématiques aussi variées qu’essentielles. Parmi celles-ci, la délégation a souligné que la loi du 1ᵉʳ juillet 1901, qui encadre les associations et les fondations, entrave le plein essor des organisations religieuses en raison de son obsolescence. En effet, ce texte, désormais inadapté aux réalités actuelles, entrave le dynamisme des confessions dans l’accomplissement de leurs missions spirituelles et sociales.

Laïcité, fractures internes, échéance 2026 : les dossiers clés débattus au Palais

D’autres sujets, tout aussi cruciaux, ont enrichi les échanges : les participants ont abordé la question de la laïcité, socle fondamental de l’État béninois, en veillant à préserver son équilibre délicat, qui garantit une coexistence pacifique entre croyances et gouvernance. Ils ont également discuté des tensions internes qui secouent certaines confessions, parfois sources de crispations, ainsi que des préparatifs des élections générales de 2026, rendez-vous démocratique majeur pour le Bénin. Enfin, ils ont examiné avec sérieux la récente affaire d’un prétendu complot contre la sûreté de l’État, impliquant des proches du Président, révélant ainsi l’impératif d’une vigilance accrue pour protéger la stabilité nationale.

Talon salue les Gardiens spirituels : piliers de la concorde béninoise

Dans son allocution, le Président Talon a rendu un vibrant hommage au rôle fondamental des confessions religieuses, les considérant comme de véritables sentinelles de la concorde. Il a rappelé leur capacité unique à insuffler des valeurs de tolérance et de fraternité, indispensables au sein d’une société où cohabitent harmonieusement chrétiens, musulmans, adeptes des traditions endogènes et autres spiritualités. Bien loin de se limiter à ce constat, il a réaffirmé sa volonté d’une collaboration étroite avec ces acteurs spirituels pour relever les défis sociaux, qu’il s’agisse de médiation lors de conflits ou de mobilisation en faveur du bien commun.

Élections 2026 : Talon mise sur la sagesse des leaders religieux pour un scrutin apaisé

Concernant les élections de 2026, le Chef de l’État a formulé une proposition audacieuse : inviter les membres du Cadre de Concertation à une rencontre dédiée, dont les conclusions éclaireraient le processus d’organisation de ce scrutin crucial. Cette initiative novatrice, en plaçant les leaders religieux au cœur du déroulement démocratique, témoigne d’une confiance profonde en leur aptitude à apaiser les esprits et à favoriser un climat serein pour cette échéance importante.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Un soutien mutuel : L’État et les confessions béninoises renforcent leurs liens

Les représentants des confessions, de leur côté, n’ont pas manqué de saluer les efforts de médiation déployés par le Président Talon dans la résolution de différends religieux. Grâce à ces interventions menées avec discernement, des crises ont été désamorcées et l’harmonie restaurée au sein de certaines communautés. En retour, ils ont sollicité un soutien accru de la part du gouvernement pour leurs initiatives, une demande à laquelle le Président a répondu par un engagement ferme, promettant un accompagnement constant pour la réussite de leurs missions.

De plus, cette audience a également été l’occasion de souligner le rôle éducatif essentiel des leaders religieux. En les encourageant à poursuivre leur travail de sensibilisation, le Président a insisté sur leur influence dans la diffusion des principes de respect et de solidarité, véritables remparts contre les dérives de l’intolérance.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Bénin : un horizon prometteur de coopération entre l’État et les religions

L’échange du 10 avril 2025 au Palais de la Marina ne se réduit pas à une simple rencontre protocolaire ; il consacre plutôt un renouvellement profond du pacte entre l’État et les confessions religieuses. En établissant ainsi les bases d’une collaboration renforcée, il ouvre la voie à des actions conjointes pour le développement communautaire et la préservation de la paix. Fort de cette alliance précieuse, le Bénin se positionne comme un modèle de dialogue interreligieux, où la diversité des croyances devient une force, une richesse, plutôt qu’un défi. Ainsi, le pays trace un chemin lumineux vers un avenir où l’unité prévaut, guidé par une vision partagée de progrès et d’harmonie.

Osaka 2025 : le Bénin débarque avec ses trésors et son ambition pour éblouir le monde !

Imaginez une île japonaise, Yumeshima, sur le point de devenir l’épicentre d’une symphonie mondiale… Dès l’aube du 13 avril 2025, cette scène hors du commun s’animera au rythme de l’Exposition Universelle Osaka 2025 ! Pendant six mois enchanteurs, jusqu’au 13 octobre, cette célébration grandiose orchestrera la rencontre de plus de 160 nations, attirant quelque 28 millions de visiteurs, tous conviés à un festin de merveilles culturelles, de prouesses technologiques et de visions futuristes.

Par ailleurs, parmi cette mosaïque de pavillons, celui du Bénin s’érige avec une ambition singulière : dévoiler au monde les richesses d’un pays en pleine métamorphose, où l’héritage ancestral danse avec une modernité audacieuse. En effet, à seulement trois jours de l’ouverture, les équipes béninoises peaufinent chaque détail avec une ferveur contagieuse, prêtes à offrir une expérience qui transcende la simple exposition pour devenir une véritable immersion au cœur de l’âme béninoise.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 : le Bénin ouvre ses « Horizons » au dialogue mondial du futur

L’Exposition Universelle Osaka 2025, portée par le thème vibrant « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », se veut un creuset d’idées où les nations explorent ensemble des réponses aux enjeux cruciaux de notre époque : durabilité, équité, harmonie avec la nature. Dans cet écrin d’innovation et de diversité, le Bénin s’invite avec une proposition captivante, incarnée par son pavillon intitulé Benin Horizons – A Journey of Culture and Opportunities. Ce titre évocateur, loin d’être une simple formule, résonne comme une promesse : celle d’un voyage initiatique à travers un pays qui, fort de son passé glorieux, se projette avec assurance vers des lendemains prospères.

À Yumeshima, l’effervescence est palpable. Les artisans, techniciens et créateurs béninois s’activent pour parachever un espace pensé comme une fenêtre ouverte sur l’âme de leur nation. Orchestré par l’Agence Bénin Tourisme, le pavillon déploie une scénographie où se mêlent installations immersives, trésors artistiques, performances vibrantes et mises en lumière des dynamiques économiques. L’objectif est clair : captiver les visiteurs, qu’ils viennent du Japon ou d’ailleurs, en leur offrant un aperçu saisissant d’un Bénin pluriel, à la croisée des chemins entre tradition et renouveau.


Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Patrimoine vibrant, économie florissante, créativité envoûtante : le Bénin se dévoile en trois actes

 

Le pavillon du Bénin se structure autour de trois piliers fondamentaux, chacun révélant une facette essentielle de l’identité nationale :

  • L’éclat du patrimoine culturel : terre natale du vaudou et des royaumes du Dahomey, le Bénin porte en lui une histoire d’une profondeur rare. Ainsi, les visiteurs pourront s’émerveiller devant des reproductions de palais royaux, des objets façonnés par des siècles de savoir-faire et des dispositifs multimédias qui donnent vie aux traditions séculaires.
  • L’élan de la modernité économique : au-delà de ses racines, le Bénin s’affirme comme une terre d’opportunités. Pour illustrer cela, des espaces dédiés mettront en exergue des secteurs en pleine efflorescence — agriculture durable, technologies numériques, industries créatives — tout en soulignant les perspectives d’investissement et de partenariats internationaux.
  • La puissance de la créativité : musique envoûtante, danses ancestrales, artisanat raffiné et gastronomie savoureuse ; en effet, le pavillon fera rayonner le génie artistique béninois, vecteur d’un soft power qui séduit et inspire.

Chaque élément, minutieusement agencé, vise à tisser un lien intime entre les visiteurs et ce pays méconnu, souvent éclipsé par ses voisins, mais riche d’un potentiel unique.

Le Bénin à la conquête d’Osaka : une vitrine mondiale pour séduire voyageurs et investisseurs

Pour le Bénin, cette participation dépasse le cadre d’une exposition ; elle s’inscrit en réalité dans une stratégie ambitieuse de visibilité mondiale. En s’installant à Osaka, au cœur de l’Asie, le pays s’ouvre à un public nouveau, loin des circuits traditionnels de l’Afrique de l’Ouest. De ce fait, cette vitrine exceptionnelle lui permet de polir son image, de charmer les voyageurs en quête d’authenticité et de convaincre les investisseurs du dynamisme de son économie. Le choix du Japon, nation à la croisée de la tradition et de l’innovation, reflète une volonté de nouer des alliances inédites, dans une région où les collaborations avec l’Afrique demeurent encore embryonnaires.

Ainsi, le pavillon devient un outil diplomatique subtil, où la culture et l’économie s’entrelacent pour projeter une identité forte et contemporaine. Du 13 avril au 13 octobre 2025, le Bénin compte bien graver son nom dans l’esprit des millions de visiteurs, transformant leur curiosité en désir d’exploration.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 à Yumeshima : le rendez-vous immanquable avec les horizons béninois

Alors que les derniers préparatifs s’achèvent, le pavillon du Bénin se dresse, prêt à accueillir le monde dès le 13 avril 2025. Que vous soyez passionné d’art, épris de découvertes ou en quête d’opportunités, chaque visiteur y trouvera une expérience taillée pour émerveiller et interpeller. Ce lieu ne sera pas seulement un espace d’exposition, mais un pont jeté entre les cultures, une invitation à pénétrer l’univers d’un peuple fier et visionnaire.

Osaka 2025 : le Bénin vous ouvre les portes d’un avenir inspirant !

En somme, la présence du Bénin à l’Exposition Universelle Osaka 2025 ne se résume pas à une simple participation ; elle incarne plutôt un élan, une aspiration à se révéler au monde sous un nouveau jour. En conjuguant l’héritage d’un passé prestigieux et les promesses d’un futur audacieux, le pays offre aux visiteurs une expérience qui transcende les frontières.

Du 13 avril au 13 octobre 2025, Yumeshima deviendra le théâtre d’une rencontre exceptionnelle avec un Bénin vibrant, prêt à partager ses trésors et à écrire une nouvelle page de son histoire sur la scène globale. N’hésitez plus, venez, découvrez et laissez-vous inspirer par ces horizons béninois qui s’ouvrent à l’infini.

Cybersécurité : le Bénin au cœur du forum InCyber Europe 2025

Imaginez un carrefour européen où les cerveaux de la cybersécurité s’électrisent, où les clics et les codes tissent l’avenir numérique… Du 1ᵉʳ au 3 avril 2025, ce théâtre n’était autre que Lille, hôte vibrant du Forum InCyber Europe 2025 ! Cette grand-messe, couronnée plus éminent rassemblement européen dédié à la cybersécurité, a attiré une constellation d’experts, de décideurs et de figures clés du domaine, tous animés par la volonté de décrypter les enjeux cruciaux de la sécurité numérique, de la solidité des infrastructures et de la synergie entre nations.

Parmi cette effervescence intellectuelle, Mme Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, la visionnaire Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, a mené une délégation nationale qui a marqué les esprits par son engagement passionné dans les débats.

Bénin à la tribune : quand la confiance numérique devient un discours captivant

Lors de son allocution, la Ministre a déployé une éloquence captivante pour retracer le périple du Bénin vers une autonomie digitale assumée. Loin de se limiter à un simple récit, elle a dévoilé les jalons d’une ambition portée par une détermination politique sans faille et des accomplissements palpables. Ainsi, l’élan de mutation digitale qui galvanise le pays a été mis en relief, témoignant d’une aspiration à hisser le Bénin au rang de modèle dans l’univers des technologies de l’information.

Cybersécurité : le pilier béninois d’une transformation numérique robuste

La cybersécurité, pivot essentiel de cette métamorphose, s’est imposée comme un leitmotiv de son propos. En effet, dans un monde où les interconnexions numériques croissantes exposent données et systèmes critiques à des périls multiformes, Mme ADAM SOULE ZOUMAROU a détaillé les mesures entreprises pour fortifier la résilience béninoise face aux cybermenaces. À titre d’exemple, des initiatives emblématiques, telles que l’édification d’un Centre National de Cyberdéfense ou l’élaboration d’une stratégie nationale dédiée, ont été évoquées comme autant de preuves d’un engagement tangible.

Le Bénin, représenté par sa Ministre du Numérique, a marqué le Forum InCyber Europe 2025 en présentant ses avancées en cybersécurité Main tendue numérique : le Bénin lance un appel vibrant à la coopération internationale au InCyber Europe 2025 

Au-delà de ces avancées internes, la Ministre a plaidé avec vigueur pour une concertation mondiale renforcée. Face à des cyberattaques qui se jouent des frontières, elle a érigé la collaboration entre États en impératif absolu. Dans cette optique, elle a formulé une invitation solennelle à tisser des partenariats stratégiques, révélant la propension du Bénin à accueillir des coopérations fécondes pour nourrir l’essor de son écosystème numérique. De ce fait, ce message se veut un écho aux acteurs internationaux, entreprises ou institutions, prêts à s’investir dans un pays où la stabilité politique et la clarté de la vision digitale ouvrent un champ fertile aux initiatives novatrices.

Le Bénin s’affirme : un acteur clé de la cybersécurité africaine à l’assaut du futur numérique

La présence béninoise au Forum InCyber Europe 2025 a ainsi brillé comme une vitrine des progrès réalisés en matière de cybersécurité, tout en réaffirmant une ouverture résolue à l’entraide globale. À la lumière de cette participation, le Bénin s’affirme avec aplomb comme une figure incontournable de la cybersécurité sur le continent africain, armé d’audace et d’une détermination sans relâche pour affronter les défis du numérique.

Bénin : la BIDC débloque 10 millions € pour transformer l’or cajou de Glo-Djigbé !

Un souffle d’ambition nouvelle traverse les terres béninoises avec l’annonce, le 9 avril, d’un appui financier de taille consenti par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). En effet, d’un montant de 10 millions d’euros, soit environ 6,55 milliards de francs CFA, cette manne vient irriguer un projet d’envergure porté par Bénin Cashew SA : l’édification, au cœur de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), de cinq manufactures dédiées à la métamorphose des noix de cajou brutes, flanquées d’une unité vouée à la production de baume de cajou. Ainsi, cette décision, fruit de la 91ᵉ session ordinaire du conseil d’administration de la BIDC présidée par Dr George Agyekum Donkor, s’inscrit dans une vision plus vaste de dynamisation économique et d’intégration régionale au sein de l’espace ouest-africain.

Le Bénin mise sur la transformation : l’or cajou bientôt métamorphosé à la GDIZ

Loin de se réduire à une simple infusion de capitaux, cet engagement répond à une aspiration profonde : diversifier une économie agricole longtemps tributaire de l’exportation brute pour en exalter la valeur ajoutée. Le Bénin, dont les champs produisent annuellement quelque 140 000 tonnes de noix d’anacarde – soit une part notable des 2,8 millions de tonnes ouest-africaines selon les estimations récentes –, voit dans ce projet une promesse de transformation. Avec une capacité visant à traiter la moitié de la production nationale, ces installations ambitionnent de métamorphoser un secteur jadis dominé par la vente à l’état brut, souvent à des géants asiatiques comme l’Inde ou le Vietnam. À cette prouesse technique s’ajoute une visée sociale : la création de plus de 1 600 emplois, dont une majorité permanente, offrant aux communautés locales un horizon de prospérité tangible.

BIDC en mission séduction : Donkor scelle l’alliance économique avec le Bénin et la GDIZ

Le dévoilement de ce financement n’a pas été un acte isolé, mais le pivot d’une séquence d’échanges denses orchestrée par les dirigeants de la BIDC lors de leur passage au Bénin. Dès le 8 avril, une délégation conduite par Dr Donkor s’est entretenue avec les autorités béninoises, dont le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, pour raffermir les liens entre Lomé – siège de la banque – et Porto-Novo.

Au cours de ces pourparlers, tenus dans une atmosphère de cordiale gravité, ils ont exploré les contours d’une coopération élargie englobant l’agro-industrie, les infrastructures et l’énergie verte.

Le lendemain, le 9 avril, la délégation s’est rendue à la GDIZ, joyau industriel situé à 45 kilomètres de Cotonou, pour une visite guidée des lieux où s’élèveront ces futures manufactures. Là, entre les hangars en devenir et les plans soigneusement déployés, les émissaires ont mesuré l’ampleur d’un projet qui, selon les termes de la BIDC, « pave la voie à une durabilité économique ».

GDIZ, épicentre de la révolution agro-industrielle béninoise : un pari à plus d’un milliard $

La Zone Industrielle de Glo-Djigbé, née d’un partenariat public-privé avec Arise IIP, se dresse comme le théâtre idéal de cette mutation. Déjà forte d’investissements dépassant le milliard de dollars depuis son lancement en 2021, elle s’affirme comme un creuset où l’agriculture béninoise s’industrialise.

En effet, les cinq unités de transformation, capables d’absorber 120 000 tonnes de noix par an une fois pleinement opérationnelles, s’accompagneront d’une usine de baume – un sous-produit aux usages cosmétiques et industriels encore sous-exploité. Ce financement, qui complète une aide antérieure de 10 milliards de FCFA de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) en 2024, illustre une convergence d’intérêts entre institutions régionales pour hisser le Bénin au rang de puissance agro-industrielle.

Le Bénin à la croisée des chemins : l’avenir prometteur de la transformation du cajou avec la BIDC

En confiant ces fonds au Bénin Cashew SA, la BIDC ne se borne pas à ériger des murs : elle édifie un modèle où la richesse des sols se conjugue à l’ingéniosité humaine. Ce projet, qui s’harmonise avec les Objectifs de Développement Durable – notamment l’industrie et l’innovation (ODG 9) – pourrait redessiner les contours de l’économie béninoise, tout en inspirant ses voisins ouest-africains. Pourtant, si les fondations sont posées, leur épanouissement reste suspendu aux aléas d’un marché mondial capricieux et à la diligence des acteurs locaux. Ainsi, entre l’espoir d’un essor durable et les défis d’une ambition naissante, le destin de cette entreprise repose sur une trame encore à tisser, où chaque fil compte.