Un concours pour exalter l’audace des entreprises francophones

Dans le sillage de la 5ᵉ édition de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF), l’Union des Entreprises du Congo (Unicongo) et l’Alliance des Patronats Francophones conjuguent leurs efforts pour orchestrer un concours d’envergure internationale. Intitulé « Célébrer l’excellence et l’innovation des entreprises francophones », cet événement se propose de mettre en lumière les fleurons d’un monde entrepreneurial où la langue française sert de trait d’union. Ouvert gracieusement à toute structure francophone active depuis deux années au moins, il convie ces acteurs à dévoiler leur génie créatif et leur ambition sans frontières.

Une célébration aux accents pluriels

Prévue le 27 juin à Brazzaville, la cérémonie de gala clôturant la REF sera le théâtre de la remise de deux distinctions prestigieuses. Le Prix de l’Innovation viendra couronner une entreprise dont l’ingéniosité aura su réinventer son modèle économique ou ses pratiques pour répondre avec sagacité aux défis du présent. Quant au Prix du Développement à l’international, il consacrera celle qui, par une stratégie d’expansion aussi habile que pérenne, aura porté ses couleurs au-delà de ses terres natales. Ces récompenses, loin d’être de simples ornements, consacrent des parcours exemplaires et des visions audacieuses.

Ce concours ne se borne pas à un exercice d’autocélébration : il offre aux participants une tribune d’exception. Pour les entreprises candidates, c’est une occasion rare de faire resplendir leurs réussites sous les feux d’une visibilité mondiale, d’affermir leur renom et d’attirer regards et opportunités. En somme, un tremplin pour transformer l’excellence en levier de rayonnement.

Des modalités d’accès d’une limpide simplicité

Nul obstacle pécuniaire ne vient entraver l’élan des prétendants : la participation s’offre sans frais, dans une généreuse ouverture à toutes les entités francophones ayant franchi le cap des deux ans d’existence. Les dossiers de candidature, attendus avec une rigueur toute formelle avant le 30 avril 2025, devront parvenir à l’adresse électronique concoursref@unicongo.cg (mailto:concoursref@unicongo.cg). Ce délai, point d’orgue d’une préparation méticuleuse, appelle les entreprises à saisir sans tarder cette chance de briller.

Un horizon d’opportunités à portée de main

En définitive, ce concours s’érige en une ode à l’inventivité et à l’ambition des entrepreneurs francophones. Il ne s’agit pas seulement de glaner un trophée, mais de s’inscrire dans une dynamique collective où l’excellence se partage et se magnifie. À travers cette initiative, Unicongo et l’Alliance des Patronats Francophones esquissent un futur où les entreprises, fortes de leur créativité et de leur audace, tracent des sillons durables dans le paysage économique mondial. Ainsi s’ouvre une voie lumineuse pour celles qui oseront y prétendre.

 

SyMESAN Bénin : la FAO soutient l’information agricole

Dans une démarche aussi pragmatique que symbolique, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a gratifié ce matin la Direction de la Statistique Agricole du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) du Bénin de deux véhicules tout-terrain de type 4×4. Cette remise, loin d’être un geste fortuit, s’inscrit dans le cadre du projet SyMESAN, acronyme d’un ambitieux dessein : l’opérationnalisation d’un système permanent et moderne d’enquêtes sur les statistiques agricoles et nutritionnelles. Ainsi se dessine une avancée notable vers une agriculture béninoise mieux documentée et, par là même, plus robuste.

La FAO dote le Bénin de véhicules pour renforcer son système de statistiques agricoles et nutritionnelles (SyMESAN), .SyMESAN: une initiative au service d’une ambition cardinale

Le projet SyMESAN ambitionne de poser les jalons d’un dispositif durable, capable de scruter avec acuité les réalités agricoles et nutritionnelles du Bénin. Dans une nation où le labeur des champs constitue l’épine dorsale de l’économie, irriguant de ses fruits la vie de tant d’âmes, la quête de données fiables s’impose comme une nécessité impérieuse. Ces chiffres, patiemment récoltés, deviennent les fondations sur lesquelles s’édifient des politiques avisées, des choix stratégiques et des réponses promptes aux aléas alimentaires.

Les deux véhicules, par leur robustesse et leur aptitude à sillonner les contrées les plus escarpées, transcendent leur simple nature mécanique. Ils se muent en instruments précieux pour les statisticiens du MAEP, leur ouvrant les portes des hameaux reculés où l’agriculture tisse son récit quotidien. Grâce à cette mobilité accrue, les enquêtes gagneront en ampleur et en précision, offrant un miroir plus fidèle des dynamiques rurales.

Des retombées aux multiples facettes

L’apport de cette dotation résonne à plusieurs niveaux. D’abord, elle promet une cartographie affinée de la production agricole, des rendements et de leur évolution, autant de repères indispensables pour jauger la vitalité du secteur. Ensuite, elle éclaire les zones d’ombre où la faim menace, permettant aux décideurs d’affûter leurs interventions avec une rare pertinence. Enfin, elle pave la voie à une attractivité accrue pour les investisseurs, ces derniers trouvant dans des statistiques irréprochables un gage de confiance.

La FAO, en sa qualité de vigie mondiale de la sécurité alimentaire, ne se contente pas d’accompagner : elle insuffle au Bénin les moyens de ses aspirations. Le projet SyMESAN illustre cette volonté de doter le pays d’un outil statistique à la hauteur des enjeux contemporains, conjuguant technicité et vision.

Une perspective féconde pour l’avenir

En somme, la remise de ces véhicules par la FAO au MAEP marque un jalon décisif dans l’édification d’un système d’information agricole pérenne. Ce soutien, par sa portée pratique autant que symbolique, préfigure un Bénin où l’agriculture, mieux connue et mieux maîtrisée, pourra s’épanouir au bénéfice de tous. Les générations à venir, nourries par cet héritage de rigueur statistique, y trouveront les clés d’une résilience accrue face aux défis du temps.

Une Renaissance Énergétique au Bénin : Le Champ Sèmè sous l’Égide d’Akrake Petroleum

Depuis décembre 2023, une nouvelle page s’écrit dans l’histoire pétrolière du Bénin avec l’entrée en scène d’Akrake Petroleum, filiale de Rex International Holding, en tant qu’opérateur du champ offshore Sèmè. Jadis en activité entre 1982 et 1998, ce gisement, situé dans le bloc en mer 1 sur une étendue de 551 kilomètres carrés, s’apprête donc à renaître sous l’impulsion d’un projet ambitieux visant à relancer sa production avant que l’année 2025 ne s’achève. Ce dessein, d’une portée stratégique, illustre par ailleurs une volonté de conjuguer héritage industriel et innovation pour faire du Bénin un acteur renouvelé dans le domaine énergétique.

Akrake Petroleum lance une campagne de forage décisive

Au cœur de cette entreprise, Akrake Petroleum a scellé un accord d’envergure avec le norvégien Borr Drilling pour la location du jack-up Gerd, une plateforme de forage dont la robustesse promet une campagne de 120 jours d’une précision redoutable. Cette étape, loin d’être un simple préalable technique, constitue en réalité le pivot d’une ambition plus vaste : redonner vie à un champ qui, après avoir livré 22 millions de barils, s’était assoupi en 1998. Le périple débutera par le creusement d’un puits vertical, à la fois exploratoire et évaluatif, destiné à sonder la vitalité de plusieurs réservoirs. Une fois sa mission d’analyse accomplie, ce puits se métamorphosera en source productive, avant des forages horizontaux ciblant le réservoir H6, jadis exploité avec succès.

Une modernisation au service de l’efficacité

Loin de se contenter de ressusciter le passé, Akrake Petroleum déploie une vision résolument tournée vers l’avenir. Le redéveloppement du champ Sèmè s’accompagne ainsi d’une refonte des installations, où une unité mobile de production offshore (MOPU) et une unité de stockage et de déchargement flottante (FSO) tiendront des rôles clés. Ces équipements, par leur flexibilité et leur efficience, garantiront une exploitation plus durable des ressources enfouies à des profondeurs oscillant entre 20 et 30 mètres. De fait, cette modernisation, en harmonie avec les exigences contemporaines, vise à optimiser les rendements tout en préservant l’équilibre environnemental d’un site situé au large des côtes béninoises.

Akrake Petroleum : une exploration aux horizons multiples

L’ambition d’Akrake ne s’arrête cependant pas aux réserves déjà connues. La société entend scruter des gisements vierges, notamment des poches de gaz jusqu’ici inexploitées, qui pourraient enrichir le patrimoine énergétique du Bénin. Parallèlement, une évaluation indépendante des réserves et des ressources, prévue durant la campagne de forage, offrira une cartographie limpide du potentiel de Sèmè. Ce souci de transparence, rare dans sa clarté, permettra non seulement de jauger les richesses du sous-sol, mais aussi de poser les jalons d’une exploitation raisonnée et pérenne.

Une alliance stratégique

Dans cette quête, Akrake Petroleum ne marche pas seule. Forte d’une participation majoritaire de 76 %, elle s’entoure du gouvernement béninois, détenteur de 15 %, et d’Octogone Trading, société locale détenant 9 %. Cette répartition, fruit d’un partenariat réfléchi, ancre le projet dans une dynamique nationale tout en lui conférant une assise internationale grâce à l’expertise de Rex International Holding. Ensemble, ces acteurs conjuguent donc leurs forces pour faire du champ Sèmè un levier de développement économique, dont les retombées pourraient irriguer bien au-delà des rivages du bloc en mer 1.

Une leçon de renouveau

Ce projet illustre assurément une vérité essentielle : les ressources du passé, lorsqu’elles sont revisitées avec audace et ingéniosité, peuvent engendrer un futur prospère. Le choix du jack-up Gerd, la modernisation des infrastructures et l’exploration de nouveaux horizons gaziers témoignent ainsi d’une approche dans laquelle la technique s’allie à la vision. Pour le Bénin, cette renaissance pétrolière s’érige en une opportunité d’affirmer sa place dans le concert des nations productrices, tout en offrant à ses citoyens les promesses d’une économie revitalisée.

Par l’entremise d’Akrake Petroleum, le champ Sèmè s’apprête enfin à reprendre son souffle, porté par une campagne qui marie héritage et innovation. Ce sursaut, attendu pour la seconde moitié de 2025, pourrait bien redessiner la trajectoire énergétique du Bénin, ouvrant la voie à une ère dans laquelle les richesses du sous-sol se muent en leviers d’élévation collective. Reste à voir si ce renouveau tiendra toutes ses promesses, laissant à l’histoire le soin d’en juger les fruits.

Une leçon de cœur et de résilience : Benoît Dato aux Gymnasiades U15 en Serbie

Depuis le 4 avril, la ville serbe de Zlatibor, située au milieu de ses paysages sereins, a revêtu les teintes éclatantes des Gymnasiades U15, un événement international où se distinguent les jeunes prodiges du sport. Parmi les délégations venues des quatre coins du globe, celle du Bénin a vu son éclat rehaussé par la présence de M. Benoît Dato, ministre des Sports, dont l’arrivée lundi dernier a insufflé une nouvelle vigueur aux athlètes de son pays. En effet, par sa venue, il a déployé un soutien indéfectible à ces jeunes ambassadeurs, porteurs des espoirs nationaux sur la scène internationale.

Aux Gymnasiades U15 de Zlatibor, la présence inspirante du ministre béninois des Sports, Benoît Dato, a galvanisé les jeunes athlètes, Un Ministre au plus près des émotions à Gymnasiades

Dès son entrée dans l’arène de Zlatibor, M. Dato s’est immergé dans l’univers de ses protégés avec une sollicitude exemplaire. Il a assisté, aux premières loges, à l’épreuve de basketball 3×3 où les Guépards U15 ont croisé le fer avec leurs homologues chiliens. L’affrontement, d’une intensité rare, s’est soldé par une défaite tenue (10-9), un revers qui a ébranlé certains joueurs jusqu’aux larmes. Mais, loin de se retrancher dans une posture distante, le ministre a choisi la proximité : il s’est avancé vers ces adolescents bouleversés pour leur prodiguer des paroles de réconfort et une présence paternelle. Et ce geste, d’une noblesse discrète, a transcendé le simple rôle d’un dignitaire pour révéler un homme sensible aux tumultes de la jeunesse.

Le fruit d’une présence inspirante

De fait, la portée de cette intervention n’a pas tardé à se manifester. Dès le lendemain, mardi, les Guépards U15, comme galvanisés par cet élan de cœur, ont repris le chemin des terrains avec une ardeur renouvelée. Face à l’équipe du Népal, ils ont signé une victoire éclatante (17-12), un triomphe qui n’a rien d’anodin. Car ce sursaut, né des cendres d’une déception, illustre une vérité limpide : le soutien moral, lorsqu’il est sincère, peut ériger des remparts contre l’adversité et féconder des exploits inattendus. Ainsi, les jeunes Béninois, portés par la présence de leur ministre, ont offert une leçon magistrale de résilience, cette capacité à se redresser lorsque tout semble vaciller.

Aux Gymnasiades U15 de Zlatibor, la présence inspirante du ministre béninois des Sports, Benoît Dato, a galvanisé les jeunes athlètes, Une école de vie à travers le sport à Gymnasiades

De plus, les Gymnasiades transcendent leur nature sportive pour devenir un lieu d’apprentissage des valeurs essentielles. Pour ces compétiteurs de moins de quinze ans, chaque match devient une page d’un manuel vivant, où se lisent le courage, la persévérance et la fraternité. M. Dato, en s’engageant auprès d’eux, ne se contente pas d’observer ; il enrichit ce livre d’une nouvelle encre, celle d’une autorité qui se fait guide et refuge. Son attitude enseigne que la grandeur d’un dirigeant ne réside pas seulement dans les discours, mais bien plutôt dans ces instants où il se tient aux côtés des siens, partageant leurs joies comme leurs peines.

Un élan au-delà de Zlatibor

Ainsi, la délégation béninoise, forte de cet appui, poursuit son périple dans la compétition avec une assurance retrouvée. Si le basketball 3×3 a marqué les esprits par cette alternance de chute et de rédemption, d’autres disciplines pourraient bientôt bénéficier de l’aura bienveillante du ministre. Sa présence à Zlatibor, au-delà des résultats sportifs, grave donc dans les mémoires une image rare : celle d’un responsable politique qui, par sa proximité, élève les ambitions d’une jeunesse en quête de lumière.

En somme, par son séjour en Serbie, Benoît Dato ne se borne pas à soutenir une équipe ; il édifie un pont entre le pouvoir et la jeunesse, entre l’effort et la reconnaissance. Les Guépards U15, en rebondissant sous ses yeux, démontrent que la force naît parfois d’un mot, d’un regard, d’une main tendue. C’est pourquoi ce chapitre des Gymnasiades s’achève sur une note d’espérance, laissant entrevoir d’autres victoires, celles que ces jeunes, guidés par un tel exemple, pourraient encore conquérir.

Une Visite Chargée de Symboles : La Ministre Slovène Tanja Fajon au Bénin

En ce printemps 2025, la République du Bénin a accueilli une hôte de marque en la personne de Mme Tanja Fajon, Ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, dont la visite s’est achevée par un périple empreint de mémoire et de résonances historiques. en effet, Parmi les étapes qui ont jalonné son séjour, son passage à la « Porte du Non-Retour » à Ouidah s’est imposé comme un moment d’une importance particulière, où l’histoire douloureuse de la traite négrière s’est mêlée aux aspirations d’un dialogue entre nations.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUn Voyage au Cœur de l’Histoire

La « Porte du Non-Retour », érigée sur les rivages de Ouidah, n’est pas un simple lieu touristique ; elle se dresse comme un mémorial poignant, un seuil où des milliers d’âmes arrachées à leur terre ont franchi l’irréversible pour être emportées vers l’inconnu des Amériques. En foulant ce sol chargé d’échos, Mme Fajon a rendu hommage à cette séquence tragique de l’histoire humaine, offrant un geste de recueillement qui transcende les frontières géographiques et temporelles. Ce monument, dont les arches semblent murmurer les souffrances d’antan, incarne aussi une invitation à ne jamais détourner le regard des blessures du passé.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUne Visite aux Multiples Facettes de Mme Fajon

Au-delà de cette halte mémorielle, la visite de la ministre slovène s’est déployée en une mosaïque d’échanges et d’engagements. Selon les informations glanées, son séjour a été l’occasion de rencontres avec les autorités  béninoises, dont le président Patrice Talon, le ministre de Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances chargé de la Coopération du Bénin , Romuald Wadagni  et son homologue, le ministre des Affaires étrangères béninois, Olushegun Adjadi Bakari. de surcroit , Ces entretiens ont permis d’explorer les avenues d’une coopération renforcée entre Ljubljana et Porto-Novo, dans des domaines aussi variés que le commerce, l’éducation et la lutte contre le changement climatique. Des discussions sur l’investissement slovène dans les énergies renouvelables au Bénin auraient également émergé, témoignant d’une volonté mutuelle de conjuguer développement durable et partenariat économique.

La ministre a par ailleurs visité des projets communautaires soutenus par des fonds européens, dont la Slovénie, membre actif de l’Union européenne, est un contributeur. À Cotonou, elle s’est rendue  au Centre de Perfectionnement aux Actions Post-Conflictuelles de Déminage et de Dépollution, au Port Autonome de Cotonou (PAC) et aussi dans une école où des programmes d’éducation numérique, financés en partie par l’UE, commencent à porter leurs fruits, offrant aux jeunes Béninois des outils pour s’émanciper dans un monde en mutation. Ce passage a révélé une facette pragmatique de sa mission : tisser des liens concrets, ancrés dans les besoins du présent.

 

Mme Fajon  à Ouidah, Carrefour de Mémoire et de Dialogue

Revenant à Ouidah, la visite de la « Porte du Non-Retour » n’a pas été une simple parenthèse touristique. Elle s’est accompagnée d’un échange avec des historiens locaux et des représentants de la communauté, qui ont partagé avec Mme Fajon les récits oraux et les initiatives de préservation du patrimoine liées à ce site. Cette immersion a permis à la ministre de saisir la portée universelle de ce lieu, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, où la mémoire de la diaspora africaine continue de vibrer. Des témoins rapportent qu’elle a exprimé son admiration pour les efforts béninois visant à faire de cet espace un lieu d’éducation et de réconciliation, plutôt qu’un simple vestige figé dans le temps.

Une Diplomatie aux Accents Humains

Tout au long de son séjour, Mme Fajon a incarné une diplomatie slovène empreinte de cœur et de curiosité. Ses interactions avec les artisans du marché de Dantokpa à Cotonou, où elle a acquis des étoffes traditionnelles, ou encore sa dégustation de plats locaux comme le « igname pilé » avec sauce d’arachide, ont révélé une volonté de s’imprégner de l’âme béninoise. Ces gestes, loin d’être anodins, ont esquissé un pont entre les cultures slovène et béninoise, deux univers que tout semble opposer, mais que la ministre a su rapprocher par une présence attentive.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUn Héritage à Pérenniser

La visite de Mme Fajon s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’une Europe qui, par le biais de ses nations membres, cherche à redéfinir ses rapports avec l’Afrique. Le Bénin, avec son histoire riche et son dynamisme contemporain, s’est révélé un terreau fertile pour cette ambition. Les promesses de collaboration esquissées lors de ce séjour – qu’il s’agisse de projets éducatifs, écologiques ou culturels – pourraient bien féconder un partenariat durable, à condition que les deux parties s’y engagent avec constance.

En somme, Cette visite pourrait bien n’être qu’un point de départ. Le regard tourné vers Ouidah, où l’histoire résonne, et vers un avenir que la Slovénie et le Bénin ont la possibilité de construire collaborative, Mme Fajon laisse derrière elle les bases d’un dialogue prometteur, prêt à se développer pleinement.

L’ambassadeur Issoufou célèbre les liens florissants entre le Bénin et le Koweït.

En ce jour empreint de solennité, Son Excellence Moudjaïdou Soumanou Issoufou, Ambassadeur du Bénin au Koweït, a prononcé un discours d’adieu vibrant d’émotion, célébrant l’essor des relations entre son pays et le Koweït. En effet, dans une déclaration empreinte de cœur, il a mis en lumière les avancées réalisées dans une kyrielle de secteurs, tout en rendant un hommage appuyé à l’hospitalité exemplaire et à la chaleur humaine du peuple koweïtien, qui ont marqué son séjour d’une empreinte indélébile.

D’ailleurs, dans cette oraison finale, l’Ambassadeur Issoufou a érigé le Koweït en un jalon mémorable de son périple diplomatique. Il a vanté la nation pour sa sécurité irréprochable et son accueil hors pair, autant de vertus qui ont offert un écrin propice à l’épanouissement de ses initiatives. Ses louanges ont également enveloppé les Koweïtiens, dont la bienveillance et la générosité ont teinté son mandat d’une douceur particulière, notamment lors des célébrations du Ramadan, dont l’atmosphère lui restera chère.

L’ambassadeur Issoufou : une coopération aux multiples visages

Par ailleurs, l’ambassadeur a exalté la floraison des liens entre le Bénin et le Koweït, qui se sont déployés dans une mosaïque de domaines. Les champs des médias et de la communication ont vu germer des projets communs, insufflant une nouvelle dynamique au partage des savoirs et des récits. La lutte contre la corruption, portée par des engagements bilatéraux, s’est affirmée comme un rempart de probité et de droiture. Quant aux sphères éducative et culturelle, elles ont connu un essor remarquable, les échanges d’étudiants tissant des ponts d’enrichissement mutuel entre les deux nations.

En outre, les visites de dignitaires, véritables jalons de cette amitié, ont scellé une proximité grandissante, chaque rencontre consolidant un peu plus l’édifice bilatéral. Les étudiants, acteurs privilégiés de ce rapprochement, ont élargi leurs perspectives tout en tricotant une trame d’interconnexion culturelle dont la richesse perdure.


Dans son discours d’adieu, l’Ambassadeur béninois Moudjaïdou Soumanou Issoufou célèbre les liens renforcés entre le Bénin et le Koweït, Une générosité au-delà des frontières

Son Excellence n’a pas manqué de saluer l’élan philanthropique du Koweït envers l’Afrique. Par le truchement de ses organisations caritatives, le pays a déployé une sollicitude exemplaire, apaisant ainsi les maux et semant les graines du progrès dans des contrées éprouvées. Cet engagement, a-t-il souligné, résonne comme un écho puissant de la solidarité koweïtienne.

Koweit : L’Ambassadeur Issoufou quitte la scène sous les applaudissements du Corps Diplomatique

La célébration d’adieu, orchestrée par le Décanat du Corps diplomatique, a réuni un cénacle distingué. Chefs de missions diplomatiques accrédités au Koweït et un émissaire du département du protocole du ministère des Affaires étrangères ont aussi convergé pour honorer le départ de l’ambassadeur Issoufou. Ce rassemblement, empreint de gravité et de cœur, a témoigné de l’estime portée à son legs.

Des accords pour un avenir partagé

Dans son propos, l’ambassadeur a évoqué des ententes majeures qui ont raffermi les assises de cette alliance. Un protocole d’accord sur les travailleurs domestiques se dresse en garant des droits et de la dignité des employés, tandis qu’une exemption mutuelle de visa pour les passeports diplomatiques, officiels et spéciaux a fluidifié les échanges entre les deux peuples. Ces avancées, loin d’être anodines, ont également pavé la voie à une connectivité accrue.

Des fruits tangibles de la coopération

Les progrès dans la coopération économique et le développement ont également été au cœur de son discours. Le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe s’est révélé un pilier inébranlable, irriguant des projets d’infrastructure cruciaux. Les initiatives d’approvisionnement en eau potable à Koufé, Zagnadou, Bokoumbi, Bassila et Alada ont désaltéré des communautés entières, tandis que la construction de l’hôpital central de Chaourou et de six centres de santé a insufflé un souffle de vie dans les services médicaux béninois. Les efforts en agriculture n’ont pas été en reste, renforçant la résilience des campagnes.

De surcroît, un projet d’envergure, englobant agriculture, élevage et pêche, s’approche de son apogée. Fruit d’une synergie entre le ministère béninois de l’Agriculture et l’Autorité publique koweïtienne de l’agriculture, cette initiative ambitionne de consolider la sécurité alimentaire tout en dopant les exportations de viande halal et de produits variés vers le Koweït.

Un soutien indéfectible aux Béninois

L’Ambassadeur Issoufou s’est fait le héraut des citoyens béninois au Koweït, œuvrant sans relâche pour leur ouvrir des portes et veiller à leur bien-être. En effet, sous son égide, leur nombre a bondi de 900 en 2017 à plus de 8 800 aujourd’hui, un essor qui illustre l’impact de son dévouement. Ce combat pour leurs droits et leur intégration restera gravé dans les annales de son mandat.

L’Ambassadeur Issoufou : un hommage mérité

Son Excellence Zubaydullo Zubaydzoda, Doyen du Corps diplomatique et Ambassadeur du Tadjikistan au Koweït, a pareillement rendu un vibrant hommage à son collègue béninois. Il a salué son rôle cardinal dans l’édification des relations bilatérales, soulignant son génie à porter la coopération à des cimes inégalées. Il a particulièrement loué son action dans la création de partenariats entre les organisations caritatives koweïtiennes et béninoises, une alliance qui a donné vie à de multiples antennes d’ONG au Bénin.

Une page qui se tourne, un horizon qui s’ouvre

En somme, alors que l’Ambassadeur Issoufou referme ce chapitre koweïtien, son héritage résonne comme un hymne à la diplomatie. Les germes de collaboration qu’il a plantés s’élèvent déjà en promesses d’un avenir florissant. L’horizon, chargé d’espérances, convient au Bénin et au Koweït à poursuivre leur marche commune, tissant encore et toujours cette étoffe précieuse faite de respect et d’ambitions partagées.

 

Naissance du Cotonou Comedy Festival : Une alliance culturelle inédite

Ce lundi 7 avril, à 11 :13 PM GMT, la ville de Cotonou, capitale économique du Bénin, a été le théâtre d’un événement culturel d’une portée significative. En effet , le gouvernement béninois, représenté par Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, a scellé une convention d’objectifs avec le Groupe Montreux Comedy, une entité renommée pour son expertise dans l’organisation du Montreux Comedy Festival en Suisse. Cette alliance, couvrant la période 2025-2027, marque la naissance officielle du « Cotonou Comedy Festival », une initiative ambitieuse visant à intégrer durablement l’humour dans la politique culturelle nationale.

L’humour, nouvel axe du rayonnement culturel béninois avec Cotonou Comedy Festival  

Le Bénin, connu pour sa richesse culturelle et ses traditions vibrantes, s’engage depuis plusieurs années à diversifier son offre touristique et artistique. L’humour, souvent sous-estimé, est ici érigé en vecteur de cohésion sociale et de rayonnement international. Cette convention s’inscrit dans une stratégie plus large de promotion de la culture africaine, comme en témoigne la tenue récente du concours « Premier Montreux » à Cotonou du 3 au 4 avril 2025, une compétition dédiée aux jeunes talents comiques africains. Bien que les détails précis du festival restent à préciser, il semble probable que cette initiative s’appuie sur cette dynamique pour créer un événement annuel.

Un partenariat structurant entre le Bénin et Montreux Comedy

La convention, signée sous l’égide de Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, fixe des objectifs clairs pour la période 2025-2027. Elle vise à établir le « Cotonou Comedy Festival » comme une plateforme pour les artistes locaux et internationaux, couvrant diverses formes d’humour telles que le stand-up, le théâtre comique et l’improvisation. Cette collaboration avec le Groupe Montreux Comedy, connu pour son festival en Suisse (Montreux Comedy), apporte une expertise précieuse, notamment en termes d’organisation et de visibilité internationale. Les recherches suggèrent que cet événement pourrait inclure des ateliers, des compétitions et des galas, à l’image des activités du « Premier Montreux », bien que les modalités exactes restent à confirmer.

Jean-Michel ABIMBOLA mise sur l’humour comme levier culturel.

Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, figure centrale de cette initiative, a souligné l’importance de cette collaboration lors de la signature. Selon les informations disponibles, il a mis en avant l’idée que l’humour transcende les barrières culturelles, offrant une opportunité unique pour unir les communautés et attirer un public mondial. Le groupe Montreux Comedy, de son côté, semble apporter une expérience consolidée, comme en témoigne sa tournée en France et ses partenariats internationaux (la tournée Montreux Comedy). Cette synergie entre acteurs locaux et internationaux illustre une volonté de mutualisation des ressources pour maximiser l’impact culturel et économique.

Un impact économique et touristique à anticiper

Les retombées potentielles de ce festival sont considérables. En attirant des visiteurs du monde entier, le « Cotonou Comedy Festival » pourrait stimuler le secteur touristique, générant des emplois dans l’événementiel, la restauration et l’hôtellerie. Par exemple, des initiatives similaires, comme les « Nuits artistiques et culturelles de Cotonou » en 2023 (initiative gouvernementale), ont montré comment les événements culturels peuvent dynamiser l’économie locale. De plus, ce festival pourrait renforcer l’image du Bénin comme une destination culturelle dynamique, attirant des touristes intéressés par une expérience unique en Afrique de l’Ouest. Cependant, les impacts exacts nécessiteront une évaluation à long terme, notamment en termes de fréquentation et de retombées financières.

Cotonou Comedy Festival  : le Bénin s’affirme comme un hub culturel africain.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où le tourisme culturel gagne en importance en Afrique. Le Bénin, avec des événements comme le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) en 2025 (FInAB 2025), cherche à se positionner comme un hub culturel. La collaboration avec le Groupe Montreux Comedy pourrait également ouvrir la voie à d’autres partenariats internationaux, renforçant les liens diplomatiques et culturels. Par exemple, le concours « Premier Montreux » a déjà réuni des humoristes de neuf pays africains, illustrant une dynamique régionale.

En somme, la signature de cette convention représente une étape marquante pour le Bénin, où l’humour devient un levier de développement culturel et économique. Le « Cotonou Comedy Festival s’annonce comme un projet porteur d’espoir, invitant à une célébration collective de la diversité et de la créativité. En s’associant au groupe Montreux Comedy, le Bénin affirme sa volonté de jouer un rôle actif sur la scène culturelle internationale, tout en renforçant son attractivité touristique. Cette initiative, bien que récente, pourrait redéfinir l’identité culturelle du pays, le positionnant comme un acteur clé dans le paysage artistique africain.

Une alliance naissante entre le Bénin et la Slovénie

Ce lundi 7 avril, une nouvelle page s’est ouverte dans les annales des relations internationales, lorsque M. Olushegun Adjadi Bakari, ministre des Affaires étrangères du Bénin, a accueilli avec solennité son homologue slovène, Mme Tanja Fajon, dans les murs de Cotonou. En effet, cette entrevue, loin d’être un simple échange protocolaire, s’inscrit dans le sillage d’une visite de travail entreprise par la cheffe de la diplomatie slovène, arrivée la veille sur le sol béninois. Par ailleurs, de cette rencontre, empreinte d’une volonté manifeste de rapprochement, a émergé un acte d’importance : la signature d’un Mémorandum d’entente, scellant un engagement mutuel entre le Bénin et la Slovénie à tisser des liens politiques et diplomatiques plus étroits.

Vers une coopération bilatérale structurée entre le Bénin et la Slovénie

L’objet de ce document, paraphé sous les regards attentifs des délégations des deux nations, ne se borne pas à une déclaration d’intention vague et éphémère. Il institue, avec une clarté limpide, un mécanisme pérenne de consultations bilatérales. Par ce biais, Cotonou et Ljubljana s’accordent à tenir des assises régulières, où seront scrutées l’évolution de leurs rapports et les perspectives d’une collaboration accrue. Plus encore, les deux parties entendent croiser leurs vues sur des enjeux d’envergure régionale et mondiale, forgeant ainsi une plateforme d’échanges aussi rare que précieuse entre ces deux contrées géographiquement éloignées.

Au fil des pourparlers, qui se sont étendus à une séance élargie, Mme Tanja Fajon, dont la stature s’élève jusqu’au rang de Vice-Première Ministre de l’Union Européenne, n’a pas dissimulé sa satisfaction. Elle a salué, dans un élan mesuré, mais sincère, la dynamique positive qui anime désormais les relations bénino-slovènes. À ses yeux, ce Mémorandum n’est pas une simple formalité administrative : il incarne une promesse, celle d’un partenariat appelé à s’épanouir. Prenant appui sur sa fonction européenne, elle a élargi son propos, soulignant combien le Bénin s’affirme comme un pilier stratégique en Afrique de l’Ouest. « Bruxelles, a-t-elle affirmé, aspire à resserrer ses liens avec Cotonou, notamment dans les champs de la sécurité et du développement, pour accompagner ce pays dans sa quête d’essor. »

Signature d’un Mémorandum d’Entente entre le Bénin et la Slovénie à Cotonou, marquant un tournant dans leur coopération diplomatique Un partenariat appelé à s’épanouir

Cette visite, dont l’écho résonne au-delà des frontières béninoises, s’est achevée sur une note d’optimisme. Mme Fajon a exprimé son impatience de retrouver les représentants du Bénin lors du prochain sommet UE-Afrique, un rendez-vous qui, sans nul doute, offrira une tribune supplémentaire pour consolider cette alliance naissante. Ainsi, loin de se cantonner à un tête-à-tête éphémère, cette journée marque l’amorce d’un dialogue soutenu, dont les fruits, patiemment cultivés, pourraient redessiner les contours d’une coopération aussi inattendue qu’ambitieuse entre le Bénin et la Slovénie.

En somme, cette rencontre illustre avec éclat la capacité des nations, même séparées par des continents et des histoires distinctes, à converger vers un dessein commun. Le Mémorandum signé ce jour-là s’érige en symbole d’une volonté partagée de bâtir, pas à pas, un édifice diplomatique solide, propre à enrichir tant les relations bilatérales que le partenariat plus vaste entre l’Union Européenne et le Bénin.

Cotonou célèbre l’autisme : un atelier pour l’inclusion et l’espoir

À l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, le 2 avril dernier, Cotonou s’est muée en un carrefour d’espérance. En effet, sous l’égide du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, un atelier de mi-parcours s’est tenu, scrutant les fruits du projet pilote de prise en charge intégrée des enfants autistes dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi.  Orchestrée par le gouvernement du Président Patrice Talon, cette initiative, florissante depuis quelques mois, aspire à tisser un cocon protecteur autour des plus vulnérables, en leur offrant un tremplin vers une vie plus pleine.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementUne moisson d’avancées et de voix reconnaissantes  lors de l’atelier 

Réunissant parents, fédérations de personnes handicapées, ONG et artisans du projet, cette rencontre a permis de dresser un tableau éloquent des progrès engrangés. Par ailleurs, la Vice-présidente de l’Association des Parents d’Enfants Autistes, dans une allocution vibrante, a salué l’élan gouvernemental, entièrement financé par l’État. Les témoignages, empreints d’une émotion palpable, ont fusé : une mère, le cœur léger, a narré les métamorphoses de son fils, jadis replié sur lui-même, désormais épanoui parmi ses pairs. Un enseignant, quant à lui, a vanté une pédagogie affinée, miroir des besoins singuliers de ces enfants, dont les sourires esquissent déjà des victoires.

 À Cotonou, un atelier du projet GBESSOKÉ célèbre les progrès de la prise en charge des enfants autistes, sous l’impulsion du gouvernementL’apprentissage au cœur de l’inclusion

Un moment phare de la journée fut la conférence de Mme Dima Jeradi, orthophoniste, qui a dévoilé les arcanes des pratiques pédagogiques propices à l’intégration des enfants autistes. Son exposé, d’une clarté lumineuse, a souligné combien un accompagnement sur mesure peut déverrouiller des portes jusque-là closes. « Chaque progrès, si ténu soit-il, abat une muraille », a renchéri la Ministre Véronique Tognifodé, exaltant les consultations médicales facilitées, les soutiens scolaires personnalisés et les espaces de dialogue entre parents, éducateurs et experts.

Une politique ancrée dans la durée

Ce projet s’inscrit dans une trame plus vaste, celle d’une politique béninoise résolue à briser les chaînes de l’exclusion. La loi de 2017 sur les droits des personnes handicapées, assortie de décrets pragmatiques, en est le socle. Déjà, un réseau d’échanges se tresse doucement, liant les familles aux acteurs du terrain. Cinq axes stratégiques guident cette ambition : santé, éducation, soutien familial, mobilisation communautaire et synergie professionnelle, tous convergeant vers un même horizon – celui d’une société dans laquelle nul n’est laissé à l’écart.

Un chemin encore à tracer

En somme, sous le ciel de Cotonou, cet atelier a semé des graines d’optimisme, mais le sillon reste à parfaire. Les avancées, indéniables, esquissent un avenir où l’autisme ne sera plus un fardeau, mais une singularité accueillie. Pourtant, une interrogation flotte, discrète, mais tenace : cette flamme, si bien allumée, saura-t-elle s’étendre aux confins du Bénin, illuminant chaque enfant oublié ? Le pari est lancé, et l’histoire, patiente, attend ses bâtisseurs.

Zakpota sous les feux de l’espoir : une ministre au cœur du programme GBESSOKÉ

La petite ville de Zakpota, située dans le département du Zou, s’est revêtue d’une effervescence particulière. Mme Véronique Tognifodé, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, y a posé ses pas pour scruter l’avancée d’une entreprise audacieuse : la distribution de cartes SIM aux bénéficiaires du programme de Filets de Protection Sociale Productifs, baptisé GBESSOKÉ. En effet, lancée il y a deux semaines dans des communes pionnières, cette initiative ambitionne d’ouvrir aux ménages démunis les portes des transferts monétaires, sésame d’une autonomie retrouvée.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Des voix féminines porteuses de gratitude

Par ailleurs, au fil de sa visite, la ministre a prêté une oreille attentive aux femmes du programme, dont les visages s’illuminaient d’une reconnaissance sincère. Avec une ferveur contenue, elles ont loué cette manne qui, disent-elles, les arrachera aux griffes de la précarité pour les hisser vers une dignité conquise. « Remerciez le Président Patrice Talon pour sa clairvoyance », ont-elles imploré, voyant en cette vision un rempart contre la misère qui trop longtemps les a cerclées. Leurs mots, simples, mais vibrants, ont résonné comme un écho des espoirs qu’elles osent désormais caresser.

Une alliance scellée dans l’engagement

Sur ces terres du Zou, Mme Tognifodé a également croisé le regard des notables locaux et des gardiens des traditions, tous unis dans une même ardeur pour porter GBESSOKÉ vers son apogée. Leur présence, tel un socle inébranlable, a suscité les éloges de la ministre, qui les a exhortés à persévérer dans cette noble tâche. « Votre ferveur est la clé de voûte de notre succès », leur a-t-elle lancé, scellant ainsi une complicité essentielle à l’édifice en construction.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Une promesse réitérée, un appel à la rigueur à Zakpota

Devant une assemblée attentive, la ministre a réaffirmé l’élan indéfectible du gouvernement béninois à terrasser la pauvreté et à polir le quotidien des plus fragiles. Avant de quitter Zakpota, elle s’est attardée auprès des artisans de terrain, ces agents chargés de distribuer les cartes SIM. D’un ton ferme, mais bienveillant, elle les a enjoints à faire preuve d’une droiture exemplaire : « Chaque geste que vous posez tisse la trame de cette ambition ; que votre conscience soit votre boussole. » Un rappel que la grandeur du projet repose sur l’intégrité de ses exécutants.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Un horizon en marche

GBESSOKÉ, avec ses racines déjà ancrées dans 12 communes pilotes, étend peu à peu ses ramures, visant les 21 autres de la première vague avant d’embrasser les 77 communes du Bénin. La remise des cartes SIM, prélude aux transferts salvateurs, marque une étape décisive dans cette croisade pour la résilience. Mais au-delà des chiffres et des promesses, une interrogation plane, légère comme une brise : cette dynamique saura-t-elle s’épanouir pleinement, transformant les vies qu’elle effleure en un bouquet d’espoirs durables ? L’avenir, encore en gestation, attend ses moissonneurs.