Ouémé-Plateau : réussite du pari agricole

Ouémé-Plateau, 1ᵉʳ décembre 2025 – Le Bénin agricole vient de vivre un week-end historique. Deux grands rassemblements successifs, à Kétou puis à Azowlissè, ont réuni des milliers de producteurs, coopératives, maires et techniciens autour d’un seul message : les réformes lancées depuis 2017 transforment durablement le visage de l’agriculture dans les deux départements les plus fertiles du pays.

Sous la supervision du ministre Gaston Dossouhoui, la Plateforme nationale des acteurs agricoles a choisi la route pour aller à la rencontre des premiers concernés. Et c’est un fait : les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Ouémé-Plateau : une révolution silencieuse dans les champs

 

Dans l’Ouémé, la vallée rizicole est devenue un grenier national : la production de riz a été multipliée par près de huit en huit ans. Le maïs, le piment, l’arachide et l’élevage ovin affichent, par ailleurs, des bonds de 35 à 76 %. Dans le Plateau, l’anacardier et le palmier à huile tirent la croissance, avec des hausses respectives de 61 % et des millions de plants distribués.

Derrière ces pourcentages, il y a aussi des investissements massifs : plus de 5,7 milliards FCFA injectés via le FNDA (Fonds National de Développement Agricole), des centaines d’hectares aménagés, des kilomètres de pistes rurales, des dizaines d’unités de transformation modernes et des milliers de tonnes d’intrants subventionnés.

« On n’avait jamais vu ça », lâche un vieux producteur d’Azowlissè. « Avant, on labourait avec la houe et on priait pour la pluie. Aujourd’hui, on a des pompes, des semences certifiées et des marchés garantis. »

 

La « méthode Talon » célébrée sur le terrain

 

Les intervenants, du maire d’Adjohoun François Zannougbo au coordonnateur national Dr Dossa Aguèmon, n’ont pas caché leur reconnaissance envers la vision portée par le président Patrice Talon depuis 2016 : territorialisation des politiques, ciblage des filières à forte valeur ajoutée, partenariats public-privé sans clientélisme.

Par ailleurs, les participants ont cité à plusieurs reprises le ministre d’État Romuald Wadagni pour son rôle décisif dans le déblocage des financements, qu’ils ont qualifiés d’« historiques ».

Bénin : Les réformes agricoles transforment l'Ouémé-Plateau. Production de riz multipliée par huit, milliards injectés : le Bénin célèbre le succès de la "méthode Talon" et les nouveaux chantiers agro-industriels.

Cap sur la deuxième vague

 

Loin de se reposer sur les acquis, les annonces faites lors de ces deux journées donnent le vertige : en perspective, 2 155 hectares supplémentaires en maîtrise totale de l’eau, nouveaux villages aquacoles, marchés modernes, unités de transformation du soja et de la volaille, pont Azowlissè-Calavi… Autant de chantiers qui vont également consacrer l’Ouémé et le Plateau comme le futur moteur agro-industriel du Bénin.

 

Ouémé-Plateau : un appel à l’unité

 

Au-delà des chiffres, c’est un message de cohésion qui a dominé. « Nous ne faisons pas de politique, nous faisons du patriotisme », a martelé le DG de l’ATDA-7. Producteurs, élus, techniciens et ministres ont tous insisté : l’agriculture béninoise ne progressera durablement que si le monde rural reste uni, loin des divisions partisanes.

En somme, à la sortie des artères bondées d’Azowlissè et de Kétou, une certitude flotte dans l’air : le Bénin est en train de réussir, sous les yeux du monde, l’une des plus ambitieuses modernisations agricoles du continent. Ce succès, qui replace l’agriculteur au cœur de l’économie nationale, est aussi la véritable preuve que le pari de la transformation structurelle est en passe d’être gagné. Et cette fois, ce sont les paysans eux-mêmes qui l’affichent fièrement.

 

Dakar : l’Afrique déclare la guerre des règles aux géants du Web

Dakar, 1ᵉʳ décembre 2025 – Les régulateurs francophones passent à l’offensive. Ce lundi s’ouvre à Dakar le tout premier Forum de dialogue entre le REFRAM (Réseau des Instances Francophones de Régulation des Communications), le RIARC (Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication) et les géants du numérique (Meta, TikTok, Google, YouTube…), un rendez-vous stratégique qui entend transformer les belles promesses d’Abidjan 2024 en actes concrets.

Dakar : le Bénin est en première ligne

 

Une délégation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), conduite par son vice-président Me Mohamed Baré et la coordonnatrice du secrétariat exécutif du RIARC, Rosette Mireille Bessou-Houngnibo, a pris place parmi les têtes pensantes de la régulation africaine francophone. Leur objectif : ne plus subir la loi des plateformes, mais co-écrire les règles du jeu.

Dakar : Les régulateurs africains francophones confrontent Meta, TikTok et Google. Le temps des promesses est fini : l'Afrique impose ses règles de modération et sa souveraineté numérique.

Abidjan 2024 → Dakar 2025 : le temps de l’exécution

 

Il y a dix-neuf mois, à Abidjan, les mêmes acteurs avaient signé un « protocole d’engagement volontaire » historique : modération accélérée des discours de haine, protection renforcée des mineurs, transparence des algorithmes, lutte contre la désinformation électorale. Cependant, malgré beaucoup de signatures, peu de résultats concrets ont suivi. Dakar est venu rappeler que la patience a des limites.

« On ne veut plus de déclarations d’intention. Désormais, on veut des chiffres, des délais et sanctions en cas de manquement », a lancé en ouverture Mamadou Oumar Ndiaye, président du CNRA sénégalais et actuel patron du REFRAM.

 

Le Bénin pousse, l’Afrique francophone suit

 

La présence béninoise n’est pas symbolique. En effet, avec la Côte d’Ivoire, le Bénin est l’un des pays les plus avancés en matière de régulation des réseaux sociaux : suspension ciblée de plateformes en période électorale, accords de coopération directe avec Meta et TikTok, création d’un observatoire national des contenus en ligne. Autant d’expériences que Cotonou est venu partager… et défendre.

« Nous avons prouvé qu’on pouvait obliger les géants du numérique à s’asseoir à la table africaine sans attendre Bruxelles ou Washington », a glissé un membre de la délégation béninoise en marge des travaux.

Dakar :  au menu des deux jours

 

Le programme est chargé et orienté vers l’action concrète :

  • Évaluation sans concession des engagements pris à Abidjan
  • Présentation par Meta, TikTok et Google de leurs outils de modération en langues africaines (haoussa, wolof, swahili, lingala…)
  • Masterclass OIF sur la supervision des plateformes en temps de crise (élections, crises sanitaires).
  • Adoption d’un Plan d’action 2026-2027 avec calendrier précis et mécanismes de suivi

Pour la première fois, les régulateurs africains parlent d’une seule voix : il n’est plus question de laisser les plateformes décider seules du sort de l’information sur le continent. Et le Bénin, discret mais déterminé, est en train de devenir l’un des porte-étendards de cette nouvelle souveraineté numérique francophone.

À la sortie de la première journée, un haut responsable du RIARC résumait l’état d’esprit : « On n’est plus là pour négocier notre place. On est là pour l’imposer. »

Ainsi, le message est passé. Reste à voir si les géants du web l’ont bien entendu. Désormais, le temps des discussions polies est révolu : les régulateurs exigent des preuves, des dates et des sanctions. Les plateformes, acculées par cette nouvelle unité africaine, devront choisir entre la coopération active ou la confrontation réglementaire. Le bras de fer pour la souveraineté numérique ne fait que commencer.

Bénin : le tourisme de croisière accélère avec l’expert français See at Sea

Cotonou, 27 novembre 2025 – Le Bénin accélère sur le créneau très lucratif du tourisme de croisière. Hier mercredi, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, a reçu une délégation de la société française See at Sea Consulting & Développement, venue proposer un partenariat stratégique pour faire du pays une escale incontournable sur les itinéraires ouest-africains.

Menée par son président-fondateur Olivier-Bernard Michel, la délégation a présenté un projet global : connecter le Bénin aux grandes compagnies internationales, optimiser également l’expérience des passagers à terre, et accompagner l’État dans la montée en gamme de l’offre portuaire et touristique.

Le Pari gagnant du Port de Cotonou

 

Depuis deux ans, les signaux sont au vert. Des paquebots de luxe font désormais escale régulière à Cotonou, attirés notamment par le circuit « Route de l’esclave » et le nouveau musée international du Vodou. En conséquence, en 2024-2025, le nombre de passagers débarqués a déjà dépassé les 25 000, contre moins de 5 000 avant la pandémie.

« Le Bénin a tout pour devenir la porte d’entrée culturelle de l’Afrique de l’Ouest pour les croisiéristes », explique Olivier-Bernard Michel. « Cependant, ce qu’il manque encore, c’est une coordination fine pour transformer chaque escale en expérience mémorable et rentable. »

Bénin : Partenariat entre le Ministère du Tourisme et See at Sea pour développer les croisières. Objectif : faire de Cotonou une escale majeure et atteindre 100 000 croisiéristes d'ici 2030

Le feu vert pour un plan d’action concret

 

À l’issue de la rencontre, le ministre Abimbola a donné son feu vert pour avancer rapidement. Il a immédiatement mandaté l’Agence Bénin Tourisme et la société BéninTours pour travailler main dans la main avec See at Sea sur un plan d’action concret : création d’excursions premium, formation des guides, aménagement de zones d’accueil dédiées au port, et surtout démarchage actif auprès des armateurs pour intégrer Cotonou dans les catalogues 2026-2027.

« Le tourisme de croisière est un levier économique puissant : chaque passager dépense en moyenne 120 à 200 euros à terre. Par conséquent, si nous parvenons à doubler le nombre d’escales d’ici trois ans, c’est plusieurs dizaines de millions d’euros injectés directement dans l’économie locale », a rappelé le ministre.

 

Tourisme : 100 000 croisiéristes par an d’ici 2030

 

Avec l’extension en cours du terminal passagers du Port autonome de Cotonou et la labellisation progressive des sites historiques, le Bénin se donne les moyens de ses ambitions. D’ailleurs, le partenariat annoncé hier pourrait bien être le déclic qui propulsera le pays parmi les destinations phares du continent.

Pour See at Sea, le Bénin représente « le prochain hotspot ouest-africain ». Les premières propositions concrètes sont attendues dès janvier 2026. D’ici là, les paquebots continuent d’accoster, et Cotonou rêve déjà de rivaliser avec Dakar ou Tema.

Bénin : les cheffes célèbrent la gastronomie avec trois records inédits

Cotonou, 27 novembre 2025 – Le Bénin s’apprête à vivre une semaine historique sur le front de la gastronomie. Trois cheffes béninoises viennent de déclencher un véritable compte à rebours médiatique en annonçant, presque simultanément, des performances aussi folles qu’inédites. L’objectif est double : mettre le patrimoine culinaire national sous les projecteurs du monde entier, et surtout, battre des records.

 

Trois cheffes, trois défis monumentaux

 

 

Keith Sonon Vise le Guinness. À tout juste 34 ans, Keith Sonon, déjà connue pour ses plats fusion afro-contemporains, a décidé de frapper fort. Dans quelques jours, elle tentera de décrocher une place dans le prestigieux Guinness World Records avec un marathon culinaire dont les détails restent encore confidentiels. La seule certitude, cependant, est qu’il s’agira d’une préparation monumentale à base de produits 100 % béninois. « Je veux montrer que notre cuisine peut rivaliser avec les plus grandes tables du monde », a-t-elle déclaré.

 

Dame Eden Food : 5 tonnes de solidarité

 

Dans un registre plus solidaire, la cheffe et entrepreneuse connue sous le nom de Dame Eden Food prépare une opération titanesque : cuire 100 marmites géantes de 50 kg chacune, soit 5 tonnes de nourriture, pour nourrir gratuitement 25 000 personnes défavorisées. L’événement, prévu sur deux jours au stade de l’Amitié, sera accompagné de concerts et d’animations pour que la fête soit totale. À cet effet, des entreprises locales ont déjà promis de fournir riz, huile, tomates et épices.

 

Laura Gladychou Pom : un serpent de 10 mètres débraisé.

 

Enfin, Laura Gladychou Pom, la reine incontestée du braisé à Porto-Novo, relève un défi qui fait déjà saliver les réseaux sociaux : servir, en seulement 72 heures, 1 000 brochettes géantes et surtout faire griller une pièce de viande longue de 10 mètres. « Je veux que le monde voie qu’au Bénin, on sait recevoir et on sait régaler », a-t-elle lancé en montrant déjà les structures métalliques sur mesure fabriquées pour l’occasion.

 

Le Bénin en mode « Food Nation »

 

Ces trois défis, qui se dérouleront presque en même temps début décembre, ont reçu le soutien officiel du ministère du Tourisme et de plusieurs sponsors privés. Des chaînes de télévision et des influenceurs culinaires du Nigeria, du Ghana, voire de France, ont déjà confirmé leur venue.

Pour beaucoup d’observateurs, c’est plus qu’une série de records : c’est en réalité une véritable offensive de charme pour positionner la cuisine béninoise (pâte, akassa, poisson braisé…) comme un produit d’appel touristique majeur.

Alors que les cheffes affûtent leurs couteaux et testent leurs broches géantes, un seul mot circule dans les cuisines du pays : fierté. De toute évidence, le Bénin a faim… de gloire. Et il compte bien se faire remarquer à table.

HAAC : 600 millions FCFA face à l’obsolescence technique

obsolescencePorto-Novo, 27 novembre 2025 – Devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Édouard Loko, a plaidé hier avec fermeté pour un renforcement significatif du budget de son institution. Alors que le projet officiel soumis pour 2026 s’établit à 2,85 milliards FCFA (en baisse de 8,12 % par rapport à 2025), le régulateur des médias béninois a clairement indiqué que ses besoins réels se situent à 3,46 milliards FCFA, soit un manque à gagner de plus de 600 millions FCFA.

HAAC : un écart de 606 millions face à l’urgence

 

« Nous avons fait le choix de la rigueur et de la transparence », a expliqué Édouard Loko aux députés. « Mais une régulation efficace ne peut pas se faire avec des moyens amputés. »

Parmi les priorités non négociables figurent le renouvellement du système de monitoring national des fréquences (obsolète depuis 2019), le renforcement des contrôles techniques sur l’ensemble du territoire et la couverture des sessions statutaires dans un contexte de multiplication des médias en ligne. De plus, l’usure accélérée des équipements de terrain a été pointée comme l’un des principaux freins à l’efficacité.

 

Les députés impressionnés par la rigueur

 

À fin septembre 2025, l’institution avait déjà engagé 57,6 % de ses crédits, démontrant une exécution maîtrisée malgré les contraintes. C’est pourquoi la HAAC a déposé une demande complémentaire de 625 millions FCFA, dont 606,6 millions spécifiquement destinés à combler l’écart structurel. Édouard Loko a insisté : sans cet appui, la HAAC risquerait de reporter sine die plusieurs chantiers stratégiques (formation des agents, extension du monitoring aux réseaux sociaux).

À l’issue de plus de deux heures d’échanges, les membres de la Commission des finances se sont dits « impressionnés par la clarté et la précision » des explications. Par conséquent, plusieurs députés ont publiquement soutenu la requête, estimant que « la liberté d’expression et la qualité de l’information publique méritent des moyens à la hauteur des enjeux ».

Bénin : Le président de la HAAC, Édouard Loko, demande à l'Assemblée nationale un budget de 600 millions FCFA supplémentaires.

HAAC : vers un vote favorable et un budget rectifié

 

Le rapport de la Commission, attendu dans les prochains jours, devrait recommander l’adoption d’un budget rectifié intégrant tout ou partie de la dotation supplémentaire demandée. Ce dénouement constitue un signal fort pour la HAAC, qui pourrait bien obtenir, pour la première fois depuis 2022, une enveloppe supérieure à celle initialement prévue par le gouvernement.

Dans un paysage médiatique béninois en pleine mutation, la bataille du budget 2026 de la HAAC vient de franchir une étape décisive. Ainsi, Édouard Loko, avec méthode et détermination, a marqué des points précieux pour l’avenir de la régulation au Bénin.

Budget 2026 : 8,655 milliards de F CFA pour le développement

Le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané a dévoilé les détails du budget 2026 de son ministère devant la Commission budgétaire. Le projet s’élève à 8,655 milliards de F CFA, et met l’accent sur les dépenses d’investissement. Deux initiatives phares, le PEPRCP et le ProPACTSET, guideront les travaux, qui visent principalement à finaliser la planification à long terme du Bénin (Vision 2060) et à accélérer la Stratégie nationale d’inclusion financière.

 

Cotonou, 24 novembre 2025 – La Commission budgétaire de l’Assemblée nationale a reçu le vendredi la présentation des grandes orientations du budget 2026 du Ministère d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale. L’exercice a été mené par le Ministre d’État, Abdoulaye Bio Tchané.

Par ailleurs, le projet de budget s’établit à 8,655 milliards de F CFA, témoignant de la place centrale qu’occupe la planification stratégique dans l’action gouvernementale. Ce montant se répartit entre 5,55 milliards F CFA de dépenses ordinaires et 3,09 milliards F CFA de dépenses en capital (investissement).

 

Budget 2026 : lancement de projets structurants pour la transformation

 

En effet, le budget 2026 est marqué par l’accélération de deux initiatives majeures qui visent à moderniser la planification et l’appui aux territoires :

  1. Projet d’appui aux études prospectives et de renforcement du cadre de planification (PEPRCP) : ce projet vise à doter le Bénin d’outils d’anticipation et d’analyse pour éclairer les décisions à long terme.
  2. Programme de partenariat et de capacitation pour la transformation socioéconomique durable des territoires (ProPACTSET) : cette initiative se concentre sur le renforcement des capacités des acteurs locaux pour assurer une transformation socioéconomique équilibrée.

 

Vers la vision 2060 : les axes clés du budget

 

Le Ministère d’État orientera également ses dépenses vers la concrétisation des objectifs de développement à long terme du pays :

  • Planification stratégique : le budget soutiendra la finalisation du Plan national de développement 2026-2035 et l’élaboration du nouveau Programme d’action du gouvernement (PAG). Il financera également la mise en œuvre des décrets découlant de la loi nᵒ 2025-16, portant la vision nationale de développement 2060.
  • Inclusion et évaluation : les efforts porteront sur l’accélération de la Stratégie nationale d’inclusion financière et le renforcement de la fonction évaluative de l’administration, notamment par la diffusion des normes méthodologiques de référence.
  • ODD et Territoires : Le Ministère va assurer l’opérationnalisation du Cadre décennal d’action pour l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et la montée en compétence des acteurs locaux.

En somme, par ce budget orienté vers l’investissement et les études prospectives, le Ministère du Développement affirme son rôle de moteur de la transformation socioéconomique durable du Bénin. En suivant directement l’élaboration de la vision nationale 2060 et en renforçant les capacités des acteurs locaux, le Ministre Bio Tchané aligne les politiques publiques sur des objectifs clairs et évaluables. Le budget 2026 constitue ainsi le cadre d’action essentiel pour une croissance planifiée et une coordination gouvernementale renforcée.

Bénin: le Projet de Loi de Finances 2026 en Hausse de 6,6 %

FinancesAvec une hausse de 6,6 % du budget du Bénin, porté à 3 783 milliards de FCFA, le Projet de Loi de Finances 2026, présenté à la Commission budgétaire, traduit une accélération de l’investissement. Ce nouveau PLF met l’accent sur la consolidation de la gratuité scolaire et la modernisation des infrastructures de santé, tout en maintenant le rythme des grands travaux, notamment le programme d’asphaltage.

 

Cotonou, 24 novembre 2025 – La Commission budgétaire de l’Assemblée nationale a été informée des grandes orientations du Projet de Loi de Finances (PLF) pour la gestion 2026. Présenté le 20 novembre dernier par le Directeur de cabinet, Hermann Orou Takou, le PLF 2026 s’établit à 3 783,984 milliards de FCFA, marquant une augmentation significative de 6,6 % par rapport au budget 2025. Cette hausse de plus de 230 milliards de FCFA reflète la volonté du gouvernement de maintenir un rythme soutenu d’investissement, tout en maîtrisant l’équilibre financier, puisque le déficit budgétaire prévisionnel devrait se réduire à 2,7 % du PIB.

 

Éducation et santé : priorité à l’humain

 

L’année 2026 verra la consolidation des programmes sociaux existants et l’amplification des efforts dans les secteurs de l’éducation et de la santé :

  • Scolarité Universelle : le gouvernement poursuivra la couverture intégrale des frais d’écolage pour les enfants du préscolaire et du primaire, ainsi que pour les filles inscrites dans les filières scientifiques au lycée. Le projet maintient également la gratuité des frais de scolarité des filles au secondaire.
  • Alimentation et Infrastructure : le Programme national d’alimentation scolaire sera consolidé à l’échelle nationale, avec l’octroi de deux repas chauds par jour aux élèves. Le projet prévoit également des investissements majeurs pour la construction d’infrastructures scolaires et la prise en charge des enfants déscolarisés ou non scolarisés.
  • Modernisation Hospitalière : la poursuite de l’opérationnalisation du Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC) et des hôpitaux de zone fait partie aussi des grandes priorités. Le budget prévoit la construction et l’équipement d’un Centre national hospitalier et universitaire de psychiatrie (CHUP) à Allada et la création d’un centre hybride de formation en soins de haut niveau en ophtalmologie.
  • Prévention : le gouvernement densifiera les programmes de vaccination des enfants, de lutte contre le paludisme et de santé maternelle.

 

Projet de Loi de Finances : infrastructures et développement économique

 

Le PLF 2026 donne également un coup d’accélérateur aux projets structurants qui définissent la modernisation du Bénin :

  • Voirie et Assainissement : le programme d’aménagement des voiries urbaines (Asphaltage) se poursuit dans les principales villes (Cotonou, Porto-Novo, Parakou, etc.) avec également des prévisions de projets d’assainissement pluvial à Cotonou et dans les villes secondaires.
  • Énergie et Logistique : les efforts pour l’autonomisation énergétique du pays se poursuivent afin de garantir un accès universel et sécurisé à l’électricité.
  • Développement Agricole : la stratégie se concentre sur l’appui aux filières prioritaires (anacarde, ananas, riz, maïs). Le Gouvernement maintiendra les subventions pour l’acquisition de machines agricoles et l’appui aux intrants de qualité, de même que la promotion d’un nouveau type d’élevage par la sédentarisation des troupeaux.
  • Formation Technique : le développement de l’expertise est une priorité avec la construction et la réhabilitation de Lycées Techniques Agricoles (LTA) et d’Écoles des métiers (EM), ainsi que la spécialisation des Lycées Techniques Professionnels (LTP) existants.

 

Projet de Loi de Finances: filets sociaux et microfinance

La protection des ménages vulnérables demeure une préoccupation centrale du budget 2026 :

Le Gouvernement consolidera le programme de filets sociaux (ARCH et GBESSOKE) pour soutenir les ménages en difficulté. Il renforcera les programmes de microcrédits. Enfin, il poursuivra l’exécution du programme de supplémentation nutritionnelle « 1000 jours ».

 

Consolidation et prospérité : le cap du développement inclusif.

 

Avec un budget en augmentation et un déficit mieux maîtrisé, le Projet de Loi de Finances 2026 confirme la trajectoire du Bénin vers un développement autocentré et inclusif. En investissant massivement dans l’éducation, la santé, et en structurant l’économie via des infrastructures modernes, le gouvernement assure la pérennité de ses programmes sociaux tout en créant les conditions d’une croissance économique durable. L’Assemblée nationale va examiner ce PLF prochainement, et elle fixera ainsi le cap pour une année de consolidation et de transformation.

Budget 2026 : Le Bénin allège le fardeau fiscal des PME

Le Projet de Loi de Finances 2026, présenté à la Commission budgétaire, marque une orientation stratégique du Bénin en faveur des acteurs économiques. Le texte combine des exonérations ciblées (PME, BTP, transport) et des mesures d’incitation à la régularisation fiscale. L’objectif est double : stimuler l’investissement local et moderniser le cadre fiscal par des ajustements techniques sur la TVA et les délais de recouvrement.

 

Cotonou, 24 novembre 2025 La Commission budgétaire du Bénin a été saisie du Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’exercice 2026, révélant un arsenal de mesures fiscales visant à stimuler l’activité économique tout en améliorant le rendement des recettes de l’État. Le projet mêle reconductions stratégiques et innovations ciblées pour moderniser le cadre fiscal national et soutenir des secteurs clés.

L’objectif affiché par le gouvernement est de favoriser la croissance en allégeant la pression sur des acteurs précis, notamment les Petites et Moyennes Entreprises (PME), tout en optimisant le recouvrement des impôts existants.

 

PLF 2026 : un cadre fiscal incitatif pour l’investissement

 

Plusieurs dispositions du PLF 2026 se concentrent sur l’incitation à l’investissement et la modernisation :

  • Soutien aux PME : Le PLF 2026 prévoit une exonération fiscale pour les nouveaux équipements importés par les Petites et Moyennes Entreprises qui ne sont pas déjà sous un régime fiscal dérogatoire.
  • Modernisation de l’Énergie : le projet exonère désormais  l’importation d’aéronefs, d’aérostats et de leurs pièces de rechange, ainsi que les récipients pour gaz comprimés ou liquéfiés. Cette mesure vise à sécuriser et moderniser la logistique des transports et de l’énergie.
  • Soutien au Secteur Pétrolier : l’exonération s’étend aux équipements, matériaux neufs et matériaux locaux destinés à la construction ou à la rénovation des stations-service, stations-trottoir, et cuves de stockage de pétrole et de gasoil.
  • Promotion du Neuf : les véhicules neufs importés ou fabriqués en République du Bénin bénéficieront également d’une exonération.

 

Mesures pour le recouvrement et la fluidité douanière

 

Afin de fluidifier le commerce et d’encourager la conformité fiscale, le projet de loi introduit deux mesures d’allègement importantes :

  • Taxes Foncières : les contribuables qui règlent l’intégralité de leur dette concernant la taxe foncière unique auront une dispense de pénalité de retard .
  • Régularisation du Secteur Informel : une mesure similaire est mise en place pour les contribuables du secteur informel qui souscrivent spontanément, et pour la première fois, leurs déclarations pour régulariser les exercices antérieurs.
  • Réduction Douanière pour le Transit : le projet prévoit également  la réduction drastique du taux de la Taxe de Statistique (T.STAT) de 5 % à 1 % de la valeur en douane lors de la réexportation des produits pétroliers et du transit des matières premières.

 

PLF 2026 : ajustements techniques et TVA

 

Le PLF 2026 apporte des ajustements techniques significatifs au Code Général des Impôts, notamment en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) :

  • Déduction de la TVA sur le Carburant : le PLF  a précisé et assoupli les règles de déduction de la TVA sur les frais de carburant. Il autorise désormais la déduction pour le carburant des véhicules que les entreprises affectent au transport public de personnes ou de marchandises. Pour le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), le projet  autorise également la déduction de la TVA sur les produits pétroliers et les lubrifiants et la plafonne à 90 % de la TVA que l’entreprise supporte sur la facture d’achat.
  • Délai de remboursement de la TVA : Le Gouvernement introduit une mesure de flexibilité pour les entreprises concernant les demandes de remboursement de la TVA : les entreprises qui n’ont pas déposé leurs demandes à l’issue d’un bimestre pourront les déposer jusqu’au 30 avril de l’exercice suivant, évitant ainsi que le droit ne soit forclos.

 

Compétitivité et confiance : les ambitions stratégiques du PLF 2026.

 

 

En équilibrant les incitations ciblées et les ajustements techniques du cadre TVA, le Projet de Loi de Finances 2026 se positionne comme un levier stratégique pour la compétitivité nationale. Ces dispositions confirment la volonté du gouvernement de privilégier l’investissement privé et de moderniser le rapport entre l’administration et les contribuables. L’optimisation des recettes, tout en facilitant la vie des entreprises (particulièrement les PME), assure au Bénin les moyens de ses ambitions de développement pour l’année à venir.

Journée mondiale de l’Enfance : Le Bénin expose sa résilience

La Journée mondiale de l’Enfance a été célébrée avec éclat à Cotonou, marquant l’engagement continu du Bénin en faveur de la protection des mineurs. La Place de l’Amazone a servi de cadre à une exposition photographique percutante, organisée par l’UNICEF, pour mettre en lumière les avancées réalisées.

 

Cotonou, 21 novembre 2025 –  Le Bénin a mis en lumière ses engagements et ses avancées en matière de protection de l’enfance à l’occasion de la Journée mondiale de l’Enfance. Une exposition photographique poignante, organisée par l’UNICEF sur la Place de l’Amazone, a servi de tribune pour célébrer la résilience des enfants et réaffirmer la volonté politique du Président Patrice TALON d’éradiquer les violences, notamment par la criminalisation du mariage des enfants et l’adoption d’une nouvelle politique nationale.

L’événement a réuni des personnalités de premier plan, dont la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODE, ainsi que la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, des représentants d’agences onusiennes et des partenaires techniques et financiers.

Journée mondiale de l'Enfance : Le Bénin expose ses progrès. La Ministre TOGNIFODE salue les avancées (mariage des enfants, gratuité scolaire) et l'engagement du pays.

Un bilan historique salué par l’UNICEF

 

Dans son allocution, la Ministre TOGNIFODE a salué l’initiative de l’UNICEF et a dressé un bilan très positif de la politique du gouvernement, soulignant la volonté politique du Président Patrice TALON comme moteur des changements.

Elle a mis en exergue plusieurs avancées majeures concrétisées par l’État :

  • L’instauration de la gratuité de la scolarisation.

  • La création de la Ligne d’assistance dédiée aux enfants.

  • Le renforcement des missions de l’Institut National de la Femme.

  • La criminalisation du mariage des enfants.

  • L’adoption récente de la nouvelle Politique Nationale de Protection de l’Enfant pour la période 2026–2035.

L’art au service de la résilience

 

L’exposition, fruit du travail de photographes engagés, n’avait pas pour vocation d’illustrer la persistance des abus, mais plutôt de traduire la résilience et le courage des enfants ayant réussi à surmonter les violences. Selon la Ministre, les clichés traduisent la vitalité d’un Bénin debout, déterminé à éradiquer les abus et à garantir un environnement sûr.

Madame TOGNIFODE a rendu un hommage particulier aux filles mises en lumière dans les photographies, les qualifiant de symboles d’un combat collectif. Elle a conclu son discours par un appel vibrant à tous les acteurs, insistant pour qu’« aucun enfant ne soit laissé pour compte ».

Par ailleurs, cette célébration, renforcée par des politiques publiques solides et des partenariats internationaux, confirme que le Bénin s’impose comme un modèle d’engagement dans la sous-région pour la promotion et la protection des droits de l’enfant.

Journée mondiale de l'Enfance : Le Bénin expose ses progrès. La Ministre TOGNIFODE salue les avancées (mariage des enfants, gratuité scolaire) et l'engagement du pays.

Le Bénin, modèle régional pour la dignité de l’enfance

 

En somme,  cette célébration du 20 novembre, marquée par les témoignages silencieux des photographies, confirme que le Bénin a fait de la dignité de l’enfance un pilier non négociable de son action publique. En s’appuyant sur des lois fortes (comme la criminalisation du mariage des enfants) et des partenariats solides, le pays ne se contente plus de rattraper son retard : il s’impose comme un modèle d’engagement dans la sous-région pour la promotion effective des droits de l’enfant.

Le Benin ouvre le centre pour les malades mentaux(CAPAM)

Kpomassè, 21 novembre 2025 – Le Bénin a franchi une étape décisive dans sa politique de protection sociale. Hier jeudi, dans l’Atlantique, une visite conjointe des ministres des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique TOGNIFODE, et de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN, a marqué le démarrage effectif de la prise en charge des malades mentaux errants au Centre d’Assistance Psychiatrique et d’Accompagnement des personnes en situation de Mendicité (CAPAM).

En effet, l’inspection ministérielle visait à évaluer le fonctionnement de ce dispositif novateur à Kpomassè, dont le volet psychiatrique est désormais pleinement opérationnel, rejoignant l’accueil des personnes en situation de mendicité qui fonctionnait déjà partiellement depuis deux ans.

Le Bénin ouvre le CAPAM, centre pilote pour la réhabilitation des malades mentaux errants et des mendiants. Le gouvernement réaffirme son engagement social.

Un modèle intégratif unique dans la sous-région

 

Créé par un décret d’octobre 2024, le CAPAM est un engagement clé du Programme d’Actions du Gouvernement 2021-2026. Ce centre se distingue par son approche intégrative, regroupant ainsi sous un même toit deux missions sociales fondamentales :

  • La prise en charge médico-sociale des compatriotes souffrant de troubles mentaux qui errent dans les rues.
  • L’accompagnement social des personnes en situation de mendicité, avec un objectif clair de réinsertion.

Les ministres ont constaté le professionnalisme du nouveau personnel et l’environnement propre et sécurisé du site. Par ailleurs, les pensionnaires, qu’ils soient atteints de troubles psychiques ou en situation de mendicité, bénéficient désormais de soins médicaux, d’un suivi psychologique, et d’ateliers de formation pour des activités manuelles.

Plus que « nettoyer » : offrir une seconde chance

 

Le CAPAM dépasse la simple gestion de l’espace public. Il incarne une approche humaniste visant la réhabilitation et la dignité humaine. En outre, les bénéficiaires rencontrés sur place ont témoigné de leur reconnaissance au Gouvernement pour cette action salvatrice.

L’opérationnalisation du Centre repose sur une logistique méthodique et coordonnée. Les ministres ont salué l’efficacité des équipes du CAPAM, de l’Agence Béninoise de Protection Civile et de la Police républicaine pour les opérations de repérage, de récupération et de convoyage des malades mentaux.

 

CAPAM : Symbole de la gouvernance sociale

 

Par son modèle, le CAPAM se positionne comme un symbole fort de la gouvernance sociale de la Présidence de Patrice TALON. Il confirme que la gestion des vulnérabilités extrêmes est un pilier central de l’action publique, visant ainsi à offrir une seconde chance aux citoyens les plus démunis.

Les ministres Tognifodé et Hounkpatin ont conclu leur visite en donnant des orientations précises pour garantir la meilleure délivrance possible des services, assurant ainsi la pérennité de cette infrastructure cruciale pour le bien-être et la dignité au Bénin.

Le Bénin ouvre le CAPAM, centre pilote pour la réhabilitation des malades mentaux errants et des mendiants. Le gouvernement réaffirme son engagement social.

CAPAM : une Seconde Chance, un Symbole pour l’Afrique

 

En officialisant l’activité complète du CAPAM, le Bénin va au-delà du simple renforcement de ses services sociaux. En choisissant la réhabilitation et la compassion plutôt que l’exclusion, le gouvernement du Président Patrice TALON envoie un message retentissant : la dignité humaine n’est pas négociable.

Le CAPAM est la preuve que la gestion des vulnérabilités extrêmes est possible avec une approche humaniste et intégrative. Ce modèle, unique dans la sous-région, n’est pas seulement une bouée de sauvetage pour des centaines de compatriotes, il est un symbole fort de la gouvernance sociale et de la détermination du Bénin à offrir une véritable seconde chance à tous ses citoyens. Kpomassè est désormais le lieu où l’espoir est remis sur pied.