Le Bénin face aux Objectifs de Développement Durable : un parcours prometteur

Au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Bénin se dresse comme un acteur résolu dans la quête mondiale pour un avenir plus équitable et durable. Le Rapport sur le développement durable 2024, publié par le Réseau de solutions pour le développement durable des Nations unies (SDSN), offre un éclairage précieux sur les avancées et les obstacles rencontrés par ce pays dans sa marche vers la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD).

Avec un score honorable de 55,6 sur 100, le Bénin se place au-dessus de la moyenne régionale de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), signe d’un engagement constant et d’une ambition louable. Si les progrès sont indéniables, notamment dans des domaines clés comme l’éradication de la pauvreté et la lutte contre les changements climatiques, des défis subsistent, en particulier dans l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Explorons les réussites éclatantes du Bénin, les enjeux à surmonter et les perspectives d’un futur durable pour tous ses citoyens.

Le Bénin : un positionnement régional exemplaire

Dans une région ouest-africaine marquée par des défis structurels et sociaux, le Bénin se distingue par une performance globale encourageante. Avec un score de 55,6 sur 100, le pays dépasse la moyenne pondérée par la population des États membres de la CEDEAO, affirmant ainsi son rôle de pionnier dans la sous-région. Cette position avantageuse reflète une gouvernance proactive et une volonté politique de s’aligner sur les ambitions de l’Agenda 2030 des Nations unies. Le Bénin, à mi-parcours dans la réalisation des 17 ODD, illustre une trajectoire prometteuse, portée par des avancées significatives dans des secteurs souvent négligés, mais cruciaux pour le développement durable.

Des avancées remarquables à célébrer

Le Bénin peut se targuer de progrès notables dans plusieurs domaines stratégiques. En tête de liste, l’ODD 1, qui vise l’éradication de l’extrême pauvreté, est en bonne voie d’être atteint. Dans un contexte régional où la précarité reste un défi majeur, cette réussite est un signal fort de l’efficacité des politiques publiques béninoises. De même, les ODD 8 (travail décent et croissance économique) et 10 (réduction des inégalités) affichent des tendances positives, portées par une économie en expansion et une redistribution plus équitable des richesses.

Le rapport souligne également les efforts remarquables dans les ODD 12 (consommation et production responsables) et 13 (lutte contre les changements climatiques), domaines où le Bénin se positionne comme un modèle pour ses voisins. Environ 29,6 % des cibles mesurées sont en passe d’être atteintes d’ici à 2030, une dynamique encourageante qui témoigne de l’élan national vers la durabilité.

Des défis à surmonter pour un avenir inclusif

Malgré ces succès, le Bénin fait face à des obstacles persistants qui nécessitent une attention particulière. Les ODD 4 (éducation de qualité), 11 (villes et communautés durables) et 16 (paix, justice et institutions efficaces) enregistrent des tendances préoccupantes, révélant des lacunes dans des secteurs essentiels pour la cohésion sociale et le bien-être collectif. Ces défis, bien que moins nombreux que dans d’autres pays de la sous-région, appellent à des réformes audacieuses et à une mobilisation accrue des ressources.

Le Bénin : l’accès à l’eau potable : un enjeu central

L’ODD 6, qui porte sur l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, constitue l’un des points les plus critiques pour le Bénin. Comparé à la sous-région, le pays accuse un retard notable dans l’utilisation des services de base en eau et en assainissement. Pourtant, des efforts considérables ont été déployés pour inverser cette tendance.

Entre 2017 et 2022, le taux de desserte en eau potable a connu une progression spectaculaire : en milieu rural, il a bondi de 83,5 % pour atteindre 76,7 %, tandis qu’en milieu urbain, il a augmenté de 30,5 % pour s’établir à 71,8 %. Ces avancées, largement soutenues par l’Eurobond ODD, un mécanisme de financement innovant, témoignent de l’engagement du gouvernement à garantir un accès équitable à cette ressource vitale.

Cependant, des défis subsistent. L’accès universel à l’eau potable demeure un objectif ambitieux et les infrastructures d’assainissement, tant en milieu urbain que rural, nécessitent des investissements massifs. Le rapport met en lumière la nécessité de réévaluer les allocations budgétaires, en particulier dans les axes stratégiques 5, 6 et 7 du Programme d’Action du Gouvernement (PAG II), pour prioriser les secteurs de l’eau et de l’assainissement.

L’adoption de mécanismes de partenariat public-privé (PPP) encadrés et l’intégration de programmes de raccordement à coût réduit sont également essentielles pour garantir un accès équitable et abordable aux services hydrauliques.

Le Bénin : des solutions innovantes pour accélérer les progrès

Pour transformer ces défis en opportunités, le Bénin doit intensifier ses efforts sur plusieurs fronts. Tout d’abord, une modernisation des procédures de passation des marchés publics s’impose pour garantir la transparence et l’efficacité des projets d’infrastructure. Ensuite, une réallocation stratégique des ressources budgétaires vers les secteurs prioritaires, notamment l’eau et l’assainissement, est cruciale. Enfin, le renforcement de la collaboration avec le secteur privé et la société civile permettra d’amplifier l’impact des initiatives de développement et de promouvoir une approche plus inclusive et résiliente.

Un avenir durable à portée de main

Le Rapport sur le développement durable 2024 pour le Bénin est une invitation à célébrer les progrès accomplis tout en restant vigilants face aux défis à venir. Le pays a démontré sa capacité à avancer de manière significative vers les ODD, surpassant même ses pairs régionaux dans plusieurs domaines. Cependant, les obstacles persistants, en particulier dans l’accès à l’eau potable, rappellent que la route vers 2030 exige un engagement renouvelé et des actions ciblées.

Avec une gouvernance éclairée, des investissements stratégiques et une mobilisation collective, le Bénin peut transformer ses ambitions en réalités tangibles, offrant à ses citoyens un avenir plus prospère, inclusif et durable. Le temps est venu pour le Bénin de consolider ses acquis et de devenir un modèle de résilience pour l’Afrique de l’Ouest, prouvant que le développement durable est non seulement possible, mais à portée de main.

 

Une nouvelle génération d’acteurs agricoles engagée pour le développement du Bénin

Cotonou, 24 février 2025 –  C’est sous le ciel matinal du lundi que les 223 nouveaux Agents Contractuels de Droit Public de l’État (ACDPE) du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) ont officiellement franchi un cap décisif dans leur carrière.  En effet, accueillis en grande pompe lors de la cérémonie de montée des couleurs, ces jeunes professionnels ont été présentés au ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI, aux membres de son cabinet et à l’ensemble du personnel du ministère. Un moment solennel où enthousiasme et engagement se sont entremêlés dans une atmosphère empreinte de promesses et de responsabilités.

223 nouveaux Agents Contractuels de Droit Public du MAEP intègrent le secteur agricole béninois lors d'une cérémonie solennelleMAEP : Un tournant décisif pour ces jeunes agronomes

Par ailleurs, loin d’être une simple formalité administrative, cette cérémonie a marqué leur intégration officielle dans la grande famille du MAEP. Ces nouveaux agents dépassent le statut de simples recrues et se positionnent comme les futurs piliers de la modernisation du secteur agricole béninois. Conscients du rôle crucial qui leur incombe, ils abordent cette étape avec détermination et humilité, prêts à mettre leur savoir au service de la nation.

En plus, le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI, en véritable pédagogue, a saisi cette opportunité pour distiller quelques conseils à l’endroit de ces jeunes agents. « L’agriculture évolue sans cesse en intégrant de nouveaux savoirs, pratiques et innovations. » « Les écoles d’agriculture vous ont formé, mais c’est sur le terrain que vous forgez votre véritable expertise. » « Votre engagement et votre travail acharné seront les véritables marqueurs de votre progression. » Il n’a pas manqué de leur rappeler que leur mission dépasse la simple application de leurs connaissances : il s’agit d’un véritable engagement patriotique au service du développement économique du pays.

223 nouveaux Agents Contractuels de Droit Public du MAEP intègrent le secteur agricole béninois lors d'une cérémonie solennelleUn engagement ferme au service du monde rural

Portant la voix de ses camarades, Alassane IDRISSOU a exprimé avec ferveur leur reconnaissance à l’endroit du gouvernement et de son chef, le Président Patrice TALON. Ce recrutement, selon lui, témoigne d’une volonté politique claire : renforcer les compétences et les ressources humaines pour insuffler un nouvel élan au secteur agricole. Il a pris l’engagement, au nom de ses collègues, de se montrer à la hauteur des attentes. « Nous serons aux côtés des producteurs, des éleveurs et des pêcheurs, non pas comme de simples techniciens, mais comme de véritables partenaires de leur réussite. » « Nous mesurons les défis à venir et nous y ferons face avec rigueur et professionnalisme.»

Un renfort attendu pour le MAEP

En outre, l’importance de ce recrutement ne fait aucun doute. Pour Mme Françoise ASSOGBA KOMLAN, Secrétaire Générale du MAEP, l’arrivée de ces nouveaux agents constitue une bouffée d’oxygène pour un ministère dont les ambitions de modernisation nécessitent des ressources humaines compétentes et engagées.

Ce moment symbolique marque ainsi le début d’un parcours qui s’annonce aussi exigeant que prometteur pour ces jeunes agents. Entre les défis du terrain et la nécessité d’innover, ils devront s’armer de persévérance pour répondre aux exigences d’un secteur en pleine mutation.

 Une nouvelle ère pour l’agriculture béninoise

En somme, au-delà du protocole, cette cérémonie a scellé une alliance entre une jeunesse motivée et un secteur stratégique en quête de dynamisme. Ces 223 agents incarnent l’avenir d’une agriculture béninoise plus performante et résolument tournée vers l’autosuffisance alimentaire et le développement durable. Le chemin est tracé, les attentes sont grandes, mais une chose est certaine : l’engagement de ces jeunes professionnels sera déterminant pour façonner l’agriculture de demain.

 

Le Conseil économique et social béninois prend un nouvel élan

Cotonou, 24 février 2025 Ce lundi, une page significative s’est tournée au Palais de la Marina, où le président Patrice Talon a orchestré avec solennité l’entrée en fonction des nouveaux visages du Conseil économique et social (CES). En effet, cet événement, loin d’être une simple formalité, marque un renouveau dans les arcanes de cette institution pivot, appelée à éclairer les décisions nationales par son expertise singulière.

 Le CES : Une assemblée fraîchement constituée

Au cœur de cette cérémonie empreinte de gravité, vingt et un esprits éclairés ont été intronisés. Parmi eux, neuf conseillers nationaux, porteurs d’une vision panoramique des enjeux du pays, côtoient douze coordonnateurs issus des conseils départementaux, ancrés dans les réalités territoriales. En plus, ce savant mélange promet une alchimie entre perspectives globales et pragmatisme local. Dans les jours à venir, ces membres auront la délicate mission de désigner, parmi eux, un président ainsi qu’un bureau dirigeant, chargés de donner une voix cohérente à cette mosaïque de compétences.

Une boussole pour les ambitions nationales

Par ailleurs, le CES ne se contente pas d’être une simple chambre d’écho. Tel un phare guidant dans la brume des choix politiques, il examine avec perspicacité les projets de loi, les ordonnances et les décrets qui lui sont soumis : Plus encore, lorsque des programmes d’envergure à dimension économique ou sociale émergent, leur soumission à l’avis du CES devient une étape incontournable, une sorte de rite garantissant leur robustesse.

Le président de la République lui-même peut, à loisir, solliciter ses lumières sur des questions aussi vastes que l’économie, la société, la culture ou les avancées scientifiques et techniques, faisant du CES un véritable creuset de réflexion.

Une voix proactive au service de l’intérêt collectif

Loin de se cantonner à un rôle passif, le CES dispose d’une prérogative rare : celle de s’exprimer de son propre chef. Par des recommandations finement ciselées, il peut aussi interpeller l’Assemblée nationale ou le gouvernement, soulignant les réformes qui, à ses yeux, épousent ou défient l’intérêt général. Cette capacité à anticiper, à proposer, voire à alerter, confère à l’institution une stature de vigie, veillant à ce que les vents des transformations nationales soufflent dans une direction harmonieuse.

 Le CES : un horizon de défis et d’espoir

En installant ces nouveaux membres, Patrice Talon ne se contente pas de renouveler une équipe ; il insuffle une dynamique, un souffle d’espérance dans une institution appelée à jouer les équilibristes entre tradition et modernité. La diversité des profils réunis laisse présager des débats riches, où les idées s’entrechoqueront pour accoucher de solutions audacieuses.

Alors que le Bénin navigue dans un monde en perpétuelle mutation, le CES, fort de ce nouvel élan, pourrait bien devenir le compas discret, mais essentiel d’une nation en quête de prospérité durable. Reste à voir comment ces femmes et ces hommes sauront transformer leur mandat en un levier tangible pour le bien commun.

L’Ukraine : trois ans de résilience inébranlable et d’audace exemplaire

Dans le sillage d’un anniversaire chargé d’émotion et de symbolisme, l’Ukraine célèbre trois années de lutte acharnée, émaillées d’un héroïsme d’une rare intensité. En effet, le chef d’État, par une éloquence empreinte de solennité, a magnifié le sacrifice et la persévérance de son peuple en proclamant, non sans une emphase toute particulière, « trois ans de résistance, de gratitude et d’héroïsme absolu ». Ces mots, à la fois une ode et un serment, résonnent comme une leçon magistrale sur la ténacité face aux affres de la guerre.

En célébrant trois ans de lutte acharnée, l'Ukraine magnifie le sacrifice héroïque de son peuple tout en réaffirmant sa résilience Une fête de la mémoire et de la détermination en Ukraine 

Dans un décor où chaque pierre de Kiev semble murmurer l’histoire d’un combat pour la survie, la commémoration se double d’un vibrant hommage aux âmes vaillantes qui ont offert leur vie pour forger l’État ukrainien. Tandis que des images saisissantes dévoilent le quotidien des civils et les affrontements sur le front, le dirigeant ukrainien rend hommage à ceux qui, par leur courage et leur engagement passionné, ont édifié une forteresse d’espoir au cœur de l’adversité. Loin d’un simple rituel commémoratif, cette journée se mue en une véritable leçon de résilience, illustrant comment le souvenir des sacrifices passés éclaire le chemin incertain de l’avenir.

L’Europe aux portes de l’Ukraine : un soutien aux dimensions inédites

Parallèlement à ces hommages intérieurs, l’Europe se fait le fer de lance du soutien international. Dans une démonstration diplomatique aux allures de rassemblement solennel, des figures éminentes telles que la présidente de la Commission européenne et le Premier ministre canadien ont foulé le sol ukrainien, rappelant que l’Ukraine incarne bien plus qu’un conflit régional : elle est aussi le miroir d’une Europe en quête de valeurs partagées. L’allocution de l’une de ces dirigeantes, insistant sur l’inextricable lien entre le destin de l’Ukraine et celui du vieux continent, se présente comme un vibrant manifeste de solidarité dans une époque où les certitudes géopolitiques vacillent. Paradoxalement, alors que certains virages inattendus évoquant même le recul d’alliances transatlantiques jetteraient une ombre sur l’avenir, ce cortège européen renforce aussi la dimension collective de la lutte.

Les cieux en ébullition : une offensive de drones et l’art de la défense

Dans le théâtre mouvant des conflits modernes, le ciel ukrainien s’est transformé en arène d’un ballet technologique et militaire. Au cœur de la nuit, Moscou a orchestré le lancement de 185 drones d’attaque, dont plus de la moitié ont été neutralisés grâce à des systèmes de défense sophistiqués. Les zones stratégiques de Dnipropetrovsk à Odessa en passant par Kiev et Khmelnitski ont été le théâtre d’un déploiement aérien qui rappelle cruellement que, dans ce duel contemporain, chaque vol d’engin est un fragment d’un affrontement plus vaste. Ce nouvel assaut, survenant à la suite d’une offensive similaire de dimensions record, souligne l’ingéniosité de l’adversaire, mais aussi la capacité remarquable des forces ukrainiennes, saluées publiquement par leur commandant suprême pour leur dignité et leur détermination.

Un avenir sculpté par la volonté et la solidarité

En somme, face aux oscillations imprévisibles du destin international, l’Ukraine se dresse telle une forteresse de volonté et de valeurs indéfectibles. Entre l’éloquence solennelle d’un chef d’État et la présence réconfortante d’un bloc européen uni, le récit ukrainien s’inscrit comme une leçon vivante d’endurance et de renaissance. Les assauts aériens et les revirements politiques ne sauraient entacher la lumière d’un peuple qui, par ses actes et ses sacrifices, enseigne au monde l’art de transformer l’adversité en une symphonie de courage et d’unité. En définitive, ce troisième anniversaire ne marque pas la fin d’un combat, mais le prélude d’un futur dans lequel l’espoir, nourri par la solidarité internationale, continue d’éclairer la voie d’un renouveau démocratique et humain.

Vision 2040 : L’UEMOA élabore sa stratégie à l’ère de la prospective collective

Cotonou, 24 février 2025 – Dans l’écrin moderne de l’hôtel Azalai, à Cotonou, s’est ouvert ce lundi un chapitre clé de la refondation ouest-africaine : les ateliers nationaux de dissémination de la Vision Prospective 2040 et du Plan Stratégique Impact 2030 de l’UEMOA. En effet, présidés par le Commissaire Paul Koffi Koffi, ces travaux de deux jours, accueillis par le Bénin après le Burkina Faso, aspirent à transformer des documents-cadres en leviers d’action concrets pour les huit États membres. Réunissant planificateurs nationaux, représentants du secteur privé et de la société civile, l’événement incarne une démarche rare : celle d’une intégration régionale pensée par et pour ses acteurs.

Une architecture institutionnelle : de la vision aux réalités territoriales

Par ailleurs, L’enjeu de ces ateliers dépasse la simple transmission descendante. Il s’agit d’un exercice de traduction opérationnelle, où chaque ligne directrice doit épouser les réalités socioéconomiques locales. La Vision 2040, fruit d’une élaboration itérative incluant des missions circulaires dans chaque État, dessine une Union transformée : un espace économique intégré, résilient aux chocs externes et porté par une industrialisation inclusive. Le plan Impact 2030, quant à lui, agit comme un catalyseur à moyen terme, structuré autour de 37 projets phares, des corridors énergétiques transfrontaliers à la numérisation des systèmes fiscaux.

Pour Habib Tidjani, Conseiller technique du ministre béninois de l’Économie, présent en lieu et place du ministre, « ces travaux ne sont pas un séminaire de plus, mais un laboratoire de souveraineté collective.  La résilience de l’UEMOA dépendra de notre aptitude à mutualiser nos diagnostics pour fertiliser des solutions endogènes. » Un appel à l’appropriation active relayé par le Commissaire Koffi Koffi, insistant sur la nécessité d’un « alignement organique » entre plans nationaux et ambitions régionales.

Méthodologie : le participatif comme ADN

D’ailleurs, L’originalité de la démarche réside dans son écosystème consultatif. Les ateliers béninois, comme ceux à venir dans les autres États jusqu’en mars 2025, s’articulent autour de sessions thématiques ciblant les leviers sectoriels :

Synergies minières : harmonisation des codes miniers pour une valorisation régionale des ressources, contre la logique d’enclaves extractives.

Énergie en réseau : schéma directeur pour interconnecter les mix électriques (solaire burkinabè, gaz béninois, hydroélectricité ivoirienne).

– Numérique inclusif : plateforme unifiée de services e-gouvernementaux, adossée à une identité biométrique commune.

Autre innovation : l’intégration d’un simulateur de politiques publiques, permettant aux participants de mesurer en temps réel l’effet domino des réformes proposées. « En ajustant le taux d’intégration fiscale, on voit immédiatement l’impact sur les PIB nationaux », explique une experte de la Commission.

Les ateliers nationaux de dissémination de la Vision Prospective 2040 et du Plan Stratégique Impact 2030 de l’UEMOA à Cotonou,

Vision 2040 : le Bénin, laboratoire de l’ambition régionale

En plus, pour le pays hôte, ces ateliers résonnent comme une validation de son statut d’élève modèle de l’intégration. Son Plan National de Développement (PND) 2021-2026, axé sur les infrastructures et la transformation agro-industrielle, apparaît comme un proto-modèle des objectifs de l’UEMOA. « Notre défi est double : hisser nos spécificités locales au rang de normes régionales, tout en irriguant nos politiques des meilleures pratiques voisines », confie un directeur de la planification présent à Cotonou.

 L’intégration comme art de la fugue 

À l’heure où les modèles d’unions économiques vacillent sous les crises globales, l’UEMOA esquisse une partition singulière. Ces ateliers, bien au-delà de leur dimension technique, révèlent une vérité stratégique : l’intégration réussie ne se décrète pas, elle se co-construit dans le creuset des réalités nationales.

En somme, le pari de la Vision 2040 est audacieux : faire de l’Union non pas une simple zone monétaire, mais un écosystème économique interdépendant, où la mine burkinabè alimente l’industrie béninoise, où les données ivoiriennes dopent l’innovation sénégalaise. Reste à transcender les égoïsmes nationaux, écueil historique des ensembles régionaux.

Comme le souligne un participant : « L’UEMOA de 2040 sera ce que nous en ferons aujourd’hui. Ces ateliers sont les premières graines d’une forêt que nous ne verrons pas, mais dont l’ombre protégera les générations futures. » Gageons que Cotonou aura été l’un de ces sols fertiles où l’idée d’Afrique s’enracine, enfin, dans le concret.

 

Douala 2025 : La toile africaine se tisse au fil du coton

Dans l’effervescence de Douala, carrefour économique du Cameroun, se prépare un conciliabule stratégique qui pourrait redessiner les contours de l’or blanc africain. En effet, du 8 au 11 avril 2025, la réunion bilan du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA) réunira près de 200 acteurs clés : chercheurs, agronomes, sociétés cotonnières et bailleurs internationaux autour d’un objectif commun : réinventer la résilience d’une filière confrontée aux soubresauts du climat et aux exigences de la durabilité.  Par ailleurs, pour le Bénin, dont l’ambition est de consolider son leadership, cet événement s’apparente à une agora dans laquelle se joue l’avenir d’un secteur vital.

Un symposium agroéconomique : autopsie d’une campagne, semences du futur  

D’ailleurs, l’assemblée se transforme en un véritable laboratoire d’idées, dépassant ainsi le cadre d’un simple exercice comptable. Au cœur des débats : le débriefing minutieux de la campagne 2024-2025, véritable kaléidoscope de défis et d’innovations. En plus, les délégations des huit pays membres dissèqueront les résultats d’une saison marquée par des aléas climatiques inédits, tout en évaluant l’efficacité des variétés de coton génétiquement acclimatées, ces « cultivars caméléons » conçus pour résister aux caprices d’un thermomètre planétaire en délire.

Les ateliers techniques s’attarderont sur trois piliers critiques :

  1. L’art de la guerre entomologique : face à l’invasion de ravageurs mutés, les stratégies de lutte intégrée, mariage de biopesticides et de prédateurs naturels, seront passées au crible.
  2. La résurrection des sols : des pratiques régénératives, comme l’agroforesterie symbiotique ou la rotation culturale intelligente, seront présentées comme antidote à la stérilité croissante des terres.
  3. L’alchimie des semences : les chercheurs dévoileront des prototypes de cotonniers transgéniques, capables de fleurir sous des pluviométries erratiques.

Le Bénin en quête d’hégémonie raisonnée  

Dans cet échiquier régional, le Bénin, troisième production africaine, entend jouer les fers de lance. Son pari ? Transformer la fibre cotonnière en levier d’une économie circulaire. « Notre objectif n’est pas de produire plus, mais de produire mieux », confie un membre de la délégation béninoise sous couvert d’anonymat. Le pays mise sur une mécanisation raisonnée, couplée à des coopératives agricoles numérisées pour réduire l’empreinte carbone tout en optimisant les rendements.

Une filière sous tension : entre urgence climatique et conjoncture globale

Le coton, ce « diamant végétal » qui représente jusqu’à 40 % des recettes d’exportation dans certains États, subit une double pression. D’un côté, les sécheresses récurrentes et les inondations parasitent les cycles de croissance. De l’autre, les fluctuations des cours mondiaux, aggravées par les crises géopolitiques, menacent la stabilité des revenus des 20 millions d’Africains dépendant de cette monoculture.

  • La réunion de Douala ambitionne de formaliser une feuille de route inédite, incluant :
  • Un fonds mutualisé d’assurance climatique pour les petits producteurs.
  • La création d’une bourse africaine du coton bio, labellisée « Équitable & Carboneutre ».
  • Un réseau panafricain de fermes pilotes dédiées à l’agriculture de précision.

Tisser la résilience dans la trame de l’Afrique

À l’heure où l’agro-industrie mondiale se verdit à marche forcée, le PR-PICA se pose en architecte d’une révolution silencieuse. Le succès de ce sommet ne se mesurera pas aux communiqués lénifiants, mais à sa capacité à fertiliser les synergies entre science ancestrale et haute technologie. Pour le Bénin et ses pairs, l’enjeu dépasse l’économie : il s’agit de réconcilier productivité et respect des écosystèmes, pour que le coton reste, au XXIe siècle, le fil d’or qui lie les générations.

Dans les allées du Palais des Congrès de Douala, c’est une nouvelle page de l’histoire agraire africaine qui s’écrit, une page où chaque fibre compte, chaque innovation germe, et où la terre, enfin, reprend ses droits.

Bénin à Osaka 2025 : La symphonie d’un patrimoine vivant au service de l’avenir

Sur l’île artificielle de Yumeshima, théâtre d’une effervescence planétaire, l’Exposition Universelle d’Osaka 2025 déploiera, du 13 avril au 13 octobre, une mosaïque de réflexions autour de l’édification d’un futur résilient. Parmi les 160 nations conviées, le Bénin, porteur d’une vision audacieuse, s’apprête à orchestrer une odyssée sensorielle et intellectuelle sous l’égide de l’axe « connecter des vies ».  En effet, loin d’une simple vitrine, son pavillon « Benin Horizons : A journey of culture and opportunity » se mue en laboratoire d’hybridation entre héritage millénaire et audaces contemporaines.

L’archipel des possibles : quand le passé féconde l’avenir

Par ailleurs, le Bénin, berceau des royaumes vodun et des cités lacustres, dévoilera une scénographie où chaque artefact, chaque innovation, devient un pont entre les époques. Le pavillon, conçu comme un palimpseste spatial, superposera les strates d’une identité en mouvement : des bas-reliefs d’Abomey dialogueront avec des installations numériques projetant les éco-villages de demain, tandis que les rythmes sacrés du tam-tam parleur s’entremêleront aux compositions algorithmiques de jeunes prodiges de l’IA. Cette symbiose transcende l’anecdote : elle incarne une philosophie du développement où la mémoire collective nourrit les ruptures technologiques.

Osaka 2025 : Trois mouvements pour une partition globale

  1. L’épopée sensorielle : les visiteurs embarqueront pour une traversée spatio-temporelle, des forêts sacrées de Kétou aux chantiers de l’éco-tourisme à Grand-Popo. Des hologrammes de prêtresses vaudou guideront ainsi le public vers des ateliers de tissage 4.0, où les motifs adinkra s’impriment sur des textiles biodégradables.
  2. L’écosystème de l’ingéniosité : le Bénin exposera ses laboratoires citoyens, fablabs ruraux, fermes agritech pilotées par drone, ou encore la monnaie numérique WémèCoin destinée à bancariser les marchés informels. Une démonstration vivante de comment l’ubuntu africain s’allie à l’économie circulaire.
  3. Les horizons économiques : sur un écran tactile géant, les investisseurs navigueront parmi des pépites sectorielles : parcs industriels à énergie solaire, clusters textiles éthiques, ou le projet « Route de l’Igname » visant à structurer une filière agroexport.

Temps forts : célébrer le génie féminin et la diplomatie créative  

Le 4 juillet 2025, le Women’s Pavilion vibrera aux récits des Amazones du Dahomey, revisités par huit plasticiennes contemporaines. Leurs œuvres, mêlant bronze recyclé et réalité augmentée, questionneront l’héroïsme au féminin dans un monde en mutation. Le 29 août, lors de la journée nationale, des maîtres-tisserands et des ingénieurs en biotechnologie co-animeront des dialogues improbables, symboles d’une nation dans laquelle la tradition n’est point gardienne de musée, mais compost de renaissance.

Paroles d’architectes de l’ambition

Pour Romuald Wadagni, Ministre de l’Économie, « ce pavillon est un manifeste : prouver qu’une économie peut croître en rhizome, ancrée dans ses valeurs tout en s’ouvrant aux vents du progrès ». Olushegun Adjadi Bakari, aux Affaires Étrangères, y voit « une agora où se réinvente la diplomatie du XXIe siècle non plus en rapports de force, mais en liens de réciprocité ». Enfin, Babalola Abimbola, Ministre du Tourisme, souligne : « Nous ne vendons pas un folklore, mais une philosophie : celle d’un peuple qui danse avec le temps, sans jamais rompre le cercle sacré de la communauté. »

Le Bénin, ou l’art de la convergence à Osaka 2025

En somme, à Osaka, le Bénin ne se contente pas d’exposer, il propose une grammaire du futur où chaque innovation puise sa légitimité dans un terreau culturel fertile. En connectant les vies par les fils invisibles de la mémoire et de l’audace, il esquisse un modèle de développement holistique, où l’humain n’est ni spectateur ni variable d’ajustement, mais tisserand de sa propre destinée. Dans ce siècle de fractures, le pavillon béninois se dresse en phare : rappeler que les sociétés les plus résilientes sont celles qui savent muer sans s’oublier. Une leçon d’équilibre, à méditer bien au-delà des mers du Japon.

 

 

La LEI du Bénin : un pilier de transparence et de modernité

Cotonou, 21 février 2025 – Dans l’enceinte de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), une déclaration de presse a marqué aujourd’hui un tournant dans la clarification des doutes entourant la Liste Électorale Informatisée (LEI). En effet, sous la houlette de M. Aristide ADJINACOU GNAHOUI, Directeur Général de l’ANIP, cette conférence a permis de réaffirmer avec force la crédibilité et la rigueur de ce dispositif essentiel à la démocratie béninoise.

Une réaffirmation nécessaire

Dans un contexte où la confiance des citoyens envers les institutions électorales est primordiale, M. ADJINACOU GNAHOUI a pris la parole pour dissiper les interrogations persistantes. « C’est le moment de réaffirmer la fiabilité de cette liste », a-t-il déclaré, soulignant que la LEI repose sur des bases solides et des faits tangibles. Cette déclaration intervient comme un rappel salutaire de l’importance d’un registre d’état civil rigoureux, conforme aux normes légales en vigueur.

Par ailleurs, la LEI, extraite directement du Registre national des personnes physiques, est bien plus qu’un simple outil administratif. Elle incarne une vision moderne de l’identification, intégrant des données nominatives, personnelles et biométriques pour refléter avec précision la réalité démographique du pays.

Le Bénin renforce la transparence électorale avec la Liste Électorale Informatisée (LEI), un outil moderne et fiable, La LEI : une vision présidentielle concrétisée

En plus, le Directeur Général a rappelé que la structuration de ce système d’identification moderne et la révision de l’état civil découlent directement de la vision du Président de la République. La création de l’ANIP, présentée comme un jalon essentiel dans l’organisation de l’identité et de l’état civil, s’inscrit dans cette dynamique de modernisation.

L’ANIP propose désormais un dispositif sécurisé permettant une identification rigoureuse des citoyens et une gestion efficace des données personnelles. Cette avancée technologique et administrative est le fruit d’une volonté politique claire visant à doter le Bénin d’outils performants pour garantir la transparence et l’inclusivité des processus électoraux.

Des défis reconnus et surmontés

Cependant, M. ADJINACOU GNAHOUI n’a pas éludé les défis auxquels fait face le système. Il a notamment évoqué les omissions dans la déclaration de décès, qui peuvent induire des incohérences dans les registres. Pour pallier ces lacunes, un dispositif de mise à jour continue a été mis en place, impliquant une collaboration étroite avec les autorités locales et les ministères concernés.

En outre, l’intégration de plus de 400 000 actes de décès numérisés témoigne de cette volonté de perfectionnement. Ce système assure que la liste électorale demeure fidèle à la réalité, tout en offrant aux citoyens la possibilité de rectifier les informations lors de l’affichage de la Liste Électorale Informatisée Provisoire (LEIP).

La collaboration, clé de la transparence

Au terme de sa déclaration, M. ADJINACOU GNAHOUI a réaffirmé l’engagement de l’ANIP à établir un système d’enregistrement des faits d’état civil accessible et fiable. Il a aussi insisté sur l’importance de la collaboration de tous les acteurs, locaux et citoyens, pour construire un environnement électoral inclusif et transparent.

Cette démarche participative est essentielle pour garantir la crédibilité des processus électoraux et renforcer la confiance des citoyens envers les institutions. Elle s’inscrit également dans une vision plus large, celle d’un Bénin moderne, où la technologie et la rigueur administrative servent les intérêts de tous.

La LEI : un avenir démocratique assuré

La déclaration de M. Aristide ADJINACOU GNAHOUI marque une étape importante dans la consolidation de la démocratie béninoise. En réaffirmant la fiabilité de la liste électorale informatisée, il a rappelé que la transparence et la rigueur sont les fondements d’un système électoral crédible.

En somme, la modernisation de l’état civil et l’intégration de technologies de pointe dans la gestion des données personnelles témoignent d’une volonté politique forte et d’une exécution rigoureuse.  Cette date restera ainsi une journée charnière, marquant un pas décisif vers la consolidation d’un système électoral fiable et moderne. Un pas qui, au-delà des chiffres et des technologies, témoigne d’une ambition collective : celle de bâtir un avenir dans lequel chaque voix compte et où chaque citoyen peut avoir confiance en la crédibilité des urnes.

 Logements sociaux au Bénin : la cité de Ouèdo, symbole d’une vision audacieuse

Abomey-Calavi, 21 février 2025 La journée d’hier restera gravée dans les annales du développement urbain béninois. En effet, sous l’égide de M. José TONATO, Ministre du Cadre de Vie et des Transports chargé du Développement Durable, la Cité nouvelle de Ouèdo a vu officiellement le lancement de la commercialisation de ses premiers logements économiques et sociaux. Par ailleurs, cet événement, empreint de solennité et d’espoir, marque une avancée majeure dans la réalisation du programme gouvernemental visant à offrir 20.000 habitations accessibles à tous les citoyens, sans exigence d’apport initial.

Logements économiques et sociaux : une vision pragmatique pour un avenir durable

En présence d’un aréopage de personnalités politiques et administratives, dont le Maire d’Abomey-Calavi, M. Angelo AHOUANDJINOU, et le Préfet du département de l’Atlantique, Jean-Claude CODJIA, la cérémonie a mis en lumière le pragmatisme du gouvernement du Président Patrice TALON. « Un gouvernement qui fait ce qu’il dit et qui ne dit pas toujours ce qu’il continue de faire », ont-ils souligné, saluant ainsi une action concrète en faveur du bien-être des populations.

Ce projet, inscrit au cœur du programme d’action du gouvernement, incarne une politique sociale audacieuse. Il ne s’agit pas seulement de construire des murs, mais de créer un écosystème urbain viable, respectueux des normes environnementales internationales. La Cité de Ouèdo se veut un modèle de modernité inclusive, où chaque citoyen, quel que soit son niveau de revenu, peut aspirer à un toit décent.

Le lancement de la commercialisation des premiers logements économiques et sociaux de la Cité nouvelle de Ouèdo marque une avancée historique  Une architecture sociale innovante

Monsieur Moïse Achille HOUSSOU, Directeur Général de la SImAU, a exprimé une joie palpable en évoquant les modalités d’acquisition de ces logements. « Sans aucun apport initial, vous pouvez devenir propriétaire avec seulement 97 000 FCFA par mois », a-t-il déclaré, soulignant ainsi le caractère hautement social du programme. Cette approche révolutionnaire permet de démocratiser l’accès à la propriété, rompant avec les barrières financières traditionnelles.

La Cité de Ouèdo propose une diversité de logements, allant des villas individuelles aux appartements de type F4, conçus pour offrir un confort moderne et inoubliable. Chaque détail a été pensé pour répondre aux besoins des futurs résidents, dans un cadre de vie harmonieux et durable.

Une plateforme numérique au service des citoyens  

En plus, pour faciliter l’accès à ces logements, le gouvernement a mis en place une plateforme numérique dédiée : https://www.programmelogements.bj. Cette interface permet aux citoyens, résidents ou non, d’effectuer leurs demandes de réservation en ligne, que ce soit pour une acquisition en location-accession ou en vente au comptant. Cette digitalisation des démarches témoigne aussi d’une volonté de modernisation et de transparence, tout en simplifiant les procédures pour les futurs propriétaires.

Une cité modèle, symbole de la vision présidentielle

Le Ministre José TONATO a insisté sur le caractère historique de ce projet. « Nous livrons la première cité qui traduit la vision que le Président de la République a du cadre de vie de ses citoyens. » « Une Cité entièrement viabilisée. » « Ici, il y a l’eau courante, l’électricité, la fibre optique, l’éclairage public, le réseau d’assainissement, la sécurisation foncière », a-t-il déclaré.

Une visite des lieux confirme cette ambition. La Cité de Ouèdo se présente comme une ville verte, où les espaces de vie sont conçus pour allier modernité et respect de l’environnement. Les infrastructures de base, souvent absentes dans de nombreux projets similaires en Afrique, sont ici intégrées dès la conception, offrant aux résidents un cadre de vie optimal.

Le lancement de la commercialisation des premiers logements économiques et sociaux de la Cité nouvelle de Ouèdo marque une avancée historique Logements économiques et sociaux : un pas de géant vers la modernisation

En somme, la Cité de Ouèdo est bien plus qu’un ensemble de logements. Elle incarne une vision audacieuse, celle d’un Bénin moderne, inclusif et respectueux de son environnement. Ce projet, porté par une volonté politique forte et une exécution rigoureuse, marque un tournant dans l’histoire urbaine du pays.

En offrant des logements accessibles à tous, sans distinction, le gouvernement béninois démontre que le développement durable n’est pas une utopie, mais une réalité à portée de main. La Cité de Ouèdo devient ainsi un symbole d’espoir et de progrès, un modèle à suivre pour les générations futures.

Ce jour restera gravé dans les mémoires comme celui où le Bénin a fait un pas de géant vers la modernisation de son cadre de vie, prouvant que l’audace et la détermination peuvent transformer les rêves en réalité.

 

Une étoile s’éteint sur l’asphalte : le ministre Chabi emporté par un drame routier

Un accident fulgurant sur la RNIE N° 2  obscurcit la célébration des langues maternelles au Bénin.

 Badékparou, 21 février 2025 — Dans la nuit de jeudi, alors que le Bénin s’apprêtait à honorer la richesse de ses langues maternelles, une tragédie glaçante a éclipsé les préparatifs. Kouaro Yves Chabi, figure émérite du Ministère des Enseignements Secondaires Techniques et de la Formation Professionnelle (MESTFP), a péri  à 52 ans dans un accident routier d’une brutalité inouïe, aux abords du village de Badékparou, sur l’axe vital Cotonou-Parakou ( RNIE N°2). Son épouse et son chauffeur, miraculeusement épargnés par la fatalité, luttent aujourd’hui contre les séquelles physiques de ce chaos mécanique.

Un accident tragique sur la RNIE N°2, impliquant Kouaro Yves Chabi, obscurcit la célébration des langues maternelles au Bénin,

La RNIE N°2 : un dépassement mortel sous les étoiles

Vers 21 heures, le véhicule officiel filait vers Parakou, où le ministre devait incarner l’âme de la 26ᵉ Journée Internationale de la Langue Maternelle. Selon les reconstitutions initiales, le chauffeur, emporté par une célérité téméraire, a entrepris de dépasser un poids lourd. Dans un ballet macabre, l’apparition soudaine d’un véhicule en sens inverse a précipité une manœuvre désespérée : le retour brusque dans la file a provoqué une collision frontale avec l’arrière du camion. Le choc, concentré sur le flanc droit, a scellé le destin du ministre, assis à l’arrière, et de son garde du corps, à l’avant. L’acier froissé de la voiture officielle, réduite à une carcasse, témoigne de la violence du choc.

Entre deuil national et urgence médicale

Transportés d’urgence à l’Hôpital International de Parakou (HIA), l’épouse du ministre et le chauffeur survivent, marqués par des blessures dont la gravité reste sous surveillance. Les corps des disparus, déposés à la morgue, attendent désormais les hommages protocolaires. Le véhicule, quant à lui, gît en fourrière, symbole métallique d’une route devenue impitoyable.

 Un homme, une mission : L’héritage d’un visionnaire

En plus, le ministre Chabi voyageait vers Parakou pour célébrer un événement qui lui tenait à cœur : la préservation des langues locales, pilier de l’identité béninoise. Son engagement pour l’éducation technique, perçu comme un levier d’émancipation pour la jeunesse, résonne aujourd’hui avec une acuité douloureuse. « Il croyait en une formation ancrée dans nos réalités culturelles », confie un collaborateur, requérant l’anonymat. Sa disparition laisse un vide dans un secteur clé pour le développement économique du pays.

RNIE N°2 : une route en quête de rédemption

Au-delà du deuil, cet accident interroge avec fracas la sécurité routière béninoise. La RNIE N°2, artère économique, mais couloir de risques, exige des mesures urgentes : renforcement des contrôles de vitesse, sensibilisation aux dépassements périlleux et modernisation des infrastructures. Le ministre Chabi, artisan du progrès, aurait sans doute appelé à transformer cette douleur en catalyseur de changement. En attendant, le Bénin pleure un bâtisseur et se retrouve face à un miroir brisé : celui des routes qui, trop souvent, dévorent celles et ceux qui les parcourent.