Bénin : l’ANIP et la Poste s’associent pour révolutionner les services d’état civil

Cotonou, Bénin – Dans une initiative historique visant à transformer la délivrance des services d’état civil au Bénin, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) et la Société Béninoise de Poste (La Poste du Bénin) ont signé une convention de partenariat ce lundi 24 juin 2024. En effet, ce partenariat, qui prendra effet le 1er juillet 2024, permettra aux citoyens d’obtenir des actes d’état civil plus facilement, même dans les zones les plus reculées du pays.

Un accès facilité aux services essentiels pour tous les citoyens

L’objectif principal de cette collaboration est de garantir que chaque citoyen béninois ait un accès aisé aux services d’état civil essentiels, tels que la délivrance de cartes d’identité nationale, de certificats de naissance et de décès, et d’extraits de casier judiciaire. Grâce à ce partenariat, les services de l’ANIP seront désormais disponibles dans les bureaux de poste répartis sur tout le territoire national, se rapprochant ainsi de l’administration des citoyens.

L'ANIP et La Poste du Bénin signent un accord historique pour faciliter l'accès aux services d'état civil pour tous les citoyens,Un partenariat stratégique pour une administration publique plus efficace

Ce partenariat stratégique entre l’ANIP et La Poste du Bénin marque une étape importante dans la modernisation de l’administration publique béninoise. En s’appuyant sur le réseau étendu de La Poste, l’ANIP vise à améliorer considérablement l’accessibilité et l’efficacité de ses services, notamment les délais d’attente et les tracasseries administratives pour les citoyens.

l’ANIP et la Poste : une collaboration prometteuse pour l’avenir

Par ailleurs, la signature de cette convention de partenariat ouvre la voie à une collaboration fructueuse entre l’ANIP et La Poste du Bénin. Les deux institutions s’engagent à travailler ensemble pour mettre en œuvre ce nouveau système de délivrance des services d’état civil de manière efficace et efficiente, en vue de garantir une meilleure satisfaction des citoyens.

En conclusion, ce partenariat historique entre l’ANIP et La Poste du Bénin constitue une avancée majeure dans la modernisation des services publics au Bénin. Il s’agit d’un exemple concret de la volonté du gouvernement béninois d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité de l’administration publique pour le bien-être de tous les citoyens.

Adingra offre un don généreux à son club formateur ABI SPORT FC

Cotonou, 21 juin 2024 – Simon Adingra, la nouvelle étoile montante du football ivoirien et champion d’Afrique en titre, a marqué son retour au Bénin d’une manière inoubliable. Profitant de ses vacances, l’attaquant de Brighton & Hove Albion FC a fait un don généreux d’équipements sportifs à ABI SPORT FC , le club qui l’a formé à ses débuts.

Ce geste, réalisé le jeudi 20 juin, met en lumière l’engagement d’Adingra envers le développement du football à la base et son désir de redonner à la communauté qui a contribué à son succès. Les équipements, qui comprennent des maillots, des ballons et des chaussures, seront d’une aide précieuse pour les jeunes talents d’ABI SPORT FC, leur permettant de poursuivre leur passion dans de meilleures conditions.

Simon Adingra, star montante du football ivoirien, a fait un don généreux d'équipements sportifs à son club formateur ABI SPORT FC au Bénin,Un geste de reconnaissance et d’inspiration d’Adingra 

Ce geste est également un signe de reconnaissance envers son club formateur et une source d’inspiration pour les futures générations de footballeurs béninois. Adingra, qui a évolué à ABI SPORT FC de 2010 à 2013, a tenu à exprimer sa gratitude au club et à ses anciens entraîneurs pour leur rôle dans son développement.

« Je n’oublierai jamais les moments que j’ai passés à ABI SPORT FC », a déclaré Adingra. « C’est ici que tout a commencé pour moi, et je suis reconnaissant pour l’opportunité qui m’a été donnée de développer mon talent. J’espère que cela  permettra aux jeunes joueurs du club de réaliser eux aussi leurs rêves. « 

Simon Adingra, star montante du football ivoirien, a fait un don généreux d'équipements sportifs à son club formateur ABI SPORT FC au Bénin,Un exemple à suivre pour les jeunes footballeurs

Le geste d’Adingra est un exemple à suivre pour les jeunes footballeurs africains qui aspirent à une carrière professionnelle. Son parcours démontre que, avec du travail, de la persévérance et un peu de chance, il est possible de réaliser de grandes choses, même en partant d’une situation modeste.

Un impact positif sur le développement du football béninois

Le don d’Adingra aura également un impact positif sur le développement du football béninois. En effet, en améliorant les conditions d’entraînement des jeunes joueurs, il permettra de relever le niveau du football local et de faire émerger de nouveaux talents.

En somme, l’initiative d’Adingra est une source d’inspiration et d’espoir pour les jeunes footballeurs béninois. Son engagement envers le développement du football à la base est un modèle à suivre pour tous ceux qui souhaitent contribuer à l’essor du sport roi au Bénin.

Projet de loi sur l’urbanisme : les députés en quête d’un consensus

Cotonou, le 21 juin 2024 – Les députés béninois ont entamé l’examen du projet de loi sur l’urbanisme le jeudi 20 juin. Cependant, ils ont suspendu les travaux au niveau du livre VI, consacré aux infractions et sanctions, afin de revoir de plus près les dispositions proposées.

Des sanctions jugées trop sévères

Les députés, toutes tendances confondues, ont estimé que les sanctions prévues dans le livre VI étaient trop sévères pour la population et mal adaptées aux réalités du Bénin. Ils ont donc décidé de suspendre l’examen du projet de loi afin de trouver un consensus sur ces dispositions.

Un projet de loi nécessaire pour un développement urbain durable

Par ailleurs, le gouvernement a lancé en mai 2023 le projet de loi sur l’urbanisme, qui comprend 199 articles répartis en sept livres. Il vise à combler le manque d’instruments juridiques dans le secteur de l’urbanisme et à moderniser les outils existants. L’objectif est de favoriser le développement de villes durables et d’améliorer la gestion des infrastructures et équipements publics.

Un contexte en pleine évolution

L’adoption du code foncier et domanial, ainsi que de lois spécifiques à l’aménagement du territoire, aux changements climatiques et à la protection de la zone côtière, a rendu nécessaire une mise à jour de la législation sur l’urbanisme. Le nouveau projet de loi vise à tenir compte de ces évolutions et à permettre une gestion plus efficace du territoire et un développement harmonieux des villes du Bénin.

En somme, les travaux d’examen de la proposition de loi reprendront dès qu’un large consensus sera trouvé sur les dispositions du livre VI. Le ministre du Cadre de vie, José Tonato, et son collègue de la Justice et de la Législation, Yvon Détchénou, étaient présents lors de l’examen du projet de loi.

Les députés parviendront-ils à trouver un consensus sur les dispositions du livre VI du projet de loi sur l’urbanisme ? Le gouvernement et les acteurs de la société civile réussiront-ils à travailler ensemble pour faire de cette proposition de loi un outil efficace pour le développement urbain durable au Bénin ?

Bénin : Vers une révolution agricole grâce à des semences de qualité

Cotonou, le 21 juin 2024 – Un sommet sur le système semencier s’est ouvert le jeudi à Cotonou, au Bénin. Réunissant des acteurs nationaux et des experts de plusieurs pays, cet événement de trois jours a pour objectif d’élaborer une feuille de route pour les semences de riz, maïs, soja, manioc, sorgho, légumes, poisson et bétail.

Améliorer l’accès à des semences de qualité pour une agriculture plus performante

L’accès des producteurs à des semences de qualité et certifiées est crucial pour la transformation agricole en cours au Bénin. La création de la Société béninoise de développement des semences et plants (Sodesep) a marqué une étape importante. Le sommet de Cotonou s’inscrit dans cette dynamique en lançant un processus consultatif pour l’élaboration d’une feuille de route harmonisée. Cette feuille de route vise à développer des systèmes semenciers plus performants, durables et inclusifs, afin de booster la productivité agricole.

 Le Bénin s'engage à révolutionner son agriculture avec un plan ambitieux pour l'accès à des semences de qualitéUn système semencier performant pour des cultures prioritaires

« Ce sommet a pour ambition de soutenir la réalisation d’une révolution agricole au Bénin », a déclaré Dr. Ir. Angelo C. Djihinto, directeur scientifique de l’Institut national de recherche agricole du Bénin (Inrab). « Il s’agit de mettre en place un système semencier économiquement durable pour les cultures prioritaires : riz, maïs, manioc, soja, bétail, poisson, légumes, sorgho/millet, cultures maraîchères, cultures fourragères et aquaculture. »

Un état des lieux et des perspectives pour le système semencier

Le sommet permettra de dresser un état des lieux du système semencier dans la sous-région et au Bénin, en particulier en ce qui concerne la politique et la recherche agricoles. Pour chaque spéculation, les acteurs nationaux, les représentants des institutions compétentes et des projets d’appui au développement agricole se pencheront aussi sur l’état de la production et des dispositifs institutionnels, les défis et les opportunités de renforcement du sous-secteur. Des experts internationaux apporteront leur éclairage et leur appui à ces réflexions.

Un plan d’action concret pour booster la production

Un plan d’action consolidé pour la feuille de route sur les semences sera validé à l’issue du sommet. Les institutions chargées de sa mise en œuvre seront également désignées.

Un nouveau cap pour l’agriculture béninoise

Dr Françoise Assogba Komlan, secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (Maep), espère que ce sommet sera « une aubaine pour soutenir davantage les efforts du gouvernement dans le domaine agricole » et permettra de « dégager des solutions concrètes et innovantes pour renforcer notre système semencier et propulser notre agriculture vers de nouveaux sommets« .

Le Bénin s'engage à révolutionner son agriculture avec un plan ambitieux pour l'accès à des semences de qualitéDes semences de qualité, gage d’une agriculture durable

Malgré les progrès récents, « des efforts restent à fournir pour améliorer les niveaux actuels de production et de transformation des produits agricoles« , a reconnu la représentante du ministre. L’une des conditions requises est la production continue et en quantité suffisante de matériel végétal de qualité.

Des gains de productivité considérables à portée de main

Selon Dr Solomon Gizaw, responsable du Bureau de coordination du programme Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (Taat), le Bénin a un grand potentiel d’amélioration de sa productivité dans les chaînes de valeur agroalimentaires.

  • Le rendement du manioc, qui se situe autour de 12 tonnes de racines à l’hectare, peut  doublé ou triplé pour atteindre 20 à 30 tonnes, voire 40 tonnes.
  • Celui du riz, qui est inférieur à 4 t/ha (3,85 t/ha en moyenne sur la période 2018-2022), a la possibilité de  doublé et  atteindre 10 t/ha .
  • La productivité du maïs, qui est en moyenne de 1,2 t/ha, est encore très faible, alors qu’elle pourrait aller  à 6 t/ha et même au-delà.

Les défis sont également importants dans les autres filières, notamment l’aquaculture et l’élevage.

Le sommet de Cotonou : une étape importante pour la transformation de l’agriculture béninoise

En somme, ce sommet est une occasion unique pour le Bénin de se doter d’un système semencier performant et durable, capable de soutenir la croissance du secteur agricole et d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Bénin : Un hôpital de référence internationale prêt à ouvrir

Calavi, 21 juin 2024- Le Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC), un projet ambitieux initié par le Président Patrice TALON, représente une avancée majeure pour le système de santé du Bénin. En effet, avec l’achèvement des travaux de l’hôpital , annoncé par le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, le CHIC est prêt à devenir un établissement de soins de premier plan dans la région.

Par ailleurs, L’ouverture prévue pour fin 2024 marque un tournant décisif dans l’accès aux soins médicaux de haute qualité et la réduction de la nécessité d’évacuations sanitaires à l’étranger, soulignant l’engagement du Bénin envers l’amélioration de la santé publique.

Le Bénin inaugure le Centre Hospitalier International , un hôpital de référence internationale pour une prise en charge médicale de pointeUn hôpital ultramoderne pour des soins de pointe

Doté d’une architecture moderne et d’équipements à la pointe de la technologie, le CHIC est le plus grand hôpital du Bénin et l’un des plus grands et des mieux équipés de la sous-région. Il compte également 436 lits répartis dans 18 spécialités, regroupées en huit pôles couvrant l’ensemble des domaines médicaux.

Un investissement majeur pour la santé

En plus, la construction du CHIC est le fruit d’un investissement majeur du gouvernement béninois dans le but d’améliorer l’accès à des soins de qualité pour sa population. Cet hôpital de référence permettra de réduire considérablement les évacuations sanitaires vers l’étranger, qui représentent une charge financière importante pour le pays.

Le Bénin inaugure le Centre Hospitalier International , un hôpital de référence internationale pour une prise en charge médicale de pointeUn appel à candidatures pour recruter 1 000 professionnels

Pour faire fonctionner cet hôpital de pointe, le gouvernement béninois a lancé un vaste programme de recrutement de personnel qualifié. Au total, 1 000 professionnels seront nécessaires, dont des médecins, des infirmiers, des techniciens et des agents administratifs. Une première vague de recrutement a déjà eu lieu et une seconde est prévue avant fin septembre 2024.

Le CHIC, une nouvelle ère pour la santé au Bénin

L’ouverture du CHIC marque une nouvelle ère pour la santé au Bénin. Cet hôpital de référence permettra au pays de se positionner comme un acteur majeur dans le domaine de la santé en Afrique et d’offrir à ses citoyens des soins de qualité répondant aux standards internationaux.

Le Bénin récompensé pour son excellence dans l’organisation du Hadj 2024

Les autorités saoudiennes ont officialisé la clôture du Hadj 2024 le mardi 18 juin 2024. Cette cérémonie solennelle a été l’occasion de récompenser plusieurs pays pour leurs efforts remarquables dans l’organisation du pèlerinage. Parmi les lauréats, le Bénin s’est distingué en décrochant le deuxième prix dans la catégorie des pays ayant réalisé la meilleure performance en termes de satisfaction des pèlerins. En effet, cette reconnaissance prestigieuse témoigne de l’engagement sans faille du gouvernement béninois et de la qualité des services fournis aux pèlerins.

Un quota rehaussé pour une meilleure organisation

Cette année, le Bénin a obtenu un quota de 2. 300 pèlerins, une augmentation significative par rapport aux éditions précédentes. En plus , ce choix stratégique visait à limiter les désagréments rencontrés lors des années antérieures et à garantir une organisation optimale du pèlerinage. L’Arabie Saoudite, pays hôte, a salué cette décision judicieuse du gouvernement béninois, qui a contribué à une expérience mémorable pour les pèlerins.

Des efforts récompensés par une reconnaissance internationale

Par ailleurs, la distinction du Bénin lors de la cérémonie de clôture du Hadj 2024 vient couronner les efforts considérables déployés par les autorités béninoises pour améliorer l’organisation du pèlerinage. Sous la houlette du Président de la République, Patrice TALON, et du ministre des Affaires étrangères, Olushegun ADJADI BAKARI, président du Comité d’Orientation et de Supervision du Hadj (COS-Hadj), d’importantes réformes ont été mises en œuvre. Le COS-Hadj, en collaboration avec l’Agence pour la Gestion de la Logistique des Officielle (AGLO), a multiplié les rencontres avec les différents acteurs impliqués afin de répondre aux exigences saoudiennes et d’offrir des services de qualité aux pèlerins.

Une reconnaissance et des privilèges s’accumulent

En reconnaissance de sa performance exceptionnelle, le Bénin, aux côtés des autres pays primés, bénéficiera du privilège de personnaliser ses emplacements sur les sites rituels pour l’édition 2025 du Hadj. Cette distinction témoigne ainsi  de la confiance accordée par les autorités saoudiennes au savoir-faire béninois en matière d’organisation du pèlerinage.

Retour des pèlerins béninois

En somme, le 25 juin 2024, Cotonou attendra le retour des pèlerins béninois qui ont accompli le pilier fondamental de l’islam. À leur arrivée, leurs familles et proches les accueilleront chaleureusement et les féliciteront également  pour avoir mené à bien leur pèlerinage dans des conditions optimales.

La Journée Mondiale des Réfugiés au Bénin

Le Bénin, fidèle à son engagement humanitaire, commémore la Journée Mondiale des Réfugiés ce 20 juin 2024, en solidarité avec la communauté internationale. A cette occasion, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Monsieur Alassane SEIDOU, a présenté un message poignant, soulignant la situation des réfugiés et les mesures prises par le gouvernement pour les soutenir.

Un contexte marqué par l’afflux de réfugiés

Le Ministre SEIDOU a attiré l’attention sur l’instabilité sécuritaire dans les régions voisines, qui a provoqué un afflux de demandeurs d’asile au Bénin. Face à cet afflux, le gouvernement réaffirme sa solidarité envers les réfugiés et annonce des mesures concrètes pour leur intégration et leur bien-être.

Des mesures concrètes pour l’intégration des réfugiés

Par ailleurs, le plan d’action du gouvernement pour la période 2024-2027 comprend trois axes majeurs :

  • Augmentation de la capacité d’accueil : 2. 000 familles réfugiées supplémentaires pourront bénéficier d’un hébergement sécurisé.
  • Accès à la santé : 3. 000 réfugiés seront couverts par une assurance maladie, leur garantissant un accès aux soins de santé.
  • Éducation pour les enfants : 5. 000 enfants réfugiés présentent des kits scolaires et des repas gratuits dans les cantines scolaires, facilitant leur accès à l’éducation.

Ces mesures témoignent de l’engagement du Bénin à offrir aux réfugiés les conditions nécessaires à une vie digne et à leur intégration progressive dans la société béninoise.

Un message d’espoir et de compassion

Le Ministre SEIDOU a également appelé à la solidarité internationale, rappelant que la protection des réfugiés est une responsabilité partagée. En plus,  il a invité la communauté internationale à soutenir les efforts du Bénin et à travailler ensemble pour un avenir plus sûr et inclusif pour tous les asilés.

Le Bénin, un havre de paix et d’espoir

En cette Journée Mondiale des Réfugiés, le Bénin se distingue comme un modèle d’hospitalité et de fraternité. En outre , les actions entreprises par le gouvernement et la mobilisation de la société civile démontrent la volonté du pays d’offrir un refuge sûr et des opportunités aux asilés.

Finalement , le message du Bénin est un message d’espoir et d’humanité. En cette journée de commémoration, le pays se dresse comme un exemple inspirant, rappelant que la solidarité et l’action collective sont aussi essentielles pour construire un monde où la dignité humaine et l’inclusion prévalente.

Bénin : Anacarde et soja vers une meilleure structuration

Cotonou, 19 juin 2024- Le Conseil des ministres béninois a récemment adopté un plan de réorganisation des filières anacarde et soja, marquant ainsi une étape importante vers une meilleure structuration et une performance accumulée de ces secteurs clés. Cette initiative s’inscrit dans la ligne droite des efforts du gouvernement pour stimuler l’agriculture et favoriser l’autosuffisance alimentaire du pays.

La filière anacarde et soja est  en croissance mais en manque de structuration

Si la production et les exportations d’anacarde et de soja ont connu une augmentation constante ces dernières années, grâce au soutien du gouvernement, les filières manquent encore de structuration formelle, en particulier pour le soja. L’Union nationale des coopératives de producteurs de soja du Bénin joue un rôle crucial dans la représentation des producteurs, mais une organisation interprofessionnelle formelle reste à mettre en place.

Vers une transformation locale et une meilleure rémunération des producteurs

L’objectif ultime de cette réorganisation est de transformer localement la totalité de la production nationale de cajou et de soja. Cela permettra d’augmenter la valeur ajoutée des produits et, par conséquent, d’améliorer les prix payés aux producteurs. Pour y parvenir, il est essentiel d’établir des accords interprofessionnels directs entre les producteurs et les transformateurs, qui assument les principaux risques dans ces filières.

La Chambre nationale d’Agriculture aux commandes de la réorganisation

La Chambre nationale d’Agriculture (CNA) pilotera le processus de réorganisation. Un comité national d’orientation et un comité technique chargé de la mise en œuvre seront mis en place pour assurer le bon déroulement du projet.

Un impact positif attendu sur l’ensemble du secteur agricole

Cette réorganisation devrait non seulement renforcer la compétitivité des filières anacarde et soja, mais aussi contribuer à une meilleure structuration de l’ensemble du secteur agricole béninois. Elle est une étape décisive vers l’autosuffisance alimentaire et la prospérité économique du pays, reflétant l’engagement du gouvernement à soutenir et à développer l’agriculture.

Cotonou : Experts jettent les bases de l’ECOSOCC-AO

Cotonou, le 20 juin 2024 – Un groupe d’experts s’est réuni à Cotonou, au Bénin, du 12 au 13 juin 2024, pour jeter les bases du Conseil économique, social et culturel de l’Afrique de l’Ouest (ECOSOCC -AO).

ECOSOCC-AO : Un outil pour relever les défis de la CEDEAO

Au cours de cette réunion de deux jours, les participants ont examiné et renforcé le projet de document-cadre fondateur de l’ECOSOCC-AO, issu des réunions consultatives précédentes. Ils ont également examiné un projet de programme de travail triennal provisoire et de plan d’action, ainsi qu’un projet de budget indicatif triennal.

La réunion visait principalement à établir une compréhension mutuelle des avantages comparatifs et de la valeur stratégique de l’ECOSOCC-AO dans l’optique de surmonter les défis politiques et socio-économiques que rencontre la région de la CEDEAO. La réunion a aussi permis de définir des stratégies pour soutenir la réalisation de l’agenda 4×4 de la CEDEAO et des priorités de paix et de sécurité de la région.

Des experts assument les jalons du Conseil économique, social et culturel de l'Afrique de l'Ouest (ECOSOCC-AO) pour relever les défis L’ECOSOCC-AO : Une plateforme pour l’intégration régionale et le développement inclusif

Par ailleurs, l’ECOSOCC-AO est conçu comme une plateforme régionale de coordination CEDEAO-Organisation des sociétés civiles (OSC) autour de la démocratie, de la paix et de la sécurité. Il permettra aux organisations de la société civile de contribuer activement à l’intégration régionale, de relever les défis communs et de promouvoir un développement inclusif.

La réunion a réuni des experts issus des principales agences sociales et culturelles des ministères des 15 États membres de la CEDEAO, du secteur privé, des groupes de réflexion et des acteurs de la gouvernance, de la paix et de la sécurité de la région.

Des experts assument les jalons du Conseil économique, social et culturel de l'Afrique de l'Ouest (ECOSOCC-AO) pour relever les défis OSC et gouvernements de la CEDEAO : Un partenariat renforcé pour la paix et la sécurité

La collaboration entre la CEDEAO et les OSC souligne l’importance de favoriser des partenariats stratégiques entre les différents acteurs. Il est évident que le rôle des OSC a évolué, passant du simple rôle de chiens de garde à celui de bâtisseurs de ponts crédibles entre les décideurs politiques et la communauté de la CEDEAO.

La réunion d’experts a été organisée avec le soutien actif des partenaires de la CEDEAO, notamment l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), le Réseau Ouest Africain pour le Développement Consolidation de la paix (WANEP), le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et l’Agence danoise de développement international (DANIDA).

En somme, la réunion de Cotonou s’appuie sur la réunion régionale relative à la création de l’ECOSOCC-AO qui s’est tenue les 22 et 23 février 2024 à Abuja, au Nigéria. Cette réunion régionale était elle-même une émanation de l’atelier consultatif interne qui s’est tenu à Lagos, au Nigéria, en décembre 2023.

 

Bénin : Vers une commande publique plus transparente et efficace

Bohicon, le 20 juin 2024 – L’hôtel NIFUR, situé au cœur de la ville historique de Bohicon, vibre depuis le début de la semaine au rythme d’un événement d’envergure nationale. En effet, depuis le lundi 17 juin, l’établissement accueille la 14ème session de formation intensive destinée aux acteurs clés de la chaîne de la commande publique. Cette initiative, qui réunit des représentants des sociétés, offices d’État et des partis politiques, est placée sous l’égide de l’ARMP Bénin, l’Autorité de régulation des marchés publics du Bénin.

Renforcer les compétences des acteurs clés pour une commande publique plus transparente et efficace

La session de formation, qui s’étendra sur plusieurs jours, a pour objectif de renforcer les compétences et les connaissances des participants en matière de procédures de passation, de gestion et de contrôle des marchés publics. La Vice-Présidente de l’ARMP Bénin, Mme Carmen GABA, supervise personnellement les travaux, a souligné l’importance capitale de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des fonds publics.

Les participants auront l’opportunité de suivre une série d’ateliers interactifs, de conférences et de simulations pratiques, conçues pour couvrir tous les aspects de la commande publique. Des experts en la matière, ainsi que des juristes spécialisés dans le droit des marchés publics, animeront ces sessions, offrant leur expertise et leurs conseils avisés.

L’événement est également l’occasion pour les acteurs de la commande publique de partager leurs expériences, de discuter des défis rencontrés dans l’exercice de leurs fonctions et de développer un réseau professionnel solide. L’accent est mis sur l’adoption de bonnes pratiques et sur l’harmonisation des procédures au sein des différentes entités impliquées.

Bohicon accueille la 14ème session de formation intensive sur la commande publique, organisée par l'ARMP BéninL’ARMP Bénin réaffirme son engagement à soutenir la formation continue des acteurs de la commande

La formation revêt une importance particulière dans le contexte des réformes des entreprises par le Bénin pour améliorer la gouvernance et la gestion des ressources publiques. Dans ce cadre, l’ARMP Bénin joue un rôle crucial en veillant à l’intégrité et à l’efficacité du système de commande publique, éléments essentiels pour attirer les investissements et favoriser le développement économique du pays.

Mme GABA, dans son discours d’ouverture, a insisté sur la nécessité d’une formation continue pour les acteurs de la commande publique, afin de s’adapter aux évolutions législatives et aux meilleures pratiques internationales. Elle a également évoqué l’importance primordiale de la responsabilisation et de la responsabilité dans l’exécution des marchés publics.

L’hôtel NIFUR, avec ses installations modernes et son emplacement stratégique, offre un cadre idéal pour ce type de rassemblement professionnel. Les organisateurs de la session de formation ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des infrastructures et des services fournis, contribuant ainsi au bon déroulement de l’événement.

À l’issue de la formation, les participants présentent des certificats attestant de leur participation et de l’acquisition de nouvelles compétences. Ces documents contribueront à valoriser leur expertise professionnelle et à promouvoir l’excellence dans le domaine de la commande publique au Bénin.

L’ARMP Bénin, consciente des enjeux liés à la commande publique, réaffirme son engagement à soutenir les initiatives de formation et à œuvrer pour une meilleure compréhension des processus par tous les acteurs concernés. La 14ème session de formation de Bohicon s’inscrit dans cette démarche et marque une étape supplémentaire vers l’atteinte des objectifs de développement durable du pays.