Bénin-Niger : Des milliers de voyageurs bloqués à Malanville

Malanville, 28 mai 2024 – Une décision soudaine des autorités béninoises d’interdire la traversée du fleuve Niger pour se rendre au Niger a plongé des milliers de voyageurs dans l’incertitude et le désarroi. Depuis le 22 mai 2024, cette mesure a provoqué un blocage massif à Malanville, ville frontale située au nord du Bénin.

Des voyageurs dans l’impasse

En effet, cette situation affecte principalement les ressortissants nigériens, sénégalais et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest qui transitent habituellement par le fleuve Niger pour rejoindre le Niger. Bloqués à Malanville, ces voyageurs se retrouvent sans moyen de poursuivre leur route et voient leurs conditions de vie se dégrader de jour en jour. Les conducteurs de bus, les familles avec enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés par cette situation.

Un contexte politique et sécuritaire tendu

Par ailleurs , la fermeture de la frontière fluviale intervient dans un contexte de tensions persistantes entre le Bénin et le Niger, suite au coup d’État militaire de juillet 2023 au Niger. Bien que la frontière terrestre du côté béninois soit ouverte, celle du côté nigérien reste fermée à ce jour. La levée récente des sanctions imposées par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aux autorités militaires de Niamey n’a pas permis d’apaiser les tensions entre les deux pays voisins.

Appels au dialogue et aux solutions pacifiques

Face à cette situation, les habitants des zones frontales et les voyageurs bloqués à Malanville lancent un appel pressant au dialogue entre les gouvernements du Bénin et du Niger. Ils exhortent les autorités à privilégier les solutions pacifiques et diplomatiques pour rétablir la libre circulation des personnes et des biens entre les deux pays.

Conséquences humanitaires et économiques préoccupantes

L’interdiction de la traversée du fleuve Niger a des conséquences humanitaires alarmantes. Outre les difficultés rencontrées par les voyageurs, cette mesure affecte également le commerce transfrontalier, vital pour les communautés locales des deux pays. Les organisations humanitaires et la voix de la société civile appellent les autorités à prendre en compte l’impact de ces mesures sur les populations vulnérables.

Vers une résolution de la crise ?

Alors que les tensions diplomatiques entre le Bénin et le Niger persistent, la communauté internationale observe la situation avec inquiétude. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si les deux pays parviendront à surmonter leurs différends et à ouvrir un nouveau chapitre de coopération régionale. En somme, La reprise du dialogue et la recherche de solutions concertées s’avèrent indispensables pour apaiser les tensions et trouver une issue favorable à cette crise.

Trafic d’engrais : la police met fin à une importante opération

Guéné, 28 mai 2024-Dans une opération nocturne menée entre le 25 et le 26 mai 2024, la police de l’arrondissement de Guéné a réussi à intercepter un véhicule transportant illégalement des entrants agricoles hors du pays. Cette saisie importante met en lumière la lutte croissante des autorités contre le trafic d’engrais, qui menace l’économie agricole locale.

Par ailleurs, Une équipe de surveillance a arrêté un véhicule transportant des sacs d’engrais destiné à la campagne agricole 2024-2025 . À bord, les agents ont découvert 48 sacs d’engrais essentiels pour la fertilité des sols et la productivité des cultures. Les autorités ont placé en garde à vue le conducteur qui n’a pas pu présenter les documents nécessaires

Cette opération souligne la vigilance des forces de l’ordre face aux activités illégales qui pourraient porter préjudice à la sécurité alimentaire et économique de la région. Les investigations se poursuivent pour déterminer l’origine et la destination des engrais, ainsi que pour identifier d’éventuels complices.

En somme, Les autorités appellent la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte. Elles réaffirment leur engagement à protéger les ressources nationales et à assurer la régulation du marché des engrais, vital pour l’agriculture du pays.

Il convient de souligner que l’arrondissement de Guéné se trouve dans le département d’Alibori, au Bénin. Relevant administrativement de la commune de Malanville, cette dernière est une ville béninoise localisée au nord-est du pays, le long du fleuve Niger. Elle marque la limite avec le Niger et se trouve non loin de la frontière nigériane, au cœur d’Alibori. Malanville est également accessible via la route nationale inter-états numéro 2.

Dette en Afrique : Investir dans des cadres pour un avenir durable

L’Afrique, continent jeune et en pleine croissance démographique, se trouve à un tournant décisif. Avec plus de 470 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et environ 600 millions sans accès à l’électricité, les défis auxquels le continent est confronté sont immenses. De plus, les risques climatiques et hydriques constituent une menace directe pour environ 110 millions d’Africains. hydriques. Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence d’une action concertée pour inverser ces tendances négatives.

Renforcer l’analyse de la viabilité de la dette

La gestion de la dette en Afrique exige une approche holistique qui intègre le renforcement des cadres réglementaires et juridiques. Ces cadres doivent promouvoir la transparence et la responsabilité, permettant ainsi une analyse approfondie de la viabilité de la dette. L’élaboration de solutions locales adaptées aux réalités africaines revêt une importance capitale, tout en renforçant les marchés financiers afin de favoriser l’investissement et la croissance économique.

Investir dans l’avenir signifie également optimiser les bilans des institutions multilatérales de développement bancaire (MMDB), mobiliser le secteur privé, exploiter les instruments de réduction des risques et investir dans des données robustes et fiables. Ces mesures sont essentielles pour créer un environnement propice à l’investissement et à l’innovation.

Investir dans l’avenir : La jeunesse africaine

La jeunesse africaine représente un potentiel immense pour le continent. Investir dans leur avenir, c’est investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures nécessaires pour assurer un développement durable et inclusif. Cela implique également de s’attaquer aux problèmes structurels tels que l’accès limité à l’électricité, qui entravent la croissance économique et l’amélioration des conditions de vie.

L’inaction en matière de gestion de la dette a un coût humain énorme, comme l’a souligné Hanan Morsy. La dette limite non seulement les capacités des pays à répondre aux besoins immédiats de leurs citoyens, mais elle compromet également les investissements dans les secteurs clés pour l’avenir. Il est donc crucial de mettre en place des politiques et des stratégies qui permettront à l’Afrique de tirer parti de ses atouts et de naviguer avec succès dans le paysage économique mondial complexe.

En conclusion, l’Afrique doit saisir l’opportunité qui représente son dynamisme démographique pour catalyser le changement. En renforçant les cadres réglementaires et juridiques, en investissant dans les capacités d’analyse de la dette et en développant les marchés des capitaux, le continent peut assurer un avenir prospère pour ses habitants et jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale.

Patrice Talon invite le Brésil à investir au Bénin

Salvador de Bahia, Brésil – 27 mai 2024 – Le président du Bénin, Patrice Talon, a récemment exhorté la communauté brésilienne à explorer les opportunités d’investissement dans son pays lors d’une visite à la « Casa do Benin » à Salvador de Bahia . Cet espace culturel dédié à la préservation et à la célébration des liens historiques et artistiques entre le Bénin et le Brésil a servi de cadre idéal pour le président Talon pour présenter le Bénin comme une terre propice aux affaires et à la coopération.

Renforcer les relations bilatérales et stimuler la coopération

Dans le cadre de sa mission visant à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations, le président Talon a annoncé plusieurs initiatives clés. Parmi celles-ci, l’octroi de la nationalité béninoise et du passeport aux Afro-descendants brésiliens qui le souhaitent, ainsi que la suppression des exigences de visa pour les citoyens brésiliens désireux de visiter le Bénin. De plus, une nouvelle liaison aérienne directe entre Salvador de Bahia et Cotonou est prévue, facilitant ainsi les échanges et les voyages entre les deux nations.

Un catalyseur pour le développement économique partagé selon Patrice Talon

Le président Talon a souligné que ces mesures visent à encourager la coopération, le travail, l’investissement et les échanges commerciaux. « La Casa do Benin ne sera pas seulement un lieu de mémoire et d’histoire, mais aussi un catalyseur pour le développement économique partagé et volontaire », a-t-il déclaré.

Le Bénin, une terre d’opportunités inexplorées

Selon le président Talon, bien que le Brésil soit déjà une puissance mondiale dans de nombreux domaines, l’Afrique, et en particulier le Bénin, reste une terre d’opportunités inexplorées. Il a affirmé que le Bénin, bien que toujours en développement, offre un large éventail de possibilités pour les investisseurs brésiliens dans divers secteurs. « Le Brésil possède un potentiel immense pour le commerce et l’échange de biens, d’expertise et de compétences. En renforçant nos liens, nous avons tout à gagner », a conclu le Chef de l’État.

GDIZ : Trois individus accusés de corruption et harcèlement sexuel

Cotonou, 27 mai 2024 — Dans une affaire qui a secoué la Grande Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et captivé l’attention publique, trois individus ont été traduits devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRECT) ce lundi 27 mai 2024. Ils sont accusés de corruption et de harcèlement sexuel présumés au sein de cette zone franche.

Des pratiques illégales au cœur des accusations

Les accusés, impliqués dans des allégations de corruption dans le processus d’embauche et de harcèlement sexuel, ont comparé devant la justice dans le cadre de deux affaires distinctes. Face aux juges, certains ont nié toute culpabilité, rejetant fermement les accusations portées contre eux.

Selon les informations recueillies, les responsables de la GDIZ auraient mis en place un réseau, orchestrant un système de pots-de-vin ciblant les femmes en recherche d’emploi. Ces pratiques illégales auraient permis à certains individus d’obtenir des emplois au détriment d’autres candidats plus qualifiés, tout en exposant des femmes à des situations de harcèlement sexuel inacceptables.

Mobilisation pour la justice et la protection des droits au sien de la GDIZ

Par ailleurs, la Société d’Investissement et de Promotion Industrielle (SIPI), chargée de la gestion de la GDIZ, a salué les arrestations qui ont suivi la découverte de ces irrégularités. Soucieuse de faire la lumière sur ces accusations et de mettre fin à de telles pratiques, la SIPI a déposé une plainte auprès de la Justice.

Dans un élan de solidarité et de défense des droits des femmes, l’Institut National de la Femme (INF) a également pris part à l’action en se portant partie civile. L’INF espère que ce procès permettra de faire éclater la vérité, de punir les coupables et de mettre en place des mesures pour prévenir de tels agissements à l’avenir.

Rapport d’audience et d’attente de justice

La Cour a décidé de reporter l’examen des deux dossiers au 1er juillet 2024. Cette décision prolonge l’attente de justice pour les victimes présumées et les parties impliquées dans cette affaire.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des processus d’embauche et la protection des droits des travailleurs, en particulier des femmes, dans le secteur privé. Elle met en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une réglementation stricte pour prévenir de tels actes répréhensibles.

Une communauté attentive et des espoirs de changement

Alors que la société civile et les organisations de défense des Droits humains suivent de près cette affaire, tout le monde attend avec impatience l’issue du procès. Beaucoup espèrent que le tribunal rendra justice aux victimes présumées et que les autorités prendront des mesures pour éviter la répétition de tels agissements.

En somme, La communauté attend désormais avec anxiété la prochaine audience qui pourrait bien être déterminante pour l’avenir de l’éthique professionnelle au sein de la GDIZ et au-delà. Ce procès pourrait servir d’exemple et contribuer à instaurer un environnement de travail plus sain et plus respectueux des droits de tous les employés, hommes et femmes.

 

Bénin: Cherté de la vie et doléances sectorielles au menu de la CNCCNC

Cotonou, le 25 mai 2024 – La première session ordinaire de l’année 2024 de la Commission Nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations Collectives (CNCCNC) s’est tenue le vendredi 24 mai 2024 à la salle des fêtes des Tours Administratives. La rencontre a réuni des ministres, des représentants d’organisations patronales, des secrétaires généraux de confédérations syndicales et d’autres acteurs clés du monde du travail.

Les points clés de la séance

Quatre points principaux figuraient à l’ordre du jour de cette session :

  • Discussion sur le coût de la vie : Le gouvernement a exposé les causes de la cherté de la vie, notamment les crises internationales récentes, et les mesures prises pour soutenir la production et réduire les prix des produits agricoles.
  • Examen des doléances sectorielles : Les centrales et confédérations syndicales ont présenté leurs doléances sectorielles au gouvernement.
  • Présentation du projet ARCH : Les participants ont eu l’occasion de découvrir le projet ARCH qui vise à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu rural.
  • Divers: D’autres questions d’actualité ont également été abordées, notamment la situation des Aspirants au métier d’enseignant (AME) et la mise en œuvre de la politique de l’État en matière d’emploi.

Réalisations de 2023 saluées par le Président

Le Président Abdoulaye BIO TCHANE a débuté la session en saluant les résultats obtenus par la CNCCNC en 2023, notamment le reclassement de milliers d’agents contractuels en fonctionnaires, la correction des disparités salariales dans certains secteurs et l’amélioration des conditions de vie des AME .

Amélioration des conditions de vie des Aspirants au métier d’enseignant

Le gouvernement  a pris  des actions significatives visant à améliorer les conditions de vie des AME, comme l’allongement de leur traitement à douze mois, l’attribution d’une assurance maladie, d’une prime d’engagement et, pour leurs enfants, la gratuité de la scolarité.

Le gouvernement a poursuivi sa politique de création d’emplois en recrutant des agents dans les secteurs de la Justice, des Finances et de la Santé. Des concours sont également en cours de préparation pour le recrutement de 1 200 agents supplémentaires.

 Discussion sur le coût de la vie

En abordant la question de l’augmentation du coût de la vie, les autorités ont clarifié que cette situation résulte de la conjoncture mondiale actuelle, initiée en 2020 et caractérisée par diverses crises simultanées impactant les prix à l’échelle globale.

Cette réalité affecte particulièrement les nations avec des économies vulnérables, dépendantes principalement des revenus fiscaux. Néanmoins, le gouvernement a réagi en adoptant des stratégies pour stimuler la production locale et réduire les tarifs des denrées agricoles sur le marché. De plus, une interdiction temporaire de l’exportation de céréales, de tubercules et de leurs produits dérivés a été mise en place au Bénin.

Par ailleurs, lors de l’inauguration de l’événement, les syndicats ont soumis des motions de contestation au gouvernement en réponse à l’interdiction initiale puis à l’autorisation subséquente de certaines manifestations.

En somme, la première session ordinaire de la CNCCNC de l’année 2024 a été l’occasion d’un dialogue constructif entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur des questions cruciales pour le monde du travail. La séance a permis de faire le point sur les réalisations de l’année écoulée et de définir les perspectives pour l’avenir.

Le Bénin rejoint le FEDA pour booster son industrialisation

Kigali, 24 mai 2024 –Le Bénin franchit une étape importante vers la promotion du commerce et de l’industrialisation africains. En effet, la récente adhésion du Bénin au Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA) marque un tournant décisif dans son engagement pour le progrès économique du continent. Cette initiative audacieuse positionne le Bénin aux côtés de 16 autres nations africaines unies pour stimuler la croissance économique et la prospérité partagée.

Un tremplin pour l’industrialisation et le commerce intra-africain

En rejoignant le FEDA, le Bénin réaffirme son soutien aux ambitions de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) de renforcer l’efficacité du Fonds. Cette adhésion vise à inciter d’autres États membres à ratifier l’accord fondateur du FEDA, consolidant ainsi ses objectifs d’investissement à impact significatif. L’élargissement de l’adhésion à la FEDA amplifie sa capacité d’intervention et sa portée, se distingue par son engagement à injecter des capitaux durables dans les économies africaines. Les secteurs prioritaires comprennent l’industrialisation, le renforcement du commerce intra-africain et la promotion des exportations à forte valeur ajoutée.

Arise IIP et la Zone Industrielle de Glo-Djigbé : Des exemples phares de la transformation au Bénin du FEDA

Le FEDA a déjà apporté une contribution notable au développement d’Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP) à travers le continent, notamment la création de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) au Bénin. Ce projet d’envergure cible la transformation des secteurs critiques du textile et de l’agroalimentaire, piliers de l’économie béninoise.

Un leadership éclairé pour une Afrique en plein essor

En outre, le professeur Benedict Oramah, président d’Afreximbank, a salué l’adhésion du Bénin, soulignant l’importance capitale de la signature de l’accord de création du FEDA. Il a mis en lumière la création du Centre africain d’assurance qualité (AQAC) au sein de la GDIZ, une initiative visant à faciliter l’exportation de produits africains répondant aux normes internationales.

Marlène Ngoyi, PDG de la FEDA, a exprimé son enthousiasme face à cette adhésion, réaffirmant l’expertise de la FEDA dans l’investissement en faveur de l’industrialisation et du commerce intra-africain. Elle a réitéré son engagement à continuer de soutenir des investissements alignés sur la stratégie du FEDA au Bénin.

Un avenir prometteur pour le Bénin et l’Afrique

En somme, L’adhésion du Bénin à la FEDA va bien au-delà d’une simple formalité administrative. Elle symbolise sa détermination à jouer un rôle crucial dans la transformation économique de l’Afrique. Des projets tels que la GDIZ, couplés au soutien de personnalités influentes comme le professeur Oramah et Marlène Ngoyi, positionnent aussi  le Bénin comme un modèle de la dynamique de développement que le continent aspire à concrétiser.

Bénin-Brésil : Renforcement des liens culturels et aériens

Cotonou, le 24 mai 2024 -Dans un élan diplomatique sans précédent, le président du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, a rencontré son homologue brésilien, Son Excellence Monsieur Luiz Inácio Lula DA SILVA, lors d’une visite officielle au Brésil, qui a débuté le 22 mai et s’achèvera le 26. Les discussions stratégiques lors de cette visite ont pour objectif de renforcer les relations bilatérales dans différents domaines.

 Coopération en matière de tourisme, de culture et de transport aérien

 L’un des principaux axes de la coopération entre le Bénin et le Brésil est le tourisme. Les deux pays reconnaissent l’importance de ce secteur pour leur développement économique et s’engagent à le promouvoir conjointement. Le Bénin est prêt à offrir des facilités d’investissement aux opérateurs brésiliens pour développer une industrie touristique attractive, durable, inclusive et résiliente.

Par ailleurs, dans le domaine culturel, les deux pays ont signé un accord subsidiaire à l’Accord de coopération technique signé le 13 mars 2009, relatif au projet de « Gestion du patrimoine matériel et immatériel au Bénin ». Cet accord permettra de renforcer la coopération culturelle entre les deux pays et de valoriser leur riche patrimoine culturel.

En matière de transport aérien, les deux présidents ont réactivé la coopération basée sur l’accord relatif aux services aériens du 26 avril 2018. La récente signature d’un Accord « Open Sky », qui octroie des droits de la septième liberté, est un pas vers la création d’une liaison aérienne directe entre les deux pays. Les deux gouvernements envisagent d’initier cette liaison avant la fin de l’année, ce qui permettra de faciliter les échanges commerciaux et touristiques entre les deux pays.

Un partenariat stratégique pour le développement du Bénin

La rencontre du président Talon avec son homologue Brésilien a permis de renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays. Les deux chefs d’État ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour relever les défis communs auxquels ils sont confrontés, notamment la pauvreté, le changement climatique et l’insécurité.

Cette visite est également  l’occasion pour le Bénin de promouvoir son potentiel d’investissement auprès des investisseurs brésiliens. Le Bénin offre un cadre juridique et fiscal attractif aux investisseurs étrangers et dispose d’un certain nombre de secteurs porteurs, tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, l’énergie et le tourisme.

En somme, La visite du président Talon au Brésil marque une étape décisive dans les relations bilatérales. Cette rencontre au sommet a été l’occasion de tisser des liens plus étroits entre le Bénin et le Brésil, deux nations unies par une histoire commune.  Les accords signés au cours de cette rencontre ouvrent également la voie à une collaboration renforcée, visant à soutenir le développement durable et le progrès partagé. L’impact de cette mission, qui se poursuivra jusqu’au 26 mai 2024, sera suivi de près, reflétant l’engagement des deux pays à œuvrer pour un avenir prospère.

Bénin-Brésil : Focus sur l’éducation et la formation professionnelle

Brasilia, Brésil – Lors de sa visite officielle au Brésil , le Président de la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, a été reçu le 23 mai par son homologue brésilien , Son Excellence Monsieur Luiz Inácio Lula DA SILVA. Les deux chefs d’État ont saisi cette occasion pour sceller un accord de coopération renforcée dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.

Un partenariat éducatif ambitieux

En effet, Les deux chefs d’État ont réaffirmé leur volonté de consolider les liens bilatéraux à travers une coopération éducative et culturelle solide et diversifiée, qui profitera aux jeunes générations béninoises et brésiliennes. Ils ont notamment exprimé leur ambition de stimuler le développement de partenariats entre les institutions d’enseignement supérieur et les centres de formation des deux pays.

Le programme éducatif brésilien PEC-G a reçu des éloges pour avoir promu les échanges d’étudiants entre le Bénin et le Brésil. Le Bénin s’est engagé à soutenir ce programme de manière complémentaire, en se concentrant sur les domaines stratégiques pour le pays. Le Brésil, quant à lui, a réitéré son engagement à renforcer les échanges universitaires dans le cadre de programmes internationaux tels que PEC-G pour les licences, PEC-PG pour les masters et doctorats, ainsi que d’autres programmes associés.

Le campus de Sèmè City : Un symbole de la coopération bilatérale

Dans le cadre du renforcement de son écosystème éducatif dans les secteurs de la formation professionnelle et de l’innovation, le Bénin et le Brésil ont échangé sur le projet du campus de Sèmè City, situé dans la ville de Ouidah. Ce projet ambitieux vise à faire de ce campus un hub d’innovation régional et un moteur de transformation économique pour le Bénin.

Reconnaissant le savoir-faire des entreprises brésiliennes, le Bénin et le Brésil ont convenu d’examiner les possibilités de soutien pertinent d’institutions dans la réalisation de ce projet phare, qui pourrait également devenir un symbole visible du partenariat bilatéral entre les deux pays.

Un avenir prometteur pour la coopération Bénin-Brésil

La visite du président Talon au Brésil a été un franc succès, ouvrant la voie à une collaboration renforcée dans le domaine de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. En somme, ce partenariat stratégique permettra aux deux pays de relever les défis du développement durable et de construire un avenir partagé fondé sur le savoir, l’innovation et la collaboration interculturelle.

Le Bénin s’inspire du Brésil pour une agriculture de pointe

Brasilia, Brésil – Lors d’une visite officielle historique au Brésil, le président béninois Patrice Talon a posé les jalons d’un nouveau partenariat stratégique avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva. Au cœur de cette coopération renforcée : l’agriculture, secteur clé pour le développement des deux nations.

Vers une révolution agricole au Bénin

En effet, le Bénin, déterminé à réduire la pauvreté par une agriculture performante, s’aligne sur l’expertise brésilienne pour dynamiser son secteur agricole. L’Institut national de recherche agricole du Bénin (INRAB) collaborera étroitement avec l’Agence brésilienne de Coopération (ABC) pour échanger savoir-faire et technologies de pointe.

Par ailleurs, Les présidents ont convenu d’un programme de coopération élargi, embrassant des domaines avant-gardistes et structurants. En outre, ce partenariat s’étendra au-delà de l’agriculture traditionnelle pour inclure la pisciculture, l’horticulture, le développement hydro-agricole, et bien plus encore.

Formation et modernisation : les clés du succès

La formation professionnelle et l’apprentissage technique seront améliorés, en particulier dans les établissements scolaires agricoles, afin de préparer la nouvelle génération à une agriculture moderne et automatisée. Les efforts se concentreront sur l’amélioration des semences et l’assistance technique afin de propulser le Bénin vers une ère de prospérité agricole.

Les dirigeants ont également identifié le commerce agricole comme un moteur potentiel pour le développement rural. Le partage de matériel génétique entre les deux nations promet d’améliorer significativement le cheptel béninois, grâce aux avancées technologiques brésiliennes.

Un engagement durable pour l’avenir de l’agriculture

Cet ambitieux projet s’inscrit dans le cadre de l’Accord-cadre de coopération technique et scientifique signé en 2008. Il reflète la vision commune des deux pays pour un avenir où la sécurité alimentaire et le développement agricole sont au cœur des priorités nationales.

En conclusion, Cet accord historique marque un tournant décisif dans les relations bilatérales entre le Bénin et le Brésil. Il ouvre la voie à une collaboration étroite qui permettra au Bénin de moderniser son agriculture, d’accroître sa production et de garantir aussi une sécurité alimentaire durable à sa population.