L’APDP et la HAAC s’unissent au service des médias

Dans un élan de synergie aussi rare que salutaire, l’Autorité de protection des données personnelles (APDP) et la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) ont résolu de conjuguer leurs efforts pour ériger un rempart contre les atteintes à la vie privée, en particulier dans l’univers médiatique. Hier, mardi 1ᵉʳ avril, Luciano Hounkponou, président de l’APDP, s’est rendu au siège de la HAAC pour une entrevue avec son homologue, Edouard Loko. De cette rencontre est née une ambition commune : sensibiliser et outiller les acteurs des médias aux arcanes de la protection des données personnelles, un domaine dans lequel l’ignorance peut engendrer des préjudices irréversibles.

L’APDP et la HAAC : un projet pédagogique d’envergure

Dès le mois de mai, les deux institutions entendent poser la première pierre de leur collaboration par une formation d’envergure destinée aux journalistes. Par ailleurs, cet apprentissage, qui se tiendra dans les locaux de la HAAC à Cotonou, vise à doter les professionnels de la plume et du micro d’une maîtrise éclairée des règles régissant l’usage des données à caractère personnel. « Nous ambitionnons de faire de cette initiative le prélude à une coopération pérenne entre nos deux entités », a déclaré Luciano Hounkponou, dont les propos résonnent comme une promesse d’avenir.

En outre, cette démarche s’inscrit dans une volonté plus vaste de l’APDP : garantir que l’essor fulgurant des technologies numériques ne se fasse pas au détriment des droits fondamentaux. « L’informatique doit se plier aux exigences du droit, et non l’inverse », martèle le président de l’Autorité, rappelant que toute entité — qu’il s’agisse d’un média, d’une entreprise ou d’un particulier — manipulant des données personnelles se trouve astreinte à des obligations strictes.

Le consentement, pierre angulaire de la protection

Luciano Hounkponou a tenu à clarifier, avec une pédagogie limpide, les principes qui sous-tendent cette mission. « Si vous souhaitez user de mon nom et de mon prénom à des fins précises, il vous faut au préalable recueillir mon assentiment explicite », a-t-il expliqué. Mais cette autorisation, une fois accordée, n’ouvre pas un boulevard à toutes les dérives. « Peut-on détourner ces informations pour des usages étrangers à ceux que j’ai approuvés ? Assurément non », insiste-t-il. De même, l’installation de dispositifs de vidéosurveillance sans signalétique préalable informant les passants de leur captation visuelle constitue une entorse manifeste aux règles en vigueur.

Ces préceptes, loin d’être de simples abstractions juridiques, s’ancrent dans une réalité quotidienne où chacun, du citoyen lambda au professionnel des médias, se doit de veiller à la sauvegarde de son intimité numérique et de celle d’autrui.

L’APDP et la HAAC : une mission de longue date au service de la sécurité numérique

Depuis sa création, l’APDP s’évertue à tisser un filet de protection autour des données personnelles au Bénin. Par des campagnes d’éducation et des recommandations pragmatiques, elle s’emploie à inculquer des réflexes salvateurs. Parmi les conseils prodigués, figurent des injonctions aussi simples qu’essentielles : paramétrer avec soin la confidentialité de ses appareils dès leur acquisition, privilégier des mots de passe robustes ou des systèmes d’authentification biométrique, et s’abstenir de télécharger des contenus douteux dépourvus de certification fiable.

L’Autorité met  egalement en garde contre la négligence des mises à jour, qui rend les applications vulnérables aux intrusions, et interdit formellement l’envoi de données sensibles – qu’il s’agisse de photographies intimes, de numéros d’identification ou de coordonnées bancaires – par des canaux de messagerie, même à des proches. Enfin, elle exhorte à scruter la provenance des sites web et des courriels avant toute interaction.

Une collaboration porteuse d’espoir

En s’associant à la HAAC, l’APDP franchit un cap décisif dans sa croisade pour une ère numérique respectueuse des libertés individuelles. Cette union, qui place les médias au cœur de son action, pourrait bien préfigurer une transformation profonde des pratiques journalistiques au Bénin. Loin de se limiter à une simple formation, elle ouvre la voie à une prise de conscience collective, où la technologie, domestiquée par le droit, deviendrait une alliée plutôt qu’une menace.

En somme, cette initiative illustre avec éclat que la protection des données personnelles n’est pas une chimère réservée aux experts, mais un impératif accessible à tous, pour peu que l’on s’en donne les moyens. L’APDP et la HAAC, par leur alliance, tracent ainsi un sillon prometteur, dont les fruits bénéficieront autant aux médias qu’à l’ensemble de la société béninoise.

 

Une décrue tarifaire des carburants en Côte d’Ivoire

En ce premier jour d’avril 2025, une nouvelle d’importance traverse les artères économiques de la Côte d’Ivoire : les prix des carburants à la pompe s’allègent d’un fardeau pécuniaire, offrant un répit bienvenu aux usagers. Ainsi, le super sans plomb voit son coût diminuer de vingt francs CFA, passant de 875 à 855 FCFA le litre, tandis que le gasoil, fidèle compagnon des moteurs diesel, s’abaisse de quinze francs CFA, glissant de 715 à 700 FCFA. Ces tarifs, gravés dans l’éphémère d’un mois, resteront en vigueur jusqu’au 30 avril 2025. Cette inflexion, loin d’être un caprice isolé, s’inscrit dans une mécanique savamment orchestrée, celle de l’ajustement automatique des prix des hydrocarbures, tributaire des soubresauts du marché planétaire.

Carburants : Une réduction circonscrite mais significative

L’annonce, portée par la voix solennelle du ministère en charge des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, précise les contours de cette mesure. Le super sans plomb, essence prisée des véhicules légers, et le gasoil, pilier des transports lourds, se voient seuls concernés par cette embellie tarifaire. Les autres produits pétroliers, tels le gaz domestique – refuge des foyers – ou le pétrole lampant – lumière des campagnes –, demeurent, quant à eux, figés dans une stabilité imperturbable, héritée du mois précédent. Cette distinction, loin d’être anodine, reflète une hiérarchie des priorités où les carburants moteurs, acteurs majeurs de la mobilité nationale, bénéficient d’une attention particulière.

Un écho dans le rétroviseur historique

Pour mieux saisir la portée de cette décrue, un regard rétrospectif s’impose. La dernière baisse notable remonte à mai 2020, époque où le super sans plomb s’était allégé de vingt-cinq francs CFA, tombant à 570 FCFA, et le gasoil de vingt francs CFA, s’établissant à 570 FCFA également. Une parenthèse de douceur dans un contexte alors marqué par des turbulences économiques globales. Plus récemment, le 1ᵉʳ octobre 2023, les prix avaient suivi une trajectoire inverse : une ascension de soixante francs CFA avait hissé le super sans plomb à 875 FCFA et le gasoil à 715 FCFA. Ces oscillations, telles des vagues sur l’océan pétrolier, rappellent la vulnérabilité de la Côte d’Ivoire aux caprices des cours internationaux.

Une mécanique limpide aux ressorts mondiaux

L’ajustement mensuel des prix des hydrocarbures ne doit rien au hasard ni à la fantaisie locale. Il découle d’un mécanisme automatique, véritable boussole économique, qui scrute les fluctuations des marchés mondiaux. Chaque mois, les tarifs sont révisés pour refléter les évolutions du coût du pétrole brut, des frais de raffinage et des dynamiques de l’offre et de la demande à l’échelle planétaire. Cette transparence, si elle expose le pays aux aléas extérieurs, garantit une certaine équité dans la fixation des prix, évitant les distorsions arbitraires. Ainsi, la baisse d’avril 2025 s’explique par une conjoncture internationale favorable, dont les détails, bien que non précisés, laissent présager un apaisement des tensions sur les marchés énergétiques.

Une incidence palpable pour les Ivoiriens

Cette réduction, bien que modeste en apparence, n’est pas dénuée de conséquences. Pour le conducteur d’Abidjan, sillonnant les avenues embouteillées, comme pour le transporteur reliant les confins ruraux, chaque franc CFA économisé se mue en un souffle d’oxygène budgétaire. Si elle ne révolutionne pas le quotidien, elle atténue, ne serait-ce qu’un peu, la pression exercée par les coûts de la vie. Les regards se tournent désormais vers les semaines à venir : cette accalmie perdurera-t-elle, ou ne sera-t-elle qu’une éclaircie fugitive avant une nouvelle tempête tarifaire ?

Une leçon de résilience économique

En définitive, la baisse des prix  des carburants en ce printemps 2025 illustre avec clarté la dépendance de la Côte d’Ivoire aux flux économiques mondiaux, tout en soulignant sa capacité à s’adapter. Loin de se contenter d’un immobilisme stérile, le pays ajuste ses voiles au gré des vents pétroliers, offrant à ses citoyens un répit salutaire. Cette mesure, fruit d’une logique implacable, invite à une réflexion plus large sur la quête d’une souveraineté énergétique, où les soubresauts internationaux ne dicteraient plus seuls la cadence des prix à la pompe.

Réveil volcanique : la péninsule de Reykjanes en éruption

Reykjavík, le 1ᵉʳ avril 2025 – Une convulsion ardente a ébranlé ce matin la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l’Islande, lorsque la terre, dans un sursaut incandescent, a libéré ses entrailles sous forme d’une éruption volcanique au nord de Grindavík. Cette manifestation géologique, aussi soudaine que spectaculaire, a succédé à l’évacuation diligente de la bourgade voisine et du célèbre spa Blue Lagoon, sanctuaire touristique situé au cœur des vapeurs géothermiques. Sous l’égide de l’Office météorologique islandais (OMI), les premiers signes de cette colère souterraine ont été consignés dès 9 h 45 heure locale (10 h 45 BST), marquant le début d’un phénomène dont les ramifications s’étendent bien au-delà des frontières de la petite ville côtière.

L’éruption volcanique qui secoue la péninsule de Reykjanes, près de Grindavík, où la terre s’ouvre et défie les hommes Une blessure béante dans le sol islandais

La crevasse, née de cette éruption, s’étire désormais sur quelque 1 200 mètres, une cicatrice vive qui, loin de se refermer, poursuit son élongation vers le sud avec une détermination presque organique. Une série de secousses telluriques détectées dès 6 h 30 a précédé ce déchirement du sol survenu dans la chaîne de cratères Sundhnúk, annonçant ainsi un réveil imminent. L’OMI, vigilant gardien des pulsations de l’île, a rapporté qu’à 11 h 20, la fissure originelle s’était amplifiée, tandis qu’une nouvelle fracture, surgie tel un écho, venait compliquer le tableau. Environ une heure plus tard, un sinistre supplémentaire s’est ajouté à cette chronique géologique : une conduite d’eau chaude, vitale pour les habitants, a cédé dans la partie nord de Grindavík, trahissant l’ampleur des mouvements de faille qui lacèrent le sous-sol.

Cette éruption volcanique n’a pas pris les autorités au dépourvu. Ils avaient évacué Grindavík, déjà éprouvée par des soubresauts antérieurs, et le Blue Lagoon avant que la lave ne commence à sourdre. Les voies d’accès à la ville, verrouillées, témoignent de la gravité de la situation, bien que les cieux, pour l’heure, restent ouverts aux vols. Le spa, quant à lui, a décrété une fermeture jusqu’à mardi, laissant ses eaux turquoise orphelines de leurs visiteurs. Pourtant, cette prudence n’a pas suffi à convaincre tous les résidents : certains, défiant l’injonction d’évacuation, étaient encore présents dans une quarantaine de foyers, selon le chef de la police régionale, Úlfar Lúðvíksson. Une résistance tenace, héritage peut-être de cette insularité farouche qui caractérise les Islandais face aux caprices de leur terre.

Un passé qui ressurgit, un futur en suspens

L’éruption actuelle s’inscrit dans une lignée de tumultes qui, depuis 2021, agitent la péninsule de Reykjanes. L’OMI a mesuré un corridor magmatique s’étendant sur 11 kilomètres sous la série de cratères, une longueur inégalée depuis novembre 2023, et dont l’extrémité nord-est s’aventure 3 kilomètres plus loin que lors des épisodes précédents. Cette expansion, conjuguée à la direction des vents, promet de porter les effluves délétères vers la région capitale, drapant Reykjavík d’un voile de gaz volcaniques dans les heures à venir. Si la plupart des 4 000 âmes de Grindavík ont fui dès novembre 2023, avant les éruptions qui ont ponctué l’année 2024, le spectre d’une ville fantôme plane désormais sur ce coin d’Islande, jadis vibrant.

Assise sur la dorsale médio-atlantique, là où les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine s’écartent dans une danse lente et inexorable, l’Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs. La péninsule de Reykjanes, endormie pendant huit siècles jusqu’à son réveil récent, avait autrefois rugi durant des décennies, entre le VIIIe et le XIIIe siècle. Ce passé, ressurgi des profondeurs, interroge : sommes-nous à l’aube d’un nouveau cycle d’embrasements prolongés ? Les scientifiques, scrutant les frémissements de la croûte terrestre, oscillent entre certitude et hypothèse, tandis que la lave, indifférente aux conjectures humaines, trace son sillon incandescent.

Une énigme ouverte aux confins de la Terre à Reykjanes

Face à cette nature indomptable, les Islandais, rompus à l’art de cohabiter avec leurs volcans, observent et attendent. La rupture de la conduite d’eau chaude, symptôme des bouleversements souterrains, prive une partie de Grindavík de son confort, mais c’est l’incertitude qui pèse le plus lourd. La fissure continuera-t-elle son périple vers le sud, menaçant ce qui reste de la ville ? Les vents, capricieux, épargneront-ils la capitale ou l’envelopperont-ils d’un linceul toxique ? Dans ce théâtre de forces primordiales, chaque heure sculpte un destin encore indéchiffrable, laissant la péninsule de Reykjanes suspendue entre mémoire ardente et avenir insondable.

Eat & Drink Festival 2025 : Cotonou s’apprête à vibrer au rythme d’une célébration culinaire hors norme

À l’aube du 1ᵉʳ avril 2025, le Palais des Congrès de Cotonou se prépare à accueillir un événement qui promet de transcender les attentes : la sixième édition de l’Eat & Drink Festival. En effet, annoncé comme une apothéose de saveurs et de convivialité, ce rendez-vous, qui s’étendra jusqu’au 6 avril, s’érige en un véritable sanctuaire pour les âmes gourmandes et les esprits festifs. Par ailleurs, porté par une ambition démesurée, ce festival s’apprête à déployer une fresque gastronomique d’une envergure inédite, où le raffinement des mets s’entrelacera avec une atmosphère d’effervescence rare. Ainsi, à trois jours du coup d’envoi, l’excitation palpite déjà dans les ruelles de la capitale économique béninoise, laissant présager une célébration qui marquera les mémoires.

Un héritage culinaire en pleine éclosion

Depuis sa création, l’Eat & Drink Festival s’est imposé comme une tribune privilégiée pour magnifier la richesse culinaire du Bénin, tout en s’ouvrant aux influences d’ailleurs. De plus, cette sixième mouture, qui se profile sous le signe de l’immense, ne déroge pas à cette vocation. En outre, les organisateurs, renforcés par le succès des éditions précédentes – dont la première, en 2019, avait déjà captivé les esprits sur quatre jours –, promettent une expérience encore plus grandiose. Effectivement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : des milliers de visiteurs sont attendus, prêts à sillonner les allées du Palais des Congrès pour s’abandonner à une odyssée des papilles. Par conséquent, ce n’est pas seulement un festival ; c’est une communion autour de l’art de la table, une célébration dans laquelle chaque bouchée devient un hymne à la créativité.

Eat & Drink Festival 2025 : une mosaïque de saveurs et d’émotions

Bien que le programme soit tenu en partie dans le secret des préparatifs finaux, il s’annonce comme une symphonie gustative. Les échoppes, dressées tels des autels dédiés à la gastronomie, offriront une palette éclectique : des plats traditionnels béninois, comme l’ago glain ou le moyo, côtoieront des mets audacieux puisés aux quatre coins du globe. Parallèlement, les artisans locaux, gardiens d’un savoir-faire ancestral, croiseront le fer – ou plutôt la spatule – avec des chefs aux horizons lointains, dans une joute amicale où l’innovation rivalisera avec la tradition. En plus, des boissons exquises, des liqueurs artisanales à la célèbre La Béninoise, couleront à flots pour accompagner cette danse des saveurs, tandis que des espaces de dégustation inviteront les curieux à explorer des accords inattendus.

Cependant, l’Eat & Drink Festival ne se limite pas à soutenir les corps. Il aspire à enchanter les âmes. Ainsi, des intermèdes musicaux, oscillant entre rythmes endiablés et mélodies envoûtantes, rythmeront les journées, tandis que des animations, encore enveloppées de mystère, promettent d’éveiller les sens au-delà du gustatif.   Cette alchimie entre gastronomie et fête érige l’événement en une expérience totale, où le plaisir se savoure dans chaque éclat de rire autant que dans chaque gorgée.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Eat & Drink Festival 2025  : un écrin de gigantisme et d’élégance

Le choix du Palais des Congrès comme théâtre de cette édition n’est pas anodin. Ce lieu, par sa majesté et sa capacité à accueillir une foule vibrante, incarne l’ampleur que les organisateurs souhaitent insuffler à cette sixième itération. De ce fait, les portes s’ouvriront chaque jour pour laisser déferler une marée humaine avide de découvertes dans un espace où l’élégance architecturale se mêlera à la chaleur des échanges. Ce gigantisme, loin de diluer l’essence du festival, le magnifie, offrant une scène à la hauteur des ambitions affichées : faire de Cotonou, le temps de six jours, la capitale incontestée de la gourmandise en Afrique de l’Ouest.

Une invitation à l’unisson

En outre, l’Eat & Drink Festival 2025 ne se contentera pas d’être un événement ; il se veut une épopée collective, où chaque participant, qu’il soit fin gourmet, amateur de bonne chère ou simple curieux, deviendra acteur d’une histoire savoureuse. Finalement, cette invitation, relayée avec ferveur sur les réseaux sociaux par des partenaires comme Bénin Bouge, témoigne d’une aspiration à rassembler, à fédérer autour d’un patrimoine culinaire qui transcende les frontières.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Un horizon savoureux aux contours incertains

Dans l’atmosphère chargée de promesses, une question persiste : cette édition atteindra-t-elle les sommets annoncés ? L’attente est immense, alimentée par une communication habile et une réputation solide. Les organisateurs, portés par une vision audacieuse, semblent prêts à relever le défi. Mais l’essence d’un tel événement réside aussi dans l’énergie des participants et des rencontres fortuites. Entre les murs du Palais des Congrès, entre saveurs exquises et notes de musique, se jouera peut-être bien plus qu’un festival : une célébration de la vie, dont le dénouement, encore incertain, oscillera entre apothéose et mystère.

 

UN Benin célèbre la Journée des Femmes 2025

Le Bénin s’est drapé hier des couleurs de la résilience et de l’espérance à l’occasion de la célébration différée de la Journée Internationale des Femmes, orchestrée par UN Bénin sous l’égide éclairée de Mme Aminatou Sar. En effet, cette journée, loin de se réduire à un simple rituel commémoratif, s’est érigée en un creuset d’engagements renouvelés pour la promotion des droits des femmes et le bien-être du personnel féminin des Nations Unies au Bénin. En collaboration avec INF Bénin, UN Bénin a insufflé à cet événement une portée à la fois symbolique et pragmatique, marquée par une « marche du cœur » vibrante et des échanges d’une densité rare, posant ainsi les jalons d’un avenir dans lequel l’égalité des genres pourrait s’épanouir pleinement.

Un Bénin célèbre la Journée des Femmes 2025 avec une marche vibrante et des débats profonds, renforçant les droits Un Bénin : une marche qui bat au rythme de la solidarité

Dès l’aube, les artères de Cotonou ont résonné des échos d’une « marche du cœur », moment phare de cette célébration. Loin d’être un simple défilé, cet acte collectif a incarné une communion d’âmes résolues à faire reculer les frontières de l’injustice. Vêtus de brassards azur – teinte emblématique des Nations Unies et gage de sérénité –, les marcheurs ont sillonné la ville dans une harmonie qui défiait les divisions. Cette procession, porteuse d’un message limpide, a transcendé son caractère physique pour devenir une agora mouvante, éveillant les consciences aux luttes encore inachevées. Elle a également scellé une alliance indéfectible entre les Nations Unies, les acteurs locaux et la population, tous animés par une aspiration commune à l’équité.

Des échanges qui éclairent les avancées et les ombres

Les débats d’une richesse saisissante ont prolongé la journée, tandis que les participants ont scruté avec une lucidité sans fard les avancées des droits des femmes au Bénin. Les participants ont célébré les progrès notables, tels que les efforts pour renforcer l’accès des femmes à la justice et à la santé, souvent portés par des partenariats internationaux et des initiatives locales. Cependant, ces lueurs d’espoir n’ont pas masqué les zones d’ombre persistantes : violences de genre, inégalités économiques et stéréotypes enracinés continuent de freiner l’élan vers une égalité véritable. Ces échanges, empreints de gravité et d’optimisme mêlés, ont rappelé que chaque victoire, aussi significative soit-elle, exige une vigilance constante pour ne pas sombrer dans l’éphémère.

Un Bénin célèbre la Journée des Femmes 2025 avec une marche vibrante et des débats profonds, renforçant les droits Le bien-être féminin : un pilier pour un leadership affirmé

Au cœur des sensibilisations, la santé mentale et le leadership féminin ont émergé comme des thèmes incontournables. Des sessions dédiées ont permis d’explorer les ressorts intimes de la résilience, offrant aux femmes du personnel d’UNBenin des outils pour naviguer entre les exigences professionnelles et les pressions sociales. Par ailleurs, ces ateliers, conçus comme des espaces de partage et de renforcement, ont mis en lumière l’urgence de préserver le bien-être psychologique pour nourrir un leadership audacieux et éclairé. Les récits de femmes ayant surmonté des obstacles, portés par une détermination farouche, ont ponctué ces moments, illustrant avec éclat le pouvoir transformateur de l’autonomie et de la sororité.

Vers un horizon où l’égalité n’attend plus

Cette célébration, par son éclat et sa profondeur, a ravivé la flamme d’un combat séculaire pour l’égalité des genres au Bénin. Elle a démontré qu’unir les cœurs et les esprits dans une même ambition peut faire vaciller les murailles de l’injustice. Pourtant, des questions subsistent, suspendues comme des défis à l’orée du futur : ces initiatives sauront-elles s’inscrire dans la durée ? Les promesses nées sous le ciel de cette journée résisteront-elles aux vents contraires des habitudes et des résistances ? En ce carrefour entre espoirs et incertitudes, la célébration d’UNBenin se dresse comme une invitation pressante à agir, à penser, à bâtir un monde où l’égalité, loin de demeurer une attente, s’affirme comme une conquête irrévocable.

 

Bénin : Le calendrier des examens nationaux 2025

Le 27 mars, un arrêté interministériel, paraphé par les ministres en charge des trois ordres de l’Enseignement, a dévoilé avec une minutie exemplaire le calendrier des examens et concours nationaux qui jalonneront l’année académique au Bénin. En effet, cette feuille de route, bien plus qu’un simple éphéméride, s’érige en un véritable fil d’Ariane pour les apprenants, leurs familles et les institutions éducatives. Du Certificat d’études primaires (CEP) aux évaluations du Master, en passant par les concours d’accès aux filières techniques, chaque échéance y est ciselée avec soin, offrant une visibilité rare sur les grands rendez-vous éducatifs de 2025.

Une chorégraphie d’évaluations méticuleusement agencée

La saison des examens s’ouvre en fanfare dès le 2 juin 2025 avec le Certificat d’études primaires, communément appelé CEP. Cet examen, qui couronne le cycle de l’école élémentaire, déploie ses épreuves écrites, orales et sportives sur quatre jours, jusqu’au 5 juin. Il s’agit là d’un premier sésame pour les jeunes Béninois, marquant leur passage vers des horizons éducatifs plus vastes.

À peine le rideau du CEP retombé, un nouvel acte s’annonce : le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), dont les épreuves écrites se tiendront du 10 au 12 juin. Ce brevet, pierre angulaire du premier cycle secondaire, ouvre la voie aux lycées et aux ambitions futures des collégiens. Puis, du 16 au 19 juin, le Baccalauréat entre en scène, offrant aux lycéens un passeport tant convoité pour l’enseignement supérieur ou les prémices de la vie professionnelle.

Mais l’épopée éducative ne s’interrompt pas aux portes du secondaire. Les étudiants universitaires, eux aussi, trouvent leur place dans cette vaste fresque temporelle. Les examens de licence s’étendent du 10 août au 13 septembre, tandis que ceux du Master occupent la période du 22 septembre au 15 octobre. Ces créneaux, fixés avec une précision d’orfèvre, permettent aux candidats de sculpter leurs préparatifs dans un cadre limpide.

Une session de secours, un souffle d’humanité

Par ailleurs, l’arrêté interministériel réserve une place singulière à une session de remplacement, pensée pour les candidats fauchés en plein vol par la maladie ou d’autres vicissitudes lors des dates initiales. Cette disposition, rare écrin de souplesse dans une mécanique souvent inflexible, incarne une volonté d’équité. Elle offre à ces apprenants désemparés une opportunité de reprendre leur destin en main, prouvant que le système sait parfois s’incliner devant les aléas humains.

Des examens pour dessiner des vocations

L’agenda ne se limite pas aux examens de fin de cycle. Il embrasse également les concours d’entrée dans les lycées techniques et les instituts universitaires, tremplins vers des filières spécialisées et professionnalisantes. Si les dates précises de ces épreuves demeurent dans l’ombre de l’arrêté, leur mention témoigne d’une ambition : celle d’orienter les jeunes vers des métiers en résonance avec les besoins du Bénin contemporain. Ces passerelles, souvent méconnues, sont pourtant des leviers essentiels pour façonner les artisans de demain.

Une architecture temporelle au service de l’excellence

Loin de n’être qu’un exercice bureaucratique, ce calendrier s’inscrit dans une vision audacieuse : celle d’un système éducatif structuré, transparent et tourné vers la réussite. En gravant ces dates dans le marbre plusieurs mois à l’avance, les autorités béninoises dissipent ainsi les brumes de l’incertitude qui pourraient troubler les esprits des candidats. Les établissements, de leur côté, y puisent un canevas pour harmoniser leurs enseignements avec les exigences des épreuves à venir. Pour les élèves, cet agenda devient une boussole, un guide précieux pour ordonnancer leurs efforts et affûter leurs plumes.

Une nation tournée vers l’avenir

En posant ces jalons avec une telle clarté, le Bénin réaffirme que l’éducation n’est pas une vaine promesse, mais un pilier de son essor. Chaque date consignée dans ce calendrier porte en elle l’espoir d’un avenir meilleur, forgé par le savoir et la persévérance. Les apprenants, armés de cette feuille de route, peuvent désormais se projeter avec confiance vers ces échéances décisives, tandis que le pays tout entier mise sur leur succès pour bâtir une société plus éclairée et prospère.

Pro-palestiniennes : Une répression implacable s’abat sur les étudiants au États-Unis

Dans une offensive d’une ampleur rarissime, les États-Unis ont récemment procédé à l’annulation de plus de 300 visas d’étudiants étrangers, visant en priorité ceux qui ont pris part à des manifestations en soutien à la cause palestinienne. Cette mesure, d’une sévérité peu commune, a été entérinée par le secrétaire d’État Marco Rubio, qui n’a pas hésité à fustiger les concernés en les taxant de « fous », tout en annonçant que de telles sanctions deviendraient monnaie courante.

Ce tour de vis s’inscrit dans une stratégie plus vaste de vigilance accrue envers les agissements jugés séditieux sur les campus américains, notamment ceux liés à la défense de la Palestine. Au cœur de cette tempête, l’arrestation de Rumeysa Ozturk, doctorante turque de l’université Tufts, incarne la rudesse de cette politique. Interpellée par des agents en civil pour avoir co-rédigé une tribune engagée, elle se voit reprocher par le Département de la Sécurité intérieure un prétendu soutien au Hamas, une accusation qui soulève un tollé quant à la préservation des libertés académiques et d’expression.

Pro-palestiniennes : une contestation estudiantine sous haute surveillance

Les universités américaines, creusets historiques de la pensée critique, ont récemment vibré au rythme de manifestations pro-palestiniennes, portées par une jeunesse résolue à faire entendre un plaidoyer en faveur des droits palestiniens. Ces rassemblements, le plus souvent empreints de retenue, ambitionnent d’éveiller les consciences face à un conflit qui déchire le Proche-Orient. Pourtant, loin de tolérer ces élans de solidarité, le gouvernement a opté pour une réplique d’une fermeté inouïe. L’annulation massive de visas se profile comme une tentative d’éradiquer ces voix dissidentes, érigeant la sécurité nationale en rempart contre toute forme de désaccord jugé excessif. Cette traque implacable des consciences rebelles traduit une volonté d’imposer un silence assourdissant là où la parole cherchait à s’épanouir.

Rumeysa Ozturk : une arrestation qui cristallise les tensions

L’interpellation de Rumeysa Ozturk, survenue dans des circonstances dignes d’un roman d’espionnage, jette une lumière crue sur les méthodes employées. Des agents en civil ont appréhendé cette doctorante, figure respectée à Tufts, à la suite de la publication d’une tribune pro-palestinienne qu’elle a co-écrite avec d’autres chercheurs. Le Département de la Sécurité intérieure brandit l’accusation de collusion avec le Hamas pour justifier cette descente brutale, une allégation que beaucoup jugent aussi fragile qu’expéditive. Cette affaire, perçue comme un coup de semonce adressé à la communauté académique, ranime les débats sur la légitimité de telles mesures. Les défenseurs de la liberté d’opinion dénoncent une dérive où certains assimilent l’expression d’une pensée divergente à une menace intolérable, au mépris des idéaux qui ont façonné l’université moderne.

Une rhétorique tranchante aux accents autoritaires contre les pro-palestiniennes

Marco Rubio, artisan de cette politique inflexible, s’est illustré par une prise de parole d’une virulence peu coutumière. En qualifiant les étudiants de « fous » et en promettant une répression quotidienne, il a esquissé les contours d’une gouvernance où la dissidence n’a plus sa place. « Ceux qui perturbent l’ordre public devraient rentrer chez eux », a-t-il lancé, dans une injonction qui semble renier l’héritage d’une nation bâtie sur l’accueil et le dialogue. Cette posture, teintée d’un zèle répressif, a suscité une vague d’indignation parmi les gardiens des droits civiques. Pour ces derniers, les mots de Rubio résonnent comme un défi lancé aux principes fondamentaux des États-Unis, où la liberté de parole risque de céder sous les assauts d’une autorité sourde aux critiques.

Vers une démocratie en péril ?

Face à cette escalade répressive, une interrogation lancinante s’impose : jusqu’où cette chasse aux voix contestataires mènera-t-elle ? La révocation de visas et les interpellations en série préfigurent-elles un avenir dans lequel la liberté d’expression sera sacrifiée sur l’autel de la discipline ? Ou bien les États-Unis, portés par leur attachement viscéral à la démocratie, parviendront-ils à conjurer cette ombre autoritaire qui plane sur leurs institutions ?

Alors que la nation se trouve à un tournant décisif, la question de la liberté se pose avec acuité. L’espoir réside dans la jeunesse, dont la détermination à s’exprimer nous pousse à réévaluer ce que nous sommes prêts à sacrifier.

Cotonou, épicentre des ambitions africaines pour un transport réinventé

Du 24 au 27 mars 2025, Cotonou s’est imposée comme le creuset dans lequel se sont forgées les réflexions sur l’avenir du transport africain. En effet, neuf ministres des Transports, par ailleurs accompagnés d’éminents représentants des institutions régionales et continentales, de partenaires au développement et d’experts venus des confins de l’Afrique et d’au-delà, ont investi la capitale économique du Bénin. Leur ambition : participer à l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle (AGA) du Programme de Politiques de Transport en Afrique (SSATP), un cénacle majeur dédié à l’élaboration des stratégies de mobilité continentale.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un horizon guidé par une vision audacieuse

Portée par le thème « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique », cette grande messe s’est déroulée à un tournant décisif : la revue à mi-parcours du quatrième plan de développement (DP4, 2022-2026) du SSATP. D’une part, lancé en 1987 sous l’égide de la Banque Mondiale, ce programme ambitionne de doter l’Afrique d’un système de transport à la hauteur de ses défis et de ses aspirations. D’autre part, l’AGA 2025 s’est ainsi organisée en un moment de vérité, offrant aux participants l’opportunité d’examiner les avancées réalisées, de sonder les failles et de réorienter les priorités face aux impératifs du moment : sécurité routière, durabilité écologique et intégration régionale.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un prélude empreint de détermination pour le transport

Mercredi dernier, le Palais des Congrès de Cotonou a vibré sous les mots du ministre béninois du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, M. José TONATO. De prime abord, en lançant effectivement les travaux, il a salué l’honneur qui faisait écho au Bénin d’accueillir cet événement à une époque où le continent se trouve à la croisée des chemins. Ensuite, « la terre hospitalière du Bénin se réjouit d’être le théâtre de l’AGA 2025, à un instant où les nations africaines s’emploient à accélérer l’union régionale, à rénover les réseaux de transport et à conjurer les périls du changement climatique, de l’insécurité routière et de l’urbanisation effrénée », a-t-il proclamé avec gravité.

M. TONATO a par ailleurs mis en lumière l’ardeur du Bénin à contribuer à cette dynamique continentale. À cet égard, il a évoqué deux initiatives emblématiques : le corridor de transport Abidjan-Lagos, jauge d’une connectivité renforcée entre les pays ouest-africains, et le projet de mobilité urbaine du Grand Nokoué, visant à désengorger les artères tout en limitant l’empreinte carbone. En outre, ces entreprises, a-t-il souligné, traduisent l’engagement du Bénin envers une infrastructure respectueuse des équilibres climatiques et une intégration régionale sans cesse approfondie.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un miroir tendu aux réalités africaines

Les débats de l’AGA 2025 ont permis de poser un regard lucide sur l’état du transport en Afrique. Certes, des progrès ont été salués, cependant, les participants n’ont pas éludé les entraves persistantes : infrastructures vétustes, gouvernance parfois chancelante et dépendance aux énergies carbonées. La sécurité routière, fléau qui endeuille les routes du continent, a été hissée au rang de cause majeure, au même titre que la décarbonation d’un secteur tiraillé entre son rôle de levier économique et sa contribution aux dérèglements environnementaux.

L’exigence d’une gouvernance plus robuste s’est imposée comme le fil conducteur des échanges. Par conséquent, les experts ont plaidé pour une coordination accrue, capable de transformer les ambitions en réalités tangibles. La digitalisation, bien qu’annonciatrice de bouleversements prometteurs, a suscité des appels à la prudence, afin qu’elle ne devienne pas un vecteur d’inégalités accumulées entre les nations.

Transport : des projets phares comme les étendards

Les initiatives béninoises ont occupé une place de choix dans les discussions. Les participants ont célébré le corridor Abidjan-Lagos, qui relie cinq pays dans une ambition d’échanges fluidifiés, comme une incarnation de l’unité régionale. Les organisateurs ont présenté le projet du Grand Nokoué comme une réponse audacieuse aux défis de la mobilité urbaine, offrant un modèle réellement transposable aux grandes cités africaines asphyxiées par leur croissance démographique.

Ces exemples ont nourri l’espoir d’une Afrique capable de concevoir des solutions à la mesure de ses enjeux. Les participants ont exploré des voies novatrices : promotion de transports publics sobres en carbone, harmonisation des normes de sécurité, ou encore recours à des technologies vertes pour réinventer la logistique continentale.

Un avenir à écrire

En refermant les travaux, le ministre TONATO s’est montré confiant : « Ces assises donneront naissance à des résolutions et des recommandations audacieuses, propres à garantir la décarbonation et la digitalisation effective du transport. » Toutefois, derrière l’élan des discours, plane une interrogation lancinante : ces aspirations sauront-elles s’incarner dans des actes, face aux aléas des volontés politiques et aux limites des ressources ?

L’AGA 2025 de Cotonou aura esquissé les lignes sûres d’un transport africain plus vert et plus solidaire. En définitive, entre les desseins proclamés et leur avènement s’étire une traversée semée d’incertitudes, dont l’issue dépendra de la ténacité des acteurs réunis sous le ciel béninois. Ce rendez-vous, loin de clore le chapitre, ouvre un horizon dans lequel l’Afrique, forte de ses ambitions, devra encore prouver sa capacité à les faire éclore.

Une aurore inédite pour la recherche et l’innovation au Bénin : l’ABRI déploie ses ailes

Dans le vaste échiquier du développement économique d’une nation, la recherche scientifique et l’innovation s’érigent en assises incontournables, en véritables tremplins vers la prospérité et la robustesse concurrentielle. En effet, forte de cette certitude, la République du Bénin, sous l’égide du Président Patrice Talon, s’est engagée dans une entreprise résolue visant à redonner vigueur et cohérence à ce secteur stratégique. Ainsi est née l’Agence Béninoise pour la Recherche et l’Innovation (ABRI), une entité dont les fondations juridiques ont été scellées lors du Conseil des Ministres du 31 juillet 2024. Cette structure novatrice se dresse désormais en rempart contre la dispersion passée, succédant à trois organismes antérieurs (le CBRSI, l’ABeVRIT et le FNRSIT) pour fédérer les énergies et insuffler une nouvelle dynamique à l’échelle nationale.

ABRI : un écrin unifié pour des ambitions amplifiées

Longtemps, la fragmentation des initiatives a entravé la pleine éclosion de la recherche et de l’innovation au Bénin. Comme le murmure une sagesse ancienne, l’union forge l’efficacité là où la division sème l’inefficience. En réponse à ce constat, l’ABRI se veut un phare fédérateur, un creuset où convergent les efforts des acteurs du domaine. Désormais investi comme l’unique artisan de la politique nationale en la matière, cet organe ambitionne d’harmoniser les ressources, d’éluder les redondances et de tisser des ponts féconds entre les diverses sphères de la connaissance. Ce recentrage promet non seulement une gestion plus limpide, mais aussi une exaltation des synergies indispensables à l’essor scientifique.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAUne étape fondatrice : l’intronisation du Conseil d’Administration

Mardi dernier,dans l’écrin moderne de Sèmè One à Cotonou, un jalon décisif a été posé avec l’installation officielle des sept membres du Conseil d’Administration de l’ABRI. Orchestrée par la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Professeure Eléonore Yayi Ladekan, cette cérémonie a réuni un parterre de figures éminentes : la Ministre Conseillère Dr Sèdami Medegan Fagla, les ambassadeurs du Maroc et de la France, ainsi qu’une mosaïque d’acteurs du secteur. Par ailleurs, cet événement est, au-delà d’un simple cérémonial protocolaire, le véritable envol de l’ABRI et l’aube d’une ère où la recherche béninoise aspire à rayonner.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAQui sont les artisans de cette ambition ?

D’après les éclaircissements de Mme Alda Gnansounou Glele, Secrétaire Générale Adjointe du ministère, le Conseil d’Administration se compose de sept personnalités distinguées :

  • Stanislas Tomavo, désigné président pour un mandat de trois ans ;
  • Marie-Odile Attanasso ;
  • André Assogba Sovi-Guidi ;
  • Adolphe Adjanohoun ;
  • Alexis Houngbi ;
  • Gérard Maxime Akinocho ;
  • Albert Montcho.

Ce cénacle, investi de prérogatives vastes, a pour mission de tracer les sillons stratégiques de l’ABRI et de veiller à leur concrétisation. « Ce conseil détient une autorité plénière pour orienter les activités de l’agence et en garantir l’exécution », a précisé Mme Gnansounou Glele, soulignant l’ampleur de cette responsabilité.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAUne lueur d’espoir dans les voix des protagonistes

D’ailleurs, l’émergence de l’ABRI a suscité un élan d’optimisme parmi les acteurs du secteur. Dr Sèdami Medegan Fagla y voit une promesse de renouveau : « Cette naissance rallume l’espérance d’un souffle retrouvé pour la recherche et l’innovation au Bénin. » De son côté, la Ministre Eléonore Yayi Ladekan a livré une réflexion empreinte de lucidité et d’ambition : « L’éparpillement nous a lassés. Aujourd’hui, nous voilà structurés. Partis de loin, nous édifions une organisation solide pour nous propulser vers les fruits espérés. Notre dessein est limpide : ériger la recherche en moteur de compétitivité, en levier de croissance et de résilience. » Elle a enjoint les membres du conseil à embrasser pleinement leur rôle afin de dévoiler l’immense potentiel tapi dans ce domaine.

À cette exhortation répond aussi l’engagement ferme du président du conseil, Stanislas Tomavo, qui, au nom de ses pairs, a assuré : « Nous saisissons cette charge avec audace et dévouement. » Une parole qui résonne comme un serment solennel, porté par la volonté de faire éclore des avancées tangibles.

ABRI : un horizon riche de promesses

L’avènement de l’ABRI et l’intronisation de son Conseil d’Administration dessinent les contours d’un tournant majeur pour la recherche et l’innovation au Bénin. En offrant un cadre unifié et dynamique, le gouvernement ouvre ainsi une voie sur laquelle les talents des chercheurs béninois, trop longtemps sous-estimés, pourront s’épanouir et s’affirmer. Cette refonte structurelle n’est pas une fin en soi, mais un tremplin vers un futur où la science et l’ingéniosité deviendront des leviers essentiels du progrès économique et social.

En somme, l’ABRI cristallise une vision audacieuse et une détermination sans faille. Sous la houlette d’un conseil résolu et avec la mobilisation des acteurs, le Bénin se prépare à écrire un chapitre inédit, où la recherche et l’innovation porteront haut les couleurs d’une nation en marche vers l’excellence. Loin de stagner dans les ombres du passé, le pays s’élance vers un firmament de possibilités, prêt à cueillir les fruits d’un labeur collectif et éclairé.

Une convergence d’esprits pour un transport africain réinventé

Cotonou, 26 mars 2025 – Au cœur de Cotonou, ville vibrante du Bénin, une assemblée d’une envergure rare s’est tenue ce mercredi. En effet, sous les auspices du Programme de politiques de transports en Afrique (SSATP), plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transports, se sont réunis pour l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle. Tout d’abord, ouverte par l’Urbaniste-Ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable du Bénin, José Tonato, cette rencontre cruciale s’est articulée autour d’un thème aussi ambitieux qu’impérieux : « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique ». Par conséquent, dans un continent sur lequel l’urbanisation galopante et les défis climatiques appellent des solutions audacieuses, cet événement s’est imposé comme un carrefour décisif pour l’avenir de la mobilité africaine.

Le SSATP : un phare de la coopération pour des politiques visionnaires

Depuis sa création il y a plus de trois décennies, le SSATP s’est forgé une réputation sans pareille en tant que forum prééminent pour l’élaboration des politiques de transport en Afrique. De plus, ce partenariat international réunit 42 pays membres, huit communautés économiques régionales, des institutions continentales et des acteurs publics et privés dans une quête commune : lever les entraves qui freinent le développement du secteur des transports. Ainsi, sa mission fondamentale est d’assurer à chaque Africain un accès à des systèmes de transport fiables, sûrs et durables. En outre, à travers son Quatrième Plan de Développement (2022-2026), le programme met un accent particulier sur l’intégration régionale, la mobilité urbaine, la sécurité routière et la gestion des infrastructures – des priorités qui s’entrelacent harmonieusement avec le thème de cette assemblée.

Un thème au cœur des enjeux du continent

En effet, l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle s’est drapée d’une thématique qui résonne avec les défis les plus pressants de l’Afrique contemporaine. « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique » traduit une ambition colossale : répondre à l’urbanisation fulgurante – avec plus de 43 % de la population vivante désormais en milieu urbain – tout en s’alignant sur les impératifs climatiques mondiaux. Par ailleurs, la gouvernance, établie en pivot central, apparaît comme le levier indispensable pour conjuguer sécurité, durabilité et réduction des émissions de carbone. De ce fait, cet axe stratégique reflète la volonté du SSATP de transformer les défis en opportunités, faisant du transport un vecteur de progrès inclusif et respectueux de l’environnement.

Plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, se réunissent à Cotonou dans le cadre du SSATP pour débattre de la gouvernanceUne mosaïque de participants, un creuset d’expertise

Parallèlement, l’assemblée a réuni un éventail impressionnant de plus de 250 participants, tissant une riche tapisserie de perspectives. Notamment, neuf ministres des Transports, porteurs des visions politiques de leurs nations, ont côtoyé des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transport. Cette diversité illustre la vocation du SSATP : fédérer les voix des décideurs, des techniciens et des bailleurs dans un dialogue fécond. En conséquence, les tables rondes ministérielles, les échanges techniques et l’Assemblée Générale ont offert une plateforme idéale pour partager les bonnes pratiques et esquisser des solutions concertées face aux enjeux du secteur.

Des défis immenses, des horizons prometteurs

Cependant, le transport africain se tient à un tournant décisif. Effectivement, entre infrastructures souvent obsolètes, motorisation croissante et accidents routiers aux conséquences tragiques, les obstacles sont nombreux. Toutefois, ce secteur recèle un potentiel immense pour stimuler la croissance économique, renforcer l’intégration régionale et créer des emplois. De plus, la décarbonisation, devenue incontournable, exige des politiques audacieuses pour réduire l’empreinte écologique tout en répondant aux besoins d’une population en expansion. À Cotonou, le SSATP mise sur une gouvernance renforcée pour catalyser les synergies entre acteurs publics, privés et société civile, transformant ainsi les défis en tremplins vers un avenir plus durable.

Une philosophie collaborative au service du continent

En outre, le SSATP  est une constellation d’acteurs unis par une ambition partagée. Ainsi, en fédérant 42 nations, des organisations comme la CEDEAO ou l’Union Africaine, et des partenaires tels que la Banque mondiale, il incarne un modèle de coopération où la coconstruction et le partage de savoirs prédominent. Finalement, cette approche, au cœur des travaux de Cotonou, souligne une vérité essentielle : les défis du transport, par leur ampleur et leur complexité, obligent une réponse collective qui transcende les frontières.

Alors que les débats se prolongent sous le ciel de Cotonou, une conviction émerge : les échanges amorcés lors de cette assemblée pourraient bien planter les germes d’une révolution dans le transport africain.