Locales 2025 : Moele Bénin, FCBE et Les Démocrates confirment leur présence dans la course

À deux mois des élections locales, trois partis majeurs du Bénin – Moele Bénin, FCBE et Les Démocrates – ont régularisé leurs candidatures dans les délais impartis. Une étape décisive qui renforce la transparence du processus électoral et prépare le terrain pour une compétition pluraliste au niveau communal.

 

 

Cotonou, 8 novembre 2025 – À un peu plus de deux mois du scrutin communal prévu le 11 janvier prochain, trois formations politiques majeures du paysage béninois – le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (Moele Bénin), les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) et Les Démocrates – ont finalisé la mise aux normes de leurs déclarations de candidature. Ainsi, une étape cruciale, respectée dans les délais impartis, renforce la crédibilité du processus électoral et ouvre la voie à une compétition équilibrée dans les communes du pays.

 

Locales 2025 : une réponse rapide aux observations de la CENA

 

La Commission électorale nationale autonome (CENA), fidèle à sa mission de régulation, avait passé au crible les premières soumissions des partis et avait donc émis, le mardi 4 novembre, des notifications assorties d’accusés provisoires. Ces observations techniques visaient à corriger des irrégularités mineures dans les pièces administratives. En réaction, les trois formations ont mobilisé leurs équipes pour apporter les ajustements requis, transformant ces rappels en opportunités d’amélioration. Cette réactivité est saluée, car elle témoigne de la maturité des acteurs politiques face aux exigences du cadre légal.

 

Article 41 : un filet de sécurité pour la pluralité

 

Il convient de noter que cette régularisation s’appuie sur l’article 41 du Code électoral, qui accorde un délai de 72 heures ouvrables aux candidats ou partis concernés pour rectifier leurs dossiers. Ce mécanisme préventif permet ainsi d’éviter les exclusions précipitées et garantit une diversité saine des candidatures. Grâce à cette disposition, Moele Bénin, FCBE et Les Démocrates ont pu se conformer aux standards requis, sécurisant par conséquent leur participation au scrutin et préservant l’équilibre démocratique au niveau local.

 

Vers une campagne locale dynamique et inclusive

 

Ces ajustements interviennent dans un climat de mobilisation croissante autour des enjeux de proximité : aménagement urbain, accès aux services de base, développement communautaire. Avec ces trois poids lourds désormais en règle, la CENA pourra publier plus rapidement la liste définitive des candidats, ce qui enrichira le débat public et stimulera l’engagement citoyen.

Dans un pays où les élections locales jouent un rôle structurant dans l’équilibre des pouvoirs, cette avancée augure une campagne vivante, porteuse d’idées neuves au service des territoires.

 

Locales 2025 : une étape décisive pour la démocratie de terrain

 

En conclusion, au-delà de la conformité administrative, ce jalon franchi par les partis incarne un engagement collectif pour une démocratie locale solide et inclusive. À mesure que le mois de janvier approche, les regards se tournent vers les stratégies de campagne, avec l’espoir d’un scrutin apaisé, transparent et fidèle aux aspirations des Béninois de terrain.

 

Cantines scolaires : Le Bénin mise sur l’œuf hebdomadaire pour vaincre la malnutrition infantile

Le Bénin déclare la guerre à la malnutrition infantile avec une initiative simple mais puissante : intégrer un œuf de poule au menu hebdomadaire de chaque écolier. Orchestré par l’ANAN, ce programme dépasse le cadre scolaire pour irriguer les foyers, promouvoir une nutrition durable et faire de l’œuf — symbole de vitalité — un levier stratégique dans la construction d’une génération en pleine forme.

 

Cotonou, 7 novembre 2025 – Dans les écoles béninoises, un geste modeste transforme déjà le quotidien des élèves : chaque semaine, un œuf s’invite dans leur assiette. Portée par l’Agence nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN), cette mesure, aussi simple qu’efficace, s’inscrit dans une stratégie nationale de lutte contre la malnutrition infantile. Aliment de base, riche en protéines et en micronutriments, l’œuf devient un allié de poids dans la bataille pour un avenir plus sain.

 

L’œuf, une dose de nutriments essentielle pour la concentration

 

Bien plus qu’un complément alimentaire, l’œuf s’impose comme un outil pédagogique. Les cantines scolaires, désormais pensées comme des laboratoires de bien-être, servent des repas équilibrés, adaptés aux besoins des jeunes organismes en pleine croissance. L’ANAN, bras opérationnel de l’État en matière de souveraineté alimentaire, supervise la mise en œuvre de cette politique nutritionnelle dans des centaines d’établissements à travers le pays.

Chaque semaine, sans exception, les élèves bénéficient d’un apport essentiel en protéines, favorisant leur concentration, leur croissance et leur résistance aux maladies. Loin de se limiter à remplir les estomacs, cette initiative vise à poser les fondations d’une génération plus robuste, mieux armée pour affronter les défis de demain.

 

De l’école à la table familiale : une sensibilisation active

 

Mais l’action de l’ANAN ne s’arrête pas aux grilles des écoles. Sur le terrain, l’agence mobilise les relais communautaires pour toucher les familles les plus vulnérables. À travers des ateliers pratiques et des campagnes d’information, les parents apprennent à composer des repas équilibrés à partir d’ingrédients locaux, accessibles et nutritifs.

Cette démarche participative valorise les ressources du terroir et transforme chaque repas en opportunité de santé durable. Elle tisse également un lien fort entre éducation nutritionnelle et cohésion sociale, instaurant un cercle vertueux entre l’école, la famille et la communauté.

 

Perspectives : vers une nation nourrie et unie

 

En somme, ce programme incarne la volonté du Bénin de placer le capital humain au cœur de son développement. Dans un contexte où la malnutrition freine encore trop d’élans, l’intégration d’un aliment aussi simple que l’œuf — économique, polyvalent, nourrissant — marque un tournant stratégique.

L’objectif est limpide : des enfants bien nourris aujourd’hui deviendront les bâtisseurs d’un pays plus résilient demain. Avec les cantines scolaires comme fer de lance, le Bénin avance à pas assurés vers une ère où la santé alimentaire rime avec prospérité partagée.

 

Bénin : Des rituels vaudous bloquent le bureau des finances d’un collège à Azovè

Le Collège d’enseignement général 2 d’Azovè (Couffo) a été le théâtre d’une scène surréaliste vendredi : des objets rituels vaudou ont été découverts, bloquant l’accès au bureau de la responsable des finances. Cet acte, qui paralyse l’école et sème la panique, met en lumière un conflit larvé autour de la gestion financière. Les autorités, confrontées à l’irrationnel, promettent une enquête pour identifier les responsables et restaurer la sérénité.

 

Azovè, 7 novembre 2025 – Une atmosphère lourde, presque irréelle, s’est abattue ce vendredi matin sur le Collège d’enseignement général 2 d’Azovè, dans le département du Couffo. À l’aube du week-end, élèves et personnel ont été confrontés à une scène pour le moins déroutante. En effet, l’accès au bureau de la responsable des finances a été mystérieusement obstrué par des objets rituels, soigneusement disposés devant la porte. Ce geste, aux connotations mystiques, a semé l’émoi dans cet établissement habituellement paisible, transformant les couloirs en théâtre d’interrogations et de murmures. Entre superstition et inquiétude, le climat scolaire s’est brusquement tendu.

 

Une intrusion mystique paralyse le Collège d’enseignement général 2 d’Azovè

 

Tout a commencé aux premières heures de la journée, lorsque des membres du staff ont tenté d’entrer dans la pièce dédiée à la gestion budgétaire. Au lieu d’une porte verrouillée ordinaire, ils ont découvert un barrage improvisé fait d’éléments traditionnels chargés de symbolisme ésotérique, couramment associés à des pratiques vaudou locales. Cette étrange trouvaille a rapidement fait le tour de l’école, gelant les activités pédagogiques et plongeant la communauté éducative dans un état de choc palpable.

Innocent Commandan, le proviseur de l’établissement, n’a pas caché son désarroi face à cette affaire qui défie la rationalité quotidienne. « C’est un événement perturbant qui touche profondément l’une de nos collègues, et par ricochet, toute l’équipe », a-t-il confié à nos sources, la voix encore tremblante. Conscient de la gravité de la situation, il a opté pour une réaction immédiate : une alerte numérique envoyée au responsable départemental de l’Éducation via une messagerie instantanée, suivie de la rédaction d’un document formel pour exiger une enquête approfondie.

 

Racines d’un conflit larvé : soupçons sur la gestion financière au Collège d’enseignement général 2 d’Azovè

 

Derrière ce geste énigmatique, des rumeurs persistantes pointent vers un terrain miné de désaccords internes. En effet, d’après des publications relayées sur les réseaux sociaux, un malaise couvait depuis plusieurs jours entre la direction, la comptable et un groupe de parents d’élèves. Au centre des tensions : des anomalies présumées dans le suivi des équipements scolaires et, plus sensiblement, des interrogations sur les fonds déposés sur le compte bancaire de l’institution. Ces allégations, bien que non encore vérifiées officiellement, pourraient avoir cristallisé une frustration assez forte pour basculer dans le domaine occulte, un recours ancestral dans certaines communautés béninoises pour régler des comptes ou exercer une pression invisible.

Pour l’heure, l’établissement a suspendu les cours. Les élèves, habitués à des débats plus terre-à-terre, peinent à digérer l’irruption du surnaturel dans leur quotidien. Alertées, les autorités locales promettent d’intervenir rapidement pour sécuriser les lieux et calmer les esprits.

 

Enjeux plus larges : quand la tradition heurte l’administration moderne

 

Finalement, cet épisode, aussi isolé qu’il paraisse, met en lumière les défis persistants de la gouvernance scolaire en milieu rural béninois, où les coutumes ancestrales cohabitent avec des procédures administratives rigides. Au-delà de l’aspect sécuritaire immédiat, il soulève des questions sur la transparence financière dans les écoles publiques et la nécessité de canaux de dialogue pour désamorcer les conflits avant qu’ils ne prennent une tournure irrationnelle. En attendant que les autorités consultent des experts en rituels traditionnels pour « nettoyer » les lieux, les enquêteurs administratifs multiplient les investigations afin d’identifier les responsables et de rétablir la sérénité

À Azovè, la population espère un dénouement rapide, afin que le CEG 2 retrouve pleinement son rôle de phare éducatif, libéré de l’ombre de ces mystères persistants. Par ailleurs, beaucoup souhaitent que cette affaire, déjà virale sur les plateformes locales, devienne un catalyseur de réformes visant à mieux protéger les acteurs de l’éducation contre de telles dérives.

Municipales 2026 : UP-R et BR valident leurs candidatures dans les délais

À Cotonou, à six semaines des élections municipales, l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et le Bloc Républicain (BR) ont finalisé le dépôt de leurs candidatures dans les délais légaux. Après une alerte de la CENA pour irrégularités, les deux partis ont corrigé leurs dossiers en trois jours, illustrant ainsi leur réactivité et leur respect du cadre démocratique. Cette étape clé renforce la crédibilité du processus électoral et prépare un scrutin pluraliste et apaisé.

 

Cotonou, 6 novembre 2025 – À l’approche des élections municipales du 11 janvier 2026, deux formations politiques majeures, l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et le Bloc Républicain (BR), ont finalisé ce matin le dépôt officiel de leurs candidatures. Cette opération, menée dans les délais légaux impartis, consolide la dynamique du processus électoral et ouvre la voie à une validation définitive par les autorités compétentes. Dans ce contexte de compétition accrue, ces régularisations traduisent l’engagement des partis à respecter les normes démocratiques et à jouer pleinement leur rôle dans l’animation de la vie locale.

UP-R et BR : rectification express après alerte de la CENA

 

Le 3 novembre, la Commission électorale nationale autonome (CENA) avait adressé des avis provisoires aux deux partis, signalant de fait des lacunes dans leurs déclarations initiales. Ces notifications, accompagnées d’un accusé de réception temporaire, ont agi comme un signal d’alerte. Grâce à cela, en l’espace de trois jours ouvrables, l’UP-R et le BR ont réagi avec célérité, fournissant les pièces manquantes et transformant des fragilités administratives en conformité totale. Cette réactivité témoigne ainsi de la maturité organisationnelle des structures partisanes face aux exigences du cadre réglementaire.

 

Le cadre légal : une fenêtre de 72 heures décisive

 

En effet, cette régularisation s’appuie sur l’article 41 de la loi électorale, lequel accorde un délai de grâce de 72 heures pour corriger les irrégularités constatées. Pensée pour concilier rigueur et accessibilité, cette disposition évite les exclusions arbitraires qui pourraient compromettre la pluralité des candidatures. C’est pourquoi, grâce à ce mécanisme, les deux formations ont pu aligner leurs dossiers sur les standards requis, écartant tout risque de rejet préliminaire. Jusqu’ici, cette clause a permis à plusieurs acteurs politiques de se repositionner sans heurts majeurs, ce qui renforce la crédibilité du processus.

UP-R et BR régularisent leurs candidatures dans les délais légaux, conformément aux dispositions de la loi électorale.

UP-R et BR : vers un scrutin communal serein et inclusif

 

Finalement, cette avancée marque un jalon essentiel dans la préparation des échéances locales, où les enjeux de proximité — gestion des infrastructures, services sociaux, développement territorial — seront au cœur des débats. Avec ces régularisations, l’UP-R et le BR rejoignent potentiellement les rangs des candidats éligibles, enrichissant ainsi le paysage politique et offrant aux électeurs une diversité de choix. La CENA, garante de l’équité électorale, poursuivra son examen pour finaliser la liste officielle dans un climat apaisé, propice à une participation citoyenne renforcée. À six semaines du scrutin, ces développements augurent d’une compétition constructive, au service des communes béninoises.

 

L’APNAC en ordre de bataille contre la corruption

À la veille de la 9ᵉ Assemblée générale biennale du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC), Accra devient l’épicentre d’un plaidoyer continental pour l’intégrité publique. C’est ainsi que, dans une atmosphère fraternelle, les présidents des Parlements béninois et ghanéen, Louis Vlavonou et Alban Bagbin, ont ravivé les liens historiques et opérationnels entre leurs institutions.

 

Accra, 6 novembre 2025 – À quelques heures du coup d’envoi de la 9ᵉ Assemblée générale biennale du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC), Accra vibre déjà d’une énergie panafricaine. Du 7 au 9 novembre, sous le thème « Repositionner l’APNAC dans la lutte contre la corruption : surmonter les défis actuels et émergents », les élus du continent se mobilisent pour affûter leurs stratégies face à un fléau qui mine les institutions. En prélude à ce sommet décisif, une rencontre symbolique a réuni ce jeudi matin deux figures majeures du législatif ouest-africain : Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale béninoise et du conseil d’administration de l’APNAC, ainsi que son homologue ghanéen Alban S.K. Bagbin. Ce tête-à-tête, chargé de sens, ravive les liens historiques et opérationnels entre les deux nations.

 

Une accolade fraternelle au cœur du Parlement ghanéen

 

L’audience, empreinte de convivialité et de solidarité, s’est tenue dans les salons officiels du Parlement d’Accra. Aux côtés de Vlavonou, accompagné de Fabrice Fifonsi, directeur exécutif de l’APNAC, et du député béninois Édouard Béhanzin, président de la branche nationale du réseau, figuraient des hôtes ghanéens de premier plan : Peter Mliswa, vice-président de l’Assemblée, et Ebenezer Ahumah Djietror, secrétaire général administratif. Bagbin, visiblement ému, a accueilli son invité avec chaleur : « C’est un honneur de vous recevoir sur notre sol », a-t-il déclaré, transformant de fait cette entrevue en un moment de communion institutionnelle.

 

Unité historique : Le Bénin et le Ghana ravivent la mémoire des Amazones et de l’esclavage

 

Toutefois, au-delà des civilités, les échanges ont plongé dans les profondeurs du passé commun. Pour Bagbin, en effet, le Bénin évoque les légendaires Amazones, ces guerrières intrépides qui résistèrent aux colonisateurs. Il a ensuite établi un parallèle poignant entre Cotonou – autrefois « Kutonou », plaque tournante de la traite atlantique – et Wa, localité du nord ghanéen marquée par les mêmes stigmates. « Nos histoires s’entrelacent comme les rivières qui irriguent nos terres », a-t-il philosophé, soulignant ainsi comment ces mémoires partagées nourrissent une coopération parlementaire exemplaire. Touché, Vlavonou a répondu par un serment de loyauté, affirmant par là même sa volonté de fluidifier les échanges entre les deux chambres et de renforcer leurs synergies.

 

APNAC : Session préparatoire à Accra pour revigorer le réseau anti-corruption

 

Après cette rencontre, Vlavonou a présidé une réunion stratégique du conseil d’administration de l’APNAC. Cette étape préparatoire vise à affiner l’agenda de la biennale, tout en anticipant les débats qui feront d’Accra le phare continental de l’intégrité publique. L’enjeu est de taille : face à une corruption protéiforme, qui évolue au rythme des crises mondiales, cette 9e édition se veut un carrefour décisif. Elle offrira par conséquent aux délégués un cadre propice à des discussions franches, débouchant sur une feuille de route collective. L’objectif ? Réinjecter du dynamisme dans le réseau, en élaborant des tactiques innovantes pour traquer les malversations, des marchés publics aux flux financiers occultes.

 

APNAC : L’urgence d’une réponse africaine face à la corruption protéiforme

 

En conclusion, dans un continent où la gouvernance transparente est la clé de la renaissance économique, cette biennale ne se résume pas à un rendez-vous protocolaire : elle incarne plutôt un appel à l’action. Avec des figures comme Vlavonou et Bagbin en première ligne, l’Afrique semble prête à reconquérir son destin, un serment anti-corruption à la fois. Les regards se tournent désormais vers les trois jours à venir, où des résolutions audacieuses pourraient bien redessiner les contours du combat pour une Afrique intègre et prospère.

 

Bénin : Daniel Edah propose un sommet national pour sortir de la crise politique

Daniel EdahDepuis Addis-Abeba, l’économiste et analyste politique Daniel Edah adresse une lettre ouverte au président Patrice Talon et aux forces vives du Bénin. Il y propose un gel des réformes en cours et la tenue d’un sommet national inclusif, afin de restaurer la confiance, prévenir l’instabilité et refonder le dialogue démocratique. Une initiative qui fait écho aux tensions révélées par la dernière allocution présidentielle.

 

Addis-Abeba, 6 novembre 2025 — Dans une lettre ouverte adressée au président Patrice Talon et à l’ensemble des forces vives du pays, l’économiste et analyste politique Daniel Edah formule une proposition audacieuse pour désamorcer la crise politique qui couve au Bénin. Portée par une vision d’un État prospère et réconcilié au sein d’une Afrique dynamique, cette initiative intervient au lendemain d’une allocution présidentielle qui a mis en lumière les fractures persistantes du paysage politique. Edah plaide pour un gel temporaire des réformes en cours et la tenue d’un grand forum inclusif, afin de restaurer la confiance et de prévenir une dérive vers l’instabilité.

 

 Une allocution présidentielle qui révèle les lignes de fracture

 

La prise de parole de Patrice Talon, le 4 novembre, a marqué les esprits par sa rare franchise. Le chef de l’État a reconnu l’existence d’un contentieux profond avec son prédécesseur Boni Yayi, dont les répercussions continuent d’empoisonner le climat sociopolitique. Selon Edah, cette rivalité personnelle a contaminé plusieurs réformes majeures, transformant des avancées attendues en instruments de confrontation. Talon, se présentant comme l’architecte exclusif de ces transformations, revendique le droit de les moduler à sa convenance, rendant toute alliance durable avec l’opposition illusoire. Une posture qui, selon l’auteur, révèle les limites d’un système partisan réformé mais encore inadapté aux échéances de 2026.

 

 Un cadre électoral sous tension

 

Les réajustements du calendrier législatif, contrastant avec l’inflexibilité présidentielle et les reports successifs des scrutins municipaux, illustrent, selon Edah, les dysfonctionnements d’un processus électoral en panne. Le seuil de 20 % des voix par circonscription pour accéder au Parlement constitue un verrou quasi infranchissable pour les partis isolés, les contraignant à des alliances fragiles. Plus encore, l’absence du principal parti d’opposition dans la course à la magistrature suprême cristallise les tensions. Pour Edah, ces anomalies ne sont pas de simples détails techniques : elles risquent d’aggraver les divisions à un moment où le pays a besoin d’unité pour relever ses défis collectifs.

 

Daniel Edah propose  une sortie de crise par le retrait concerté

 

L’analyste entrevoit pourtant une lueur d’espoir dans les propos du président Talon, qui a laissé entrevoir une prise de conscience : celle que la « gouvernance punitive », nourrie de différends personnels, nuit à la cohésion nationale et au quotidien des citoyens. L’idée d’un retrait simultané de la scène politique avec Boni Yayi, bien que lancée unilatéralement, traduit selon Edah une volonté de réconciliation. « Toute démarche, même vertueuse, devient intenable si elle est dictée par la revanche », écrit-il, appelant à dépasser les ego pour faire primer la paix civile et la vitalité démocratique.

 

 Un dialogue inclusif comme antidote à la défiance

 

Face à une atmosphère de suspicion généralisée, Edah exhorte Talon à suspendre provisoirement le train des élections et la révision constitutionnelle en vue. Il propose un sommet national extraordinaire, sous l’égide des autorités, regroupant tous les courants politiques et acteurs sociétaux. Il invite les alliés du président à endosser ce virage vers la cohésion, tandis qu’il convie Boni Yayi et son parti Les Démocrates à y contribuer via leurs élus, si l’initiative est lancée. Sur le plan régional, il presse la CEDEAO et l’Union africaine d’appuyer cette démarche, non seulement pour sauvegarder la démocratie béninoise, mais aussi pour ancrer la stabilité dans le golfe de Guinée. Finalement, il somme les partenaires internationaux – Nigeria, Afrique du Sud, France, États-Unis, Allemagne et Pays-Bas – de se mobiliser pour cet élan salvateur.

 

Vérité, équité et garde-fous institutionnels

 

Ce cadre de concertation, précise Edah, ne doit en aucun cas se transformer en tribunal partisan. Il doit être un espace de vérité, de franchise et d’ouverture, destiné à rebâtir la confiance entre les élites, à garantir un scrutin futur impartial et à doter le pays de mécanismes durables contre toute dérive autoritaire ou exclusionniste. Le Bénin, fort de son héritage de dialogue et de consensus, se trouve à un tournant historique où l’intérêt national doit prévaloir sur les logiques de clan. « Choisissons la tranquillité et la solidarité pour la paix, la démocratie et la croissance », conclut l’auteur, en appelant ainsi à renouer avec l’esprit de concorde légué par les aînés.

 

Daniel Edah : une main tendue depuis Addis-Abeba

 

Signée depuis Addis-Abeba, cette lettre ouverte résonne comme un cri du cœur pour un Bénin apaisé. À l’approche des élections de 2026, elle pourrait catalyser un momentum inédit, transformant les ombres de la discorde en lumière d’un avenir partagé. Les regards se tournent désormais vers Cotonou : le président Talon saisira-t-il cette main tendue, ou laissera-t-il passer l’occasion d’un sursaut national ?

 

Bénin: la HAAC forme les animateurs à l’éthique électorale

À l’approche des élections générales de 2026, la HAAC renforce la vigilance médiatique en formant les animateurs de talk-shows aux enjeux de l’éthique électorale. À Bohicon, les micros se préparent à jouer leur rôle dans la préservation du débat démocratique.

 

Bohicon, 5 novembre 2025— À quelques encablures des scrutins généraux de 2026, annoncés comme un test majeur pour la vitalité démocratique du Bénin, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) passe à l’offensive. En effet, ce mercredi, dans la commune vibrante de Bohicon, l’institution régulatrice a lancé un atelier de formation inédit à l’intention des maîtres de cérémonie des talk-shows radiophoniques et télévisés.

Des dizaines d’animateurs, venus des quatre coins du pays, se sont réunis pour affûter leurs réflexes face aux pièges de l’antenne : dérapages en direct, discours haineux, désinformation virale. En effet, ces forums interactifs, véritables baromètres de l’opinion publique, sont des arènes bouillonnantes où le peuple s’exprime sans filtre. Cependant, leur intensité peut vite virer au chaos si les modérateurs ne tiennent pas fermement la barre.

Une formation stratégique pour des médias responsables

 

C’est pour prévenir ces dérives, que  la HAAC a conçu ce programme sur mesure, ouvert sous les auspices du président de l’institution, par le conseiller Armand Hounsou.

« Vous êtes les sentinelles de notre démocratie naissante. Vos mots, vos décisions en plateau, votre posture face au micro : tout cela modèle le regard des auditeurs et scelle la fiabilité des urnes à venir. Par conséquent, nous misons sur votre expertise, votre intégrité et votre fibre patriotique pour que ces ondes restent des places publiques d’échange, et non des foyers de clivages ou de tromperies », a-t-il lancé, électrisant l’assemblée.

À Bohicon, la HAAC initie une formation pour les animateurs de talk-shows afin de prévenir les dérapages médiatiques et garantir un traitement responsable de l’information en période électorale.

Deux jours pour muscler les compétences des animateurs

 

Sur l’agenda, un menu dense et ciblé. Les participants plongeront dans le labyrinthe juridique qui encadre les médias en période électorale, mais aussi apprendront à canaliser les prises de parole du public, à désamorcer les tensions verbales, à contrer les virus de la désinformation, et à pratiquer un journalisme électoral équilibré, neutre et responsable.

« C’est une piqûre de rappel salutaire : on ne joue pas avec le feu des passions en période sensible », glisse un animateur chevronné de Porto-Novo, entre deux pauses café.

À Bohicon, la HAAC initie une formation pour les animateurs de talk-shows afin de prévenir les dérapages médiatiques et garantir un traitement responsable de l’information en période électorale.

Des masterclass ancrées dans le réel

 

En plus, pilotées par des plumes aguerries du journalisme et des experts en communication, les masterclasses ne s’arrêtent pas à la théorie. Des cas pratiques – débats ayant viré au pugilat, plateaux sous tension – seront disséqués en détail. Les stagiaires roderont leurs réflexes à travers des simulations en direct, explorant notamment les balises éthiques du métier, les leviers pour dynamiser les échanges sans les envenimer, et les parades face aux tempêtes imprévues.

À Bohicon, la HAAC initie une formation pour les animateurs de talk-shows afin de prévenir les dérapages médiatiques et garantir un traitement responsable de l’information en période électorale.

Une présence symbolique et un message fort pour les animateurs

 

Pour marquer l’enjeu, le président de la HAAC, Édouard C. Loko, a fait le déplacement, soulignant ainsi l’importance de cette offensive pour un métier plus affûté.

Au-delà des slides et des ateliers, cet exercice collectif dessine les contours d’un écosystème médiatique mature, où chaque micro pèse son rôle dans le tissage de la concorde et la sauvegarde des acquis démocratiques.

À l’heure où les ondes bruissent déjà des murmures de 2026, Bohicon rappelle ainsi que la liberté d’antenne rime avec responsabilité. Les animateurs en ressortiront-ils blindés ? L’avenir des ondes – et des bulletins de vote – en dépend.

 

Bénin : Atchadé visé par une rumeur, les Démocrates répliquent

À quelques mois de la présidentielle béninoise, une rumeur virale accuse sans preuve Nourénou Atchadé de manœuvres occultes. La cellule de communication du leader des Démocrates dénonce une tentative de déstabilisation politique et annonce des poursuites judiciaires contre les instigateurs.

 

Cotonou, 5 novembre 2025— Dans le tumulte préélectoral qui agite le Bénin, une ombre numérique vient de s’abattre sur l’un des poids lourds de l’opposition. Depuis le 3 novembre, une allégation anonyme, signée d’un certain Rachidi Boladé Odjo, originaire de Kétou, circule massivement sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées. En effet, le message, accusant sans preuve Nourénou Atchadé – président du parti Les Démocrates et deuxième vice-président de la formation – de manœuvres secrètes, a suscité une réaction immédiate et vigoureuse de son entourage.

 

Une riposte ferme contre une campagne jugée malveillante

 

C’est pourquoi, dans un communiqué publié ce mercredi 5 novembre, la cellule de communication d’Atchadé dénonce une « campagne d’intoxication grossière », orchestrée selon elle pour ternir la réputation d’un acteur politique chevronné.

« Ces élucubrations, remplies de faux-semblants et d’insinuations perfides, visent à miner la solidité interne des Démocrates en pleine période charnière pour le pays », lit-on dans le document, qui réaffirme ainsi l’intégrité irréprochable de leur leader.

Atchadé, dont la trajectoire est marquée par une loyauté constante aux principes démocratiques, n’aurait, selon ses proches, jamais trempé dans des tractations occultes ni dans des alliances douteuses.

 

Une manœuvre de diversion en pleine montée des tensions

 

De plus, ce dérapage virtuel survient alors que les tensions montent à l’approche des échéances de 2026, où Les Démocrates cherchent à consolider leur assise. L’équipe d’Atchadé y voit une tentative de diversion, caractérisée comme « fabriquée de toutes pièces dans des officines partisanes », destinée à semer le doute parmi les militants et à ébranler la confiance publique.

« Aucune base factuelle ne sous-tend ces ragots ; il s’agit clairement d’une pure invention pour détourner l’attention des vrais enjeux nationaux », martèle le communiqué, rappelant que leur président demeure un pilier inébranlable du parti, fidèle à ses convictions et à ses engagements.

 

Mise en garde contre les dérives numériques

 

Face à cette « opération de déstabilisation », la mise en garde est claire : auteurs présumés, diffuseurs et instigateurs s’exposent à des poursuites judiciaires s’ils persistent.

« Ils devront alors étayer leurs calomnies devant les tribunaux, ou en payer le prix », prévient la cellule, soulignant l’attachement d’Atchadé à l’État de droit et au débat loyal.

Toutefois, loin de se laisser ébranler par ces « manigances de couloir », le leader parlementaire réaffirme son cap : défendre avec fermeté les idéaux des Démocrates – justice, avancée sociale et renouveau institutionnel – pour hisser le Bénin vers une ère de dignité retrouvée.

 

Appel à la vigilance citoyenne

 

Enfin, à l’adresse des sympathisants et de l’opinion publique, l’appel est sans détour : vigilance accrue face aux contenus anonymes ou biaisés, conçus pour fissurer l’unité.

« Ne tombez pas dans le piège de la désinformation ; protégez la cohésion qui nous unit », exhorte le message final.

Dans un paysage médiatique saturé de fake news, cette affaire illustre les défis croissants de la politique 2.0 au Bénin, où un simple post peut enflammer les passions. Atchadé, impassible, poursuit sa route : selon lui, la vérité triomphera toujours des ombres numériques.

Sévérin Adjovi alerte sur la réforme constitutionnelle au Bénin

Dix ans après son retrait de la scène publique, Sévérin Adjovi sort de son silence pour dénoncer le projet de réforme constitutionnelle en cours. Dans un communiqué au ton grave, l’ancien ministre et figure de la Conférence nationale de 1990 alerte sur les dérives institutionnelles et appelle à une refondation démocratique inclusive.

 

Cotonou, 5 novembre 2025 — Brisant une décennie de silence, Sévérin Adjovi, figure tutélaire de la transition démocratique béninoise, a lancé un cri d’alarme retentissant. Ancien ministre, vice-président du Parlement et maire de la cité historique d’Ouidah, il s’exprime au nom d’un « patriotisme viscéral et d’une quête inaltérable de vérité ». Dans un communiqué qui agite déjà les cercles politiques, il cible sans détour le projet de réforme constitutionnelle en gestation, qu’il qualifie de menace insidieuse contre les fondements de la République.

 

Une alerte morale face à une révision jugée pernicieuse

 

« Les annales jugeront sévèrement ceux qui, face à l’abîme, ont choisi le mutisme par complaisance », assène-t-il d’entrée, invoquant ainsi une urgence morale impérieuse. Pour cet entrepreneur aguerri, membre éminent de la Conférence nationale de 1990 – ce séisme politique qui redessina le Bénin post-dictatorial –, la mouture actuelle de la révision, drapée dans les atours d’une mise à jour institutionnelle, dissimule un poison lent.

« Elle sape les assises même de notre démocratie, forgées dans la sueur et les débats de cette Conférence fondatrice », tonne-t-il, dénonçant notamment une recentralisation de l’exécutif qui relègue le législatif au rang de faire-valoir et érode les garde-fous judiciaires et populaires. Selon lui, « sans cette symétrie des forces, notre régime n’est plus qu’une coquille vide, un théâtre d’ombres. »

 

Un texte sacré, pas un parchemin à manipuler.

 

Par ailleurs, Adjovi ne se contente pas d’une critique théorique. Il fustige toute tentative de « bricolage constitutionnel » dictée par des calculs partisans. « Un texte suprême n’est pas un parchemin à la disposition d’un individu, d’un parti ou une prolongation de bail au pouvoir ; il est l’acte d’un peuple, tourné vers l’horizon des générations à venir », martèle-t-il.

En outre, cette initiative risque d’exacerber les fractures entre les institutions et la rue, et de précipiter une « glissade institutionnelle » où les organes de l’État deviennent les otages de l’ambition.

 

Appel à une concertation nationale et inclusive

 

C’est pourquoi, dans un appel vibrant à l’unité, l’ex-maire d’Ouidah – ville symbole de résistances ancestrales – plaide pour une concertation authentique et ouverte. « Le Bénin d’aujourd’hui appelle non pas une opération chirurgicale hâtive, mais un bain de confiance mutuelle et un pont de réconciliation », insiste-t-il.

Ainsi, il en appelle aux partis politiques, aux voix citoyennes, aux guides spirituels, aux militants associatifs et aux plumes journalistiques pour veiller jalousement sur le legs de 1990. « C’est à nous, les aînés de cette ère, qu’incombe la mission sacrée de sauvegarder ce trésor, afin que les jeunes d’après-demain puissent encore miser sur le serment de notre République. »

 

Un réquisitoire contre les dérives démocratiques

 

De plus, Adjovi dresse un réquisitoire sans concession contre les entorses accumulées : certificat de conformité court-circuitant la Cour constitutionnelle, charte des partis étouffante, parrainage élitiste, justice instrumentalisée, lois électorales « toxiques », répression meurtrière de foules pacifiques, normes modifiées en pleine course électorale, et conditions humiliantes imposées à l’opposition.

« La liste est interminable, et la mesure est comble », tranche-t-il. En conséquence, « le Bénin n’a cure d’une énième manipulation constitutionnelle : il implore les Grandes Assises de la Refondation nationale ! »

 

Une exhortation solennelle à préserver l’héritage républicain

 

Finalement, Adjovi lance un appel au réveil collectif : « La noblesse authentique d’une nation réside dans l’intangibilité de ses fondations institutionnelles, et non dans l’extension indéfinie d’un cycle au pouvoir. Que la Providence veille sur le Bénin. Que triomphe notre démocratie. »

Ce manifeste, publié en pleine effervescence pré-électorale, pourrait bien catalyser un débat national.

Reste à savoir si les échos d’Adjovi, portés par le vent de l’Histoire, parviendront à temps à tempérer les ardeurs réformatrices ou à enflammer les passions pour une refondation en profondeur. À Cotonou, on murmure déjà : l’ancien lion de la Conférence est de retour, et son rugissement porte loin.

 

Wadagni 2026 : La jeunesse lance l’offensive de campagne

 

Dans l’Ouémé et le Plateau, la jeunesse béninoise prend la route et la parole : la caravane électorale du mouvement Jeunesse Wadagni rallume l’engagement civique et place les 18-35 ans au cœur du débat présidentiel.

 

 

Porto-Novo, 5 novembre 2025 – Dès les premières lueurs de ce mercredi 5 novembre, un vent d’enthousiasme a balayé les routes poussiéreuses de l’Ouémé et du Plateau. La Jeunesse Wadagni, mouvement dynamique porté par des militants passionnés, a lancé une vaste caravane de sensibilisation pour rallier les cœurs et les esprits à la cause du duo Wadagni-Talata, en lice pour la présidentielle de 2026. Objectif affiché : transformer les idéaux en actes et propulser la jeunesse au centre du débat national.

Une campagne de terrain, entre proximité et conviction

 

Pendant deux jours, cette expédition terrestre sillonnera villages et bourgades, bien loin d’une simple parade électorale. Elle incarne en effet une quête viscérale de lien humain, où les jeunes leaders du mouvement tissent des connexions directes avec leurs pairs. Ateliers interactifs, débats enflammés : les échanges mettent en lumière les piliers d’un projet politique assumé – leadership audacieux, cohésion nationale, relance économique inclusive et gouvernance transparente.

« Nous ne cherchons pas seulement des voix, mais des bâtisseurs d’avenir », confie un porte-parole lors d’une escale matinale à Adjarra.

 

Une jeunesse en marche, porteuse d’un idéal civique

 

Au-delà de la proximité, cette initiative pulse au rythme d’une ambition plus vaste : fédérer la frange la plus vive de la population autour de principes intangibles comme l’indépendance nationale et une politique imprégnée de morale. En effet, dans un pays où les élections riment trop souvent avec divisions, la Jeunesse Wadagni martèle un appel solennel à l’engagement civique.
Elle exhorte les 18-35 ans à s’approprier les urnes, convaincue que le Bénin de demain ne saurait émerger sans leur empreinte.

« C’est notre tour de réécrire l’histoire, non pas en spectateurs, mais en architectes », proclame un banner déployé à l’entrée de chaque commune visitée.

La Jeunesse Wadagni lance une caravane de mobilisation dans l’Ouémé et le Plateau pour soutenir le duo Wadagni-Talata et réveiller l’engagement des jeunes en vue de la présidentielle béninoise de 2026.

Des étapes comme autant de jalons vers un Bénin nouveau

 

En plus, les étapes s’enchaînent comme un relais de flambeau : rencontres avec les notables, échanges bouillonnants avec les associations estudiantines, accolades chaleureuses auprès des soutiens de longue date. Partout, le discours est clair et fédérateur : un Bénin résilient, équitable, porté par une vision prospective incarnée par Wadagni et Talata.
Perçus comme des artisans du renouveau, les deux figures promettent aussi un horizon où l’innovation rime avec justice sociale.

 

Une stratégie d’ancrage territorial aux enjeux nationaux

 

Pour les analystes politiques, cette offensive précoce dans le sud-est du pays – berceau de traditions et de potentiels inexploités – n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans une stratégie d’ancrage territorial qui pourrait aussi bien redessiner les équilibres à l’approche d’avril 2026.
En galvanisant ainsi une jeunesse souvent reléguée aux marges, le mouvement ne se contente pas de mobiliser : il forge une conscience collective, prête à défier les inerties du passé.

 

La Jeunesse Wadagni : une force en marche, entre espoir et détermination

 

Tandis que le soleil décline sur les collines du Plateau, la caravane file vers de nouveaux horizons. Reste à mesurer l’écho de cette vague : transformera-t-elle l’élan en tsunami électoral ?
Une chose est sûre : dans l’Ouémé et au-delà, la jeunesse béninoise affirme haut et fort qu’elle n’est plus une promesse, mais une force en marche.