Changement climatique : Cotonou cherche des solutions

Cotonou, le 15 octobre 2024 – La 12ème rencontre annuelle de Solution Think Tank a ouverte ses portes à Cotonou, rassemblant des experts et des décideurs de toute l’Afrique de l’Ouest pour discuter des enjeux cruciaux liés au changement climatique. Sous le thème « Changements climatiques en Afrique subsaharienne : des efforts d’adaptation nécessaires pour un développement durable », ce sommet s’impose comme un rendez-vous incontournable pour trouver des solutions concrètes aux défis environnementaux qui pèsent sur la région.

 Experts et décideurs réunis à Cotonou pour trouver des solutions face aux défis du changement climatique en Afrique subsaharienne.Changement climatique: Un enjeu de taille pour l’Afrique

Les effets du changement climatique se font déjà sentir en Afrique subsaharienne : sécheresses récurrentes, inondations dévastatrices, érosion des sols… Ces phénomènes menacent les moyens de subsistance des populations, fragilisent les écosystèmes et entravent le développement économique. C’est dans ce contexte qui se tient ce sommet, qui vise à favoriser l’échange de bonnes pratiques et à renforcer la coopération régionale.

Des solutions innovantes pour un avenir durable

Les participants à cette rencontre exploreront une large gamme de sujets, allant de l’agriculture résiliente au climat à l’énergie renouvelable, en passant par la gestion durable des ressources en eau. L’objectif est de trouver des solutions adaptées aux spécificités de chaque pays et de favoriser l’émergence de projets innovants.

 Experts et décideurs réunis à Cotonou pour trouver des solutions face aux défis du changement climatique en Afrique subsaharienne.Une mobilisation sans précédent

Les discours prononcés lors de l’ouverture du sommet ont souligné l’urgence d’agir et la nécessité d’une coopération internationale renforcée. Les participants ont exprimé leur détermination à trouver des solutions durables pour faire face aux défis du changement climatique.

Des résultats attendus

À l’issue de cette rencontre, les participants devraient être en mesure de :

  • Identifier les meilleures pratiques en matière d’adaptation au changement climatique
  • Développeur de projets concrets pour renforcer la résilience des communautés
  • Mobiliser des financements pour soutenir la mise en œuvre de ces projets
  • Renforcer les réseaux de collaboration entre les différents acteurs

Cotonou, un catalyseur de changement

En accueillant ce sommet, Cotonou se positionne comme une ville pionnière dans la lutte contre le changement climatique en Afrique. Les discussions et les échanges qui auront lieu au cours de ces quatre jours permettront de faire avancer les réflexions et de définir de nouvelles orientations pour l’avenir.

Bénin: Inauguration d’une unité de production de Wangashi à N’Dali

Bénin, le 15 octobre 2024 Dans la paisible commune de N’Dali, l’ambiance était festive ce mardi, alors que l’Ambassadeur des États-Unis, M. Shukan, honorait la communauté locale par l’inauguration d’une unité de production de Wangashi. En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Fonds de résilience de l’Ambassadeur, un programme visant à soutenir les efforts de développement durable et à renforcer la stabilité économique au Bénin. L’événement, qui s’est déroulé dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, a été l’occasion de célébrer le partenariat croissant entre les États-Unis et le Bénin.

L'Ambassadeur des États-Unis au Bénin, Shukan, a inauguré une nouvelle unité de production de Wangashi à N'Dali,Une usine pour la fabrication de Wangashi

L’unité de production, qui se spécialise dans la fabrication du Wangashi, un produit laitier traditionnel très prisé dans la région, représente un pas de plus vers l’autonomisation économique des habitants de N’Dali. L’Ambassadeur Shukan, dans son discours, a souligné l’importance de telles initiatives qui favorisent l’entrepreneuriat local et créent des emplois durables. Il a également réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler de concert avec les communautés béninoises pour promouvoir la prospérité partagée.

En outre, la cérémonie d’inauguration a été marquée par des échanges cordiaux entre l’Ambassadeur et les membres de la communauté, qui ont exprimé leur gratitude pour le soutien continu des États-Unis. Les représentants locaux ont mis en avant l’impact positif que l’unité de production aura sur l’économie locale, en offrant de nouvelles opportunités commerciales et en valorisant les produits traditionnels.

L’investissement dans cette unité de production de Wangashi est un exemple concret de la manière dont le Fonds de Résilience de l’Ambassadeur contribue à la construction d’un meilleur avenir pour les communautés béninoises. En mettant l’accent sur le développement économique et la création d’emplois, ce programme espère instaurer une dynamique de croissance durable qui profitera à l’ensemble de la région.

Alors que l’unité de production commence ses opérations, l’espoir est grand que ce projet serve de modèle pour d’autres initiatives similaires, non seulement à N’Dali, mais aussi dans d’autres parties du Bénin. L’engagement des États-Unis envers le développement économique et la stabilité au Bénin reste ferme, et l’inauguration de l’unité de production de Wangashi à N’Dali en est une preuve éclatante.

Kemi Séba : L’icône du panafricanisme dans la tourmente

Paris, le 15 octobre 2024  –  L’arrestation présumée de Kemi Séba, figure emblématique du panafricanisme, à Paris le 14 octobre dernier a déclenché une onde de choc à travers l’Afrique. Bien que les autorités françaises n’étaient pas encore confirmées par cette information, elle a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vive émotion et de nombreuses interrogations.

Interpellée dans un restaurant parisien pour des raisons encore floues, Kemi Séba se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique. Son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et plusieurs pays africains, où son discours anticolonialiste et panafricaniste trouve un écho de plus en plus fort.

Kemi Séba : Un symbole du panafricanisme

Depuis plusieurs années, Kemi Séba est devenue l’une des figures les plus influentes du panafricanisme. Ses positions radicales contre l’héritage colonial français et sa défense d’une Afrique unie et souveraine ont séduit une jeunesse africaine en quête de repères. Son récent rapprochement avec des dirigeants militaires africains, comme le général Abdourahamane Tiani au Niger, a renforcé son influence sur la scène politique continentale.

Les enjeux d’une arrestation

L’arrestation de Kemi Séba soulève plusieurs questions :

  • Statut juridique : dépourvu de sa nationalité française depuis juillet 2024, quel est le statut juridique exact de Kemi Séba en France ?
  • Motivations de l’arrestation : quelles sont les raisons officielles de son interpellation ? S’agit-il d’une simple vérification d’identité ou d’une opération plus ciblée ?
  • Conséquences diplomatiques : quelles seront les répercussions de cette arrestation sur les relations entre la France et les pays africains, en particulier ceux où l’influence de Kemi Séba est forte ?
  • Avenir du panafricanisme : cette arrestation va-t-elle renforcer le mouvement panafricaniste ou au contraire le fragiliser ?

Un tournant dans les relations franco-africaines ?

L’affaire Kemi Séba met en lumière les profondes mutations en cours dans les relations entre la France et l’Afrique. Les aspirations à une plus grande souveraineté et à une coopération Sud-Sud sont de plus en plus fortes sur le continent. La France, confrontée à la montée de nouveaux acteurs et de nouvelles idéologies, doit désormais composer avec une Afrique qui ne se reconnaît plus dans les anciens modèles coloniaux.

En somme, l’évolution de cette affaire sera suivie de près par les observateurs politiques. Elle pourrait marquer un tournant dans les relations franco-africaines et avoir des retombées durables sur le continent.

 

Malanville : Un chèque de 98 692 000 francs CFA remis aux populations affectées

Malanville, le 15 octobre 2024 – Face à la crise humanitaire provoquée par les récentes inondations qui ont frappé la région de Malanville, la solidarité internationale se mobilise. Plan International et START Network, en partenariat avec le Gouvernement béninois, ont lancé un programme d’urgence pour venir en aide aux populations sinistrées.

Lors d’une cérémonie officielle, le préfet de la région a remis un chèque d’un montant de 98 692 000 francs CFA à 1 075 ménages, soit environ 8 232 personnes, dont 802 enfants. Ces fonds seront utilisés pour l’achat de vivres, de kits scolaires et de matériels didactiques, afin de répondre aux besoins les plus urgents des familles touchées par les inondations.

Face aux récentes inondations à Malanville, Plan International et Start Network apportent une aide financière de 98 692 000 FCFA pour soutenir les milliers de sinistrés et assurer la continuité de l'éducation.Une aide précieuse pour les populations

Les 50 localités les plus affectées par la montée des eaux du fleuve Niger bénéficieront de cette aide humanitaire. Les bénéficiaires, profondément marqués par cette catastrophe naturelle, ont exprimé leur gratitude envers les donateurs et les organisations impliquées. En plus, ce soutien financier leur permettra de faire face aux difficultés du quotidien et d’assurer la continuité de l’éducation de leurs enfants.

Face aux récentes inondations à Malanville, Plan International et Start Network apportent une aide financière de 98 692 000 FCFA pour soutenir les milliers de sinistrés et assurer la continuité de l'éducation.Une coopération fructueuse

Par ailleurs, cette initiative témoigne de la nécessité d’une coopération étroite entre les organisations humanitaires et les autorités locales pour répondre efficacement aux crises. Les autorités ont distribué les fonds de manière transparente et équitable pour assurer que l’aide atteigne les plus vulnérables.

Vers la reconstruction

En somme, ce soutien financier est un pas important vers la reconstruction et la résilience de la communauté de Malanville. Il démontre que la solidarité internationale peut apporter un véritable espoir aux populations touchées par les catastrophes naturelles.

Le Nigeria réclame 9,41 milliards de nairas de factures d’électricité impayées à ses voisins

Abuja, 14 octobre 2024 – Le Nigeria, première puissance économique africaine, se retrouve confronté à une crise énergétique de taille. Alors qu’il s’efforce de fournir de l’électricité à sa population et à ses voisins, le pays voit s’accumuler une dette colossale de 9,41 milliards de Nairas due par les pays associés à la vente de l’électricité. Cette situation met en péril la stabilité du secteur énergétique nigérian et pourrait avoir des répercussions sur l’économie du pays.

Le poids des impayés

Selon les dernières données de la Commission nigériane de régulation de l’électricité (NERC), le Bénin, le Niger et le Togo accumulent des milliards de Nairas de factures impayées pour l’électricité qu’ils reçoivent du Nigeria. Cette dette croissante met une pression considérable sur les finances du secteur énergétique nigérian, déjà fragilisées par des années de sous-investissement et de mauvaise gestion.

Ces impayés persistants malgré les accords bilatéraux signés entre le Nigeria et ses voisins. La NERC a indiqué que certains clients, tant nationaux qu’internationaux, ont effectué des paiements pour régler les factures impayées des périodes précédentes. Cependant, de nombreux autres continuent de faire défaut, mettant en péril la fourniture d’électricité à l’ensemble de la région.

Les conséquences pour le Nigeria

Cette situation a de graves conséquences pour le Nigeria. Les impayés réduisent les revenus du secteur énergétique, limitant ainsi les investissements nécessaires pour améliorer la production et la distribution d’électricité. De plus, la croissance de la dette pourrait entraîner des coupures d’électricité et des pénuries d’énergie, avec des répercussions sur l’activité économique et la vie quotidienne des Nigérians.

Les causes du problème

Les causes de cette situation sont multiples. On peut citer notamment :

  • La faiblesse des institutions : le secteur énergétique nigérian souffre d’une faiblesse institutionnelle, avec des régulateurs peu efficaces et des entreprises publiques mal gérées.
  • Le manque d’investissement : le sous-investissement dans le secteur énergétique a entraîné un vieillissement des infrastructures et une production insuffisante pour répondre à la demande.
  • La corruption : la corruption est endémique dans le secteur énergétique nigérian, ce qui freine les réformes et favorise les pratiques illégales.

Les solutions envisageables

Pour remédier à cette situation, le Gouvernement nigérian et la NERC doivent mettre en place des mesures efficaces. Parmi les solutions envisageables :

  • Renforcement des institutions : il est urgent de renforcer les institutions chargées de la régulation du secteur énergétique, afin de garantir une meilleure gestion et une lutte plus efficace contre la corruption.
  • Augmentation des investissements : le gouvernement nigérian doit mobiliser des investissements privés et publics pour moderniser les infrastructures énergétiques et accroître la production.
  • Négociation avec les pays débiteurs : le Nigeria doit engager des négociations fermes avec les pays débiteurs pour obtenir le paiement des factures impayées et mettre en place des mécanismes de recouvrement plus efficaces.
  • Diversification des sources d’énergie : le Nigeria doit diversifier ses sources d’énergie en développant les énergies renouvelables, afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de renforcer sa sécurité énergétique.

Par ailleurs, les impayés de factures d’électricité entre pays voisins sont un problème complexe qui dépasse les frontières du Nigeria. Il est essentiel que tous les acteurs concernés travaillent ensemble pour trouver des solutions durables et garantir un accès équitable à l’énergie dans la région.

En conclusion, la crise énergétique que traverse le Nigeria est un défi majeur pour le pays. Les impayés d’électricité de ses voisins mettent en péril la stabilité du secteur énergétique et pourraient avoir des conséquences économiques et sociales importantes. Il est urgent de mettre en œuvre des réformes profondes pour sortir de cette impasse et garantir un accès durable à l’électricité pour tous les Nigérians.

Boukousséra, le Village Modèle de Nutrition au Bénin

Boukousséra, le 14 octobre 2024 – C’est une révolution silencieuse qui s’opère dans le village de Boukousséra, situé au Nord du Bénin, où la malnutrition infantile a été éradiquée. Cette réussite est le résultat d’un projet ambitieux intitulé « Village propre avec zéro enfant malnutri » mené en collaboration avec l’ONG Sianson, la zone sanitaire de Tchaourou, l’UNICEF, le Canada au Bénin et The Power of Nutrition. Le Directeur Régional de l’UNICEF Africa, Gilles Fagninou, a visité le village le 11 octobre pour constater de visu les progrès réalisés.

Boukousséra, un village au nord du Bénin, est devenu un exemple de lutte contre la malnutrition infantile grâce à une initiative de l'UNICEFLes enfants de Boukousséra sont le visage du succès : ils rayonnent de santé, d’énergie et leurs sourires sont le témoignage vivant d’une communauté transformée. Dans un département dans lequel près de la moitié des enfants souffrent de malnutrition, Boukousséra se distingue par son taux de zéro enfant malnutri, un exploit qui suscite la fierté et l’admiration bien au-delà de ses frontières.

Boukousséra, un village au nord du Bénin, est devenu un exemple de lutte contre la malnutrition infantile grâce à une initiative de l'UNICEFL’Engagement des pères: Clé du succès nutritionnel à Boukousséra

Lors de sa visite, Gilles Fagninou a eu l’occasion de rencontrer des acteurs clés de cette transformation, notamment Samuel, affectueusement surnommé « Papa 1ᵉʳ Aliment AC ». Le directeur régional a salué Samuel, ainsi que d’autres pères du village, pour leur engagement dans la promotion de pratiques nutritionnelles saines au sein des familles, un rôle souvent sous-estimé, mais crucial dans la lutte contre la malnutrition.

Le succès de Boukousséra repose sur une approche holistique qui combine éducation nutritionnelle, soutien communautaire et partenariats stratégiques. L’implication des parents, et en particulier des pères, dans le bien-être nutritionnel de leurs enfants est un modèle qui inspire. On espère que cet exemple servira dans d’autres régions du Bénin et à travers l’Afrique.

Cette visite a également été l’occasion pour l’UNICEF et ses partenaires de réaffirmer leur engagement envers l’éradication de la malnutrition infantile et de renforcer leur soutien aux initiatives locales qui prouvent que le changement est possible, même dans les contextes les plus difficiles.

Boukousséra est désormais un phare d’espoir, démontrant que des actions ciblées et une collaboration efficace entre les organisations humanitaires, les autorités locales et les communautés peuvent conduire à des résultats extraordinaires. Pour chaque enfant de Boukousséra, et pour chaque enfant à travers le monde, une bonne nutrition est le fondement d’une vie saine et prometteuse.

À Nikki, l’UNICEF et les relais communautaires font la différence

Nikki, 14 octobre 2024— Loin des grands discours et des sommets internationaux, c’est dans une maison modeste de Nikki qu’une véritable révolution s’opère. En effet, Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF Afrique, et Justin, relais communautaire, ont montré, lors d’une visite de routine, l’impact concret de leur travail au cœur des communautés.

Accompagné de Justin, véritable pilier de la santé dans cette région, Gilles Fagninou a pu constater de visu les progrès réalisés grâce à l’engagement des relais communautaires. Ces hommes et ces femmes, ancrés dans leur communauté, jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène, à l’importance de la vaccination et au dépistage des maladies.

 Le directeur régional de l'UNICEF témoigne de l'impact extraordinaire des relais communautaires sur la santé des enfants au Bénin.« Justin et ses collègues sont les véritables héros de cette histoire », a déclaré Gilles Fagninou. « Grâce à leur dévouement, nous parvenons à atteindre les populations les plus vulnérables et à améliorer significativement leur état de santé. »

Cette visite a été l’occasion de rappeler l’importance de l’approche communautaire dans la lutte contre les maladies. En travaillant en collaboration étroite avec les populations, l’UNICEF parvient à renforcer les systèmes de santé locaux et à rendre les soins plus accessibles.

« Notre objectif est de donner aux communautés les moyens de prendre en charge leur propre santé », a souligné le directeur régional. « En formant et en équipant les relais communautaires, nous leur permettons de devenir les premiers acteurs du changement. »

Le Bénin, grâce à cette approche novatrice, est en passe de devenir un modèle en matière de santé communautaire. Les résultats obtenus à Nikki sont encourageants et témoignent de l’efficacité de cette stratégie.

En conclusion, cette visite à Nikki a mis en lumière l’importance de l’engagement des communautés dans la construction d’un meilleur avenir pour tous. Grâce à des initiatives comme celles de l’UNICEF, les progrès en matière de santé sont tangibles et durables.

 

Les Écureuils du Bénin survolent les Amavubi

Cotonou, 11 octobre 2024 – Les Écureuils du Bénin ont réalisé une performance convaincante en s’imposant 3-0 face aux Amavubi du Rwanda, ce vendredi 11 octobre au stade Houphouët-Boigny d’Abidjan. Cette victoire place les Béninois en bonne position pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Les buts béninois ont été inscrits par Steve Mounie dès la 7ème minute, avant que Joël Houndonou ne double la mise à la 67ème minute. Cebio Soumaïla Imourane a scellé le sort de la rencontre en inscrivant le troisième but à la 70ème minute.

Grâce à cette victoire, le Bénin compte désormais 6 points, à 1 point du Nigeria, leader du groupe D avec 7 points. Les Écureuils occupent désormais la deuxième place avec 3 points, tandis que le Rwanda et la Libye sont respectivement troisième et quatrième.

Les joueurs de Gernot Rohr ont dominé la rencontre de la tête et des épaules, démontrant un jeu collectif efficace et une solidité défensive. Cette victoire est une véritable bouffée d’oxygène pour les Écureuils, qui se rapprochent de leur objectif de qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.

Cette victoire est une excellente nouvelle pour les supporters béninois, qui voient leur équipe nationale retrouver des couleurs après une période de doute. Les joueurs béninois ont montré un jeu collectif solide et une efficacité redoutable devant le but.

Pour les Amavubi, la défaite est amère, mais il reste encore deux matchs à disputer dans ce groupe. Les Rwandais devront se reprendre lors des prochaines rencontres pour espérer se qualifier pour la CAN 2025.

En conclusion, cette victoire du Bénin est une excellente nouvelle pour le football béninois. Les Écureuils se trouvent maintenant en position favorable pour se qualifier pour la CAN 2025.

Cotonou au cœur de la lutte contre la drépanocytose

Cotonou, le 11 octobre 2024 – Le Bénin accueille depuis mercredi dernier le 19e Congrès international sur la drépanocytose. En effet, cet événement majeur, organisé par l’association DORYS avec le soutien du gouvernement béninois et de partenaires internationaux, réunit des experts mondiaux, des associations de patients et des professionnels de la santé autour d’un objectif commun : améliorer la prise en charge de cette maladie génétique qui touche des millions de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique.

Le choix de Cotonou pour accueillir ce Congrès témoigne de l’engagement du Bénin dans la lutte contre la drépanocytose. Le gouvernement béninois, à travers le Ministère de la Santé, multiplie les initiatives pour améliorer la prise en charge des patients et renforcer la recherche.

par ailleurs la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODÉ, considère le Congrès comme une opportunité unique de mener une réflexion collective. Cette réflexion ne se limite pas aux implications médicales de la drépanocytose, mais englobe également les répercussions sociales et économiques de cette condition.

Une annonce majeure pour l’avenir

Le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN, a fait une annonce importante lors de la cérémonie d’ouverture : « Grâce au précieux appui de la Fondation Claudine TALON, le Bénin érigera très bientôt un centre de haut standing avec un plateau technique performant pour la recherche ainsi que l’offre des soins et services intégrés dans la lutte contre la drépanocytose et comprend la greffe ». Cette nouvelle infrastructure représente un espoir majeur pour les patients béninois et pour la recherche sur la drépanocytose en Afrique.

Lutte contre la drépanocytose : Des échanges fructueux entre experts

Durant trois jours, les participants échangeront leurs expériences, présenteront les dernières avancées scientifiques et discuteront des meilleures pratiques en matière de prévention, de diagnostic et de traitement de la drépanocytose. Les thèmes abordés seront variés :

  • La recherche : les dernières découvertes sur les mécanismes de la maladie et les nouvelles pistes thérapeutiques.
  • La prise en charge : les traitements disponibles, les soins de soutien, l’amélioration de la qualité de vie des patients.
  • Les aspects sociaux et économiques : L’impact de la drépanocytose sur les familles, les communautés et les systèmes de santé.

 Experts mondiaux réunis à Cotonou pour le 19ème Congrès international sur la drépanocytose : avancées scientifiques, partage d'expériences et espoir pour les patients.Un élan de solidarité

Le Dr Salmane AMIDOU, l’un des organisateurs du congrès, s’est félicité pour la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la drépanocytose. » « Avec ce Congrès, il y aura un avant et un après dans la prise en charge de cette maladie », a-t-il déclaré.

Le représentant résident de l’OMS au Bénin, Jean KOUAME, a également réaffirmé l’engagement de l’organisation à soutenir les pays africains dans leur lutte contre la drépanocytose.  » L’OMS se maintiendra toujours aux côtés des acteurs pour faire avancer la recherche et améliorer la pratique de prise en charge de cette maladie », c’est assuré.

En conclusion, ce Congrès international est une étape importante dans la lutte contre la drépanocytose en Afrique. Il témoigne de la volonté de la communauté internationale et des pays africains de s’unir pour améliorer la vie des personnes atteintes de cette maladie.

 

Soutenances du DEAT : Le ministre CHABI donne le coup d’envoi

Cotonou, le 11 octobre 2024 – Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Monsieur Kouaro Yves CHABI, a donné le coup d’envoi officiel des soutenances des micro-projets du Diplôme d’Études Agricoles Tropicales (DEAT) au lycée Agricole Mèdji de Sékou à Allada.

Cette phase importante de l’examen, qui suit les épreuves écrites et pratiques, marque l’aboutissement d’un parcours académique pour près de 1700 candidats à travers le pays, dont 358 à Allada.

Accompagné du Directeur Départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle de l’Atlantique, le ministre s’est assuré du bon déroulement des opérations et a encouragé les candidats ainsi que les membres des jurys.

Le ministre béninois lance les soutenances du DEAT, un événement majeur pour l'avenir de l'agriculture au Bénin.Soutenances du DEAT : Une priorité gouvernementale

Le choix du lycée agricole Mèdji de Sékou pour lancer cette phase de soutenance n’est pas fortuit. Il témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’enseignement technique et professionnel, un secteur qui a connu des réformes majeures ces dernières années.

En effet, sous l’impulsion du Président Patrice TALON, le gouvernement béninois a fait de l’EFTP une priorité, visant à former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du secteur agricole et de l’économie en général.

Des projets concrets pour l’avenir

Les micro-projets présentés par les candidats portent sur des domaines variés tels que la production animale, la production végétale, la pêche et l’aquaculture, la nutrition et la technologie alimentaire, ainsi que la foresterie. Ces projets sont le fruit d’un travail de recherche et de mise en pratique et témoignent ainsi de l’acquisition par les étudiants de compétences pratiques et théoriques solides.

Un enjeu pour l’avenir du Bénin

Les diplômés du DEAT sont appelés à jouer un rôle clé dans le développement de l’agriculture béninoise. Leurs compétences seront précieuses pour moderniser les pratiques agricoles, améliorer la productivité et contribuer à la sécurité alimentaire du pays.

En conclusion, le lancement des soutenances du DEAT marque une étape importante dans la formation des futurs acteurs du développement agricole au Bénin. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du secteur agricole et de valorisation des compétences des jeunes.