Bénin : organisation de concerts, la mise en garde de Yaïwa Blaise Tchetchao

Au Bénin, le directeur des arts et du Livre Yaïwa Blaise Tchetchao met en garde les promoteurs culturels qui annoncent la tenue des concerts sur le territoire du Bénin dans les prochains jours malgré les restrictions prises en temps de Covid-19.

Plusieurs annonces mises à la disposition du public béninois annoncent la tenue des concerts dans les prochaines semaines ou mois. Sur les réseaux sociaux surtout, les promoteurs d’événements culturels annoncent l’organisation des concerts d’artistes au cours du mois de décembre pour la plupart. Cependant, le contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie à coronavirus en est hostile.

Face à cet état de choses, le gouvernement fait un rappel à l’ordre. « Il m’a été donné de constater que depuis quelque temps, certains organisateurs d’événements culturels s’obstinent à programmer des spectacles malgré le communiqué conjoint du gouvernement en date du 25 août 2021 suspendant l’organisation de toutes les manifestations culturelles et festives sur toute l’étendue du territoire national et entériné par le Conseil des ministres en sa séance du 1er septembre 2021 », a déclaré Yaïwa Blaise Tchetchao.

Au regard du risque d’augmentation des contaminations qui plane, le directeur des Arts annonce des sanctions à l’encontre des contrevenants. « Toute organisation de manifestations culturelles en violation des dispositions de suspension décidées par le gouvernement et des textes de la République, expose les auteurs à la rigueur de la loi », a conclu le responsable de la direction en charge du livre. Ce dernier invite les promoteurs à respecter l’arrêté n°039/MCAAT/DC/SGM/CTJ/CTC/DPAC du 17 février 2014. Ce texte porte réglementation de l’exercice de la fonction de promoteur de spectacles artistiques et culturels en République du Bénin.

Bénin : la note en monnaie locale passe de A- à A

L’agence Bloomfield Investment Corporation vient de relever la note en monnaie locale du Bénin. Cette note augmente de A_ à A. 

Trois pays de le l’Union Economiques et Monétaire Ouest africaine (UEMOA) bénéficient de la note en monnaie locale A. il s’agit du Bénin, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. Au départ, seul les deux derniers pays avaient ce rang. Mais une récente notation effectuée par l’agence Bloomfield Investment Corporation révèle que le Bénin a réalisé cette performance. Sa note passe de A_ à A.

En effet, la note en monnaie locale A est un indice qui détermine la qualité de gestion des comptes publics est bonne. Elle reflète aussi un risque de défaut négligeable en monnaie nationale. Ainsi, la qualité de crédit du Bénin atteint un niveau élevé sur le long terme. L’agence de notation précise à ce titre que « les facteurs de protection sont bons. Cependant, les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique ».

En plus, l’agence Bloomfield dont le siège est à Abidjan en Côte d’Ivoire ajoute des précisions. « Les facteurs de liquidité et les éléments essentiels des sociétés sont sains. Quoique les besoins de financement en cours puissent accroître les exigences totales de financement, l’accès aux marchés des capitaux est bon. Les facteurs de risque sont minimes ». Ce qui montre qu’il y a la certitude que le Bénin peut rembourser ses dettes sur le court terme.

Nations unies : le Bénin va partager son expérience au Conseil des droits de l’homme

Pour la période comprise entre 2022 et 2024, le Bénin va siéger comme membre du Conseil des droits de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’élection a eu lieu jeudi le 14 octobre.

C’est presqu’à l’unanimité que la candidature du Bénin remporte les élections. Sur les 192 votants, ce pays d’Afrique de l’Ouest a récolté 189 voix pour une abstention. Ce que Mariam Chabi Talata avait annoncé le 24 septembre se concrétise.  En effet, la vice-présidente de la République du Bénin avait annoncé la candidature de son pays lors de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à Nyew York.

Pour que le vote de cette soit une réussite, Mariam Chabi appelait alors les autres États membres de l’organisation à soutenir le Bénin. Les résultats obtenus à l’issue du scrutin confirment que le message était reçu. Dès lors, l’occasion se présente pour le Bénin d’atteindre son objectif. Les autorités politiques avaient annoncé que la qualité de membre du Conseil leur permettrait de partager leurs expériences de protection et de promotion des droits humains avec les autres nations du monde.

Ainsi donc, le Bénin partagera le siège du Conseil des droits de l’homme avec 46 autres États. Cet organe intergouvernemental du système des Nations unies existe depuis le 15 mars 2006 grâce à la résolution 60/251. Sa responsabilité est de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.

Bénin : Salimane Karimou va en guerre contre les tenues extravagantes à l’école

Le ministre des enseignements maternel et primaire du Bénin décrie l’extravagance observée sur l’habillement des instituteurs. Dans une correspondance signée le 13 octobre, Salimane Karimou retrace la frontière à ne pas franchir par les enseignants au sein des écoles.

Le ministre des enseignements maternel et primaire du Bénin n’entend pas fléchir. Face aux dérives vestimentaires au sein des établissements scolaires, le membre du gouvernement réagit de nouveau. Salimane Karimou rappelle que les tenues extravagantes sont interdites. Pour lui, cet habillement « n’est pas de nature à faire de l’enseignant un modèle pour l’apprenant et son milieu de travail ».

De ce fait, dans une correspondance datant du mercredi 13 octobre, le responsable en charge de l’éducation interpelle ses collaborateurs. Il invite les directeurs départementaux à veiller au respect de la norme vestimentaire chez les enseignants. La règle pour ce qui est de l’habillement des instituteurs est connue.

En effet, en 2019 dans une autre correspondance, le ministre béninois avait précisé la qualité de la tenue. Il s’agit par exemple pour les hommes d’une chemise à longues ou à courtes manches sur un pantalon, le tout repassé. Les chaussures quant à elles devraient être fermées ou ouvertes comportant des lacets. Par contre, chez les dames, il est question de mettre les robes ou jupes de taille raisonnable.

Par conséquent, Salimane Karimoun rappelle que le port des décolletés, pantalons collants ou cintrés, robes et jupes mi-cuisses est interdit. Il en est de même pour les pagnes qui exigent d’ajuster à tout moment et des talons hautes qui exposent aux chutes.

 

Bénin : Abomey-Calavi, tout foncier sans plaque signalétique sera sanctionné

Au Bénin, le maire de la commune d’Abomey-Cavali Angelo Ahouandjinou menace soumettre les parcelles n’ayant pas de plaques signalétique d’ici fin décembre au paiement d’une amende. L’autorité communale l’a fait savoir le 13 octobre dans une circulaire.

Les propriétaires de parcelles de terrain ou présumés propriétaires ont désormais l’obligation de marquer leur propriété. Dans la commune de d’Abomey-Calavi du Bénin, l’autorité communale lance une opération de matérialisation obligatoire des parcelles. Le maire va bientôt passer à la phase répressive. Dans une circulaire rendue publique mercredi le 13 octobre, Angelo Ahouandjinou appelle au respect de cette exigence avant la fin de l’année en cours.

Le magistrat municipal va en guerre contre les fonciers bâtis ou non bâtis n’ayant pas de plaque signalétique. Pour ce faire, le maire consacre ces derniers mois de l’année 2021 à la sensibilisation de proximité. Selon la circulaire, plusieurs acteurs vont mener cette sensibilisation. Il s’agit des services de la Direction des Affaires Foncières et de l’Aménagement Urbain. Vont aussi s’impliquer les chefs d’Arrondissement, les chefs de quartiers, les élus locaux, les médias et les forces de l’ordre.

En effet, après cette période de sensibilisation, le maire annonce la phase répressive. Dans cette perspective, dès le 1er janvier 2022, toute parcelle non marquée sera l’objet de sanctions.

Par conséquent, « excepté les cas de litige dont les dossiers sont encore pendants devant les tribunaux, tout foncier non bâti ou bâti, sis dans la commune d’Abomey-Calavi, qui ne porterait pas de plaque signalétique sera recensé et marqué comme tel par les services compétents de la mairie et assujetti au paiement d’une amende conformément aux dispositions de l’article 996 nouveau 5 du Code Général des Impôts », précise le maire.

Bénin : FCBE, 07 conseillers communaux claquent la porte

Sept conseillers communaux de la Force Cauris pour un Bénin Émergent démissionnent ce 12 octobre à Savalou. Le secrétaire exécutif national Paul Hounkpè a reçu la notification de la démission par exploit d’huissier.

La Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) perd sept conseillers municipaux à Savalou au Bénin. Il s’agit de Prosper Iroukora, Dieudonné Affounfere, Florentin M’ba, Coovi Djigui, Ousmane Bouraïma, Marcel Ogah et pascal Adoukonou. Ils sont conseillers communaux des circonscriptions de Doumè, Tchetti, Ottola et Kpataba. les ex-membres de  la FCBE  ont présenté leur lettre de démission collective le lundi 12 octobre.

Cette démission arrive à la veille de la création du parti La Nouvelle Alliance. Théophile Yarou, un ancien membre de la FCBE, est le porteur de l’initiative.

De ce fait, plusieurs raisons justifient la démission des anciens conseillers communaux. En première ligne, le groupe évoque la marginalisation. Ainsi, selon les sept, « nous nous sommes sentis totalement marginalisés dans les prises de position du parti et sommes restés sans soutien des responsables des bureaux politiques ». Cette marginalisation déplorée par les démissionnaires résiderait au sommet du parti.

Bénin : le préfet du Littoral rappelle les responsables des discothèques à l’ordre

Alain Orounla a fait le tour de certains quartiers de Cotonou au Bénin le 11 octobre aux fins d’amener les structures à respecter les mesures contre la propagation du coronavirus. L’autorité préfectorale a rappelé les discothèques encore ouvertes à l’ordre en donnant l’injonction aux responsables de les fermer.

Les habitants de la ville de Cotonou relâchent de plus en plus le respect des mesures-barrière contre la Covid-19. Outre les personnes physiques qui ont tombé le masque, certaines structures en l’occurrence les discothèques, passent outre les restrictions du gouvernement. La situation ne laisse pas les autorités indifférentes. Le préfet du Littoral a fait une descente sur le terrain lundi le 11 octobre. L’objectif de cette opération était de ramener à l’ordre les responsables des structures qui fonctionnent en marge des prescriptions.

En effet, à Cotonou au Bénin, plusieurs quartiers ont reçu la visite du préfet Alain Orounla qui était accompagné des forces de l’ordre. Il s’agit de Fidjrossè, Vedoko, Agla, Akpakpa, Cadjèhoun et Sainte Rita. A son passage, l’ancien membre du gouvernement a ordonné la fermeture des discothèques et autres structures assimilées encore ouvertes. Il a appelé les responsables de ces lieux de rassemblement à les maintenir fermés.

par ailleurs, l’autorité préfectorale compte bien à l’avenir de multiplier de telles actions pour faire respecter la réglementation.

 

Bénin : le test Pcr passe de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa

Les passagers au départ et à l’arrivée de Cotonou au Bénin vont désormais débourser 25 000 Fcfa au lieu de 50 000 Fcfa pour un test Pcr Covid-19. Par cette décision, le Bénin vient de se conformer à la norme prescrite par l’Uemoa.

Le Bénin vient de se plier à l’harmonisation communautaire du coût du test Pcr. En effet, il y a environ six mois, l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a recommandé 25 000 Fcfa. C’est le montant à débourser pour bénéficier d’un test Pcr Covid-19 au départ et à l’arrivée sur le territoire des pays d’Afrique de l’Ouest.

Cependant, tandis que certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso avaient ramené le prix du test à 25 000 Fcfa, le Bénin continuait de prélever 50 000 Fcfa. Lundi le 11 octobre, les autorités béninoises ont décidé de se conformer à la norme édictée par la communauté.

Ainsi, au départ ou à l’arrivée de Cotonou, les voyageurs ont désormais la possibilité d’acquérir un test au prix de 25 000 Fcfa.

Bénin : Joël Aïvo rejette les accusations devant la commission d’instruction de la CRIET

Au Bénin, l’opposant Joël Aïvo incarcéré depuis avril dernier était face aux juges d’instruction lundi 11 octobre. L’agrégé de droit constitutionnel n’a pas reconnu les chefs d’accusation retenus à son encontre.

L’homme politique était face aux juges d’instruction ce lundi 11 octobre. Pour la troisième fois consécutive, Joël Aïvo comparait pour « blanchiment d’argent » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Le professeur en droit a fait l’objet d’interrogatoire. C’était devant la Commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Aux questions des juges, l’accusé a apporté des réponses.

D’abord concernant « l’atteinte à la sûreté de l’État », Joël Aïvo ne reconnaît pas ce qui lui est reproché. Il affirme être partisan de la conquête du pouvoir par les urnes. En sa qualité d’enseignant de droit public, il sait que le pouvoir s’obtient par la voix des urnes. Par conséquent, ne reconnaît pas d’avoir porté atteinte à la sûreté de l’État. Sur ce point, le professeur soutient qu’il est « anti-putschiste ».

Ensuite, quant au « blanchiment d’argent », l’accusé rejette les accusations. A ce sujet, il était question pour les juges de savoir d’où provenait les fonds qui ont financé ses activité politiques et surtout sa campagne électorale. A cette interrogation, le candidat recalé à la présidentielle du 11 avril 2021 a apporté des explications. L’opposant de Patrice Talon a avancé que les contributions provenaient des militants de son mouvement politique.

Enfin, selon rfi.fr, les avocats de Joël Aïvo se mobilisent pour introduire une nouvelle demande de sa mise en liberté provisoire.

Bénin : tennis, début du championnat par équipe des 12 ans et moins ce 12 octobre

Du 12 au 16 octobre 2021, le Bénin accueille le championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. 

Dès ce mardi 12 octobre 2021, le Bénin vibrera au rythme du championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les équipes constituées des jeunes de cette tranche d’âge, vont rivaliser d’adresse pendant cinq jours. La compétition va se dérouler sur les installations du Tennis club de l’Amitié du stade Mathieu Kérékou de Cotonou.

En effet, cinq pays vont se retrouver autour de la belle de tennis. Pour cela, la Fédération béninoise de tennis (Fbt), recevra le Ghana, le Burkina Faso, la Sierra Léone, le Togo. Ces quatre pays viendront trouver sur place Le Bénin qui est aussi qualifié et qui est le pays hôte de la compétition. Le championnat intègre deux catégories en l’occurrence les filles et les garçons.

Ainsi, les deux équipes du Bénin vont participer à cette compétition qui ne manque pas d’enjeux. Les coéquipiers du capitaine Joseph Vigan et les coéquipières de la capitaine Christian Allowakinnou veulent remporter la victoire à l’étape finale. Le président de la Fbt Jean Claude Talon pour sa part saisira l’occasion pour révéler le tennis béninois. Ce sera à travers l’académie francophone de tennis où les joueurs vont loger.

Bénin : Covid-19, les contaminations en baisse

Au Bénin, la courbe de contamination à la Covid-19 est baisse. C’est la remarque ce qui ressort des derniers chiffres que les autorités en charge de la santé viennent de communiquer.

La contamination au coronavirus connait un ralentissement au Bénin. En une semaine, le décompte affiche 445 nouveaux cas. Les mois précédents par contre, ce nombre oscillait autour de 2000 nouveaux cas par semaine. Le plus remarquable est que le nombre de décès reste le même que celui communiqué il y a une semaine. Le pays enregistre encore 159 décès.

En effet, la situation épidémiologique du Bénin présente une amélioration positive. A la date du 06 octobre 2021, le pays compte 24.335 nouveaux cas confirmés, 23.257 patients guéris. 919 personnes malades reçoivent encore les soins dans les centres de prise en charge et autres.

Ainsi donc, les autorités sanitaires expliquent cette chute des contaminations par l’avancée de la campagne de vaccination. Au 05 octobre dernier, le Bénin compte au moins 226 269 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 21 405 ont reçu la totalité des doses.

FMI : scandale « Doing Business », le Bénin demande une enquête approfondie

Le ministre de l’Économie, des Finances du Bénin Romuald Wadagni accorde son soutien à la directrice générale du FMI dans le scandale « Doing Business ». Le Béninois s’associe à 12 autres ministres africains pour réclamer une enquête approfondie.  

Le gouvernement béninois se joint à 12 autres gouvernements africains pour soutenir Kristalina Georgieva. Les ministres de l’Economie et des Finances de ces pays sont derrière la présumée innocente. La directrice générale du FMI fait l’objet d’accusations de favoritisme au sujet du « Doing Business » depuis le mois de septembre. La patronne du Fonds monétaire international rejette les accusations selon lesquelles, elle aurait usé de son influence pour favoriser la Chine.

En effet, selon un rapport des experts indépendants, l’influence de l’économiste aurait conduit ses équipes à changer les méthodes de calcul de données. Par conséquent, la Chine a bénéficié d’une meilleure place dans le classement « Doing Business ». Des allégations que Kristalina Georgieva n’entend pas du tout accepter. « Ni dans ce cas, ni avant, ni après, je n’ai fait pression sur les équipes pour qu’elles manipulent les données », a-t-elle déclaré il y a quelque temps.

Une déclaration portée à la connaissance du public le mardi 05 octobre révèle la position des 13 gouvernements africains à ce sujet. Il s’agit du Botswana, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, de l’Égypte, du Djibouti, le Sénégal, de la Mauritanie, du Soudan, du Togo, de la Somalie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Nigéria et du Bénin.

Ces pays demandent une enquête approfondie sur la question. Selon La Nouvelle Tribune, un comité disciplinaire entendra bientôt la directrice de l’institution financière internationale. Lundi dernier, les représentants du cabinet d’avocats WilmerHale qui a publié le rapport plus tôt en septembre ont rencontré le conseil d’administration du FMI.

Bénin-riposte-Covid-19 : deux présumés escrocs arrêtés par la police

Le week-end dernier, la police républicaine a mis la main sur deux individus. Le motif est que ces présumés escrocs prenaient 1000 FCFA aux personnes prétendant les inscrire au programme de riposte socio-économique à la Covid-19.

Deux individus viennent de tomber dans les mailles du filet de la police républicaine au Bénin. Les faits remontent au samedi 02 au Bénin. Selon les informations recueilles par la presse locale, les présumés escrocs passaient le temps à prélever une somme de 1000 FCFA à certaines personnes en se faisant passer pour des agents mandatés par l’État. Les victimes sont en effet des candidats voulant s’inscrire au programme de riposte socio-économique à la Covid-19.

Les deux individus ont saisi l’opportunité d’une initiative des pouvoirs publics pour se faire de l’argent par le biais de l’escroquerie. Le mois dernier, la République du Bénin annonçait un deuxième plan de riposte socio-économique contre la pandémie de la Covid-19. Cette stratégie bénéficiait du soutien de la Banque mondiale.

A ce sujet, les entreprises du secteur formel et celles du secteur informel nées avant le 1er janvier 2021 devraient alors s’attendre à recevoir un appui de 19 milliards de francs. Ce plan s’inscrit dans le cadre du programme social du président Patrice Talon et de son gouvernement. Ce plan concerne tous les secteurs économiques. Selon La Nouvelle Tribune, les présumés malfaiteurs vont répondre de leurs actes devant les instances judiciaires dans les prochains jours.

Bénin-Algérie : Moussa Latoundji convoque 20 joueurs pour le match amical

Le coach Moussa Latoundji vient de sélectionner 20 Ecureuils pour affronter leurs homologues algériens. Ce sera dans le cadre d’une rencontre amicale qui aura lieu le 9 octobre prochain en Algérie.

Encore cinq jours, et le Bénin sera face à l’Algérie dans le cadre d’un match amical. En prélude à cette rencontre, le coach Moussa Latoundji de l’équipe nationale béninoise de football A’ vient de publier la liste des 20 qui vont défendre les couleurs du Bénin en Algérie. Ce nouveau challenge s’impose aux écureuils, quelques semaines après leur domination sur le Togo 2-0 à Lomé.

Les enjeux de ce rendez-vous qui se prépare ne sont pas des moindres. La rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la Coupe Arabe des Nations de la FIFA 2021 qui se tiendra au Qatar du 30 novembre au 18 décembre. C’est la Fédération Algérienne de Football qui a sollicité ce match amical pour permettre à son équipe de mieux se préparer.

Les Béninois quant à eux profiteront de cette occasion pour renforcer la dynamique de l’équipe en vue des prochaines éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations 2023 qui se disputera en Algérie.

La liste des joueurs présélectionnés affiche les noms suivants : Kakpo Chérif Dine ; Glodjinon Steve ; Fassinou Rodrigue ; Florentin Gbemaito ; Ogouchi Jean ; Hounkpevi kissini ; Sabi- yo Boni Mouyizou ; Patrick SEDJAME ; Kpeikpassi Abdoulaye ; Ogoulola Ibrahim ; Bonou Jerome A. ; Houngbedji Gaston ; Kokpon Maxime ; Idrissou Saliou ; Sacca Mohamed ; Aboudou Salim ; Bakary Idriss ; Maman Souraka ; Odo Chabi Bio ; Adamon Nassirou.

Bénin-Covid-19 : 332 280 doses de vaccin Pfizer sont là

Les autorités en charge de la santé au Bénin ont réceptionné le 30 septembre en soirée, les premières doses de vaccin Pfizer. 332 280 doses viennent s’ajouter à d’autres vaccins déjà présents au pays. Objectif, renforcer la campagne de vaccination.  

Au Bénin, les autorités en charge de la santé ont annoncé depuis quelque temps, l’arrivée du vaccin Pfizer. Ce jeudi 30 septembre, la nouvelle s’est confirmée. Cotonou vient de réceptionner plus de trois cent trente mille doses de vaccin Pfizer

Encore appelé Pfizer BioNTech, ce vaccin est efficace à 95% contre l’infection symptomatique par le SARS-CoV-2, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’institution mondiale affirme d’ailleurs avoir « minutieusement évalué la qualité, l’innocuité et l’efficacité du vaccin (Pfizer) et a recommandé son utilisation pour les personnes âgées de plus de 16 ans ».

Les doses de vaccin réceptionnées hier au Bénin viennent renforcer les efforts du pays dans la prévention et la riposte contre le Covid-19. Elles vont s’ajouter aux doses des premiers vaccins que le Bénin administre à sa population. En effet, le pays a déjà réceptionné au moins 4 types de vaccins sur son sol.

Des doses de plus pour renforcer la campagne

Au départ, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a lancé la campagne de vaccination lundi le 29 mars 2021. C’était au Palais des Congrès de Cotonou. Cette campagne s’ouvrait alors avec près de 350 000 doses de différents types de vaccin à administrer dans 78 sites de vaccination. Il s’agissait de 203 000 doses de Coronavac réceptionnées le 21 mars et 144 000 doses d’AstraZeneca réceptionnées le 10 mars 2021, selon aa.com.tr et beninwebtv.com. A cela s’ajoutaient quelque temps après, 302 400 doses de vaccin Johnson and Johnson.

Ainsi donc, avec l’arrivée de Pfizer, le pays a déjà réceptionné plus de 981 650 doses de différents vaccins contre le Covid-19. Dans les quatre départements sanitaires du Bénin, la vaccination se poursuit. Depuis quelque temps d’ailleurs, certaines administrations imposent la présentation de la carte vaccinale pour accéder aux services publics. Au 15 septembre 2021, 152 699 personnes ont pris au moins une dose de vaccin. 21 405 personnes sont complètement vaccinées.

Or, la situation épidémiologique du Bénin se présente aujourd’hui avec un peu moins d’inquiétudes que dans d’autres pays africains. A ce jour, l’on enregistre 23 890 cas confirmés et 159 décès.

Bénin : les exportations augmentent de 45,4%

La valeur des exportations est en hausse au Bénin. Elle passe de 96,2 milliards de Fcfa au dernier trimestre de l’année 2020 à 139,9 milliards de Fcfa au premier trimestre 2021.

L’augmentation de la valeur des exportations affiche un taux de 45,4% ces trois premier mois de la gestion 2021. Selon les chiffres rendus publics par l’Institut national des statistiques et de l’analyse économique (Insae), l’on enregistre une valeur supérieure à la précédente. Ces trois derniers mois-là, l’on relève 139,9 milliards de Fcfa comme valeur des exportations.

En effet, l’Insea a publié il y a quelques jours, son dernier Bulletin des statistiques du commerce extérieur. Aux termes de ce document, les exportations connaissent une augmentation au jour le jour. Au premier trimestre 2021, la valeur des 10 principaux produits qui sortent du Bénin s’évalue à 123,9 milliards de Fcfa. Ce chiffre représente ainsi 88,6% de la valeur totale des exportations du Bénin qui représente 139,9 milliards de FCFA.

Ainsi donc, cette hausse des exportations survient grâce aux principaux produits en tête desquels se trouve le coton non cardé ni peigné. Les tourteaux et autres résidus solides occupent la seconde place. Viennent après des huiles de pétrole ou de minéraux bitumeux, les graines et les produits oléagineux.

Conseil des ministres-Bénin : sept décrets adoptés

Le président de la République du Bénin Patrice Talon a présidé hier mercredi 29 septembre 2021, le Conseil ministériel. Au terme de cette importante rencontre, le gouvernement et le chef de l’État ont pris d’importantes décisions dont près d’une dizaine de décrets et des nominations.

Au terme de leur conclave de la semaine, les ministres sous la présidence du président Patrice Talon ont pris d’importantes décisions. Certaines sont normatives et d’autres ont trait aux mesures individuelles. Il s’agit au total de sept décrets, une communication et des nominations à deux départements ministériels. Ces nominations (mesures individuelles) concernent le ministère des Enseignements secondaires, techniques et de la Formation professionnelle, ainsi que le ministère des Sports.

Décisions à caractère normatif

Les sept décrets adoptés hier mercredi, ont trait à six domaines. Ces domaines sont : eau et mines, enseignements, infrastructures et transports, affaires sociales, gouvernance locale, et finances.

D’abord, deux décrets sont relatifs au domaine des finances. Le premier porte transmission à l’Assemblée nationale pour examen et vote, du projet de loi de finances rectificative pour la gestion 2021. Le second porte sur la transmission à l’Assemblée nationale pour adoption et vote, du projet de finances pour la gestion 2022.

Ensuite, pour ce qui est de la gouvernance locale, il s’agit d’un seul texte. le décret adopté porte transmission à l’Assemblée nationale pour examen et pour vote, du projet de loi portant code de l’Administration territoriale.

Bien plus, concernant les affaires sociales, il s’agit de l’adoption du décret portant transmission à l’Assemblée nationale pour examen et pour vote, d’un projet de loi.  ce projet porte disposition spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme en République du Bénin.

Par ailleurs, dans les infrastructures, le décret adopté porte attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique.

Enfin le dernier décret quant à lui porte nomination des membres du Conseil d’administration de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb).

A ces mesures normatives vient s’ajoute une communication. Elle est relative à la contractualisation avec divers cabinets. C’est pour des missions de maîtrise d’œuvre complète des travaux de construction puis d’exploitation, par CLUB MED, du village de vacances d’Avlékété, dans la commune de Ouidah. Cette communication s’inscrit dans le domaine de la culture, tourisme et arts.

Cotonou : le gouvernement veut raser le CPA

Les autorités gouvernementales du Bénin viennent de sommer les artisans du Centre de promotion de l’artisanat de Cotonou (CPA). Ils ont jusqu’au 31 décembre 2021 pour quitter l’espace.

La nouvelle est de nature est susciter le désarroi auprès des artisans du CPA. Mardi le 28 septembre 2021, le directeur dudit centre Félix Chabi a annoncé aux occupants et aux artisans qu’ils doivent libérer les lieux dans les délais impartis, au plus tard fin décembre prochain. C’était au cours d’une réunion.

En effet, la raison du déguerpissement en est simple. Le gouvernement entend construire sur ce site, un village artisanal, une galerie d’art et un pôle sportif. La réalisation de ce projet dénommé « Unafrica » débute sans doute dans les prochains mois.

Selon le responsable du Centre, la décision appelant les occupants à laisser l’espace libre date du 23 septembre 2021. Elle émane du ministre Cadre de vie et du Développement durable José Didier Tonato.

Nations Unies : Bénin, candidat au Conseil des droits de l’homme

Les sources gouvernementales viennent d’annoncer le dépôt de la candidature du Bénin en vue de siéger au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies. Ce sera pour la période allant de 2022 à 2024.

La république du Bénin ambitionne de siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pendant les deux prochaines années. Et pour ce faire, les autorités ont d’ores et déjà préparé la candidature du pays que l’Union africaine a formellement déposée.

C’est du moins ce qu’a laissé entendre Mariam Chabi Talata il y a quelques jours. La vice-présidente de la République du Bénin représentait alors le président Patrice Talon, à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Une session qui s’est tenue à New York par visioconférence.

De ce fait, la deuxième personnalité de la République a saisi l’occasion pour dévoiler le but visé par son pays. Pour Mariam Chabi Talata, la candidature de son pays au siège du Conseil des droits de l’Homme permettrait aux autorités politiques du Bénin de partager leurs expériences de protection et de promotion des droits humains avec les autres nations du monde.

Ainsi donc, le Bénin compte à présent sur le soutien des Etats membres des Nations Unies pour franchir l’étape des élections qui se tiendront en octobre 2021.

En cas de victoire, le Bénin siégera aux côté de 46 autres Etats au Conseil des droits de l’homme. La responsabilité de cet organe intergouvernemental du système des Nations Unies est bien connue. Elle consiste à renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.

France-Benin : le report de la restitution des œuvres suscite des réactions

L’annonce du report de la restitution des 26 œuvres du trésor de Béhanzin en février 2022 plutôt qu’avant la fin de l’année 2021 comme prévu, ne laisse pas les Béninois indifférents.

Les 26 œuvres du trésor Béhanzin ne retourneront plus au Bénin à la date initialement prévue, notamment avant la fin de l’année 2021. Le rendez-vous vient d’être reportée en février 2022, en prélude au déroulement de deux évènements culturels.

Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’ouest souhaite organiser en janvier 2022 à Paris deux expositions. Ces dernières associeront ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première se tiendra probablement du 26 au 31 octobre au Quai Branly où est organisée une semaine béninoise. C’est probablement lors de cette exposition que l’acte de transfert entre le Bénin et la France sera signé. La deuxième exposition aura lieu en fin janvier au palais d’Iéna.

Cependant, l’annonce ne laisse pas les Béninois indifférents. Parmi les réactions les plus remarquables, figure celle de l’historienne de l’art, Marie-Cécile Zinsou, relayée sur le site rfi.fr. La présidente de la fondation Zinsou exprime son incompréhension face à ce report. Pour elle, ces œuvres n’ont que trop duré en France. « Ces objets, ils sont visibles en France depuis 129 ans. Il est temps qu’ils reviennent au Bénin et qu’ils soient vus par les personnes ici. »

Tout compte faits, dès leur transfert au Bénin en 2022, les œuvres seront exposées dans un premier temps dans la maison du gouverneur du Fort portugais de Ouidah. En rappel, c’est en 2016 que le Bénin avait réclamé la restitution de ses œuvres d’art à la France.

 

France-Benin : le report de la restitution des œuvres suscite des réactions

L’annonce du report de la restitution des 26 œuvres du trésor de Béhanzin en février 2022 plutôt qu’avant la fin de l’année 2021 comme prévu, ne laisse pas les Béninois indifférents.

Les 26 œuvres du trésor Béhanzin ne retourneront plus au Benin à la date initialement prévue, avant la fin de l’année 2021. Le rendez-vous vient d’être reportée en février 2022, en prélude au déroulement de deux évènements culturels.

Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’ouest souhaite organiser en janvier 2022 à Paris deux expositions associant ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première se tiendra probablement du 26 au 31 octobre au Quai Branly où est organisée une semaine béninoise. C’est probablement lors de cette exposition que l’acte de transfert entre le Benin et la France sera signé. La deuxième exposition aura lieu en fin janvier au palais d’Iéna.

L’annonce ne laisse suscite pas les Béninois indifférents. Parmi les réactions les plus remarquables, figure celle de l’historienne de l’art, Marie-Cécile Zinsou, relayée sur le site rfi.fr. La présidente de la fondation Zinsou exprime son incompréhension face à ce report. Pour elle, ces œuvres n’ont que trop duré en France. « Ces objets, ils sont visibles en France depuis 129 ans. Il est temps qu’ils reviennent au Bénin et qu’ils soient vus par les personnes ici. »

Dès leur transfert au Bénin en 2022, les œuvres seront exposées dans un premier temps dans la maison du gouverneur du Fort portugais de Ouidah. En rappel, c’est en 2016 que le Bénin avait réclamé la restitution de ses œuvres d’art à la France.

Covid-19-Bénin : le gouvernement court vers la vaccination forcée

C’est ce qui ressort des mesures coercitives prises ces derniers jours par les autorités administratives. Celles-ci forcent les Béninois à se faire vacciner pour avoir accès à certains services publics.

Les directions des institutions étatiques du Bénin multiplient les actes pour contraindre les citoyens à se faire vacciner contre la Covid-19. Des notes de service, les unes plus autoritaires que les autres, ont pour objectif d’amener les Béninois à céder.

Le 13 septembre 2021, une note signée du directeur général du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga suscite des réactions. Le document subordonne la délivrance des actes administratifs à la présentation d’une carte de vaccination.  La note N°01092/MS/CNHU-HKM/DAF/CCOMS, précise : « Il est porté à l’attention du personnel médical, paramédical et administratif du CNHU-HKM, que la délivrance des actes administratifs est désormais subordonnée à la présentation d’un pass vaccinal contre la Covid-19 valide.

le 24 septembre dernier le directeur national de la médecine hospitalière puplie une autre note plus contraignante. L’acte cible en particulier les garde-malades. « En vue de réduire la contamination intra hospitalière, il est porté à la connaissance de tous les directeurs d’hôpitaux que les garde-malades n’auront désormais accès à l’hôpital que sur présentation de leur carte de vaccination », peut-on lire.

Le 1er septembre dernier, le gouvernement rendait la vaccination obligatoire pour certaines catégories sociales. Une mesure qui avait suscité de vives protestations mais éphémères dans les rangs de certains syndicats. Dans un pays où l’on enregistre au 27 septembre 22 958 cas confirmés et 154 décès, les interrogations fusent au sujet des contraintes.

Néanmoins, des mesures visent à porter des chiffres à la hausse. Au 15 septembre, 152 699 personnes ont déjà reçu au moins leur première dose de vaccin et 21 405 sont complètement vaccinées.

Vives tensions entre éleveurs et agriculteurs à Ouèssè

Dans la commune de Ouèssè le torchon brûle entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs en raison de la mort en série de plusieurs bovins.

D’après les informations communiquées par Daabaaru un média local, ces décès feraient suite à une consommation de produits tels que la noix de cajou, le soja, la peau de manioc et la peau de banane. D’après les éleveurs, cet « empoisonnement » des bovins, constitue une tentative de sabotage de la part des agriculteurs.

La situation a fini par prendre de l’ampleur, ce qui a poussé le secrétaire de l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), à prendre la parole sur l’antenne régionale de l’ORTB à Parakou. L’éleveur a ainsi affirmé qu’il avait lui-même perdu 5 bœufs de son troupeau : l’une des bêtes aurait rendue l’âme après voir consommé du pâturage, tandis que les quatre autres seraient décédées au sein du campement. Du côté des éleveurs, Alphonse Tossou, le président de l’Union Communale des Producteurs de Manioc de Ouèssè, a reconnu que le phénomène d’empoissonnement des bêtes par les agriculteurs était en effet un phénomène récurrent dans la localité :

« Ce genre d’empoisonnement sont répétés, ce n’est pas aujourd’hui que ça se passe. Nos paysans, souvent ils prennent les cossettes sauvages, et ajoutent un peu de produit toxique qu’ils mettent dans le couloir de passage des bœufs de leurs champs » , a-t-il affirmé lors du témoignage donné Daabaaru.

Les responsables ont finalement été identifiés suite à une intervention de la police, ce qui a permis d’éviter que des pertes humaines soient à déplorer. Monsieur Tossou a d’ailleurs invité les différents acteurs impliqués à apaiser les tensions et à intensifier les campagnes de sensibilisation.

Faux billets en circulation sur l’étendue du territoire national

Le mercredi 16 décembre, un faussaire a été arrêté avec des millions de faux billets dans l’enceinte du marché international Dantokpa situé à Cotonou.

D’après les informations communiquées par « Frissons Radio », l’homme a été démasqué par un commerçant auprès duquel il voulait acheter plus de 200 sacs de riz avec des coupures de faux billets de 10.000 FCFA.

Dans la déclaration faite à la police républicaine, l’homme interpellé a affirmé avoir reçu plus de 3 millions en coupure de faux billets de 10.000 FCFA, auprès d’une autre personne à Pobè. Le complice a finalement été appréhendé après une investigation menée par le commissariat d’Igana, situé dans la commune de Pobè. En attendant leur passage devant le Procureur de la République, les deux faussaires sont restés en garde à vue.

Notons qu’en cette période de fêtes de fin d’année, il s’agit de la seconde arrestation en lien avec de la fausse monnaie. Le mercredi 02 décembre à Djougou, la police a également procédé à l’arrestation d’un individu qui avait en sa possession près de 500.000 FCFA de faux billets.

 

Le Bénin meilleur élève dans la mise en oeuvre des reformes communautaires de l’UEMOA

Le Directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances, Herman Orou Takou a officiellement ouvert lundi  au Novotel de Cotonou , les travaux de l’atelier d’évaluation de la revue annuelle édition 2020 de la mise en œuvre des réformes politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA et de la CEDEAO, en présence du représentant résidant de la commission de l’UEMOA au Bénin, Yawovi Batchassi, du coordinateur de la cellule de suivi de l’intégration régionale Armand Souton, des représentants des ministères et structures sous tutelle.

Cette revue annuelle de l’UEMOA vise à donner une impulsion au processus d’intégration régionale. Elle a été instituée il y’a sept (07) ans, soit en 2013 par la conférence des chefs d’Etat et  de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Armand Souton, le coordinateur de la cellule de suivi de l’intégration régionale a fait savoir que « le Bénin s’est fait illustrer au cours de ces trois dernières années comme le pays de l’UEMOA ayant réalisé le plus grand bond avec un taux de 75 pour cent dans la mise en œuvre des réformes communautaires ».

Il faut noter que cette année la spécificité de la revue est la prise en considération de l’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques, programmes et projets de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Bénin. Selon Armand Souton, les conclusions qui sortiront de l’atelier vont permettre d’analyser la situation du Bénin au cours de la revue technique prévu pour les 07 et 11 décembre prochains.

Le Directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances Herman Orou Takou, a précisé que le but de cet atelier est « de contribuer à l’harmonisation des pratiques au sein des unions communautaires et à cultiver la proactivité, susceptible de promouvoir et de révéler la participation active de notre pays au processus d’intégration » afin de bénéficier des avantages de l’appartenance du Bénin aux espaces communautaires que sont l’UEMOA et la CEDEAO.

Le mouvement « S’engager pour le Bénin » dénonce les conditions d’organisation des présidentielles

Le mardi 13 octobre 2020, la coalition « S’engager pour le Bénin » a demandé au gouvernement actuel, l’annulation de l’ensemble des lois électorales déjà établies. Ce plaidoyer a été émis par la coalition au cours d’une déclarations de presse.

Le collectif s’affiche ainsi en tant qu’une nouvelle plateforme d’opposition afin de contester les conditions d’organisation des prochaines élections et pour dénoncer la « privatisation » du pays.  En effet le système de parrainage établi en vue des présidentielles d’avril 2021, a été largement controversé puisqu’il exclurait les principaux opposants de la course au fauteuil présidentiel.
Par ailleurs, souligons que ce mouvement qui ne se définit pas comme un parti politique, est présidé par l’ancien ministre chargé de l’Économie, des Finances et des Programmes de dénationalisation de l’Économie et des Finances, Monsieur Komi KOUTCHÉ. Rappelons que ce dernier se trouve actuellement en exil aux Etats-Unis, après avoir été condamné par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), et ce, à 20 ans de prison par contumace.
Cependant, dans un interview accordé à Radio France Internationale (RFI) ce dernier a notamment déclaré : « Le seul opérateur économique, c’est le chef de l’État, à travers ses prête-noms… Tout l’espace institutionnel est privatisé, l’espace électoral vient d’être privatisé… Cela veut dire que sur plusieurs décennies, Patrice Talon et son clan sont les seuls à pouvoir dire qui peut être candidat, qui peut être opposant. Nous, notre rôle pour le moment, c’est de mobiliser tous nos réseaux et d’appeler à la mise en commun de l’énergie de tous les autres réseaux. Une fois que c’est fait, ce qui sera décidé sera ce qui sera fait ».

Les élues du Borgou et de l’Alibori s’engagent dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG)

Une séance de coaching a été organisée le jeudi 08 octobre, par le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) à  l’hôtel Sero Kora de Parakou. L’objectif de cet atelier était de réunir toutes les élues communales du Borgou et de l’Alibori, afin de les fédérer autour de la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes.

Ces dernières années, la situation au Bénin concernant les violences basées sur le genre (VGB), s’est beaucoup améliorée. Pour faire face à ce fléau, le MASM a adopté une stratégie innovante en passant par les femmes  influentes élues dans chaque commune du pays. Il s’agit de responsabiliser chacune de ces femmes afin qu’elles sensibilisent leurs communautés respectives pour ainsi parvenir à éradiquer les VGB. Elles ont donc pour mission d’entreprendre des actions concrètes, qui permettront de changer les mentalités et les comportements de certains.

En s’adressant aux femmes présentes dans l’assemblée, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODE, a notamment déclaré : « Vous êtes désormais des « Ambassadrices de la protection de l’enfant et de la femme » et à ce titre, je vous invite à contribuer à la sensibilisation sur les droits et le bien-être de l’enfant et de la femme ; à servir de catalyseur en ce qui concerne le changement de comportement envers l’enfant et la femme dans nos sociétés ; à favoriser la mise en place des dispositifs de signalement et de dénonciation des cas de violences faites aux enfants et aux femmes ; à participer au suivi des cas en vue de leur référencement et de la prise en charge des victimes, puis à veiller à la poursuite des auteurs, conformément aux lois en vigueur ; à inciter à la prise de décisions en communauté et au sein des conseils communaux et de villages en faveur de la protection des droits et de la promotion de l’enfant et de la femme ; à promouvoir l’égalité des chances ; et à servir de modèle pour nos filles et nos femmes ».

Elle a également félicité l’ensemble du MASM pour son travail. En effet le ministère travaille au quotidien de paire avec la chefferie traditionnelle et les leaders religieux, dans le but d’impacter les normes socio-culturelles existantes pour éradiquer les violences basées sur le genre au Bénin. Il est effectivement grand temps que toutes les filles et les femmes puissent profiter pleinement de la place qu’est la leur au sein de la société, et ainsi participer activement au développement du Bénin.

Coronavirus : les autorités douanières ont procédé à la saisie de faux médicaments

Dans le cadre de « l’Opération OMD STOP » organisée par de L’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), les autorités douanières béninoises ont entrepris une saisie de médicaments contrefaits ou illicites liés au Covid-19.

Ce sont  au total 99 administrations douanières à travers le monde qui ont participé à cette opération sur une durée de 3 mois. Parmi les différents participants, l’administration douanière béninoise a excellée en étant classée 4ème par les pays d’Afrique et 13ème sur 99 à l’échelle globale.

Rappelons que la lutte contre le trafic de faux médicaments avait été initiée en 2017 par le président Patrice TALON. En effet, à cette époque, les forces de police et les autorités douanières avaient travaillé de façon simultanée et coordonnée pour freiner la circulation de faux médicaments. On se souvient notamment, des différentes opérations à l’intérieur du pays et au marché d’Adjégoulè, qui avaient donné lieu à l’arrestation d’une centaine de personnes et à la saisie de plusieurs tonnes de faux médicaments.

Une fois encore, le succès de l’Opération OMD STOP a mis en lumière l’importance des autorités douanières au sujet de cette question de santé publique qui menace au quotidien la population béninoise.

Des biens culturels détenus par la France sont restitués au Bénin et au Sénégal

Le mardi 06 octobre, l’Assemblée Nationale française a voté une loi en faveur de la restitution avec transfert de propriété, de biens culturels au Bénin et au Sénégal. Cette décision a été prise dans le cadre de la politique de transfert d’œuvres culturelles, initiée en 2017 par le président français, Emmanuel Macron.

Adopté à l’unanimité avec 49 voix pour et aucune contre, le texte marque une certaine rupture, quant au principe d’inaliénabilité des collections d’art françaises. De ce fait, le Bénin comme le Sénégal, reprennent une pleine possession de ces pièces faisant partie de leur histoire respective.

Dans le cas du Bénin, 26 pièces au total seront restituées. Ce sont essentiellement des totems et des sceptres de la collection ‘‘Trésor de Béhanzin’’ pillée en 1892 dans le palais d’Abomey. Quant au Sénégal, le pays de la Teranga doit récupérer un sabre et son fourreau, appartenant selon les experts au célèbre El Hadj Omar Tall. Ces pièces officiellement détenues par le Musée de l’Air à Paris, font actuellement l’objet d’un prêt à longue durée, qui permet leur exposition à Dakar.

Pour l’hexagone, ce premier pas en avant dans le processus de restitution des œuvres d’art africaines, est perçu comme l’entrée dans une nouvelle dynamique des relations franco-africaines. Pour le président béninois Patrice TALON, la restitution de ces 26 œuvres, reste un un strict minimum. Selon lui, il faudrait voter une « loi générale” permettant de procéder à “une restitution globale sur la base d’un inventaire précis”.

Le président de la République reçoit le rapport de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH)

Ce mardi 06 octobre, la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) a rendu son premier rapport au Président de la République S.E.M Patrice TALON. L’objectif dudit document est d’établir un bilan sur l’état des droits de l’homme au Bénin.

Cet événement a donné lieu à une cérémonie solennelle qui s’est déroulée à Cotonou en présence de plusieurs personnalités politiques. Il s’agissait notamment du Garde des Sceaux, et des ministres de l’Intérieur ; de la Justice et de la Législation ; et de la Sécurité Publique. A ces derniers s’ajoutent également les commissaires de la CBDH.

Le président de la Commission, Monsieur Isidore Clément CAPO-CHICHI, a réalisé une présentation synthétique du rapport rendu, qui se veut être un outil d’aide à la démocratie. Il a félicité le gouvernement pour les progrès réalisés en termes de protection et de respect des Droits de l’Homme. Il a cependant souligné que certaines violations des droits civils et politiques subsistaient au Bénin. Il a encouragé le gouvernement à poursuivre ces efforts en ce qui concerne les droits économiques, sociaux, mais aussi culturels.

Enfin, il a mis l’accent sur les mesures prises par l’ensemble de la Commission pour faire passer le Bénin au statut le plus élevé sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. Les dispositions prises devrait permettre au pays d’atteindre le statut A d’ici quelques mois. Ce positionnement permettant au Bénin de devenir membre des mécanismes régionaux et internationaux en matière de protection des droits de l’Homme.