Bénin-Brésil : Focus sur l’éducation et la formation professionnelle

Brasilia, Brésil – Lors de sa visite officielle au Brésil , le Président de la République du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, a été reçu le 23 mai par son homologue brésilien , Son Excellence Monsieur Luiz Inácio Lula DA SILVA. Les deux chefs d’État ont saisi cette occasion pour sceller un accord de coopération renforcée dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.

Un partenariat éducatif ambitieux

En effet, Les deux chefs d’État ont réaffirmé leur volonté de consolider les liens bilatéraux à travers une coopération éducative et culturelle solide et diversifiée, qui profitera aux jeunes générations béninoises et brésiliennes. Ils ont notamment exprimé leur ambition de stimuler le développement de partenariats entre les institutions d’enseignement supérieur et les centres de formation des deux pays.

Le programme éducatif brésilien PEC-G a reçu des éloges pour avoir promu les échanges d’étudiants entre le Bénin et le Brésil. Le Bénin s’est engagé à soutenir ce programme de manière complémentaire, en se concentrant sur les domaines stratégiques pour le pays. Le Brésil, quant à lui, a réitéré son engagement à renforcer les échanges universitaires dans le cadre de programmes internationaux tels que PEC-G pour les licences, PEC-PG pour les masters et doctorats, ainsi que d’autres programmes associés.

Le campus de Sèmè City : Un symbole de la coopération bilatérale

Dans le cadre du renforcement de son écosystème éducatif dans les secteurs de la formation professionnelle et de l’innovation, le Bénin et le Brésil ont échangé sur le projet du campus de Sèmè City, situé dans la ville de Ouidah. Ce projet ambitieux vise à faire de ce campus un hub d’innovation régional et un moteur de transformation économique pour le Bénin.

Reconnaissant le savoir-faire des entreprises brésiliennes, le Bénin et le Brésil ont convenu d’examiner les possibilités de soutien pertinent d’institutions dans la réalisation de ce projet phare, qui pourrait également devenir un symbole visible du partenariat bilatéral entre les deux pays.

Un avenir prometteur pour la coopération Bénin-Brésil

La visite du président Talon au Brésil a été un franc succès, ouvrant la voie à une collaboration renforcée dans le domaine de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. En somme, ce partenariat stratégique permettra aux deux pays de relever les défis du développement durable et de construire un avenir partagé fondé sur le savoir, l’innovation et la collaboration interculturelle.

Le Bénin s’inspire du Brésil pour une agriculture de pointe

Brasilia, Brésil – Lors d’une visite officielle historique au Brésil, le président béninois Patrice Talon a posé les jalons d’un nouveau partenariat stratégique avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva. Au cœur de cette coopération renforcée : l’agriculture, secteur clé pour le développement des deux nations.

Vers une révolution agricole au Bénin

En effet, le Bénin, déterminé à réduire la pauvreté par une agriculture performante, s’aligne sur l’expertise brésilienne pour dynamiser son secteur agricole. L’Institut national de recherche agricole du Bénin (INRAB) collaborera étroitement avec l’Agence brésilienne de Coopération (ABC) pour échanger savoir-faire et technologies de pointe.

Par ailleurs, Les présidents ont convenu d’un programme de coopération élargi, embrassant des domaines avant-gardistes et structurants. En outre, ce partenariat s’étendra au-delà de l’agriculture traditionnelle pour inclure la pisciculture, l’horticulture, le développement hydro-agricole, et bien plus encore.

Formation et modernisation : les clés du succès

La formation professionnelle et l’apprentissage technique seront améliorés, en particulier dans les établissements scolaires agricoles, afin de préparer la nouvelle génération à une agriculture moderne et automatisée. Les efforts se concentreront sur l’amélioration des semences et l’assistance technique afin de propulser le Bénin vers une ère de prospérité agricole.

Les dirigeants ont également identifié le commerce agricole comme un moteur potentiel pour le développement rural. Le partage de matériel génétique entre les deux nations promet d’améliorer significativement le cheptel béninois, grâce aux avancées technologiques brésiliennes.

Un engagement durable pour l’avenir de l’agriculture

Cet ambitieux projet s’inscrit dans le cadre de l’Accord-cadre de coopération technique et scientifique signé en 2008. Il reflète la vision commune des deux pays pour un avenir où la sécurité alimentaire et le développement agricole sont au cœur des priorités nationales.

En conclusion, Cet accord historique marque un tournant décisif dans les relations bilatérales entre le Bénin et le Brésil. Il ouvre la voie à une collaboration étroite qui permettra au Bénin de moderniser son agriculture, d’accroître sa production et de garantir aussi une sécurité alimentaire durable à sa population.

Brésil-Bénin : une nouvelle ère de coopération

Brasilia, le 24 mai 2024 – Dans le cadre d’une démarche historique, le Président béninois, Patrice Talon, a été accueilli à Brasilia par son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, pour une visite officielle qui s’est tenue le 23 mai 2024. Cette rencontre au sommet a été l’occasion de consolider les relations bilatérales et de tracer une feuille de route ambitieuse pour l’avenir.

Un partenariat stratégique renouvelé

Les deux chefs d’État ont affirmé leur volonté de revitaliser leur collaboration, en mettant l’accent sur des secteurs clés tels que l’agriculture, l’éducation technique et professionnelle, la culture, le tourisme, le transport aérien, ainsi que la défense et la sécurité. Cette alliance vise à établir un modèle exemplaire de coopération entre le Sud global, tout en renforçant l’influence du Brésil sur le continent africain.

Engagement commun pour le développement durable

Dans un esprit de solidarité internationale, le Bénin et le Brésil ont réitéré leur engagement à combattre la pauvreté et le changement climatique. Le Bénin a reçu l’invitation de s’associer à l’Alliance mondiale contre la faim, une initiative majeure du G20 sous la présidence brésilienne, et de signer le Communiqué conjoint pour la protection des forêts, témoignant ainsi de son engagement envers des initiatives mondiales visant à un avenir plus prospère et écologiquement compétent.

Des accords bilatéraux signés entre le Brésil et le Benin 

La visite s’est aussi caractérisée par la conclusion de plusieurs accords majeurs, tels qu’un protocole d’amendement à l’accord sur les services aériens et des mémorandums d’entente dans les domaines de la formation diplomatique, du tourisme et de la culture. Ces documents scellent officiellement les nouvelles orientations prises par les deux nations et ouvrent la voie à une collaboration fructueuse.

En somme, cette visite officielle symbolise un tournant décisif dans les relations entre le Bénin et le Brésil. Elle témoigne de la volonté des deux pays de s’unir pour relever les défis mondiaux et de partager une vision d’un monde où la coopération et le développement mutuel sont les pierres angulaires de la prospérité partagée.

Journalistes de guerre: Les gardiens de l’information en zone de conflit

En première ligne des conflits, les journalistes de guerre jouent un rôle crucial pour informer le public des réalités brutales de la guerre. Equipés de leur carnet et de leur caméra, ils bravent les dangers et les obstacles pour témoigner des atrocités et des souffrances des populations civiles prises en étau dans les combats.

Un métier périlleux

Le métier de journaliste de guerre est loin d’être sans risque. En effet, Les parties prenantes du conflit, qu’il s’agisse des gouvernements, des milices ou des groupes rebelles, ciblent souvent ces journalistes. Les risques de blessures, d’enlèvements, voire d’assassinat sont donc plus élevés pour eux.

D’après les données du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), plus de 150 journalistes ont perdu la vie pendant leur travail en 2022. Un résultat préoccupant qui souligne les risques auxquels ces professionnels courageux sont confrontés.

Les journalistes ont un devoir d’informer 

Malgré les risques encourus, les journalistes de guerre continuent à exercer leur métier avec abnégation. Un devoir leur incombe : informer le public sur les réalités de la guerre et donner une voix aux victimes des conflits.

Leur travail permet de sensibiliser l’opinion publique aux souffrances des populations civiles et de faire pression sur les acteurs internationaux pour qu’ils prennent des mesures pour mettre fin aux hostilités et protéger les civils.

Les  journalistes jouent un rôle essentiel pour la démocratie

En outre , le journalisme de guerre est un pilier essentiel de la démocratie. En permettant au public de se forger une opinion éclairée sur les conflits en cours, il contribue à la défense des droits humains et à la promotion de la paix.

Dans un monde où les conflits se multiplient et les régimes autoritaires s’imposent, le travail des journalistes de guerre est plus que jamais indispensable. Il est de notre devoir de soutenir ces professionnels courageux et de défendre leur liberté d’informer.

Témoignage

« J’ai été témoin de scènes de dévastation et de souffrance qui resteront gravées à jamais dans ma mémoire », confie Marie, journaliste de guerre indépendante qui a couvert plusieurs conflits ces dernières années. « Mais je sais que mon travail est essentiel pour donner une voix aux victimes et faire pression pour que la paix revienne. »

En somme, le courage et la détermination des journalistes de guerre sont une source d’inspiration pour nous tous. Ils nous rappellent que la liberté d’information est un droit fondamental qu’il faut protéger à tout prix.

Bénin: Le président Talon en visite officielle au Brésil

Brasilia, 23 mai 2024 – Le président béninois Patrice Talon a entamé le mercredi une visite officielle de quatre jours au Brésil. Il s’agit de la première visite d’un chef d’État africain dans le pays depuis le retour au pouvoir du président Luiz Inácio Lula da Silva en 2022.

En effet, le secrétaire d’État à l’Afrique et au Moyen-Orient, Carlos Duarte, l’ambassadrice du Brésil au Bénin, Regina Bittencourt et le conseiller du protocole cérémonial Itamaraty, Orlando Celso Timponi, ont accueilli  le président  Talon à l’aéroport international Presidente Juscelino Kubitschek de Brasília.

Le président Talon est accompagné de son ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, de son ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, et de son ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui.

Au cours de sa visite, M. Talon rencontrera le président Lula pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale entre le Bénin et le Brésil dans plusieurs domaines, notamment l’économie, le commerce, l’investissement, l’agriculture et la sécurité. Les deux dirigeants signeront également un certain nombre d’accords de coopération.

La visite de M. Talon au Brésil est une nouvelle étape importante dans le renforcement des relations entre les deux pays. Le Bénin et le Brésil ont des liens historiques forts et partagent un certain nombre d’intérêts communs. Cette visite permettra aux deux pays d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de partenariat.

En somme, la visite du président Talon au Brésil est une visite historique qui permettra de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et d’ouvrir la voie à une coopération plus étroite dans les années à venir.

Bénin : Interdiction du transport fluvial sur le Niger

Cotonou, Bénin – 23 mai 2024 Le Gouvernement béninois a décrété, le mercredi 22 mai 2024, l’interdiction du transport fluvial de personnes et de biens sur le fleuve Niger. Cette mesure, prise pour des raisons de sécurité, vise à limiter les mouvements transfrontaliers par voie fluviale entre le Bénin et le Niger.

Déploiement des forces de l’ordre

Dès ce matin, des éléments de la Police républicaine ont été déployés sur les rives du fleuve Niger pour veiller à l’application stricte de cette interdiction. Les agents de sécurité ont pour mission d’intercepter tout bateau ou pirogue en provenance ou à destination du Niger.

Par ailleurs, Les autorités béninoises n’ont pas encore communiqué les raisons exactes qui ont motivé cette décision d’interdiction du transport fluvial sur le Niger. Toutefois, certaines sources évoquent des préoccupations sécuritaires liées à la porosité des frontières fluviales et aux risques d’infiltration de groupes armés ou d’activités criminelles.

Cette mesure d’interdiction risque d’avoir un impact important sur les populations riveraines du fleuve Niger qui dépendent largement du transport fluvial pour leurs déplacements et leurs activités économiques.  Les  riveraines devront également trouver des alternatives pour assurer la continuité des services et des échanges commerciaux entre les deux pays.

En somme, les autorités béninoises ont invité les populations à respecter scrupuleusement cette mesure et à collaborer avec les forces de l’ordre pour sa mise en œuvre efficace. Les autorités béninoises et nigériennes suivent la situation de près et communiqueront des informations dans les prochains jours.

Accord historique pour des centres d’excellence médicaux au Bénin

Lors de la réunion du cabinet ministériel de ce 22 mai, présidée par le Président Patrice Talon, une avancée significative a été réalisée dans le secteur de la santé au Bénin. Le gouvernement a approuvé la signature d’un accord de partenariat stratégique visant à établir des centres d’excellence médicaux spécialisés. Cette initiative vise à améliorer la gestion des établissements de santé, ainsi que la recherche et l’éducation médicales. L’objectif est de développer des compétences de pointe au sein du pays pour limiter la nécessité d’évacuations médicales internationales, tout en assurant un niveau de soins de haute qualité.

Par ailleurs, des efforts sont déjà en cours pour traiter des maladies complexes telles que les pathologies cardiovasculaires et les cancers. De plus, Les capacités dans des domaines spécialisés tels que les soins palliatifs, le traitement des grands brûlés, les infections des os et des articulations, et la gestion des plaies chroniques sont impératives, pour ne nommer que quelques-uns. L’amélioration des infrastructures, l’équipement médical, la formation du personnel soignant et la mise à jour des protocoles de soins sont essentiels pour atteindre ces objectifs.

Dans cette optique, le ministère de la Santé, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ainsi que le Groupe hospitalier Diaconesse Croix Saint-Simon ont autorisé un accord tripartite.  Ce partenariat permettra de fournir une assistance technique pour les soins sur place, de promouvoir la formation avancée des spécialistes médicaux et d’organiser des stages en Europe pour les professionnels concernés. Sa compétence englobera aussi bien la sélection des équipements que leur entretien, en plus de la modernisation des infrastructures essentielles à la fourniture de soins d’excellence.

Cette collaboration marque un tournant décisif pour le système de santé béninois, promettant un avenir où l’excellence médicale est accessible à tous les citoyens.

Ouganda-Ethiopie : Un rôle clé dans l’avenir de l’énergie solaire

Le 22 mai 2024 —L’industrie solaire en Ouganda et en Éthiopie connaît une croissance significative grâce à l’engagement des associations du secteur privé. Dans cette optique , nous explorerons le rôle essentiel de ces associations dans la promotion des énergies renouvelables et leur impact sur le développement durable.

Uganda Solar Energy Association (USEA)

L’USEA, en partenariat avec l’association GOGLA, mène un plaidoyer politique pour l’énergie solaire en Ouganda. Ils ont récemment organisé ce jeudi 22 Mai une Masterclass sur le sujet et travaillent sur un rapport sur les tendances du marché des énergies renouvelables.

L’USEA prévoit également la première exposition solaire nationale, offrant une visibilité et des opportunités de marché à ses membres tout en encourageant les discussions sur l’industrie solaire dans le pays.

 L'action concrète des associations du secteur privé influence l'avenir de l'énergie solaire en Ouganda et en ÉthiopieL’Association éthiopienne de développement de l’énergie solaire (ESEDA)

Par ailleurs, L’ESEDA s’attaque aux défis liés à la sensibilisation à l’énergie solaire en Éthiopie. Alem Gebru, membre du conseil d’administration, a élaboré un manuel douanier pour faciliter l’accès des membres aux subventions et à la fiscalité sur les produits solaires.

L’ESEDA plaide aussi pour un environnement favorable à l’industrie solaire et collabore avec des partenaires de développement tels que SNV Energy pour soutenir le secteur privé.

Impact sur le développement durable en Ouganda et en Éthiopie

En outre, l’accès à une énergie propre est essentiel pour tous les secteurs, de la santé à l’éducation. L’énergie solaire joue un rôle crucial dans la réalisation de l’Objectif de développement durable 7 (ODD7).

 L'action concrète des associations du secteur privé influence l'avenir de l'énergie solaire en Ouganda et en ÉthiopieCollaboration internationale

Enfin, Paddy Bakengana de l’USEA souligne l’importance de la collaboration entre les associations solaires régionales. Une voix unifiée et un pouvoir de négociation collectif permettront de résoudre les défis communs et de promouvoir les intérêts de l’industrie solaire à l’échelle mondiale.

En conclusion, les associations du secteur privé jouent un rôle clé dans la transition vers une énergie propre et durable en Ouganda, en Éthiopie et au-delà. Leur engagement continu est essentiel pour un avenir énergétique plus vert.

Le Bénin et le Nigéria dynamisent leurs échanges commerciaux

Dans une démarche visant à consolider les fondations d’une coopération économique durable, les représentants gouvernementaux du Bénin et du Nigéria se sont rencontrés le mardi 21 mai 2024. Cette rencontre de haut niveau, tenue dans la discrétion à Anguwar Sule Wara, a vu la participation de figures éminentes des deux nations, avec pour ambition commune de dynamiser les échanges commerciaux transfrontaliers.

Réunion historique entre le Bénin et le Nigéria pour dynamiser les échanges commerciaux et renforcer la coopération économique transfrontalièreCoopération économique transfrontalière : Bénin et Nigéria renforcent leurs liens

Au cœur de ces discussions stratégiques, les ministres béninois Romuald Wadagni, chargé de l’économie et des finances, Olushegun Adjadi-Bakari, responsable des affaires étrangères, et Adidjatou Hassan, à la tête de la direction générale des douanes, ont dialogué avec leurs homologues nigérians. Parmi eux, Nasir Idris, gouverneur de l’État de Kebbi, et Alhaji Yusuf Tuggar, ministre des Affaires étrangères, ont exprimé leur volonté de tisser des liens commerciaux plus étroits.

L’assemblée a également bénéficié de la présence de dignitaires tels que le secrétaire du gouvernement de l’État, Alhaji Yakubu Bala-Tafida, et d’autres conseillers spéciaux, soulignant l’importance accordée à cette initiative bilatérale. Les échanges ont permis de mettre en lumière les avantages mutuels d’une collaboration renforcée, notamment en matière de circulation des biens et des services.

Le gouverneur Idris a profité de cette occasion pour saluer les efforts des présidents Bola Ahmed Tinubu et Patrice Talon, qui ont œuvré à la restauration d’une libre circulation commerciale, bénéfique pour les communautés des deux pays. Il a souligné l’harmonie prévalant entre les États voisins, essentielle pour le bien-être des populations frontalières.

Réunion historique entre le Bénin et le Nigéria pour dynamiser les échanges commerciaux et renforcer la coopération économique transfrontalièreMinistres béninois et nigérians se concertent pour une prospérité partagée

L’importante rencontre de mardi a marqué également  un tournant décisif. Le gouverneur a mis en exergue l’ambition de restaurer le dynamisme du passage frontalier séparant Tsamiya au Nigeria et Anguwar Sule Wata au Bénin, en écho à l’initiative présidentielle de Tinubu, qui aspire à insuffler un nouvel espoir. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcement des infrastructures, essentielles à la concrétisation de cette vision.

Bashir Adewale-Adeniyi, à la tête du service des douanes nigérianes, a souligné l’importance de la coopération bilatérale avec son homologue béninois pour favoriser une intégration économique accrue. Les efforts conjoints des six derniers mois ont permis de faciliter la circulation transfrontalière, insufflant ainsi une nouvelle vie aux postes de Tsamiya et d’Anguwar Sule Wata. La question des infrastructures demeure un défi majeur, et des mesures sont d’ores et déjà en cours pour améliorer les installations frontalières, garantissant ainsi un meilleur accès pour les populations des deux nations.

En somme, cette réunion marque un tournant décisif dans les relations bénino-nigérianes, ouvrant la voie à une ère de prospérité partagée. Elle reflète l’engagement des deux pays à surmonter ensemble les défis économiques régionaux, pour le développement et la prospérité de leurs citoyens.

Le Premier navire de pétrole brut nigérien largue les amarres

Dans une avancée significative pour l’industrie pétrolière de l’Afrique de l’Ouest, le premier navire transportant du pétrole brut nigérien a levé l’ancre des côtes béninoises, marquant un tournant dans l’exportation des ressources naturelles de la région. Le dimanche 19 mai 2024, un million de barils de pétrole brut ont été embarqués, signalant le début d’une nouvelle ère pour l’économie nigérienne.

Le premier navire transportant du pétrole brut nigérien a quitté les côtes béninoises, marquant un tournant dans l’exportation Innovation et infrastructure : La station PS09 au cœur de l’opération

En effet, La station terminale PS09, située à proximité immédiate du port de Sèmè, représente un joyau d’ingénierie et d’innovation. Avec ses 250.000 mètres carrés répartis en six zones stratégiques, la station est le pivot central de cette opération d’envergure. Elle abrite notamment trois imposants réservoirs de stockage, des systèmes de sécurité avancés et des installations de vie et de travail, orchestrant avec précision chaque étape du processus, de la réception à l’expédition du pétrole.

Une collaboration transnationale : WAPCO et le Géant Pipeline Bénin-Niger

Sous l’égide de la société chinoise WAPCO, une collaboration transfrontalière s’est établie, renforçant les liens économiques entre le Bénin et le Niger. Les professionnels des médias, témoins privilégiés de cette opération, ont également pu observer l’expertise et la coordination de l’équipe maritime de WAPCO, qui a mené à bien le chargement du navire.

Le premier navire transportant du pétrole brut nigérien a quitté les côtes béninoises, marquant un tournant dans l’exportation Un Succès Célébré : Les impressions du Capitaine de Bord sur le chargement du pétrole brut

Par ailleurs, Le capitaine de bord, représentant de cette réussite, a partagé son enthousiasme : « Le pipeline Bénin-Niger est un projet colossal. Le chargement, entamé le 17 mai à la tombée de la nuit, s’est achevé aux premières heures du 19 mai. Avec un million de barils à notre actif, nous célébrons le succès de cette première opération. »

Cette étape cruciale souligne non seulement le potentiel économique du Niger mais aussi l’importance de la coopération régionale pour le développement et la prospérité partagée en Afrique de l’Ouest.