Une Campagne pour Éveiller les Consciences à Abomey-Calavi

Abomey-Calavi, 19 mars 2025 — L’Institut National de la Femme (INF) a déployé une initiative d’envergure ce mercredi dans la ville d’Abomey-Calavi, bastion estudiantin et poumon économique du Bénin. En effet, cette campagne de sensibilisation, orchestrée avec soin, s’adresse aux apprenties et ouvrières artisanes, ces piliers souvent invisibles de l’artisanat local. Son dessein est d’éradiquer les discriminations insidieuses et les violences qui, trop longtemps, ont terni leur quotidien, tout en préparant les jeunes filles à un avenir où leur dignité serait pleinement reconnue.

À Abomey-Calavi, l'Institut National de la Femme soutient les artisanes dans leur autonomisation et forme les jeunes filles Abomey-Calavi : un combat ancré dans la réalité

Sous la bannière de l’INF, cette opération se veut un rempart contre les injustices qui frappent ces travailleuses, souvent reléguées aux marges de la société. À Abomey-Calavi, où l’effervescence universitaire côtoie une activité artisanale foisonnante, les apprenties et ouvrières – qu’elles soient couturières, coiffeuses ou fabricantes d’objets traditionnels – font face à des obstacles multiples : harcèlement, inégalités salariales, ou encore mépris de leurs droits fondamentaux. L’institut, fort de sa mission de promotion et de protection des femmes, a choisi de poser un jalon éducatif pour déraciner ces maux à la source.

Par ailleurs, la campagne s’articule autour d’ateliers et de dialogues ouverts, conçus pour éclairer les esprits et forger une prise de conscience collective. Les participants découvrent leurs droits, apprennent à identifier les violences – qu’elles soient physiques, verbales ou psychologiques – et s’arment de ressources pour s’en prémunir. L’INF, en s’appuyant sur des témoignages et des exemples concrets, cherche à insuffler une nouvelle résilience à ces femmes, souvent jeunes et en quête d’autonomie.

Une main tendue aux générations futures

Loin de se limiter à un simple constat, cette initiative ambitionne de préparer les filles à un rôle actif dans leur émancipation. En les sensibilisant dès l’apprentissage, l’INF espère bâtir une génération de femmes conscientes de leur valeur et capables de s’opposer aux abus. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large : faire de l’artisanat un espace d’épanouissement et non de servitude, où les talents féminins pourraient s’exprimer sans entraves.

À Abomey-Calavi, l'Institut National de la Femme soutient les artisanes dans leur autonomisation et forme les jeunes filles Une étape dans un chantier plus vaste

À travers cette campagne, l’INF réaffirme son engagement indéfectible contre les violences basées sur le genre, un fléau qui, malgré les avancées législatives au Bénin, persiste dans les interstices de la vie quotidienne. Abomey-Calavi, avec sa population jeune et dynamique, offre un terrain propice à ce type d’action, mais aussi un défi : changer les mentalités dans une société où les traditions pèsent parfois lourd sur les épaules des femmes.

Alors que les échos de cette journée résonnent encore dans les ruelles animées de la ville, une question demeure en suspens : cette campagne saura-t-elle allumer une flamme durable dans les cœurs des apprenties et ouvrières, ou ne sera-t-elle qu’une éclaircie fugitive dans un ciel chargé d’inégalités ? L’avenir, gardien des réponses, jugera si ces graines semées aujourd’hui germeront en un mouvement plus vaste pour la justice et l’égalité.

 

Un Échange de Prisonniers Historique entre la Russie et l’Ukraine : Une Lueur dans la Tourmente

Ce mercredi, un événement d’une portée rare a ponctué le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine depuis février 2022 : un échange de prisonniers de guerre d’une envergure exceptionnelle. À l’issue de tractations scellées la veille lors d’un échange téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, 175 captifs de chaque nation ont retrouvé leur sol natal, tandis que 22 Ukrainiens, grièvement blessés, ont été restitués par Moscou dans une démarche qualifiée de « geste de bonne volonté ». Au total, ce sont 372 âmes qui ont échappé aux chaînes de la détention. Décryptons cet épisode, ses dessous et ce qu’il pourrait présager, avec une clarté pédagogique et une plume affûtée.

Russie et Ukraine : les rouages d’une opération d’ampleur

L’annonce a résonné simultanément des deux côtés du front. Le ministère russe de la Défense a annoncé la libération de 175 soldats russes, auparavant prisonniers en Ukraine, en échange d’un nombre équivalent de captifs ukrainiens. À cette équation s’ajoute un geste humanitaire : Kiev a reçu 22 prisonniers ukrainiens, dont l’état de santé était critique, en dehors du cadre strict de l’échange symétrique. Ce total de 372 personnes libérées marque, selon Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, l’un des chapitres les plus imposants dans l’histoire des rapatriements entre les deux belligérants.

Zelensky, dans une déclaration empreinte de solennité, a salué le retour de 175 « défenseurs » ukrainiens, auxquels s’ajoutent les 22 blessés rapatriés par des « mesures distinctes ». Il a cependant omis de mentionner le sort des prisonniers russes libérés, gardant ce détail dans l’obscurité. De son côté, Moscou a présenté cet acte comme une preuve de magnanimité, une éclaircie dans un ciel assombri par plus de deux ans de guerre.

Des âmes marquées par la souffrance

Au-delà des chiffres, cet échange dévoile des réalités humaines crues. Le dirigeant ukrainien a laissé entendre que certains des siens, revenus ce mercredi, avaient enduré des « persécutions » sous la férule russe. Ce mot, lourd de sens, trouve un écho sinistre dans les enquêtes menées par des ONG, des médias indépendants et les Nations unies. Ces rapports, implacables, dressent le tableau d’une torture systématique infligée aux prisonniers ukrainiens dans les geôles russes : un rappel que la guerre, loin de se limiter aux tranchées, s’étend aux tréfonds de la dignité humaine.

Une trêve inattendue, fruit d’une médiation au sommet

Cet échange ne s’est pas forgé en vase clos. Il s’inscrit dans un faisceau de décisions nées d’un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, tenu le même mercredi. Parmi les annonces, une trêve limitée a été consentie par le Kremlin : les infrastructures énergétiques – centrales électriques, gazoducs, transformateurs – seront épargnées, pour un temps du moins, par les salves destructrices. Cette pause, si elle tient, pourrait alléger le fardeau des populations civiles, souvent plongées dans le noir et le froid par les assauts répétés sur ces réseaux vitaux. Plus encore, elle signale une possible inflexion, ténue, mais tangible, dans la spirale de l’escalade.

Un terrain d’entente fragile mais persistant

La question des prisonniers de guerre, bien que nimbée de tensions, demeure l’une des rares passerelles où Kiev et Moscou parviennent, par éclipses, à se rejoindre. Depuis l’irruption des chars russes en février 2022, des centaines de captifs ont été échangés et les dépouilles des soldats tombés restituées dans un rituel aussi poignant que nécessaire. Ces pourparlers, âpres et tortueux, témoignent d’une volonté sporadique de préserver un semblant de dialogue. Le Kremlin avait d’ailleurs initialement évoqué un échange impliquant 23 blessés ukrainiens, un chiffre ajusté à 22 dans les faits, signe que même les détails se négocient au forceps.

Un horizon de paix esquissé par Zelensky

Volodymyr Zelensky, jamais avare d’initiatives audacieuses, a déjà jeté sur la table une proposition majeure : un échange total de tous les prisonniers de guerre, une étape qu’il voit comme un prélude à la fin des hostilités. Cette idée, ambitieuse, pourrait métamorphoser ce qui n’est encore qu’un souffle d’espoir en une véritable bourrasque de réconciliation. Mais le chemin reste hérissé d’obstacles : la défiance mutuelle, les enjeux stratégiques et les cicatrices d’un conflit impitoyable pèsent lourd dans la balance.

Russie et Ukraine : un acte chargé de sens, mais aux lendemains incertains

Ce mercredi, la Russie et l’Ukraine ont écrit une page singulière dans leur affrontement. Par son ampleur, 372 vies rendues à la liberté, et son contexte, une trêve énergétique négociée sous l’égide de puissances extérieures, cet échange s’érige en symbole d’une humanité capable de percer les ténèbres de la guerre. Pourtant, il invite autant à l’optimisme qu’à la prudence. La trêve tiendra-t-elle face aux bourrasques du conflit ? Cet élan de clémence débouchera-t-il sur des pourparlers plus vastes ? Ou ne sera-t-il qu’une parenthèse, vite refermée par le fracas des armes ?

Trump et Poutine : un cessez-le-feu en Ukraine pour un nouveau départ ?

Aujourd’hui, une avancée diplomatique d’envergure s’est dessinée à l’horizon, fruit d’un échange entre le président Donald Trump et son homologue Vladimir Poutine. Au cœur de leur conciliabule, un dessein commun : apaiser les braises ardentes du conflit ukrainien par un cessez-le-feu durable et ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre les États-Unis et la Russie.

Une concordance inattendue : la paix comme horizon

Le dialogue entre les deux chefs d’État s’est noué autour d’une vérité partagée : la guerre en Ukraine, par sa durée et son coût exorbitant, a trop longtemps saigné les nations impliquées. Trump et Poutine ont déploré que ce brasier, qui n’aurait jamais dû s’allumer, ait consumé des ressources colossales (vies humaines et fortunes matérielles) au détriment des aspirations légitimes de leurs peuples. Cette prise de conscience, loin d’être une simple rhétorique, traduit une volonté de réorienter ces énergies vers des desseins plus nobles : le bien-être des citoyens plutôt que la poursuite d’une lutte stérile.

Trump et Poutine :  un échafaudage méthodique pour la trêve

L’accord esquissé par les deux leaders repose sur une stratégie savamment étagée visant à désamorcer progressivement les tensions. Première étape : un cessez-le-feu ciblé sur l’énergie et les infrastructures. Ce choix, loin d’être anodin, vise à préserver les artères vitales des sociétés ukrainienne et russe, en protégeant les réseaux qui alimentent foyers et industries. Une telle mesure, en apaisant les souffrances immédiates, poserait les jalons d’une confiance mutuelle, prélude indispensable aux pourparlers à venir.

Dans un second temps, les discussions s’attelleront à un cessez-le-feu maritime en mer Noire, théâtre stratégique où s’entrecroisent enjeux commerciaux et militaires. En suspendant les hostilités dans cet espace névralgique, les leaders entendent non seulement réduire les risques d’embrasement, mais aussi rouvrir les voies d’un commerce entravé par le conflit. Cette démarche précède une ambition plus large : un cessez-le-feu global, puis une paix inscrite dans le marbre. Pour concrétiser ce projet, des négociations techniques démarreront sans tarder au Moyen-Orient, un choix géographique qui, par son éloignement, offre un terrain neutre propice au dialogue.

Au-delà des frontières ukrainiennes : une vision élargie

L’échange entre Trump et Poutine ne s’est pas confiné aux rives du Dniepr. Les deux hommes ont jeté un regard panoramique sur le Moyen-Orient, perçu comme un creuset potentiel de coopération. Prévenir les conflits futurs dans cette région tourmentée devient ainsi un objectif partagé, une aspiration qui transcende les rivalités historiques entre Washington et Moscou. Cette convergence s’accompagne d’un engagement ferme : endiguer la prolifération des armes stratégiques. En mobilisant d’autres acteurs mondiaux, ils souhaitent tisser un filet de normes internationales, freinant l’émergence de menaces nouvelles.

Un point d’accord cristallin émerge également : l’Iran ne doit jamais disposer des moyens d’anéantir Israël. Cette position, ancrée dans une lecture lucide des équilibres moyen-orientaux, signale une détermination à conjurer les périls d’une escalade nucléaire. Ainsi, Trump et Poutine esquissent les contours d’une diplomatie concertée, où la sécurité régionale devient une cause commune.

Trump et Poutine :  un renouveau bilatéral aux promesses alléchantes

L’entente ne se limite pas à éteindre les feux ukrainiens ; elle ambitionne de raviver la flamme d’une relation russo-américaine moribonde. Les deux présidents entrevoient un avenir où des accords économiques majeurs irrigueraient leurs économies respectives, tandis qu’une stabilité géopolitique retrouvée redessinerait les cartes du pouvoir mondial. Ce rêve, toutefois, reste suspendu à un préalable : la pacification définitive de l’Ukraine. En d’autres termes, la paix n’est pas une fin en soi, mais une clé ouvrant la porte à une collaboration d’une ampleur inédite.

Un chemin semé d’embûches, mais porteur d’espoir

L’accord scellé par Trump et Poutine constitue une percée notable dans un conflit qui semblait enlisé. Leur plan, par sa progressivité et sa portée, offre une lueur d’optimisme là où régnait la résignation. Pourtant, le succès de cette entreprise demeure incertain. La mise en œuvre d’un cessez-le-feu, les tractations au Moyen-Orient, l’adhésion des parties prenantes : autant de défis qui mettront à l’épreuve la ténacité des deux leaders.

En somme, ce tête-à-tête marque un tournant, sinon une révolution, dans la quête d’une paix ukrainienne. S’il parvient à s’épanouir, il pourrait non seulement panser les plaies d’une nation déchirée, mais aussi inaugurer une ère de concorde internationale. Le monde, suspendu à l’issue de ces pourparlers, attend de voir si cette audacieuse esquisse se muera en un chef-d’œuvre de diplomatie.

Une visite helvétique sous le signe de l’ambition à la GDIZ

Cotonou, 18 mars 2025 –  La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), écrin de l’essor industriel béninois, s’est parée d’un éclat particulier avec la venue de l’Ambassadrice de Suisse au Bénin, Simone Giger. En effet, Escortée ce matin par la Cheffe de Coopération et le Point Focal Secteur Privé de la Coopération suisse au Bénin, la délégation helvétique a été reçue avec une déférence toute protocolaire par le Directeur Général Adjoint (DGA) de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI). Par ailleurs, cette escale, qui succède à une visite du personnel un mois plus tôt, traduit une volonté manifeste de tisser des liens indéfectibles entre Berne et Porto-Novo.

Un partenariat incarné dans la trame textile

Au détour des allées de la GDIZ, l’attention s’est cristallisée sur BTex (Bénin Textile), dont les entrailles mécaniques doivent leur existence à l’ingéniosité de Rieter, fleuron suisse de l’industrie textile. Cette synergie, loin d’être anodine, illustre une alchimie réussie entre savoir-faire helvétique et dynamisme béninois. En outre , le DGA de la SIPI, dans un élan d’audace contenue, a laissé entendre une aspiration limpide : que d’autres entreprises suisses viennent fouler ce terreau fertile, où infrastructures rutilantes et bras laborieux attendent de conjuguer leurs forces.

La GDIZ : une ambition aux accents durables

En plus, les discussions ont révélé une convergence d’esprits. Entre évocations de projets industriels pérennes et plaidoyers pour des alliances public-privé audacieuses, la délégation suisse a esquissé des perspectives où l’innovation s’entrelace à la valorisation des ressources locales. La GDIZ, avec ses 1 640 hectares dédiés à la métamorphose des matières premières, se rêve en étendard d’une industrialisation qui ne sacrifie rien à l’avenir.

La GDIZ accueille l'ambassadrice suisse, marquant un jalon dans la coopération industrielle helvético-béninoise Vers un horizon aux contours incertains

Cette visite, bien plus qu’une simple formalité diplomatique, s’érige en jalon d’une coopération qui gagne en épaisseur. La Suisse, par la voix de son ambassadrice, semble prête à insuffler davantage de son génie industriel dans cette aventure béninoise. Mais si les promesses bruissent dans l’air de Glo-Djigbé, leur éclosion reste suspendue aux vents capricieux des décisions futures. La GDIZ, sous les regards croisés de l’Afrique et de l’Europe, pourrait-elle devenir le creuset d’une révolution économique silencieuse ? L’histoire, encore en filigrane, attend ses prochains tisserands.

 

Les Guépards du Bénin : une odyssée sud-africaine pour défier le destin

Dans une croisade empreinte de ferveur et d’ambition, les Guépards du Bénin ont élu domicile temporaire en Afrique du Sud, là où les embruns de l’océan Indien se mêlent aux rêves de grandeur footballistique. En effet, le 20 mars prochain, ils croiseront le fer avec les Warriors du Zimbabwe, dans un affrontement comptant pour la 5ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Par ailleurs, ce rendez-vous, bien plus qu’une simple joute sportive, porte en son sein les espoirs d’une nation résolue à graver son nom parmi les étoiles du football mondial. Forts de leur qualification récente pour la CAN Maroc 2025, les protégés de Gernot Rohr foulent pour la première fois un sol étranger dans cette campagne, déterminés à transformer l’adversité en tremplin vers la victoire.

Les Guépards: une préparation empreinte de cœur et de stratégie

Sous le ciel azuré d’Afrique du Sud, les Guépards ont trouvé un sanctuaire où la brise marine revigore les âmes autant que les corps. Loin des terres béninoises, l’équipe exhale une sérénité forgée dans l’unité : les accolades fusent, spontanées, comme des promesses tacites de solidarité. Gernot Rohr, tel un maître d’orchestre, veille sur ses ouailles avec une rigueur teintée de bienveillance. En plus, les séances d’entraînement, menées au bord de l’océan Indien, oscillent entre discipline et légèreté. Jean-Luc Royer, le préparateur physique, a opté pour une approche singulière : « On a préféré faire le travail de dynamisation sous forme ludique pour la cohésion du groupe », confie-t-il à nos envoyés spéciaux, Blaise Adankpo et François Zinsou. Cette méthode, où le rire se mêle à la sueur, n’a rien d’anodin : elle tisse des liens invisibles, mais robustes, essentiels pour affronter les rigueurs d’un match à l’extérieur.

Des voix qui portent l’élan d’un peuple

D’ailleurs, au sein de ce collectif, les paroles des acteurs principaux résonnent comme un écho de l’aspiration collective. Candas Fiogbe, jeune prodige de l’Atalanta U19 et néo-Guépard, incarne la fougue d’une nouvelle génération. « Je suis très content d’être ici. »  « J’ai hâte de montrer ce que je sais faire », déclare-t-il avec une candeur qui dissimule à peine une détermination farouche. Pour ce novice en sélection, chaque entraînement est une offrande à ses supporters, un gage de son envie de briller sous le maillot jaune et vert.

Gernot Rohr, de son côté, arbore une assurance tempérée par l’urgence. « Ce match-là, on va l’aborder comme toujours avec le souci de gagner », assure-t-il. Derrière cette maxime se dessine une philosophie inflexible : peu importe le terrain, l’objectif reste intangible. À Durban, face au Zimbabwe, ses hommes devront aussi faire preuve d’une abnégation sans faille pour ramener un succès précieux.

Un double défi aux enjeux colossaux pour les Guépards

Ce duel face aux Warriors n’est que le prélude d’une semaine décisive. Une victoire à Durban, dans l’antre sud-africain, pourrait galvaniser les Guépards et les propulser vers les cimes de leur groupe de qualification, où chaque point est une conquête arrachée à des adversaires redoutables. Mais le périple ne s’arrête pas là. Cinq jours plus tard, le 25 mars 2025, les Béninois défieront les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud, cette fois en terre ivoirienne, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, à 17 h. Ce choc de la 6ᵉ journée des éliminatoires s’annonce comme une épreuve titanesque face à un géant du continent. Entre ces deux confrontations, disputées loin de leur public, les Guépards devront puiser dans leurs tréfonds une résilience à toute épreuve.

Une quête qui transcende le gazon

À l’approche du 20 mars, l’atmosphère se charge d’une tension électrique, où l’espoir danse avec l’incertitude. Pour les Guépards, ce séjour sud-africain n’est pas qu’une étape logistique ; c’est une épopée où chaque geste, chaque décision, façonne leur destin. Les supporters béninois, dispersés, mais unis par la passion, suivront ce périple avec une ferveur quasi mystique.

En somme, chaque passe réussie sera une lueur, chaque but un éclat de triomphe ou une ombre de regret. Dans cette quête pour la Coupe du Monde 2026, une interrogation persiste, suspendue comme une brume au-dessus du terrain : les Guépards sauront-ils déployer leurs ailes assez largement pour s’élever jusqu’au firmament du football mondial ? Le verdict, impitoyable, tombera sur la pelouse de Durban, là où les rêves se heurtent à la réalité.

Affrontements meurtriers à Bouka : une saisie de produits tropicaux déclenche la fureur

Dans les confins reculés de Bouka, arrondissement de la commune de Kalalé au nord-est du Bénin, un tumulte sans précédent a éclaté, plongeant la localité dans un maelström de violence et de deuil. En effet, hier, une tentative de saisie de produits tropicaux par les forces de l’ordre a dégénéré en affrontements sanglants, causant la mort de deux personnes et blessant quatre autres. Par ailleurs, ce drame, survenu dans une région frontalière du Nigeria, met en lumière des tensions latentes entre les populations locales et les autorités, tout en soulevant des questions brûlantes sur la gestion des ressources et la gouvernance dans cette partie du pays.

Bouka : une opération policière aux conséquences funestes

Dès le dimanche 16 mars, une présence policière inhabituelle a été signalée aux abords d’un entrepôt de stockage de produits tropicaux à Bouka. Selon le chef de l’arrondissement, de nombreux agents, dépêchés depuis la ville voisine de Nikki, se sont relayés pour surveiller le site, laissant présager une intervention imminente. Le lendemain, lundi 17 mars, les forces de l’ordre ont tenté de mettre leur plan à exécution en saisissant la marchandise. Cette initiative a toutefois suscité une levée de boucliers parmi les habitants, résolus à défendre ce qu’ils considèrent comme leur propriété légitime.

La confrontation, d’abord tendue, a rapidement viré au chaos. Au cœur des échauffourées, un coup de feu tiré par les policiers a ôté la vie à un homme sur le coup, tandis qu’un agent de police, pris dans la débâcle, a succombé en tentant d’échapper à la furia populaire. Quatre autres individus ont été blessés dans la mêlée. Les dégâts matériels témoignent de la virulence du soulèvement : les émeutiers ont réduit en cendres un véhicule et deux motos appartenant aux forces de l’ordre, ils ont livré le bureau de l’arrondissement aux flammes et ils ont mis à sac la résidence du chef d’arrondissement. Dès ce mardi, un imposant dispositif sécuritaire, mêlant policiers et militaires, a quadrillé Bouka pour juguler tout retour de violence.

Un terreau de tensions exacerbées

Situé dans une zone frontalière avec le Nigeria, Bouka, l’un des six arrondissements de la commune de Kalalé, occupe une position à la fois stratégique et vulnérable. La saisie des produits tropicaux , des denrées comme le soja ou les noix de cajou, piliers de l’économie locale a cristallisé des rancœurs longtemps contenues. Pour les habitants, ces marchandises représentent bien plus qu’un stock : elles incarnent une source vitale de subsistance que l’intervention des forces de l’ordre a menacée de leur arracher.

L’origine des policiers, venus de Nikki plutôt que recrutés localement, a pu être perçue comme une intrusion extérieure, ravivant un sentiment d’aliénation. La mort d’un civil sous les tirs des agents, suivie de celle d’un policier dans des circonstances dramatiques, risque de creuser un fossé déjà profond entre la population et les institutions. Le saccage des biens publics et privés traduit une colère qui dépasse la simple défense d’intérêts matériels, laissant entrevoir une défiance plus large envers l’autorité étatique.

Bouka : des répercussions aux multiples facettes

Cet affrontement soulève des interrogations pressantes sur les dynamiques économiques et sécuritaires dans le nord-est du Bénin. La tentative de saisie pourrait trahir des enjeux de régulation commerciale, de lutte contre la contrebande ou de rivalités économiques mal maîtrisées. L’absence de concertation préalable avec les acteurs locaux suggère un déficit de communication, voire une méconnaissance des réalités du terrain par les décideurs.

Sur un plan plus large, la proximité de Bouka avec le Nigeria, une frontière poreuse marquée par ses propres défis, amplifie les enjeux sécuritaires. Un déploiement militaro-policier massif, même s’il vise à rétablir l’ordre, risque d’attiser paradoxalement les tensions si la population interprète cela comme une répression plutôt qu’une médiation. La situation met ainsi en lumière la fragilité d’une région où les griefs locaux et les impératifs nationaux peinent à trouver un terrain d’entente.

Un appel au calme dans un climat incertain

Face à cette escalade, le chef de l’arrondissement de Bouka a exhorté ses administrés à la retenue, plaidant pour un retour à la sérénité. Pourtant, dans un climat où la méfiance règne, cet appel risque de résonner comme un vœu pieux sans mesures concrètes pour apaiser les esprits. Une enquête rigoureuse sur les circonstances des décès, assortie d’un dialogue inclusif avec la communauté, apparaît indispensable pour panser les plaies et restaurer un semblant de confiance.

Vers quel horizon pour Bouka et Kalalé ?

Alors que Bouka tente de surmonter ce séisme, une question demeure en suspens : ce drame sera-t-il le prélude à une spirale de troubles ou l’amorce d’une réflexion profonde sur les rapports entre l’État et ses citoyens ? maintenir une attitude de fermeté, ce qui peut renforcer les rancunes, ou faire preuve d’ouverture pour réparer les dégâts. Dans ce recoin du Bénin, l’avenir hésite entre l’espoir d’une réconciliation fragile et la menace d’une discorde durable, un destin qui se jouera dans les choix à venir.

Dialogue institutionnel au Bénin : le CES, pont entre peuple et pouvoir exécutif

Par une matinée empreinte de symbole, ce lundi, le Palais de la Marina a servi d’écrin à une rencontre protocolaire aux ramifications profondes. En effet, Le Président Patrice Talon y a accueilli Conrad Gbaguidi, récemment porté à la tête du Conseil Économique et Social (CES) le 26 février, marquant l’avènement de la 7ᵉ mandature de cette institution clé. Loin d’être une simple formalité, cet entretien incarne une synergie renouvelée entre les piliers de la République, visant à ciseler des réponses aux défis socio-économiques par le ciseau du dialogue.

Le CES : un interlocuteur méconnu, une fonction vitale 

Créé pour être le carrefour des voix socioprofessionnelles, le CES, assemblée consultative, a pour mandat d’éclairer l’exécutif par des avis issus de la société civile, des syndicats et du secteur privé. Cette 7ᵉ mandature, inaugurée sous l’égide de Gbaguidi, s’inscrit dans un contexte où le Bénin, bien que dynamisé par des réformes ambitieuses, doit affronter des fractures économiques persistantes et des attentes citoyennes en tension.

Une audience aux allures de chantier stratégique 

Par ailleurs, L’échange, qualifié par les protagonistes de « fructueux », a transcendé les politesses d’usage. Gbaguidi, dans un exercice de pédagogie institutionnelle, a exposé les premiers jalons posés par son équipe : consultations sectorielles, diagnostics territoriaux et mécanismes de remontée d’alertes. « Sans une immersion dans les réalités vécues par les Béninois, nos conseils seraient des coquilles vides », a-t-il affirmé, soulignant ainsi la nécessité d’une symbiose entre la vision présidentielle et les aspirations populaires.

La neutralité comme boussole

Dans un registre délibérément apolitique, Gbaguidi a martelé le rôle du CES comme « caisse de résonance neutre » : « Notre légitimité ne se drape pas dans les oripeaux partisans, mais dans notre capacité à écouter, sans filtre, chaque frange de la nation. » Une mission d’autant plus ardue que les défis exigent célérité et crédibilité. « Le temps est compté ; il nous faut prouver, par des actes tangibles, que cette institution n’est pas un leurre », a-t-il concédé, appelant à des moyens opérationnels renforcés.

Talon : entre ouverture et pragmatisme

En réponse, le chef de l’État a réitéré sa volonté d’intégrer les préconisations du CES dans l’élaboration des politiques publiques. « Aucune idée ne doit rester en friche », a-t-il déclaré, insistant sur l’impératif d’un « dialogue continu, anticipateur des tempêtes socio-économiques ». Par cette posture, Talon semble aussi vouloir tordre le cou aux critiques dénonçant un exécutif trop vertical, tout en cadrant l’action du CES dans un rôle consultatif non décisionnel.

Au-delà des mots : les enjeux d’une collaboration entre le pouvoir et le CES

Cette rencontre, si elle scelle une volonté affichée de cohésion, soulève des questions sous-jacentes. Le CES parviendra-t-il à incarner ce tiers de confiance, capable de synthétiser les mécontentements sans être perçu comme un relais complaisant ? Les propositions issues de ses travaux trouveront-elles écho dans un agenda gouvernemental déjà chargé ?

L’épreuve des faits

En filigrane, cette audience dessine un test de maturité démocratique pour le Bénin. Le CES, s’il réussit à transformer son mandat en leviers concrets (filets sociaux, emplois jeunes, soutien aux PME), pourrait s’ériger en modèle de gouvernance inclusive. À l’inverse, s’il n’est qu’un alibi consultatif, il rejoindra le cortège des institutions fantômes.

L’histoire retiendra que, ce jour, deux hommes ont tenté de tisser un dialogue entre pouvoir et peuple. Reste à savoir si ce fil résistera aux secousses de l’urgence et aux poids des inerties.

 

Un forum pour réinventer l’avenir : le 2ᵉ forum national sur le volontariat au Bénin

Du 17 au 19 mars 2025, la ville de Bohicon, nichée au cœur du département du Zou, vibrera d’une énergie singulière. L’antenne départementale de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (AnpE) y accueillera le 2ᵉ Forum National sur le Volontariat au Bénin, un rendez-vous qui promet de redessiner les contours de l’engagement bénévole dans le pays. En effet, bien plus qu’une simple rencontre, cet événement se veut une agora où les aspirations des jeunes se mêlent aux ambitions d’une nation déterminée à faire du volontariat un levier d’épanouissement professionnel.

 2ᵉ Forum National sur le Volontariat : Une nouvelle ère pour le volontariat au Bénin

Depuis 2021, le gouvernement béninois a insufflé une dynamique inédite au volontariat en le déclarant sous la houlette de l’ANPE. « Effectivement, en confiant le volontariat à l’AnpE, le gouvernement du Bénin lui a donné une nouvelle orientation, le positionnant comme un véritable tremplin pour l’insertion professionnelle des jeunes », déclare l’hospice JIMAJA, chef de l’antenne départementale AnpE du Zou. Ainsi, cette vision audacieuse a transformé une pratique autrefois perçue comme un palliatif en une véritable pépinière de talents, où les jeunes forgent leurs compétences et tissent les fils de leur avenir.

Ce deuxième forum s’inscrit dans la continuité de cette ambition. Par conséquent, pour JIMAJA, l’enjeu est clair : « Ce 2ᵉ forum national est crucial : je suis convaincu que ces trois jours aboutiront à des résolutions fortes pour booster la promotion du volontariat au Bénin ! » De plus, ses mots résonnent comme un appel à saisir une opportunité rare, celle de poser les jalons d’un système dans lequel le bénévolat ne se limite plus à l’altruisme, mais devient une passerelle vers des carrières solides.

Un écosystème en mouvement

Au centre de cette effervescence se trouve la Plateforme Nationale des Organisations de Volontariat et d’Échanges de Jeunes (PNOVEJ), un réseau essentiel pour coordonner les initiatives et amplifier leur portée. « Par ailleurs, ce forum offre un espace privilégié de réflexion pour accroître la visibilité et l’élan de la PNOVEJ », souligne Annie Prince AGBODJAN KOUGBLENOIU, porte-parole du Directeur Général de l’AnpE, en insistant sur son importance. Cependant, elle ne s’arrête pas là. En outre, avec une invitation vibrante, elle interpelle les participants : « Je vous invite à tirer le meilleur de ces échanges pour que les recommandations qui en découleront guident des actions concrètes et porteuses d’avenir pour le volontariat au Bénin. »

Ces trois jours à Bohicon ne seront pas une simple succession de discours. Au contraire, ils seront un creuset d’idées, où des délégués venus des quatre coins du Bénin croiseront leurs expériences. En effet, des plaines arides du nord aux rivages animés du sud, chaque voix apportera sa nuance à un tableau commun. Par exemple, les discussions pourraient explorer des sentiers encore peu battus : comment tisser des alliances durables avec le secteur privé ? Comment transformer une mission bénévole en un tremplin vers un emploi stable ? Ou encore, comment doter les jeunes de compétences qui résonnent avec les besoins d’un marché en mutation ?

 2ᵉ Forum National sur le Volontariat : des histoires qui inspirent

Derrière les grandes stratégies, il y a des visages, des parcours. Ainsi, prenez l’exemple fictif le plus plausible de Kemi, une jeune femme de Porto-Novo. En effet, en s’engageant comme volontaire dans un projet de sensibilisation à l’hygiène, elle a appris à mobiliser une communauté, à rédiger des rapports percutants et à gérer des équipes. Aujourd’hui, elle dirige une petite association financée par des partenaires locaux, un rêve qu’elle n’aurait jamais osé caresser sans cette première expérience. De ce fait, ces histoires témoignent d’une vérité concrète : le bénévolat, lorsqu’il est bien dirigé, peut-être un catalyseur de vocations.

Un héritage en construction

L’histoire du volontariat au Bénin est celle d’une métamorphose patiente. Longtemps relégué au rang d’occupation temporaire, il s’est peu à peu imposé comme un pilier du développement national. Néanmoins, des écueils subsistent : des ressources limitées, un fossé parfois béant entre les expériences bénévoles et les exigences du marché du travail, ou encore une reconnaissance encore timide de sa valeur. C’est pourquoi, à Bohicon, les experts scruteront, débattront et dépasseront ces défis grâce à des solutions taillées sur mesure.

En somme, Bohicon sera, en l’espace de trois jours, le théâtre d’un élan collectif, une terre dans laquelle les graines d’un meilleur avenir seront semées avec soin. Car ce forum n’est pas qu’un événement : c’est une promesse murmurée à l’oreille d’une jeunesse avide de sens, un serment que le volontariat deviendra, sous le ciel béninois, bien plus qu’un geste – un horizon dans lequel chaque pas donné aux autres est un pas vers soi.

Forger le Future : Le camp d’innovation low-tech de Porto-Novo réinvente la simplicité

Dans l’enceinte vibrante de Porto-Novo, capitale du Bénin où les marchés bruissent de vie et les ruelles résonnent d’histoire, une révolution a pris racine. En effet, pendant deux semaines, du 3 au 14 mars 2025, un groupe de jeunes innovateurs s’est réuni pour le camp d’innovation low-tech, un creuset où la créativité a transformé des matériaux modestes en réponses audacieuses aux défis locaux. Loin des gadgets sophistiqués, ces esprits brillants ont misé sur l’ingéniosité et la durabilité pour façonner un avenir plus résilient.

Organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin, cet événement a rassemblé des ingénieurs en herbe, des concepteurs et des rêveurs pragmatiques, tous animés par une mission commune : concevoir des solutions simples, accessibles et respectueuses de l’environnement. Par ailleurs,durant quatorze jours, ils ont sculpté des idées avec une ardeur palpable, leurs mains façonnant des prototypes tandis que leurs esprits esquissaient des lendemains plus lumineux.

À Porto-Novo, de jeunes innovateurs ont créé des solutions low-tech durables lors d'un camp de deux semaines organisé par le PNUD,L’essence du low-tech : réinventer l’utile

En outre, le concept de « low-tech » ne se contente pas de prôner la simplicité ; il célèbre des technologies qui se plient aux réalités du terrain. Accessibles financièrement, faciles à entretenir et reproductibles, ces innovations répondent aux besoins fondamentaux (énergie, eau, alimentation) là où les infrastructures modernes peinent à s’implanter. Au Bénin, où l’accès irrégulier à l’électricité, la rareté de l’eau et l’insécurité alimentaire rythment le quotidien de nombreuses communautés, ces solutions incarnent ainsi un levier d’autonomie et de résilience.

Des créations au service des communautés

D’ailleurs, au cœur du camp, quatre projets ont vu le jour, chacun taillé pour répondre à une nécessité locale avec une ingéniosité saisissante.

  • Le cuiseur/grilleur de maïs : Pensé pour alléger la facture énergétique des foyers, cet appareil réduit la consommation de bois ou de charbon tout en accélérant la préparation du maïs, aliment de base. « On ne cuisine pas seulement du maïs, on cuisine du temps et des économies », confie un participant originaire de Cotonou, le regard pétillant de fierté.
  • La tour d’hydroponie : véritable défi à l’espace restreint des zones urbaines, cette structure verticale permet de cultiver des légumes dans une eau enrichie en nutriments, sans sol. « C’est une ferme dans une colonne », explique une innovatrice, « une chance pour ceux qui n’ont qu’un coin de cour. »
  • Le générateur éolien autonome : captant la force des vents, ce dispositif offre une source d’électricité fiable aux villages hors réseau. « Quand le vent souffle, il allume nos maisons », raconte un membre de l’équipe, soulignant l’espoir d’une lumière constante pour les nuits rurales.
  • Le fumoir à poisson : Dans un pays où le poisson abonde mais se perd faute de conservation, ce fumoir simple et efficace prolonge la durée de vie des prises. « Chaque poisson fumé, c’est une famille nourrie plus longtemps », note une participante, le sourire teinté de satisfaction.

low-tech : une moisson d’espoir

Le 14 mars 2025, alors que le camp touchait à sa fin, l’atmosphère vibrait d’un mélange d’accomplissement et d’élan. Ces prototypes n’étaient pas de simples objets ; ils étaient des promesses tangibles, prêtes à germer dans les communautés du Bénin et au-delà. Sous l’égide de l’initiative UniPod — peut-être un clin d’œil à un programme d’innovation durable du PNUD — ces jeunes ont aussi prouvé que la technologie n’a pas besoin de sophistication pour être transformatrice.

Dans un monde souvent ébloui par les prouesses high-tech, le camp d’innovation low-tech de Porto-Novo a rappelé une vérité essentielle : les solutions les plus puissantes sont parfois les plus humbles. En dotant les individus des outils pour créer et entretenir leurs propres réponses, ce type d’initiative dessine un avenir où la durabilité devient une seconde nature.

L’aube d’un nouveau possible

En somme, à la fin de cette journée à Porto-Novo, une certitude demeure : la technologie, loin d’être une force destructrice, peut être un vecteur d’harmonie entre l’homme et son environnement. Les innovateurs présents ont démontré que la sobriété et la solidarité peuvent guider le développement technologique.

 

55 milliards pour révolutionner le Mono, le Couffo et l’Atlantique

Quelle manne providentielle pour les habitants du Mono, du Couffo et de l’Atlantique ! Le gouvernement du Président Patrice TALON a décidé de leur tendre une perche dorée : une enveloppe faramineuse de près de 55 milliards de FCFA pour métamorphoser leur quotidien. À la clé ? Des infrastructures routières rutilantes et un cadre de vie embelli qui feront bientôt la fierté de ces départements. Par ailleurs, plus de 120 kilomètres de rubans asphaltés ou de pistes revigorées verront le jour d’ici à deux ans, promesse d’un avenir où les trajets deviennent une partie de plaisir et les horizons économiques s’élargissent. C’est un véritable élan de gaieté et de progrès qui s’annonce pour les populations locales !

Un vent de modernité souffle sur le Mono, le Couffo et l’Atlantique : 55 milliards de FCFA pour des routes flambant neuvesUne cérémonie éclatante pour un départ en fanfare

À cet effet, samedi dernier, le terrain de sports d’Azovê s’est transformé en une arène festive pour accueillir le coup d’envoi de ces travaux titanesques. Sous la houlette du Ministre des Sports, Monsieur Benoît DATO, dépêché par le Ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, l’événement a brillé par la présence d’un cortège prestigieux : députés, cadres, têtes couronnées, sages, notables et, bien sûr, une foule débordante d’allégresse. Les habitants, les yeux pétillants d’espoir, ont applaudi à tout rompre, conscients que leurs vœux les plus chers prenaient enfin forme grâce à la détermination du gouvernement.

« Mono-Couffo »: des artères vitales prêtes à pulser de vie

Dans le détail, ce chantier pharaonique se décline en plusieurs projets aussi ambitieux que réjouissants. D’abord, l’aménagement et le bitumage de la route Azovè-Houegamè-Klouékanmè (17,20 km) et la réhabilitation de l’axe RN2 (Mairie)-Sitex-IUT-RN2 Bis (3 km) offriront des voies lisses comme des miroirs, prêtes à accueillir voitures et motos dans un ballet fluide. Ensuite, l’aménagement en terre des tronçons Bopa-Lobogo-Tozounmè-Dogbo (34 km) et Bopa-Djidjozoun-Allada (35,30 km) viendra désenclaver des contrées jusque-là oubliées, pour un coût total de 31.441.995.620 FCFA. Ces nouvelles artères, véritables cordons ombilicaux du développement, promettent de relier les âmes et les marchandises avec une aisance inédite.

Mais l’élan ne s’arrête pas là ! Dans les communes d’Aplahouè (12 km), Comè (3 km), Dogbo (5 km), Djakotomey (6 km) et Grand-Popo (5 km), des travaux d’assainissement et de pavage de rues, pour un montant de 23.474.429.496 FCFA, vont parer les villes de parures asphaltées. Adieu les ruelles poussiéreuses ou gorgées d’eau après la pluie ! Ces chaussées modernisées inviteront à la flânerie et au commerce, tout en chassant les tracas sanitaires.

Un vent de modernité souffle sur le Mono, le Couffo et l’Atlantique : 55 milliards de FCFA pour des routes flambant neuves Une ambition débordante pour un avenir radieux

En plus, le Ministre Conseiller Jacques AYADJI, voix vibrante de ce projet baptisé « Mono-Couffo », a dévoilé des objectifs qui donnent le vertige tant ils débordent de promesses. Ces travaux visent à hisser les infrastructures routières à un niveau d’excellence, attirant comme un aimant voyageurs, investisseurs et curieux. Les véhicules, libérés des cahots et des ornières, verront leurs coûts d’entretien fondre comme neige au soleil. Les habitants, eux, gagneront un accès simplifié aux écoles, aux centres de santé et aux autres trésors communautaires. Les trajets, raccourcis, laisseront ainsi plus de temps pour cultiver, vendre ou simplement profiter de la vie. Les produits des champs s’écouleront sans peine vers les marchés, gonflant les bourses des paysans et dynamisant l’économie de la région, voire du pays tout entier. Un cercle vertueux, en somme, qui fera chanter les cœurs et prospérer les foyers !

« Mono-Couffo » : une vague d’enthousiasme chez les élus et les citoyens

Les maires et les préfets, conquis par cette pluie de bonnes nouvelles, n’ont pas boudé leur plaisir. Le Maire d’Aplahouè, M. Maxime ALLOSSOGBE, a lancé avec un sourire éclatant : « Le Président Patrice TALON est un bâtisseur hors pair, un homme qui joint le geste à la parole. » « Nous sommes tous prêts à retrousser nos manches pour que ce rêve devienne une éclatante réalité ! » Même son de cloche chez les Préfets Christophe MEGBEDJI et Bienvenu Dêdêgnon MILOHIN, qui ont applaudi cette initiative comme un souffle salvateur pour leurs administrés. Quant aux populations, elles dansent déjà au rythme de leur joie, impatientes de voir les engins vrombir et les routes s’épanouir.

Des entreprises au taquet pour tenir la cadence

Pour donner vie à ce tableau enchanteur, deux acteurs de poids ont été mobilisés. L’entreprise QGMI, chargée des infrastructures routières, a 24 mois pour dérouler son savoir-faire, tandis que Fadil, maître d’œuvre des travaux d’assainissement et de pavage, dispose de 18 mois pour livrer des rues impeccables. Ces échéances serrées traduisent l’urgence d’un gouvernement décidé à ne pas faire lanterner ses citoyens.

Un vent de modernité souffle sur le Mono, le Couffo et l’Atlantique : 55 milliards de FCFA pour des routes flambant neuves Un Bénin en marche vers un horizon éclatant

Ces chantiers grandioses ne sont qu’un chapitre d’une saga plus vaste. Partout dans le pays, le gouvernement de Patrice TALON sème les graines d’un Bénin moderne, bardé de routes, de ponts, d’écoles et d’hôpitaux. Chaque projet, chaque pierre posée, est une marche de plus vers un avenir où le progrès et le bien-être ne sont pas de vains mots. Le Mono, le Couffo et l’Atlantique, avec ces 55 milliards de FCFA, goûtent aujourd’hui à cette ambition nationale et l’optimisme y fleurit comme jamais.

En somme, cette initiative est une ode au renouveau, une symphonie de bitume et d’espoir qui résonne dans le cœur des habitants. Grâce à ces investissements colossaux, le quotidien s’annonce plus doux, les opportunités plus nombreuses et le futur plus lumineux. Le Bénin, porté par la vision de son Président, avance à grands pas, et ces départements sont désormais en première ligne de cette belle aventure !