Le Bénin appelle à l’unité africaine et à la lutte contre l’instabilité mondiale

New York, 30 Septembre 2024 -Le Ministre des Affaires Etrangères ,Shegun Bakari, représentant du Bénin aux Nations Unies, a lancé un appel vibrant à l’unité africaine et à la paix mondiale lors de son discours à l’Assemblée générale. Dans une allocution marquée par un fort engagement, il a souligné les défis auxquels le continent africain est confronté et a appelé à une solidarité croissante entre les Nations.

Un plaidoyer pour la paix, l’unité et la stabilité

En dénonçant les conflits qui secouent le monde, notamment au Sahel, en Ukraine et au Moyen-Orient, le Représentant béninois a mis en garde contre les dangers de la polarisation et de l’ingérence étrangère. Il a appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts pour résoudre les crises en cours et à œuvrer pour un monde plus juste et plus stable.

Par ailleurs, dans sa déclaration, le Ministre a exprimé de graves préoccupations concernant les tentatives de certaines puissances étrangères d’introduire leurs conflits géopolitiques dans la région du Sahel. Le gouvernement béninois a vigoureusement condamné ces actions, les qualifiant de catalyseurs pour le terrorisme, fléau qu’il rejette catégoriquement. Soulignant l’inadmissibilité universelle du terrorisme, le ministre a réitéré l’engagement du Bénin envers l’unité africaine et la préservation de la fraternité historique en Afrique de l’Ouest.

Il a aussi affirmé la détermination du Bénin à contribuer activement à la lutte contre le terrorisme et à œuvrer pour le développement, appelant à une unité d’action indépendamment des affiliations organisationnelles.

L’Afrique, un continent d’avenir

Le Ministre a également souligné le potentiel immense de l’Afrique, un continent jeune et dynamique. Il a appelé à investir dans le développement de l’Afrique, en particulier en matière d’éducation, de santé et d’infrastructures. Il a également insisté sur l’importance de reconnaître la diversité culturelle de l’Afrique et de promouvoir un panafricanisme moderne.

Un engagement fort pour l’unité africaine

Le Bénin, a-t-il affirmé, est prêt à jouer un rôle de premier plan dans la construction d’une Afrique unie et prospère. Le pays s’est engagé à renforcer la coopération régionale et à promouvoir la libre circulation des personnes et des biens sur le continent.

La Diaspora africaine au cœur des préoccupations

Shegun Bakari a également souligné l’importance de la diaspora africaine et a appelé à renforcer les liens entre les Africains du continent et ceux de la Diaspora. En reconnaissant leur droit au retour, nous leur disons : « Vous n’avez jamais cessé d’appartenir à cette terre ». « L’Afrique est votre foyer, et nous vous attendons les bras grands ouverts », a-t-il déclaré. En plus, il a salué l’adoption d’une loi accordant la nationalité béninoise aux Afro-descendants, une initiative qui marque une étape importante dans le processus de réconciliation et d’unité.

En conclusion, le discours du Ministre des Affaires Etrangères,Shegun Bakari, a été l’occasion de réaffirmer l’attachement de son pays aux valeurs de paix, de solidarité et de développement. Il a également exhorté la communauté internationale à appuyer les initiatives africaines visant à relever les défis présents et à bâtir un futur prometteur pour ses habitants.

Le PROMAC, un souffle nouveau pour les pêcheurs béninois

Cotonou, 30 septembre 2024. Une nouvelle ère s’ouvre pour les pêcheurs béninois de Tchonvi, Ahouansori, Ladji et des environs. Grâce au Projet de promotion de l’aquaculture durable et de compétitivité des chaînes de valeurs de la pêche (PROMAC), initié par le gouvernement, ces communautés, traditionnellement dépendantes de la pêche, vont bénéficier d’un soutien renforcé.

Lors d’une séance d’information, en présence de la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique TOGNIFODE, les populations ont découvert les contours de ce projet ambitieux. En effet,  expliqué en détail en langue locale par Cyrille AHOLOUKPE, coordinateur du PROMAC, le projet vise à améliorer les conditions de travail des pêcheurs, à valoriser les produits de la pêche et à renforcer la compétitivité du secteur.

Le projet PROMAC offre un nouvel élan aux pêcheurs béninois en leur permettant d'améliorer leurs conditions de travail et de valoriser leurs produits.Un projet au cœur des préoccupations du gouvernement

Par ailleurs, la Ministre TOGNIFODE, profondément engagée dans le progrès des femmes, des enfants et des groupes vulnérables, a souligné l’importance de ce projet pour les femmes, qui sont les piliers de l’économie locale, et son avantage pour les jeunes et les enfants. Elle a vivement encouragé la communauté à s’impliquer activement dans ce projet, qui s’inscrit dans la stratégie du Gouvernement pour un développement communautaire.

Le projet PROMAC offre un nouvel élan aux pêcheurs béninois en leur permettant d'améliorer leurs conditions de travail et de valoriser leurs produits.PROMAC : Un accueil enthousiaste des populations

Monsieur Isidore GNONLONFOUN, éminent ancien Maire de Cotonou et respecté au sein de la communauté, a également exprimé son soutien à la Ministre et a renforcé les propos du Coordonnateur. Il a affirmé son engagement à œuvrer pour l’adhésion complète de la communauté afin d’assurer le succès du programme PROMAC.

En plus, les populations de Tchonvi, Ahouansori et Ladji ont accueilli avec enthousiasme cette initiative. « Nous remercions le Président Patrice TALON pour ce projet qui va améliorer nos conditions de vie », ont-ils- déclaré. Les pêcheurs et les femmes transformatrices de poissons ont, à leur tour, exprimé leur gratitude et aussi  leur détermination à s’impliquer pleinement dans la réussite du PROMAC.

Un projet porteur d’espoir

En bref, le PROMAC représente un espoir pour les communautés de pêcheurs béninoises. En améliorant la productivité et la qualité des produits de la pêche, ce projet contribuera à renforcer la sécurité alimentaire et à stimuler l’économie locale. Il s’inscrit dans une dynamique plus large de développement durable, en tenant compte des enjeux environnementaux et sociaux.

Le Bénin se dote du IPRT pour piloter son développement

Cotonou, 30 septembre 2024 – Les experts béninois sont désormais outillés pour mieux planifier et suivre le développement du pays. L’atelier de formation sur l’Outil Intégré de Planification et de Suivi (IPRT), organisé par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) en collaboration avec le gouvernement béninois, s’est clôturé vendredi dernier.

 Après cinq jours d’une formation intensive, le Bénin vient de franchir une étape décisive dans sa planification et de son suivi du développement. Les experts nationaux maîtrisent désormais l’Outil Intégré de Planification et de Suivi (IPRT).

Cet outil numérique, mis au point par la CEA, permet d’intégrer les données de différents secteurs pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Le Bénin accélère sa transition vers un développement durable grâce à la maîtrise de l'IPRT, un outil de planification et de suivi des ODD mis en place par le CEA.IPRT : Un outil au service des politiques publiques et des Objectifs de Développement Durable (ODD)

L’IPRT est un véritable couteau suisse pour les promoteurs béninois. Il leur permettra d’aligner les politiques publiques nationales avec les objectifs de développement durable fixés à l’horizon 2030 par les Nations Unies et ceux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

« Cet outil est essentiel pour suivre nos progrès et identifier les domaines où nous devons intensifier nos efforts », a souligné Anicet SEVOH, Directeur Général de la coordination et du suivi des Objectifs de développement durable au Bénin. « L’IPRT est un véritable levier pour nos politiques publiques », a  déclaré Anicet SEVOH.

Grâce à cette formation intensive Organisée par la CEA en collaboration avec le Ministère du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale , les participants ont acquis les compétences nécessaires pour utiliser l’IPRT de manière efficace. Ils sont désormais en mesure de collecter, d’analyser et de présenter des données fiables pour éclairer les décisions politiques et suivre l’évolution des indicateurs de développement.

« Nous avons travaillé sur des cas concrets, ce qui nous a permis de mieux comprendre l’outil et ses applications », a témoigné Moussa Carel Brian, un des participants.

Le Bénin accélère sa transition vers un développement durable grâce à la maîtrise de l'IPRT, un outil de planification et de suivi des ODD mis en place par le CEA.Un engagement fort du gouvernement béninois

Le gouvernement béninois a manifesté une forte détermination à s’approprier cet outil. « Nous avons sollicité cette formation car nous voulons disposer des meilleurs outils pour mesurer nos progrès et améliorer la vie de nos populations », a expliqué Djidjoho Médard Padonou, Chef du Département du Suivi et de l’Évaluation des Objectifs de Développement Durable.

La volonté politique du gouvernement béninois est le facteur clé du succès de cette initiative. « Le Bénin a, avec sa forte détermination à améliorer sa planification et son suivi du développement, a permis que cette formation se déroule dans les meilleures conditions », a déclaré Jéléna Katic, cheffe du bureau de la coordinatrice résidente des Nations unies au Bénin.

Le Bénin accélère sa transition vers un développement durable grâce à la maîtrise de l'IPRT, un outil de planification et de suivi des ODD mis en place par le CEA.Les prochaines étapes

Avec la maîtrise de l’IPRT, le Bénin est désormais mieux équipé pour piloter sa transformation. « Nous allons utiliser cet outil pour évaluer régulièrement nos progrès et ajuster nos politiques en conséquence », a indiqué Djidjoho Médard Padonou, Chef du Département du Suivi et de l’Évaluation des Objectifs de Développement Durable.

Par ailleurs, les participants à la formation ont formulé plusieurs recommandations pour optimiser l’utilisation de l’IPRT. Ils ont notamment souligné l’importance de renforcer la collecte de données et de mettre en place un système de suivi régulier. La CEA, de son côté, s’est engagée à accompagner le Bénin dans la mise en œuvre de cet outil et à partager son expertise avec d’autres pays de la région.

En bref, l’adoption de l’IPRT marque une étape cruciale dans la trajectoire de développement du Bénin. Cependant, le véritable défi réside désormais dans l’exploitation optimale de cet outil au quotidien. La réussite de cette initiative dépendra non seulement de la poursuite de la formation des acteurs, mais aussi de la mise en place d’un écosystème numérique favorable à la collecte et à l’analyse des données. Les prochaines années seront déterminantes pour mesurer l’impact de cet outil sur les politiques publiques et sur la vie des Béninois.

La disgrâce de deux personnalités respectées au Benin

Bénin, le 30 septembre 2024-Dans un revirement spectaculaire, deux figures emblématiques de la vie politique béninoise sont désormais au cœur d’une polémique judiciaire qui promet de redistribuer les cartes du pouvoir. En effet, l’homme d’affaires Olivier Boko et l’ancien ministre Oswald Homeky, anciens alliés du Président Patrice Talon, font face à des accusations sérieuses qui risquent de ternir leur image et de les éloigner définitivement des cercles d’influence.

De l’autel à la boue : La chute des personnalités respectées

Après une garde à vue réglementaire, ces deux personnalités, jadis respectées et maintenant tombées en disgrâce, se préparent à affronter le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Cette rencontre, prévue pour le mercredi prochain, est cruciale, car elle déterminera si les charges énoncées lors d’un récent point de presse par le procureur Elomn Mario Mètonou seront retenues, marquant le début d’une période d’incarcération qui pourrait s’étendre jusqu’à leur procès.

Les preuves présentées par le procureur Mètonou semblent accabler Boko et Homeky, réduisant considérablement leurs chances d’éviter un mandat de dépôt. Actuellement sous résidence surveillée et en garde à vue, ils semblent inévitablement destinés à faire face à la justice. Bien que le procès puisse potentiellement se conclure par un non-lieu, il est presque certain que les deux accusés expérimenteront la vie derrière les barreaux dès cette semaine, dans l’attente d’une décision judiciaire finale sur leur sort.

Les raisons de cette disgrâce

L’affaire est devenue dramatique quand les autorités ont interpellé Olivier Boko sur le chemin de la résidence du Président Talon. Les accusations portent sur Boko, la deuxième personnalité la plus influente de la République après le président, pour avoir financé un coup d’État visant le chef de l’État. Par ailleurs, le procureur spécial a révélé que Boko aurait impliqué l’ancien ministre des sports, Oswald Homeky, dans ce complot visant à déstabiliser l’État. Pour mener à bien leur plan, ils auraient tenté de corrompre le patron de la garde républicaine, Dieudonné Tévoédjrè.

En somme, au-delà des apparences, cette affaire met à nu les mécanismes complexes du pouvoir et les rivalités qui se jouent en coulisses. Les questions de loyauté et d’intégrité sont au cœur de cette crise, qui pourrait avoir des répercussions considérables sur la stabilité du pays.

Le Bénin lève le voile sur la lutte contre le cyberharcèlement LGBTQI+

Abomey-Calavi, 27 septembre 2024 – Une première en son genre au Bénin. L’Hirondelle Club Bénin a lancé hier, une journée de formation dédiée à la lutte contre le cyberharcèlement et les discours haineux envers les personnes LGBTQI+. en effet, cette initiative, portée par Luc AGBLAKOU, président fondateur de l’organisation, vise à faire de l’espace numérique un lieu plus sûr et inclusif pour tous.

Réunissant activistes, éducateurs, étudiants et professionnels des médias, cette formation a été l’occasion de sensibiliser sur les mécanismes du cyberharcèlement, ses conséquences dévastatrices et les moyens de le combattre. Les participants ont pu également échanger avec des experts et ont utilisé les outils nécessaires pour identifier et signaler les discours haineux en ligne.

« Nous devons tous être des agents de changement », a déclaré Luc AGBLAKOU. « Cette formation marque le début d’un mouvement plus large pour promouvoir l’inclusion et le respect mutuel au sein de notre société. »

Le Bénin s'attaque au cyberharcèlement LGBTQI+ : une formation inédite pour promouvoir l'inclusion numérique.cyberharcèlement LGBTQI+ : Un enjeu de société

Le cyberharcèlement envers les personnes LGBTQI+ est un fléau qui touche de plus en plus de personnes dans le monde. Au Bénin, cette problématique est encore méconnue et les victimes sont souvent isolées. En organisant cette formation, l’Hirondelle Club Bénin souhaite ainsi contribuer à changer les mentalités et à créer un environnement plus pour tous.

Cette journée de formation n’est que le début d’un long processus. L’Hirondelle Club Bénin prévoit aussi  d’étendre ses actions à d’autres régions du pays et de développer de nouveaux programmes de sensibilisation. L’objectif est de faire de la lutte contre le cyberharcèlement une priorité nationale.

Le Bénin s'attaque au cyberharcèlement LGBTQI+ : une formation inédite pour promouvoir l'inclusion numérique.Une mobilisation générale

Les participants à la formation ont exprimé leur gratitude et leur détermination à agir. « Cette journée a été une véritable révélation », a témoigné un participant. « Je suis désormais mieux équipé pour lutter contre les discours haineux et défendre les droits des personnes LGBTQI+. »

En conclusion, cette initiative de l’Hirondelle Club Bénin est un signal fort. Elle montre que la société béninoise est prête à s’engager dans la lutte contre les discriminations et à construire un avenir plus inclusif pour tous.

Porto-Novo : Rencontre entre l’Ambassadeur du Maroc et le Président VLAVONOU

Porto-Novo, 27 septembre 2024 – Dans le cadre des efforts continus pour renforcer les relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et la République du Bénin, l’Ambassadeur du Maroc, SEM. Rachid RGUIBI, a été reçu en audience par le Président de l’Assemblée Nationale béninoise, Louis VLAVONOU. En effet, cette rencontre diplomatique de haut niveau s’est tenue à Porto-Novo, la capitale législative du Bénin le 26 septembre 2024 , et a marqué un moment significatif dans les échanges interparlementaires entre les deux nations.

L’invitation du président VLAVONOU au MAROC

L’audience a été l’occasion pour SEM. RGUIBI de remettre une lettre d’invitation de la part de Rachid Talbi El ALAMI, Président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, invitant le Président VLAVONOU à effectuer une visite de travail au Maroc. Cette invitation intervient après la récente formation de deux groupes d’amitié, le Groupe d’amitié Bénin-Maroc et le Groupe d’amitié Maroc-Bénin, signe tangible de la volonté mutuelle d’approfondir les liens d’amitié et de coopération.

L'Ambassadeur du Royaume du Maroc au Bénin, SEM. Rachid RGUIBI, a été reçu par le Président de l'Assemblée Nationale, Louis VLAVONOU, Le diplomate marocain a souligné l’importance de cette prochaine visite qui sera l’occasion de discuter des moyens de renforcer davantage les relations déjà excellentes entre les deux pays, sous la direction éclairée de Son Excellence le Président Patrice TALON et de Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI. Les discussions ont également porté sur divers sujets d’intérêt commun, notamment le développement économique, la culture et l’éducation.

Le Président VLAVONOU a marqué la journée en recevant d’autres audiences importantes, notamment le Président de l’Union Nationale des Magistrats du Bénin (UNAMAB) et le Président du Conseil des Investisseurs Privés au Bénin (CIPB). Ces rencontres ont mis en évidence l’engagement du Parlement béninois à travailler de concert avec différents secteurs pour le développement du pays.

En bref, ces rencontres témoignent de la volonté commune des deux nations de travailler de concert pour le bien-être de leurs populations respectives et pour favoriser la stabilité et le développement de la région. Fort de ces échanges fructueux, le Maroc et le Bénin consolident leurs relations bilatérales , bâties sur les principes du respect mutuel et d’une coopération gagnant-gagnant.

Ahouanwanou: l’athlète retrouvée saine et sauve

Paris , le 27 septembre 2024  – Le soulagement a traversé la communauté sportive internationale alors que la nouvelle de la réapparition d’Odile Ahouanwanou, l’athlète béninoise de renom, se répandait. Disparue depuis le 10 septembre après avoir laissé son enfant chez une assistante maternelle, sa disparition avait suscité une vague d’inquiétude et de solidarité sans précédent.

Triple championne d’Afrique de l’heptathlon, Ahouanwanou, figure emblématique du Stade Sottevillais, s’est distinguée non seulement en tant qu’athlète accomplie mais aussi comme une mère dévouée. Son absence résonne bien au-delà des pistes d’athlétisme, touchant profondément ceux qui l’entouraient.

Ahouanwanou, l'étoile de l'heptathlon africain, a été retrouvée saine et sauve après une disparition qui a captivé l'attention internationaleLes appels à l’aide et les messages de soutien avaient envahi les réseaux sociaux, unis par des acteurs sportifs, des influenceurs et des fans, tous partageant un même espoir : retrouver Odile saine et sauve. La police nationale de la Seine-Maritime, après une recherche assidue et une enquête minutieuse, a finalement confirmé le retour d’Ahouanwanou à son domicile, mettant fin à une période d’angoisse et de spéculation.

Ce dénouement heureux est un témoignage de la résilience de l’athlète et de la force de la communauté qui s’est rassemblée en son nom. Bien que les détails de sa disparition et de son retour demeurent flous, la famille, les amis et les supporters célèbrent avec joie son retour en sécurité. La priorité est donnée à l’allégresse collective plutôt qu’aux circonstances mystérieuses de l’événement. La disparition d’Odile Ahouanwanou restera gravée dans les mémoires comme un moment de tension collective, mais son retour triomphal est une source d’inspiration et un rappel de l’importance de la solidarité et de l’espoir.

Les vétérinaires béninois au cœur de la santé publique

Cotonou, 26 septembre 2024 – Les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont été lancées ce jeudi par le ministre de l’Agriculture, Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Réunissant les professionnels du secteur, cet événement met en lumière le rôle crucial des vétérinaires dans la préservation de la santé publique.

En effet, sous le thème « Le vétérinaire, un agent essentiel de santé au cœur de l’approche One Health », les participants ont abordé des enjeux majeurs tels que la sécurité sanitaire des aliments, la lutte contre les zoonoses et la résistance aux antimicrobiens. Par ailleurs, le ministre DOSSOUHOUI a souligné l’importance de garantir l’accès aux soins vétérinaires pour les animaux, tout en protégeant la santé humaine.

Les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont mis en évidence le rôle des vétérinaires dans la préservation de la santé publique Les vétérinaires : Une profession au cœur des défis sanitaires

La mondialisation, les changements climatiques et l’intensification des productions animales ont multiplié les risques d’émergence de nouvelles maladies. Les vétérinaires sont en première ligne pour faire face à ces défis. « Ils jouent un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle des maladies animales, qui peuvent se transmettre à l’homme », a déclaré le ministre.

En plus, la coïncidence de ces journées avec la Journée Mondiale de lutte contre la rage a offert l’occasion de rappeler les risques liés à cette maladie zoonotique. Les vétérinaires ont été appelés à intensifier leurs efforts de sensibilisation auprès des populations.

Les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont mis en évidence le rôle des vétérinaires dans la préservation de la santé publique Un tournant pour la filière élevage

Face à l’interdiction prochaine (31 décembre 2024)des importations de volailles congelées, le ministre a incité les vétérinaires à accompagner les éleveurs béninois dans le développement de productions locales. « Nous devons renforcer les conseils agricoles et promouvoir des pratiques d’élevage durables », a-t-il souligné.

Pour Christian DOVONOU, président du Conseil de l’Ordre National des Médecins Vétérinaires du Bénin, ces journées marquent également  une étape importante pour la profession. « C’est le fruit de plusieurs années de travail et nous espérons que cet événement deviendra un rendez-vous annuel incontournable », at-il déclaré.

Les points clés à retenir :

  • One Health : Une approche globale qui reconnaît les liens étroits entre la santé humaine, animale et environnementale.
  • Zoonoses : Maladies transmissibles des animaux à l’homme.
  • Antibiorésistance : Une menace croissante pour la santé publique.
  • Sécurité sanitaire des aliments : Un enjeu majeur pour protéger les consommateurs.

En bref, les premières Journées Vétérinaires du Bénin ont été l’occasion de mettre en avant le rôle essentiel des vétérinaires dans la préservation de la santé publique et animale. Cet événement marque une nouvelle étape dans le développement du secteur de l’élevage au Bénin.

Banque NSIA : Le procureur se trompe-t-il ?

Dans un nouveau rebondissement de l’affaire du présumé coup d’État au Bénin, NSIA Banque Côte d’Ivoire a fermement contesté les déclarations du procureur spécial de la CRIET. En effet, Ce dernier avait affirmé qu’un compte bancaire avait été ouvert dans les livres de la banque ivoirienne, crédité d’une somme de 105 millions de FCFA au profit du Commandant de la Garde Républicaine du Bénin, impliqué dans cette affaire.

Une accusation démentie

La NSIA Banque Côte d’Ivoire a jeté un pavé dans la mare en démentant catégoriquement les accusations du procureur de la CRIET. Selon l’établissement bancaire, aucune trace ne permet de corroborer l’ouverture d’un compte au nom du commandant de la Garde Républicaine, comme avait affirmé le Procureur . Cette révélation vient contredire les conclusions préliminaires de l’enquête et jette un doute sur la fiabilité des informations fournies par la CRIET.

Une clarification apportée par le président du groupe NSIA 

Le président du groupe NSIA, Jean Kacou Diagou, a lui-même apporté une clarification sur cette affaire, martelant qu’il n’existait aucune trace d’un tel compte dans les registres de NSIA Banque Côte d’Ivoire. Toutefois, il a reconnu que le commandant était bien client de NSIA Vie Assurances, une filiale du groupe, et détenait un contrat d’assurance « NSIA PRESTIGE » de 55.000.000 FCFA depuis le 09 juillet 2024.

Pour apporter toute la lumière sur cette affaire, le groupe NSIA a annoncé qu’il transmettrait à la justice béninoise tous les documents relatifs à ce contrat d’assurance. Cette démarche vise aussi à collaborer pleinement avec les autorités judiciaires et à contribuer à l’établissement de la vérité.

Une affaire qui va faire parler d’elle

Cette récente découverte soulève des incertitudes supplémentaires quant à la solidité des preuves présentées par les autorités judiciaires du Bénin. L’incident présumé de tentative de coup d’État reste l’objet de multiples questions et pourrait révéler d’autres rebondissements imminents. Il est crucial que les autorités judiciaires accomplissent leur mission avec diligence pour préserver leur crédibilité internationale.

En conclusion, Le démenti de la NSIA Banque vient de relancer le débat sur la fiabilité des éléments à charge dans cette affaire. Cette nouvelle révélation souligne l’importance d’une justice impartiale et transparente, où la preuve de chaque accusation doit être solide. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour déterminer si les autorités béninoises parviendront à faire toute la lumière sur cette affaire.

Révolution de la santé au Bénin : de nouveaux référentiels

Le gouvernement béninois a franchi une nouvelle étape dans l’amélioration de la qualité des soins de santé en lançant un vaste chantier de révision des référentiels de soins. en effet, ces outils, qui représentent les meilleures pratiques médicales, doivent garantir une prise en charge uniforme des patients sur tout le territoire national.

Des référentiels obsolètes

Par ailleurs, les anciens référentiels, datant d’une dizaine d’années, étaient jugés insuffisants et ne répondaient plus aux besoins actuels. Ils souffraient notamment d’un manque d’implication des sociétés savantes et ne couvraient qu’une partie des spécialités médicales.

L'Autorité de Régulation du secteur de la Santé au Bénin lance un vaste chantier pour mettre à jour les référentiels de soins Un atelier pour définir les nouveaux standards

C’est dans ce contexte que l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS) a organisé un atelier le 25 septembre dernier. Cet événement a rassemblé l’ensemble des professionnels de santé pour définir les contours des nouveaux référentiels. Les participants ont travaillé en groupes pour élaborer des projets de toile qui serviront de base à la rédaction des documents finaux.

Des bénéfices pour les patients

Le Dr Lucien DOSSOU-GBETE, président de l’ARS, affirme que les nouveaux référentiels bénéficieront grandement aux patients. Il explique : « Ces guides permettront une prise en charge uniforme des malades atteints de la même maladie, dans toutes les villes et centres de santé. » L’ARS a établi des priorités claires, accordant une attention particulière aux maladies maternelles et infantiles, ainsi qu’aux maladies prises en charge par l’assurance maladie.

Un calendrier ambitieux

L’ARS a fixé un objectif ambitieux : les nouveaux référentiels de soins devraient être disponibles d’ici la fin du mois de novembre 2024.L’urgence d’améliorer la qualité des soins et de réduire les disparités entre les différentes régions du pays justifie cette rapidité.

En se dotant de nouveaux référentiels de soins, le Bénin franchit une étape décisive vers l’amélioration de la santé de sa population. Cette initiative s’inscrit aussi dans une dynamique de modernisation du système de santé et témoigne de la volonté du gouvernement de garantir l’accès à des soins de qualité pour tous.