Présidentielle 2026 : la CENA boucle le dépôt des candidatures

La course est lancée à Cotonou ! La CENA pour l’élection de 2026 a officiellement enregistré cinq duos présidentiels. Ces chiffres illustrent les défis de l’opposition et confirment, à ce stade, la domination politique de la mouvance au pouvoir.

 

Cotonou, 15 octobre 2025 –  La course à la présidence du Bénin pour l’élection d’avril 2026 prend forme. La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a mis un point final, hier mardi, à la phase de dépôt des candidatures, marquant ainsi une étape cruciale du processus électoral.

Au total, la CENA a officiellement enregistré Cinq duos présidentiels qui se répartissent entre la mouvance au pouvoir et l’opposition. Ces binômes, aux profils variés, ont déposé des dossiers et des parrainages dont les chiffres révèlent déjà de fortes disparités quant à leur poids politique. Le seuil minimal de parrainage requis par la loi est fixé à 28 élus.

 

Voici les chiffres provisoires de parrainages collectés :

 

  • Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata (Mouvance présidentielle) : ce duo, porté par les soutiens du pouvoir en place, a largement dépassé les exigences avec 120 parrainages collectés. Un signal fort de la mobilisation des forces au pouvoir.
  • Prince Anatole Ouinsavi et Agathe Bello (Opposition) : Représentant l’opposition, ce tandem n’a pour l’heure enregistré aucun parrainage sur les 28 nécessaires. Une situation qui interroge fortement sur leur capacité à franchir l’étape de validation.
  • Paul Hounkpe et Judicaël Hounwanou (Opposition) : avec 38 parrainages, ce duo oppositionnel dépasse aisément le seuil minimal, démontrant une base solide au sein des élus locaux.
  • Renaud Agbodjo et Bonaventure Lodjou (Opposition) : tout juste à la limite avec 27 parrainages validés (plus un annulé), ce binôme frôle le minimum requis et pourrait voir son sort scellé lors de l’examen final des dossiers.
  • Elisabeth AGBOSSAGA et Boni Neto GANSARÉ (Opposition ) :  Ce duo, qui représente l’opposition, n’a toujours pas reçu de soutien parmi les 28 requis. Une situation qui suscite de sérieuses interrogations sur leur aptitude à passer l’étape de validation.

Ces chiffres, bien que provisoires, illustrent les disparités : la mouvance semble en position de force, tandis que l’opposition peine à consolider ses troupes dans un contexte de restrictions sur les parrainages, souvent dénoncées comme un frein à la pluralité.

 

Prochaines étapes : la CENA publie la liste provisoire le 26 octobre

 

La CENA n’en a pas fini avec le processus. L’institution électorale annonce désormais l’entrée en phase d’étude approfondie des dossiers soumis.  L’objectif est double : vérifier la conformité des candidatures aux critères légaux, des signatures aux pièces administratives.

Par ailleurs, la CENA publiera la liste provisoire des candidatures retenues le 26 octobre 2025, ouvrant la porte à d’éventuels recours et à une clarification définitive du paysage électoral.

Ce scrutin, prévu pour avril 2026, s’annonce comme un test majeur pour la démocratie béninoise. Après les controverses des élections passées, marquées par des exclusions d’opposants et des accusations de dérive autoritaire, la présence de ces quatre duos pourrait-elle incarner un renouveau ou, au contraire, accentuer les fractures ?

 

L’opposition fragmentée face à un pouvoir bien rodé

 

L’absence de candidatures plus nombreuses souligne les défis de l’opposition, minée par des divisions internes et des contraintes réglementaires. Du côté de la mouvance, le tandem Wadagni-Chabi Talata apparaît comme le favori incontesté, bénéficiant d’une machine partisane bien huilée.

Néanmoins, rien n’est joué : l’examen de la CENA pourrait réserver des surprises, et la campagne, une fois lancée, promet des débats enflammés sur l’économie, la sécurité et la gouvernance.

Pour les Béninois, l’enjeu est manifeste : un vote pour l’alternance ou la continuité ? Alors que la date butoir approche, la tension monte à Cotonou et au-delà. La CENA, gardienne de la transparence, aura fort à faire pour apaiser les craintes d’un processus biaisé.

Bénin : Vitali Boton alerte sur les pièges des réseaux sociaux au Parlement

Au Palais des Gouverneurs, siège de l’Assemblée nationale, le « like » est désormais considéré comme un risque professionnel. Le porte-parole Vitali Boton a tiré la sonnette d’alarme sur l’usage des réseaux sociaux, soulignant que chaque agent est un « ambassadeur involontaire » dont la vigilance détermine l’image et l’intégrité de l’institution.

 

Porto-Novo, 14 octobre 2025 – À l’heure où les réseaux sociaux imprègnent chaque instant de notre quotidien, leur usage responsable devient une urgence, surtout dans une institution aussi exposée que l’Assemblée nationale. C’est le message fort porté lundi par Vitali Boton, chef de la cellule de communication et porte-parole du président de l’Assemblée, lors de la traditionnelle « cérémonie des couleurs » au Palais des Gouverneurs. Le thème de cette édition était clair : « L’impact des réseaux sociaux sur nos vies privées, nos pratiques professionnelles et nos carrières dans la fonction publique parlementaire ». Cette sensibilisation est une initiative du président Louis Gbèhounou Vlavonou depuis la 8ᵉ législature, visant à ancrer des valeurs civiques et morales chez le personnel parlementaire, civil et militaire.

Devant un auditoire attentif, Vitali Boton a planté le décor : « Les réseaux sociaux, que nous utilisons presque quotidiennement, façonnent nos comportements, influencent notre image et orientent, souvent à notre insu, le cours de nos carrières et de nos responsabilités. » L’objectif, clair et ambitieux, est de guider la communauté parlementaire vers une maîtrise des opportunités offertes par ces outils – de Facebook à TikTok en passant par X (ex-Twitter) et LinkedIn – tout en évitant les pièges qui menacent vie privée, réputation et image institutionnelle.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

L’omniprésence numérique : ambassadeurs involontaires du Parlement

 

Remontant aux débuts des années 2000, époque où l’accès à Internet au Bénin relevait d’un « véritable luxe », Boton a tracé l’évolution fulgurante des technologies. « En l’espace d’une décennie, le regard porté sur ces outils a radicalement changé. L’explosion des nouvelles technologies de l’information et de la communication a imposé les réseaux sociaux dans nos vies. » Aujourd’hui, de fait, ils structurent relations privées, pratiques professionnelles et carrières publiques. Dans le sanctuaire du Parlement, chaque agent en devient un « ambassadeur involontaire » de l’institution, rendant la vigilance impérative.

Vie privée : une frontière poreuse et risquée

 

Entrant dans le vif du sujet, le communicateur a disséqué l’hyperconnexion qui lie utilisateurs et plateformes. « Les réseaux sociaux ont profondément transformé notre manière de communiquer, de partager et même d’exister publiquement. Toutefois, cette hyperconnexion soulève des interrogations majeures sur la notion même de vie privée. » Celle-ci, espace d’intimité préservée, s’effrite face à des publications qui échappent vite au contrôle, interprétées ou exploitées par autrui.

Les atouts sont indéniables : maintien des liens, accès à des groupes solidaires, outil de mémoire ou encore espace d’expression des passions. Cependant, les ombres planent : exposition de données personnelles, perte de contrôle sur les contenus, traçabilité numérique, atteinte à la réputation, pression psychologique, cyberharcèlement et usurpation d’identité.« La confusion entre sphère publique et sphère privée devient de plus en plus floue », a-t-il averti.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

Les pratiques professionnelles : leviers puissants, pièges subtils

 

Au Parlement, les réseaux ne sont plus de simples loisirs ; ils sont des instruments de travail. Pour les journalistes et communicateurs, un tweet sur X peut « toucher des milliers de citoyens en quelques minutes », diffusant communiqués et informations officielles. Les archivistes y voient une bibliothèque numérique accessible, tandis que juristes et légistes en tirent un outil de veille, d’échange et de vulgarisation du droit, boostant transparence et rayonnement législatif.

Néanmoins, les risques guettent : fuites d’informations sensibles, conflits d’intérêts, perte de crédibilité et prolifération de fake news. « Dans la fonction publique parlementaire, l’impact des réseaux sociaux est particulièrement visible et double : ils offrent des opportunités uniques, mais comportent aussi des risques qu’il convient de connaître », a souligné Boton.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

Le défi : le devoir de réserve imposé par les hautes responsabilités

 

Le cœur du débat repose sur la porosité entre vie privée et professionnelle, exacerbée par les hautes responsabilités. « Plus les responsabilités sont élevées, plus cette frontière devient difficile à tracer », a expliqué le porte-parole, citant des exemples concrets : un commentaire du secrétaire général administratif lu comme une position officielle, ou une réflexion d’un directeur des services législatifs rattachée à un projet de loi. « Servir une institution d’une telle envergure impose de considérer que, sur les réseaux sociaux, nous ne nous exprimons jamais totalement en notre nom propre. » Boton a aussi évoqué l’influence sur les carrières – positives pour le networking, néfastes via la désinformation – et les enjeux spécifiques pour le groupe de sécurité de l’Assemblée, où discrétion rime avec survie.

Vitali Boton : Dix recommandations pour un usage éclairé et responsable

 

Face à ces écueils, Boton n’a pas lésiné sur les solutions, listant dix bonnes pratiques taillées pour la fonction publique parlementaire : Premièrement, préserver confidentialité et sécurité des données ; deuxièmement, respecter devoir de réserve et neutralité politique ; séparer vie pro et privée ; faire preuve de discrétion et modestie ; éviter confusion entre opinion personnelle et institutionnelle ; vérifier fiabilité des informations ; protéger image personnelle et institutionnelle ; s’abstenir de publications polémiques ou émotionnelles ; et participer aux formations tout en respectant la charte interne.

« La fonction publique parlementaire n’est pas une administration comme les autres : elle implique des devoirs de réserve, de neutralité et de loyauté renforcés. Entre vie professionnelle et vie privée, la frontière est souvent ténue », a-t-il martelé, appelant à une vigilance accrue.

 

Vitali Boton appelle à la responsabilité collective

 

En bouclant son intervention, Vitali Boton a réaffirmé le potentiel des réseaux : « Des alliés puissants, à condition de les utiliser avec discernement, responsabilité et rigueur. » Cette communication, saluée par les participants, s’inscrit dans une dynamique plus large de formation éthique au Parlement, d’autant plus que le Bénin navigue dans un écosystème numérique en pleine expansion.

Reste à voir si ces conseils percoleront au-delà des couloirs du Palais des Gouverneurs, dans un pays où 70 % de la population est connectée. Une chose est sûre : dans l’arène parlementaire, un like de trop pourrait bien peser sur l’équilibre des pouvoirs.

Présidentielle : Le retrait de Sodjinou met Les Démocrates en danger

Le compte à rebours est lancé. À peine officialisée, la candidature du duo Agbodjo-Lodjou pour l’élection présidentielle de 2026 au Bénin est déjà menacée. Le retrait in extremis d’un seul parrainage plonge le parti Les Démocrates sous le seuil légal et met en péril l’espoir de l’opposition de se présenter face à la majorité présidentielle.

 

Cotonou, 14 octobre 2025 – Dans un climat de confusion et de divisions larvées, le parti d’opposition Les Démocrates (LD) a officialisé in extremis, dans la nuit du 13 au 14 octobre, son duo de candidats pour l’élection présidentielle d’avril 2026. Le parti a choisi Me Renaud Agbodjo, figure montante du parti, comme candidat à la présidence, aux côtés de Jude Lodjou pour le poste de vice-président. Toutefois, cette décision, prise après des heures de tractations houleuses, risque d’être compromise par un retrait de parrainage qui fragilise l’ensemble du processus.

 

Les Démocrates : un processus de désignation marqué par le chaos

 

Le climat au quartier général du parti, qui se trouve à Cotonou, s’est brusquement alourdi hier lundi, jour fatidique annoncé pour la validation du ticket présidentiel. En effet, ce qui était censé être une réunion paisible, marquée dès le matin par la confiance calme des partisans, a viré au chaos à cause des dissensions internes, des contestations virulentes et des échanges enflammés. D’après des sources locales, le processus de désignation, supervisé par un comité de sélection mis en place fin septembre conformément aux statuts du parti, a subi des perturbations dues à des rivalités de leadership persistantes.

 

Le retrait de parrainage qui fragilise la candidature du LD

 

Au cœur de cette tourmente : le député Michel François Sodjinou, qui a saisi le président du parti, l’ancien chef de l’État Thomas Boni Yayi, par voie d’huissier pour retirer son parrainage. Cet acte, survenu en pleine journée du 13 octobre, a visiblement ébranlé l’ex-président, contraint de se retirer momentanément des travaux. La justice a rapidement réagi : un juge de première instance de Cotonou a ordonné la restitution immédiate du formulaire de parrainage à Sodjinou, soulignant la fragilité du consensus interne au LD.

Or, ce retrait n’est pas anodin : le parti ne disposait que de 28 parrains – le seuil minimum requis par le Code électoral réformé (28 élus de 15 circonscriptions au moins) – et par conséquent, en perdant un, il tombe à 27, rendant la candidature irrecevable auprès de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

 

Les Démocrates : le choix du duo Agbodjo-Lodjou malgré les fractures internes

 

Néanmoins, malgré ces remous, le Conseil national du LD, réuni en huis clos de 2 h à 6 h du matin, a tranché pour le duo Agbodjo-Lodjou. Ce choix, issu d’un processus de consensus parmi une trentaine d’aspirants – un engouement inédit pour le parti d’opposition –, vise à capitaliser sur des profils « capables d’obtenir l’adhésion populaire », comme le prévoit l’article 71 des statuts. Parmi les autres prétendants figuraient des poids lourds comme Éric Houndété, premier vice-président du parti. De plus, Boni Yayi, dont l’influence plane toujours sur Les Démocrates, a tenté de recoller les morceaux, mais les fractures, exacerbées par des dissidences comme celle de Nourou-Dine Saka Saley, opposant farouche au leadership actuel, persistent.

Le parti d'opposition béninois Les Démocrates officialise in extremis son duo Agbodjo-Lodjou pour la présidentielle de 2026, mais la candidature est immédiatement menacée par le retrait d'un parrainage vital, laissant la voie libre à la majorité Wadagni-Talata Zimé.

La majorité présidentielle sans accroc protocolaire

 

Pendant ce temps, de l’autre côté du spectre politique, la majorité au pouvoir savoure un sans-faute protocolaire. Le duo Romuald Wadagni – ministre de l’Économie et des Finances – et Mariam Chabi Talata Zimé, présidente de l’Assemblée nationale, a déposé son dossier à la CENA le même 13 octobre, devenant ainsi le premier ticket à franchir cette étape cruciale. Accompagnés d’un cortège festif, ils ont reçu un récépissé provisoire des mains du président de la Commission, Roberto Carlos Gnandjihounde, dans une ambiance euphorique. Cet acte marque la primauté de la mouvance présidentielle dans la course à la magistrature suprême, profitant potentiellement des déboires de l’opposition.

 

L’incertitude plane sur la démocratie béninoise

 

Cette confusion chez Les Démocrates illustre une fois de plus les défis de la démocratie béninoise, où les institutions peinent à refléter leur sens étymologique et génèrent des crises récurrentes sur leur chemin. Avec la clôture des dépôts à la CENA ce 14 octobre, l’incertitude plane : le LD parviendra-t-il à combler le vide de parrainage in extremis ? Ou bien cette division profitera-t-elle au camp au pouvoir, favori dans les sondages ? Les prochaines heures seront décisives pour l’avenir de l’opposition, alors que la présidentielle 2026 entre dans sa phase la plus chaude.

Le Bénin et le Maroc scellent une alliance stratégique pour un développement commun

À Rabat, la coopération décentralisée entre le Bénin et le Maroc franchit un cap décisif. Luc Sètondji Atrokpo, Maire de Cotonou et Président de l’ANCB, a signé une convention stratégique avec l’AMPCC pour renforcer les liens entre collectivités locales

 

Rabat, 9 octobre 2025 – Dans un élan de fraternité continentale qui transcende les frontières, la coopération décentralisée entre le Bénin et le Maroc s’ancre désormais dans le concret. Elle illustre avec force comment les échanges entre collectivités territoriales peuvent devenir des moteurs de progrès mutuel et de transformation locale.

À ce titre , Luc Sètondji Atrokpo, Maire de Cotonou, Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et Vice-président de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), a paraphé, le mardi 7 octobre 2025, une convention de partenariat avec l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC).  Cette alliance stratégique, fruit d’une initiative conjointe entre la Direction Générale des Relations Extérieures (DGRE) et l’ANCB, vise à tisser un réseau solide de collaborations au service des citoyens des deux nations.

Le Bénin et le Maroc signent une convention de coopération décentralisée. Objectif : mutualiser les expertises locales pour un développement territorial inclusif.

Un cadre prometteur pour une coopération Sud-Sud exemplaire

 

Ainsi, cette entente formelle, signée au nom de l’ANCB, ouvre des perspectives prometteuses pour une coopération Sud-Sud exemplaire. Elle met l’accent sur le partage d’expertises et de bonnes pratiques, favorisant l’émergence de projets financés conjointement entre villes béninoises et marocaines. Parmi les axes prioritaires, figurent l’éducation, la santé, la protection de l’environnement, la préservation culturelle et l’intégration du numérique — autant de domaines essentiels pour répondre aux aspirations quotidiennes des populations et stimuler un développement inclusif et résilient.

Le Bénin et le Maroc signent une convention de coopération décentralisée. Objectif : mutualiser les expertises locales pour un développement territorial inclusif.

Des retombées tangibles pour les collectivités locales

 

« Cette signature marque un jalon décisif dans nos efforts pour unir nos forces locales au-delà des océans, en transformant les défis communs en opportunités collectives », a déclaré M. Atrokpo, soulignant l’importance de cette plateforme pour l’échange d’innovations adaptées aux réalités territoriales. De son côté, l’AMPCC, représentée par ses instances dirigeantes, a salué cette avancée comme un témoignage de la vitalité des relations bilatérales, appelant à une mise en œuvre rapide des initiatives pour un impact tangible sur le terrain.

Le Bénin et le Maroc : vision et perspectives

 

Par ailleurs, cette convention s’inscrit dans une vision plus large de renforcement des capacités locales, en cohérence avec les engagements du Bénin en matière de gouvernance décentralisée et de solidarité panafricaine. Elle permettra non seulement de mutualiser les ressources pour des programmes pilotes, mais aussi de former les cadres communaux aux meilleures pratiques, favorisant ainsi une croissance harmonieuse au bénéfice des communautés urbaines et rurales.

Enfin, les autorités béninoises, par le biais de l’ANCB et de la DGRE, réaffirment leur détermination à cultiver ces partenariats dynamiques, qui contribuent à une Afrique plus unie, plus résiliente et plus prospère.

Alors que cette coopération prend forme, de nouvelles opportunités émergent pour renforcer les liens entre les territoires africains. Il appartient désormais aux collectivités, aux acteurs locaux et aux partenaires techniques de transformer cette dynamique en projets concrets, porteurs de changement durable. Le chemin est tracé — reste à l’emprunter ensemble.

Abomey-Calavi : un faux commissaire démasqué et arrêté

Dans le quartier animé d’Abomey-Calavi, à Hèvié, un imposteur prétendant être un commissaire de police a été arrêté grâce à l’intervention d’une patrouille authentique.

 

Abomey-Calavi, 9 octobre 2025 – Dans un pays où la confiance envers les forces de l’ordre constitue un pilier de la cohésion sociale, une affaire d’escroquerie audacieuse rappelle avec force l’urgence d’une vigilance collective face aux imposteurs qui sapent l’autorité publique. À Hèvié, quartier animé de la commune d’Abomey-Calavi, les autorités ont arrêté un individu qui se faisait passer pour un commissaire de police, semant la confusion dans les établissements de nuit afin d’y extorquer des « amendes » fictives.

 

Faux commissaire : le stratagème de l’imposture et la fin du manège

L’homme portait un uniforme improvisé pour mieux incarner son rôle et menait des tournées méthodiques dans les bars et maquis locaux. Sous couvert de contrôles administratifs, il vérifiait les autorisations d’exploitation, ajustait les niveaux sonores et trouvait systématiquement une « infraction » mineure pour exiger un paiement immédiat. En exploitant la crainte instinctive que suscitent les uniformes, il parvenait à soutirer des sommes régulières sans éveiller de soupçons.

Cependant, son stratagème a brusquement échoué lorsqu’il a croisé une patrouille authentique de la police, qui a rapidement démasqué l’imposture.

 

Poursuites judiciaires et appel à la vigilance

 

Transféré devant les autorités judiciaires, le suspect encourt désormais jusqu’à trois ans d’emprisonnement ferme pour usurpation d’autorité et escroquerie. Ces chefs d’accusation mettent en évidence la gravité de tels actes dans un contexte où la sécurité et la transparence constituent des enjeux majeurs. La justice scellera son sort lors de l’audience prévue le 22 octobre prochain, saisissant cette occasion pour affirmer qu’elle poursuivra avec la plus grande sévérité toute atteinte à l’intégrité des institutions.

En plus, cette interpellation, survenue dans un environnement urbain dynamique comme Abomey-Calavi, met en exergue les efforts constants des forces de sécurité pour préserver l’ordre public et protéger les citoyens contre les manipulations frauduleuses. Par ailleurs, les autorités, par le biais de la police et du parquet, invitent la population à signaler tout comportement suspect et à collaborer activement à la préservation d’un cadre serein.

 

L’uniforme n’est plus un bouclier

 

En conclusion, les forces de l’ordre ont marqué une victoire décisive pour la sécurité publique en arrêtant ce faux commissaire de police, adressant ainsi un avertissement clair aux imposteurs : nul ne peut exploiter l’autorité de l’État à des fins illicites. Ce cas met en lumière l’efficacité des patrouilles authentiques et rappelle aux citoyens que leur vigilance constitue la meilleure arme contre les abus. Le 22 octobre prochain, la justice ne jugera pas seulement un individu ; elle saisira l’occasion de tracer une ligne rouge infranchissable, affirmant avec fermeté que la confiance dans les forces de l’ordre représente un capital précieux à protéger sans concession.

CRIET : cinq ans de prison pour une escroquerie au faux PAG

À Cotonou, la CRIET a prononcé une peine exemplaire contre un individu reconnu coupable d’avoir extorqué 15 millions de FCFA à son pasteur, en simulant un méga-projet gouvernemental baptisé « PAG Mirador ». Documents falsifiés, signatures détournées et décret présidentiel inventé : le stratagème, qualifié de « mirage éphémère », a été démantelé par les autorités judiciaires.

 

Cotonou, 9 octobre 2025 – La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a rendu, mercredi, une décision ferme dans une affaire d’escroquerie sophistiquée, illustrant la vigilance accrue des autorités judiciaires face aux manipulations frauduleuses. Un individu a été déclaré coupable d’avoir délesté son pasteur de 15 millions de FCFA, sous le couvert d’un prétendu méga-projet baptisé « PAG Mirador », et condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme assortis d’une amende de 20 millions de FCFA. Cette condamnation réaffirme la tolérance zéro du Bénin face aux manipulations économiques et à la falsification de l’ordre public.

 

Le stratagème du « Mirage éphémère »

 

L’accusé, qui s’était autoproclamé chef d’un prétendu programme baptisé « PAG Mirador », a mis en place un stratagème élaboré : il a falsifié un document arborant les signatures apparentes du Président Patrice Talon, du Ministre de l’Économie et des Finances Romuald Wadagni, ainsi que du Ministre du Cadre de Vie et des Transports José Tonato, qu’il a ensuite présenté à son pasteur.

Pour parfaire l’illusion, il a fabriqué un décret présidentiel apocryphe évoquant une transaction colossale de 10 milliards de FCFA, censée positionner ce projet comme une initiative phare du développement national. Grâce à cette mise en scène, il a gagné la confiance de sa victime, qui lui a remis la somme de 15 millions de FCFA.  La Cour a qualifié ce montage de « mirage éphémère » et l’a démontré comme une pure invention, révélant ainsi l’ampleur de la supercherie que l’accusé a ourdie contre une figure religieuse de confiance.

 

La CRIET : fermeté et sanction dissuasive

 

Lors de l’audience, l’inculpé a invoqué l’inexpérience pour atténuer sa responsabilité, plaidant : « C’est un acte que j’ai commis par ignorance. Je demande la clémence. » Cependant, les magistrats de la CRIET, confrontés à l’audace du dossier, ont refusé de se laisser émouvoir par les arguments de l’accusé. Au contraire, ils ont choisi d’imposer une sanction dissuasive pour décourager fermement ce type de pratiques. Cette décision, rendue publique par des sources judiciaires fiables, souligne la détermination des institutions à protéger les citoyens contre les ruses financières qui minent la confiance sociale et économique.

 

 L’intégrité de l’ordre public et économique

 

En conclusion, cette affaire qui a ciblé une figure religieuse par un faux projet gouvernemental ne fait pas qu’exposer les vulnérabilités ; elle valide la mission de la CRIET comme rempart inébranlable contre la criminalité économique. La CRIET a envoyé un signal clair et non négociable en condamnant l’accusé à cinq ans de prison ferme : elle réprimera avec une rigueur absolue toute falsification de documents officiels et toute forme d’escroquerie sophistiquée. La justice béninoise affirme ainsi son rôle pivotal dans la préservation de l’intégrité de l’État et des citoyens, transformant cette affaire en une leçon publique : la vigilance contre les faux-semblants et les ruses financières est une nécessité citoyenne.

Dogbo : un directeur arrêté pour escroquerie numérique

À Dogbo, la justice béninoise frappe fort contre la cybercriminalité avec l’interpellation d’un directeur de collège soupçonné d’avoir extorqué 15 millions de FCFA à un compatriote de la diaspora. Usurpation d’identité, faux appels à l’aide et virements successifs : le stratagème, monté autour de la figure de Reckya Madougou, révèle l’ingéniosité des escrocs numériques.

 

Dogbo, 9 octobre 2025 – La justice béninoise démontre une fois de plus son intransigeance face aux agissements frauduleux, avec l’interpellation d’un responsable éducatif soupçonné d’avoir monté une arnaque ingénieuse contre un compatriote établi à l’étranger. Ce cas, qui met en lumière les pièges tendus via les réseaux numériques, illustre les risques croissants de cybercriminalité et l’importance cruciale de la prudence dans les échanges en ligne.

 

Directeur : stratagème de l’usurpation et l’extorsion

 

Selon des sources judiciaires, le suspect, directeur d’un collège public à Djakotomey, a été appréhendé à Zaphi, dans la commune de Dogbo, pour avoir extorqué 15 millions de FCFA à un Béninois de la diaspora.

Pour ce faire, il avait utilisé un stratagème sophistiqué : sous couvert d’une urgence humanitaire fabriquée, il avait usurpé l’identité de Reckya Madougou, figure politique et activiste bien connue, prétendant qu’elle souffrait d’une grave maladie et requérait un soutien financier immédiat. Ce montage, déployé par messages et appels, a permis plusieurs virements successifs de la victime, convaincue par l’apparente légitimité de la démarche.

 

Efficacité de la réponse judiciaire

 

Alerté par des incohérences dans les communications, le plaignant a entrepris ses propres vérifications et contacté les autorités compétentes. Grâce à sa vigilance, les enquêteurs ont rapidement identifié et interpellé le mis en cause, qu’ils ont aussitôt transféré à Abomey pour une garde à vue.

En conséquence, les enquêteurs le présenteront prochainement devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), où il fera face à des poursuites pour escroquerie, usurpation d’identité et cybercriminalité, des infractions graves passibles de peines sévères.

Cette affaire, survenue dans un contexte où les escroqueries en ligne se multiplient, particulièrement visant les membres de la diaspora, souligne l’efficacité des mécanismes de signalement et de réponse judiciaire au Bénin. Ainsi, les forces de l’ordre, en collaboration avec les services spécialisés, réaffirment leur engagement à traquer ces pratiques délictueuses qui minent la confiance sociale et économique.

 

 Zéro tolérance face à la cybercriminalité

 

En conclusion, l’interpellation de ce responsable éducatif pour escroquerie à grande échelle est un coup de semonce : personne, quel que soit son statut social, n’est au-dessus de la loi. Ce cas emblématique est un avertissement direct aux escrocs de l’ombre : le Bénin dispose désormais des moyens et de la volonté politique pour traquer la cybercriminalité, y compris celle qui abuse de la confiance et des liens avec la diaspora.

Des investigations complémentaires pourraient révéler l’ampleur d’un éventuel réseau sous-jacent, tandis que la CRIET s’apprête à délivrer un jugement qui servira de signal fort, rappelant que la loi protège inconditionnellement les citoyens contre les manipulations frauduleuses. La République est désormais un bouclier numérique intransigeant.

Talon inspecte les chantiers stratégiques de la côte béninoise

Le Président Patrice Talon a effectué une visite des chantiers  immédiate après le Conseil des ministres, ce 8 octobre 2025, pour évaluer l’avancement des projets d’infrastructures sur la Route des Pêches et le site du Ouidah Golf Club. Accompagné du Ministre José Tonato, il a réaffirmé son exigence de rigueur, de respect des délais et de qualité environnementale.

 

Cotonou, 8 octobre 2025 – Malgré une averse persistante, le Président de la République du Bénin, Son Excellence Patrice Talon, a effectué, ce mercredi 8 octobre 2025, une visite de terrain immédiate après le Conseil des ministres, afin d’évaluer l’état d’avancement des projets d’infrastructures en cours. Accompagné du Ministre du Cadre de Vie et des Transports chargés du Développement Durable, M. José Tonato, il s’est déplacé notamment sur la Route des Pêches ainsi que sur le site du Ouidah Golf Club, deux initiatives stratégiques pour le renforcement du développement durable et de l’économie locale. Cette démarche incarne une gouvernance de l’action, tournée vers la souveraineté économique et le développement durable des communautés côtières.

Directives et exigences de qualité

 

Au cours de cette inspection minutieuse, le Chef de l’État a pu constater les progrès réalisés sur ces chantiers, lesquels visent à moderniser les axes de circulation côtiers et à promouvoir des espaces récréatifs et touristiques de qualité. Il a exprimé sa satisfaction quant au rythme des travaux, tout en formulant des observations pertinentes pour optimiser leur exécution.

Par conséquent, des directives fermes ont été émises aux responsables des projets, insistant sur le strict respect des spécifications techniques et des délais prévus dans les cahiers des charges, afin de garantir des réalisations durables et conformes aux normes environnementales et sécuritaires.

Engagement pour la souveraineté économique

 

Cette démarche proactive illustre ainsi l’engagement constant du Gouvernement béninois à veiller personnellement à la qualité des investissements publics, particulièrement dans les secteurs des transports et de l’aménagement du territoire. Elle s’inscrit, de plus, dans une vision plus large de promotion de la souveraineté économique et de la résilience des communautés côtières, alignée sur les priorités nationales de développement inclusif.

 

Des chantiers à la souveraineté

 

En conclusion, l’inspection menée par le Président Patrice Talon sur la Route des Pêches et le Ouidah Golf Club dépasse le cadre d’un simple contrôle ; elle incarne une gouvernance de l’action, résolument tournée vers la durabilité et le respect des normes dans chaque investissement public. Par cette exigence réaffirmée de rigueur et de respect des délais, le Chef de l’État adresse un signal fort à l’ensemble des acteurs : la transformation du Bénin ne souffre aucune demi-mesure.

Dans cette perspective, l’achèvement de ces projets est attendu non seulement comme une prouesse technique, mais également comme une promesse tenue de résilience économique et de développement local.

C’est pourquoi les autorités compétentes poursuivront un suivi rigoureux de ces initiatives, en étroite collaboration avec les partenaires techniques, afin d’en garantir l’achèvement dans les meilleures conditions. Ce faisant, le Président Talon réaffirme sa volonté de faire des infrastructures des leviers concrets de progrès partagé pour tous les Béninois.

Ces infrastructures seront-elles suffisantes pour positionner durablement la côte béninoise comme un pôle de croissance et garantir une pleine souveraineté économique aux communautés locales, ou bien exigeront-elles de nouvelles vagues d’investissements stratégiques à court terme

À suivre…

Football béninois : Bruno Didavi tire sa révérence

La communau sportive du Bénin rend hommage à Bruno Arthur Didavi, figure emblématique du football national, décédé le 7 octobre 2025 à l’âge de 60 ans. Ancien secrétaire général et premier vice-président de la FBF, il a marqué de son empreinte la structuration du sport roi, la gouvernance fédérale et l’émergence des talents locaux.

 

Cotonou, 8 octobre 2025 – La communauté sportive nationale porte le deuil d’une de ses personnalités marquantes. Bruno Arthur Didavi, qui a exercé les fonctions de secrétaire général et de premier vice-président de la Fédération béninoise de football (FBF), nous a quittés le mardi 7 octobre 2025, à l’âge de 60 ans, emporté par une longue maladie.

 

Bruno Didavi : un parcours au service du football national

 

En effet, figure respectée et dévouée au développement du football béninois, M. Didavi a consacré une grande partie de sa carrière à la structuration et à la promotion de la discipline.

Tout d’abord, en tant que secrétaire général, il a joué un rôle clé dans l’organisation des compétitions nationales et l’harmonisation des pratiques administratives au sein de la FBF. Ensuite, en qualité de premier vice-président, il s’est impliqué activement dans les initiatives visant à renforcer la gouvernance fédérale et à favoriser l’émergence de talents locaux, contribuant ainsi à élever le niveau du sport roi au Bénin.

 

Hommages et engagement institutionnel

 

Naturellement, la nouvelle de son décès a suscité une émotion profonde au sein des instances sportives, des clubs et des acteurs du milieu. Par conséquent, les autorités de la FBF ont exprimé leur solidarité à la famille éplorée et à l’ensemble des proches, saluant en lui un serviteur exemplaire dont l’héritage perdurera dans les annales du football national.

Par ailleurs, cette perte tragique rappelle l’importance de la santé et du bien-être des dirigeants sportifs, qui forment le socle d’un écosystème dynamique et pérenne. Le Gouvernement béninois, par le biais de son Ministère des Sports, réaffirme son soutien indéfectible aux fédérations pour la poursuite des efforts de modernisation et de professionnalisation du secteur. Afin de perpétuer sa mémoire et de célébrer son engagement inlassable pour l’excellence béninoise, des hommages officiels seront rendus lors des prochaines manifestations sportives.

Le Bénin agit contre les violences en milieu scolaire

Du 22 au 26 septembre 2025, l’Institut National de la Femme (INF), dirigé par Me Huguette Bokpè Gnadja, a mené une série d’actions dans cinq lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel. 

 

Cotonou, 8 octobre 2025 – L’Institut National de la Femme (INF) a initié, du 22 au 26 septembre 2025, une série d’actions de terrain dans cinq lycées techniques agricoles du Bénin, visant à éradiquer les violences basées sur le genre (VBG) et le harcèlement sexuel en milieu éducatif. Cette démarche, dirigée par la Présidente de l’INF, Me Huguette Bokpè Gnadja, s’ancre dans une réponse directe aux préoccupations exprimées par des élèves filles en octobre 2024, lesquelles avaient signalé les vulnérabilités liées à leurs conditions de vie et d’études dans les internats agricoles.

Méthodologie participative et constats dans la luttes les violences

 

Tout d’abord, ces visites, menées avec une approche participative et confidentielle, ont combiné des ateliers de sensibilisation collective, des échanges individuels avec les apprenants et des consultations avec les responsables pédagogiques. Elles ont favorisé une expression libre des expériences vécues, révélant ainsi des enjeux cruciaux tels que l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle, l’assurance d’un accès constant à l’eau potable et l’adaptation des infrastructures pour un meilleur soutien aux filles. À chaque halte, l’accent a été mis sur la création d’espaces éducatifs sécurisés, inclusifs et favorables à l’épanouissement de tous les élèves.

L’INF mène une campagne dans les lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences sexistes et améliorer les conditions de vie des élèves filles. L’INF mène une campagne dans les lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences sexistes et améliorer les conditions de vie des élèves filles.

Synergie institutionnelle et étapes futures

 

Par ailleurs, cette première étape s’est déroulée en étroite concertation avec le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, ainsi qu’avec l’ONG APRETECTRA (Association des Personnes Rénovatrices des Techniques Traditionnelles), renforçant ainsi la synergie institutionnelle pour une éducation agricole équitable. De fait, les observations recueillies serviront de base à des mesures correctives immédiates, adaptées aux réalités locales.

De plus, la mission se prolongera prochainement dans cinq autres établissements agricoles, portée par un engagement inébranlable : veiller à la protection intégrale des élèves, amplifier l’écoute de leurs aspirations et déployer des solutions concrètes pour prévenir toute forme de violence.

Par ailleurs , à travers ces initiatives, le Gouvernement béninois réaffirme sa détermination à promouvoir une scolarité sans entraves, où chaque jeune, particulièrement les filles, peut s’épanouir pleinement dans un cadre respectueux des droits humains.

L’INF mène une campagne dans les lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences sexistes et améliorer les conditions de vie des élèves filles.

L’Éducation, zone franche des droits de la femme

 

En conclusion, la mobilisation de l’Institut National de la Femme dans les lycées agricoles est plus qu’une simple série d’ateliers ; elle est la traduction concrète de l’impératif national d’éradiquer l’injustice en milieu éducatif. En brisant le silence sur les VBG et en exigeant des solutions pour l’hygiène et les infrastructures, l’INF et le Gouvernement affirment une vérité cruciale : l’éducation de la fille est la première ligne de défense contre la pauvreté et l’insécurité.

L’approche collaborative avec les ministères et les ONG crée le cadre d’une synergie institutionnelle pérenne. Le succès de cette mission repose désormais sur la célérité avec laquelle les autorités mettront en œuvre les mesures correctives et sur la capacité des communautés à maintenir la vigilance. L’objectif est clair : faire des établissements agricoles béninois de véritables zones franches où le droit à l’épanouissement et à la sécurité est absolu.