Le Bénin à l’écoute de ses âmes : Talon scelle une alliance spirituelle au palais !

Les murs du Palais de la Marina ont résonné hier, jeudi, d’une conversation d’une importance capitale. Le Président de la République, M. Patrice Talon, a ouvert ses portes à une délégation de haut niveau du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses, la voix unifiée des diverses spiritualités du Bénin. Bien plus qu’une simple courtoisie, cette rencontre a incarné la ferme volonté du gouvernement de consolider les liens sacrés entre les communautés religieuses, fondations d’une cohésion sociale durable au sein d’une nation aux multiples visages.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Unir au nom du ciel : Talon et les cultes béninois en quête d’harmonie

Au centre de cet échange, une aspiration commune : ériger les convictions religieuses en un puissant instrument de paix, loin de toute source de division. À l’issue de cette audience, M. Michel Alokpo, Secrétaire Général et porte-parole du Cadre, a salué l’attention profonde et la bienveillance manifestée par le Chef de l’État. De fait, les discussions, d’une richesse significative, ont exploré des thématiques aussi variées qu’essentielles. Parmi celles-ci, la délégation a souligné que la loi du 1ᵉʳ juillet 1901, qui encadre les associations et les fondations, entrave le plein essor des organisations religieuses en raison de son obsolescence. En effet, ce texte, désormais inadapté aux réalités actuelles, entrave le dynamisme des confessions dans l’accomplissement de leurs missions spirituelles et sociales.

Laïcité, fractures internes, échéance 2026 : les dossiers clés débattus au Palais

D’autres sujets, tout aussi cruciaux, ont enrichi les échanges : les participants ont abordé la question de la laïcité, socle fondamental de l’État béninois, en veillant à préserver son équilibre délicat, qui garantit une coexistence pacifique entre croyances et gouvernance. Ils ont également discuté des tensions internes qui secouent certaines confessions, parfois sources de crispations, ainsi que des préparatifs des élections générales de 2026, rendez-vous démocratique majeur pour le Bénin. Enfin, ils ont examiné avec sérieux la récente affaire d’un prétendu complot contre la sûreté de l’État, impliquant des proches du Président, révélant ainsi l’impératif d’une vigilance accrue pour protéger la stabilité nationale.

Talon salue les Gardiens spirituels : piliers de la concorde béninoise

Dans son allocution, le Président Talon a rendu un vibrant hommage au rôle fondamental des confessions religieuses, les considérant comme de véritables sentinelles de la concorde. Il a rappelé leur capacité unique à insuffler des valeurs de tolérance et de fraternité, indispensables au sein d’une société où cohabitent harmonieusement chrétiens, musulmans, adeptes des traditions endogènes et autres spiritualités. Bien loin de se limiter à ce constat, il a réaffirmé sa volonté d’une collaboration étroite avec ces acteurs spirituels pour relever les défis sociaux, qu’il s’agisse de médiation lors de conflits ou de mobilisation en faveur du bien commun.

Élections 2026 : Talon mise sur la sagesse des leaders religieux pour un scrutin apaisé

Concernant les élections de 2026, le Chef de l’État a formulé une proposition audacieuse : inviter les membres du Cadre de Concertation à une rencontre dédiée, dont les conclusions éclaireraient le processus d’organisation de ce scrutin crucial. Cette initiative novatrice, en plaçant les leaders religieux au cœur du déroulement démocratique, témoigne d’une confiance profonde en leur aptitude à apaiser les esprits et à favoriser un climat serein pour cette échéance importante.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Un soutien mutuel : L’État et les confessions béninoises renforcent leurs liens

Les représentants des confessions, de leur côté, n’ont pas manqué de saluer les efforts de médiation déployés par le Président Talon dans la résolution de différends religieux. Grâce à ces interventions menées avec discernement, des crises ont été désamorcées et l’harmonie restaurée au sein de certaines communautés. En retour, ils ont sollicité un soutien accru de la part du gouvernement pour leurs initiatives, une demande à laquelle le Président a répondu par un engagement ferme, promettant un accompagnement constant pour la réussite de leurs missions.

De plus, cette audience a également été l’occasion de souligner le rôle éducatif essentiel des leaders religieux. En les encourageant à poursuivre leur travail de sensibilisation, le Président a insisté sur leur influence dans la diffusion des principes de respect et de solidarité, véritables remparts contre les dérives de l’intolérance.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Bénin : un horizon prometteur de coopération entre l’État et les religions

L’échange du 10 avril 2025 au Palais de la Marina ne se réduit pas à une simple rencontre protocolaire ; il consacre plutôt un renouvellement profond du pacte entre l’État et les confessions religieuses. En établissant ainsi les bases d’une collaboration renforcée, il ouvre la voie à des actions conjointes pour le développement communautaire et la préservation de la paix. Fort de cette alliance précieuse, le Bénin se positionne comme un modèle de dialogue interreligieux, où la diversité des croyances devient une force, une richesse, plutôt qu’un défi. Ainsi, le pays trace un chemin lumineux vers un avenir où l’unité prévaut, guidé par une vision partagée de progrès et d’harmonie.

Osaka 2025 : le Bénin débarque avec ses trésors et son ambition pour éblouir le monde !

Imaginez une île japonaise, Yumeshima, sur le point de devenir l’épicentre d’une symphonie mondiale… Dès l’aube du 13 avril 2025, cette scène hors du commun s’animera au rythme de l’Exposition Universelle Osaka 2025 ! Pendant six mois enchanteurs, jusqu’au 13 octobre, cette célébration grandiose orchestrera la rencontre de plus de 160 nations, attirant quelque 28 millions de visiteurs, tous conviés à un festin de merveilles culturelles, de prouesses technologiques et de visions futuristes.

Par ailleurs, parmi cette mosaïque de pavillons, celui du Bénin s’érige avec une ambition singulière : dévoiler au monde les richesses d’un pays en pleine métamorphose, où l’héritage ancestral danse avec une modernité audacieuse. En effet, à seulement trois jours de l’ouverture, les équipes béninoises peaufinent chaque détail avec une ferveur contagieuse, prêtes à offrir une expérience qui transcende la simple exposition pour devenir une véritable immersion au cœur de l’âme béninoise.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 : le Bénin ouvre ses « Horizons » au dialogue mondial du futur

L’Exposition Universelle Osaka 2025, portée par le thème vibrant « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », se veut un creuset d’idées où les nations explorent ensemble des réponses aux enjeux cruciaux de notre époque : durabilité, équité, harmonie avec la nature. Dans cet écrin d’innovation et de diversité, le Bénin s’invite avec une proposition captivante, incarnée par son pavillon intitulé Benin Horizons – A Journey of Culture and Opportunities. Ce titre évocateur, loin d’être une simple formule, résonne comme une promesse : celle d’un voyage initiatique à travers un pays qui, fort de son passé glorieux, se projette avec assurance vers des lendemains prospères.

À Yumeshima, l’effervescence est palpable. Les artisans, techniciens et créateurs béninois s’activent pour parachever un espace pensé comme une fenêtre ouverte sur l’âme de leur nation. Orchestré par l’Agence Bénin Tourisme, le pavillon déploie une scénographie où se mêlent installations immersives, trésors artistiques, performances vibrantes et mises en lumière des dynamiques économiques. L’objectif est clair : captiver les visiteurs, qu’ils viennent du Japon ou d’ailleurs, en leur offrant un aperçu saisissant d’un Bénin pluriel, à la croisée des chemins entre tradition et renouveau.


Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Patrimoine vibrant, économie florissante, créativité envoûtante : le Bénin se dévoile en trois actes

 

Le pavillon du Bénin se structure autour de trois piliers fondamentaux, chacun révélant une facette essentielle de l’identité nationale :

  • L’éclat du patrimoine culturel : terre natale du vaudou et des royaumes du Dahomey, le Bénin porte en lui une histoire d’une profondeur rare. Ainsi, les visiteurs pourront s’émerveiller devant des reproductions de palais royaux, des objets façonnés par des siècles de savoir-faire et des dispositifs multimédias qui donnent vie aux traditions séculaires.
  • L’élan de la modernité économique : au-delà de ses racines, le Bénin s’affirme comme une terre d’opportunités. Pour illustrer cela, des espaces dédiés mettront en exergue des secteurs en pleine efflorescence — agriculture durable, technologies numériques, industries créatives — tout en soulignant les perspectives d’investissement et de partenariats internationaux.
  • La puissance de la créativité : musique envoûtante, danses ancestrales, artisanat raffiné et gastronomie savoureuse ; en effet, le pavillon fera rayonner le génie artistique béninois, vecteur d’un soft power qui séduit et inspire.

Chaque élément, minutieusement agencé, vise à tisser un lien intime entre les visiteurs et ce pays méconnu, souvent éclipsé par ses voisins, mais riche d’un potentiel unique.

Le Bénin à la conquête d’Osaka : une vitrine mondiale pour séduire voyageurs et investisseurs

Pour le Bénin, cette participation dépasse le cadre d’une exposition ; elle s’inscrit en réalité dans une stratégie ambitieuse de visibilité mondiale. En s’installant à Osaka, au cœur de l’Asie, le pays s’ouvre à un public nouveau, loin des circuits traditionnels de l’Afrique de l’Ouest. De ce fait, cette vitrine exceptionnelle lui permet de polir son image, de charmer les voyageurs en quête d’authenticité et de convaincre les investisseurs du dynamisme de son économie. Le choix du Japon, nation à la croisée de la tradition et de l’innovation, reflète une volonté de nouer des alliances inédites, dans une région où les collaborations avec l’Afrique demeurent encore embryonnaires.

Ainsi, le pavillon devient un outil diplomatique subtil, où la culture et l’économie s’entrelacent pour projeter une identité forte et contemporaine. Du 13 avril au 13 octobre 2025, le Bénin compte bien graver son nom dans l’esprit des millions de visiteurs, transformant leur curiosité en désir d’exploration.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 à Yumeshima : le rendez-vous immanquable avec les horizons béninois

Alors que les derniers préparatifs s’achèvent, le pavillon du Bénin se dresse, prêt à accueillir le monde dès le 13 avril 2025. Que vous soyez passionné d’art, épris de découvertes ou en quête d’opportunités, chaque visiteur y trouvera une expérience taillée pour émerveiller et interpeller. Ce lieu ne sera pas seulement un espace d’exposition, mais un pont jeté entre les cultures, une invitation à pénétrer l’univers d’un peuple fier et visionnaire.

Osaka 2025 : le Bénin vous ouvre les portes d’un avenir inspirant !

En somme, la présence du Bénin à l’Exposition Universelle Osaka 2025 ne se résume pas à une simple participation ; elle incarne plutôt un élan, une aspiration à se révéler au monde sous un nouveau jour. En conjuguant l’héritage d’un passé prestigieux et les promesses d’un futur audacieux, le pays offre aux visiteurs une expérience qui transcende les frontières.

Du 13 avril au 13 octobre 2025, Yumeshima deviendra le théâtre d’une rencontre exceptionnelle avec un Bénin vibrant, prêt à partager ses trésors et à écrire une nouvelle page de son histoire sur la scène globale. N’hésitez plus, venez, découvrez et laissez-vous inspirer par ces horizons béninois qui s’ouvrent à l’infini.

Cybersécurité : le Bénin au cœur du forum InCyber Europe 2025

Imaginez un carrefour européen où les cerveaux de la cybersécurité s’électrisent, où les clics et les codes tissent l’avenir numérique… Du 1ᵉʳ au 3 avril 2025, ce théâtre n’était autre que Lille, hôte vibrant du Forum InCyber Europe 2025 ! Cette grand-messe, couronnée plus éminent rassemblement européen dédié à la cybersécurité, a attiré une constellation d’experts, de décideurs et de figures clés du domaine, tous animés par la volonté de décrypter les enjeux cruciaux de la sécurité numérique, de la solidité des infrastructures et de la synergie entre nations.

Parmi cette effervescence intellectuelle, Mme Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, la visionnaire Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, a mené une délégation nationale qui a marqué les esprits par son engagement passionné dans les débats.

Bénin à la tribune : quand la confiance numérique devient un discours captivant

Lors de son allocution, la Ministre a déployé une éloquence captivante pour retracer le périple du Bénin vers une autonomie digitale assumée. Loin de se limiter à un simple récit, elle a dévoilé les jalons d’une ambition portée par une détermination politique sans faille et des accomplissements palpables. Ainsi, l’élan de mutation digitale qui galvanise le pays a été mis en relief, témoignant d’une aspiration à hisser le Bénin au rang de modèle dans l’univers des technologies de l’information.

Cybersécurité : le pilier béninois d’une transformation numérique robuste

La cybersécurité, pivot essentiel de cette métamorphose, s’est imposée comme un leitmotiv de son propos. En effet, dans un monde où les interconnexions numériques croissantes exposent données et systèmes critiques à des périls multiformes, Mme ADAM SOULE ZOUMAROU a détaillé les mesures entreprises pour fortifier la résilience béninoise face aux cybermenaces. À titre d’exemple, des initiatives emblématiques, telles que l’édification d’un Centre National de Cyberdéfense ou l’élaboration d’une stratégie nationale dédiée, ont été évoquées comme autant de preuves d’un engagement tangible.

Le Bénin, représenté par sa Ministre du Numérique, a marqué le Forum InCyber Europe 2025 en présentant ses avancées en cybersécurité Main tendue numérique : le Bénin lance un appel vibrant à la coopération internationale au InCyber Europe 2025 

Au-delà de ces avancées internes, la Ministre a plaidé avec vigueur pour une concertation mondiale renforcée. Face à des cyberattaques qui se jouent des frontières, elle a érigé la collaboration entre États en impératif absolu. Dans cette optique, elle a formulé une invitation solennelle à tisser des partenariats stratégiques, révélant la propension du Bénin à accueillir des coopérations fécondes pour nourrir l’essor de son écosystème numérique. De ce fait, ce message se veut un écho aux acteurs internationaux, entreprises ou institutions, prêts à s’investir dans un pays où la stabilité politique et la clarté de la vision digitale ouvrent un champ fertile aux initiatives novatrices.

Le Bénin s’affirme : un acteur clé de la cybersécurité africaine à l’assaut du futur numérique

La présence béninoise au Forum InCyber Europe 2025 a ainsi brillé comme une vitrine des progrès réalisés en matière de cybersécurité, tout en réaffirmant une ouverture résolue à l’entraide globale. À la lumière de cette participation, le Bénin s’affirme avec aplomb comme une figure incontournable de la cybersécurité sur le continent africain, armé d’audace et d’une détermination sans relâche pour affronter les défis du numérique.

Bénin : la BIDC débloque 10 millions € pour transformer l’or cajou de Glo-Djigbé !

Un souffle d’ambition nouvelle traverse les terres béninoises avec l’annonce, le 9 avril, d’un appui financier de taille consenti par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). En effet, d’un montant de 10 millions d’euros, soit environ 6,55 milliards de francs CFA, cette manne vient irriguer un projet d’envergure porté par Bénin Cashew SA : l’édification, au cœur de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), de cinq manufactures dédiées à la métamorphose des noix de cajou brutes, flanquées d’une unité vouée à la production de baume de cajou. Ainsi, cette décision, fruit de la 91ᵉ session ordinaire du conseil d’administration de la BIDC présidée par Dr George Agyekum Donkor, s’inscrit dans une vision plus vaste de dynamisation économique et d’intégration régionale au sein de l’espace ouest-africain.

Le Bénin mise sur la transformation : l’or cajou bientôt métamorphosé à la GDIZ

Loin de se réduire à une simple infusion de capitaux, cet engagement répond à une aspiration profonde : diversifier une économie agricole longtemps tributaire de l’exportation brute pour en exalter la valeur ajoutée. Le Bénin, dont les champs produisent annuellement quelque 140 000 tonnes de noix d’anacarde – soit une part notable des 2,8 millions de tonnes ouest-africaines selon les estimations récentes –, voit dans ce projet une promesse de transformation. Avec une capacité visant à traiter la moitié de la production nationale, ces installations ambitionnent de métamorphoser un secteur jadis dominé par la vente à l’état brut, souvent à des géants asiatiques comme l’Inde ou le Vietnam. À cette prouesse technique s’ajoute une visée sociale : la création de plus de 1 600 emplois, dont une majorité permanente, offrant aux communautés locales un horizon de prospérité tangible.

BIDC en mission séduction : Donkor scelle l’alliance économique avec le Bénin et la GDIZ

Le dévoilement de ce financement n’a pas été un acte isolé, mais le pivot d’une séquence d’échanges denses orchestrée par les dirigeants de la BIDC lors de leur passage au Bénin. Dès le 8 avril, une délégation conduite par Dr Donkor s’est entretenue avec les autorités béninoises, dont le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, pour raffermir les liens entre Lomé – siège de la banque – et Porto-Novo.

Au cours de ces pourparlers, tenus dans une atmosphère de cordiale gravité, ils ont exploré les contours d’une coopération élargie englobant l’agro-industrie, les infrastructures et l’énergie verte.

Le lendemain, le 9 avril, la délégation s’est rendue à la GDIZ, joyau industriel situé à 45 kilomètres de Cotonou, pour une visite guidée des lieux où s’élèveront ces futures manufactures. Là, entre les hangars en devenir et les plans soigneusement déployés, les émissaires ont mesuré l’ampleur d’un projet qui, selon les termes de la BIDC, « pave la voie à une durabilité économique ».

GDIZ, épicentre de la révolution agro-industrielle béninoise : un pari à plus d’un milliard $

La Zone Industrielle de Glo-Djigbé, née d’un partenariat public-privé avec Arise IIP, se dresse comme le théâtre idéal de cette mutation. Déjà forte d’investissements dépassant le milliard de dollars depuis son lancement en 2021, elle s’affirme comme un creuset où l’agriculture béninoise s’industrialise.

En effet, les cinq unités de transformation, capables d’absorber 120 000 tonnes de noix par an une fois pleinement opérationnelles, s’accompagneront d’une usine de baume – un sous-produit aux usages cosmétiques et industriels encore sous-exploité. Ce financement, qui complète une aide antérieure de 10 milliards de FCFA de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) en 2024, illustre une convergence d’intérêts entre institutions régionales pour hisser le Bénin au rang de puissance agro-industrielle.

Le Bénin à la croisée des chemins : l’avenir prometteur de la transformation du cajou avec la BIDC

En confiant ces fonds au Bénin Cashew SA, la BIDC ne se borne pas à ériger des murs : elle édifie un modèle où la richesse des sols se conjugue à l’ingéniosité humaine. Ce projet, qui s’harmonise avec les Objectifs de Développement Durable – notamment l’industrie et l’innovation (ODG 9) – pourrait redessiner les contours de l’économie béninoise, tout en inspirant ses voisins ouest-africains. Pourtant, si les fondations sont posées, leur épanouissement reste suspendu aux aléas d’un marché mondial capricieux et à la diligence des acteurs locaux. Ainsi, entre l’espoir d’un essor durable et les défis d’une ambition naissante, le destin de cette entreprise repose sur une trame encore à tisser, où chaque fil compte.

Bénin : l’hémicycle rouvre ses portes pour une session parlementaire décisive

Ce jeudi 10 avril 2025, les portes de l’hémicycle béninois s’ouvrent à nouveau pour accueillir les 109 députés dans le cadre de la première session ordinaire de l’année. Prévue pour durer environ trois mois, cette reprise parlementaire s’annonce comme un moment cardinal pour la vie législative de la nation. En effet, une cérémonie empreinte de faste marquera le coup d’envoi des travaux, témoignant de l’importance accordée à cette reprise des activités parlementaires. En ce jour inaugural, le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a fait son entrée vers 10 heures, accompagné d’une figure éminente : Chief Fortune Zephania Charumbira, président du Parlement panafricain, convié en qualité d’hôte distingué.

La rentrée parlementaire béninoise de 2025 s'ouvre solennellement avec la présence du président du Parlement panafricain, Tapis rouge et couleurs nationales : le Bénin déroule le protocole pour sa rentrée parlementaire

À l’orée de l’édifice législatif, un apparat soigneusement orchestré attendait les protagonistes de cette journée mémorable. Effectivement, un tapis d’honneur, déroulé avec une précision quasi-cérémonielle, s’étendait sous les regards, bordé d’une haie d’honneur formée par des silhouettes impeccablement alignées. Par ailleurs, au-dessus, dans l’azur, les étendards aux couleurs du Bénin ondoyaient, symboles d’une souveraineté fièrement arborée. Ainsi, ce décorum, loin d’être anodin, reflète la gravités que le législateur béninois entend conférer à cette session. C’est en franchissant ce seuil que Louis Vlavonou, investi de sa charge, a donné le ton d’une période de labeur intense et de délibérations cruciales.

Dix-huit dossiers cruciaux sur la table : le Bénin au rythme de sa constitution

La convocation de cette première session ordinaire puise sa légitimité dans l’article 87 de la Constitution béninoise, qui en fixe les contours et en garantit la régularité. Pendant près de trois mois, les élus de la nation auront la tâche ardue d’explorer et de statuer sur pas moins de dix-huit dossiers. Bien que leur contenu n’ait pas encore été pleinement dévoilé, ils promettent d’aborder des thématiques variées, touchant aux fondements de la gouvernance, du développement et de la cohésion sociale. De cette manière, l’hémicycle se mue en une arène dans laquelle les idées s’affronteront et où les décisions façonneront l’avenir immédiat du pays.

La rentrée parlementaire béninoise de 2025 s'ouvre solennellement avec la présence du président du Parlement panafricain, Vlavonou trace la voie : un discours d’ouverture attendu au Parlement béninois

À l’intérieur de la vaste enceinte parlementaire, le président Louis Vlavonou prendra la parole pour livrer un discours d’ouverture dont la portée ne saurait être sous-estimée. Devant un auditoire composé de ses pairs, des représentants du corps diplomatique et des présidents des institutions républicaines, il esquissera les grandes lignes de cette session. Ce moment crucial, où la rhétorique se mêle à la vision politique, constituera une boussole pour les travaux à venir. De plus, l’invitation de Chief Fortune Zephania Charumbira, personnalité influente du Parlement panafricain, ajoute une dimension continentale à cette assise, suggérant une volonté d’inscrire les débats béninois dans une dynamique plus vaste, celle de l’unité et de la solidarité africaines.

Le Bénin au cœur de ses aspirations : une session parlementaire sous le signe de l’engagement panafricain

La première session ordinaire de 2025 ne se limite pas à une formalité institutionnelle ; elle incarne un creuset où se forgeront des réponses aux défis pressants du Bénin. En conviant un hôte de la stature de Charumbira, le président Vlavonou semble signifier que les délibérations ne résonneront pas seulement dans les frontières nationales, mais trouveront un écho au-delà, dans l’espace panafricain. Ainsi, les dix-huit dossiers à l’ordre du jour, scrutés par les députés, deviendront les pierres angulaires d’un édifice législatif destiné à consolider les acquis et à ouvrir de nouvelles perspectives. En somme, cette rentrée parlementaire s’élève comme une promesse d’engagement et d’action, où le Bénin, à travers ses représentants, s’attelle à écrire une page décisive de son histoire contemporaine.

Un concours pour exalter l’audace des entreprises francophones

Dans le sillage de la 5ᵉ édition de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF), l’Union des Entreprises du Congo (Unicongo) et l’Alliance des Patronats Francophones conjuguent leurs efforts pour orchestrer un concours d’envergure internationale. Intitulé « Célébrer l’excellence et l’innovation des entreprises francophones », cet événement se propose de mettre en lumière les fleurons d’un monde entrepreneurial où la langue française sert de trait d’union. Ouvert gracieusement à toute structure francophone active depuis deux années au moins, il convie ces acteurs à dévoiler leur génie créatif et leur ambition sans frontières.

Une célébration aux accents pluriels

Prévue le 27 juin à Brazzaville, la cérémonie de gala clôturant la REF sera le théâtre de la remise de deux distinctions prestigieuses. Le Prix de l’Innovation viendra couronner une entreprise dont l’ingéniosité aura su réinventer son modèle économique ou ses pratiques pour répondre avec sagacité aux défis du présent. Quant au Prix du Développement à l’international, il consacrera celle qui, par une stratégie d’expansion aussi habile que pérenne, aura porté ses couleurs au-delà de ses terres natales. Ces récompenses, loin d’être de simples ornements, consacrent des parcours exemplaires et des visions audacieuses.

Ce concours ne se borne pas à un exercice d’autocélébration : il offre aux participants une tribune d’exception. Pour les entreprises candidates, c’est une occasion rare de faire resplendir leurs réussites sous les feux d’une visibilité mondiale, d’affermir leur renom et d’attirer regards et opportunités. En somme, un tremplin pour transformer l’excellence en levier de rayonnement.

Des modalités d’accès d’une limpide simplicité

Nul obstacle pécuniaire ne vient entraver l’élan des prétendants : la participation s’offre sans frais, dans une généreuse ouverture à toutes les entités francophones ayant franchi le cap des deux ans d’existence. Les dossiers de candidature, attendus avec une rigueur toute formelle avant le 30 avril 2025, devront parvenir à l’adresse électronique concoursref@unicongo.cg (mailto:concoursref@unicongo.cg). Ce délai, point d’orgue d’une préparation méticuleuse, appelle les entreprises à saisir sans tarder cette chance de briller.

Un horizon d’opportunités à portée de main

En définitive, ce concours s’érige en une ode à l’inventivité et à l’ambition des entrepreneurs francophones. Il ne s’agit pas seulement de glaner un trophée, mais de s’inscrire dans une dynamique collective où l’excellence se partage et se magnifie. À travers cette initiative, Unicongo et l’Alliance des Patronats Francophones esquissent un futur où les entreprises, fortes de leur créativité et de leur audace, tracent des sillons durables dans le paysage économique mondial. Ainsi s’ouvre une voie lumineuse pour celles qui oseront y prétendre.

 

SyMESAN Bénin : la FAO soutient l’information agricole

Dans une démarche aussi pragmatique que symbolique, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a gratifié ce matin la Direction de la Statistique Agricole du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) du Bénin de deux véhicules tout-terrain de type 4×4. Cette remise, loin d’être un geste fortuit, s’inscrit dans le cadre du projet SyMESAN, acronyme d’un ambitieux dessein : l’opérationnalisation d’un système permanent et moderne d’enquêtes sur les statistiques agricoles et nutritionnelles. Ainsi se dessine une avancée notable vers une agriculture béninoise mieux documentée et, par là même, plus robuste.

La FAO dote le Bénin de véhicules pour renforcer son système de statistiques agricoles et nutritionnelles (SyMESAN), .SyMESAN: une initiative au service d’une ambition cardinale

Le projet SyMESAN ambitionne de poser les jalons d’un dispositif durable, capable de scruter avec acuité les réalités agricoles et nutritionnelles du Bénin. Dans une nation où le labeur des champs constitue l’épine dorsale de l’économie, irriguant de ses fruits la vie de tant d’âmes, la quête de données fiables s’impose comme une nécessité impérieuse. Ces chiffres, patiemment récoltés, deviennent les fondations sur lesquelles s’édifient des politiques avisées, des choix stratégiques et des réponses promptes aux aléas alimentaires.

Les deux véhicules, par leur robustesse et leur aptitude à sillonner les contrées les plus escarpées, transcendent leur simple nature mécanique. Ils se muent en instruments précieux pour les statisticiens du MAEP, leur ouvrant les portes des hameaux reculés où l’agriculture tisse son récit quotidien. Grâce à cette mobilité accrue, les enquêtes gagneront en ampleur et en précision, offrant un miroir plus fidèle des dynamiques rurales.

Des retombées aux multiples facettes

L’apport de cette dotation résonne à plusieurs niveaux. D’abord, elle promet une cartographie affinée de la production agricole, des rendements et de leur évolution, autant de repères indispensables pour jauger la vitalité du secteur. Ensuite, elle éclaire les zones d’ombre où la faim menace, permettant aux décideurs d’affûter leurs interventions avec une rare pertinence. Enfin, elle pave la voie à une attractivité accrue pour les investisseurs, ces derniers trouvant dans des statistiques irréprochables un gage de confiance.

La FAO, en sa qualité de vigie mondiale de la sécurité alimentaire, ne se contente pas d’accompagner : elle insuffle au Bénin les moyens de ses aspirations. Le projet SyMESAN illustre cette volonté de doter le pays d’un outil statistique à la hauteur des enjeux contemporains, conjuguant technicité et vision.

Une perspective féconde pour l’avenir

En somme, la remise de ces véhicules par la FAO au MAEP marque un jalon décisif dans l’édification d’un système d’information agricole pérenne. Ce soutien, par sa portée pratique autant que symbolique, préfigure un Bénin où l’agriculture, mieux connue et mieux maîtrisée, pourra s’épanouir au bénéfice de tous. Les générations à venir, nourries par cet héritage de rigueur statistique, y trouveront les clés d’une résilience accrue face aux défis du temps.

Une Renaissance Énergétique au Bénin : Le Champ Sèmè sous l’Égide d’Akrake Petroleum

Depuis décembre 2023, une nouvelle page s’écrit dans l’histoire pétrolière du Bénin avec l’entrée en scène d’Akrake Petroleum, filiale de Rex International Holding, en tant qu’opérateur du champ offshore Sèmè. Jadis en activité entre 1982 et 1998, ce gisement, situé dans le bloc en mer 1 sur une étendue de 551 kilomètres carrés, s’apprête donc à renaître sous l’impulsion d’un projet ambitieux visant à relancer sa production avant que l’année 2025 ne s’achève. Ce dessein, d’une portée stratégique, illustre par ailleurs une volonté de conjuguer héritage industriel et innovation pour faire du Bénin un acteur renouvelé dans le domaine énergétique.

Akrake Petroleum lance une campagne de forage décisive

Au cœur de cette entreprise, Akrake Petroleum a scellé un accord d’envergure avec le norvégien Borr Drilling pour la location du jack-up Gerd, une plateforme de forage dont la robustesse promet une campagne de 120 jours d’une précision redoutable. Cette étape, loin d’être un simple préalable technique, constitue en réalité le pivot d’une ambition plus vaste : redonner vie à un champ qui, après avoir livré 22 millions de barils, s’était assoupi en 1998. Le périple débutera par le creusement d’un puits vertical, à la fois exploratoire et évaluatif, destiné à sonder la vitalité de plusieurs réservoirs. Une fois sa mission d’analyse accomplie, ce puits se métamorphosera en source productive, avant des forages horizontaux ciblant le réservoir H6, jadis exploité avec succès.

Une modernisation au service de l’efficacité

Loin de se contenter de ressusciter le passé, Akrake Petroleum déploie une vision résolument tournée vers l’avenir. Le redéveloppement du champ Sèmè s’accompagne ainsi d’une refonte des installations, où une unité mobile de production offshore (MOPU) et une unité de stockage et de déchargement flottante (FSO) tiendront des rôles clés. Ces équipements, par leur flexibilité et leur efficience, garantiront une exploitation plus durable des ressources enfouies à des profondeurs oscillant entre 20 et 30 mètres. De fait, cette modernisation, en harmonie avec les exigences contemporaines, vise à optimiser les rendements tout en préservant l’équilibre environnemental d’un site situé au large des côtes béninoises.

Akrake Petroleum : une exploration aux horizons multiples

L’ambition d’Akrake ne s’arrête cependant pas aux réserves déjà connues. La société entend scruter des gisements vierges, notamment des poches de gaz jusqu’ici inexploitées, qui pourraient enrichir le patrimoine énergétique du Bénin. Parallèlement, une évaluation indépendante des réserves et des ressources, prévue durant la campagne de forage, offrira une cartographie limpide du potentiel de Sèmè. Ce souci de transparence, rare dans sa clarté, permettra non seulement de jauger les richesses du sous-sol, mais aussi de poser les jalons d’une exploitation raisonnée et pérenne.

Une alliance stratégique

Dans cette quête, Akrake Petroleum ne marche pas seule. Forte d’une participation majoritaire de 76 %, elle s’entoure du gouvernement béninois, détenteur de 15 %, et d’Octogone Trading, société locale détenant 9 %. Cette répartition, fruit d’un partenariat réfléchi, ancre le projet dans une dynamique nationale tout en lui conférant une assise internationale grâce à l’expertise de Rex International Holding. Ensemble, ces acteurs conjuguent donc leurs forces pour faire du champ Sèmè un levier de développement économique, dont les retombées pourraient irriguer bien au-delà des rivages du bloc en mer 1.

Une leçon de renouveau

Ce projet illustre assurément une vérité essentielle : les ressources du passé, lorsqu’elles sont revisitées avec audace et ingéniosité, peuvent engendrer un futur prospère. Le choix du jack-up Gerd, la modernisation des infrastructures et l’exploration de nouveaux horizons gaziers témoignent ainsi d’une approche dans laquelle la technique s’allie à la vision. Pour le Bénin, cette renaissance pétrolière s’érige en une opportunité d’affirmer sa place dans le concert des nations productrices, tout en offrant à ses citoyens les promesses d’une économie revitalisée.

Par l’entremise d’Akrake Petroleum, le champ Sèmè s’apprête enfin à reprendre son souffle, porté par une campagne qui marie héritage et innovation. Ce sursaut, attendu pour la seconde moitié de 2025, pourrait bien redessiner la trajectoire énergétique du Bénin, ouvrant la voie à une ère dans laquelle les richesses du sous-sol se muent en leviers d’élévation collective. Reste à voir si ce renouveau tiendra toutes ses promesses, laissant à l’histoire le soin d’en juger les fruits.

Une leçon de cœur et de résilience : Benoît Dato aux Gymnasiades U15 en Serbie

Depuis le 4 avril, la ville serbe de Zlatibor, située au milieu de ses paysages sereins, a revêtu les teintes éclatantes des Gymnasiades U15, un événement international où se distinguent les jeunes prodiges du sport. Parmi les délégations venues des quatre coins du globe, celle du Bénin a vu son éclat rehaussé par la présence de M. Benoît Dato, ministre des Sports, dont l’arrivée lundi dernier a insufflé une nouvelle vigueur aux athlètes de son pays. En effet, par sa venue, il a déployé un soutien indéfectible à ces jeunes ambassadeurs, porteurs des espoirs nationaux sur la scène internationale.

Aux Gymnasiades U15 de Zlatibor, la présence inspirante du ministre béninois des Sports, Benoît Dato, a galvanisé les jeunes athlètes, Un Ministre au plus près des émotions à Gymnasiades

Dès son entrée dans l’arène de Zlatibor, M. Dato s’est immergé dans l’univers de ses protégés avec une sollicitude exemplaire. Il a assisté, aux premières loges, à l’épreuve de basketball 3×3 où les Guépards U15 ont croisé le fer avec leurs homologues chiliens. L’affrontement, d’une intensité rare, s’est soldé par une défaite tenue (10-9), un revers qui a ébranlé certains joueurs jusqu’aux larmes. Mais, loin de se retrancher dans une posture distante, le ministre a choisi la proximité : il s’est avancé vers ces adolescents bouleversés pour leur prodiguer des paroles de réconfort et une présence paternelle. Et ce geste, d’une noblesse discrète, a transcendé le simple rôle d’un dignitaire pour révéler un homme sensible aux tumultes de la jeunesse.

Le fruit d’une présence inspirante

De fait, la portée de cette intervention n’a pas tardé à se manifester. Dès le lendemain, mardi, les Guépards U15, comme galvanisés par cet élan de cœur, ont repris le chemin des terrains avec une ardeur renouvelée. Face à l’équipe du Népal, ils ont signé une victoire éclatante (17-12), un triomphe qui n’a rien d’anodin. Car ce sursaut, né des cendres d’une déception, illustre une vérité limpide : le soutien moral, lorsqu’il est sincère, peut ériger des remparts contre l’adversité et féconder des exploits inattendus. Ainsi, les jeunes Béninois, portés par la présence de leur ministre, ont offert une leçon magistrale de résilience, cette capacité à se redresser lorsque tout semble vaciller.

Aux Gymnasiades U15 de Zlatibor, la présence inspirante du ministre béninois des Sports, Benoît Dato, a galvanisé les jeunes athlètes, Une école de vie à travers le sport à Gymnasiades

De plus, les Gymnasiades transcendent leur nature sportive pour devenir un lieu d’apprentissage des valeurs essentielles. Pour ces compétiteurs de moins de quinze ans, chaque match devient une page d’un manuel vivant, où se lisent le courage, la persévérance et la fraternité. M. Dato, en s’engageant auprès d’eux, ne se contente pas d’observer ; il enrichit ce livre d’une nouvelle encre, celle d’une autorité qui se fait guide et refuge. Son attitude enseigne que la grandeur d’un dirigeant ne réside pas seulement dans les discours, mais bien plutôt dans ces instants où il se tient aux côtés des siens, partageant leurs joies comme leurs peines.

Un élan au-delà de Zlatibor

Ainsi, la délégation béninoise, forte de cet appui, poursuit son périple dans la compétition avec une assurance retrouvée. Si le basketball 3×3 a marqué les esprits par cette alternance de chute et de rédemption, d’autres disciplines pourraient bientôt bénéficier de l’aura bienveillante du ministre. Sa présence à Zlatibor, au-delà des résultats sportifs, grave donc dans les mémoires une image rare : celle d’un responsable politique qui, par sa proximité, élève les ambitions d’une jeunesse en quête de lumière.

En somme, par son séjour en Serbie, Benoît Dato ne se borne pas à soutenir une équipe ; il édifie un pont entre le pouvoir et la jeunesse, entre l’effort et la reconnaissance. Les Guépards U15, en rebondissant sous ses yeux, démontrent que la force naît parfois d’un mot, d’un regard, d’une main tendue. C’est pourquoi ce chapitre des Gymnasiades s’achève sur une note d’espérance, laissant entrevoir d’autres victoires, celles que ces jeunes, guidés par un tel exemple, pourraient encore conquérir.

Une Visite Chargée de Symboles : La Ministre Slovène Tanja Fajon au Bénin

En ce printemps 2025, la République du Bénin a accueilli une hôte de marque en la personne de Mme Tanja Fajon, Ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, dont la visite s’est achevée par un périple empreint de mémoire et de résonances historiques. en effet, Parmi les étapes qui ont jalonné son séjour, son passage à la « Porte du Non-Retour » à Ouidah s’est imposé comme un moment d’une importance particulière, où l’histoire douloureuse de la traite négrière s’est mêlée aux aspirations d’un dialogue entre nations.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUn Voyage au Cœur de l’Histoire

La « Porte du Non-Retour », érigée sur les rivages de Ouidah, n’est pas un simple lieu touristique ; elle se dresse comme un mémorial poignant, un seuil où des milliers d’âmes arrachées à leur terre ont franchi l’irréversible pour être emportées vers l’inconnu des Amériques. En foulant ce sol chargé d’échos, Mme Fajon a rendu hommage à cette séquence tragique de l’histoire humaine, offrant un geste de recueillement qui transcende les frontières géographiques et temporelles. Ce monument, dont les arches semblent murmurer les souffrances d’antan, incarne aussi une invitation à ne jamais détourner le regard des blessures du passé.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUne Visite aux Multiples Facettes de Mme Fajon

Au-delà de cette halte mémorielle, la visite de la ministre slovène s’est déployée en une mosaïque d’échanges et d’engagements. Selon les informations glanées, son séjour a été l’occasion de rencontres avec les autorités  béninoises, dont le président Patrice Talon, le ministre de Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances chargé de la Coopération du Bénin , Romuald Wadagni  et son homologue, le ministre des Affaires étrangères béninois, Olushegun Adjadi Bakari. de surcroit , Ces entretiens ont permis d’explorer les avenues d’une coopération renforcée entre Ljubljana et Porto-Novo, dans des domaines aussi variés que le commerce, l’éducation et la lutte contre le changement climatique. Des discussions sur l’investissement slovène dans les énergies renouvelables au Bénin auraient également émergé, témoignant d’une volonté mutuelle de conjuguer développement durable et partenariat économique.

La ministre a par ailleurs visité des projets communautaires soutenus par des fonds européens, dont la Slovénie, membre actif de l’Union européenne, est un contributeur. À Cotonou, elle s’est rendue  au Centre de Perfectionnement aux Actions Post-Conflictuelles de Déminage et de Dépollution, au Port Autonome de Cotonou (PAC) et aussi dans une école où des programmes d’éducation numérique, financés en partie par l’UE, commencent à porter leurs fruits, offrant aux jeunes Béninois des outils pour s’émanciper dans un monde en mutation. Ce passage a révélé une facette pragmatique de sa mission : tisser des liens concrets, ancrés dans les besoins du présent.

 

Mme Fajon  à Ouidah, Carrefour de Mémoire et de Dialogue

Revenant à Ouidah, la visite de la « Porte du Non-Retour » n’a pas été une simple parenthèse touristique. Elle s’est accompagnée d’un échange avec des historiens locaux et des représentants de la communauté, qui ont partagé avec Mme Fajon les récits oraux et les initiatives de préservation du patrimoine liées à ce site. Cette immersion a permis à la ministre de saisir la portée universelle de ce lieu, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, où la mémoire de la diaspora africaine continue de vibrer. Des témoins rapportent qu’elle a exprimé son admiration pour les efforts béninois visant à faire de cet espace un lieu d’éducation et de réconciliation, plutôt qu’un simple vestige figé dans le temps.

Une Diplomatie aux Accents Humains

Tout au long de son séjour, Mme Fajon a incarné une diplomatie slovène empreinte de cœur et de curiosité. Ses interactions avec les artisans du marché de Dantokpa à Cotonou, où elle a acquis des étoffes traditionnelles, ou encore sa dégustation de plats locaux comme le « igname pilé » avec sauce d’arachide, ont révélé une volonté de s’imprégner de l’âme béninoise. Ces gestes, loin d’être anodins, ont esquissé un pont entre les cultures slovène et béninoise, deux univers que tout semble opposer, mais que la ministre a su rapprocher par une présence attentive.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUn Héritage à Pérenniser

La visite de Mme Fajon s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’une Europe qui, par le biais de ses nations membres, cherche à redéfinir ses rapports avec l’Afrique. Le Bénin, avec son histoire riche et son dynamisme contemporain, s’est révélé un terreau fertile pour cette ambition. Les promesses de collaboration esquissées lors de ce séjour – qu’il s’agisse de projets éducatifs, écologiques ou culturels – pourraient bien féconder un partenariat durable, à condition que les deux parties s’y engagent avec constance.

En somme, Cette visite pourrait bien n’être qu’un point de départ. Le regard tourné vers Ouidah, où l’histoire résonne, et vers un avenir que la Slovénie et le Bénin ont la possibilité de construire collaborative, Mme Fajon laisse derrière elle les bases d’un dialogue prometteur, prêt à se développer pleinement.