Bénin :  “Les Démocrates, prêts pour les défis actuels et futurs » (Boni Yayi) .

Pour relever les défis présents et futurs, le parti Les Démocrates a élaboré un plan de travail avec un budget, adopté lors d’un conseil extraordinaire les 2 et 3 décembre 2023 à Grand-Popo, Mono. En conformité avec les recommandations du congrès d’octobre 2023 à Parakou, la coordination nationale s’est réunie pour adopter le plan annuel de 2024 en présence du président, Dr Thomas Boni Yayi. Ce document, axé sur la co-construction pour l’efficacité politique, vise les élections générales de 2026.

Après amendement, le plan a été adopté par la coordination nationale et les militants, traçant les activités de l’année 2024. L’objectif est de mener le parti  “La Flamme de l’Espoir” vers la victoire en 2026.

Boni Yayi, satisfait de cet outil, déclare : « Nous sommes prêts pour faire face aux défis actuels et futurs. » L’ancien chef d’État souligne la nécessité de planifier, doter le parti d’un budget annuel, et impliquer les cadres pour faciliter la mise en œuvre des actions politiques en 2024.

Législatives au Bénin : l’opposition rejette les résultats provisoires

Le parti Les démocrates (LD) dénonce des fraudes et compte saisir la Cour Constitutionnelle.

Le parti Les Démocrates (LD) rejette les résultats provisoires de la Commission électorale nationale autonome (Céna). L’organe électoral a attribué 28 sièges sur les 109 que compte l’Assemblée nationale au parti de l’ancien président de la République Boni Yayi. Une répartition contestée par les démocrates qui estiment qu’ils ont engrangé beaucoup plus.

Dans une déclaration publiée mercredi dans la soirée, le parti de l’opposition estime que la commission électorale a usé de « stratagèmes » pour détourner la volonté du peuple à l’issue du scrutin du 8 janvier 2022. Le président de la principale formation d’opposition cite entre autres, des bourrages d’urnes, des achats de conscience à travers la « distribution de billets de banque dans les environs immédiats des centres de vote ».

Dans son communiqué, Eric Houndété évoque aussi des incohérences entre les listes électorales affichées et les listes d’émargement dans les bureaux de vote. « Le parti Les Démocrates rejette ce verdict qui ne reflète pas la volonté du peuple de faire de notre parti la première force politique de notre pays » écrit le chef du principal parti d’opposition au régime de Patrice Talon.

M. Houndété annonce que les résultats provisoires de la Céna seront attaqués devant la Cour Constitutionnelle pour que « le parti soit rétabli dans ses droits ». En attendant la décision de la Cour qui doit proclamer, dans quelques jours, les résultats définitifs des législatives, Les Démocrates invitent leurs militants au « calme et à la sérénité ».

Selon les résultats provisoires de la Céna, la coalition de Patrice Talon aura la majorité absolue à l’Assemblée nationale pour la neuvième législature. L’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR) qui constituent la coalition présidentielle, décrochent 81 sièges sur les 109 en compétition.

D’après la commission électorale, seuls trois partis sur les sept qui étaient en compétition dans ces joutes électorales, seront représentés à l’Assemblée. Les autres formations n’ont pu rassembler au moins 10% des suffrages exprimés au plan national, comme l’exige la loi électorale.

Législatives au Bénin : l’opposition l’emporte à Cotonou, le pouvoir garde sa majorité

La Commission Électorale Nationale Autonome (Céna) a proclamé ce mercredi 11 janvier 2023, les résultats provisoires des législatives de dimanche au Bénin.

Selon le décompte de la Cena, Les Démocrates de l’ancien président de la République Boni Yayi remportent six des neuf sièges en jeu à Cotonou, la capitale économique du Bénin.

Cotonou, plus gros réservoir électoral du pays, offre le plus de députés. Le parti LD (opposition radicale) est suivi à Cotonou par l’Union Progressiste le renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR), tous des formations de la coalition au pouvoir. Ils obtiennent respectivement deux sièges et un siège.

Le parti d’opposition gagne à Cotonou mais perd largement au plan national. Les résultats provisoires de la Céna donnet 28 sièges à l’opposition contre 53 pour l’Union Progressiste le Renouveau et 28 pour le Bloc Républicain, les deux principales formations politiques de la coalition au pouvoir. Au total, la coalition présidentielle s’en sort avec 81 sièges contre 28 pour l’opposition.

C’est la première élection à laquelle participe le parti de Boni Yayi depuis sa création en 2019. La formation n’a pas pris part aux élections locales de 2020 et sa candidature a été rejetée pour la présidentielle de 2021 pour défaut de parrainage.

Selon les résultats provisoires proclamés par la commission électorale, sur les sept partis politiques en compétition, seuls trois ont pu passer la barre des 10%. La loi électorale béninoise dispose qu’il faut avoir au moins 10% des suffrages exprimés lors d’une élection, pour avoir des élus. L’UPR, le BR et LD se partagent les 109 députés qui vont composer la neuvième législature de l’Assemblée nationale du Bénin.

D’après la Céna, le taux de participation aux législatives du 08 janvier s’élève à 38,66%. Un peu plus de 2 500 000 électeurs ont voté sur une population électorale de 6.600. 572.

Un faible taux de participation qui est quand même supérieur aux législatives controversées de 2019 qui était de 27% selon la Cour Constitutionnelle.

Après la publication des résultats provisoires par la Céna mercredi, la Cour Constitutionnelle dispose de quelques jours pour examiner les recours éventuels et proclamer les résultats définitifs.

Législatives au Bénin : Patrice Talon salue la participation de l’opposition

Le président béninois a voté ce dimanche matin dans son bureau de vote situé dans une école à Cotonou, la capitale économique.

Patrice Talon, a confié avoir accompli ce devoir civique avec « plaisir et responsabilité » tout en invitant les électeurs à se sortir massivement pour choisir leurs prochains représentants au parlement.

Le président Talon a aussi salué la participation de l’opposition à ces élections législatives.

« Je crois que nous sommes en train de tourner définitivement les mauvaises pages de notre récente histoire politique. Maintenant tout le monde va aux élections avec enthousiasme. Plus personne ne boycotte malgré les réformes qui sont toujours en cours, » a-t-il indiqué.

Les bureaux de vote ont ouvert depuis 07 heures (heure de Cotonou), mais à mi-journée la mobilisation était faible, a constaté APA dans certains centres de vote.

L’ancien président Boni Yayi, président d’honneur du parti d’opposition Les Démocrates a, quant à lui, voté à Parakou dans le nord. L’ancien dirigeant qui trouve que ces élections sont très importantes pour le Bénin, a exhorté le peuple à se mobiliser massivement pour « accomplir ce devoir républicain ».

« Avec la grâce de Dieu tout puissant, ce scrutin sera transparent, équitable et paisible. Rien que la paix pour notre pays, » a déclaré le président d’honneur du parti Le Démocrates après son vote.

Sur les startings blocks sont alignés 763 candidats issus de sept partis politiques pour s’adjuger les 109 sièges de députés à l’Assemblée nationale béninoise. Ils seront départagés par plus de six millions d’électeurs. Les 17 749 bureaux de vote ouverts dans 7986 centres sur toute l’étendue du territoire national ferment à 16 heures (heure de Cotonou).

Au lieu de cinq ans, la neuvième législature ne va durer que deux ans neuf mois. Ce mandat de transition est retenu pour permettre l’organisation d’élections générales en 2026. Après les législatives de ce 08 janvier 2023, Présidentielle, législatives et municipales se tiendront au même moment.

L’autre particularité de ces législatives, l’Assemblée nationale béninoise comptera désormais 109 députés au lieu de 83 jusqu’à présent. La nouvelle loi électorale garantit également au moins 24 sièges aux femmes au parlement.

Bénin : l’arrestation et la détention de Reckya Madougou jugées illégales

La conclusion est donnée à l’issue d’un examen des experts de l’ONU de l’arrestation et la détention de l’opposante béninoise. Les experts demandent sa libération et son indemnisation.

Selon les experts de l’Organisation des nations unies, l’arrestation ainsi que la détention de de Reckya Madougou sont arbitraires et dénuées de tout fondement légal. Le 11 décembre 2021, le Cour de répression des infractions économique et du terrorisme a condamné l’ancienne ministre et opposante au régime de Patrice Talon à 20 ans de réclusion criminelle et à 50 millions d’amende.

En prélude à l’élection présidentielle du 11 avril 2021, sa candidature a été rejetée. A quelques semaines du scrutin qui a été remporté par l’actuel chef de l’Etat, Rekckya Madougou a été interpellée, mise en examen. Elle est accusée d’avoir financé une opération dont  le but était de procéder à l’assassinat des personnalités politiques pour empêcher la tenue du scrutin présidentiel et fragiliser la stabilité du pays.

Fort de sa condamnation, ses avocats ont saisi un groupe de travail de l’ONU. Ce dernier vient de rendre son rapport. Les conclusions soutiennent que Madougou a été arrêtée et détenue de façon arbitraire, car n’ayant pas bénéficié du droit  à la présomption d’innocence. De  plus, selon les experts onusiens, la CRIET ne fournit pas les preuves de son implication dans le financement d’un projet d’assassinat de personnalités politiques. Par conséquent, elle mériterait d’être libérée et indemnisée.

Bénin : fusion du Parti du renouveau démocratique et l’Union progressiste

L’accord a été rendu public, dimanche 21 août, à Porto-Novo où le défunt Parti du renouveau démocratique (PRD) est maître depuis trente ans.

 

Le PRD a fusionné avec l’Union progressiste de Patrice Talon pour donner naissance à l’Union progressiste, le Renouveau. L’accord a été rendu public, dimanche 21 août, à Porto-Novo où le défunt PRD est maître depuis trente ans.

Un « partisan des grands ensembles »

Même si le PRD est un parti de la mouvance présidentielle, sa décision de fusionner surprend surtout que son président a toujours préféré les alliances de circonstances. Il s’est toujours opposé à la fusion. « J’ai été un partisan des grands ensembles » se défend Me Adrien Houngbédji aujourd’hui. L’accord maintient l’arc en ciel sur le logo commun, et retient Porto Novo comme siège.

A la tête des organes dirigeants provisoires, le président du nouveau parti n’est pas Me Adrien Houngbédji, mais plutôt Joseph Djogbenou, ancien président de la Cour constitutionnelle et fidèle des fidèles de Talon. L’objectif est de gagner ensemble a expliqué Adrien Houngbédji, 80 ans.

Législatives en 2023

Des législatives sont prévues le 8 janvier, les réformes exigent désormais un score national de 10% pour enlever un siège municipal ou parlementaire ; seul, le PRD n’y était pas arrivé la dernière fois.

Benin : vers l’acquisition de deux aéronefs neufs

Il s’agit des aéronefs civils pour faire face aux situations d’urgence d’ordre sanitaire, médicale ou logistique.

 

Le Conseil des ministres de ce mercredi 03 juillet 2022, a annoncé l’acquisition par l’Etat béninois, de deux aéronefs neufs. Il s’agit d’aéronefs civils pour faire face aux situations d’urgence d’ordre sanitaire, médicale ou logistique.

« A ce jour, notre pays ne dispose pas d’aéronefs civils pour faire face aux situations d’urgence d’ordre sanitaire, médicale ou logistique. C’est pour y remédier que le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition de deux appareils neufs de type TWIN OTTER séries 400″, a annoncé ce mercredi 03 juillet 2022, le Conseil des ministres.

Selon les explications du gouvernement béninois, « il s’agit d’aéronefs court courrier qui s’adaptent bien aux nécessités d’assurer une liaison domestique que sous-régionale ».

En plus des garanties de sécurité qu’offre le fabricant canadien, leurs spécificités permettront de répondre efficacement aux différentes sollicitations de personnalisation, de tropicalisation et d’optimisation des appareils sur demande des utilisateurs.

Bénin : près d’un mois de vacances pour le gouvernement

Dès ce jeudi 04 août 2022, les membres de son gouvernement prennent un temps de repos, pour environ vingt-cinq (25) jours.

 

Le Président de la République du Bénin et les membres de son gouvernement prennent un temps de repos. Ils seront à partir de ce jeudi 04 août 2022, pour presque tout le mois d’août en vacances, ceci pour environ vingt-cinq (25) jours. Ces vacances commencent certainement après la tenue du conseil des ministres qui aura lieu mercredi 03 août 2022.

Le repos du gouvernement va du Jeudi 04 août 2022 au dimanche 28 août 2022.  Malgré les congés des ministres, ces derniers resteront en alerte pour d’éventuels dossiers urgents comme ce fut le cas par le passé. Il faut signaler que c’est une occasion pour les ministres de se déconnecter un peu du travail et de la pression concernant la gestion de la nation.

Le Chef de l’Etat et les membres de son gouvernement dprofiterons de leurs familles. Mais par rapport au fonctionnement des ministères pendant leur absence, les cabinets des membres du gouvernement resteront actifs pour la gestion des affaires courantes.

Benin : fête de l’indépendance sous une possible décrispation

Le président Patrice Talon a assisté au défilé de la 62e anniversaire de l’indépendance de son pays avec à ses côtés plus farouches opposants.

 

Le Bénin a célébré lundi 1er août le 62e anniversaire de son indépendance. Le président Patrice Talon a assisté au défilé avec à ses côtés ceux qui l’ont toujours accusé de dérive autoritaire et d’avoir abîmé la démocratie béninoise. Il faut noter que c’était une première.

La photo est inhabituelle. Dans la tribune présidentielle depuis laquelle Patrice Talon assiste au traditionnel défilé se tiennent également ses prédécesseurs Nicéphore Soglo et Boni Yayi, ainsi que le chef du parti Les Démocrates, Éric Houndete. Tous ont accepté l’invitation. Soglo a écourté un séjour sanitaire pour être présent et Boni Yayi, médiateur de la Cédéao pour la Guinée, est rentré de Bissau il y a quelques jours.

La décrispation serait-elle en marche ? Le président des Démocrates estime qu’elle n’est pas encore totale. « Nous sommes venus saluer le drapeau et nous espérons que le chef de l’État entendra nos cris. Lorsqu’il m’a fait l’honneur de nous saluer, je lui ai dit que nous avons besoin de parler pour que le pays avance. Nous sommes venus donner le gage de notre disponibilité à l’apaisement », indique Eric Houndete.

Nicéphore Soglo et Boni Yayi, vêtus de boubous blancs, étaient au premier rang. « Il m’a promis la décrispation, la libération de tous ceux qui sont en prison, de ceux qui sont en exil, confie Nicéphore Soglo, resté presque tout le temps assis pendant le défilé. Moi, de toute façon, je suis comme Saint Thomas. Je ne demande qu’à voir. »

Nicéphore Soglo est très concerné. Son fils Léhadi, révoqué de la mairie de Cotonou et condamné pour abus de fonction, vit en exil en France, depuis 2017. « Je n’ai pas pris de décret pour bannir un Béninois », s’était défendu Patrice Talon lors de la visite du président français Emmanuel Macron.

Bénin : Talon veut renforcer sa sécurité

Le sujet était entre autres au centre des échanges entre le chef de l’Etat, Patrice Talon et son homologue français Emmanuel Macron.

 

Le Bénin veut être attractif pour les investisseurs. Et devenir aussi un pôle culturel régional. Mais le pays est confronté au terrorisme dans sa partie Nord, à la frontière burkinabè. La coopération est donc aussi sécuritaire et Patrice Talon sait ce qu’il veut.

Relation décomplexée, Patrice Talon le dit lui-même. Sur le parvis du Palais de la Marina exposé aux vents. Le président du Bénin apostrophe son homologue français : « Que la France nous appuie davantage dans nos efforts de lutte contre le terrorisme, l’un des principaux défis. (..) Nos hommes ont besoin être bien formés ; on a besoin d’armement, d’équipement, de matériel militaire. Nous attendons un effort de votre part », a déclaré le président béninois. « Nous avons les moyens financiers, mais aujourd’hui avec les tensions qu’il y a dans le monde acquérir ces équipements est problématique. »

Paris appuie le Bénin en matière de formation et de renseignements, mais Patrice Talon veut des drones. « Sur le plan sécuritaire, nous serons au rendez-vous », assure le président français, « pickup, déminages, gilets pare-balles, casques de vision nocturne seront livrés incessamment, assure Emmanuel Macron. Pour les drones, nous allons avancer pour répondre à votre demande. »

Le chef de l’État français répète comme il le fait depuis le début de cette tournée africaine que l’Élysée veut rénover la présence française sur le continent, être un soutien, un appui. Il dit sa volonté d’assister à une réunion de l’initiative d’Accra, cette organisation sécuritaire collaborative lancée en 2017.

Une fois de plus, le président français indexe l’exemple du Mali d’où la France se retire, le Mali où selon lui la réponse sécuritaire ne s’est pas accompagnée d’une réponse politique et de développement.

Emmanuel Macron part ce soir pour Bissau. La Guinée-Bissau est la dernière étape de ce voyage du président français sur le continent africain. La Guinée-Bissau a pris début juillet la présidence tournante de la Cédéao, l’organisation région ouest-africaine.

Benin : 30 militants de l’opposition libérés

La décision prise par la Criet intervient pendant la visite d’Emmanuel Macron, président français mercredi 27 juillet 2022.

 

La justice béninoise a décidé ce mercredi 27 juillet de libérer et de placer sous contrôle judiciaire 30 militants de l’opposition. Ils étaient en détention pour des faits commis lors de l’élection présidentielle de 2021 qui avait suscité des troubles. Parmi eux, un ancien ministre et une activiste très connue. La décision prise par la Criet intervient alors qu’Emmanuel Macron, en visite au Bénin, a évoqué le sujet avec son homologue béninois.

Ils quittent la prison et rentrent chez eux mais sont placés sous contrôle judiciaire. C’est une semi-liberté, mais un soulagement pour les bénéficiaires, leurs partis et leurs avocats.

Parmi eux, l’ancien ministre et préfet Ali Houdou, une jeune activiste de 30 ans et un ancien chef d’entreprise publique, proche de Boni Yayi. Tous ont été arrêtés pendant les troubles au moment du scrutin présidentiel d’avril 2021, rappelle notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan.

Quelques heures avant la décision de la justice, le chef de l’Etat béninois déclarait avoir évoqué le sort des opposants en tête à tête avec son homologue français en visite à Cotonou. Coïncidence ou conséquence de l’entretien ?

Les proches du pouvoir rappellent que c’est la troisième vague de personnes libérées et placées sous contrôle judiciaire, ce fut le cas en octobre 2021 et en juin dernier. Joël Aivo et Reckya Madougou ne sont pas concernés et continuent de purger des peines de 10 et 20 ans de prison.

Bénin : Emmanuel Macron chez Patrice Talon

Le président français est ce mercredi 27 juillet au Bénin, où il sera reçu en fin de matinée par son homologue beninois.

 

Après une visite au Cameroun mardi, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le président Biya, le président français est ce mercredi 27 juillet au Bénin, où il sera reçu en fin de matinée par son homologue, le président Patrice Talon. Les deux hommes visiteront ensuite l’exposition consacrée aux 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey restituées par Paris en novembre dernier. La culture sera donc au menu de ce déplacement, tout comme les questions sécuritaires.

Les incursions sporadiques de groupes terroristes se multiplient en effet depuis des mois dans le nord du Bénin. La visite du président français sera l’occasion pour les deux hommes d’État d’aborder le sujet.

En mai, les autorités béninoises avaient affirmé avoir recensé près d’une vingtaine d’attaques de groupes armés depuis fin 2021. La situation est scrutée de très près par Paris. Le sujet sera donc au centre des discussions entre les deux présidents. Cotonou devrait ainsi formuler des demandes d’appui.

La France se dit, elle, prête à apporter un soutien concret au Bénin en matière d’appui aérien, de renseignement et d’équipement, ainsi que dans le domaine de la formation, même si Paris s’occupe déjà de former des militaires béninois dans le nord du pays.

Coopération muséale

À côté du sujet sécuritaire, il sera aussi question de culture. La France s’est engagée depuis près de quatre ans dans une politique de coopération muséale avec le Bénin. Cette politique s’est traduite par la restitution en novembre dernier de 26 œuvres d’art et par un soutien financier pour la construction du musée qui accueillera à terme ces pièces à Abomey.

Sur le sujet des restitutions d’œuvres d’art à l’Afrique, Emmanuel Macron franchira-t-il une nouvelle étape aujourd’hui en annonçant la mise sur pied d’une loi-cadre pour simplifier ces retours ?

« C’est une hypothèse », confie-t-on dans son entourage. L’idée d’une telle loi avait été formulée en 2018 par Felwine Sarr et Bénédicte Savoy dans leur rapport sur les restitutions. L’historienne sera d’ailleurs ce mercredi à Cotonou aux côtés du président français.

Attentes de la classe politique

Le programme du président français ne prévoit aucune rencontre avec l’opposition. Et pourtant les adversaires politiques de Patrice Talon l’accusent d’avoir abîmé le modèle démocratique béninois. L’opposition souhaite qu’Emmanuel Macron évoque le sujet avec son homologue béninois, rapporte notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan.

Les attentes de l’opposition sont essentiellement politiques. Un des leaders du parti Les Démocrates, Tigri Alassane, estime que « la démocratie, les droits de l’homme, sont sérieusement au creux de la vague ». Il explique que les attentes de l’opposition « sont celles de tous les Béninois à savoir la libération de tous les détenus politiques dont Joël Aivo et Reckya Madougou et la tenue d’élections inclusives et paisibles ».

« C’est le minimum que le président Macron de la France, pays des droits de l’homme, est en droit d’exiger du président Talon », ajoute Tigri Alassane. « Le Bénin est à l’opposé des valeurs démocratiques en cours chez Macron » renchérit, Candide Azanaï du parti Restaurer l’espoir.

Pour le député de la majorité Abdoulaye Gounou, « ne fait pas venir le président Macron qui veut. Il est à Cotonou grâce à une diplomatie béninoise offensive. » Face aux critiques de l’opposition, Urbain Amégbedji, militant de l’Union progressiste, fait cette mise au point : « Il n’appartient pas à un pays démocratique de demander à un autre de ne pas respecter des lois et les textes. Cela serait surréaliste. Je n’attends pas ça du président Macron, j’attends qu’il nous aide à approfondir la démocratie qui est la dictature des textes. »

L’entourage du président français avait indiqué avant cette tournée africaine que les situations individuelles feraient l’objet de conversations entre chefs d’État. Le tête-à-tête entre les deux présidents est prévu pour durer une heure.

Boucle ferroviaire : accord signé entre le Bénin, le Niger et Bolloré

En 2008, le Bénin et le Niger lançaient un appel d’offre pour la construction et la gérance d’un réseau ferroviaire de 740 kilomètres qui allait relier Cotonou à Niamey.

 

Cet appel d’offre est remporté dans un premier temps par la société béninoise Petrolin. En 2013, le projet est confié à Bolloré. Petrolin, mécontent, porte l’affaire en justice et ressort gagnant. Seulement le président Patrice Talon, arrivé entre-temps au pouvoir ne voulait aucun des deux pour la construction de ce réseau ferroviaire. Il leur demande donc de se retirer à l’amiable mais Bolloré conteste et exige réparation.

En effet, la société française avait déjà construit 140 kilomètres de ce chemin de fer entre les villes nigériennes de Dosso et de Niamey. Le différend restait donc entier, plongeant le projet dans une léthargie. Finalement un accord a été trouvé entre les trois parties, c’est-à-dire Bolloré, le Bénin et le Niger. C’est la nouvelle que le ministre béninois chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale est allé porter au président nigérien Mohamed Bazoum hier vendredi 22 juillet 2022. En effet, Abdoulaye Bio Tchané a été reçu en audience par le numéro 1 nigérien en présence du président du groupe Bolloré.

Une solution « satisfaisante » pour les trois parties

« Nous sommes venus, en effet, rendre compte des travaux que nous avons faits ce matin avec le Premier Ministre du Niger. Le Président du groupe Bolloré a rendu compte de l’accord que nous avons pu avoir ce matin même avec le groupe et les deux Etats, le Niger et le Bénin pour résoudre la situation de la filiale du groupe Bolloré qui était pendante depuis quelques temps entre le Bénin et le Niger » a laissé entendre le béninois à sa sortie d’audience selon les propos rapportés par l’Agence de presse nigérienne.  Pour Bio Tchané l’accord était « satisfaisant » pour les trois parties. C’est une solution « satisfaisante que nous avons eue et nous sommes venus en rendre compte au Chef de l’Etat » a-t-il témoigné.

En réalité, les deux pays se sont accordés, avec le groupe Bolloré, pour convenir, de façon consensuelle, d’un protocole de résiliation dont la signature a été faite lors d’une cérémonie fort simple mais riche en émotions fortes. Cette signature vient mettre un terme définitif aux conventions de concession signées par les États du Bénin et du Niger avec Benirail infrastructures et Benirail exploitation.

Bénin : le retrait de la plainte de Boni Yayi fait polémique

L’ancien président du Bénin, Boni Yayi avait porté plainte contre l’Etat pour « violation des droits humains », devant la Cour de justice de la Cedeao.

 

Le retrait de la plainte de Boni Yayi contre l’Etat béninois pour « violation des droits humains », devant la Cour de justice de la Cedeao a suscité une vive polémique au sein de l’opinion publique. Pour certains, l’ancien président de la République s’est rétracté parce qu’il aurait eu des promesses mirobolantes de la part de Patrice Talon. Mais selon Rachidi Gabdamassi, il n’en est rien.

« L’ancien président Boni Yayi a agi pour intérêt général ». C’est ce que pense le député Rachidi Gbadamassi, qui salue d’ailleurs la démarche du président d’honneur du parti « Les Démocrates ». Selon le parlementaire, Boni Yayi, en retirant sa plainte contre l’Etat béninois est dans une démarche de pacification. Un acte, qui selon Gbadamassi, correspond bien à son rôle d’ancien Chef d’Etat.

Rachidi Gbadamassi appelle les Béninois à mettre fin à la polémique autour de cet acte posé par Boni Yayi. « Je pense en toute humilité, que les gens laissent Boni Yayi tranquille. Il a droit à une retraite paisible après avoir tout donné à ce pays là », a-t-il déclaré au micro de Reporter Bénin Monde.

Pour lui, il ne sert à rien d’entretenir les conflits entre l’ancien président et son successeur Patrice Talon. « Ceux qui pensent qu’ils vont trouver leur compte dans le conflit entre Boni Yayi et Patrice Talon sont passés à côté. Nous demandons au président Boni Yayi de continuer d’aller jusqu’au bout au nom de l’intérêt supérieur de la nation », a déclaré Rachidi Gbadamassi.

Bénin : le président de la Cour constitutionnelle donne sa démission

Le président de la Cour constitutionnelle, l’avocat Joseph Djogbénou, a annoncé mardi 12 juillet qu’il démissionne de son poste.

 

Joseph Djogbénou démissionne de son poste de président de la Cour constitutionnelle. Il l’a annoncé mardi 12 juillet 2022, dans un communiqué. Ce très proche du chef de l’État Patrice Talon va atterrir dans un des deux grands partis politiques de la majorité, le parti Union progressiste. Il faut dire cela arrive à six mois des élections législatives qui se tiendront le 8 janvier 2023.

Le communiqué qui annonce sa démission n’avance aucune raison. Sa démission intervient à un an de la fin de son mandat comme président de la Cour. Il passe la main jeudi 14 juillet au matin au vice-président de la cour, en attendant la nomination de son successeur.

Il faut relever que Me Joseph Djogbénou a été reçu ces derniers jours en audience par plusieurs personnalités, dont le chef de l’État.

Il fut son avocat personnel avant l’élection de ce dernier à la tête du pays en 2016, puis son ministre de la Justice avant d’arriver à la tête la Cour constitutionnelle.

 

Signature d’un accord de coopération militaire entre le Bénin et le Niger

Un accord a été signé lundi 11 juillet 2022 lors de la visite du ministre béninois de la Défense Fortunet Alain Nouatin à Niamey.

 

L’expérience du Niger en matière de lutte contre le terrorisme intéresse le Bénin qui voudrait s’en inspirer. L’échange de renseignements, l’assistance aérienne pour suivre les mouvements des jihadistes et des opérations conjointes entre les deux armées béninoise et nigérienne sont déjà à l’étude.

« C’est un jour mémorable pour les forces de défense et de sécurité du Bénin ». C’est par ces mots que le ministre béninois de la Défense, le docteur Fortunet Alain Nouatin, s’est exprimé en signant l’accord de coopération militaire entre son pays et le Niger : « L’échange de renseignements, de la coopération dans les opérations. Il est envisageable et envisagé déjà des opérations conjointes Bénin-Niger. »

La signature de cet accord marque le début d’une coopération beaucoup plus étroite sur le plan sécuritaire. « Ça fait dix ans que le Niger, progressivement, s’est relevé et a dominé la situation. Et on sait que de tous les pays sahéliens qui ont été impactés par ce fléau, la meilleure réponse se retrouve au Niger, donc le Bénin est venu tirer profit de ces expériences », ajoute le ministre béninois.

Le Niger est prêt à partager son expérience en matière de lutte contre le terrorisme, selon le ministre de la Défense Alkassoum Indatou : « Si aujourd’hui, nos frères du Bénin ont besoin de notre appui, c’est un devoir pour nous de le faire. Nous ferons tout pour que le Bénin ne connaisse pas ce que nous avons connu. »

Le Bénin subit des attaques terroristes depuis plusieurs mois dans le nord du pays.

Bénin : réouverture au public du Palais de la Marina

Les béninois aura à nouveau accès au Palais de la Marina, à l’occasion de la saison 2 de l’exposition « Art du Bénin, d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation ».

 

Dès le samedi 16 Juillet, le Palais de la Marina réouvrira ses portes aux béninois. Ce sera à l’occasion de la saison 2 de l’exposition « Art du Bénin, d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation ».

L’accès à l’exposition est conditionné à une réservation en ligne qui est gratuite.

« En ce qui concerne cette réouverture, ce n’est plus une entrée automatique et de grande masse comme nous l’avions organisé pour la première phase. Ça sera une entrée sur réservation. La réservation, évidemment, n’est pas payante, » avait déclaré le Ministre du Tourisme de la Culture et des Arts, Jean-Michel ABIMBOLA.

Selon les propos du Ministre du Tourisme de la Culture et des Arts, cette réouverture est également le fruit d’une forte demande de la diaspora béninoise qui compte rentrer pour les vacances afin de visiter ces œuvres.

Bénin : Emmanuel Macron attendu à Cotonou 27 juillet

Le président de la République française, Emmanuel MACRON, sera en visite officielle au Bénin le mercredi 27 juillet 2022.

 

Le président Emmanuel Macron fera une visite officielle dans la capitale économique Béninoise, mercredi 27 juillet 2022. Il sera question au cours de cette visite de réchauffer les relations diplomatiques entre le Bénin et la France.

Notons que c’est sur invitation du président de la République Patrice Talon que son homologue français, Emmanuel Macron se rendra au Bénin. Ce déplacement d’Emmanuel Macron pour Cotonou se prépare depuis quelques semaines par les autorités des deux pays. Ladite visite de travail va s’achever le 28 juillet 2022.

C’est le premier déplacement qu’effectuera le président français en Afrique depuis sa réélection.

Bénin : le collectif Action pacifique réclame des Assises nationales

Cet appel lancé dimanche 03 juillet au cours d’une rencontre a pour objectif de mettre fin à la crise politico-économique.

 

Le collectif Action pacifique réclame des Assises nationales pour régler les problèmes auxquels la nation est confrontée en ce moment. Le mouvement a lancé cet appel lors d’une rencontre le dimanche 03 juillet 2022, avec ses partisans. « De la lumière et du vrai dialogue, le pays en a vraiment besoin pour faire face efficacement à ce monstre à trois têtes, et quand nous parlons de monstre à trois têtes, nous parlons de la crise politico-économico-sécuritaire qui secoue sérieusement le Bénin dans toutes ses profondeurs. Faut-il le rappeler, la crise économique et celle sécuritaire cache à peine celle politique qui constitue leur levier et leur terreau fertile. La crise politique semble être la faille qui a favorisé l’émergence et l’aggravation des deux autres » a déclaré Esperantos Ouitonan1er délégué du collectif.

Un impératif pour le gouvernement

Il pense que le pays vit depuis huit mois sous la pression de la menace du vrai terrorisme et de la misère galopante et généralisée occasionnée par la cherté profonde de la vie. Pour faire face à ce double défi sécuritaire et économique, le collectif dit constater que le gouvernement a essayé plusieurs thérapies mais « sans succès ». Cet « échec », selon Action Pacifique, montre l’incapacité pour l’exécutif de trouver la solution.

Il est donc « impératif pour le gouvernement de convoquer les assises nationales pour que tous les fils et filles du Bénin se donnent la main pour juguler ces crises pernicieuses ». « Ceci permettra de réaliser à nouveau l’unité nationale nécessaire à la cohésion sociale, au développement économique et de relever le défi sécuritaire ». Le Collectif réclame donc avec insistance un dialogue national véritablement inclusif auquel seront conviés toutes les couches représentatives du pays.

Bénin : 16 millions de dollars canadiens pour l’employabilité jeune

Le financement contribuera à renforcer le système de formation professionnelle et d’apprentissage pour atteindre les objectifs de développement socioéconomique.

 

Le Canada a annoncé un financement de 16 millions de dollars destiné à promouvoir les possibilités d’emploi des jeunes au Bénin. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué publié le lundi 4 juillet par le ministère canadien du Développement international.

« Le Canada accordera un financement de 16,95 millions de dollars sur 7 ans à Education Internationale, pour améliorer la formation professionnelle offerte aux jeunes hommes et aux jeunes femmes du Bénin, et améliorer les services qui leur sont offerts en vue de leur insertion professionnelle dans des secteurs jugés économiquement prometteurs », renseigne le communiqué.

Le financement contribuera à renforcer le système de formation professionnelle et d’apprentissage du Bénin pour atteindre les objectifs de développement socioéconomique du pays. Notons qu’au Bénin, la formation professionnelle a été inscrite parmi les axes prioritaires de développement tel que défini par le président de la République, Patrice Talon.

D’après la même source, cette initiative contribuera à réduire les multiples obstacles auxquels les jeunes, en particulier les femmes et les filles, sont confrontés avant, pendant et après leur formation professionnelle et qui réduisent leurs possibilités d’emploi. Le projet facilitera également leur intégration sur le marché du travail, en particulier dans les emplois non traditionnels et les emplois verts.

Par ailleurs, le projet consiste à renforcer la coopération entre les deux pays, vieille de 60 ans qui s’étend dans plusieurs domaines. Au cours de l’exercice 2021-2022, Affaires mondiales Canada a fourni 29,61 millions de dollars en aide internationale au Bénin.

Bénin-CEP : les résultats disponibles en ligne

Le taux de réussite cette année est de 81,90%, des statistiques qui ont été communiquées à la presse par la Direction des examens et concours (Dec) à Porto-Novo.

 

La délibération de l’examen du Certificat d’Etude Primaire (CEP), session unique de juin 2022 a été faite ce jeudi 30 juin 2022. Au plan national, le taux de réussite s’est établi à 81,90%. Les statistiques ont été communiquées à la presse par la Direction des examens et concours (Dec) à Porto-Novo.

Les candidats peuvent déjà avoir accès à leurs résultats via la plateforme eRESULTATS. Il faut noter que la proclamation des résultats dans les départements aura lieu demain 1er juillet 2022.

Pour consulter les résultats du CEP 2022 en ligne sur la plateforme eRÉSULTATS, suivez les étapes suivantes :

Etape 1 : Choix de l’examen ou concours

Depuis la page d’accueil, ou depuis la page de consultation des résultats, recherchez et choisissez l’examen ou le concours concerné. Cliquez sur le lien de consultation.

Etape 2 : Informations du candidat
Renseignez votre numéro de table ou d’inscription et accéder à votre résultat.

Pour rappel, deux cent vingt-six mille six cent soixante-seize (226 676) candidats dont cent sept mille cent vingt-neuf (107 129) filles ont composé les épreuves du CEP cette année.

Bénin : 07 personnes emprisonnées pour bagarre sanglante

La violente altercation est survenue le 19 juin 2022, à Serekali dans la commune de Nikki, suite à un litige domanial.

 

Ce lundi 27 juin 2022, sept (07) personnes arrêtées pour bagarre sanglante. La violente altercation est survenue le 19 juin à Serekali dans la commune de Nikki, suite à un litige domanial.

Le procureur de la République près le tribunal de Parakou a mis sous mandat de dépôt 07 personnes pour bagarre sanglante. Les mis en cause se sont bagarrés à coups de machette à cause d’un conflit né autour d’une parcelle.

Plusieurs blessés ont été enregistrés dans cette bagarre. Certains sont d’ailleurs encore aux soins. Les 07 personnes déposées sont poursuivies pour coups et blessures volontaires réciproques. Ils seront jugés le 13 juillet prochain.

Bénin : le conseil des ministres ne se tiendra pas ce mercredi

Le président Patrice Talon qui devrait présider cette rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement est en mini-tournée en Europe.

 

Ce mercredi 29 juin 2022, le Conseil des ministres ne se tiendra pas. Le président Patrice Talon qui devrait présider cette rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement en absence du territoire national.

Le président de la République Patrice Talon est en Europe pour une mini-tournée. Le Chef de l’Etat sera absent du territoire national pendant quelques jours. Ainsi, le Conseil des ministres ne s’est pas tenu ce mercredi 28 juin 2022.

Le président Patrice Talon se rendra dans plusieurs pays européens pour discuter de diverses questions, dont celle liée à l’insécurité grandissante dans le Sahel et le Golfe de Guinée.  C’est du moins ce que confirment des sources concordantes.

Notons que, depuis quelques mois, le Bénin est touché par l’insécurité causée par les groupes djihadistes.

BEPC 2022 au Bénin : début de session de remplacement

Absents à la session unique de juin 2022 du BEPC, les candidats de la session de remplacement sont attendus dans les centres de composition ce lundi.

 

C’est parti pour la session de remplacement du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). L’examen qui a débuté ce lundi 27 juin 20222, concerne les candidats qui n’ont pas pu composer la session normale pour des raisons de santé.

Absents à la session unique de juin 2022 du BEPC, les candidats de la session de remplacement sont dans les centres de composition. Ils seront évalués pendant trois jours dans les mêmes disciplines que leurs camarades de la session normale.

La session des remplacements prend généralement en compte moins de candidats que la normale.

Les résultats du BEPC 2022 seront proclamés le 10 juillet

Le 9 juillet, il sera procédé à la communication de la physionomie des résultats du BEPC. Après cette étape, la Direction des examens et concours va procéder à la délibération nationale des résultats le 10 juillet, suivie de la mise en ligne sur la plateforme E-Résultats le même jour.

Législatives 2023 : la classe politique réclamerait des élections inclusives

Après la crise politique de 2019, causée par l’absence de l’opposition aux législatives, le gouvernement veut visiblement se rattraper.

 

Les élections législatives doivent être inclusives. C’est le vœu de toute la classe politique au Bénin. Nourou Dine Saka Saley (NDSS) pense que les acteurs politiques de la mouvance ne sont sincères quand ils expriment le souhait d’avoir une élection inclusive.

Nourou Dine Saka Saley n’accorde pas du crédit à la parole des acteurs de la mouvance présidence qui disent vouloir des élections législatives inclusives. « Ce sont nos adversaires politiques, ils n’ont aucun intérêt à ce que les élections soient inclusives, donc pourquoi ce serait à eux de décider que les élections soient inclusives », a déclaré le membre fondateur du parti « Les Démocrates ».

Ce n’est pas eux qui vont nous rassurer, parce qu’on sait qu’ils n’ont pas intérêt à ce que nous existions.

Par ailleurs, le juriste consultant reconnaît que dans le jeu politique, il n’y a pas de cadeau à faire à son adversaire. « Le jeu politique est tel. Ils ne vont pas nous dresser des tapis rouges pour aller aux élections », a-t-il déclaré au micro de Crystal News. A quelques mois des élections, la crainte de l’exclusion se fait sentir dans le rang de l’opposition, mais le gouvernement se veut rassurant.

« Le gouvernement veut des élections inclusives »

Après la crise politique de 2019, causée par l’absence de l’opposition aux législatives, le gouvernement veut visiblement se rattraper. Pour les élections du 08 janvier prochain, l’exécutif est prêt à jouer sa partition pour la participation de toutes les sensibilités politiques. « Dans tous les cas, le gouvernement jouera sa partition en mettant en place dans les délais ce qu’il faut », avait déclaré le porte-parole du gouvernement lors du Ask Gouv du vendredi 18 mars 2022.

Selon Wilfried Léandre Houngbédji, quand le gouvernement aura fini de jouer sa participation, la décision finale de participer ou non à l’échéance électorale revient à chaque parti. « Il appartiendra à chaque parti de s’engager ou non dans la compétition en fonction des projections et appréciations qu’il fait de ses moyens ou de sa cote de popularité sur le terrain », avait-il précisé.

 

Benin : quatre morts dans une nouvelle attaque à l’extrême nord

L’attaque a eu lieu dans sa région d’extrême nord, tôt dans la matinée de dimanche 26 juin 2022. Le bilan fait état de deux policiers et deux assaillants morts.

 

Un commissariat de police dans la région de Dassari, une localité de Matéri dans le département de l’Atacora, a été pris pour cible par des hommes armés. Ils ont ouvert le feu sur les occupants. Selon un rapport du média français RFI, deux policiers et deux assaillants ont été tués dans cette attaque.

Selon la même source, l’armée a déployé une force d’intervention rapide qui sur les lieux est arrivée à temps pour appuyer la riposte des policiers. Une Source sécuritaire citée par RFI, a indiqué que « l’ennemi a été mis en déroute ».

Cette nouvelle attaque et la réponse des forces armées du pays, vient donc mettre en exergue l’efficacité du dispositif mis en place par l’armée béninoise après plusieurs attaques dans cette partie du pays.

Bénin : plusieurs enfants n’ont pas d’acte de naissance (Amnesty International)

L’ONG mène actuellement une campagne de lutte contre l’apatridie, en partenariat avec le HCR, le Haut-commissariat pour les réfugiés.

 

L’organisation sensibilise les populations des communes de Karimama et de Ouidah à l’importance d’enregistrer leurs enfants à la naissance pour qu’ils puissent avoir une nationalité et bénéficier de tous leurs droits.

« Enregistrer une naissance est le premier pas pour éviter à l’enfant de devenir apatride, et lui assurer ainsi la jouissance de tous ses droits », peut-on lire sur une affiche d’Amnesty International. Dans les communes de Ouidah et de Karimama, à la frontière avec le Niger, Amnesty distribue gratuitement des actes de naissance. Un document de base qui permet à toute personne d’avoir une existence légale et une nationalité.

L’organisation fait aussi de la sensibilisation auprès des populations. À Karimama, à la frontière avec le Niger, ces actions sont nécessaires en raison de la ruralité de la zone, explique Pricilia Acapovi, responsable administration d’Amnesty International Bénin.

« Déjà on vous dira :  » les filles ce n’est pas la peine qu’elles aillent à l’école  » ou  » on préfère envoyer les enfants dans les champs « , du coup on ne ressent pas vraiment l’importance de faire enregistrer. Je pense qu’en grande partie, ce ne sont pas des personnes qui vont systématiquement dans les hôpitaux pour se faire accoucher. On ne trouve pas l’importance d’aller déclarer, d’avoir un document qui ne servira plus tard », explique-t-elle.

Ne pas avoir été enregistré à la naissance pose pourtant de nombreux problèmes par la suite, assure Pricilia Acapovi. Il est difficile de prouver son appartenance à un pays, d’obtenir un document d’identité, de scolariser un enfant ou bien d’accéder à des soins. « Ça pose le souci d’inscription à l’école : par la suite pour participer un à examen il faut forcément une pièce d’identité. C’est aussi la preuve de l’appartenance à tel ou tel pays au monde », affirme la responsable administration d’Amnesty International Bénin, joint par Magali Lagrange du service Afrique.

Amnesty International insiste aussi sur l’importance d’aller chercher l’acte de naissance, une fois qu’il est établi. L’organisation doit poursuivre sa campagne jusqu’à la fin de l’année.

Bénin : vers la privatisation du transport étudiant

Pour la ministre Éléonore Yayi Ladékan, il faut en arriver, pour améliorer la qualité du service offert aux apprenants.

 

L’Etat compte confier la gestion du transport étudiant dans les universités publiques au secteur privé. Selon la ministre Éléonore Yayi Ladékan, il faut en arriver, pour améliorer la qualité du service offert aux apprenants.

Le transport étudiant pourrait être bientôt confié aux privés. Le projet est déjà en conception et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique estime d’ailleurs que c’est la meilleure solution. « Dès qu’on ne sait pas fait quelque chose, il faut trouver les moyens et trouver les spécialistes en la matière », a déclaré Éléonore Yayi Ladékan au micro de l’ORTB.

Selon la ministre, « la réforme qui consiste à déléguer cette prestation (le transport étudiant) aux privés, est au cœur des priorités ». Par ailleurs, elle précise que l’Etat ne compte pas se désengager totalement. « Ces privés vont absolument recevoir d’accompagnement de la part de l’Etat », a-t-elle fait savoir.

Ce n’est pas la première fois que les autorités évoquent la privatisation dans le secteur social au niveau des universités publiques. En 2018, le sujet avait été déjà débattu et concernait d’ailleurs, tous les services sociaux à savoir : le transport, l’hébergement et la restauration.

Bénin-Setto : interpellation d’un couple de faux médecins

L’unité de la police Républicaine du commissariat d’arrondissement de Setto a interpellé un couple pour exercice illégal de la médecine.

 

Suite à une alerte de l’infirmier major du Centre de santé de Setto le week-end dernier, les éléments de la police Républicaine du commissariat d’arrondissement de Setto ont interpellé et gardé à vue un couple. Ledit couple est accusé d’exercice illégal de médecine.

Selon les informations, le couple interpellé par la police dispose d’une clinique qui a été officiellement fermée le 04 Juin 2021 par les autorités sanitaires pour irrégularité. Mais malgré cette mesure, le couple continue illégalement d’administrer des soins aux patients.

Inspecteur d’action sanitaire à la retraite, le responsable de cette clinique illégale et son épouse sont gardés à vue pour les nécessités de l’enquête. Ils seront probablement présentés au procureur de la République les jours à venir pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

Bénin : compte-rendu du Conseil des ministres du 15 juin 2022

Le gouvernement s’est réuni ce mercredi 15 juin 2022 en session ordinaire du Conseil des ministres. La séance a été présidée par le président de la République. Retrouvez ci-dessous l’intégralité des décisions prises.

 

I- MESURES NORMATIVES.

Approbation du document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2023-2025.

Institué par la loi organique relative aux lois de finances, ce document sert de support au débat d’orientation budgétaire qui doit intervenir au plus tard le 30 juin de chaque année.

La présente édition postule que notre économie se remet des effets de la pandémie de la COVID-19 mais dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques dont la guerre en Ukraine.

Le document permet d’appréhender les efforts réalisés ces trois dernières années aux plans de l’assainissement des finances publiques et de la consolidation budgétaire notamment.

Il expose également les progrès notés dans l’amélioration de la situation financière des établissements publics, des collectivités locales et des organismes de sécurité sociale, grâce à la dynamique de bonne gouvernance impulsée par l’Etat.

Au cours de la période de référence, seront renforcées les mesures en cours visant à promouvoir les secteurs à fort potentiel dont l’agriculture, le tourisme, l’économie numérique et l’économie du savoir avec un accent particulier sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Par ailleurs, seront poursuivis les grands chantiers visant à combler le déficit infrastructurel de notre pays, dans les domaines énergétiques, de transport et d’assainissement. Le tout renforcé par la création d’un cadre favorable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique et compétitif, la promotion d’un secteur industriel sélectif ainsi que la promotion de l’intégration régionale à travers le développement des chaînes de valeurs.

En approuvant le document, le Conseil a instruit les ministres concernés à l’effet de soutenir la discussion y relative devant la Représentation nationale.

Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant nomination de membres au Conseil d’administration de l’Agence de Contrôle des Installations électriques intérieures (CONTRELEC) et de l’Agence béninoise de Gestion intégrée des Espaces frontaliers (ABeGiEF).

II- COMMUNICATIONS

Allègement des mesures d’entrée au Bénin prises dans le cadre de la gestion de la pandémie de la COVID-19.

En raison du recul relatif de la pandémie dans le monde en général et dans notre pays en particulier, le Gouvernement a décidé de lever les mesures exigées pour la traversée de nos frontières, dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire de la COVID-19.

Ainsi, pour compter du jeudi 16 juin 2022 à 00 heure, l’entrée sur le territoire béninois, aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes, est libre de présentation de tout document en rapport avec la COVID-19.

Les voyageurs au départ du Bénin devront cependant toujours se conformer aux exigences des pays de destination.

Toutefois, cette tendance baissière ne dispense pas de la nécessité de se faire vacciner. A cet effet, le Conseil exhorte les populations d’une part, les responsables à divers niveaux d’autre part, aussi bien du secteur public que privé, qui ne l’ont pas encore fait ainsi que les agents sous leurs ordres, à se faire vacciner en vue de se prémunir contre la forme grave de la COVID-19.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Sous cette rubrique, le Conseil a autorisé l’organisation au Bénin :

En juin 2022, d’une réunionde validation du système de suivi de la pêche artisanale maritime ;

Le 16 juin 2022, de la 2ème Réunion de haut niveau des ministres chargés de la Santé et des Transports sur le bilan de l’organisation du corridor Abidjan-Lagos et ses perspectives ;

Du 15 au 16 juillet 2022, de la 8ème Réunion du comité régional de pilotage du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest.

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Les nominations ci-après ont été prononcées :

A la présidence de la République

  • Membres permanents de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes :
    • Monsieur Aminou Adjélé MAMAM (Coordonnateur de la Cellule) ;
    • Monsieur Assogba Zacharie GBODJEYDO (Coordonnateur adjoint de la Cellule) ;
    • Madame Cyrielle AHOUANDOGBO PERROT ;
    • Monsieur Micaël BASSABI DJARA ;
    • Monsieur Landry HINNOU ;
    • Madame Joïce Médéssè AGONSANOU.

Au ministère de l’Economie et des Finances

  • Directeur général de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique : Monsieur Marc-André LOKO
  • Directeur général de la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce : Monsieur Arsène DANSOU.

Fait à Cotonou, le 15 juin 2022,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.